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Section 1 : Historique sur le commerce international

1.1-Définition du commerce international :


Le commerce international défini comme l'échange de biens et des
services entre nations, le commerce international est un objet d'analyse
circonscrit* de façon nécessairement orbitaire : c'est le franchissement d'une
franchiser* lors du déplacement d'un bien ou à l'occasion de la fourniture d'un
service qui détermine le caractère international de l'échange1.
Sa définition en exclut les autres catégories de transactions
internationales, comme par exemple : les transferts de revenus ou les
mouvements de capitaux, liées aux opérations de crédit et de prêt.
A l'heure actuelle, ou parle encore du commerce extérieur d'un pays pour
désigner ses relations bilatérales, le commerce pour tous les pays du monde2.

1.2 L'historique de commerce international :


La mondialisation de l'économie traduit l'importance primordiale qui a été
prise par le commerce international.
Le commerce international comporte des échanges de marchandises
aussi de biens immatériels, les mouvements de capitaux et
l'internationalisation des activités de service.
Dès le 18 novembre 1830 est institué « un comité diplomatique » ; est « un
ministère des affaires étrangères » qui lui succédé le 25 Février 1831.
Au cours de la période 1830-1880: les compétences du ministère
s'articulent d'emblée* autour de domaine -clés qui persisterons à travers le
temps : « affaire politique » « commerce international » et « consultât ».
Entre 1914-1945: deux conflit mondiaux aux quels le Ministère émigre : au
havre.
En 1914-1918; A Londres, Eton square, à partir d'octobre 1940.
Pendant la période d'entre deux guerres, les responsabilités s'amoncellent
sur les épaules des agents du ministère : exécution des traites de paix,
réparation, problème rhénans, Locarno autant de domaines ou la politique,
l'économie le monétaire et le financier se mêlent.
En 1943, le déplacement prend l'appellation officielle de « ministère des
affaires étrangers et de commerce international »

2
Après la seconde guerre mondiale, le développement du commerce
international a connu une première phase d'expansion. Il se traduisait en
particulier par le développement des ventes internationales de marchandises,
que ce soit les matières premières, les produits manufacturés ou les produits
agricoles.
Il s'est traduit aussi des usines, des contrats de construction
d'infrastructures et des opérations immobilières internationales.
L'internationalisation de la production, avec les délocalisations et les
implantations sur les marchés étrangers non seulement par la distribution
mais par l'implantation industrie, se traduisaient par le développement des
investissements directs.
A partir des années soixante-dix, au fur et à mesure de l'importance de
plus en plus grande des services dans économies, le commerce international
s'est étendu de façon marquée aux étrangers de services.
La mondialisation de la production se traduit par ailleurs par un
développement marqué » des transports internationaux et en particulier des
transports maritimes et aériens, mais aussi des transports terrestres.
Le développement du commerce international a été à la fois une
conséquence de développement du libre-échange permettant les échanges
mondiaux et une incitation aux diminutions des barrières protectionnistes et
des obstacles ont traduit a une globalisation de l'économie mondiale.
Le développement des groupes internationaux et multinationaux s'est
accompagné de la réglementation de la concurrence a une échelle
transnationale.
L'adhésion quasi-globale à l'économie du marché peut être considérée à
un facteur contribuant à la fois comme une conséquence du développement
du commerce international et un facteur contribuant à ce développement.
Les développements techniques en matière de communication et de
télécommunication sont un facteur important dans cette internationalisation
des échanges de biens et de services.
La mondialisation des échanges conduit au développement de règles sur
une échelle régionale et mondiale. Il en est ainsi en particulier des règles de
diverses unions régionales et au premier plan des règles de l'Union
Européenne.
Il s'agit aussi des règles a un niveau global, règles du GATT, règles de
L'OMC.3
Les échanges internationaux ce développement par ailleurs dans le cadre
de pratique transnationales. Comme les échanges avant la naissance des
3
nations dans un cadre mondial et utilisée ce que certains désignent sous le
vocable « l'ex-mercatoria ».
Des efforts d'uniformisation des lois ont été fait, des conventions
internationales de marchandises ainsi que la recherche de principes
communs, tels les principes Uni droit.

En 1997: le déménagement de l'immeuble central situé rue des Quatre-


Bras, vers le bâtiment Egmont1, va de pair avec une nouvelle restructuration ;
les traditionnelles relations diplomatiques bilatérales cèdent le pas aux
secteurs multilatéraux et thématique (contrôles de l'armement, contrôle des
exportations sensibles, droits de l'homme, affaires scientifiques, nucléaires et
environnement).
En 2000: la réforme « Copernic » donne lieu à une refonte complète de
l'organigramme du département ou, à côté des directions générales « Affaires
Européenne », « Affaires multilatérales et mondialisation », « coopération et
développement », « Affaires bilatérales », « Affaires consulaires » et «
Affaires juridique » apparaissent des « Directions d'encadrement (dont celle
technologie de l'information et de la communication) » s'avéré être le reflet
concert de priorités et préoccupations nouvelles, bien dans « l'air du temps ».
Et le vocabulaire change lui aussi : le « ministre » prend la dénomination
de « Service Public Fédéral » ; l'homme clé du département depuis toujours le
« Secrétaire général » devient le « président » (président du comité de
Direction).
La diversité juridique se maintien cependant et le commerce international
continu à résoudre des questions de conflits de juridiction. Les règles
nationales fixes généralement des règles spécifiques pour le contrat
international qui est au cœur de la régulation d commerce international.
Dans le règlement des litiges résultant du commerce international s'est
développer l'arbitrage international. Mais le recours ou juge étatique dans le
règlement des litiges reste souvent nécessaire, sinon désiré

Les théories traditionnelles du commerce international


2.1. La théorie d'avantage absolu d'Adam SMITH
La première explication de commerce international est du Adam
Smith qui fondé les échanges internationaux sur des avantages absolu de
coût, pensait que un pays participe à l'échange international, il faut qu'il
produise au moins un produit moins cher que tous les autres, (une notion
d'avantage absolu). Il raisonne dans le cas de deux pays, ne produisant
chacun que deux biens. Il suppose qu'il existe un seul facteur de production, le
facture travail, pleinement employé, mobile entre les deux productions mais
immobile internationalement. Les couts de productions unitaires des deux
biens sont mesurés en nombre de travailleurs. Un pays dispose d'un avantage
absolu sur son partenaire dans un bien lorsqu'il peut le produire avec moins de
travailleurs que son partenaire. Cela signifie qu'un pays n'ayant aucun
avantage absolu ne doit pas participer à l'échange international4.
Pour Smith, l'ouverture des marchés a deux effets bénéfiques;
d'abord elle permet de se procurer des ressources non produites localement et
d'écouler les excédents.
David Ricardo améliore la théorie d'Adam Smith il a développé sa
théorie en avantage comparatifs.
2.2. Le principe avantage comparatif
David Ricardo améliore la théorie d'Adam Smith il a développé sa
théorie en avantage comparatifs.
L'approche fondamentale de Ricardo à la théorie du commerce
international est le principe des avantages comparatifs. Ce qui importe c'est au
sein d'une même nation, les différences relatives entre les conditions de
production des biens les deux nations accroissent dans des proportions
différentes.
Ricardo démontre qu'un pays ne dispose d'aucun avantage absolu
peut trouver un intérêt à participer au commerce international en se
spécialisant dans la production pour laquelle son désavantage est le moins
grand. C'est la théorie de l'avantage comparatif, la par l'échange monétaire,
compte tenu de l'inégalité du cout du travail, d'un prix moins élevé dans les
pays de faible productivité
Ricardo démontre que l'échange international est profitable même si
un des deux pays est plus efficace dans tous les domaines.

Il existe alors u avantage comparatifs qui conduit chaque nation à se


spécialiser dans la production du bien qu'elle peut obtenir relativement plus
efficacement que l'autre.

