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FACULTE POLYDISPLINAIRE
ERRACHIDIA
Intitulé du projet
Le risque de crédit
bancaire
Tout d’abords nous rendons grâce à dieu, tout puissant, pour la force et le courage qu’il nous a
accordé.
Ensuite nous tenons un grands merci à madame SAMIRA MILLI mon encadrant pour ses
conseils, sa disponibilité et son orientation
Nous remercions aussi le directeur de l’agence (la banque populaire) de nous avoirs accueilles
au sein de sa structure.
Nous remercions aussi tous les professeurs de branche économie et gestion pour tous leur
Nous
Liste des tableaux
Depuis de très nombreuses années. Le risque de crédit est l’une des causes majeures de la
volatilité des résultats des entreprises et des institutions financières .comme toute entreprise,
un établissement de crédit est exposé à une multitude de risques qui peuvent entraîner sa
défaillance et sa faillite
Le risque de crédit est très important pour les banques, les émetteurs d’obligations et leurs
investisseurs. Il est soumis à la fois aux cycles économiques, à la conjoncture du secteur
d’activité. Au risque pays et aux événements propres à la vie de l’entreprise. En effet, si dans
une activité concernée elle a des effets néfastes notamment ici (Activité bancaire), alors il faut
réfléchir sur son définition et son évaluation.
Alors : quelle sont les méthodes et les mécanismes sur lesquels les sociétés financières et les
banque s’appuient pour faire face à ces risque ?
Dans ce travail, nous allons dans une première section définit le risque de crédit, sa typologie
les facteurs qui déterminent le risque et les méthodes quantitatives ainsi que sont évolutions
.Le deuxième chapitre sera consacré à la gestion du risque de crédit pour les particuliers et
pour les entreprises.
Chapitre I : Le risque de crédit bancaire : identification et évolution
L’environnement bancaire est devenu très instable et très vulnérable face aux différentes
fluctuations de la sphère monétaire, perturbations les banques sont de plus en plus menacées
par une diversité de risques nuisant à leurs activités et à leurs positions sur le marché
financier.
Afin de comprendre le concept de risque nous présenterons ses composantes, puis nous
discuterons de son lien avec d’autres risques
-Le risque de contrepartie : Cela se produira lorsque le débiteur fait défaut et que la banque ou
l’entreprise annule la dette ou la promesse. Ce risque comprend notamment les prêts émis,
mais aussi les titres détenus et hors bilan.
EX : une entreprise a emprunté 100000DH, elle ne peut rembourser que 80000DH, le risque
de contrepartie est évalué à 20000DH.
-Le risque de liquidité : Cela a été fait avec la caisse enregistreuse de l’entreprise vide. On
parle alors de « risque de non-paiement ». Si ce risque est lié à l’activité de l’entreprise, il est
d’autant plus élevé, car la situation peut déboucher sur un dépôt de bilan.
-la surexposition, qui procède d’une exposition excessive sur un même secteur, par exemple,
l’immobilier à la fin des années 1990.
-Le risque opérationnel : concerne des risques d’ordre organisationnel liés au fonctionnement
même de l’établissement de crédit. Il a été démontré que les crises financières surtout dans
nos pays ont eu pour cause les défaillances ou manquements du système d’octroi du crédit qui
ne présente aucune faille surtout au niveau des autorisations qui provoquent dans la plupart
des cas une dérive du risque de crédit.
Exemple : l’excès de concentration par secteur peut aussi s’avérer catastrophique ainsi qu’en
témoigne l’exemple du crédit lyonnais, en France qui avait une exposition excessive dans le
secteur immobilier quand celui-ci s’est effondré en 1992 entrainant le lyonnais.
Nous illustrerons ce risque par exemple le plus marquant des caisses d’épargne aux états unis
durant la période 80. Les de ces institutions étaient constituées en grande partie de dépôts à
court terme qui étaient utilisés pour financer des investissements immobiliers sous forme des
prêts à long terme à taux fixe. La hausse brutale des taux au début des années 80 a eu pour
conséquences.
Une chute de valeur de l’actif immobilier négativement corrélée aux taux d’intérêt.
Ainsi, alors que les marges des caisses d’épargne devenaient négatives et ces caisses étaient
vulnérables, certains investisseurs immobiliers se trouvaient en difficulté, voire dans
l’incapacité de faire face à leurs obligations.
-Le risque lié à l’activité de la structure du demandeur : est le risque lié à une baisse du chiffre
d’affaires dont les conséquences se font surtout ressentir au niveau de la rentabilité puis de la
liquidité si la chute est durable.
