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C her lecteur, chère lectrice,

La France fait face à une crise économique sans précédent.

La récession est brutale, le taux de chômage conséquent ;

Le pays fait désormais partie de la liste des 10 plus endettés au


monde ;

Des bulles financières se créent et menacent d’éclater ;

Nos placements ne rapportent presque plus rien : assurance vie, livret


A ou PEL ont vu leur taux d’intérêt fondre en 10 ans.

Sans compter le risque d’inflation, qui pourrait en quelques semaines faire


perdre tout pouvoir d’achat à votre argent.

Je ne dis pas cela pour vous faire peur, mais parce que nos autorités ont
décidé de nous enfermer dans un « cocon tranquille » pour nous laisser faire
tous les mauvais choix d’épargne.

Entendez-vous parler des effets de la dette publique ?


De l’état désastreux des banques ?
Du danger d’inflation ?

Non, ils préfèrent parler de croissance, d’emploi, et oublier ce qui permettrait


à l’épargnant d’éviter les pièges pour son épargne.

C’est l’objet de ce dossier.

Vous allez avoir tous les éléments en main pour éviter les 5 erreurs
classiques que font de trop nombreux épargnants. Mieux, 2022 pourrait être
l’occasion de faire le tri dans vos placements et d’en cibler de
nouveaux mieux protégés que dans votre banque.
Quelles sont les 5 pièges à éviter pour votre épargne en 2022 ?

Nos analyses nous ont permis d’identifier 5 pièges qui sont autant d’erreurs
potentielles qui pourraient tout vous faire perdre, à savoir :

1. Laisser traîner votre argent sur votre compte-courant sans réaliser les
dangers que celui-ci vous fait courir ;

2. Miser sur votre Livret A en tant que placement par défaut, car il vous
fait perdre de l’argent chaque année ;

3. Continuer à croire en l’assurance vie, sans voir que celle-ci ne rapporte


plus rien et présente désormais des risques très élevés ;

4. Oublier d’effectuer ces réflexes de base en cas de crise majeure ;

5. Tourner le dos aux placements alternatifs qui rapportent, tout en étant


tangibles et réels, donc loin des risques financiers actuels.

Le pas que vous allez franchir en prenant conscience de ces 5 pièges


majeurs va vous donner envie d’agir tout de suite, pour les éviter et retrouver
confiance et sérénité en votre épargne.

Car il y a aussi des solutions simples !

Il est possible qu’une fois que vous aurez découvert ces 5 erreurs
communes, vous preniez des décisions radicales et décidiez d’opter pour
une épargne vraiment diversifiée qui vous rapporte au moins 5% de
plus qu’auparavant, sans sombrer lors des crises.

Bonne nouvelle : les alternatives que nous vous suggérons ne sont PAS
réservées à un petit nombre de privilégiés qui auraient de très gros moyens
financiers.

Ces solutions sont simples, concrètes et accessibles à tous.


L’important est de comprendre pourquoi elles sont pertinentes maintenant,
et pourquoi ce qui était vrai pour votre épargne depuis 50 ans n’est plus
vrai aujourd’hui.

Avant de vous plonger dans la lecture de ce dossier décisif pour vos


placements d’épargne, je vous invite à regarder cette incroyable vidéo :

Elle explique les derniers choix de nos dirigeants face à la crise, et pourquoi
ils risquent de bientôt faire disparaître votre argent en banque, y compris
votre assurance-vie.

Les informations qu’elle contient sont vitales pour tous ceux qui comptent
sur leur épargne dans les années qui viennent, en particulier ceux qui sont
déjà à la retraite ou en approchent, ou qui ont de grosses sommes qui
dorment à la banque.

Elle contient aussi une solution exclusive et très puissante pour vous couvrir
de la crise.
Cliquez ici ou sur l’image pour la regarder
Sommaire

1- Compte courant : beaucoup de dangers pour peu


d’avantages

2- Livret A : les français l’adorent et perdent des millions.

3- Vivons-nous les dernières heures de l’assurance vie ?

4- Les 3 premiers réflexes pour vous protéger en cas de crise

5- Les options de placement alternatif à privilégier


1- Compte courant : beaucoup de
dangers pour peu d’avantages

Posons franchement les choses : quel intérêt y a-t-il à avoir de l’argent sur
un compte-courant ?

Vous me direz qu’avec votre compte-courant :

● Vous pouvez payer en ligne ou avec une carte bancaire,


● Vous ne risquez pas de vous faire voler vos billets papier par un
cambrioleur chez vous,
● L’argent est disponible (tant que les guichets sont ouverts, et encore,
essayez de retirer une grosse somme d’argent en liquide, vous verrez
que c’est le parcours du combattant).