2.3. La théorie de la dotation factorielle HOS (HECKSHER,


OLIN, SAMUELSON)
Pour l'approche de ces trois auteurs, chacun doit se spécialiser dans
la production pour laquelle il possède une meilleure dotation en facteurs
(capital, travail, ressources..). Les pays développés, riches en capital, en
technologies avancées, en main d'œuvre qualifiée exporteront des produits
élaborés. A l'inverse, les pays moins développés exporteront des
marchandises incorporant leur facteur le plus abondant, le travail peu qualifié.
4
Au centre de l'analyse se trouve l'idée de substitution du capital au
travail(ou vice versa). Pour que cette substitution ne se poursuive pas jusqu'à
ce que toute différence disparaisse entre les pays. Le modèle HOS postule la
fixité des facteurs de productions (ou du moins leur insuffisante mobilité). C'est
cette imperfection qui est à l'origine du commerce international.

Ces théories traditionnelles ont fait l'objet au fil du temps, de ce


critiques et de remise en cause déverser sur nombreux points certains
marginaux et d'autre fondamentaux. En grand partie aucune théorie alternative
incorporant de nouvelles hypothèses n'a pu être élaborée. Il faut donc attendre
la naissance de la nouvelle théorie des échanges internationaux pour assister
au développement une variable théorie alternative. Les nations diffèrent entre
elles selon des critères propos à chacune des approche.

Le théorème Heckscher-Ohlin énonce que chaque pays a intérêt à


se spécialiser dans la production du bien qui utilise intensément le facteur dont
il est relativement le mieux doté.

Dans la version Ricardienne, ce sont les technique de production qui


différent, alors que dans la version HOS, ce sont les dotations relatives en
facture de production.

Les nouvelles théories de commerce international


3.1. La théorie néo-factorielle : qualification du travail et
spécialisation
L'approche néo-factorielle reste dans la logique du modèle
d'Heckscher-Ohlin, mais elle prend en considération plus de facteurs de
production, lié principalement à l'existence de capital humain, et donc de
travail qualifié, en quantité différente selon les pays. Ce nouvel aspect de
l'analyse permet de considérer que l'éducation est un des facteurs primordiaux
dans l'industrialisation des pays et dans l'évolution de leurs avantages
comparatifs.

3.1.1. Capital humain et spécialisation


Une des réponses au paradoxe de Leontief passe par la prise en
compte du capital humain. Le capital humain est le résultat de l'investissement
en éducation de la main- d'œuvre et il permet d'obtenir du travail qualifié qui
augmente la productivité du travail.
Dans une première approche, le travail qualifier peut considérer comme le
résultat, l'output, de la combinaison de deux facteurs primaires : le travail et le
capital.

R.L.Findlay et H.Kierzkowski ont modélisé cette idée «international


Trade and human capital >>

L'activité d'éducation qui transforme les travailleurs non qualifiés en


travailleurs qualifiés (E), après un temps0, utilise un facteur appelé capital
éducatif(K). Pouvant être assimilé au capital en général, la production obtenue
par ces travailleurs sera une fonction Q telle que : Q= f (K, E. 0).

Un pays relativement abondant en capital exportera des biens


intensifs en travail qualifié et un pays relativement peu abondant en capital
exportera des biens intensifs en travail non qualifié5.

3.1.2. Qualification du travail et spécialisation


D.B Keessing 1996 aborde de façon plus directement empirique les
liens entre la qualification du travail et les avantages comparatifs. Pour lui le
travail n'est pas un seul facteur de production homogène: il faut le séparer en
plusieurs types de qualifications attachées à huit(08) type d'activité :

1. Les scientifiques et les ingénieurs :

2. Les techniciens et les dessinateurs industriels :

3. les dirigeants :

4. les machinistes, électriciens et mécaniciens;

5 les autres travailleurs manuels qualifiés

6. les employés e bureaux

7. les travailleurs non qualifiés.

Les travaux de Keessing suggèrent alors que le modèle


d'Heckscher-Ohlin peut prédire la nature des changes en fondant sur la
dotation factorielle, à condition que le travail soit lui-même décomposé en
plusieurs sous-catégories plus homogènes.6"

3.2. Les théories néo-technologie: technologie et spécialisation

6
L'hypothèse traditionnelle du modèle d'Heckscher-Ohlin est que tous
les pays peuvent produire les mêmes biens. Ils connaissent toutes les
technologies possibles (ensemble de techniques) pour les fabriquer. Pour
dépasser les contraintes liées à cette hypothèse de technologies banalisées et
diffusées, on peut introduire les évolutions technologiques et l'apparition de
biens nouveaux dans les déterminations des échanges. Cet élément fut
largement développé dans l'approche néo-technologique, qui regroupe
plusieurs courants, notamment celui de l'écart technologique et celui de cycle
du produit.

3.2.1. Ecart technologique et performance à l'exportation de


M.Posner (1961)
Une des premières analyses pour expliquer la nature des échanges
internationaux en termes d'évolutions technologique est celle de M.Posner «
International Trade and technical change » Oxford Economic Paper, october
1961) partant du principe qu'une firme qui introduit un nouveau produit peut
profiter d'un monopole à l'exportation jusqu'à ce que des firmes imitatrices
arrivent sur le marché en lançant un produit comparable, Posner développa
alors la théorie de l'écart technologique. L'avance technologique d'une firme
peut en effet conférer un nouvel avantage comparatif au pays d'origine de la
firme innovatrice.

Le déterminant du commerce international réside alors dans l'écart


technologique entre les pays, tel que les pays en avance exportent des biens
intensifs en nouvelles technologies et les autres, des produits banalisés7.

Section 2 : Le contrat du commerce international


A l’origine, les contrats commerciaux internationaux liaient les principaux pays
développés sur le plan économique, mais depuis la fin des années 80, la
mondialisation a donné naissance à de nouvelles typologies de dossiers, mettant
notamment en cause les pays destinataires des délocalisations, tels que les pays du
Maghreb, l’Inde, la Chine…

Le Droit international des contrats diffère du droit interne, la pratique commerciale


internationale a substitué à la règle interne du paiement contre livraison, la règle du
crédit documentaire qui est l’engagement d’une banque de payer un montant défi au
fournisseur d’une marchandise ou un service, contre la remise, dans un délais
déterminé , des documents énumérés qui prouvent que les marchandises ont été
expédiées ou que les prestations ou services ont été effectués, malgré l’efficacité
prouvée de cette pratique, des litiges demeurent.
7
1-La définition du contrat
Un contrat commercial est un document destiné à régir les rapports entre un
acheteur et un vendeur dans le cadre d'une activité de commerce. En principe, pour
qu'un contrat puisse être qualifié de " commercial ", il doit être signé par un
commerçant. Cette qualification est d'ailleurs indispensable, car l'acte commercial se
trouve à mi-chemin entre les règles commerciales du Code du commerce et du
Code civil

La définition économique:
 La notion économique du contrat international met en jeu les intérêts du commerce
international.
 Le contrat implique un mouvement de biens, services ou paiements à travers les
frontières.
C’est la substance économique du contrat qui est en centre.

2-Les sources des contrats commerciaux


A. Les sources classiques

–Droit commun des contrat → droit civil → code civil

–Droit commercial → code de commerce

–Lois spécifiques

–La pratique, càd jurisprudence

–Les usages → très importants, peuvent déroger à des règles impératives du Code
civil

B. Les sources modernes

Sont dues à l'évolution de notre société et le développement de l'économie. Càd


consommation de masse, apparition de la grande distribution, mondialisation...

3-Les éléments constitutifs d’un contrat du commerce


international
Pour qu’un contrat soit valable, il doit réunir les éléments de bases suivantes :

2.1 Les éléments généraux :

 Identité de contractants ;

 Nature et l’objet du contrat ;

 Définition de certains termes afin d’éviter toute mauvaise interprétation ;


 Listes des documents contractuels.

2.2 Les éléments techniques et commerciaux :

 La nature du produit : sa composition, qualité......

 La nature de l’emballage ;

 Délais d’exécution et le mode de traitement des pénalités de retard ;

 Protocole de contrôle et d’examen de conformité ;

 Conditions de modification du contrat.

2.3 Les éléments financiers :

 Qualité, prix, montant total ;

 Frais inclus dans le prix ;

 Incoterm utilisé ;

 Mode de paiement et monnaie de facturation ;

 Garanties bancaires à mettre en place ;

 Données fiscales et douanières.

