THEME COMMENT ORGANISER LE

8 PLAN
COMMERCE INTERNATIONAL
DANS UN CONTEXTE
D’OUVERTURE 1 – Expliquer le
développement des échanges
DES ECHANGES ? dans le cadre de la
mondialisation
Q 8.1 : 2 – Interpréter le solde de la
balance des biens et services
Chapitre 9 : Les transformations du
commerce mondial 3 – Décrire la régionalisation
des échanges

4 – Apprécier la place des

firmes multinationales dans
les échanges.

5 – Analyser les flux d’IDE

Objectifs du chapitre
A l’issue de ce chapitre, je dois être capable de :
 De décrire et d’expliquer le développement des échanges de biens et services entre pays.
 D’interpréter l’évolution du solde d’une balance de biens et services
 De décrire le processus de mondialisation de la chaine de valeur ajoutée d’un produit, en distinguant
les phases d’élaboration des segments de produits et les phases d’assemblage.
 De montrer comment la segmentation des processus de production engendre des flux d’importations
et d’exportations des pays participant aux échanges.
 De décrire et d’illustrer l’importance de la régionalisation des échanges commerciaux.
 D’interpréter les flux d’investissement directs à l’étranger (IDE) entre pays.
 D’apprécier la place des firmes multinationales dans les échanges internationaux.

Notions
 Les importations et les exportations de biens et services
 La segmentation
 Les produits intermédiaires, les produits finis
 La balance des biens et des services
 Les investissements directs à l’étranger (IDE)
 Les firmes multinationales (FMN)

Term STMG – Economie – Thème 8 – Q 8.1 – Les transformations du commerce mondial

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 Synthèse
Schématique

Term STMG – Economie – Thème 8 – Q 8.1 – Les transformations du commerce mondial

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Balance des biens et des services
Compte qui retrace la valeur des biens et des services exportés et la valeur des biens et des services
importés. Les données sur les biens sont fournies par les Douanes et celles sur les services par la Banque
de France.
Exportations de biens et services
Ensemble des biens et des services fournis par des résidents à des non-résidents.
Firmes multinationales (FMN)
Groupe de sociétés dont le centre de décision est situé dans le pays d’origine et qui contrôle au moins une
filiale à l’étranger (dans le pays hôte). Les firmes deviennent des FMN en investissant à l’étranger.
Importations de biens et services
Ensemble des biens et des services fournis par des non-résidents à des résidents.
Investissements directs à l’étranger (IDE)
Capital investi dans la propriété d’actifs réels pour implanter une filiale à l’étranger ou pour prendre le
contrôle d’une entreprise étrangère existante. Il vise à établir des relations économiques durables avec une
unité établie à l’étranger.
Produits finis
Produit acheté par un utilisateur final
Produits intermédiaires
Produit destiné à entre dans la composition d’un produit fini.
Segmentation
Décomposition d’un processus productif.

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 Synthèse
Rédigée
Objectif du chapitre Notions
 De décrire et d’expliquer le développement des  Les importations et les exportations de biens
échanges de biens et services entre pays. et services
 D’interpréter l’évolution du solde d’une balance de  La segmentation
biens et services  Les produits intermédiaires, les produits
 De décrire le processus de mondialisation de la chaine finis
de valeur ajoutée d’un produit, en distinguant les  La balance des biens et des services
phases d’élaboration des segments de produits et les  Les investissements directs à l’étranger
phases d’assemblage. (IDE)
 De montrer comment la segmentation des processus  Les firmes multinationales (FMN)
de production engendre des flux d’importations et
d’exportations des pays participant aux échanges.
 De décrire et d’illustrer l’importance de la
régionalisation des échanges commerciaux.
 D’interpréter les flux d’investissement directs à
l’étranger (IDE) entre pays.
 D’apprécier la place des firmes multinationales dans
les échanges internationaux.

La mondialisation des échanges s’est accompagnée d’une diversification des échanges, tant pour ce qui
concerne la nature des biens et des services échangés que pour ce qui concerne leur origine
géographique. Les acteurs du commerce mondial agissent aujourd’hui au sein des grandes zones de libre-
échange.

1 – Expliquer le développement des échanges dans le cadre de la mondialisation.

A. L’explosion des échanges
La mondialisation désigne un processus d’intégration croissante des économies avec l’accroissement des
mouvements de biens et services, de mains d’œuvre et de capitaux à l’échelle mondiale. Les échanges ont
lieu aujourd’hui sur des marchés devenus mondiaux.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le commerce international a explosé, dépassant les 5 % de
croissance par an, et atteignant parfois les 10 % de croissance. Les échanges entre pays ont un rythme de
croissance supérieure à la production mondiale.
L’évolution du commerce international est due principalement aux nouveaux moyens de transport ainsi
qu’aux nouveaux moyens de communication (Internet, NTIC). Le progrès technologique a facilité les
échanges entre pays, contribuant au développement et à l’essor du commerce international.