En effet, l’entreprise en proie à des difficultés financières va faire une hiérarchie de ses
engagements, donner une position secondaire au créancier « banque » et honorera
tardivement ses engagements auprès de celle-ci.
*lorsque le risque de crédit concerne les titres de créance, on parle de risque d’émetteur.
*Dans la pratique, s’il y a une détérioration dans l’évaluation de solvabilité d’un émetteur, le
prix de ses obligations baissera lui aussi. Cela pourra créer des pertes de capital significatives
pour les porteurs d’obligations qui veulent vendre avant échéance.
*La baisse de notation d’une émission obligataire suite à une dégradation de la qualité de
crédit de l’émetteur se traduit par une baisse du prix de l’obligation.
*En ouvre, la dégradation de la qualité de crédit peut être précurseur d’un défaut.
- Le risque de défaut :
*Le défaut est défini comme l’incapacité ou le refus du débiteur d’exécuter ses obligations
financières envers ses créanciers pour les intérêts ou le principal de la dette contractuelle.
*En cas de défaut, les créanciers courent le risque d’une perte financière s’ils ne peuvent
recouvrir la totalité du montant qui leur est dû au titre d’un contrat.
Un emprunteur peut avoir les ressources financières et ne veut pas continuer à rembourser le
prêt. Les déterminants de la volonté de remboursement des emprunteurs sont complexes et
sont déterminés par des incitations économiques, juridiques et morales. Des études théoriques
ont montré que la probabilité de défaut augmente à mesure que la valeur de l’actif diminue
par rapport au montant de l’échéance du prêt. En d’autres termes, quel que soit le niveau de
revenu, l’emprunteur ne souhaite pas continuer à payer pour des actifs de valeur faible ou
supérieure. La pression exercée par le système juridique et la communauté contribue
également à accroître la volonté des emprunteurs de rembourser les prêts. Si l’emprunteur sait
qu’il n’y aura pas de conséquences en cas de non-remboursement du prêt, la probabilité de
défaut augmentera1.
1
Brice Cormlan HOUNYE,2008
3 Les Méthodes quantitatives de mesure le risque du crédit
Plusieurs techniques quantitatives peuvent être utilisées pour évaluer le risque de crédit d’un
emprunteur. Dans cette section nous en décrirons cinq :
5- la méthode RAROC
E.I.Atlman
Z= 1,2X1+1,4X2+3,3X3+0,6X4+1,0X5
Si le score obtenu est inférieur à 1,81, le modèle prévoit la faillite et si le score est supérieur à
1,81, alors il prévoit la survie.
Depuis, le professeur Altman a développé un nouveau modèle commercial plus élaboré, qu’il
a appelé le modèle zata.
Plusieurs institutions financières américaines ont acheté ce modèle dans le but d’améliorer
leurs décisions de crédit.
Toutes les institutions financières utilisent de modèle similaire pour attribuer les cartes de
crédit aux consommateurs. D’une analyse statistique, différentes informations sont notées en
fonction discriminante. Si la somme dépasse une certaine valeur minimale, la carte est émise,
sinon la carte est rejetée. C’est de là que vient terme commun« crédit scoring»
Le score obtenu dans ces modèles sert non seulement à prendre la décision d’accorder du
crédit ou non, il peut aussi servir d’indicateur de niveau de risque.
agences de notation. .
i le taux d’intérêt sans risque et supposons pour commencer qu’en cas de défaut la banque ne
recoive rien, alors si la banque est neutre face au risque, c’est -à-dire indifférente entre deux
possibilités qui ont la même espérance de gain, la relation suivent existera :
Pour élaborer sur ce cas, si la banque pense recevoir une proportion g de son dû en cas de
défaut, alors on a
(2) g ( 1+ K )( 1−P )+ p ( 1+ K ) =1+ i et on peut alors obtenir que la prime de risque sur ce
prêt devrait être
(3) K−i=¿ ¿
Cette formule qui est symétrique par rapport aux variables g et p montre qu’une baisse dans la
probabilité de plein remboursement peut être compenser par une hausse du facteur g, qui
correspond à la valeur des garanties en cas de défaut.
La relation (1) peut être généralisée à la situation d’un prêt sur plusieurs périodes ou années.
En utilisant la structure à terme des taux d’intérêt on peut extraire le taux à terme pour les
obligations du gouvernement (f1) et pour celles de l’entreprise (c1), et alors on peut calculer la
probabilité implicite de défaut (p2) pour les obligations de l’entreprise pour l’année deux. Les
relations utilisées sont les suivantes.