2.4 Les éléments juridiques :

 La date et la mise en vigueur du contrat ;

 Les conditions de transfert des risques et de propriété ainsi les données

concernant la livraison de la marchandise ;

 Conditions juridiques liées aux garanties bancaires ;

 Règlement de différents : doit être prévue obligatoirement dans le contrat ;

 Clause de force majeur : la force majeure se définit comme étant

imprévisible qui exonère la partie concernée des sanctions prévues par le

contrat ;

 Clause de résiliation : intervient pour réguler les cas de mauvaise exécution

ou non- exécution du contrat.

4. Effet du contrat de commerce internationale


Il présente des obligations contractuelles pour les deux contractants

3.1 Obligation des parties contractantes :

A. Obligation contractuelle du vendeur :

Le vendeur doit :

- Garantir la conformité des marchandises aux spécifications du contrat ;

- Livrer la marchandise dans les délais fixés et au lieu prévue ;

- Remettre les documents se rapportant aux marchandises à livrer.

B. Obligation contractuelle du l’acheteur :

L’acheteur doit :

- Satisfaire le paiement des marchandises suivant les conditions

requises ;

- Réceptionner la marchandise ou en prendre livraison, tout en prenant

les dispositions conservatoires pour préserver ses intérêts.

.2 Transfert de propriété et de risque

A. Transfert de propriété :

Le transfert de propriété intervient aux règles générales, une fois que l’acheteur

se sera acquitté auprès de sa banque, de la totalité de la somme due.

B. Transfert de risque :

Il est généralement associé au transfert de propriété.

5-Types de contrat
1. Le contrat de Franchise

Définition de la Franchise

. Un contrat de franchise est un accord commercial entre deux parties, le franchiseur et le


franchisé, dans lequel le franchiseur accorde au franchisé le droit d'utiliser sa marque, ses
produits, son savoir-faire et d'autres éléments de propriété intellectuelle ou de support
opérationnel. En échange de ces droits, le franchisé s'engage à respecter les normes et les
procédures établies par le franchiseur.
Voici les éléments clés généralement inclus dans un contrat de franchise :

1. Droits de franchise : Le franchiseur accorde au franchisé le droit d'utiliser sa


marque, ses produits, son savoir-faire et d'autres éléments spécifiques.

2. Obligations du franchisé : Le franchisé doit respecter les normes de qualité,


les procédures opérationnelles et autres directives établies par le franchiseur.

3. Territoire : Le contrat peut définir la zone géographique dans laquelle le


franchisé est autorisé à opérer.

4. Durée du contrat : La période pendant laquelle le contrat de franchise est en


vigueur.

5. Redevances : Le franchisé peut être tenu de verser des redevances


périodiques au franchiseur, soit sous forme de paiements fixes, de
pourcentages des ventes, ou d'autres arrangements financiers.

6. Formation et support : Le franchiseur peut fournir une formation initiale et


continue, ainsi que d'autres formes de soutien au franchisé.

7. Marques et propriété intellectuelle : Le contrat précise souvent comment la


propriété intellectuelle, y compris la marque, sera utilisée et protégée.

8. Engagements et responsabilités mutuels : Les droits et les obligations des


deux parties sont généralement clairement définis pour éviter les
malentendus.

9. Résiliation du contrat : Les conditions dans lesquelles le contrat peut être


résilié, que ce soit par le franchisé ou le franchiseur.

10. Renouvellement du contrat : Les modalités de renouvellement du contrat à


la fin de sa durée initiale.

Il est important que les deux parties comprennent bien les termes du contrat de
franchise avant de s'engager, car il s'agit souvent d'un partenariat à long terme avec
des implications financières et opérationnelles significatives. Les contrats de
franchise peuvent varier en fonction des industries, des pays et des entreprises
spécifiques. Il est fortement recommandé de consulter un professionnel juridique
spécialisé dans le droit de la franchise pour garantir une compréhension complète
des obligations et des droits de chaque partie.

La procédure

La procédure pour établir un contrat de franchise implique plusieurs étapes. Voici une
description générale de ces étapes :

1. Recherche et Préparation :
 Identification du Franchiseur : Le franchiseur doit déterminer s'il est
prêt à développer son modèle d'entreprise en franchise.

 Élaboration du Concept de Franchise : Le franchiseur doit définir


clairement son concept d'entreprise, son savoir-faire, et les éléments
qu'il souhaite partager avec les franchisés.

2. Étude de Faisabilité :

 Évaluation du Marché : Le franchiseur doit effectuer une étude de


marché pour déterminer si son concept est viable dans différentes
régions.

 Analyse Financière : Une évaluation financière doit être réalisée pour


s'assurer de la rentabilité potentielle de la franchise.

3. Rédaction de la Documentation de Franchise :

 Document d'Information Précontractuelle (DIP) : Le franchiseur doit


créer un DIP qui fournit des informations détaillées sur l'entreprise, ses
performances financières, les coûts associés à la franchise, etc.

 Contrat de Franchise : Un avocat spécialisé en droit de la franchise


peut rédiger le contrat de franchise, détaillant les droits et les
responsabilités de chaque partie.

4. Rencontre avec les Franchisés Potentiels :

 Présentation du Concept : Le franchiseur organise des réunions avec


des candidats franchisés potentiels pour présenter le concept et
discuter des opportunités.

5. Sélection des Franchisés :

 Processus de Sélection : Le franchiseur peut mettre en place un


processus de candidature et de sélection pour choisir des franchisés
qui correspondent à son modèle d'entreprise.

6. Négociation :

 Discussion sur les Termes du Contrat : Une fois qu'un franchisé


potentiel est identifié, des négociations sur les termes spécifiques du
contrat de franchise ont lieu.

7. Signature du Contrat de Franchise :

 Examen Juridique : Chaque partie peut consulter un avocat pour


s'assurer de la compréhension et de l'acceptation des termes du
contrat.
 Signature : Une fois toutes les questions résolues, les parties signent
le contrat de franchise.

8. Formation du Franchisé :

 Formation Initiale : Le franchisé peut recevoir une formation initiale


sur les opérations et les normes de l'entreprise.

9. Lancement Opérationnel :

 Ouverture du Point de Vente : Le franchisé peut ouvrir son entreprise


en conformité avec les normes définies par le franchiseur.

10. Suivi et Support Continu :

 Assistance Continue : Le franchiseur peut fournir un support continu,


y compris des formations régulières, des mises à jour du savoir-faire, et
d'autres formes d'assistance.

Il est crucial pour toutes les parties impliquées de comprendre pleinement les termes
du contrat de franchise et de travailler avec des professionnels juridiques spécialisés
pour garantir une procédure conforme à la loi et mutuellement bénéfique.

2. Le contrat de Distribution

Définition

Un contrat de distribution est un accord légal entre un fournisseur ou fabricant (le


donneur de licence) et un distributeur ou revendeur (le licencié) établissant les termes et
conditions régissant la distribution et la vente de produits ou services. Ce type de contrat
vise à définir les droits et les responsabilités de chaque partie, à clarifier les conditions de
livraison, de paiement et à établir d'autres clauses importantes.

Le contenu du contrat de distribution

Voici quelques éléments courants inclus dans un contrat de distribution :

1. Territoire de Distribution : Le contrat peut définir la région géographique


dans laquelle le distributeur est autorisé à vendre les produits ou services.

2. Durée du Contrat : La période pendant laquelle le contrat de distribution est


en vigueur.

3. Conditions de Paiement : Les modalités de paiement, y compris les remises,


les frais de transport et les délais de paiement.

4. Engagements de Vente : Les attentes de volume de vente ou de


performance que le distributeur est censé atteindre.

5. Responsabilités Logistiques : Les responsabilités du distributeur en matière


de stockage, de livraison et de gestion des stocks.
6. Prix de Vente : Si le fournisseur influence ou fixe les prix de vente au détail,
cela peut être spécifié dans le contrat.

