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Rignanese)
géométrique
1. Cristallographie
1
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Un solide cristallin est un solide à structure régulière et
périodique, formé d'un empilement ordonné d'un grand nombre
d’atomes, de molécules ou d’ions.
réseau 1D
3
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• L’empilement ordonné est appelé réseau ponctuel. Pour une
structure donnée le réseau est dé ni en se donnant un systèmes
d’axes et en repérant toutes les positions identiques par rapport
à l’origine.
réseau 2D
réseau 1D
R = l a avec l ∈ ℤ
5
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ
réseau 2D
R=la+mb
b avec l, m ∈ ℤ
6
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ
réseau 2D
R=la+mb
b avec l, m ∈ ℤ
7
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ
réseau 2D
R=la+mb
b avec l, m ∈ ℤ
8
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Un noeud du réseau est un point du réseau. Il est repéré par
ses coordonnées (l, m, n) telles que la position du noeud par
rapport au noeud origine s’écrit:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ
réseau 2D
(-1,1) (0,2) R=la+mb
b (1,2) avec l, m ∈ ℤ
(0,0) (1,1)
a
(1,0) (2,1)
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LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Une rangée réticulaire notée [u v w ] est l’ensemble des
noeuds du réseau tels:
[u v w ] = λ(u a + v b + w c) avec λ, u, v, w ∈ ℤ
C’est une droite passant par deux noeuds du réseau.
[11]̄ réseau 2D
[12] [u v ] = λ(u a + v b)
b avec λ, u, v ∈ ℤ
[11]
a [21]
10
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2. Les di érentes mailles
• La maille primitive ou cellule unité est la plus petite partie du
réseau (le motif de base) qui en se répétant par translation
permet de le reconstituer.
réseau 2D
11
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2. Les di érentes mailles
• La maille primitive ou cellule unité est la plus petite partie du
réseau (le motif de base) qui en se répétant par translation
permet de le reconstituer.
réseau 2D
b
a
12
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2. Les di érentes mailles
• La maille primitive ou cellule unité est la plus petite partie du
réseau (le motif de base) qui en se répétant par translation
permet de le reconstituer.
réseau 2D
Il y a plusieurs choix
b possibles mais les mailles
ont toutes le même volume en
3D (la même surface en 2D):
a
= a · (b c)
= b · (c a)
= c · (a b)
13
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2. Les di érentes mailles
• Une maille ou cellule est une partie du réseau (un motif de
base) qui en se répétant par translation permet de le
reconstituer.
réseau 2D
réseau 2D
15
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2. Les di érentes mailles
• Les faces opposées d’une cellule unité sont parallèles.
• Les côtés d’une cellule unité relient des points équivalents.
16
ff
17
ff
Structure périodique
18
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.1. Les coordonnées réduites
• Dans un cristal, il y a souvent plus d’un atome dans la maille
primitive. En d’autres termes, le motif est constitué de
plusieurs atomes.
réseau 2D
19
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.1. Les coordonnées réduites
• Les coordonnées d’un atome quelconque du cristal peuvent
s’écrire:
r = rʹ + R = rʹ + l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ
où rʹ est la position de l’atome dans la maille.
• Les coordonnées d’un atome de la maille du cristal s’écrivent à
leur tour:
rʹ = x a + y b + z c avec x, y, z ∈ ℝ
• Les coordonnées (x, y, z) sont appelées les coordonnées
réduites de l’atome.
En général, les valeurs de (x, y, z) sont comprises dans
l’intervalle [0,1[. Parfois, l’intervalle ]-0.5,0.5] est préféré.
20
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.1. Les coordonnées réduites
𝐚= 𝐿
𝐱− 𝐿 𝐲 → 𝐚≡𝐿 1
,− 1
√2 √2 √2 √2
𝐛= 𝐿
𝐱+ 𝐿 𝐲 → 𝐛≡𝐿 1
, 1
√2 √2 √2 √2
réseau 2D
• = 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
y
x • = 𝐿 𝐱 + 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
b √2
• = (0, 0)
a • = (1/2, 1/2)
21
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.1. Les coordonnées réduites
𝐚= 𝐿
𝐱− 𝐿 𝐲 → 𝐚≡𝐿 1
,− 1
√2 √2 √2 √2
𝐛= 𝐿
𝐱+ 𝐿 𝐲 → 𝐛≡𝐿 1
, 1
√2 √2 √2 √2
réseau 2D
•= 𝐿
𝐱 + 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
y
2√2
•= 3𝐿
𝐱 + 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
x
b 2√2
• = (1/4, 1/4)
a • = (3/4, 3/4)
22
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.2. Les systèmes cristallins
• Les manières d’agencer périodiquement les points du réseau ne
sont pas in nies (tant en 2D qu’en 3D).
