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Ministère de L’Enseignement supérieur et de la recherche Scientifique
(MESRS)
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HAUTE ECOLE DE COMMERCE ET DE MANAGEMENT
(HECM)
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MEMOIRE DE FIN DE FORMATION POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE
PROFESSIONNELLE
OPTION FILIERE :
Sciences de Gestion (SG) Entrepreneuriat et Gestion des Projets (EGP)
THEME
PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DES
DECHETS SOLIDES MENAGERS A
COTONOU : CAS DU 8e
ARRONDISSEMENT
Réalisé par :
COSSI F.M. Cadnel et GUEDE Primaël L. C.
Juin 2023
PROBLEMATIQUE DE LA GESTION DES DECHETS SOLIDES MENAGERS A COTONOU : CAS
DU 8e ARRONDISSEMENT
ii
AVERTISSEMENT
DEDICACE 1 :
iii
DEDICACE 2 :
iv
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire est le fruit d’une conjonction d’exhortation d’encouragement et
d’assistance de la part de certaines personnes à l’endroit desquelles nous voudrions adresser
nos sincères et profondes gratitudes. Ainsi, nos remerciements vont particulièrement :
vi
Figure 4 : Répartition des enquêtés selon l’existence des dépotoirs sauvages. ........................ 48
Figure 5 : Répartition des enquêtés selon la fréquence d’enlèvement des ordures par les pré-
collecteurs. ................................................................................................................................ 49
Figure 6: Attitudes des ménages face à l’absence des prestataires de pré-collecte des DSM. . 49
Figure 7 : Appréciation sur la prestation de l’ONG par les ménages ...................................... 50
Figure 8: Opinion de la population sur les sanctions en cas de rejet de DSM dans la nature .. 50
Figure 9 : Dépotoir sauvage à Mèdédjro……………………………………………………...48
vii
SOMMAIRE
viii
RESUME
La protection de l’environnement est de nos jours un sujet préoccupant pour les autorités et
les populations de notre pays. C’est ainsi que l’assainissement du milieu en général et la
gestion des déchets solides ménagers en particulier constituent les problèmes réels et graves
pour les grandes villes du Benin dont Cotonou. DCAM-BETHESHA a servi de cadre pour la
rédaction de notre mémoire dont le thème est intitulé « PROBLEMATIQUE DE LA
QUESTION DE DECHETS SOLIDES MENAGERS A COTONOU : CAS DU 8ème
ARRONDISSEMENT ». L’objectif fixé est d’améliorer la gestion des déchets solides
ménagers dans le 8ème arrondissement de la municipalité de Cotonou. Des enquêtes et
entretiens ont été menés au niveau des ménages du 8ème arrondissement de Cotonou à base de
questionnaires préalablement établis afin de savoir quel serait le nombre d’habitants
conscients des risques encourus par rapport à la prolifération des déchets solides ménagers. A
l’issue de ces travaux, nous avons noté que les principaux facteurs qui déterminent la faible
qualité de la gestion des déchets solides ménagers dans le 8ème arrondissement de Cotonou
sont liés à l’irrégularité des pré-collecteurs et le recours aux dépotoirs sauvage observé au
niveau des ménages. Ainsi, des suggestions ont été faites pour remédier à ces insuffisances et
pour permettre une exploitation efficace et efficiente du système entre autres : sensibiliser la
population sur les risques liés à la mauvaise gestion des déchets ménagers ; organiser des
tournées de collecte pour mieux collecter les déchets solides ménagers.
Mots clés : Problématique, gestion, déchets solides ménagers, 8ème arrondissement de
Cotonou.
ix
ABSTRACT
Nowadays, the protection of the environment is something very important for our authorities
and the populations. They really think about it. In general, the environment sanitation and the
management of solid household waste constitute particularly an issues or problems to Benin
big cities, the case of Cotonou. Thanks to DCAM-BETHESHA a framework has been put in
practice to write our dissertation. It is entitled "PROBLEMATICS OF THE ISSUE OF
SOLID DOMESTIC WASTE IN COTONOU: CASE OF THE 8th DISTRICT". The main
objective or goal of this research work consists in improving the management of household
solid waste in the 8th district from the town hall of Cotonou. In the 8th district tow hall, many
and were based on the established questionnaires in order to find out or to know the numbers
of the residents who were aware of the risks caused by the proliferation of household solid
waste. In short, we notice that the main factors that determine the low quality of the
household solid waste management from the town hall of Cotonou from the 8th district are
related to the irregularity of pre-collectors and the use of wild dumps observed. Many
suggestions have been made then to remedy these short coming and enable the effective and
these suggestions we should inform or sensitize the public of the risks related to the poor
management of household waste; to organize collection rounds to better collect household
solid waste.
Keywords: Issues, management, household solid waste, 8th district of Cotonou
INTRODUCTION GENERALE
Les pays en développement font face à une urbanisation galopante depuis plusieurs décennies.
Cette densification des villes s’accompagne notamment d’une augmentation importante de la
production des déchets alors que les infrastructures et les services sociaux nécessaires à une
vie urbaine saine n’évoluent pas au même rythme (Thornat et al., 2005 ; IEPF, 2001). Selon
un rapport de la Banque mondiale intitulé What a Waste 2.0, le monde produit 2.01 milliards
de tonnes de déchets urbains solides par an, dont au moins 33% ne sont pas traité
correctement c’est-à-dire dans le respect de l’environnement.
Les villes des pays du Sud comme celles du Nord, concentrent de plus en plus d’activités
humaines de toute nature, or celles-ci, on le sait, génèrent des déchets. La question des
ordures ménagères a connu au cours de ces deux dernières décennies dans les pays du Sud,
une complication avec la croissance accélérée des villes.
La mondialisation des échanges, tant au niveau des produits que des idées, fait que la question
des déchets se voit aujourd’hui repositionnée, à une échelle plus vaste que celle d’une
collectivité publique locale, comme une des préoccupations centrales des civilisations du
troisième millénaire et ce bien que la question des déchets soit tributaire des phénomènes de
société et de culture locales.
Par rapport à ces orientations nationales, chaque commune du pays essaie de mettre en place
un système de gestion des déchets solides ménagers qui varie suivant son degré
d’organisation. Aussi, des études de faisabilité de la gestion des déchets entreprises grâce au
financement de l’ACDI (Agence Canadienne pour le Développement International) ont abouti
à l’organisation d’un nouveau système de collecte et au recyclage des ordures ménagères. La
nouvelle orientation de la gestion des déchets solides ménagers se distingue des autres par une
gestion partagée (implication de tous les acteurs opérationnels) et participative (implication
communautaire) cas de la Société de Gestion des Déchets Solides du Grand Nokoué (SGDS-
GN) qui s’occupe de l’assainissement des cinq (05) communes du Grand Nokoué.
Face à cette situation qui augmente les risques d'exposition des populations aux maladies, que
faire ? Qu’est-ce qui explique le problème de gestion des déchets dans le 8e arrondissement de
Cotonou ?
C’est pour répondre à ces différentes préoccupations que la présente étude a été initiée afin
d’identifier les facteurs associés à cet épineux problème et d’en proposer des solutions
idoines.