Cette approche peut être généralisée pour déterminer le taux implicite de survie p ou de défaut
Alors, on peut calculer la probabilité cumulative de défaut pour un groupe de périodes. Ainsi,
la probabilité de défaut pour deux années est donnée par la formule :
TMM=valeur total des titres de catégorie x ayant fait défaut durant l’année t
Valeur totale des titres de catégorie x en circulation au début de formule que dans la section
2 .3 pour obtenir le taux cumulatif de défaut.
3.5 La méthode RAROC :
La méthode RAROC, Risk Adjusted Return On Capital , consiste à comparer le revenu
provenant de la prime de risque et des autres frais au capital à risque .
La méthode RAROC a été développée à l’origine par la firme bancier trust, qui offre sur
son site la description de son produit : RAROC2020.
Un autre approche similaire et très populaire pour aider à la mesure et au contrôle du risque de
crédit est celle proposée par la firme J.P.Morgan avec son produit Crédit Metrics. Une
documentation technique compléte est disponible sur le site , ainsi que les données
nécessaires à l’utilisation de la méthode .
Enfin, la revue professionnelle Journal of Lending and crédit Risk Management, disponible à
la bibliothèque des HEC, publie des articles qui montrent l’état de la pratique du crédit. Les
derniers numéros contiennent plusieurs articles intéressants sur les deux méthodes ci- dessus.2
2
James e. HAtch et Larry Wynant,Canadian commercial lending, Toronto, carswell,1995n 2 e ed.
Chapitre II : La gestion et l’analyse de risque de crédit bancaire
Face à la décision d’octroi de crédit, il est indispensable pour un décideur de disposer d’outils
d’appréciations quantitatives qui lui permettront d’évaluer la solvabilité de son client afin
d’assurer un minimum le risque de défaillance.
Pour cela nous avons vu très utile de souligner, à travers ce qui suit, les méthodes d’aide à la
décision d’octroi de crédit : des méthodes classiques et nouvelles
On peut d »une part, rechercher la façon dont l »équilibre financier se réalise, et d’autre part,
la méthode de ratio, une approche fructueuse de la situation financière du client.
L’objectif d’une analyse externe est souvent limité à un aspect particulier de la situation
financière de l’entreprise. Par exemple, un banquier cherche surtout à se faire une idée précise
sur les garanties de remboursement pour objectif d’évaluer les possibilités de plus-value
d’une action et son rendement futur.
L’analyse interne permet de faire un diagnostic global sur la situation financière actuelle et
future de l’entreprise. Ce diagnostic permet d’identifier les causes d’un déséquilibre financier
ou d’une rentabilité insuffisante et de prendre les décisions qui s’imposent.
4.1.2.1 Définition
L’équilibre financier est un impératif, dont l’entreprise ne peut s’affranchir.
L’équilibre financier est une contrainte qui pèse en permanence sur la pérennité de l’entreprise.
L’incapacité d’une entreprise à assu rer le paiement de ses dettes devenues exigibles se traduit
par la constatation d’un état de cessation de paiement.
C’est pourquoi on peut dire que la finalité de la politique financière est d’aménager
structurellement la contrainte financière, en s’efforçant de définir une structure financière dite
« équilibre » qui permettra à l’entreprise de rester solvable dans le temps, c’est à dire d’être
financièrement pérenne.
Dans une perspective de théorie financière, l »équilibre financier de l’entreprise traduit le fait
que la rentabilité dégagée par l’actif économique répond aux exigences de rémunération des
apporteurs de capitaux. Dans cette approche, on jugera que l »équilibre financier est respecté dès
lors que la rentabilité économique est supérieure au coût des ressources financières utilisées par
l’entreprise.
Bien évidemment, le coût des ressources, appelé coût du capital, inclut de coût des capitaux propres.
Situation d’équilibre Re K
Re = rentabilité économique.
Deux grands cycles permettent de regrouper les relations financières au sein de l’entreprise :
Compte tenu des besoins qui sont généralement induits par le cycle d’investissement et le
cycle d’exploitation, l’entreprise est conduite à assurer l »ajustement global entre ses emplois
et ses ressources selon deux cas de figure :
Dans cette optique l’analyse de l’équilibre financier conduit à se poser deux questions :
Le fonds de roulement :le fonds de roulement est l’un des concept s les plus anciens de la
finance . la définition retenue est celle qui est la plus couramment admise , c’est aussi celle
qui présente le plus d’intérêt pour l’analyse.
- Le Fonds de roulement (FDR) : il représente l’excédent des ressources stable sur le total des
dépenses d’investissement d’une entreprise.
