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méthodes, de même que la validité scientifique de ses données n'est pas dépendante de la

facilité avec laquelle elles se prêtent à l'interprétation à la conscience. Le béhavioriste, dans


sa tentative pour atteindre à un modèle unifié de la réaction animale, n’admet aucune ligne de
démarcation entre l’homme et la bête »[8]. Watson considère que la psychologie doit faire des
comportements son sujet d'étude et non pas les états mentaux. Si la psychologie veut être
perçue comme une science naturelle, elle doit se limiter aux événements observables et
mesurables en se débarrassant, sur le plan théorique, de toutes les interprétations qui font
appel à des notions telles que la conscience et en condamnant, sur le plan méthodologique,
l'usage de l'introspection « aussi peu utile à la psychologie qu'elle l'est à la chimie ou la
physique ».

L'objectif de la science du comportement est pour Watson d'étudier les relations entre les
stimuli (S) de l'environnement et les comportements réponses (R) qu'ils provoquent. " Dans
un système psychologique abouti, une réaction donnée permet de prédire le stimulus ; et un
stimulus étant donné, il est possible de prédire la réponse. " Cette position de principe
défendue par Watson correspond à ce qu'on a appelé par la suite le « béhaviorisme
méthodologique » pour le différencier des autres courants auxquels il donnera naissance.

Il fait de l'apprentissage un objet central pour l'étude du comportement, qui doit être
approché uniquement sous l'angle des comportements mesurables produits en réponse à
des stimuli de l'environnement. Watson était persuadé que son nouveau béhaviorisme
permettrait à terme la prédiction et le contrôle du comportement. Certaines de ses
affirmations extrêmes en la matière[9] ont été utilisées pour discréditer Watson et le
béhaviorisme moderne par extension, même si ce dernier est fondamentalement différent du
paradigme S-R de Watson.

Le modèle Stimulus-Réponse-Conséquence, ou comportement opérant


Burrhus Skinner à Harvard en 1950

La branche expérimentale du béhaviorisme naît formellement en 1938 avec la publication de


l'ouvrage de Burrhus F. Skinner : The behavior of organisms[10] (Le comportement des
organismes). L'ouvrage résume les travaux menés en laboratoire entre 1930 et 1937. Il met en
perspective deux types de comportements : le comportement répondant et le comportement
opérant ou conditionnement opérant sur la base des observations qu'il effectue sur les
animaux placés dans des dispositifs expérimentaux appelés boîtes de Skinner, au cours
desquels ils apprennent par essai-erreur les actions à effectuer pour obtenir le résultat
souhaité.

Le premier ensemble de données présentées par Skinner dans Le comportement des


organismes[10] est un graphe qui présente la mesure d'un changement de comportement
lorsque de la nourriture est donnée à un rat qui presse un levier. Skinner note que les trois
premières fois que la nourriture est donnée en lien avec le comportement, aucun effet n'est
observé, mais que la quatrième fois est suivie d'une augmentation appréciable du taux
d'actionnement du levier jusqu'à atteindre un maximum[11].

Ivan Pavlov avait mis en évidence les comportements répondants qui sont suscités par le
stimulus qui les précède immédiatement. Le stimulus antécédent (la lumière vive par
exemple) et le comportement qu'il suscite (la contraction de la pupille) forment une unité
fonctionnelle, appelée réflexe. Les comportements répondants sont essentiellement
involontaires et apparaissent dès que le stimulus de déclenchement est présenté.

Comme beaucoup d'autres psychologues de l'époque, Skinner considère que ni le


comportement répondant de Pavlov, ni le paradigme S-R de Watson ne permettent
d'expliquer la majorité des comportements, en particulier les comportements pour lesquels il
n'y a pas de causes antérieures apparentes dans l'environnement. En comparaison du
comportement réflexe, la plupart des comportements des organismes apparaissent
spontanés ou volontaires. Skinner cherche dans l'environnement plus large les déterminants
de comportements qui n'ont pas de causes antérieures apparentes. Avec des expériences
sur les animaux, il accumule la preuve, contre-intuitive, que le comportement est moins
changé par ce qui le précède que par ce qui le suit. La formulation de ce modèle est S-R-C
(Stimulus - Réponse - Conséquence), aujourd'hui plus connu sous le terme de
« comportement opérant » tandis que le modèle S-R de Pavlov et Watson est généralement
appelé « comportement répondant ».