Les églises protestantes et évangéliques du Bénin ont compris qu’elles avaient une lourde
responsabilité et qu’elles ont le devoir sacré de s’organiser pour redonner espoir aux
populations désespérer en réduisant leurs souffrances. Une trentaine d’entre elles ont ainsi
décidé d’apporter leur appui pour aider les communautés à sortir de leurs situations. La
première initiative découlant de cette décision est la création d’une clinique aux services à
coûts réduits pour les soins curatifs, grâce au soutien de la Mission Mennonite. Cette clinique
qui a ouvert ses portes le 19 Février 1990 à Sainte Rita à Cotonou, a évolué pour devenir un
hôpital de référence, puis une Organisation Non Gouvernementale (ONG) dont il est le
premier département, d’autres départements ont été créées pour mieux servir la communauté
Les soins curatifs prodigués par l’hôpital, bien qu’appropriés, ne résolvaient pas
complètement le problème de la santé des communautés. Les personnes traitées revenaient
quelques temps après avec les mêmes affections.
Une évaluation a permis de se rendre compte qu’un travail en amont doit être fait : celui de
l’assainissement et de l’amélioration du cadre de vie. D’où la nécessité de mettre en place un
5
o L’Ouémé à Porto-Novo ;
o L’Atlantique à Abomey-Calavi et à Ouidah ;
o Les Collines à Dassa-Zoumè, Savalou, Savè et Glazoué ;
o Le Borgou à Parakou
o L’Alibori à Kandi, Banikoara et Malanville.
Objectif
Leur objectif est d’agir sur la santé des bénéficiaires directs de leur action pour l’amélioration de la
qualité du cadre de vie.
Vision
La vision de DCAM consiste au développement durable à travers la défense des droits de la personne
humaine et de l’environnement.
DCAM est dirigé par Mr Yves-Joël A., actuel directeur de DCAM depuis le 30 Avril 2020 et par Mr
Bruno VOVOVI le Directeur Administratif et Financier. Il dispose également d’un Secrétariat de
direction, de quatre (04) services et de trois (03) entités.
2.2.Services de DCAM
DCAM est composé de quatre (04) services à savoir :
2.3.Entités de DCAM
Les entités de DCAM servent de tremplin à l’ONG BETHESDA en en termes de mobilisation des
ressources financières propres à l’ONG qui se voit son champ d’action réduit face à l’insuffisance des
moyens mis à la disposition par Partenaires Techniques et Financiers pour les actions et
développement. On distingue trois (03) entités dont :
PH
A. Environnement interne
Il prend en compte les activités et les ressources (humaines, matérielles et financières) de
DCAM-BETHESDA.
1. Activité
DCAM-BETHESDA met plusieurs activités que ce soit en termes d’assainissement du milieu
comme en matière de gestion de projet. Ainsi comme activités on a :
La répartition du personnel de DCAM selon la nature du contrat de travail montre que 60% du
personnel de DCAM ont un contrat à durée déterminée contre 40% pour la durée
indéterminée.
Les femmes sont minoritaires dans la structure organisationnelle actuelle de DCAM. Elles
représentent seulement 13% des effectifs pour 87% d’effectifs masculins.
2.2.Ressources matérielles
Pour permettre au personnel de mener à bien les tâches à lui confier, DCAM-BETHESDA
dispose des matériels suivants :
Matériels et mobiliers de bureau ;
11
Matériels informatiques ;
Matériels roulants pour les missions ;
Bâtiments habitant les sièges ;
Divers matériels techniques.
2.3.Ressources financières
Quant aux ressources financières, DCAM-BETHESDA dispose d’un compte bancaire qui est
alimenté chaque année. Ces ressources permettent à l’organisation de fonctionner et de mener
à bien ses activités.
B. Environnement externe
1. Micro environnement
Le Micro environnement de DCAM-BETHESDA est l’ensemble des éléments rapprochés de
l’entreprise qui agissent sur elle et sur lesquels elle agit également.
1.1.Les partenaires
Il s’agit ici de toute structure en relation avec DCAM-BETHESDA. Nous pouvons citer :
- Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable
- La commune d’intervention
- Pain Pour Le Monde (PPLM)
- WASTE
- FAO
- ICCO
- Alliance WASH
- SOCIAL WATCH
- Hypermarché U Erevan
- SOBEBRA
- Université d’Abomey-Calavi (UAC)
- Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)
- Centre VALDERA de l’UAC
- COGEDA
12
- CONOGEDA
- SGDS-GN
1.2.Les concurrents
DCAM-BETHESDA étant une organisation à but non lucratif, il n’a pas de concurrents en
tant que tels. Cependant, on peut faire cas des structures qui interviennent dans le même
domaine d’activité, mais qui ne suivent pas la même ligne éditoriale que DCAM-
BETHESDA.
2. Macro environnement
Le macro-environnement de DCAM-BETHESDA est relatif à l’ensemble à des éléments
externes qui influencent son fonctionnement et sur lesquels il n’a aucune influence. On note
en effet l’environnement économique, démographique, politico-légal, culturel…
2.1.L’environnement économique
La situation économique est un élément important permettant aux organisations de prendre
des décisions économiques stratégiques. En effet, le ralentissement de la croissance passée de
7,2% en 2021 à 6% en 2022 influence l’évolution des établissements privés et ONG en
collaboration avec les autorités communales. DCAM-BETHESDA étant une ONG qui
apporte son expertise en termes de suivi et évaluation de projet, se voit donc influencer d’une
manière ou d’une autre par cette politique économique.
2.2.L’environnement démographique
L’essor démographique béninois est l’un des éléments qui concourent à la mise en œuvre des
projets dirigés par DCAM-BETHESDA. Ainsi, la population béninoise en pleine croissance
constitue un énorme facteur de développement des activités de l’organisation. Le découpage
de cette population en plusieurs communautés constitue d’énormes opportunités.
2.3.L’environnement politico-légal
Le système politique béninois et son arsenal juridique définissent le cadre d’exercice des
organisations. La mise en place des dispositions légales (loi n°2009-17 B portant modalités de
l’intercommunalité au Bénin en son article 4) favorise la coopération entre établissement
privés et les collectivités locales décentralisées. La loi portant organisation des communes
stipule en son article 2 le principe de la participation et de l’expression citoyenne. Cette loi
13
14
Ce paragraphe est consacré d’abord à l’ensemble des tâches accomplies, à la contribution des
tâches accomplies à la mise en œuvre du cahier de charge du service d’accueil des stagiaires
ensuite aux apports de stage, les difficultés rencontrées et aux approches de solutions.
A. Services parcourus
Notre stage au sein du Département Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM-
BETHESDA) s’est déroulé du lundi 13 mars au vendredi 12 juin 2023.
Plus spécifiquement nous avons passé la majeure partie de notre stage au Service de
Planification Suivi Evaluation (SPSE).
