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De toutes les planètes du système solaire, la terre est la seule à être pourvue d’une
hydrosphère, celle-ci recouvre plus de 70% de sa superficie.
L’eau est abondante sur terre, elle représente 1380 millions de km3. L'essentiel toutefois
est constitué d'eau de mer (97,2 %) et de glace (2,15 %) qui sont inutilisables directement.
L'eau douce, facilement disponible sont les cours d’eau des (lacs, fleuves, certaines eaux
souterraines), mais ne représente que 0,07 % de la ressource totale soit environ un million
de km3. Mais la répartition de cette eau est très inégale. En effet, dix pays se partagent 60
% des réserves d'eau douce et vingt-neuf autres principalement en Afrique et au Moyen-
Orient, sont au contraire confrontés à une pénurie chronique d'eau douce. C’est dans cette
logique que les stations de dessalement des eaux s’inscrivent puisqu’elles permettent de
produire de l’eau potable à partir de l’eau de mer ou d’eaux saumâtres grâce à des techniques
particulières.
Le principe du traitement par adsorption est de fixation des polluants par un matériau
solide appelé adsorbant. Il existe plusieurs matériaux solides pouvant être utilisés dans des
procédés de purification des eaux (argiles, zéolites, biomasses, charbon actif…( L’utilisation
de la bentonite dans le processus d’adsorption comme adsorbant est largement utilisée,
due à sa haute capacité d’adsorption, sa grande surface spécifique et sa structure
microporeuse.
Notre objectif principal dans ce projet d’étude est simplement d’éliminer les polluants
organiques (phénol) de l’eau de mer par un procédé d’adsorption sur de la bentonite
active .Afin de préserver les matériaux de l’usine de dessalement et de protéger
l’écosystème marin
Dans ce cadre, nous appuyons principalement sur la bentonite active les étapes de base de
notre travail sont : Etudier l'influence de quelques paramètres tels que : (le tauxd’activation,
le temps de contact, la masse d'adsorbant, la température) sur le pouvoir d’adsorption de
la bentonite active vis-à-vis des composés organiques , aussi établir et modéliser les
isothermes et la cinétique d’adsorption.
Chapitre 1
Généralité sur l’eau de mer et le dessalement
Partie 1 : L’eau de mer
I. Introduction
L’eau dans le monde a un impact fondamental sur l’économie, elle est au centre des
intérêts stratégiques, elle est indispensable à l’être humain, et c’est aussi un élément de
production de richesse (TABET HELAL et GHELLAI, 2007).
Notre terre est constituée en grande par d’eau soit 98% de l’eau sur terre est de l’eau
de mer. Les océans et mers occupent un volume estimé à 1338 millions de k𝑚3 ,ce qui
représente 96.5% des réserves d’eau présentes à la surface de la terre. Ce volume n’inclut
pas l’eau souterraine dont 85% sont salées à différents degrés [1].
Les eaux susceptibles d'être utilisées comme eaux potables sont les eaux
souterraines mais également, et de plus en plus, les eaux superficielles. Si les premières ne
nécessitaient par le passé qu'un simple traitement de désinfection, il n'en est pas toujours
ainsi actuellement; quant aux secondes, elles ne sont rendues potables que par des
traitements longs et coûteux. En effet, les eaux de surface contiennent, à des
concentrations très différentes, de nombreux composés organiques et minéraux dissous et
en suspension (ACHOUR, 2001)
L'eau de mer est l'eau salée des milieux marins et océaniques. Elle est une solution saline
dont la concentration des sels minéraux dissous avoisine 35 parties pour mille (35 g/L) en
moyenne. Sa principale substance chimique est le chlorure de sodium (le sel de cuisine),
mais 79 autres éléments la compose. [3]
L'eau de mer a une densité de surface moyenne est de 1,025 g/ml, étant plus dense que
l'eau douce et l'eau pure
La caractéristique la plus importante des eaux de mer est leur salinité, c'est-à-dire leur teneur
globale en sels (chlorures de sodium et de magnésium, sulfates, carbonates). La salinité
moyenne des eaux des mers et océans est de 35 g.L-1 (27,2 g.L-1 de NaCl, 3,8 g.L-1 de MgCl2,
1,7 g.L-1 MgSO4, 1,26 g.L-1 CaSO4, 0,86 g.L-1 K2SO4).