Contrairement à Watson qui la rejetait, Skinner s'appuie sur la loi de l'effet de Thorndike qui
établit que le comportement est fonction de ses conséquences, pour développer les notions
de renforcement, de façonnement, d'apprentissage programmé. Ces principes marquent une
divergence profonde avec le béhaviorisme méthodologique de Watson en acceptant l'idée
que des variables internes à l'individu puissent intervenir dans l'analyse du comportement.

Ce modèle de comportement opérant ne remplace pas le modèle du comportement


répondant puisque le réflexe est une réalité physiologique. Il permet de mieux rendre compte
de la façon dont l'environnement influe sur le comportement.

Le béhaviorisme radical de Skinner

En parallèle de ses travaux expérimentaux, Skinner écrit de nombreux ouvrages sur la


philosophie et l'épistémologie du béhaviorisme. En 1948, Skinner publie Walden Two[12], une
fiction explorant un monde utopique appliquant les principes du béhaviorisme. Cet ouvrage
est suivi de Science et comportement humain[13] (1953), considéré comme l'un des textes
principaux de Skinner, dans lequel il réfléchit sur une possible application des principes du
comportement à des domaines complexes tels que l'éducation, la psychothérapie.

L'ouvrage de Skinner About Behaviorism (1974) s'ouvre sur ces mots : « Le béhaviorisme n'est
pas la science du comportement humain ; il est la philosophie de cette science »[14].

Les questions théoriques sous-jacentes de la pensée de Skinner sont[14] :

1. Une science du comportement est-elle possible ?

2. Peut-elle rendre compte de tous les aspects du comportement humain ?

3. Quelles peuvent être ses méthodes ?

4. Ses lois sont-elles aussi valides que les lois de la physique et la biologie ?

5. Sur quelles techniques peut-elle déboucher ?

En incorporant les processus internes, comme les pensées ou les émotions, sous la
qualification d'« événements privés ». Skinner fait trois hypothèses concernant les
événements privés :

1. les pensées et sentiments sont des comportements

2. le comportement qui a lieu sous la peau d'un organisme se distingue d'un événement
public uniquement par son inaccessibilité

3. l'événement privé est influencé par les mêmes types de variables que les événements
publics

Dans cette conception du béhaviorisme, les principes de la psychologie opérante peuvent


s'appliquer à tout ce qui concerne l'humain, ce qui revient à dire « tout est du
comportement », y compris les événements mentaux, d'où le terme de « béhaviorisme
radical »[15].

Behaviorisme verbal, ou comportement verbal

Article détaillé : Verbal Behavior.

En 1957, Skinner publie Verbal Behavior, dans lequel il analyse le langage comme un
comportement[16]. Celui-ci obéit selon lui aux mêmes règles que les autres comportements
mais s'en distingue cependant par le fait qu'il ne peut être renforcé par l'environnement
physique, mais seulement indirectement par le comportement des autres personnes.

Selon Skinner, le langage est un comportement social. Il peut être renforcé ou éteint par les
interlocuteurs comme tout autre comportement. « Le comportement verbal est mis en forme
et conservé par un environnement verbal - par des personnes qui répondent au
comportement de certaines manières en raison des pratiques du groupe dont ils font partie.
Ces pratiques et l'interaction qui en résulte, entre celui qui parle et celui qui écoute, génèrent
les phénomènes qui sont considérés ici sous la rubrique du comportement verbal[16], p.226 »
L'originalité de l'approche et son efficacité thérapeutique viennent de son approche
fonctionnelle et non pas formelle du langage. La linguistique et la psycholinguistique
s'intéressent à la structure du langage, son vocabulaire, sa grammaire et ses liens avec la
structure du psychisme. Dans l'approche du comportement verbal au contraire, le langage est
considéré comme un moyen d'obtenir ou d'éviter une conséquence à l'instar des autres
comportements et également de modifier l'environnement. Si initialement l'ouvrage fut ignoré
par la communauté scientifique, y compris béhavioriste, cette position a progressivement
changé au cours des années 1980 et 1990[17].