15
Cahier de charges
Tâches accomplies
Mois 1 Mois 2 Mois 3
Cependant ; grâce à notre ténacité nous avons pu surmonter ces difficultés. Nous suggérions à
DCAM-BETHESDA de mettre à la disposition des stagiaires des documents pouvant les
renseigner sur un maximum d’information importantes dans le cadre de la rédaction de leur
Le diagnostic interne regroupe l’ensemble des forces (atouts) ainsi que les Faiblesses
(contraintes) dont dispose l’organisation. Les Forces et Faiblesses de DCAM-BETHESDA se
présente comme suit :
Forces Faiblesses
Ancienneté de DCAM-BETHESDA Insuffisance d’information par rapport
(depuis 1993) ; à DCAM-BETHESDA sur le web
Personnel qualifié et dynamique ; Absence de jeune personnel
Organisation hiérarchique structurée ; Faible communication et appropriation
Haute qualité de service ; du plan stratégique
Structure spécialisée et compétente Insuffisance de mobilisation des
dans son domaine d’activité ; ressources financières et de
Solide coopération avec plusieurs compétences techniques au profit de
partenaires nationaux comme l’ONG
internationaux ; Faible positionnement de DCAM-
Plus de deux cents Centres de Santé BETHESDA dans la mise en œuvre des
sous contrat pour l'enlèvement des projets de Sécurité Alimentaire et
déchets médicaux, Nutritionnelle (SAN)
Contrats de partenariats et d’appui Faible présence de DCAM
conseil de l’ONG avec une quinzaine BETHESDA dans le renforcement de
de communes dans le domaine de capacités des acteurs intervenants dans
l’Hygiène de l’Assainissement et de le secteur de l’hygiène et de
l’Eau (AEPHA) l’assainissement
Crédit de confiance auprès du Faible positionnement de DCAM
gouvernement du Bénin qui lui confère BETHESDA dans le secteur de la
le statut d’utilité publique gestion des déchets au niveau des
communes du Bénin
18
Opportunités Menaces
Partenariat avec des partenaires Concurrence croissante dans le secteur
techniques importants dont les approches de l’offre de services sociaux,
de travail permettent d'avoir des impacts d’assainissement, d’environnement
Existence d’une forte demande sociale à La crise sanitaire liée au COVID 19 et un
satisfaire en matière de services de ralentissement de la croissance
développement communautaire économique
L'ONG a une position stratégique forte Chômage et sous-emploi massif des
de doyenne avec ses 30 ans d’âge diplômés et des non diplômés
Statut d’ONG d’utilité publique capable Gouvernance locale et nationale
de survivre aux crises des réseaux gangrenée par la corruption
institutionnels de 28 Eglises Le clientélisme
Source : Tableau élaboré par nous-mêmes (avril 2023)
19
De façon spécifique, l’étude sur la gestion des DSM a pris en compte le 8ème arrondissement
de la commune de Cotonou. Le huitième arrondissement de la commune de Cotonou dans la
perspective de la Décentralisation couvre une superficie de 242 hectares. Il est limité au nord-
Est par le quartier d’Ahouansori, au nord-ouest par les quartiers de Fifadji et de Kouhounou,
au sud-Est par le quartier de Sikè-codji et au sud-ouest par le quartier de Vodjè. Elle compte
20
Sur le plan économique, la situation du 8ème arrondissement n’est pas des plus reluisantes. Les
activités qui s’y déroulent sont : le petit commerce, l’artisanat et l’agriculture. L’essentiel de
ces activités se déroulent dans le cadre informel. De façon générale, on peut noter que les
conditions de vie des populations dans le 8ème arrondissement de Cotonou sont assez
difficiles. Le réseau routier plutôt suffisant demeure en partie sablonneux et marécageux,
difficilement praticable en saison pluvieuse.
21
TOUS MENAGES
Quartiers du 8ème Nombre
arrondissement de de POPULATION
Cotonou ménages
TOTAL MASCULIN FEMININ TAILE DU MENAGE
AGBODJEDO 686 2 592 1 202 1 390 3,8
AGONTINKON 993 3 729 1 803 1 926 3,8
GBEDAGBA 1 479 5 806 2 722 3 084 3,9
HOUEHOUN 1 038 3 953 1 780 2 173 3,8
HOUENOUSSOU 1 156 4 393 2 068 2 325 3,8
MEDEDJRO 458 1 920 895 1 025 4,2
MINONKPO 1 129 4 487 2 101 2 386 4
TONATO 1 496 5 540 2 581 2 959 3,7
22
DCAM-BETHESDA est une organisation à but non lucratif spécialisée dans la gestion en
matière d’assainissement et de développement communautaire et ayant des années
d’expérience dans son domaine d’activité. Il met en place en partenariat avec plusieurs
partenaires des projets sociocommunautaires afin de venir en aide aux communes, même aussi
les couches défavorisées. Cependant, le faible positionnement de DCAM BETHESDA dans le
secteur de la gestion des déchets au niveau des communes du Bénin. Mais il peut compter
aussi bien sur la haute qualité de ses services pour trouver des solutions à ces nombreux
problèmes.
Les problématiques étant inventoriées et hiérarchisées par centre d’intérêt, il nous faut à
présent procéder au ciblage de la problématique de notre étude.
23
24
En Afrique, les déchets urbains posent un problème environnemental très préoccupant. Avec
l'accroissement rapide de la population urbaine et l'extension démesurée de l'espace urbain
dus à une urbanisation non contrôlée et non maîtrisée, le ramassage et l'élimination des
déchets solides ménagers (DSM) posent de graves problèmes, non seulement aux
responsables municipaux et aux pouvoirs centraux, mais aussi et surtout aux populations
En effet, les questions touchant à la gestion des déchets et, par extension la planification et la
gestion de l'environnement, comptent parmi les plus complexes auxquelles doivent répondre
25
L'assainissement est devenu de ce fait un problème crucial dans les villes du Tiers Monde
Afin d’assurer l’efficacité de la gestion des déchets, elle a été progressivement confiée à la
municipalité qui est l’administration locale la plus proche des populations. En effet, depuis
l’ère de la décentralisation dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et dans le cadre de
l’exécution des recommandations issues de la Conférence des Forces Vives de la Nation tenue
du 19 au 28 Février 1990, l’Etat béninois a mis sur pied un certain nombre de chantiers dont
l’organisation des communes. Par la loi n°98-007 du 15 janvier 1999, la collectivité
décentralisée jouit de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Elle doit assurer
le développement à la base par la fourniture des services publics locaux grâce à ses propres
ressources. Le service de gestion des déchets est dès lors considéré comme un service public
local et est assuré par les municipalités soit en régie, soit par délégation aux acteurs privés
pour plus d’efficacité. C’est un service qui couvre les activités de tri, collecte, recyclage et
élimination des déchets afin de réduire les nuisances à la population. C’est un système
complexe où ménages et organismes locaux ont différentes responsabilités tout au long du
processus (Banerjee et Sarkhel, 2019). Or au Bénin, on note un retard dans la gestion des
déchets solides ménagers qui se limite au principe de « jeter – collecter – déposer à la
décharge » (Gbinlo, 2013) malgré toutes ces dispositions juridiques. D’où il a été créé la
26
Société de Gestion des Déchets Solides dont l’objectif est d’assurer ou faire assurer le tri et le
recyclage des déchets.
Ce projet fait partie des projets phares du Programme d’Action du Gouvernement (PAG 2016-
2021) et s’inscrit dans l’opérationnalisation de l’axe stratégique 7 du pilier 3 du PAG. A
travers ce projet, le gouvernement a décidé de pérenniser les investissements colossaux en
cours depuis 2016 et ceux à venir, d’améliorer le cadre de vie des populations et de renforcer
l’attractivité du territoire. Ce projet vise également à pérenniser les acquis du Projet
d’Urgence de Gestion Environnementale en Milieu Urbain (PUGEMU) et à réduire la
prévalence des maladies liées à l’insalubrité du cadre de vie.
Le projet de modernisation de la gestion des déchets s’inscrit dans une approche intégrale et
intercommunale d’amélioration durable de la salubrité publique. L’optique faite par le
Gouvernement en créant la SGDS-GN vise à rendre efficaces les services de gestion des
déchets et de la salubrité publique rendus aux populations en optimisant les ressources. Il
s’agira donc de rendre durablement propre et attractive les villes du grand Nokoué en
développant des solutions innovantes de gestion de déchets et de la salubrité, à faible
empreinte écologique et créatrices d’emplois.