Cette salinité peut être différente dans le cas de mers fermées :
Le pH moyen des eaux de mer varie entre 7,5 et 8,4 : l'eau de mer est un milieu légèrement
basique. [4]
I.1.4.1.1 Salinité :
Explication :
L'alcalinité est liée au pH d'une solution, sa basicité, mais mesure une propriété différente. En
gros, l'alcalinité d'une solution est une mesure de la "force" des bases présentes dans une
solution, alors que le pH mesure la "quantité" de bases chimiques. Un bon exemple est
une solution tampon, qui peut avoir de nombreuses bases disponibles (haute alcalinité) tout en
I.1.4.2.1 Température :
Les eaux tièdes sont confinées sur une faible épaisseur et, à toutes les latitudes les eaux sous
jacentes sont froides. Il y a deux exceptions, la Méditerranée où la température des eaux
profondes n'est jamais inférieure à 13°C et la Mer Rouge où elle ne descend pas sous
21,5°C .
Les logiciels de traitement des données océanographiques (Seasoft de la firme Seabird) offrent
le choix entre l'IPTS 68 (international practical temperature scale 1968) et l'ITS 90 (international
temperature scale 1990). La différence entre les deux échelles est minime. Entre 0 et 40°C, on
peut utiliser la relation : t90 (°C) = 0,000 2 + 0,99975 t68 (°C)
Toutefois, par cohérence avec les algorithmes océanographiques, tous antérieurs à 1990, il
vaudra mieux utiliser l'IPTS 68.
I.1.4.2.2 Conductivités :
L’eau est légèrement conductrice. La conductivité est une grandeur qui permet d’évaluer la
concentration en ions d’une solution, en effet tout espèce solvates chargée est susceptible de
transporter du courant électrique au sein d’une solution, elle est exprimée généralement en
Micro siemens par centimètre (µS/cm) à 20°C .La conductivité de l’eau la plus pure que l’on ait
obtenue est de 4,8 micro siemens par mètre à 20°C. Elle augmente lorsque des sels sont
dissous dans l’eau et elle varie en fonction de la température. La conductivité de l'eau de mer
est environ de 50 mS/cm (50'000 µS/cm) à 20 °C [11]
I.1.4.2.3 pH des eaux de mer : L’eau de mer est faiblement alcaline et son pH
moyen est de 8.2 avec des variations entre 7 et 8.4.
Les variations de pH ont une certaine analogie avec celle de l’oxygène dissous. Ceci S’explique
en considérant l’activité photosynthétique de certains organismes : une forte Production
d’oxygène s’accompagne d’une diminution de la teneur en CO2 et par conséquent D’une
augmentation du pH ; l’oxydation de la matière organique diminue la teneur en Oxygène de
l’eau en produisant du CO2 et par conséquent abaisse le pH.
Dans certaines conditions comme les baies, les estuaires, le pH peut prendre des valeurs
Particulières. Notamment, dans des bassins isolés oû il peut y avoir production d’H2S. Le pH
Peut approcher des valeurs voisines de 7 ou tomber à des valeurs nettement plus acides.
Le pH des eaux de mer décroît avec une augmentation de température. Pour une eau de
Chlorinité de 19.5‰ et de pH= 8, une élévation de température de 1°C, entre 10°C et 20°C,
Diminue le pH de 0.0109,[9].
De même, une augmentation de pression de 100 bar produit une diminution du pH de l’ordre
de 0.02 (pour un pH de 8.3).
Rapport de la masse volumique de l’eau de mer à celle de l’eau distillée à une température de 4
°C. La densité des océans est en moyenne de l’ordre de 1.035 à 1.036. Elle varie avec la
salinité, la température et la pression.
I.1.4.2.6 La turbidité :
La turbidité mesure et quantifie l'état d'une eau troublée par des particules en suspension; cela
s'applique à toutes les eaux : eaux douces, eaux marines, eaux saumâtres. La turbidité reflète
ainsi l'état d'un liquide dû à la présence de particules en suspension, fines mais visibles, qui
gênent le passage de la lumière.La perturbation ou réduction de la pénétration de la lumière,
l'abaissement des limpidités, dans l'eau trouble résulte de la présence de matière en
suspension, colloïdale ou dissoute, ou de la présence d'organismes planctoniques. On mesure la
turbidité en unités de turbidité néphalométriques ( uTN). [10]
Elle caractérise une propriété des interfaces (surface limitant deux phases).Elle est définie
comme une force de traction qui s’exerce à la surface du liquide en tendant toujours à réduire le
plus possible l’étendue de cette surface. La tension superficielle diminue avec l’augmentation
de la température, et aussi l’addition de sels dissous augmente généralement la tension
superficielle. Il existe d’autres corps qui la diminuent, ils sont appelés tensioactifs (exemple :
détergents). [12]
La masse volumique varie avec la température et la pression, elle passe par un maximum à
environ 4°C. Cette propriété entraine diverses conséquences, aussi bien dans la nature que
dans la station de traitement. L’eau est considérée comme un fluide incompressible. Mais, en
fait, c’est un fluide légèrement élastique. [12]