Les théories développées dans cet ouvrage sont incorporées aux techniques ABA pour aider
les personnes atteintes de TED à substituer le langage à des comportements non verbaux
pour interagir avec les autres personnes[18],[19].

Applications du béhaviorisme

Analyse appliquée du comportement

Article détaillé : Analyse appliquée du comportement.

L'Analyse appliquée du comportement ou Applied Behavioural Analysis (ABA) a relancé


l'intérêt et la recherche dans le domaine du béhaviorisme. Elle en est la continuation
contemporaine et sa mise en œuvre pratique. Les travaux de Skinner sont parfois qualifiés de
EBA pour « Experimental Behavioral analysis » (Analyse expérimentales du comportement)
pour les distinguer de ceux de l'ABA.
Durant les années 1950, et au début des années 1960, les chercheurs béhavioristes
appliquent à des humains leurs méthodes d'analyse et modification expérimentale du
comportement, jusque-là uniquement testées en laboratoire sur des animaux
(essentiellement des pigeons et des rongeurs). L'objectif est de déterminer si les principes du
béhaviorisme s'appliquent[20] également aux êtres humains et s'il est possible de modifier
des comportements problématiques de manière durable en dehors du cadre du laboratoire.
Sid Bijou étudie les renforcements chez des jeunes enfants[21],[22] et Ogden Lindsley chez des
patients d’hôpitaux psychiatriques[23].

Dans une large mesure, la méthode ABA est créée en tant qu'alternative à la psychanalyse
alors méthode psycho-thérapeutique prédominante dans le monde médical, y compris aux
États-Unis[24].

En 1968 fut créé le Journal of Applied Behavior Analysis[25]. Dans le premier numéro de la
revue est publié un article fondateur de la discipline de Baer, Wolf et Risley : « Some current
dimensions of Applied Behavior Analysis »[26] (« Quelques dimensions actuelles de l'Analyse
appliquée du comportement »).

La méthode ABA se définit comme la science dans laquelle les techniques dérivées des
principes du comportement sont appliquées systématiquement afin d'améliorer des
comportements socialement significatifs, et dans laquelle l'expérimentation est utilisée pour
identifier les variables explicatives du comportement[27].

Ces méthodes d'analyse et de modification du comportement montrent leur efficacité


notamment dans l'éducation des enfants atteints de troubles envahissants du
développement (TED), et particulièrement l'autisme[3],[28], ainsi que la prévention du SIDA[29],
l'éducation[30],[31], l'acquisition du langage[18] et la gestion des salles de classe pour favoriser
les comportements collaboratifs et l'implication scolaire des élèves[32].

En 2015, la Société américaine de pédiatrie (American Academy of Pediatrics, AAP)


recommande des approches dont l'efficacité est démontrée pour les interventions précoces
dans les TED des enfants de moins de 3 ans[33]. Ces recommandations mettent l'accent à la
fois sur la nécessaire implication de l'entourage dans le développement et sur l'importance
des méthodes béhavioristes à mettre en œuvre.

Thérapies cognitives et comportementales (TCC)

À partir des années 1970, le béhaviorisme radical défendu par Skinner perd de son influence
au profit du cognitivisme. Des auteurs comme Albert Ellis, Martin E. P. Seligman, Joseph
Wolpe ou Aaron Beck développent les thérapies cognitives et comportementales (ou TCC) en
psychothérapie qui repose essentiellement sur les théories cognitivistes et qui reprennent
quelques techniques béhavioristes. À la différence du cognitivisme, le béhaviorisme ne rend
pas compte ou très peu de la cognition et du traitement de l'information. Néanmoins il offre
un éventail de techniques et d'outils qui permettent de modifier un comportement
problématique et agir indirectement sur les cognitions sous-jacentes.