* si le FDR et positif : il signifie que les ressource stables couvrent les besoins à long terme
de l’entreprise et dispose d’un excédent pour financer les besoins à court terme
* si le FDR et négatif : il signifie que la société est imprudente et finance une partie de ses
emplois à long terme à l’aide de ressources à court terme, ce qui lui fait courir un risque
important d’insolvabilité.
-Les besoin de fonds de roulement (BFR) : cet agrégat constitue la partie de l’actif circulant
non couverte par le passif circulant d’où le financement externe est plus ou moins crucial
selon son importance. Le BFR dépend du secteur, il est fortement positif dans le secteur de
l’industrie où le cycle de production est souvent long 12.
-Le trésorerie nette (TN) : la trésorerie nette correspond à la différence entre le fonds de
roulement et le besoins de fonds de roulement. l’analyse de ce solde permet de se faire une
idée sur la situation financière de l’entreprise.
La trésorerie potentielle est constituée de la trésorerie majorée des crédits disponibles, non
utilisés auprès des banque, ainsi que , le cas échéant des crédits non utilisés auprès des
fournisseurs lorsque l’alternative règlement au comptant, règlement à échéance est possible.-
étude de l’activité : certes, que l’analyse des différents soldes et postes figurants au niveau
dans le cadre de l’activité courante de l’entreprise.* la valeur ajoutée (VA) : elle permet à
l’analyse d’avoir une idée sur le supplément de valeur que l’entreprise apporte aux biens et
services achetés à l’extérieur en les transformant en produits finis. Elle mesure la richesse
réelle créée par l’entreprise.
4.2.1.1 . Définition
Les ratios sont des instruments traditionnels de l’analyse financière.
La définition d’un ratio est simple c’est un rapport entre deux grandeurs financières ou
économiques de l’entreprise dans un domaine bien précis comme : l’actif du bilan , le passif
du bilan , la trésorerie, l’actif immobilisé, les capitaux propres, les dettes à long et moyen
terme, le chiffre d’affaires…. , ces grandeurs sont aptes à rendre compte de la situation et de
la gestion d’une entreprise.
Les ratios de structure : les ratios de structure analysent principalement les grandes
masses du haut du blian. Ils expriment les conditions dans lesquelles l’entreprise
assure son équilibre financier à partir des opérations du cycle de financement et des
opérations du cycle d’investissement.
Les ratios retenus peuvent être appliqués soit dans une analyse liquidité, soit dans une
analyse fonctionnelle.
Ce ratio mesure
l’indépendance de
Indépendance Capitaux propres l’entreprise. Sa valeur est
Total des dettes
financière normalement inférieure à1.
Plus le rapport est proche de
0, plus la sécurité de
l’entreprise se trouve
compromise
b) Les ratios de gestion ou de rotation : les ratios de gestion peuvent être calculés dans
Les ratios de gestion constituent l’un des points clés du diagnostic financier. Ils mesurent la
rotation des composantes du besoin en fonds de roulement d’exploitation (stocks, créances,
clients et dette fournisseurs).
L’évaluation des ratios de rotation permet de prévoir les fluctuations du besoin en fonds de
roulement.
Pour juger la rentabilité d’une entreprise, il convient de rapprocher son résultat des moyens
mais en œuvre pour obtenir ce résultat, c’est à-dire ; du capital qui s’y trouve investi.
Résultat
Rentabilité ¿
Capitauxinvestis
Les ratios qui figurent dans le tableau, sont déterminés à partir du compte de résultat.
-ratios de rentabilité des capitaux : les ratios de rentabilité de l’activité sont complétés par
les ratios de rentabilité de capitaux qui rapprochent un élément du résultat et un élément
de moyen mis en œuvre appelé : « capital investi ».
Les ratios de capitaux les plus couramment calculés se ventilent en deux grandes
catégories :
Résultat économique
Actif économi que
Les ratios de la rentabilité financière les plus fréquemment utilisés sont les suivant
L’analyse relationnelle des ratios permet de décomposer le second ratio, afin de faire
apparaître ses composants :
Résultat net de l ' exercice Résultat net de l ' exrcice Chiffre d ' affaires ( HT ) Actif total
= × ×
copitaux propres '
chiffre d affaires (HT ) Capitaux propres capitaux propres
4.3 Les Méthodes Statistiques :
l’analyses financière telle qu’exposée précédemment, est une méthode classique
d’appréhension du risque crédit. Sa réalisation, Sa réalisation, souvent longue, constitue un
inconvénient majeur, De fait, cet outil n’est pas adapté à l’analyse d’une grande population de
client.
pour cela, on a cherché à mettre au point un système susceptible de qualifier avec la plus
grande sécurité le risque de défaillance des clients.