7. Conditions de Résiliation : Les circonstances dans lesquelles le contrat peut


être résilié, que ce soit par le fournisseur ou le distributeur.

8. Propriété Intellectuelle : La façon dont les droits de propriété intellectuelle,


tels que les marques de commerce, seront traités.

9. Formation et Support : Les engagements du fournisseur envers la formation


du distributeur et le support continu.

10. Confidentialité : La protection des informations confidentielles échangées


entre les parties.

11. Clause de Non-concurrence : Des restrictions sur le fait pour le distributeur


de vendre des produits concurrents.

12. Litiges : Le processus de résolution des litiges entre les parties, par exemple,
par le biais de la médiation ou de l'arbitrage.

Il est essentiel que les deux parties comprennent clairement les termes du contrat de
distribution et soient en accord avant de procéder. Les contrats de distribution
peuvent varier en fonction de l'industrie, des produits ou services concernés, et des
lois spécifiques du pays. Il est recommandé de consulter un professionnel juridique
spécialisé dans les contrats commerciaux pour s'assurer que le contrat est
juridiquement contraignant et conforme aux lois locales.

Les clauses

Sur-mesure, le contrat de distribution doit prendre en compte les spécificités et les


projets de chacun. De nombreuses clauses peuvent être ajoutées, dans la limite du
cadre légal – droit de la concurrence, droit commercial... –.

 La clause d’exclusivité territoriale délimite un territoire au sein duquel le


producteur s’engage à ne fournir ses produits qu’au seul distributeur, et le
distributeur s’engage à vendre les produits sans dépasser les frontières du
territoire délimité. On parle alors d’un contrat de distribution exclusive.
L’exclusivité peut également s’appliquer aux fournisseurs et distributeurs eux-
mêmes.

Des exceptions et des modérations peuvent aussi s’appliquer à l’exclusivité, et celle-


ci peut dépendre par exemple de la performance, de la vente ou non sur internet...
Avant de rédiger une clause d’exclusivité, il faut avoir pensé à tous les cas de figure !

 La clause de rendement est quant à elle un moyen de garantir les intérêts


économiques de la relation. Elle peut porter sur l’achat des produits, lorsque le
distributeur s’engage à acheter un certain taux de produits au fournisseur –
c’est la clause de quota – ou encore un nombre minimum de produits – c’est
la clause de minima-. La clause de rendement porte aussi sur la revente du
produit par le distributeur, quand il doit respecter certains objectifs de vente –
c’est la clause de coefficient de pénétration du marché.

 Clause de non-concurrence, clause de gestion des stocks et marchandises,


clauses relatives au personnel ou à l’enseigne... Le champ des clauses est
large et varié, et pour mieux protéger, le contrat de distribution doit comporter
les clauses les plus adaptées.

Si le choix de clauses est large et que la négociation est libre, on ne peut toutefois
pas tout se permettre : Au nom du droit du commerce, le contrat de
distribution dispose d’un cadre légal strict et en constante évolution.

3. Le contrat De Licence

Ce type de contrat est le plus souvent utilisé soit comme première étape avant la
mise en place d'une franchise à proprement parler, soit comme un moyen de
maîtriser le développement d'un produit spécifique, d'une idée, d'un commerce, d'une
marque, sans être contraint, de chaque côté, par les critères liés à la franchise. La
licence permet de transférer au licencié un droit d'usage, en échange d'une
redevance souvent appelée "royalties".

Définition de contrat de Licence

Un contrat de licence est un accord légal dans lequel le titulaire des droits de propriété
intellectuelle (licencié) accorde à une autre partie (licencié) le droit d'utiliser ces droits de
manière spécifiée et pour une période déterminée, généralement en échange d'une
compensation financière. Les droits de propriété intellectuelle inclus dans un contrat de
licence peuvent comprendre des brevets, des marques, des droits d'auteur, des secrets
commerciaux, ou d'autres formes de propriété intellectuelle. Voici quelques éléments clés
généralement inclus dans un contrat de licence :

1. Objet de la Licence : Le contrat précise clairement les droits de propriété


intellectuelle qui sont concédés sous licence, ainsi que l'étendue de cette
licence.

2. Durée de la Licence : La période pendant laquelle la licence est en vigueur.


Elle peut être limitée dans le temps ou être continue.

3. Territoire : La zone géographique dans laquelle le licencié est autorisé à


exercer les droits de licence.

4. Restrictions d'utilisation : Des limitations spécifiques sur la manière dont le


licencié peut utiliser les droits concédés.
5. Compensation financière : Les modalités de paiement, y compris les
montants, les échéances et les méthodes de paiement.

6. Garanties et Responsabilités : Les garanties fournies par le licencié, telles


que la garantie que les droits sous licence ne portent pas atteinte aux droits
d'autrui.

7. Confidentialité : Les obligations de confidentialité concernant les


informations confidentielles échangées dans le cadre de la licence.

8. Résiliation : Les circonstances dans lesquelles la licence peut être résiliée,


que ce soit par le licencié ou le licencié.

9. Transfert de la Licence : Les conditions sous lesquelles la licence peut être


cédée ou transférée à un tiers.

10. Litiges : Les mécanismes de résolution des litiges, tels que la médiation ou
l'arbitrage.

Les contrats de licence sont couramment utilisés dans divers secteurs, notamment la
technologie, le divertissement, la mode et d'autres industries où la propriété
intellectuelle est un élément essentiel de l'activité. Ces contrats sont essentiels pour
établir des relations claires entre les parties et protéger les droits de propriété
intellectuelle impliqués. Il est fortement recommandé de consulter un professionnel
juridique spécialisé en propriété intellectuelle lors de la rédaction ou de la
négociation d'un contrat de licence.

Types de Licence

 La licence de marque est un type spécifique de contrat de licence dans lequel le


titulaire d'une marque (le concédant) accorde à une autre partie (le licencié) le droit
d'utiliser sa marque dans des conditions spécifiques. Ce contrat permet au licencié
de bénéficier de la notoriété, de la réputation et de la reconnaissance associées à la
marque du concédant. Voici quelques éléments typiques inclus dans un contrat de
licence de marque :

 Définition de la Marque : Le contrat précise clairement la marque ou les


marques qui font l'objet de la licence.

 Étendue de la Licence : Il spécifie l'étendue des droits accordés, que ce soit


pour une utilisation spécifique, dans une région géographique déterminée, ou
pour un certain type de produit ou service.

 Durée de la Licence : La période pendant laquelle le licencié est autorisé à


utiliser la marque.
 Territoire : La zone géographique dans laquelle le licencié peut utiliser la
marque. Par exemple, une licence peut être limitée à un pays ou à une région
spécifique.

 Restrictions d'utilisation : Des limitations spécifiques sur la manière dont le


licencié peut utiliser la marque. Cela peut inclure des restrictions sur les types
de produits ou services associés à la marque.

 Compensation financière : Les modalités de paiement, y compris les


redevances que le licencié doit verser au concédant en échange de
l'utilisation de la marque.

 Qualité et Contrôle : Des dispositions stipulant les normes de qualité que le


licencié doit maintenir dans l'utilisation de la marque, ainsi que le droit du
concédant de contrôler ces normes.

 Confidentialité : Des dispositions sur la protection des informations


confidentielles liées à la marque.

 Renouvellement et Résiliation : Les conditions dans lesquelles la licence peut


être renouvelée ou résiliée, ainsi que les conséquences de la résiliation.

 Transfert de la Licence : Les conditions sous lesquelles la licence peut être


cédée ou transférée à un tiers.

 La licence de marque est un moyen pour le concédant d'étendre la portée de


sa marque tout en permettant au licencié de tirer parti de la notoriété de la
marque sans avoir à développer sa propre identité de marque. C'est une
stratégie courante dans de nombreux secteurs, notamment la mode, la
restauration, les jouets, et d'autres industries où la marque joue un rôle
crucial dans la différenciation des produits et la création de la fidélité des
consommateurs. Comme pour tout contrat de licence, il est fortement
recommandé de consulter un professionnel juridique spécialisé pour s'assurer
que le contrat répond aux besoins spécifiques des parties impliquées.

 .