Ce sont les systèmes cristallins.
• En 2D, il n’en existe que 4 distincts. Ils di èrent par les
longueurs a et b des deux vecteurs de base et l’angle α qu’ils
forment entre eux:
• • • •
– le système oblique:
a≠b et α est quelconque • • • •
– le système rectangulaire:
• b• • •
a≠b et α=90º α
– le système hexagonal: • • a• •
a=b et α=120º
– le système carré: • • • •
a=b et α=90º
23
fi
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.2. Les systèmes cristallins
• En 3D, il existe 7 systèmes cristallins:
– le système triclinique:
a≠b≠c et α≠β≠γ quelconques
– le système monoclinique:
a≠b≠c et α=β=90º, γ≠90º
• •
– le système orthorhombique:
a≠b≠c et α=β=γ=90º c • •
– le système tétragonal:
a=b≠c et α=β=γ=90º α
– le système hexagonal:
•
β γ b •
a=b≠c et α=β=90º, γ=120º a
– le système trigonal ou rhombohédrique: • •
a=b=c et α=β=γ≠90º
– le système cubique:
a=b=c et α=β=γ=90º
24
• • • •
• b b′ • •
• • a • •
• • •
• • • •
25
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.3. Les réseaux de Bravais
• En 3D, il existe 14 réseaux de Bravais:
Cubique
Tétragonal
Orthorhombique
Hexagonal Trigonal
R
Monoclinique
4 Types de mailles
P=Primitif
I=Centré
A, B, ou C=Bases centrées
F=Faces centrées
Triclinique +
7 Systèmes Cristallins
⇒14 Réseaux de Bravais
26
27
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.3. Les réseaux de Bravais
• Les réseaux tétragonaux:
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LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.3. Les réseaux de Bravais
• Le réseau hexagonal et trigonal P:
P
• Le réseau trigonal R:
R
30
31
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.4. La cellule de Wigner-Seitz
• En 2D, la cellule de Wigner-Seitz est généralement un
hexagone quelconque à l’exception des systèmes hexagonal,
rectangulaire, et carré pour lesquels il s’agit respectivement
d’un hexagone régulier, d’un rectangle et d’un carré.
32
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2.4. La cellule de Wigner-Seitz
• En 3D, la cellule de Wigner-Seitz peut prendre une forme assez
complexe...
33
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3. La symétrie du réseau
• Un cristal est un solide constitués d’atomes ou de molécules
répétés régulièrement dans les trois directions de l’espace. Il
possède donc une symétrie de translation.
34
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1. La symétrie ponctuelle
• Les opérations ponctuelles de symétrie sont:
– la rotation autour d’un axe
– la ré exion par rapport à un plan miroir
– l’inversion par rapport à un centre
– la roto-inversion (la roto-ré exion)
• A ces opérations sont associées
– des éléments de symétrie;
– des opérateurs, à savoir des matrices orthogonales (MT=M-1) d’ordre 3
agissant sur les coordonnées cartésiennes d’un point pour en donner
l’image.
• Il existe deux notations correspondant à deux conventions
internationales:
– Hermann-Maugin (cristallographie)
– Schön ies (spectroscopie)
35
fl
fl
fl
Ordre: 1 2 3 4 6
C1 C2 C3 C4 C6
Angle: 2π π 2π/3 π/2 π/3
36
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Les opérateurs de rotation:
⎛ − cos 2𝜋𝑚
sin 2𝜋𝑚
0 ⎞
⎜ ⎟
𝑛 𝑛
⎜ ⎟
𝐶𝑛 = ⎜ − sin
𝑚 2𝜋𝑚
cos 𝑛2𝜋𝑚
0 ⎟
⎜ 𝑛
⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 1 ⎠
Le déterminant de cette matrice vaut 1. C’est une opération de
première espèce qui conserve la chiralité.