B. L’évolution de structure des échanges

La nature des biens échangés au niveau mondial se compose pour 80 % de biens et pour 20 % de
services. Ce sont essentiellement les biens manufacturés qui sont échangés (environ 70 % des
exportations de biens.).
Depuis 2005, la part des services dans les échanges augmente. Toutefois, certains services sont
difficilement échangeables, ce qui explique leur faible part dans le commerce mondial.
2 – Interpréter le solde de la balance des biens et services

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Les échanges internationaux sont mesurés grâce à un document comptable retraçant tous les échanges
de biens, services et divers revenus entre les pays : la balance des transactions courantes. Ce document
comptable se décompose en quatre postes :
 Le solde commercial, qui retrace l’ensemble des opérations sur les biens, à savoir les exportations
et les importations de marchandises ;
 Le solde des services, qui retrace l’ensemble des opérations sur les services, à savoir les
exportations et importations de services ;
 Les revenus primaires, qui retracent l’ensemble des transferts de revenus primaire entre les pays
(salaires, intérêts, dividendes…)
 Les revenus secondaires, qui retracent l’ensemble des transferts de revenus secondaires entres
les pays (dons, aides,…)
L’ensemble de ces opérations donne lieu à un solde, qui peut être négatif ou positif. Un solde positif signifie
un excédent ; un solde négatif traduit un déficit.
Les deux premiers postes (solde commercial et soldes des services) correspondent à la balance des
biens et services. Cette balance retrace les échanges de biens et de services entre les pays. Un solde
excédentaire signifie que les exportations de biens et services sont supérieures aux importations ; un solde
déficitaire signifie que les exportations de biens et de services sont inférieures aux importations. La
balance des biens et services de la France est excédentaire depuis plusieurs années.

3 – Décrire la régionalisation des échanges

Même si la croissance du commerce international a explosé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale,
les pays géographiquement proches ont tendance à davantage échanger entre eux. C’est ce qu’on appelle
la « régionalisation des échanges ». Par exemple, les pays membres de l’Union Européenne ont tendance
à échanger en priorité avec les pays européens. Cette régionalisation des échanges est favorisée par la
proximité géographique mais également par les différents accords régionaux signés entre les pays, par
exemple l’ASEAN, le CETA ou le JEFTA pour l’UE. Ces accords passés entre plusieurs pays ont pour
objectifs de faciliter les échanges.

4 – Apprécier la place des firmes multinationales dans les échanges.

Les FMN sont des entreprises qui possèdent au moins une filiale à l’étranger ou qui détiennent au moins
10% du capital d’une entreprise étrangère. Ces FMN sont de véritables acteurs du commerce international
car elles sont à l’origine de 80% des échanges internationaux.
Les FMN répartissent leur production sur une chaîne de valeur mondiale (CVM). Cela signifie que la
production est découpée en différentes activités et est répartie entre plusieurs pays selon les compétences,
matériaux, ressources, qualité et prix proposés. Cette organisation de la production au niveau mondial
correspond à la décomposition internationale des processus productifs (DIPP). La DIPP permet aux
entreprises de limiter leur coûts de production. Ainsi, les firmes échangent entre elles des biens ou services
intermédiaires afin de réaliser un produit fini. Plusieurs pays entrent ainsi dans le processus de production,
chacun contribuant à la création de la valeur ajoutée du produit fini.
Pour connaître l’apport de chaque pays dans la création de valeur ajoutée, il faut distinguer les activités le
long de la CVM. Les pays situés au début de la chaîne de valeur produisent les activités à forte valeur
ajoutée. Il s’agit notamment de la création de matières premières, des activités de R&D et d’innovation. Les
pays situés à la fin de la chaîne de valeur produisent des activités à faible valeur ajoutée. Il s’agit des
activités d’assemblage, des services clients, etc. La position du pays le long de la chaîne de valeur a une
influence sur les gains qu’il retire dans sa participation à la production. Les pays situés au début de la
chaîne de valeur retient davantage de gains que ceux situés à la fin de la chaîne de valeur.

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5 – Analyser les flux d’IDE
Pour s’implanter dans différents pays, les FMN effectuent des investissements directs à l’étranger (IDE). Il
s’agit d’une opération consistant à créer une entreprise à l’étranger ou à prendre une participation dans le
capital d’une entreprise étrangère (à partir 10% du capital) pour y acquérir un pouvoir de décision.
Il faut distinguer IDE entrants et IDE sortants. Les IDE entrants sont les investissements réalisés par des
entreprises étrangères sur le territoire national. Les IDE sortants sont les investissements réalisés par les
entreprises nationales sur le territoire étranger.
Les IDE sont considérées comme une preuve d’attractivité d’un pays ; de nombreux pays tentent d’attirer
des IDE en raison des effets positifs qu’ils entrainent pour la croissance économique des pays d’accueil.
Les IDE permettent en effet de créer des emplois, améliorent la productivité dans le pays d’accueil, et
permettent le transfert de connaissances et de technologies entre entreprises.
Cependant, les IDE peuvent aussi avoir des effets négatifs sur l’emploi et les conditions de travail suite à la
forte concurrence que cela entraine entre les entreprises. Les moins performantes feront faillite, entraînant
du chômage dans le pays d’accueil. De plus, l’implantation de firmes dans les pays d’accueil peut
également être néfaste pour l’environnement en raison des activités polluantes qui sont souvent
délocalisées.

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