 La licence de brevet La licence de brevet est un accord légal dans lequel le


détenteur d'un brevet (le concédant) accorde à une autre partie (le licencié) le droit
d'utiliser, fabriquer, vendre ou distribuer l'invention brevetée. Ce type de contrat de
licence permet au licencié de tirer parti de l'innovation protégée par le brevet sans
avoir à développer l'invention lui-même. Voici quelques éléments typiques inclus
dans un contrat de licence de brevet :

 Identification du Brevet : Le contrat spécifie le brevet ou les brevets qui font


l'objet de la licence.
 Étendue de la Licence : Il définit l'étendue des droits concédés, tels que
l'utilisation exclusive ou non exclusive, et les domaines spécifiques où la
licence peut être appliquée.

 Durée de la Licence : La période pendant laquelle le licencié est autorisé à


utiliser le brevet.

 Territoire : La zone géographique dans laquelle le licencié peut exercer les


droits de la licence.

 Redevances : Les modalités de paiement, y compris les redevances que le


licencié doit verser au concédant en échange de l'utilisation du brevet. Cela
peut inclure des paiements fixes, des pourcentages des ventes, ou d'autres
arrangements financiers.

 Restrictions d'utilisation : Des limitations spécifiques sur la manière dont le


licencié peut utiliser le brevet, par exemple, les types de produits ou services
qui peuvent être fabriqués ou vendus.

 Contrôle de la Qualité : Des dispositions stipulant les normes de qualité que


le licencié doit maintenir dans l'utilisation du brevet, ainsi que le droit du
concédant de contrôler ces normes.

 Confidentialité : Des dispositions sur la protection des informations


confidentielles liées au brevet.

 Renouvellement et Résiliation : Les conditions dans lesquelles la licence


peut être renouvelée ou résiliée, ainsi que les conséquences de la résiliation.

 Transfert de la Licence : Les conditions sous lesquelles la licence peut être


cédée ou transférée à un tiers.

 Les licences de brevet sont couramment utilisées dans le domaine de la


technologie, de la recherche et du développement, où l'innovation est
protégée par des brevets. Ces contrats permettent aux entreprises de
monétiser leurs inventions, d'accélérer le développement de produits et de
créer des partenariats stratégiques. Comme pour toute licence, il est essentiel
de consulter un professionnel juridique spécialisé dans la propriété
intellectuelle pour garantir que le contrat est bien rédigé et répond aux
besoins spécifiques des parties impliquées.

 La licence d'exploitation La licence d'exploitation est un accord légal dans


lequel le titulaire d'un droit de propriété intellectuelle, d'une technologie ou d'un
savoir-faire (le concédant) accorde à une autre partie (le licencié) le droit d'exploiter,
utiliser ou commercialiser ces droits. Ce type de contrat peut couvrir une variété de
domaines, y compris les brevets, les marques, les droits d'auteur, les logiciels, les
secrets commerciaux, les franchises, et d'autres formes de propriété intellectuelle ou
de savoir-faire. Voici quelques éléments couramment inclus dans un contrat de
licence d'exploitation :

 Identification des Droits Concédés : Le contrat spécifie clairement les droits


de propriété intellectuelle, les technologies ou les savoir-faire qui font l'objet
de la licence d'exploitation.

 Étendue de la Licence : Il définit l'étendue des droits concédés, précisant ce


que le licencié est autorisé à faire avec les droits concédés.

 Durée de la Licence : La période pendant laquelle le licencié est autorisé à


exploiter les droits concédés.

 Territoire : La zone géographique dans laquelle le licencié peut exercer les


droits de la licence.

 Redevances : Les modalités de paiement, y compris les redevances que le


licencié doit verser au concédant en échange de l'utilisation des droits
concédés. Cela peut inclure des paiements fixes, des pourcentages des
ventes, ou d'autres arrangements financiers.

 Restrictions d'utilisation : Des limitations spécifiques sur la manière dont le


licencié peut utiliser les droits concédés, par exemple, les restrictions sur les
types de produits ou services.

 Contrôle de la Qualité : Des dispositions stipulant les normes de qualité que


le licencié doit maintenir dans l'utilisation des droits concédés, ainsi que le
droit du concédant de contrôler ces normes.

 Confidentialité : Des dispositions sur la protection des informations


confidentielles liées aux droits concédés.

 Renouvellement et Résiliation : Les conditions dans lesquelles la licence


peut être renouvelée ou résiliée, ainsi que les conséquences de la résiliation.

 Transfert de la Licence : Les conditions sous lesquelles la licence peut être


cédée ou transférée à un tiers.

 La licence d'exploitation peut offrir au licencié l'accès à des technologies, des


marques ou d'autres actifs qu'il ne posséderait pas autrement, tout en
permettant au concédant de tirer profit de ses droits de propriété intellectuelle.
Comme pour tout contrat de licence, il est recommandé de consulter un
professionnel juridique spécialisé dans le domaine de la propriété
intellectuelle pour s'assurer que le contrat est conforme à la loi et répond aux
besoins spécifiques des parties impliquées.

 La licence de distribution La licence de distribution est un accord contractuel


dans lequel le titulaire d'un produit, d'une marque ou d'un contenu (le concédant)
accorde à une autre partie (le licencié) le droit de distribuer ces produits, marques ou
contenus selon des termes et des conditions spécifiés. Ce type de licence permet au
licencié de commercialiser, vendre et distribuer les produits ou services du
concédant. Voici quelques éléments couramment inclus dans un contrat de licence
de distribution :

 Produits ou Services : Le contrat spécifie les produits, services ou contenus


qui font l'objet de la licence de distribution.

 Étendue de la Licence : Il définit l'étendue des droits concédés, précisant la


manière dont les produits ou services peuvent être distribués.

 Territoire : La zone géographique dans laquelle le licencié est autorisé à


distribuer les produits ou services.

 Durée de la Licence : La période pendant laquelle le licencié est autorisé à


distribuer les produits ou services du concédant.

 Conditions de Paiement : Les modalités de paiement, y compris les


redevances ou autres frais que le licencié doit verser au concédant en
échange des droits de distribution.

 Engagements de Vente : Des attentes quant aux volumes de vente ou aux


performances que le licencié est censé atteindre.

 Contrôle de la Qualité : Des dispositions stipulant les normes de qualité que


le licencié doit maintenir dans la distribution des produits ou services, ainsi
que le droit du concédant de contrôler ces normes.

 Responsabilités Logistiques : Les responsabilités du licencié en matière de


stockage, de livraison et de gestion des stocks.

 Confidentialité : Des dispositions sur la protection des informations


confidentielles liées à la distribution des produits ou services.

 Renouvellement et Résiliation : Les conditions dans lesquelles la licence


peut être renouvelée ou résiliée, ainsi que les conséquences de la résiliation.

 Transfert de la Licence : Les conditions sous lesquelles la licence peut être


cédée ou transférée à un tiers.

 Les licences de distribution sont couramment utilisées dans de nombreux


secteurs, tels que la distribution de produits physiques, la distribution de
logiciels, et la distribution de contenus numériques. Ces contrats permettent
au concédant d'étendre la portée de ses produits ou services sur le marché
en s'associant à des partenaires de distribution. Comme pour tout contrat de
licence, il est recommandé de consulter un professionnel juridique spécialisé
dans le domaine pour garantir que le contrat est juridiquement contraignant et
répond aux besoins spécifiques des parties impliquées.
Les clauses du contrat de Licence

Avant de rédiger un contrat de licence, il faut connaître les obligations de forme du


contrat, s’interroger sur les avantages et les inconvénients de chaque clause, et bien
connaître les limites et les conditions que l’on veut donner à l’accord.

 L’objet du contrat Marque, dessins, brevets : quel sera l’objet du contrat ?


Avant d’avancer dans l’accord il est important de savoir avec précision sur
quoi l’on s’entend, et de l’inscrire au contrat en toute clarté. Pour un produit
bien déterminé, ou un dessin industriel par exemple, la question de l’objet n’a
rien de très compliqué.

Elle peut devenir plus complexe, lorsqu’on parle de savoir-faire.