Même si les approches comportementales montrent leur efficacité pour certaines


pathologies ou troubles, notamment ceux du comportement et de la socialisation, c'est très
souvent la combinaison avec des théories et approches cognitivistes autant que
développementales qui expliquent leur succès[34]. Une personne souffrant d'anxiété sociale
évite généralement les autres personnes pour éviter d'activer son anxiété. Les approches
cognitives permettent au patient d'identifier la croyance, cognition problématique, souvent
irrationnelle et définir des cognitions alternatives non anxiogènes. Les personnes anxieuses
socialement croient qu'ils sont « nuls », « n'intéressent personne », etc. L'approche
béhavioriste demande au patient de volontairement adopter un comportement anxiogène, ici
rencontrer des gens, afin de vérifier si la croyance se vérifie. La confrontation de la croyance
à la réalité permet au patient de prendre conscience que sa cognition n'est pas fondée et
ainsi progressivement la modifier. Les TCC sont d'une certaine façon la synthèse du
cognitivisme et du béhaviorisme en psychothérapie.

Cette combinaison d'approches a permis à la psychologie contemporaine de traiter un large


éventail de problèmes tels les troubles anxieux, les troubles obsessionnels compulsifs, le
stress post-traumatiques et la dépression[35],[36].

Base de la théorie béhavioriste

Comportement répondant

La théorie béhavioriste distingue trois phases dans le processus qui met en œuvre le
comportement : l'environnement qui stimule, l'individu qui est stimulé et le comportement ou
la réponse de l'individu par suite de la stimulation.

Le schéma classique est donc :

S = le stimulus provenant de l'environnement (des stimuli)

I = l'individu

R = le comportement ou réponse de l'individu par suite de la stimulation


Sans nier la réalité de l'individu (I) et de son fonctionnement interne, les béhavioristes
classiques ne s'en préoccupent pas directement. En effet, leur objectif est de spécifier les
conditions et les processus par lesquels l'environnement (S) contrôle le comportement (R),
sans faire référence à des variables internes considérées comme non observables et
hypothétiques. Le schéma selon lequel ils travaillent met ainsi entre parenthèses l'individu (I)
qu'ils considèrent comme une « boîte noire ». Toutes les questions relatives à la conscience
sont ainsi écartées de leurs champs d'étude.

D'où le schéma :

considéré comme le schéma linéaire classique béhavioriste.

Ce schéma peut être assimilé au schéma du conditionnement classique pavlovien. Il a été


modifié par B.F. Skinner, car le conditionnement pavlovien n'explique que les apprentissages
liés à des stimuli dits inconditionnels, c'est-à-dire des stimuli provoquant des réponses
inconditionnelles liées à la phylogénèse de l'espèce.

Comportement opérant

La conséquence du comportement comme élément explicatif

Le deuxième schéma classique est celui du conditionnement opérant. Le terme


« comportement opérant » est aujourd'hui de plus en plus préféré à celui de
« conditionnement opérant » dans la littérature scientifique. Ce schéma introduit une nouvelle
étape dans le processus : les conséquences sur l'organisme pouvant être positives ou
négatives.

D'où le schéma :

S = le stimulus provenant de l'environnement (des stimuli)

R = la réponse de l'individu au stimulus

C= les conséquences pour l'individu de son comportement

Ce schéma est souvent appelé ABC pour Antecedent-Behavior-Consequence.

Le stimulus est antérieur au comportement mais il ne le contrôle pas, à la différence de la


conséquence qui est postérieure au comportement.
Ce schéma n'est plus uni-directionnel car ce n'est pas un stimulus qui déclenche une réponse,
c'est un stimulus qui l'évoque. La réponse ou comportement étant sélectionné par les
conséquences sur l'organisme et sur l'environnement, conséquences qui sont propres à
chaque organisme, c'est pour cela que l'étude et la classification des stimuli et des réponses
ne peut s'effectuer qu'a posteriori.