Malgré l’existence des structures de pré-collecte et de collecte, quels sont les facteurs
justificatifs du recours aux dépotoirs sauvages observé chez les ménages du 8e arrondissement
de Cotonou ?
27
Cette problématique se décline en deux volets à savoir : un problème général et des questions
spécifiques. Le problème général se rapporte aux facteurs justificatifs du recours aux
dépotoirs sauvages observés chez les ménages.
• L’incivisme des ménages en matière de gestion des déchets solides ménagers dans le
8e arrondissement de Cotonou
• Les facteurs justifiant l’existence d’un grand nombre de dépotoirs dans certaines zones
C’est dans l’intention d’apporter de solutions à ces nombreux problèmes que nous avons
orienté notre réflexion sur le sujet : « Problématique de la gestion des déchets solides
ménagers à Cotonou : Cas du 8e arrondissement »
Le principal objectif de notre étude est « d’améliorer la gestion des déchets solides
ménagers »
Objectifs spécifiques :
Convaincre les ménages à accepter le nouveau système de pré collecte
Identifier les déterminants de l’incivisme des populations
Déterminer les facteurs justifiant l’irrégularité des opérateurs de pré-collecte dans
les zones
2. Intérêt de l’étude
Intérêt personnel
La Gestion des déchets solides ménagers est l’un des nombreux piliers sur lesquels se base le
développement durable d’un pays. L’étude de ce domaine nous permettra à coup sûr de
renforcer nos acquis et d’acquérir de nouvelle connaissance en termes de gestion des déchets
solides ménagers. Cela nous permettra à l’avenir de connaitre les axes et les piliers sur
lesquels nous devons mettre l’accent pour la gestion des déchets solides ménagers dans
28
n’importe quelle région du monde étant donné que nous avons fait des études en
Entreprenariat et Gestion des Projets.
Intérêt scientifique
3. Hypothèse de recherche
Cause et hypothèse relative au problème spécifique 1
Le problème spécifique 2 lié à l’incivisme des ménages en matière de gestion des déchets
solides ménagers dans le 8e arrondissement de Cotonou. Les recherches que nous avons
effectuées sur les raisons de ce problème ont permis de révéler qu’il peut s’agir de la non
application des sanctions. L’hypothèse peut donc être libellée de façon suivante :
« l’incivisme des ménages en matière de gestion des déchets solides ménagers dans le 8 e
arrondissement est dû à la non application des sanctions »
Le problème spécifique 3 est relatif justifiant l’existence d’un grand nombre de dépotoir dans
certaines zones. Nous avons constaté à la suite de nos recherches qu’il pourrait s’agir de
l’irrégularité des opérateurs de pré collecte dans certaines zones. Nous pouvons ainsi formuler
l’hypothèse suivante : « l’existence de dépotoirs dans certaines zones est due à
l’irrégularité des opérateurs de pré collecte dans certaines zones »
29
30
de Cotonou arrondissement
A. Clarification Conceptuelle
Dans ce paragraphe, nous aurons à définir selon la conception de plusieurs auteurs les mots et
les expressions clés de notre sujet d’étude que nous allons ressortir au cours de notre travail.
Ces mots et expressions sont : Assainissement, Collecte des déchets, Décharge, Déchets,
Dépotoirs sauvages, Environnement, Gestion des déchets, Ordures ménagers, Pré collecte,
Pollution, Point de regroupement, Recyclage, Traitement,
Assainissement
31
traitement ou de stockage (PARADIS et Al., 1983). On distingue plusieurs types des collectes
dont :
- La collecte classique : elle se rapporte à la collecte en mélange, c'est une collecte
traditionnelle, sans triage ;
- La collecte sélective : c’est une collecte de certains flux de déchets (recyclables, secs
et fermentescibles), préalablement séparés par les producteurs, en vue d'une
valorisation ou d'un traitement spécifique. Elle s'applique autant aux déchets
ménagers qu'aux déchets industriels ;
- La collecte en porte à porte : mode d'organisation de la collecte dans lequel le
contenant est affecté à un groupe d'usagers nommément identifiables, et le point
d'enlèvement est situé à proximité immédiate du domicile de l'usager ou du lieu de
production des déchets. Ce mode de collecte s'applique plus aux déchets ménagers
qu'aux déchets industriels.
Décharge
Il s’agit d’un lieu d’entassement des déchets pour leur dégradation naturelle (Omobola A.
BALOGOUN, 2007).
Déchet
Généralement, un déchet désigne, tout produit que son propriétaire abandonne, tels que les
vieux vêtements, les rebuts de construction, les autos usagées, les médicaments dont la date
d'utilisation est échue, les débris alimentaires de la cuisine, etc. (PARADIS et Al, 1983).
La notion de déchet peut être abordée de plusieurs façons. Elle varie d'un auteur à un autre,
d'un pays à un autre. C'est notamment le cas lors des évolutions qu'il pourra subir (opérations
de collecte, tri, transformation primaire) et qui lui confère des caractéristiques physiques,
chimiques et mécaniques différentes qui lui donne une valeur économique et écologique.
Ainsi au Bénin, le législateur définit un déchet comme « tout résidu d’un processus de
production, de transformation ou d’utilisation ou tout bien meuble abandonné ou destiné à
l’abandon (loi-cadre sur l’environnement, 1999) ». Cette définition est également contenue
dans la loi française du 15 juillet 1975. Par contre, la directive européenne du 18 Mars 1991
fait quelques restrictions en citant des matières abandonnées qui peuvent être considérées
comme déchets (Tini, 2003).
Dépotoirs sauvages
On entend par dépotoir sauvage, tout endroit non autorisé où la population déverse les déchets
solides ménagers (Omobola A. BALOGOUN, 2007).
32
Environnement
Le dictionnaire encyclopédique et développement durable définit l'environnement comme
l'ensemble des éléments qui constituent le voisinage d'un être vivant ou d'un groupe d'origine
humaine, animale ou végétale et qui sont susceptibles d'interagir avec lui directement ou
indirectement. C'est ce qui entoure, ce qui est aux environs.
Selon le dictionnaire Larousse, le terme environnement signifie l'ensemble des éléments
naturels (faune et flore, air, eau, sol etc.) ou artificiels (architecture, décoration, etc.) qui
conditionnent la vie de l'homme et constituent son cadre de vie, son milieu.
Selon le Décret N° 2003-332 du 27 août 2003 portant gestion des déchets en République du
Bénin, la gestion des déchets solides prend en compte « la pré-collecte, la collecte, le
transport, la valorisation ou l'élimination des déchets, y compris la surveillance de ces
opérations, ainsi que la surveillance et la remise en état des sites d'élimination ou de
valorisation après leur fermeture. »
Ordure ménagère
Selon (SANE, 1999), cité par DIABAGATE, (2OO7), on appelle ordure ménagère, les
déchets produits quotidiennement par les ménages pour le besoin de la vie. Ce concept inclut :
les ordures ménagères proprement dites, les débris de verre ou de vaisselle, les feuilles
mortes, les balayures, les cendres, les ordures en provenance des écoles et bureau, etc.