Pour autant, votre compte-courant :

● Ne rapporte rien (bientôt il vous coûtera même de l’argent si vous


avez plus de 50’000€ dessus, en raison des taux d’intérêt négatifs que
répercutent les banques)
● L’argent n’est plus à vous puisque vous l’avez cédé légalement à la
banque,
● Et cet argent court le risque de perte informatique ou criminalité
(répertoriés par la BCE parmi les 3 risques bancaires les plus
probables et graves sur la période 2020-2022).

Surtout l’argent que vous avez cédé à la banque est soumis à presque tous
les risques :

● Comme les billets papier, votre compte-courant subit le risque


d’inflation, c’est à dire que votre argent se dévalue tout seul, d’autant
plus qu’il ne fructifie pas ;
● Comme les placements en euros (qui eux, rapportent) votre compte-
courant subit le risque de chute ou d’effondrement de l’euro,

● Comme tout placement détenu par une société ou une banque, votre
compte-courant subit le risque de faillite de la banque,

● Il subit aussi en cas de difficulté économique le risque de blocage


temporaire des retraits ET le risque de siphonage direct par l’Etat
si une autre banque fait faillite, ou si l’Etat a des difficultés avec sa
dette.

Chacun de ces risques est probable dans les mois et années qui viennent,
et c’est donc une grande erreur de laisser traîner votre argent sur votre
compte-courant.

C’est simple, je dirais qu’une fois qu’on a deux mois de salaire sur son
compte-courant, tout ce qui n’est pas autre part, en sécurité : c'est du gâchis
!

Malheureusement il n’y a pas qu’avec le compte courant que beaucoup


d’épargnants perdent de l’argent. L’écart entre son taux et le niveau
d’inflation font du livret A un support sur lequel les français perdent chaque
année.
2- Livret A : Les Français l’adorent… et
perdent des millions !

Le montant et le nombre de placements sur Livret A atteignent des records,


alors même que son taux s’effondre depuis 20 ans (1).

Le Livret A est devenu une arme centrale et symbolique dans la


politique économique du pays, dont les gouvernements successifs se
sont servis pour modifier le taux 25 fois depuis 20 ans, de 4 à 0.5 % !

Cela va à l’inverse de la rationalité financière : plus son taux baisse, plus les
gens investissent...

Car le Livret A est surtout lié à de l’irrationnel. Il est le placement par défaut
quand les Français sont inquiets ! Pourtant, c’est un piège de le
considérer comme tel.
Depuis 2017 vous perdez de l’argent chaque année

Les informations qu’on entend autour du Livret A ont trop tendance à se


concentrer sur l’impact des taux négatifs.

C’est logique, ceux qui défendent le livret A ont intérêt à nous faire positiver
- notamment l’Etat puisque ses investissements en dépendent.

“Ça baisse, mais c’est toujours mieux que du 0% ou des taux négatifs”

On va réussir à vous faire croire que vous avez bien de la chance avec un
rendement à 0,5% !

Mais la question pour notre épargne est bien celle-ci :

“Ai-je gagné ou perdu de l’argent en réel à la fin de l’année ?”

C’est de l’épargne de sécurité après tout. On veut juste être sûr que nos
économies ne perdent pas de valeur.

En 2018 vous avez “perdu de l’argent”.

En 2019 vous avez “perdu de l’argent”.

En 2020 vous avez “perdu de l’argent”.

En 2021 vous avez “perdu de l’argent”.

Pour une raison simple : le rendement est aujourd’hui en-dessous de


l’inflation.
Et cette tendance s’annonce solide et durable, je crois.

Voilà ma prévision : le rendement du Livret A restera légèrement supérieur


aux comptes bancaires sur livrets classiques, car il s’appuie sur des
financements de long-terme, et l’Etat a besoin de cette base de financement.

Mais vous perdrez de l’argent chaque année car il sera soutenu au minimum
du minimum, et cela pourrait encore descendre par intervention de l’Etat, qui
observe comme vous et moi combien les Français sont attachés au livret A
de façon irrationnelle.

L’exonération d’impôts… en sursis temporaire

Vous pourriez vous dire :

“Ce n’est que le rendement. Même mon Livret A ne rapporte plus, au


moins je ne suis pas imposé”.

Pourtant, depuis 2017 les intentions du gouvernement sur une taxation du


Livret A sont assez claires, dès qu’on lit entre les lignes...

L’exonération sera bientôt enterrée.

De nouveau dans tout ça, l’Etat applique une stratégie tout-à-fait rationnelle.
Comme le Livret A est un produit complexe, et que personne n’a aucune
notion du risque qu’il couvre, pourquoi payer trop cher un épargnant qui ne
bougera pas ses économies de toute façon ?