 L’exclusivité Le propriétaire peut imposer au licencié l’exclusivité de sa


marque ou de son produit : le licencié ne pourra utiliser d’autres licences pour
son activité. De la même manière, le propriétaire peut avoir un seul licencié
– licence exclusive – comme plusieurs.

 La rétribution – les royalties L’autorisation du contrat de licence est-elle


donnée à titre gratuit ou onéreux ? Une rétribution est-elle prévue en
l’échange du droit d’utiliser le bien ou non ? Si la licence est accordée à titre
onéreux, une redevance doit être décidée et inscrite au contrat, avec ses
modalités : périodicité – mensuelle, annuelle... -, modalités de paiement –
chèques, versements... -. Le montant doit être précisé, ainsi que le mode de
calcul.

Il peut être forfaitaire ou calculé sur la base du chiffre réalisé grâce à la licence, sur
un pourcentage. Dans ce cas, il est possible d’imposer, par une clause du contrat
de licence, un contrôle de la comptabilité du licencié.

 La licence totale ou partielle Pour une licence de marque par exemple, la


licence va-t-elle porter sur tous les produits de la marque – licence totale -
ou sur quelques-uns seulement – licence partielle - ? En rédigeant le
contrat, il est important de déterminer avec précision le champ des droits
applicable par la licence.

D’autre part, même si elle concerne tous les produits de la marque, la licence n’est
pas forcément appliquée à tous les droits liés à la marque : le licencié peut être limité
dans ses droits d’exploitation de la marque – commercialisation, communication... Il
s’agira alors aussi d’une licence partielle.

 La limite géographique Sur quel territoire la licence va-t-elle pouvoir être


exploitée ? Pour une marque, sans précision sur la portée géographique de la
licence, la zone d’autorisation reste celle de la marque. Dans la même
logique, il n’est pas possible par le contrat de licence d’autoriser
l’exploitation de la marque au-delà du territoire sur lequel elle est protégée.

Le contrat de licence peut également prévoir qu’une certaine zone sera couverte
qu’à certaines conditions.

 La durée de l’accord La durée de validité du contrat de licence doit être


précisée. Pour une marque, elle ne pas être supérieure à la durée de la
protection de la marque.

 La transmission d’un savoir-faire Alors que pour un contrat de franchise, la


transmission de savoir-faire est obligatoire, elle ne l’est pas pour le contrat de
licence. Elle peut toutefois être prévue par une clause spéciale.

Procédés, méthodes, connaissances… la transmission du savoir-faire a pour but de


permettre au licencié, lorsque c’est nécessaire, de mettre toutes les chances de son
côté pour le bien de l’activité. Cette transmission implique des risques pour le
propriétaire, notamment celui d’une concurrence de la part de son licencié. La clause
non-concurrence et la clause de confidentialité permettent de limiter les risques de la
transmission de savoir-faire.

 La clause de non-concurrence Dans les contrats commerciaux, la clause


de non-concurrence reste très encadrée par le droit, elle ne doit pas nuire à la
liberté de la libre concurrence. Elle a pour principe d’interdire au licencié de
développer sa propre activité, concurrente à celle portée par le contrat de
licence, et ce pour une certaine durée à fin du contrat.

 La clause de confidentialité Lorsqu’il y a transfert de savoir-faire, la clause


de confidentialité limite la diffusion d’information sur le produit, de la part du
licencié vers un tiers.
 L’obligation de maintenance et d’assistance Comme la clause de
transmission de savoir-faire, le contrat peut prévoir que le propriétaire doit
assurer la maintenance ou l’assistance sur son produit, sa marque, son
brevet.

Vous l'avez compris, la rédaction d'un contrat de licence peut s'avérer délicate. Les
clauses sont multiples, et aucune ne doit être oubliées. Captain Contrat vous
accompagne dans la rédaction d'un contrat sur-mesure.

4. Le contrat De Fourniture

Ce contrat de vente assez simple est utilisé principalement par les entreprises qui
désirent s'assurer que leur distributeur ne s'approvisionnera qu'auprès d'elles. Il
permet également, à l'inverse, pour le distributeur, de s'assurer que l'entreprise qui
fournit le bien ou le service ne fournira que lui même.

Le contrat de fourniture est donc spécifiquement lié au critère d'exclusivité, et crée


un lien très puissant entre le fournisseur et le distributeur, même s'il est différent du
contrat de sous traitance ou du contrat de franchise, qui tous deux créent un lien
comparable.

Il est particulièrement important de s'assurer que les termes du contrat et ses


conditions de sortie ne lèsent pas l'une ou l'autre des parties

5. Le contrat De Joint-Venture

Dans ce type de contrat, deux entreprises ou plus, s'allient afin de réaliser un


objectif commun. Cela peut être la réalisation d'un projet commercial global ou
simplement la fabrication d'un bien. Il n'est pas indispensable de créer une structure
sociale spécifique dans le cadre d'un contrat de Joint-Venture, même si cela est
conseillé.

Ce type de relation inter-entreprises implique le plus souvent, afin d'atteindre les


objectifs prévus, un critère d'égalité dans la prise de décision par exemple, mais pas
forcément.

6. Contrat de Partenariat

Définition de Partenariat

Le terme de partenariat indique que les deux parties vont mettre en commun leurs
ressources et leurs forces afin d’atteindre un objectif commun. Juridiquement, un
contrat de partenariat commercial est la même chose qu’un « contrat de
prestations de services » (commerciaux) ou qu’une « convention de partenariat »,
autre terme utilisé.
Pour une société qui manque de force commerciale spécifique (par exemple
spécialiste d’un type de clients ou de réseaux déterminés), un tel modèle de
collaboration est intéressant.

Définition de contrat de Partenariat

Le contrat va en effet permettre de déterminer l'objectif à atteindre et son prix.


Ceci permet tant bien que mal pour la société d'assurer d’un minimum de réussite
commerciale (car bien évidemment, on ne va pas établir un contrat avec un
partenaire avec lequel il ne se passera rien du tout). Le contrat de partenariat peut
également prendre la forme de contrat de sponsoring par exemple.

Sur le plan juridique et financier, les parties signataires d’un contrat de partenariat
commercial restent complètement autonomes .

Un contrat de partenariat commercial n’a rien à voir non plus avec une
association, un joint-venture ou un pacte d’associé.

Les clauses du contrat

 Objet du contrat L'objet du contrat commercial doit être clairement défini


afin d'encadrer la mission et les résultats attendus. Il s'agit de la description
la plus concrète et précise des travaux que chaque partie doit effectuer ainsi
que de leurs attentes respectives.

Pour bien préciser les choses, il peut être utile de définir préalablement les
besoins du client

Les attentes et descriptions de services pourront d’ailleurs parfaitement faire


l’objet d’une annexe.

A cela devront s'ajouter, les identités des parties, numéro SIRET des sociétés
parties au contrat, adresse, etc.

 Modalités d’exécution Les modalités d’exécution des prestations devront


aussi être fixées.

Un contrat de partenariat commercial pourra par exemple prévoir les


prestations suivantes : participations à des salons, échanges de bases de données
clients, du démarchage, l’établissement d’argumentaires, des études de
concurrences. Tout ceci peut faire l’objet d’un calendrier ou de modalité concernant
d’autres intervenants, etc…
 Durée du contrat de partenariat Un contrat de partenariat peut être
à durée déterminée ou pas. Attention, car ce choix a des conséquences sur
les modalités de rupture.

 Prix des prestations et modalités de paiement Une fois les services et


objectifs définis dans le contrat commercial, ce sont l'ensemble des
modalités de prix qui doivent être encadrées dans le contrat. Le prix à payer
par le client pour le travail du prestataire avec les détails suivants :

 Les modalités du paiement : acompte ou pas, étapes éventuelles, etc..

 Calendrier des échéances

 Modalités/pénalités d’éventuels retards de paiement

 Obligations des parties et clauses spécifiques

 Modalités de fin du contrat Un contrat à durée déterminée pourra


naturellement prendre fin à l'issue de la date d'échéance ou si la mission est
accomplie.