Pré collecte
Ensemble des opérations d’évacuation des déchets depuis leur lieu de production jusqu’au
lieu de prise e charge par le service de collecte. (Actu-environnement)
Pollution
33
B. Revue empirique
L'étude sur la problématique de la gestion des ordures solides ménagères occupe une place de
choix dans la littérature de par son abondance et sa diversité tant au niveau national
qu'international. Cet intérêt que portent différents auteurs sur la question se justifie par
l'ampleur des nuisances qu’occasionnent ces déchets aux populations des villes.
Ainsi, NYASSOGBO K. G. (2004) a abordé la problématique de l'accumulation des ordures
ménagères dans les métropoles d'Afrique. Selon l'auteur, c'est l'accroissement rapide de la
population urbaine et l'extension démesurée de l'espace urbain, dus à une urbanisation non
contrôlée et non maîtrisée de l'Afrique qui sont à la base des problèmes de gestion des déchets
solides ménagers. Il a également abordé les difficultés que rencontrent les autorités
34
municipales et centrales en la matière. Il illustre ce constat par la ville de Lomé qu'il qualifie
comme étant un exemple de gestion difficile des ordures ménagères. Selon l'auteur, le manque
de moyens financiers, matériels et humains explique la mauvaise gestion des ordures dans la
capitale togolaise. Il a distingué deux principaux modes de gestion des ordures solides
ménagères : les méthodes populaires (incinération, enfouissement, rejet dans la nature) et
modernes (pré collecte, transport et traitement). La première méthode est utilisée par les
populations à revenu modeste et la seconde par les populations aisées.
L'ABE dans le « Plan d'Actions Environnementales » classe la mauvaise gestion des ordures
ménagères comme le premier problème environnemental de des villes. Selon le même
rapport, cet état de choses a pour conséquences la prolifération de plusieurs affections telles
que les maladies diarrhéiques, le choléra, la dysenterie, le paludisme, etc.
Selon DOSSOU I. J. (2002), la production accrue des déchets est le fait de la croissance
démographique et l'extension démesurée de la ville. Selon l'auteur des dispositions sur les
plans technique, législatif, financier et administratif doivent être prises pour une bonne
gestion des déchets solides ménagers.
VIGNINOU T. (2000) quant à lui, rend compte des insuffisances notées dans le système de
gestion des ordures dans la ville d’Adjohoun. A cet effet, il révèle de graves insuffisances
dans la pré-collecte, la collecte, la mise en décharge et le recyclage des déchets. Il a fait
remarquer la présence des tas d'ordure dans la ville et a constaté que les parcelles non habitées
servent de lieux de décharge, que certaines rues sont jonchées d'ordures, que les eaux vannes
sont déversées directement dans les caniveaux et que les bas-fonds servent de réceptacles des
déchets urbains. Il a fustigé le comportement des populations qui n'est pas de nature à
favoriser l'assainissement de la ville malgré les sensibilisations organisées à leur endroit.
SISSINTO T. M. H. (2005) pour sa part, présente les modes de gestion des ordures ménagères
dans la ville de Porto novo et fait constater que les ordures ménagères sont mal gérées dans
cette cité urbaine Elle dénonce également l'existence des dépotoirs sauvages dans la ville
notamment dans le premier arrondissement. Les résultats obtenus au terme de ces
investigations rejoignent également NYASSOGBO sur les modes de gestion des ordures. Il en
résulte que l'abonnement au système de pré collecte, l'enfouissement des déchets,
l'incinération et le déversement des ordures dans la nature sont les principaux modes de
gestion des ordures dans la ville de Adjohoun. Les raisons qui justifient l'utilisation de ces
modes sont entre autres le non abonnement de certains ménages aux structures de pré collecte,
le mauvais fonctionnement des services de pré collecte et le coût élevé de l'abonnement. Elle
35
va plus loin et présente les facteurs déterminants de la décision d'abonnement des populations
auprès des structures chargées du ramassage des ordures. Il s'agit du type du quartier, du statut
de l'habitant, de la connaissance d'une structure du ramassage des ordures ménagères.
ADAMA (2000) estime lui plutôt que la modicité des moyens techniques et financiers ne
suffirait à elle seule pour justifier l'état d'insalubrité dans lequel se trouve les villes. Selon lui,
la mauvaise gestion des ordures dans la ville est la résultante des causes multiples et diverses
liées aux caractéristiques de l'habitat, aux conditions socio- économiques et à l'organisation du
service municipal chargé de cette gestion. Il n'est guère possible de résoudre la question de la
mauvaise gestion des ordures ménagères si des actions visant l'amélioration de la qualité de
l'habitation et des conditions socio- économiques n'étaient engagées.
BLALOGOE P. C. (2004) soutient que le système de gestion des déchets se révèle cohérent et
dynamique au plan conceptuel, au niveau de la pré-collecte, de la collecte. Il ajoute que sur le
plan économique, la nouvelle orientation de la gestion des déchets solides peut contribuer à la
résolution des problèmes de chômage en ce sens qu'elle peut créer des emplois.
Au regard de cette revue de littérature, on peut retenir que la bonne gestion des ordures
solides ménagères dépend de plusieurs facteurs qui ne sont pas uniformes d'une ville à l'autre.
Les conditions de vie, le niveau d'instruction des ménages, les réalités municipales n'étant pas
les mêmes au niveau des centres urbains, les réalités en matière de gestion des ordures ne
pourraient non plus être identiques. Etant donné que ces centres urbains sont en pleine
dynamique, les études précédemment effectuées méritent d'être actualisées. Ainsi, malgré
l'abondance de la littérature sur la question, des études spécifiques au niveau de chaque ville
ne sont pas de trop, au contraire elles permettront de résoudre de façon spécifique les
problèmes en tenant compte des réalités socio-économique, administrative, démographique et
environnementale de chacune d'elles. En plus, de tous les travaux cités, aucun n'a abordé de
façon spécifique les problèmes de gestion des ordures. Voilà autant de raisons qui justifie le
choix du présent thème.
Pour approfondir nos recherches, nous avons parcouru un certain nombre de documents qu’ils
soient physiques et électroniques. En effet, DCAM-BETHESDA à mis à notre disposition des
documents qui ont permis d’avoir une appréhension claire, précise et complète de la gestion
36
des déchets solides ménagers. Avant tout, précisons que le secrétaire de direction nous a
fourni des informations qui nous ont également permis de rédiger l’historique, la situation
géographique de l’organisation, sa mission, son objectif, sa vision et sa structure
organisationnelle. Les recherches sur internet et nos visites au centre de documentation de la
Adjoua bibliothèque du CDIP de l’ONG BETHESDA sur d’autres mémoires ont fait partie
intégrante de notre étude et nous ont permis d’étoffer nos différentes recherches. Aussi, nos
observations directes ont également à faire le diagnostic de DCAM-BETHESDA suivant la
matrice SWOT (diagnostic interne et externe) et de déboucher sur la problématique centrale
de notre étude.
Entretien
L’entretien est un mode de recherche d’information qui nous a permis de converser avec les
acteurs de la structure afin d’avoir des informations, des prévisions sur nos recherches et les
avis qui ont contribué à améliorer la qualité de notre travail. L’entretien a été fait sur les
opérateurs de pré collecte, les responsables d’OSDAR et de la SGDS-GN à l’aide d’un guide
d’entretien que nous avions préalablement établi nous-mêmes.