Dans ce qui suit nous nous intéresserons à des méthodes jugées plus évaluées : le crédit-
scoring, l’analyse neuronale, le ranking, les points de risque et les systèmes experts.
4.3.1.1 Définition :
a) la quantification du risque
En effet, si l’on considère deux entreprises que l’on juge très différentes, il se peut très bien
que leur scoring détermine un même niveau de risque, du seul fait que la note finale est
obtenue par sommation de différents paramètres.
Avant de procéder à une interprétation du score obtenu, le décideur doit mettre au point une
« grille de lecture » résultant de différents étalonnages.
Cette grille détermine l’existence de différentes zones de risque
La détermination des zones de risque doit être réalisée par le décideur soit à l’aide des seuls
renseignements que peut lui fournir son fichier de clients, soit en les croisant avec
d’autres sources externes à l’entreprise. Il procédera aux analyses de ses meilleurs clients, de
ses clients les plus à risque, des entreprise qui ont cessé leur activité…. mais une fois ce
travail réalisé, il devra déterminer, éventuellement en accord avec la direction générale selon
la taille de l’entreprise, les différents seuils de score à prendre en compte.
Il est très rare, en matière de crédit-scoring, que seul le score obtenu détermine la décision, le
plus souvent, il n’est qu’un élément d’appréciation parmi d’autres.
Elle permet d’élaborer l’indicateur synthétique de classement que l’on appelle « Fonction
score »
Cette technique permet de définir, à partir d’un ensemble d’entreprises réparties en deux
groupes (les « saines » et les « défaillantes ») et caractérisées par un nombre « n »
d’indicateurs financiers, une combinaison lin »aire de ces indicateurs qui sépare au mieux les
deux types d’entreprises.
Mathématiquement, il s’agit en fait de trouver un axe qui, dans un espace à « n » dimensions,
partage le plus efficacement possible les deux groupes d’entreprises.
Une fonction score se présente donc sous la forme d’une combinaison linéaire de ratios
quantitatifs dont le pouvoir discriminant est plus élevé que chacun des ratios pris
individuellement.
Où les « Ri » représentent les valeurs prises par les ratios choisis, et les « ai » les coefficients
numériques associés à ces ratios.
Une procédure informatique est utilisée pour construire cette fonction. Elle sélectionne
progressivement dans un ensemble de ratios ceux qui sont les plus discriminants ; jusqu’à ce
que le pourcentage de bon classement soit le plus élevé possible. On élaboré ainsi la meilleure
combinaison avec un ratio, puis la meilleure combinaison, avec 2 ratios, 3 ratios…, n ratios.
Parmi les principaux systèmes experts, on peut citer la méthode des ratios, essentiellement
fondée sur l’analyse financière, la méthode anglo-saxonne dites 5C (capital, character,
collarteral, capacity, condition) ou les systèmes experts utilisés dans le domaine du crédit à la
consommation et qui traitent plus particulièrement des informations qualitatives sur la
situation personnelle des utilisateurs potentiels de ce type de crédit.
Dans les systèmes experts utilisés pour évaluer le risque des entreprises, information utilisées
sont à la fois :
Les agences de notation déclarent accorder le poids le plus important au second type de
variables, celles qui décrivent l’état de l’industrie dans laquelle l’entreprise intervient ainsi
que sa position sur le marché. Ces éléments, position de leader ou non, état des coûts et de la
technologie, perspectives d’évolution de l’offre et de la demande, constituent en quelque sorte
les « fondamentaux » de l’évaluation du risque dans de tels systèmes experts.
Ce cercle vertueux consiste à proposer des marges sur crédit plus compétitif que la
concurrence afin d’attirer des clients de meilleurs qualité supportant un risque moins
important. Le coût du risque se trouvera globalement abaissé et permettra ensuite de proposer
des marges encore plus compétitives et ainsi de suite …Mais pour abaisser les marges, il faut
en premier lieu pouvoir le faire tout en restant rentable. Il faut donc abaisser le coefficient
d’exploitation de la banque.
Cet abaissement du coefficient d’exploitation se fait par des économies de coûts sur
l’ensemble des charges et des gains de productivité.
3
Site « SCRIBD » Mémoire de fin de cycle année (2012-2013)
- une meilleure organisation via la suppression des postes ou services redondant dans un
groupe notamment en créant des synergies
-Une meilleure formation du personnel permettant une plus grande compétence du réseau
et une plus forte réactivité et des gains de temps en traitement et en qualité.