 En cas de litiges Il faudra aussi définir la façon dont seront réglés


d’éventuels litiges. Il n'est pas rare que des professionnels soient victimes
de rupture brutale de leur relation commerciale. Dans ce cas, il est
recommandé de préciser dans le contrat la procédure à suivre et ainsi que
le tribunal compétent pour statuer sur ce litige, avec peut-être la possibilité
d’un recours à l’arbitrage (en ajoutant une clause d'arbitrage) ou à une
conciliation avant de s’engager en justice.

Section 3 La domiciliation bancaire


La politique du commerce extérieur actuelle est fondée sur le principe de la liberté des
échanges. En effet, le dispositif réglementaire en vigueur ne comporte aucune restriction pour
les opérations de la logistique internationale, et l’accès au commerce extérieur est ouvert dans
le respect de la réglementation des échanges à s’avoir la disponibilité d’une surface financière
suffisante ou d’une capacité d’endettement librement appréciée par la banque de l’opérateur
concerné.
Cependant, en vue de conserver une certaine transparence dans le contrôle des échanges, la
réglementation internationale stipule, que toute opération d’importation ou d’exportation de
biens et/ou services est conditionnée par une domiciliation préalable à sa réalisation.

1. Définition de la domiciliation bancaire


La domiciliation bancaire en Algérie se réfère au processus par lequel une personne ou une
entreprise établit une relation avec une banque et choisit cette banque comme lieu principal de
gestion de ses opérations financières, notamment la réception de paiements et l'émission de
prélèvements. La domiciliation bancaire est souvent utilisée pour centraliser et simplifier la
gestion des transactions financières.
Voici quelques aspects importants liés à la domiciliation bancaire en Algérie :
1. Choix de la Banque : Le client choisit une banque spécifique pour être son
établissement bancaire principal, où il détiendra son compte principal.
2. Ouverture de Compte : Le processus de domiciliation commence généralement par
l'ouverture d'un compte bancaire dans l'établissement choisi.
3. Coordonnées Bancaires : Une fois le compte ouvert, le client peut utiliser les
coordonnées bancaires fournies par la banque pour effectuer diverses transactions,
recevoir des paiements et émettre des prélèvements.
4. Réception de Paiements : La banque de domiciliation est utilisée pour recevoir des
paiements, tels que des salaires, des revenus professionnels ou des paiements de
clients.
5. Émission de Prélèvements : Le client peut également utiliser la domiciliation bancaire
pour émettre des prélèvements automatiques, tels que le paiement de factures
récurrentes.
6. Gestion des Flux Financiers : La domiciliation bancaire permet de centraliser et de
gérer efficacement les flux financiers, offrant une visibilité claire sur les opérations.
7. Services Bancaires Associés : En plus des services de base, la domiciliation bancaire
peut inclure l'accès à divers produits et services bancaires, tels que des cartes de crédit,
des prêts, et d'autres solutions financières.
Il est important de noter que la domiciliation bancaire peut être utilisée à des fins personnelles
ou professionnelles. Les entreprises, en particulier, utilisent souvent la domiciliation bancaire
pour simplifier la gestion de leurs finances et faciliter les transactions commerciales.
Il est recommandé de consulter les termes et conditions spécifiques de la banque choisie pour
comprendre les modalités exactes de la domiciliation bancaire en Algérie, car elles peuvent
varier d'une institution à l'autre.

2-Les documents nécessaire a l’ouverture d’une domiciliation


• Cas 1: revente en l’état
Il concerne tous les produits qui seront revendus dans l’état ou ils ont
été importés. Ex: les voitures, les téléphones portable…on appel ca
des PRODUITS FINIS.
Pour ce type d’importation il nous faut présenter a la banque les
documents suivants:
1. Un contrat commercial. (facture pro-forma)
2. Une demande de domiciliation (voir annexe)
3. Une taxe de domiciliation faite auprès du bureau des impôts.
(voir annexe)
• Cas 2: fonctionnement
Il concerne tous les produits importes et qui rentrent dans le cycle de
fonctionnement et de transformation du produit final. Ex: l’huile de
soja (CEVITAL), la poudre de lait ( Soummam, DANONE..), on
appel ca des produits semi-finis.
Pour ce type d’importation il nous faut présenter a la banque les
documents suivants:
1. Un contrat commercial (facture pro-forma)
2. Une demande de domiciliation (voir annexe)
3. Un engagement de non revente en l’état de la marchandise
importée (voir annexe)
3-Les opérations dispensées de la domiciliation :

L’opération dispensés de la domiciliation bancaire sont citées dans les articles 29, 33, et 58
du règlement 07-01 du 03-02-2007. Il s’agit de :

● Opérations en transit

● Les importations/ exportations dites sans paiement, réalisées par les voyageurs pour
leur usages personnel, conformément aux dispositions des lois de finances.
● Les opération d’importation dites sans paiement réalisées par les nationaux
immatriculés auprès des représentations diplomatiques et consulaires algériennes a
l’étranger, lors de leur retour définitif en Algérie, conformément aux dispositions des
lois de finances
.
● Les importations dites sans paiement réalisées par les agents diplomatiques et
consulaires et assimilés ainsi que ceux des représentations des entreprises et
établissement public à l’étranger lors de leur retour en Algérie.

● Les importations/ exportations d’une valeur inférieure a la contre-valeur de cent


mille 100.000 DA en valeur FOB.

● Implorations/ exportations d’échantillons de dons et marchandises reçues dans le cas


de la mise en jeu de garantie.

● Importation de marchandises réalisées sous le régime douanier suspensif lorsqu’elles


ne donnent pas lieux au transfert de fonds.

● Les exportations temporaires, sauf si elles donnent lieu a un paiement de prestations


par transfert de devises ou transfert de fonds vers l’étranger.

● Des exportations contre remboursement inférieur ou égal a la contre-valeur de cent


mille 100.000 Da faite par l’entremise d’Algérie poste.

2. La domiciliation des importations


2.1. Définition et objectif
Toutes les importations en provenance de tous les pays quel que soit la zone monétaire,
payable par transfert de devises ou par débit d’un compte devises, sont soumises à l’obligation
d’une domiciliation, préalable auprès d’une banque en Algérie. Elle consiste pour :
L’importateur : à faire un choix avant la réalisation de son opération, d’une banque
Algérienne chez où, il s’engage à effectuer ou à faire effectuer pour son compte les opérations
et les formalités bancaires prévues pour la réglementation en vigueur ;
La banque domiciliatrice : à ouvrir un dossier de domiciliation et à réunir les documents
préalables (douaniers, commerciaux, financiers…etc.) permettant de s’assurer que le bien ou
le service a été introduit en Algérie et que son règlement est régulier en regard de la
réglementation des changes en vigueur.

2.2. procédure de la domiciliation


Le client se présente à la banque munie d’un contrat commercial ou de tout autre document
équivalent tel le bon de commande, ainsi que d’une demande d’ouverture 16 .
Le banquier doit s’assurer que :
 Le client résident est éligible aux opérations du commerce extérieur, de ce fait, il doit
d’une part, posséder un registre de commerce en cours de validité et conforme à la
législation. D’autre part, il doit y avoir une surface financière suffisante et des
garanties de solvabilité.
 Le produit objet de l’opération de l’importation n’étant pas frappé d’interdiction
d’importation, et possédant les autorisations nécessaires pour les produits soumis à
une autorisation spéciale.
 Après la vérification des documents présentés et l’accord de chef de l’agence, le
banquier reproduit toutes les données nécessaires sur une fiche appelée « fiche de
contrôle » en attribuant un numéro de domiciliation qui est composé de 22 chiffres
décomposés comme suit.
Tableau fiche de contrôle procédure de domiciliation des importations
A B C D E F
00001 98/03 12 00009 09101 90

Source : banque extérieure d’Algérie : manuel des procédures de domiciliation à l’import.


