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LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M.

Rignanese)

géométrique
1. Cristallographie

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1.1. Le réseau ponctuel
• Un solide cristallin est un solide à structure régulière et
périodique, formé d'un empilement ordonné d'un grand nombre
d’atomes, de molécules ou d’ions.

La maille Assemblage Le cristal macroscopique


tridimensionnel
Ca2+
tripériodique des mailles
F–
Exemple: la uorite CaF2
2

fl

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1.1. Le réseau ponctuel
• L’empilement ordonné est appelé réseau ponctuel. Pour une
structure donnée le réseau est dé ni en se donnant un systèmes
d’axes et en repérant toutes les positions identiques par rapport
à l’origine.

réseau 1D

3
fi
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1.1. Le réseau ponctuel
• L’empilement ordonné est appelé réseau ponctuel. Pour une
structure donnée le réseau est dé ni en se donnant un systèmes
d’axes et en repérant toutes les positions identiques par rapport
à l’origine.

réseau 2D

C’est le même réseau, seule l’origine change!


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fi
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1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ

réseau 1D
R = l a avec l ∈ ℤ

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fi

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1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ

réseau 2D
R=la+mb
b avec l, m ∈ ℤ

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fi

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1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ

réseau 2D
R=la+mb
b avec l, m ∈ ℤ

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fi

LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.1. Le réseau ponctuel
• Le réseau est dé ni par ses vecteurs de base a, b, et c
indépendants et tels que tout point du réseau peut s’écrire:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ

réseau 2D
R=la+mb
b avec l, m ∈ ℤ

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fi

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1.1. Le réseau ponctuel
• Un noeud du réseau est un point du réseau. Il est repéré par
ses coordonnées (l, m, n) telles que la position du noeud par
rapport au noeud origine s’écrit:
R = l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ

réseau 2D
(-1,1) (0,2) R=la+mb
b (1,2) avec l, m ∈ ℤ

(0,0) (1,1)
a
(1,0) (2,1)

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1.1. Le réseau ponctuel
• Une rangée réticulaire notée [u v w ] est l’ensemble des
noeuds du réseau tels:
[u v w ] = λ(u a + v b + w c) avec λ, u, v, w ∈ ℤ
C’est une droite passant par deux noeuds du réseau.

[11]̄ réseau 2D
[12] [u v ] = λ(u a + v b)
b avec λ, u, v ∈ ℤ
[11]

a [21]

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1.2. Les di érentes mailles
• La maille primitive ou cellule unité est la plus petite partie du
réseau (le motif de base) qui en se répétant par translation
permet de le reconstituer.

réseau 2D

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ff
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1.2. Les di érentes mailles
• La maille primitive ou cellule unité est la plus petite partie du
réseau (le motif de base) qui en se répétant par translation
permet de le reconstituer.

réseau 2D

b
a

12
ff
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.2. Les di érentes mailles
• La maille primitive ou cellule unité est la plus petite partie du
réseau (le motif de base) qui en se répétant par translation
permet de le reconstituer.

réseau 2D
Il y a plusieurs choix
b possibles mais les mailles
ont toutes le même volume en
3D (la même surface en 2D):
a
= a · (b c)
= b · (c a)
= c · (a b)

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ff
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1.2. Les di érentes mailles
• Une maille ou cellule est une partie du réseau (un motif de
base) qui en se répétant par translation permet de le
reconstituer.

réseau 2D

• Une maille primitive ne contient qu’un seul noeud! Elle est


d’ailleurs parfois appelée maille simple.
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ff
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1.2. Les di érentes mailles
• La maille est dite conventionnelle quand il s’agit d’obtenir une
maille de forme particulière avec des noeuds dans des positions
particulières et faisant apparaître toute sa symétrie.

réseau 2D

maille rectangulaire centrée

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ff

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1.2. Les di érentes mailles
• Les faces opposées d’une cellule unité sont parallèles.
• Les côtés d’une cellule unité relient des points équivalents.

Attention: le triangle bleu n’est pas une cellule unité.