Observation directe
Les trois (03) mois passés au sein de DCAM-BETHESDA nous ont permis de faire des
analyses visuelles, méthodique et précises pour renforcer nos connaissances en termes général
et d’obtenir des informations pour la rédaction de notre document en particulier. Ces
différentes observations faites au sein de l’organisation nous ont permis de comprendre le
fonctionnement d’une entreprise et d’acquérir de nouvelles connaissances sur la gestion de ses
activités et de ses ressources.
Population mère
On entend par population mère la couche générale qui détient les informations pouvant servir
à notre étude. Le 8ème arrondissement de Cotonou a été l’objet de notre étude. Les acteurs de
la filière de gestion des déchets solides ménagers constituent la population enquêtée. Ces
acteurs sont supposés comme étant ceux capables de fournir des informations recherchées sur
les déchets. La composition de ces acteurs est la suivante : les ménages, les représentants de
l’ONG ODASR (DCAM-BETHESDA) et les agents de la SGDS-GN.
Echantillonnage
Considérée comme efficace pour les recherches scientifiques, nous avons opté pour cette
méthode de recherche en raison de la durée restreinte de l’étude, des moyens financiers… En
37
effet, l’échantillonnage a consisté pour nous, à choisir une sous population parmi la
population mère. Ainsi, pour mieux aborder les préoccupations relevant de la présente étude,
nous avons procédé comme suit :
o S’agissant donc de DCAM-BETHESDA, nous avons pris pour cible les agents de
pré-collecte.
o Pour les ménages, le choix s’est fait de façon aléatoire afin de couvrir presque
toute l’étendue du 8ème arrondissement de Cotonou.
o Enfin, pour le compte de la SGDS-GN nous avons pris pour cible deux
responsables.
Tableau VIII : Taille de l’échantillon
Questionnaire
L’observation participante
Elle consiste à apprécier, de visu, la gestion des déchets solides ménagers par les populations
et d’apprécier l’état de salubrité de l’arrondissement.
Les données obtenues ont été dépouillées manuellement. Les résultats de l’étude sont reportés
littéralement dans les tableaux et les figures. La technique de base utilisée pour le
38
dépouillement et l’analyse des données est celle des pourcentages. Le procédé utilisé est le
comptage des effectifs sous forme de fréquence de réponse par catégorie de question et
ensuite le calcul du pourcentage par la formule suivante :
Aussi, le logiciel Word est utilisé pour la saisie des textes, Excel pour le traitement des
données, l’élaboration des graphiques et des tableaux et à l’analyse statistique.
Dans cette rubrique, il sera question de faire part des lois ordinaires et des actes
réglementaires régissant la gestion des DSM au Bénin.
La constitution du 11 décembre 1990.
Elle fait de l’environnement l’affaire de tous en définissant à travers les articles 27, 28, 29,
74, et 98 les attitudes à tenir afin de garantir un environnement sain pour tous.
La loi n°87-015 du 21 septembre 1987, portant code de l’hygiène publique, qui répond
à la gestion des ordures ménagères ;
La loi n°97-029 du 15 Janvier 1999, portant organisation des communes en
République du Bénin, est citée principalement en ce qui concerne les attributions de la
commune en matière de protection locale de l’environnement et, plus particulièrement
en matière de salubrité publique, qui est une des premières compétences reconnues
aux équipes municipales. L’article 93 alinéas 2 de cette loi met à la charge de la
commune la collecte et le traitement des déchets solides et liquides autre qu’industriel.
La gestion des DSM dans la ville de Cotonou est devenue ces derniers temps, la
préoccupation non seulement des autorités administratives et locales, mais aussi des
populations elle-même. Les articles 07 et 08 portant réglementation des activités de collecte,
d’évacuation, de traitement et de l’élimination des déchets solides en république du Benin
(1995) autorisent les particuliers à exercer les activités de pré collecte et d’évacuation des
ordures. Ceci sera reprit dans l’Agenda 21 national (RB 2001) qui mentionne « il faut susciter
et encourager la participation du secteur privé local et des populations concernées à
l’amélioration du cadre de vie urbain (RB1997) ». Ainsi, avec la décentralisation, on assiste à
une sorte de répartition entre l’état et les structures décentralisées.
41
Créée par décret 96-115 du 2 avril 1996, modifiée par le décret 2001-096 du 20 février 2001,
la PE est placée sous l’autorité du MCVDD. Elle est responsable de l’application de la
législation environnementale. Elle est chargée de réprimer les infractions, de faire cesser la
violation des normes environnementales, d’ouvrir des enquêtes selon les formes établies sur
tout ce qui porte atteinte à l’environnement.
- La collecte et le traitement des déchets solides autres que les déchets industriels ;
- La création et l’entretien des plantations, des espaces verts ainsi que tout
aménagement public visant à l’amélioration du cadre de vie ;
- L’exécution de la politique nationale de lutte contre la pollution.
La mairie de Cotonou
A travers la direction des services techniques, elle :
- Coordonne la fonctionnalité du système en conformité avec la politique nationale
d’assainissement ;
42
Ce sont pour la plupart des ONG. Elles assurent la collecte de 30 tonnes de déchets par jour,
soit 7% de la production journalière de la ville. Elles interviennent dans les quartiers centraux
de la ville et pratiquent du porte à porte pour les abonnés.
Les ménages
Ils constituent les principaux producteurs de DSM. Ces DSM sont ensuite stockés dans des
bacs à ordures ou des poubelles afin qu’ils soient collectés par les structures de pré-collecte
auxquelles ces ménages sont pour la plupart abonnés.
Conclusion
43
La gestion des déchets solide ménagers est l’un des problèmes environnementaux les plus
importants dans le monde entier. Au Bénin la gestion des déchets la gestion des déchets
solides ménagers est l’apanage de tous. Aussi, plusieurs auteurs ont étudié un sujet sur la
gestion des déchets solides ménagers et ont énoncé plusieurs stratégies de gestion. DCAM-
BETHESDA étant une organisation qui rencontre des problèmes dans la gestion des déchets
solides ménagers, nous avons mené notre réflexion sur les causes du problème et nos avions
émis des hypothèses pouvant justifier ces causes. Ces hypothèses seront alors vérifiées puis
confirmées ou infirmée dans le chapitre 3 du présent document.
44
45
46
Houénoussou, les enquêtés ont estimé leur cadre de vie insalubre. Cette affirmation de l’état
de salubrité des quartiers Minonkpo, Houéhoun, Agontinkon et Agbondjèdo est induit par
l’urbanisation poussée de ces zones alors que l’affirmation de l’insalubrité des quartiers
Tonato, Mèdédjro, Gbèdagba et Houénoussou par les enquêtés est plus basée sur la périphérie
de la zone. La figure qui suit traduit les informations sus indiquées.
Insalubre
39%
Peu salubre
49%
Propre
12% Insalubre Peu salubre Propre
47
28%
72%
Photo a Photo b
48
90%
10%
Figure 4 : Répartition des enquêtés selon la fréquence d’enlèvement des ordures par les pré-
collecteurs.
Source : Données de l’enquête sur le terrain, 2023.
Cependant, il arrive des fois où les pré-collecteurs ne respectent pas leur fréquence de
ramassage d’ordures. Ainsi, 70% de la population enquêtée estiment qu’ils appellent leur
bureau, 20% des enquêtés estiment qu’ils laissent les DSM là et 10% qu’ils rejettent les DSM
dans la nature comme l’indique la figure ci-après :
80
70
60
50
40
30
20
10
0
On les rejette dans la nature On laisse les DSM là On appelle l'ONG
Figure 5 : Attitudes des ménages face à l’absence des prestataires de pré-collecte des DSM.