⎛ −1 0 0 ⎞
• Exemple:
𝐶2 = ⎜ 0 −1 0 ⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 −1 ⎠
⎛ 𝑥 ⎞ ⎛ −1 0 0 ⎞ ⎛ 𝑥 ⎞ ⎛ −𝑥 ⎞
⎜ 𝑦 ⎟ → ⎜ 0 −1 0 ⎟ ⎜ 𝑦 ⎟ = ⎜ −𝑦 ⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ 𝑧 ⎠ ⎝ 0 0 −1 ⎠⎝ 𝑧 ⎠ ⎝ 𝑧 ⎠ 37
38
fi
motif motif
ré échi original
⎛ 1 0 0 ⎞
𝜎 = ⎜ 0 −1 0 ⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 −1
• L’opérateur de ré exion:
⎠
Le déterminant de cette matrice vaut -1. C’est une opération
de deuxième espèce qui inverse la chiralité. 39
fl
fl
fl
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• L’inversion: 1̅ i
motif
original
• L’opérateur d’inversion:
⎛ −1 0 0 ⎞
𝑖 ̂ = ⎜ 0 −1 0 ⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 −1 ⎠
motif
inversé
C’est une opération de deuxième espèce.
40
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Les roto-inversions: rotations suivies d’une inversion
motif
1̅ i original
3̅ iC3
rotation
4̅ iC4 d’ordre 2
6̅ iC6
2̅ ⇔ m
motif
roto-inversé
Ce sont des opérations de deuxième espèce.
• Les roto-ré exions: rotations suivies d’une ré exion
S1, S2, S3, S4, et S6
41
fl
fl
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Théorèmes généraux
– Tous les éléments de symétrie se coupent au moins en un point
42
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Théorèmes généraux
– Si une gure n'a qu'un axe de symétrie, tout plan de symétrie doit passer
par cet axe ou lui être perpendiculaire
43
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Théorèmes généraux
– S'il existe un seul axe d'ordre supérieur à 2, tout axe d'ordre 2 doit lui
être perpendiculaire
– Si un axe d'ordre 2 est perpendiculaire à un axe d'ordre n, il existe n axes
d'ordre 2 qui lui sont perpendiculaires et formant entre eux des angles de
π/n
44
45
𝒢
𝒢
𝒢
𝒢
𝒢
𝒢
𝒢
46
48
fl
49
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 2 et 2mm
50
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 3 et 3m
51
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 4 et 4mm
52
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 6 et 6mm
53
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2. La symétrie spatiale
• Les opérations spatiales de symétrie sont, outre les opérations
ponctuelles de symétrie:
– la ré exion avec glissement par rapport à un plan de glissement
(ré exion + translation)
– la rotation hélicoïdale par rapport à un axe hélicoïdal
(rotation + translation)
• Les opérateurs associés sont constitués d’une matrice (la
rotation ou la ré exion) et d’un vecteur (la translation).
fl
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.1. Les opérateurs et les opérations
• Les ré exions avec glissement (glide):
– la translation se fait toujours parallèlement au plan de glissement
– lorsque la translation est égale à la moitié d’un des vecteurs de base, le
glissement est dit axial et est noté par a, b, ou c selon le vecteur de base
auquel il est parallèle
55
fl
56
57
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Projection des opérations de symétrie pour les 17 groupes
p1 p2 pm pg cm
p3 p 3m1 p 31m
59
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Exemples à 2D:
p1 p2 pm
pg cm p 2mm
60
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Exemples à 2D:
p4 p 4mm p 4gm
61
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Exemples à 2D:
p3 p 3m1 p 31m
p6 p 6mm
62
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• En 3D, il y a 230 groupes spatiaux dont 73 groupes
symmorphiques (sans opérations non-symmorphiques). Ils
sont obtenus en combinant les 32 groupes ponctuels avec les
di érents types de maille (P, I, A, B, C, F, ou R).