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ff

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1.2. Les di érentes mailles
• A, B, et C: mailles primitives (simples)
• D, E, et F: mailles non-primitives (multiples)
• E: maille conventionnelle

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ff

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1.2. Les di érentes mailles
Réseau + Motif

Structure périodique

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ff
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1.2.1. Les coordonnées réduites
• Dans un cristal, il y a souvent plus d’un atome dans la maille
primitive. En d’autres termes, le motif est constitué de
plusieurs atomes.

réseau 2D

il y a deux types d’atomes

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1.2.1. Les coordonnées réduites
• Les coordonnées d’un atome quelconque du cristal peuvent
s’écrire:
r = rʹ + R = rʹ + l a + m b + n c avec l, m, n ∈ ℤ
où rʹ est la position de l’atome dans la maille.
• Les coordonnées d’un atome de la maille du cristal s’écrivent à
leur tour:
rʹ = x a + y b + z c avec x, y, z ∈ ℝ
• Les coordonnées (x, y, z) sont appelées les coordonnées
réduites de l’atome.
En général, les valeurs de (x, y, z) sont comprises dans
l’intervalle [0,1[. Parfois, l’intervalle ]-0.5,0.5] est préféré.

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1.2.1. Les coordonnées réduites
𝐚= 𝐿
𝐱− 𝐿 𝐲 → 𝐚≡𝐿 1
,− 1
√2 √2 √2 √2

𝐛= 𝐿
𝐱+ 𝐿 𝐲 → 𝐛≡𝐿 1
, 1
√2 √2 √2 √2

réseau 2D
• = 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
y
x • = 𝐿 𝐱 + 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
b √2

• = (0, 0)
a • = (1/2, 1/2)

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1.2.1. Les coordonnées réduites
𝐚= 𝐿
𝐱− 𝐿 𝐲 → 𝐚≡𝐿 1
,− 1
√2 √2 √2 √2

𝐛= 𝐿
𝐱+ 𝐿 𝐲 → 𝐛≡𝐿 1
, 1
√2 √2 √2 √2

réseau 2D
•= 𝐿
𝐱 + 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
y
2√2
•= 3𝐿
𝐱 + 𝑙𝐚 + 𝑚𝐛
x
b 2√2
• = (1/4, 1/4)
a • = (3/4, 3/4)

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1.2.2. Les systèmes cristallins
• Les manières d’agencer périodiquement les points du réseau ne
sont pas in nies (tant en 2D qu’en 3D).
Ce sont les systèmes cristallins.
• En 2D, il n’en existe que 4 distincts. Ils di èrent par les
longueurs a et b des deux vecteurs de base et l’angle α qu’ils
forment entre eux:
• • • •
– le système oblique:
a≠b et α est quelconque • • • •
– le système rectangulaire:
• b• • •
a≠b et α=90º α
– le système hexagonal: • • a• •
a=b et α=120º
– le système carré: • • • •
a=b et α=90º

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fi




ff
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1.2.2. Les systèmes cristallins
• En 3D, il existe 7 systèmes cristallins:
– le système triclinique:
a≠b≠c et α≠β≠γ quelconques
– le système monoclinique:
a≠b≠c et α=β=90º, γ≠90º
• •
– le système orthorhombique:
a≠b≠c et α=β=γ=90º c • •
– le système tétragonal:
a=b≠c et α=β=γ=90º α
– le système hexagonal:

β γ b •
a=b≠c et α=β=90º, γ=120º a
– le système trigonal ou rhombohédrique: • •
a=b=c et α=β=γ≠90º
– le système cubique:
a=b=c et α=β=γ=90º

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1.2.3. Les réseaux de Bravais
• En 2D, il existe 5 réseaux de Bravais caractérisés par le
système cristallin et le type de maille:
– les 4 systèmes cristallins avec une maille simple
– le système rectangulaire avec une maille centrée:
c’est un cas particulier du système oblique pour lequel
a=2 b cos α

• • • •
• b b′ • •
• • a • •
• • •
• • • •

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1.2.3. Les réseaux de Bravais
• En 3D, il existe 14 réseaux de Bravais:
Cubique

Tétragonal

Orthorhombique

Hexagonal Trigonal
R

Monoclinique
4 Types de mailles
P=Primitif
I=Centré
A, B, ou C=Bases centrées
F=Faces centrées
Triclinique +
7 Systèmes Cristallins
⇒14 Réseaux de Bravais