Source : Données de l’enquête sur le terrain, 2023.
5. Appréciation sur la prestation de l’ONG par les ménages
Il importe cependant de faire remarquer que les ménages formulent différentes appréciations
découlant des sentiments qu’ils éprouvent quant à la qualité des services fournis par les
structures prestataires. La figure ci-après illustre la situation sus-indiquée.
49
65%
13%
22%
83%
17%
Population qui sont pour la sanction Population qui sont contre la sanction
Figure 7 : Opinion de la population sur les sanctions en cas de rejet de DSM dans la nature
50
Pour soutenir ces activités de contrôle de façon pérenne et efficace, les superviseurs disposent
également d’outils et d’applications, tels que Kobocollect, Locus Map ou Geored, pour un
partage d’information en temps réel, le suivi GPS, la gestion dynamique des véhicules et
l’optimisation des déplacements.
La mauvaise gestion des DSM dans le 8ème arrondissement de Cotonou est due à une
multitude de causes.
Hypothèse n°1 : l’ignorance de la population du nouveau système de pré collecte est due à
l’inacceptabilité du nouveau système de pré collecte par certains ménages.
- 100% des ménages se font desservis par les pré-collecteurs de DSM dans le 8ème
arrondissement de Cotonou.
Etant donné que le pourcentage des ménages qui se font desservis par les pré-collecteurs est
très élevé (100%) à l’égard des résultats obtenus, l’hypothèse n°1 n’est pas vérifiée. En effet
le pourcentage des résultats obtenus montre que tous les ménages adhèrent au nouveau
système de pré-collecte.
51
Hypothèse 2 : l’incivisme des ménages en matière de gestion des déchets solides ménagers
dans le 8ème arrondissement est dû au non application des sanctions.
Etant donné que le pourcentage de ceux qui souhaitent que les sanctions soient appliquées est
le plus élevé (83%) et à l’égard des résultats obtenus, l’hypothèse n°2 est donc entièrement
vérifié et confirmé. Il s’en suit alors le diagnostic ci-après : « l’incivisme des ménages en
matière de gestion des déchets solides ménagers dans le 8ème arrondissement est dû à la
non application des sanctions ».
Hypothèse n°3 : l’existence de dépotoirs dans certaines zones est due à l’irrégularité des
opérateurs de pré collecte dans certaines zones.
Etant que la population (28%) affirme qu’il existe des dépotoirs par endroit dans le 8ème
arrondissement et que les opérateurs de pré-collecte éprouvent de diverses difficultés dans le
processus de pré-collecte, par conséquent, l’hypothèse n°3 est entièrement vérifiée et
confirmée. Il s’en suit alors l’élément du diagnostic suivant : « l’existence de dépotoirs dans
certaines zones est due à l’irrégularité des opérateurs de pré collecte dans certaines
zones ».
52
Paragraphe 1 : Suggestions
1. Par rapport à l’acceptabilité du nouveau système de pré-collecte par les ménages
du 8ème arrondissement de Cotonou.
Nous proposions à DCAM-BETHESDA ce qui suit :
- Appliquer de manière stricte les sanctions liées au non-respect des règles établies pour
la bonne gestion des DSM ;
- Renforcer le rôle de la police municipale dans la gestion de DSM ;
- Recruter un bon nombre de policer sanitaire pour sensibiliser la population ;
- Sensibiliser sur les méfaits de l’insalubrité.
53
Nous avons suggéré un système de parcours des ménages en temps minimal ou en distance
appelé Optimisation des ressources rares : planning des tricycles (Algorithme de KRUSKAL)
Mi
O Mj
54
min(−𝑓) ↔ max 𝑓
1- Calculer les écartements de tous les couples de point par rapport au point O
2- Classer ces écartements par ordres décroissant
3- Sélectionner chaque couple de point en abandonnant ceux qui forment un circuit
(réseau fermé)
4- Arrêter la procédure lorsque n-2 ont été obtenu (n le nombre de sommets autre que O)
5- Joindre le centre O à ces deux extrémités
Exemple :
On veut déterminer le parcours optimal d’un tricycle quittant le point O pour la collecte des
ordures, dans les quartiers A, B, C, D, E, F. On a donné les distances inter-quartiers ainsi les
distances de O à chaque quartier.
O A B C D E F
A 16 15 29 18 15 26
B 27 43 34 24 18
C 18 15 27 40
D 16 35 53
E 19 41
F 23
A B C D E F
B 16+15-27=4 16+29-43=2 16+18-34=0 16+15-24=7 16+26+18=24
55
B C D
A F E
Schéma de tourné
A1 A2 A3
Ω An ….
A : Ménages
Ω : Dépôts
Conclusion
L’entretien et le questionnaire d’enquête que nous avons menés auprès des personnels de
DCAM-BETHSDA et de la population du 8ème arrondissement ont servi a vérifié les
hypothèses. De ce fait, nous avons suite à nos analyses remarquées que deux sur trois de nos
hypothèses ont été vérifiées et confirmées, car ils ont obtenu un pourcentage relativement
élevé.
56
57
CONCLUSION GENERALE
La gestion des DSM est un problème social. Vu sous cet angle, l’efficacité de cette gestion
nécessite une volonté politique, une bonne organisation administrative et technique et surtout
l’implication des populations génératrices de ces déchets. Désormais, toute action humaine,
visant à édifier un développement harmonieux et durable du milieu, passe d’abord, par
l’application conséquente d’une politique environnementale bien définie axée sur une gestion
58
efficace et saine des DSM. Lorsqu’on vit au quotidien le spectacle affligeant, les nuisances
qu’occasionnent les dépotoirs sauvages et qu’on constate l’accroissement considérable des
DSM, on mesure mieux l’urgence et l’importance de cette politique.
L’Etat doit faire de la gestion des déchets une priorité nationale afin que les institutions
décentralisées en fassent un devoir. Aussi, malgré toutes les charges financières que cette
gestion comporte, il apparaît clairement qu’une organisation administrative et technique
performante s’impose. Les autorités municipales doivent redéfinir avec précision le rôle et les
responsabilités des différents intervenants de la filière. Ce cadre institutionnel doit avoir pour
base de fonctionnement, un service technique spécialisé pourvu en ressources humaines et
outillé en matériels. Par exemple, l’installation d’un laboratoire qui permet de faire des
analyses, de caractériser les DSM, de tenir des fiches statistiques, ces données étant des
paramètres indispensables à toute gestion organisée et méthodique des DSM. Toujours dans le
souci d’un service technique efficace, la pré-collecte et la collecte des DSM doivent être
confiées à des entreprises relevant du secteur formel. Mais tout cela ne servirait à rien si la
population n’est pas activement associée à la gestion des DSM. En effet, la majorité de la
population étant analphabète, elle ne perçoit avec objectivité les risques auxquels elle
s’expose encore moins les atteintes portées à l’environnement par une mauvaise gestion des
DSM.
Au terme de notre étude d’évaluation du système de gestion des DSM dans le 8ème
arrondissement, force est de constater que la faiblesse d’un des éléments de collecte des DSM
a engendré le dysfonctionnement du système. Il s’agit à l’avenir de veiller à ce que tous les
maillons du système soient mis en place afin que les DSM produits dans le 8ème
arrondissement sortent effectivement du 8ème arrondissement. A l’évidence, nous pouvons
affirmer que nous sommes tous concernés par le problème des DSM et le seul choix salutaire
qui s’offre à chacun de nous, à quelque niveau qu’on se situe, est de s’engager résolument
dans la dynamique d’un environnement sain.