La case A : 5 chiffres représentant le numéro du guichet agrée. Comme exemple, celui de
BADR 638 Birkhadem;
La case B : c’est des chiffres représentant l’année et le trimestre en cours, l’exemple 98/3
signifie le 3eme trimestre de l’année 1998);
La case C: contient les chiffres représentant la nature de l’opération. Cette case doit contenir
l’un des numéros suivants :
 12 : importations faisant partie d’un marché de travaux;
 13 : importations liées à un contrat d’étude;
 14 : importations liées à un contrat de fourniture;
 15 : importations liées à un contrat clefs en main;
 16 : importations liées à un contrat de brevet d’exploitation;
La case D: le numéro chronologique du dossier. Exemple : 00009;
La case E : le numéro d’immatriculation de l’entreprise;
La case F: le code de la devise. Exemple : XEU pour l’euro.
Le banquier appose ensuite le cachet de domiciliation sur le document commercial, et ne doit
en aucun cas omettre de percevoir les commissions et taxes concernant la domiciliation.
Toutes les opérations d’importations faisant l’objet d’une domiciliation donnent lieu à la
délivrance d’une attestation de domiciliation par la banque, sur laquelle sont repris tous les
renseignements nécessaires sur les opérations.
L’attestation est établie en quatre exemplaires destinés aux clients, aux douanes et à la
direction du commerce extérieur, le dernier reste en possession de la banque. Cette attestation
est un document réglementaire de gestion, de dédouanement et de contrôle par les banques et
les administrations publiques.
1- Le rôle des banques commerciales :

Les intermédiaires agréés ont la tâche d’ouvrir le dossier de domiciliation, de le suivre,


l’apurer et l’archiver.
L’obligation d’ouverture d’un dossier de domiciliation :

Avant d’ouvrir un dossier de domiciliation, la banque doit s’assurer que l’opérateur n’est pas
interdit d’exercer des opérations de commerce international, qu’il dispose d’un registre de
commerce et d’un identifiant fiscal, ainsi qu’une bonne surface financière ( solvable).
Elle s’assure aussi de la régularité de l’opération concernée au regard de la législation et de la
réglementation en vigueur (selon l’article 42 du règlement 07-01).
Selon l’article 32 du règlement 07-01, l’ouverture d’un dossier de domiciliation se fait sur la
base du contrat commercial, facture pro-forma, bon de commande ferme, confirmation
définitive d’achat, échange de correspondances ou sont incluses toutes les indications
nécessaires a l’identification des parties, ainsi que la nature de l’opération commerciale.
L’article 26 précise les indications qui doivent figurer sur le document servant de justificatif
du transfert de propriété et/ou de cession d’un bien ou de prestation de service entre un
opérateur résident et un autre non résident, et ce sont :
- Les noms et adresses de cocontractants.
- Le pays d’origine, de provenance et de destination des biens ou services.
- La nature des biens et services.
- La quantité, la qualité et les spécifications techniques.
- Le prix de cession des biens et des services dans la monnaie de facturation et de
paiement du contrat.
- Les délais de livraison pour les biens et de réalisation pour les services.
- Les clauses du contrat pour la prise en charge des risques et autres frais accessoires.
- Les conditions de paiement.

Les incoterms peuvent être inscrits dans les contrats commerciaux selon l’article 27 du même
règlement, sauf dispositions législatives ou réglementaires contraires.
La banque s’assure de la véracité des documents ainsi que la licéité du contrat commerciale et
de sa réalisation (article28).
A l’ouverture du dossier de domiciliation, la banque procède a la vérification des documents
nécessaires a l’ouverture du dossier. Pour les biens, il s’agit de la facture pro-forma ou un
document équivalent, la demande d’ouverture d’un dossier de domiciliation, l’engagement du
client quand il s’agit d’un produit destiné a l’exploitation de l’entreprise ou bien la taxe de
domiciliation quand il s’agit d’un produit destiné a la revente en l’état. Pour les services, il
s’agit de l’attestation de service fait et la demande d’ouverture du dossier.

A- L’obligation de suivre un dossier de domiciliation :

L’intermédiaire agréé doit réunir le document relatifs à la réalisation physique et financière de


l’opération et intervenir en cas d’information ou de document manquant au dossier, à savoir :
les documents commerciaux (facture définitive domiciliée), les documents douaniers, les
documents financiers.

B- L’obligation d’apurer un dossier de domiciliation :


L’apurement du dossier par l’intermédiaire agréé consiste a la vérification de l’existence de
certains documents qui attestent le bon déroulement de la transaction commerciale. Ces
documents sont :

- La facture définitive / le contrat commercial (réalisation de l’opération).

- Le document douanier exemplaire banque (D10 dans le cas d’une opération


d’importation, D11 dans le cas d’une opération d’exportation).

- Les documents financiers ( formule de cession de devise F4 pour les importations,


formule d’achat de devises F104 pour les exportations).

- Les documents d’expéditions/ l’attestation de service fait.

- Une copie du SWIFT.

La vérification de ces documents permettra de distinguer trois (03) cas de figure :


- Dossier apuré.
- Dossier en insuffisance de règlement.
- Dossier en excédent de règlement.
Le banquier procède ainsi aussi à la déclaration des comptes rendus à la banque d’Algérie.

C- L’obligation d’archiver le dossier :

L’intermédiaire agréé doit archiver le dossier de domiciliation pour une période de Cinque
ans a compter de la date de l’apurement du dossier, qu’il soit un dossier d’importation ou
d’exportation.
Conclusion
L'exploration des méandres de l'historique du commerce international, des
intrications du contrat commercial, et de l'importance cruciale de la domiciliation
bancaire dévoile un tableau complexe, tissé avec soin par les fils de l'échange
commercial mondial au fil des siècles. Plongeant dans les annales du passé, nous
découvrons que chaque transaction, chaque accord commercial, chaque pierre
angulaire posée par nos ancêtres a contribué à l'édification du colosse qu'est le
commerce international contemporain.

Le récit commence à une époque où les caravanes sillonnaient les routes de la soie,
établissant des ponts entre des civilisations lointaines. C'était une ère où la confiance
mutuelle était le ciment du commerce, établissant des fondations solides pour les
échanges à venir. Les premiers contrats commerciaux, rudimentaires mais
fondamentaux, ont émergé, jetant les bases juridiques nécessaires à la conduite
d'affaires transfrontalières.

Au cours des siècles suivants, l'évolution du commerce international est devenue le


miroir des grandes évolutions du monde. Des routes commerciales établies ont vu le
jour, reliant des continents entiers. Les empires coloniaux ont apporté des concepts
complexes de contrats commerciaux, souvent dictés par des forces impérialistes.
Ainsi, le commerce international s'est transformé en un champ de bataille
économique où la conquête était souvent aussi importante que le commerce lui-
même.

L'histoire des contrats commerciaux est une chronique fascinante d'adaptation et de


sophistication. Des accords verbaux aux contrats écrits, le besoin de formaliser les
accords a émergé pour répondre à la complexité croissante des transactions. Les
lois commerciales ont évolué pour équilibrer les intérêts des parties impliquées,
créant un cadre juridique robuste pour le commerce international contemporain.

Parallèlement, la domiciliation bancaire a évolué en une composante essentielle de


ce tissu commercial. À mesure que les échanges sont devenus plus vastes et les
transactions plus complexes, une infrastructure financière solide est devenue
indispensable. Les centres financiers mondiaux ont émergé en tant que pivots de la
domiciliation bancaire, offrant des services cruciaux pour faciliter les paiements
internationaux, gérer les risques et assurer la conformité aux normes réglementaires.

En somme, ce chapitre de l'histoire du commerce international, des contrats


commerciaux et de la domiciliation bancaire révèle une saga captivante d'innovation,
d'adaptation et de progression. Comprendre ce passé complexe est impératif pour
les acteurs actuels du commerce mondial, car il offre des leçons précieuses sur la
façon dont les fondations du présent ont été coulées. Cette exploration temporelle
souligne que le commerce international n'est pas simplement une suite
d'événements économiques, mais plutôt une trame narrative qui transcende les
frontières, reflétant les aspirations et les dynamiques du monde dans lequel nous
vivons aujourd'hui. En tant que témoins et participants de cette histoire continue, il
est de notre devoir de tirer des enseignements de ce chapitre pour éclairer notre
chemin vers un avenir commercial globalisé.

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