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1.2.3. Les réseaux de Bravais
• Les réseaux monocliniques et tricliniques:

• Les réseaux orthorhombiques:


C F

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1.2.3. Les réseaux de Bravais
• Les réseaux tétragonaux:

• Les réseaux cubiques:

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1.2.3. Les réseaux de Bravais
• Le réseau hexagonal et trigonal P:
P

• Le réseau trigonal R:
R

• = (1/3, 2/3, 1/3)


Vue du dessus

• = (2/3, 1/3, 2/3)


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1.2.4. La cellule de Wigner-Seitz
• Les mailles considérées jusqu’ici sont des parallélépipèdes.
Parfois, il est plus intéressant de considérer une maille plus
proche de la sphère: la cellule de Wigner-Seitz.
• Pour la construire, il faut tracer tous les plans médiateurs des
segments joignant un noeud du réseau à ses voisins.

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1.2.4. La cellule de Wigner-Seitz
• En 2D, la cellule de Wigner-Seitz est généralement un
hexagone quelconque à l’exception des systèmes hexagonal,
rectangulaire, et carré pour lesquels il s’agit respectivement
d’un hexagone régulier, d’un rectangle et d’un carré.

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1.2.4. La cellule de Wigner-Seitz
• En 2D, la cellule de Wigner-Seitz est généralement un
hexagone quelconque à l’exception des systèmes hexagonal,
rectangulaire, et carré pour lesquels il s’agit respectivement
d’un hexagone régulier, d’un rectangle et d’un carré.

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1.2.4. La cellule de Wigner-Seitz
• En 3D, la cellule de Wigner-Seitz peut prendre une forme assez
complexe...

Cubique simple Cubique centré Cubique à faces centrées

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1.3. La symétrie du réseau
• Un cristal est un solide constitués d’atomes ou de molécules
répétés régulièrement dans les trois directions de l’espace. Il
possède donc une symétrie de translation.

• Un cristal peut avoir d’autres types d’opération de symétries


qui laissent invariant au moins un point de l’espace (telles la
rotation ou l’inversion).
Il s’agit de symétrie ponctuelle.

• Il peut nalement exister des opérations de symétrie qui


résultent de la combinaison d’une opération de symétrie
ponctuelle et d’une translation.
C’est la symétrie spatiale.

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fi




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1.3.1. La symétrie ponctuelle
• Les opérations ponctuelles de symétrie sont:
– la rotation autour d’un axe
– la ré exion par rapport à un plan miroir
– l’inversion par rapport à un centre
– la roto-inversion (la roto-ré exion)
• A ces opérations sont associées
– des éléments de symétrie;
– des opérateurs, à savoir des matrices orthogonales (MT=M-1) d’ordre 3
agissant sur les coordonnées cartésiennes d’un point pour en donner
l’image.
• Il existe deux notations correspondant à deux conventions
internationales:
– Hermann-Maugin (cristallographie)
– Schön ies (spectroscopie)

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fl
fl

fl

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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Les rotations:
motif
original
motif
tourné

Ordre: 1 2 3 4 6
C1 C2 C3 C4 C6
Angle: 2π π 2π/3 π/2 π/3
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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Les opérateurs de rotation:
⎛ − cos 2𝜋𝑚
sin 2𝜋𝑚
0 ⎞
⎜ ⎟
𝑛 𝑛
⎜ ⎟
𝐶𝑛 = ⎜ − sin
𝑚 2𝜋𝑚
cos 𝑛2𝜋𝑚
0 ⎟
⎜ 𝑛

⎜ ⎟
⎝ 0 0 1 ⎠
Le déterminant de cette matrice vaut 1. C’est une opération de
première espèce qui conserve la chiralité.