– Triclinique[2]: P1 et P1̅
– Monocl.[6]: P 2, Pm, P 2/m, C 2, C m, et C 2/m
– Orthorh.[13]: P 222, Pmm2, Pmmm, I 222, Imm2, Immm, Amm2,
C 222, Cmm2, Cmmm, F 222, Fmm2, et Fmmm
– Tétrag.[16]: P4, P4̅, P4∕m, P422, P4mm, P42m, P4̅m2, P4∕mmm,
I4, I4̅, I4∕m, I422, I4mm, I42m, I4̅m2, et I4∕mmm
– Trigonal[13]: P3, P3̅, P312, P321, P31m, P3m1, P3̅1m, P3̅m1,
R3, R3̅, R32, R3m, et R3̅m
– Hexagonal[8]: P6, P6̅, P6∕m, P622, P6mm, P6̅m2, P6̅2m, et P6∕mmm
– Cubique[15]: P23, Pm3̅, P432, P4̅3m, Pm3̅m, I23, Im3̅, I432, I4̅3m,
Im3̅m, F23, Fm3̅, F432, F4̅3m, et Fm3̅m
63
ff
65
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Hermann-Maugin
(complet)
Index
66
fl
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
67
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
+ +
+ 1
+
2
1
+
+
1 2 1
+ +
2 2
1 1
+ +
2 1 2
+
2
+
1
+
2 +
+ +
– , – ,
1 –
, 2 ,
– , ,
, 1 ,1
2 2
1 , 1 ,
2 2
, , –
, 1
,
– 2
, – , –
+
+
+ +
70
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation d’ordre 4
71
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation hélicoïdale 42
+
1
+
2
1
+
2
+
72
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Centre d’inversion
, –
73
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Centre d’inversion et
rotation d’ordre 4
+
,
} 2×
–
+ ,–
– , ++
– –
, ,
+ +
+
,
–
+ ,–
74
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation hélicoïdale 21
1
+
2
75
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Centre d’inversion
+
1
4
1
+
2
76
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan miroir
+
+
77
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan miroir
+ +
78
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan miroir
– , ++
79
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan de glissement axial c
1
+
2
80
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation d’ordre 2
1
4
1 1
+ 4
2
81
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation hélicoïdale 21
+
–
,
82
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan de glissement diagonal d
1
4
1 ,
2
83
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Liste des symboles
Plans normaux Plans parallèles
1̅
2 m
2
3
21 a, b
4
6
c
21 4
31, 32
4̅ n
41, 42, 43
61, 62, 63, 64, 65
3̅ d
3̅
4̅
6̅
84
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m (suite)
Positions équivalentes
Index
Symbole de Wycko
Multiplicité
85
f
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
86
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
87
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
88
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
89
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• L’unité asymétrique d’une maille est la plus petite partie de la
maille qui, par les opérations du groupe, permet de reconstruire
complètement la maille. La dé nition de l’unité asymétrique
n’est pas unique: il est possible de choisir les éléments avec un
certain arbitraire.
90
fi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.4. Les plans réticulaires
• Un plan réticulaire est un plan passant par trois noeuds non-
alignés du réseau.
• Le plan est désigné par les coe cients (h k l ) appelés indices
de Miller qui sont proportionnels à l’inverse de l’intersection
du plan avec les trois vecteurs de base.
c
• Pour déterminer les indices: 2
c
– prendre les inverses de chacune des mesures 3
d’intersection 1/m, 1/n, et 1/p
Exemple: 1, 2, 3/2
b
– multiplier ces trois nombres par α de manière 1
b
2
à obtenir trois entiers premiers a
Exemple: α=2
– les trois nombres obtenus sont les indices de Miller
Exemple: (h k l )=(2 4 3)
91
ffi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.4. Les plans réticulaires
• Pour tracer un plan:
– utiliser le fait qu’il coupe les trois vecteurs de base respectivement
en 1/h, 1/k, et 1/l
– si un des indice est nul, le plan coupe le vecteur de base associé à l’in ni
et est donc parallèle à ce vecteur de base
– en fait, les indices de Miller désignent une famille de plans parallèles au
plan ainsi tracé. 92
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1.4. Les plans réticulaires
• Dans le système hexagonal, il existe un vecteur équivalent aux
vecteurs de base a et b: d = - (a + b)
b D2 D1 ≡ hx + ky = 1
D1
-1/i D2 ≡ x = y
1/k a
1/h
D1 ∩ D2 ≡ x = y = 1/(h + k)
d
• Un quatrième indice de Miller i (redondant) est donc introduit
pour désigner une famille de plan (hkil):
i = - (h + k)
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1.4. Les plans réticulaires
• En coordonnées réduites (x, y, z), l’équation de la famille de
plans réticulaires (h k l ) s’écrit:
hx + ky + lz = m
– pour m = 0, le plan passe par l’origine
– pour m = ±1, ce sont les plans plus proches de l’origine
(ils interceptent les vecteurs de base en ±1/h, ±1/k, et ±1/l)
– en fait, m désigne le nombre de plans parallèles entre celui passant par
l’origine et le plan considéré
Exemple: (1 2 2) m=1 y
m=2 y
m=3 y
m=4 y
m=5 y
m=6 y
m=7 y
m=8 y
m=9 y
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