La différence fondamentale entre le conditionnement répondant et le conditionnement


opérant est que le conditionnement opérant présuppose un être actif dans son
environnement. L'individu anticipe les conséquences de son comportement à la suite du
stimulus. L'individu peut modifier son comportement et l'adapter afin d'obtenir ou d'éviter les
conséquences à son comportement. Il y a une boucle de rétro action, dans laquelle la
réponse de l'individu va se modifier à mesure qu'il identifie, même inconsciemment, le
processus S-R-C. Pour cette raison. Le conditionnement opérant est à la base des
apprentissages et explique les comportements appris lors de l'ontogénèse de l'organisme.

Renforcement et punition[37]

Diagramme montrant l'effet des différents types de fréquence de renforcements. Chaque trait indique l'activation du
renforcement.

Les conséquences sont classées selon leur effet sur la fréquence d'apparition future du
comportement. Une conséquence est un renforcement si elle augmente la probabilité
d’occurrence du comportement qui le précède, ou est une punition si elle diminue la
probabilité d'occurrence des comportements qui le précèdent. Les conséquences ne peuvent
modifier que les comportements futurs de l'individu d'où le lien entre béhaviorisme et
apprentissage.

Par ailleurs, les conséquences peuvent être positives s'il y a un ajout ou augmentation
d'intensité d'un stimulus ou négative s'il y a retrait ou diminution d'intensité d'un stimulus
l'environnement.

Ainsi par exemple :

Renforcement positif :

Stimulus (antécédent) « Donne le nom d'une encyclopédie gratuite en ligne »


Réponse (comportement) « Wikipédia »
Renforcement positif (conséquence) : « Bonne réponse ! Bravo ! »
Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement : « répondre à la
question »

Renforcement négatif :

Stimulus (antécédent) « La poubelle dégage une mauvaise odeur dans la cuisine. »
Réponse (comportement) « La poubelle est mise à l'extérieur »
Renforcement négatif (conséquence) « Il n'y a plus de mauvaise odeur dans la cuisine » (=
retrait)
Augmentation de la probabilité d'apparition du comportement : « sortir la poubelle »

Punition positive :

Stimulus (antécédent) « La route est verglacée »


Réponse (comportement) « Le conducteur roule à vitesse normale »
Punition positive (conséquence) « la voiture percute celle qui la précède » (= ajout)
Diminution de la probabilité d'apparition du comportement : « conduire à vitesse normale
lorsque la route est verglacée. »

Punition négative :

Stimulus (antécédent) « Aller aux toilettes du café en laissant son portefeuille sur la table
sans surveillance »
Réponse (comportement) « Un passant vole le portefeuille »
Punition négative (conséquence) « Ne plus avoir son portefeuille » (= retrait)
Diminution de la probabilité d'apparition du comportement : « laisser son portefeuille sur
la table d'un café sans surveillance »

Critiques du béhaviorisme

L'essentiel des critiques du béhaviorisme portent sur son parti-pris théorique d'ignorer
l'activité mentale ou facteurs internes (les connaissances préalables du sujet par
exemple)[34]. Le cognitivisme est né dans les années 1950 en réponse au béhaviorisme qui
ne prenait pas en compte et ne fournissait pas un cadre théorique explicatif des cognitions.
En particulier, la critique faite par Chomsky en 1959[38] de l'ouvrage Verbal Behaviour de
Skinner a un impact significatif sur la communauté scientifique des psychologues[39] et
marque la fin de l'hégémonie intellectuelle du béhaviorisme.

Les punitions corporelles ou souffrances physiques infligées sont initialement considérées


comme acceptables comme punitions ou renforcements pour modifier des comportements
d'automutilation ou de troubles autistiques lourds notamment. Au début des années 1980, la
communauté des psychologues prend position sur un plan éthique afin de donner des
indications et un cadre d'intervention, et proscrivent finalement tout recours à la violence
physique ou la souffrance physique (fessée, chocs électriques, etc.)[40],[41]. Ces punitions
corporelles sont remplacées par l'extinction ou d'autres formes de punition non violentes par
les béhavioristes.