⎛ −1 0 0 ⎞
• Exemple:
𝐶2 = ⎜ 0 −1 0 ⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 −1 ⎠
⎛ 𝑥 ⎞ ⎛ −1 0 0 ⎞ ⎛ 𝑥 ⎞ ⎛ −𝑥 ⎞
⎜ 𝑦 ⎟ → ⎜ 0 −1 0 ⎟ ⎜ 𝑦 ⎟ = ⎜ −𝑦 ⎟
⎜ ⎟ ⎜ ⎟⎜ ⎟ ⎜ ⎟
⎝ 𝑧 ⎠ ⎝ 0 0 −1 ⎠⎝ 𝑧 ⎠ ⎝ 𝑧 ⎠ 37







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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Il n’existe pas d’autres rotations qui respecte la symétrie de
translation du cristal. Une molécule insolée peut avoir
n’importe quel ordre de symétrie rotationnelle — mais pas un
cristal in ni.
• Par exemple, les rotations d’ordre 5 et 8 ne peuvent être
combinée avec la symétrie translationnelle du cristal.

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fi

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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• La ré exion: m σ

motif motif
ré échi original

⎛ 1 0 0 ⎞
𝜎 = ⎜ 0 −1 0 ⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 −1
• L’opérateur de ré exion:

Le déterminant de cette matrice vaut -1. C’est une opération
de deuxième espèce qui inverse la chiralité. 39












fl


fl

fl

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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• L’inversion: 1̅ i
motif
original
• L’opérateur d’inversion:

⎛ −1 0 0 ⎞
𝑖 ̂ = ⎜ 0 −1 0 ⎟
⎜ ⎟
⎝ 0 0 −1 ⎠

motif
inversé
C’est une opération de deuxième espèce.

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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Les roto-inversions: rotations suivies d’une inversion
motif
1̅ i original
3̅ iC3
rotation
4̅ iC4 d’ordre 2
6̅ iC6
2̅ ⇔ m

motif
roto-inversé
Ce sont des opérations de deuxième espèce.
• Les roto-ré exions: rotations suivies d’une ré exion
S1, S2, S3, S4, et S6
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fl

fl


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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Théorèmes généraux
– Tous les éléments de symétrie se coupent au moins en un point

– Si un axe d'ordre pair est perpendiculaire à un miroir, l'intersection est


un centre de symétrie

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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Théorèmes généraux
– Si une gure n'a qu'un axe de symétrie, tout plan de symétrie doit passer
par cet axe ou lui être perpendiculaire

– Si un axe d'ordre n est dans un plan de symétrie, il existe n plans de


symétrie formant entre eux des angles de π/n

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fi


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1.3.1.1. Les opérateurs et les opérations
• Théorèmes généraux
– S'il existe un seul axe d'ordre supérieur à 2, tout axe d'ordre 2 doit lui
être perpendiculaire
– Si un axe d'ordre 2 est perpendiculaire à un axe d'ordre n, il existe n axes
d'ordre 2 qui lui sont perpendiculaires et formant entre eux des angles de
π/n

– L'existence de plans miroirs horizontaux et verticaux entraîne l'existence


d'axes d'ordre 2 à leur intersection

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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• Pour un cristal donné, l’ensemble des opérations ponctuelles de
symétrie forment un groupe ( ) au sens mathématique:
– Le groupe est muni d’une loi de composition interne:
∀X,Y ∈ : Z = X Y ∈
– La loi de composition interne est associative:
∀X,Y,Z ∈ : (X Y ) Z = X (Y Z )
– Il existe un élément neutre (l’identité E):
∀X ∈ : X E = E X = X
– Pour tout élément du groupe, il existe un élément inverse:
∀X ∈ ∃ X-1 ∈ tel que X X-1 = X-1 X = E

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𝒢
𝒢
𝒢
𝒢
𝒢
𝒢

𝒢




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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• En 2D, il y a 10 groupes ponctuels:
– avec le système oblique: 1 et 2
– avec le système rectangulaire: m et 2mm
– avec le système carré: 4 et 4mm
– avec le système hexagonal: 3, 6, 3m, et 6mm
• En 3D, il y a 32 groupes ponctuels:
– avec le système triclinique: 1 et 1̅
– avec le système monoclinique: 2, m, et 2/m
– avec le système trigonal: 3, 3̅, 32, 3m, et 3̅m
– avec le système tétragonal: 4, 4̅, 4∕m, 422, 4mm, 4̅2m, et 4∕mmm
– avec le système hexagonal: 6, 6̅, 6∕m, 622, 6mm, 6̅2m, et 6∕mmm
– avec le système orthorhombique: 222, mm2, et mmm
– avec le système cubique: 23, m3̅, 432, 4̅3m, m3̅m