Les fusions et les synergies qui les accompagnent, permettent également d’améliorer
considérablement ce coefficient. La stratégie de groupe, la course à la taille et la
performance boursière semblent être les options des acteurs bancaires.4
La première formalité que le banquier lui impose est de remplir des formulaires qui
renseignent sur sa situation financière. Les informations nécessaires diffèrent selon la nature
de l’emprunteur. En effet, la banque n’a pas besoin des mêmes informations pour un
particulier qui a besoin d’un crédit immobilier que pour une entreprise qui a besoin de fonds
4
Mémoire, « gestion risque de crédit bancaire », année 2017-2018
pour financer un investissement. La banque peut également puiser des informations à partir
des données dont elle dispose déjà sur l’emprunteur compte tenu de ses relations antérieures
avec l’établissement. Ou encore, elle peut en recueillir auprès des tiers : bureaux de crédit,
fournisseur de l’entreprise clientes, anciens prêteurs de client ,… dans ce cas , la banque doit
juger de la fiabilité de la source ainsi que de la valeur de l’information fournie. De plus, cette
modalité s’avère-le plus souvent très couteuse, elle doit veiller à l’optimiser en s’assurant que
ces coûts seront couverts par les gains du crédit.
L’information est un input fondamental dans l’activité bancaire .En effet, « l’analyse des
risques ne s’effectue plus seulement au moment au moment où s’enclenche la prise de
décision ; la transformation du métier suppose la constitution d’un stock de données où les
décideurs … puissent obtenir les renseignements généraux et particuliers indispensables. Un
travail d’information se déploie ainsi en amont du processus d’analyses du risque et de
décision » (Bonin, 2000) .
L’existence d’une asymétrie d’information entre emprunteur et préteur peut avoir des
conséquences néfastes sur ces deux parties car elles se traduisent généralement par un
rationnement du crédit ou des taux d’intérêt très élevés. Les banques se doivent donc de
réduire cette asymétrie d’information puisque sa pérennité dépend en grande partie de sa
capacité à collecter et à exploiter efficacement les informations disponibles. Ce qui lui permet
à la fois de sélectionner les demandeurs de crédits et de contrôler leurs performances.
Une fois la cueillette d’informations terminée, le chargé des crédits procède à la constitution
du dossier de crédit sur la base des données et documents fournis par l’emprunteur. Les
informations qu’il contient doivent permettre au décideur d’effectuer un diagnostic de la
finale le contenu du dossier varie en fonction de l’emprunteur et du type de crédit. La liste,
non exhaustive, suivante résume les principales données à fournir selon la nature de
l’emprunteur :
- Etats de synthèse de l »exercice écoulé : Bilan, Compte de produits et charges, Etat des
soldes de gestion, Etat des informations complémentaires,….
-Informations sur l’entreprise : Bref historique, statuts, adresse du siège social, dirigeants,
modes de gestion,…
Grâce à la collecte de ces documents, la banque aura une idée exacte sur la situation de
l’emprunteur. Pour savoir si celui-ci mesure de rembourser ou non ses engagements, les
analystes crédits procèdent à l’analyse du dossier de crédit.
Lorsque c’est une entreprise qui demande le crédit, l’analyse porte en principe sur sa
situation financière et sur la conjoncture de son secteur économique. en plus des ratios
financières calculés sur la base des rapportes et comptes annuels, les banquiers se basent
également sur l’historique de l’entreprise et son développement sur les modalités de
comptabilisation utilisées, sur ses politiques et stratégies, sur la situation actuelle de la
trésorerie et du portefeuille de titres (pour les entreprises cotées en bourse),…Bref, il faudra
cerner l’entreprise par tous les angles possibles. L’analyse du passé et du présent de
l’entreprise ne suffit pas à elle seule pour apprécier sa situation financière exacte les
projections futures doivent également être envisagées l’analyses des donne prévisionnelles
(budget de trésorerie CAF prévisionnelle,…) permet d’anticiper les flux financiers futures et
de savoir si ceux-ci justifient les recours à l’endettement.
*Le montant du prêt : Ce montent doit correspondre au prix du bien à acquérir ou au besoin
du projet à réaliser. Il est également définit en fonction de la capacité de remboursement de
l’emprunteur. La banque peut proposer un ajustement à la hausse ou à la baisse de ce montant,
car évidemment plus le montant en jeu est élevé, plus la banque est exposée à un risque de
crédit élevé aussi.
*Le taux d’intérêt nominal : Exprimé en pourcentage, il est appliqué au montant du prêt
pour calculer l’intérêt perçu per la banque, et peut être fixe ou variable (Fixé par les
conditions du marché). Cet intérêt constitue la rémunération de la banque pour avoir prêté de
l’argent mais également la prime du risque qu’elle encourt.il faudra que la banque fasse
attention à la relation circulaire existant la probabilité de défaut et la prime de risque. En effet
plus la banque support de risque de ne pas rembourser sa dette. L’emprunteur peut également
bénéficier d’un taux d’intérêt réduit dans le cadre d’une convention professionnelle.