59
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
MEMOIRES
DCAM-BETHESDA (2004) : Etude diagnostique sur l’état de salubrité du centre
urbain de l’arrondissement de Sainte Rita ; rapport, Cotonou, 24p.
60
SITOGRAPHIE
1. https://www.banquemondiale.org/fr/news/immersive-story/2018/09/20/what-a-waste-an-
updated-look-into-the-future-of-solid-waste-management le 21/03/2023 à 10h 46min
2. https://instad.bj/images/doc/insae-
statistiques/demographiques/population/Effectifs%20la%20population%20%des%20villa
ges%20et%20quartiers%20de%20ville%20du%20benin/Cahier%20village%20RGPH4%
202013.pdf
61
62
ANNEXES
Annexe 1
QUESTIONNAIRE
Madame/Monsieur
Bonjour ; nous Finagnon Moryl Cadnel COSSI et Primaël Laryx Carin GUEDE sommes
étudiants stagiaires au sein de l’Organisation Non Gouvernementale (ONG)
Développement Communautaire et Assainissement du Milieu (DCAM-BETHESDA) et
réalisons une étude sur le sujet : « Problématique de la gestion des déchets solides
ménagers (DSM) à Cotonou : Cas du 8ème arrondissement » pour la rédaction de notre
mémoire de Licence Professionnelle en Entrepreneuriat et Gestion de Projets. Veuillez
nous accorder un peu de votre précieux temps.
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Avez-vous une bonne entente avec les opérateurs ?
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Les opérateurs viennent-ils régulièrement collecter les déchets ?
Oui
Non
Quelle est la fréquence de ramassage des ordures par les pré-collecteurs ?
1x/sem./_/ 2x/sem./_/ 3x/sem./_/ +de 3x/sem./_/
xi
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Le programme vous permet-elle de rendre votre milieu plus sain ?
Oui
Non
………………………………………………………………………………………………….
……………………………………………
Quel est votre opinion sur l’état de salubrité de votre milieu ?
Peu salubre
Insalubre
Propre
Existe-t-il de dépotoirs sauvages un peu partout dans votre quartier ?
Oui /_/ Non /_/
Quelles solutions proposez-vous pour une bonne pré-collecte et l’assainissement de
votre cadre de vie ?
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
xii
Annexe 2
Guide d’entretien pour le compte de la rédaction du mémoire pour avoir l’avis des agents de
pré-collecte sur la gestion des DSM
Dans le cadre de la rédaction de notre mémoire, nous Finagnon Moryl Cadnel COSSI et
Primaël Laryx Carin GUEDE sommes étudiants stagiaires au sein de l’Organisation Non
Gouvernementale (ONG) Développement Communautaire et Assainissement du Milieu
(DCAM-BETHESDA)
Date : ……/………/2023
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Appréciez-vous vos nouveaux moyens de pré collecte instauré par la SGDS-GN ?
Oui…………………………………………………………………………………
Non……………………………………………………………………………….
Quelles sont les difficultés que vous rencontrées lors de pré collecte ?
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
Oui
Non…………………………………………………………………………………
Préférez-vous l’ancien système des ONG de pré collecte ou le nouveau système
instauré par la SGDS-GN ? Pourquoi ?
Oui…………………………………………………………………………………
Non……………………………………………………………………………….
xiii
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
………………………………………………………………………………………………….
xiv
AVERTISSEMENT .................................................................................................................................ii
DEDICACE 1 ..........................................................................................................................................iii
DEDICACE 2 : ........................................................................................................................................ iv
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................v
Listes des sigles et acronymes ................................................................................................................. vi
LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................... vii
LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................... vii
SOMMAIRE ......................................................................................................................................... viii
RESUME ................................................................................................................................................. ix
INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 : CADRE INSTITUTIONNEL DE L’ETUDE ET DEROULEMENT DU STAGE....... 4
SECTION 1 : CADRE INSTITUTIONNEL ........................................................................................... 5
Paragraphe 1 : Présentation de la structure.............................................................................................. 5
A. Historique et localisation géographique ......................................................................................... 5
B. Mission, objectif, vision, organisation et fonctionnement ............................................................. 6
1. Mission, Objectif, Vision ................................................................................................................ 6
2. Structure organisationnelle de DCAM-BETHESDA : Organisation et fonctionnement ................ 7
2.1. Organisation ................................................................................................................................ 7
2.2. Services de DCAM ...................................................................................................................... 7
2.3. Entités de DCAM ........................................................................................................................ 7
Paragraphe 2 : Environnement de la structure ......................................................................................... 8
A. Environnement interne .................................................................................................................... 9
1. Activité ............................................................................................................................................ 9
2. Ressources (humaines, matérielles et financières) ........................................................................ 11
2.1. Ressources humaines ................................................................................................................. 11
2.2. Ressources matérielles .............................................................................................................. 11
2.3. Ressources financières............................................................................................................... 12
B. Environnement externe.................................................................................................................. 12
1. Micro environnement .................................................................................................................... 12
1.1. Les partenaires ........................................................................................................................... 12
1.2. Les concurrents.......................................................................................................................... 13
2. Macro environnement.................................................................................................................... 13
2.1. L’environnement économique ................................................................................................... 13
xv
xvi
Paragraphe 1 : Cadre juridique de la gestion des déchets solides ménagers au Bénin .......................... 39
CHAPITRE 3 : PRESENTATION, ANALYSE DES RESULTATS, VERIFICATION DES
HYPOTHESES ET SUGGESTIONS ................................................................................................... 45
SECTION 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULTATS ................................................. 45
Paragraphe 1 : Présentation des résultats............................................................................................... 45
A. Résultats issus de l’entretien ......................................................................................................... 45
B. Résultats issus de l’enquête ........................................................................................................... 46
1. Etat de la salubrité physique du cadre de vie des populations du 8ème arrondissement ................. 46
2. Taux de couverture de la pré-collecte par quartier dans le 8ème arrondissement de Cotonou ..... 47
3. Existence ou non des dépositoires sauvages.................................................................................. 47
4. Régularité ou non de l’enlèvement des DSM des ménages vers le point de regroupement. ......... 48
5. Appréciation sur la prestation de l’ONG par les ménages ............................................................ 49
6. Application des sanctions en cas de non-respect des lois interdisant le rejet des DSM dans la
nature ..................................................................................................................................................... 50
7. Suivi et évaluation du système de gestion des DSM dans le 8ème arrondissement de Cotonou .. 51
SECTION 2 : SUGGESTIONS ET CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE ....................................... 52
Paragraphe 1 : Suggestions.................................................................................................................... 53
1. Par rapport à l’acceptabilité du nouveau système de pré-collecte par les ménages du 8ème
arrondissement de Cotonou. .................................................................................................................. 53
2. Par rapport l’incivisme des populations. ....................................................................................... 53
3. Par rapport à l’existence des dépotoirs sauvages........................................................................... 53
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................... 58
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES .............................................................................................. 60
MEMOIRES .......................................................................................................................................... 60
SITOGRAPHIE ..................................................................................................................................... 61
ANNEXES ...............................................................................................................................................x
Annexe 1 ................................................................................................................................................. xi
Annexe 2 ............................................................................................................................................... xiii
Table des matières .................................................................................................................................. xv
xvii