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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• La notation des groupes suivant Hermann-Maugin:
– n: système avec un axe de rotation d’ordre n=1,2,3,4,6
– ̅: système avec un axe de roto-inversion d’ordre n=1,2,3,4,6
– m: système avec un plan miroir
– n/m: système avec un axe de rotation d’ordre n et
un plan miroir perpendiculaire à l’axe
– Pour les systèmes orthorhombiques, les trois caractères décrivent la
symétrie le long des trois axes, a, b, et c.
– Pour les systèmes tétragonaux, trigonaux P, et hexagonaux,
l’axe c (d’ordre 4, 3, et 6) est unique, et le 1er symbole du groupe
ponctuel re ète la symétrie le long de cet axe.
– Pour les systèmes tétragonaux, le 2ème symbole donne la symétrie le long
des directions [100] et [010]; le 3ème symbole montre la symétrie le long
des directions [110] et [11̅0]
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fl

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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• La notation des groupes suivant Hermann-Maugin:
– Pour les systèmes trigonaux P et hexagonaux, le 2ème symbole donne la
symétrie le long des directions [100], [010] et [1̅ 1̅0];
le 3ème symbole montre la symétrie le long des directions [11̅0], [120], et
[2̅ 1̅0].
– Pour les systèmes trigonaux R, le 1er symbole donne la symétrie le long
de [111], et le 2ème symbole re ète la symétrie le long des directions
[11̅0], [011̅], et [1̅01].
– Pour les systèmes cubiques, les 1er, 2ème, et 3ème symboles donne
respectivement la symétrie le long des directions:
★ [100], [010], et [001]
★ [111], [11̅ 1̅], [1̅11̅], et [1̅ 1̅1]
★ [110], [101], [011], [11̅ 0], [101̅], et [011̅]

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fl

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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 1 et m

49
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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 2 et 2mm

50
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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 3 et 3m

51
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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 4 et 4mm

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1.3.1.2. Les groupes ponctuels
• les groupes ponctuels en 2D: 6 et 6mm

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1.3.2. La symétrie spatiale
• Les opérations spatiales de symétrie sont, outre les opérations
ponctuelles de symétrie:
– la ré exion avec glissement par rapport à un plan de glissement
(ré exion + translation)
– la rotation hélicoïdale par rapport à un axe hélicoïdal
(rotation + translation)
• Les opérateurs associés sont constitués d’une matrice (la
rotation ou la ré exion) et d’un vecteur (la translation).

• La translation associée à la ré exion ou la rotation n’est pas


une translation par un vecteur du réseau.

• Les opérations et les opérateurs (avec)sans composante de


translation sont dits (non-)symmorphiques.
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fl
fl
fl

fl


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1.3.2.1. Les opérateurs et les opérations
• Les ré exions avec glissement (glide):
– la translation se fait toujours parallèlement au plan de glissement
– lorsque la translation est égale à la moitié d’un des vecteurs de base, le
glissement est dit axial et est noté par a, b, ou c selon le vecteur de base
auquel il est parallèle

– lorsque la translation est égale à la moitié de la diagonale d’une face, le


glissement est noté par n
– lorsque la translation est égale au quart de la diagonale d’une face ou de
la cellule unité, le glissement est dit diagonal et est noté d

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fl

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1.3.2.1. Les opérateurs et les opérations
• Les rotations hélicoïdales (screw): nt
– la rotation de 2π/n se fait dans le sens anti-horlogique
– la translation se fait toujours parallèlement à l’axe hélicoïdal et vaut t/n
a, b, ou c avec t =1, ..., n-1

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1.3.2.1. Les opérateurs et les opérations
• Exemple:
43 vs. 41

– Dans les deux cas,


la rotation est de π/2
– Dans le cas 43, la translation est de 3/4
du vecteur de base
– Dans le cas 41, la translation est de 1/4
du vecteur de base
– Remarque: si dans le cas 43 la rotation
est e ectuée dans le sens horlogique,
cela revient au cas 41 avec la rotation
anti-horlogique (et inversément).

57
ff


LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)


1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Pour un cristal donné, l’ensemble des opérations spatiales de
symétrie forment un groupe au sens mathématique.