* Les frais annexes : Ils sont généralement payés au début (Si la demande de crédit est
acceptée ) ils comprennent diverses charges supplémentaires telles que les frais de timbres
fiscaux ,de constitution du dossier de crédit , de gestion de compte, les honoraires du notaire
(En cas de crédit immobilier ), les faire d’études techniques (En cas de projet
d’investissement) …
Une fois l’offre de crédit élaborée, le banquier doit communiquer au client le taux effectif
global (TEG) qui représente le coût total du prêt. Il lui permet de connaître le prix de revient
pour pouvoir le comparer avec celui des autres banques et choisir ainsi le crédit le moins
coûteux.
Il convient de préciser que les étapes de la gestion du dossier de crédit se font au niveau de
l’agence, la connaissance de la relation des clients relève de sa compétence à travers le
contact continu qu’elle entretien avec eux. C’est pour cela que la contribution de l’agence est
très importante pour le reste du processus d’octrois du crédit.5
5
Set « SCRIBD » un mémoire du risque de crédit bancaire de l’année 2017-2018
Chapitre III : La banque populaire et l’évaluation de risque de crédit
Ayant montré dans les deux chapitre précédents de notre projet les fondements de base du
risque de crédit bancaire concernant la définition, aussi les facteurs déterminants du risque de
crédit, les méthodes quantitatives de mesure le risque de crédit, dans la deuxième chapitre on
a traité les mécanismes d’analyse et de gestion des risques. Nous proposons dans ce chapitre
l’étude empirique de projet. Nous dépendrons de la méthode de statistique « scoring ».
Le pointage de crédit ou le pointage de subvention est l’un des outils utilisés par les prêteurs
pour l’analyse des risques des demandes de prêt. Les méthodes statistiques sont applicables à
un grand nombre de pratiques de crédit, et leur équité est souvent citée par l’industrie comme
l’un de ses avantages. Cependant, le rejet de crédit qu’il produit n’est pas nécessairement.
7 La présentation de la banque populaire au Maroc
La banque populaire est créée par Dahir en 1926. Jusqu’en 1952, Elle constitue un réseau
important d’agences réparties dans les principales villes au Maroc. Ces efforts lui valent
d’être considérée aujourd’hui parmi les banques les plus puissantes dans le système bancaire
marocain.
La banque populaire a créé la Banque Chaabi du Maroc à paris en 1972 et a établi une
succursale à Bruxelles, en Belgique, réalisant ses ambitions d’expansion internationale. Ce
rayonnement international s’est poursuivi dans les années 1980, au cours desquelles des
filiales ont été établies en république centrafricaine et en Guinée, et des bureaux de
représentation ont été établis en côte d’ivoire, au Canada et en Allemagne.
Trois ans plus tard, il a reçu le lancement de deux fonds. D’une prêt, le fonds d’investissement
Moussahama 2 au capital de 200 MDHS entend financer l’entreprise, et d’autre part, le fonds
d’investissement dans la région de l’Est.
Ainsi la tâche qui leur revient d’exécuter, notamment pour le chargé de clientèle (ou chargé
d’étude ) et le chargé d’affaire, c’est d’apprécier le risque lié à la mise en place d’un crédit
donné de telle sorte à mettre à la mettre à la disposition du comité de crédit une étude
synthétisant l’ensemble des données liées à la personne sollicitant un crédit pour ainsi faciliter
la prise de décision.
Un dossier de crédit peut être mise en place soit au niveau d’une agence s’il relève de sa
compétence soit au niveau de la Succursale si elle se trouve habilité à le faire. Tout dépend de
la compétence de chaque entité. Laquelle diffère les unes des autres. Si un client désirant un
crédit quelconque se dirige à l’agence pour satisfaire son désire, il revient à cette dernière si
elle n’en possède pas la compétence de le réorienter vers la succursale. Ainsi à la banque
populaire un dossier de crédit est initié par le chargé de clientèle ou par les chargés d’affaires.
Ces derniers effectuent les même tâches et disposent des mêmes outils de travail.
Face à l’initiateur du dossier de crédit, le client exprime son besoin de crédit en précisant
le type et les différentes clauses afférentes. Après une écoute attentive, le personnel en
charge du dossier entame le processus d’enquête, au cours duquel ils demanderont au
client de comprendre le mieux possible sa situation financière et sa capacité dans le futur.
Le montant qu’il a demandé et les intérêts qui en découlent.