À la fin des années 1980, l'approche ABA des TED a été critiquée par le Mouvement pour les
droits des personnes autistes principalement aux États-Unis qui revendiquent que l'autisme
soit reconnu comme une différence et non comme une maladie. Ces revendications font
l'objet de critiques issues d'horizons variés, principalement de parents d'enfants autistes,
mais aussi d'autres militants et de professionnels de santé. Ils soulignent des dérives
communautaristes, le comportement de militants qui nourrissent un sentiment de
supériorité, des sur-diagnostics ou auto-diagnostics d'autisme, et la nécessité du « soin »
pour le bien-être et l'avenir des enfants autistes plus lourdement handicapés. Les problèmes
médicaux et sociaux lourds posés par les formes sévères d'autisme peuvent être occultés ou
minimisés par ce mouvement.

En France, le béhaviorisme se confronte à de nombreuses critiques, ce qui génère des


tensions politiques continuelles. Quelques associations se sont opposées ouvertement,
comme La main à l'oreille[42] qui prône une approche humaniste et plurielle de l'autisme.
Valerie Gay-Corajoud, auteure, conférencière et formatrice pour les professionnels ayant à
charge les personnes autistes, les dénonce régulièrement le long de ses ouvrages, et plus
particulièrement lors d'une lettre ouverte[43] au député Daniel Fasquelle lors de sa proposition
de résolution visant à réduire la seule approche comportementale dans l'accompagnement
des personnes autistes.[44]

Les théoriciens behavioristes

Ivan Pavlov (1849-1936)

John Watson (1878-1958)

Burrhus F. Skinner (1904-1990)


Sidney Bijou (1908-2009)

Clark Hull (1884-1952)

Edward Tolman (1886-1959)

Ivar Lovaas (1927-2010)

Albert Bandura (1925-)

Notes et références

1. « Béhaviorisme : Approche qui met l'accent sur l'étude du comportement observable et du


rôle de l'environnement en tant que déterminant du comportement. » Carol Tavris et Carole
Wade, Introduction à la psychologie - Les grandes perspectives, Saint-Laurent, Erpi, 1999,
p. 182.

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Informations complémentaires
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Autres articles
Béhaviorisme logique

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Psychothérapie cognitivo-comportementale

Techniques d'optimisation du potentiel

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Liens externes
Notices d'autorité :
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/sh85012905)  ·
Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/4005265-5)

Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :


Encyclopædia Britannica (https://www.britannica.com/topic/behaviourism-psychology)  
· Encyclopædia Universalis (https://www.universalis.fr/encyclopedie/behaviorisme/)  ·
Encyclopédie Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/behaviorismo)  ·
Gran Enciclopèdia Catalana (https://www.enciclopedia.cat/EC-GEC-0092770.xml)  ·
Hrvatska Enciklopedija (http://www.enciklopedija.hr/Natuknica.aspx?ID=7539)  ·
Store norske leksikon (https://snl.no/behaviorisme)

Ressources relatives à la recherche :


(en) Internet Encyclopedia of Philosophy (https://www.iep.utm.edu/behavior/)  ·
(en) Stanford Encyclopedia of Philosophy (https://plato.stanford.edu/entries/behaviorism/)
Ressource relative à la santé :
(en) Medical Subject Headings (https://meshb.nlm.nih.gov/record/ui?ui=D001527)

(en) APA Behaviour Analysis (http://www.apadivisions.org/division-25/index.aspx)

(en) B.F. Skinner site (http://www.bfskinner.org)

(en) Society for the Experimental Analysis of Behavior (http://seab.envmed.rochester.edu/s


ociety/)

(en) Behaviour.org (http://www.behavior.org)

(fr) Présentation du Comportementalisme : auteurs, concepts et applications (http://para


doxa1856.wordpress.com/2008/12/09/dossier-comportementalisme/)

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