• En 2D, il y a 17 groupes planaires:


– avec le système oblique: p 1 et p 2
– avec le système rectangulaire: pm, pg, cm,
p 2mm, p 2mg, p 2gg, et c 2mm
 

– avec le système carré: p 4, p 4mm et p 4gm


– avec le système hexagonal: p 3, p 3m1, p 31m, p 6, et p 6mm

Notation: cfr. groupe ponctuel +


- maille primitive (p) ou centrée (c)
- plan de glissement (g)
58


LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Projection des opérations de symétrie pour les 17 groupes

p1 p2 pm pg cm

p 2mm p 2mg p 2gg c 2mm


 

p4 p 4gm p 4mm p6 p 6mm


Bord de cellule
Plan mirroir
Plan de glissement
Axes d’ordre 2, 3, 4, 6

p3 p 3m1 p 31m
59




















LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Exemples à 2D:

p1 p2 pm

pg cm p 2mm
60






LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Exemples à 2D:

p 2mg p 2gg c 2mm


 

p4 p 4mm p 4gm
61






LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• Exemples à 2D:

p3 p 3m1 p 31m

p6 p 6mm
62





LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• En 3D, il y a 230 groupes spatiaux dont 73 groupes
symmorphiques (sans opérations non-symmorphiques). Ils
sont obtenus en combinant les 32 groupes ponctuels avec les
di érents types de maille (P, I, A, B, C, F, ou R).
– Triclinique[2]: P1 et P1̅
– Monocl.[6]: P 2, Pm, P 2/m, C 2, C m, et C 2/m
– Orthorh.[13]: P 222, Pmm2, Pmmm, I 222, Imm2, Immm, Amm2,
C 222, Cmm2, Cmmm, F 222, Fmm2, et Fmmm
– Tétrag.[16]: P4, P4̅, P4∕m, P422, P4mm, P42m, P4̅m2, P4∕mmm,
I4, I4̅, I4∕m, I422, I4mm, I42m, I4̅m2, et I4∕mmm
– Trigonal[13]: P3, P3̅, P312, P321, P31m, P3m1, P3̅1m, P3̅m1,
R3, R3̅, R32, R3m, et R3̅m
– Hexagonal[8]: P6, P6̅, P6∕m, P622, P6mm, P6̅m2, P6̅2m, et P6∕mmm
– Cubique[15]: P23, Pm3̅, P432, P4̅3m, Pm3̅m, I23, Im3̅, I432, I4̅3m,
Im3̅m, F23, Fm3̅, F432, F4̅3m, et Fm3̅m
63




ff











LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)


1.3.2.2. Les groupes spatiaux
• En 3D, il y a donc 157 groupes non-symmorphiques. Il su t
de remplacer une opération symmorphique (rotation ou plan
miroir) par une opération non‑symmorphique dans les 73
groupes symmorphiques.
Exemple: P4mm (N º 99) → symmorphique
P4bm (N º 100)
P42cm (N º 101)
P42nm (N º 102)
P4cc (N º 103)
P4nc (N º 104)
P42mc (N º 105)
P42bc (N º 106)

• Les 230 groupes sont répertoriés dans les “International Tables


for Crystallography” Volume A
64


























ffi
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m

65
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m

Symbole Groupe Système


Ponctuel Cristallin

Hermann-Maugin Schön ies

Hermann-Maugin
(complet)
Index

66
fl



LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

67
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m

+ +
+ 1
+
2

1
+
+
1 2 1
+ +
2 2
1 1
+ +
2 1 2
+
2
+
1
+
2 +
+ +

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes


Il y en a 32: 16 (+)...
68
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m

– , – ,
1 –
, 2 ,
– , ,
, 1 ,1
2 2
1 , 1 ,
2 2

, , –
, 1
,
– 2
, – , –

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes


...et 16 (–)
69
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation d’ordre 4
+

+
+

+ +

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

70
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation d’ordre 4

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

71
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation hélicoïdale 42

+
1
+
2

1
+
2
+

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

72
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Centre d’inversion

, –

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

73
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Centre d’inversion et
rotation d’ordre 4
+
,
} 2×