Ensuite ; le chargé du client doit passer en revue avec le client le contenu de la liste, lui
fournir toutes les explications dont il a besoin et le sensibiliser sur les délais de fourniture des
pièces requises.
Lors du premier contact avec le client, et à travers cet entretien le chargé du dossier de crédit
doit détecter et identifier le besoin réel du financement, et orienter par la suite le client au
financement le plus adéquat, et ce afin d’éviter la possibilité de l’existence d’une
inadéquation entre ces deux derniers.
8.2 PHASE2 : Analyse du crédit
-Une photocopie de la CIN ; ou le carte d’immatriculation en cours de validité pour les clients
étrangers résidents au Maroc.
- S’il s’agit d’un salarié du secteur privé, il doit fournir une attestation de travail et de salaire
datant de moins de 3 mois.
-Si le client était un salarié du secteur public, il doit fournir une attestation de travail datant de
moins de 3 mois, ainsi qu’un état d’engagement datant de 3 mois.
- Si le client est un exerçant d’une activité non salariale, il doit apporter les documents
suivants :
Après que le client ait fourni l’intégralité des pièces et renseignements demandés, le chargé de
clientèle doit :
Par conséquent, ESM fournit des informations de retraitement aux banques et aux
organismes de crédit contributeurs sous la forme d’un rapport de solvabilité qui résume
toutes les données collectées sur les emprunteurs et leur comportement gagnant.
En plus, l’analyste doit prendre en considération le consentis le montant ainsi que la date
de ce contentieux.
-centralisation des informations relatives aux crédits consentis par la clientèle des banques
et des organismes de financement.
Les données de la signalétique du client, renseignées au niveau de « Nacom » font partie des
éléments d’appréciation du risque et de l’attribution de la note du score. L’analyste doit,
préalablement au traitement de la demande, mettre à jour la signalétique client et ce, lors de
l’entretien avec le client.
Alors toute demande de crédit d’un client dont l’élément de la signalétique n’est pas renseigné
ne sera pas prise en charge par l’outil scoring.
Ainsi, la décision de l’outil scoring , peut être modifiée sous réserve que cette modification ne
déroge à aucune disposition de la circulaire régissant les crédit aux particuliers autres
qu’immobiliers .cette modification doit être décidée selon les délégations de pouvoirs vigueur.
8.2.2.1 Introduction des données nécessaires à l’appréciation des risques crédit du client :
Dès que le client formule sa demande dûment signée, le chef d’agence doit :
Informer le client ;
Saisir la décision du comité de crédit à travers la transaction scoring en renseignant
le champ décision finale par le code « O » à la place du code « R », et ce,
conformément au manuel utilisateur ;
Renseigner le champ « motif du forçage » de la transaction scoring par le code
« 730 » et ce, conformément au manuel utilisateur si la décision de l’outil scoring
était négative « DL » ;
Formaliser le contrat de crédit et éventuellement les actes de garanties
conformément aux procédures et circulaires en vigueur ;
Imprimer une hard-copie du masque scoring dûment renseignée par la décision et
la date du comité ;
Inscrire manuellement les garanties prises sur la hard copie du masque scoring ;
Mettre en place le crédit conformément à l’instruction de travail en vigueur ;
Classer le dossier de crédit constitué.
Cette étude repose principalement sur la vérification de l’existence ou non des garanties, de
leurs type qu’il s’agit d’une sûreté réelle ou personnelle, la valeur de la garantie par rapport au
montant du crédit octroyé, et sa couverture à la totalité de ce montant. Ainsi que cette étude
prend en considération la régularisation et la conformité des documents fournis par le client
qui concernent la garantie présentée.
Appréciation de la garantie
Après signature, légalisation et, le cas échéant, inscription des actes à la conservation
foncière ou au tribunal, le chargé du dossier de crédit doit :
Récupérer les exemplaires des contrats et actes de garanties ainsi que les
justificatifs d’inscription des garanties.
Soumettre ces documents au responsable du service garanti, ce dernier doit
procéder :
-Au contrôle, validation et confirmation de prise des garanties et conditions
spécialistes ;
-A la saisie des garanties dans le module garanties.
Le risque de crédit recèle des aspectes multiformes. Situé au carrefour des évolutions
internes et externes à la banque, il tend à la fois à se diluer dans les différentes causes
qui le génèrent, en même temps que ses conséquences se font plus dures et plus
pérennes dans les comptes de résultat des établissements de crédit. Le rétrécissement
des marges et la volonté de fiancer la croissance par la rentabilité font que la gestion
du risque crédit se trouve promue à la première place dans les préoccupations des
gestionnaires bancaires.
Les références