+ ,–
– , ++
– –
, ,
+ +

+
,

+ ,–

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

74

LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation hélicoïdale 21

1
+
2

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

75
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Centre d’inversion

+
1
4

1
+
2

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

76
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan miroir

+
+

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

77
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan miroir

+ +

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

78
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan miroir

– , ++

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

79
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan de glissement axial c

1
+
2

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

80
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation d’ordre 2
1
4

1 1
+ 4
2

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

81
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Rotation hélicoïdale 21

+

,

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

82
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m
Plan de glissement diagonal d

1
4

1 ,
2

Projection des éléments de symétrie Positions équivalentes

83
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Liste des symboles
Plans normaux Plans parallèles


2 m
2
3
21 a, b
4
6
c
21 4
31, 32
4̅ n
41, 42, 43
61, 62, 63, 64, 65
3̅ d


Axes normaux Axes parallèles ou inclinés

84
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• Exemple: groupe spatial I 4/m m m (suite)
Positions équivalentes

Index

Symbole de Wycko
Multiplicité
85
f
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales

86
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales

87
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales

88
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales

Asymmetric unit: 0≤ x≤½; 0≤ y≤½; 0≤z≤1

89
LMAPR1492: Physique des matériaux (G.-M. Rignanese)
1.3.2.3. Les tables internationales
• L’unité asymétrique d’une maille est la plus petite partie de la
maille qui, par les opérations du groupe, permet de reconstruire
complètement la maille. La dé nition de l’unité asymétrique
n’est pas unique: il est possible de choisir les éléments avec un
certain arbitraire.

Unité Symétrie Réseau


Maille Cristal
asymétrique

90
fi
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1.4. Les plans réticulaires
• Un plan réticulaire est un plan passant par trois noeuds non-
alignés du réseau.
• Le plan est désigné par les coe cients (h k l ) appelés indices
de Miller qui sont proportionnels à l’inverse de l’intersection
du plan avec les trois vecteurs de base.
c
• Pour déterminer les indices: 2
c
– prendre les inverses de chacune des mesures 3
d’intersection 1/m, 1/n, et 1/p
Exemple: 1, 2, 3/2
b
– multiplier ces trois nombres par α de manière 1
b
2
à obtenir trois entiers premiers a
Exemple: α=2
– les trois nombres obtenus sont les indices de Miller
Exemple: (h k l )=(2 4 3)

91




ffi



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1.4. Les plans réticulaires
• Pour tracer un plan:
– utiliser le fait qu’il coupe les trois vecteurs de base respectivement
en 1/h, 1/k, et 1/l

– si un des indice est nul, le plan coupe le vecteur de base associé à l’in ni
et est donc parallèle à ce vecteur de base
– en fait, les indices de Miller désignent une famille de plans parallèles au
plan ainsi tracé. 92












fi
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1.4. Les plans réticulaires
• Dans le système hexagonal, il existe un vecteur équivalent aux
vecteurs de base a et b: d = - (a + b)
b D2 D1 ≡ hx + ky = 1
D1
-1/i D2 ≡ x = y
1/k a
1/h
D1 ∩ D2 ≡ x = y = 1/(h + k)

d
• Un quatrième indice de Miller i (redondant) est donc introduit
pour désigner une famille de plan (hkil):
i = - (h + k)

93













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1.4. Les plans réticulaires
• En coordonnées réduites (x, y, z), l’équation de la famille de
plans réticulaires (h k l ) s’écrit:
hx + ky + lz = m
– pour m = 0, le plan passe par l’origine
– pour m = ±1, ce sont les plans plus proches de l’origine
(ils interceptent les vecteurs de base en ±1/h, ±1/k, et ±1/l)
– en fait, m désigne le nombre de plans parallèles entre celui passant par
l’origine et le plan considéré

Exemple: (1 2 2) m=1 y
m=2 y
m=3 y
m=4 y
m=5 y
m=6 y
m=7 y
m=8 y
m=9 y
94


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1.4. Les plans réticulaires
• Dans une famille de plan (h k l ), les plans sont équidistants.

• L’ensemble des plans d’une famille dé ni complètement un


réseau donné.

• Il y a une même densité de noeuds dans chaque plan d’une


famille.

• Etant donné un plan P et un noeud N quelconque, il existe un


plan P′ parallèle à P et contenant N.

95


fi

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