Il est très probable que même à 0,25% de rendement et sans


exonération, la quasi-totalité des épargnants français garderont les
mêmes montants sur leur Livret A.

Ceci parce que nous sommes un pays de “fourmis” épargnantes, et qu’il y a


toujours la “garantie d’Etat”, quoi qu’elle vaille.

D’ailleurs le taux d’épargne n’a jamais été aussi haut - plus de 15% du
patrimoine avant même la crise 2020, contre 10% en Europe - preuve que
les Français sont encore plus frileux qu’avant, si c’était possible.

Ne laissez pas votre argent subir les choix des autres

Je m’adresse ici aux gestionnaires de long-terme.

Au-delà de l’absence de rendement intéressant, dépendre du gouvernement


pour son épargne de sécurité, c’est dangereux. Il y a ces doubles-discours,
ces intentions jamais explicites...

L’évolution du livret A est désormais suspendue aux décisions temporaires


de chaque gouvernement, qui essaye de pousser le bouchon toujours plus
en défaveur de l’épargnant.

La liberté d’action est une valeur que je vous conseille de mettre assez
haut dans vos décisions de placement, surtout avec toute l’actualité autour
des banques, des dettes, et d'une éventuelle récession longue.

Quelle que soit votre façon de faire ce calcul rationnel, garder beaucoup
d’épargne n’est plus une option. Les conditions imposées par l’Etat et la
banques sont trop désavantageuses… et le Livret A ne doit plus être vu
comme “un bon placement dans tous les cas”.

Préparez-vous plutôt à sauver votre argent en investissant, que vous en


ayez l’habitude ou non.

Et gardez votre livret A : je le vois désormais comme le premier complément


au compte-courant, mais seulement pour garder 2-3 mois de revenu de
précaution disponibles, à répartir entre compte-courant et Livret A selon vos
besoins d’argent liquide régulier.

Sources :

Données sur Livret A Caisse des dépôts: https://www.caissedesdepots.fr/


3- Vivons-nous les dernières heures de
l’Assurance-vie ?
Le 3ème piège consiste à continuer à vous faire croire en l’assurance vie,
alors que celle-ci ne rapporte plus rien et présente des risques de plus en
plus élevés.

Les choses sont désormais extrêmement claires :

Les assureurs ne veulent plus d’assurance-vie en fonds euros, et vous non


plus.

Qui voudrait d’un placement qui


1. Ne rapporte plus rien ?
2. Présente des risques très élevés ?
3. Avec des frais de gestion importants ?

Personne.

C’est important de se le dire, car les fonds euros représentent 80% de


l’assurance-vie des Français.

La descente aux enfers des rendements ne s’arrête pas. Les dettes


européennes qu’ils financent sont de plus en plus critiques, et les
rendements baissent chaque année :
La moyenne des rendements des fonds euros en 2021 va approcher de 1%.

Mais c’est une moyenne. Les meilleurs taux sont encore donnés par les
contrats associatifs ou mutualistes, parfois au-dessus de 2%. En revanche
chez certaines grandes banques et assurances c’est 0,5%, soit moins
que l’inflation...

Au final, les rendements sont si faibles que ce sont les niveaux de frais qui
font la différence.

Et c’est sur les frais que les assurances essaient de “se rattraper”, pour
compenser l’argent qu’elles perdent avec les taux d’intérêt négatifs.

Alors les frais de gestion s’envolent, en particulier pour les mouvements au


sein d’une assurance-vie, ou les entrées en fonds euros.

Surtout ne faites aucune action sans bien demander tous les frais associés,
car ceux-ci ont vraiment explosé ces deux dernières années !
Faut-il passer en Unités de compte ?

Les assureurs font TOUT pour transférer un maximum des assurances-vie


en Unités de compte, c’est-à-dire en achat d’actifs et sans les garanties du
fonds euros.

Je remercie Caroline, une fidèle lectrice de Libérez votre Épargne qui m’a
récemment envoyé son témoignage après avoir quitté son métier de
conseillère en assurances :

“J’ai été pendant longtemps dans le secteur bancaire, jusqu’à peu de temps
!

J’ai des principes et des valeurs fortes, et c’est pourquoi aujourd’hui je ne


suis plus dans la banque !!

Avec la baisse des taux, les fonds euro rapportaient peu et allaient rapporter
dans les années à venir de moins en moins à nos clients.

Nous avons eu des tas de formations pour vendre les unités de compte,
bannir le fonds euro, sous couvert des questionnaires de risques que le client
ne comprend pas forcément....

Pour les nouveaux contrats : pour avoir les droits d’entrée offerts, la condition
était d’avoir a minima 30% d’UC.

Je suis scandalisée mais ne peux pas faire grand-chose ! Je suis simplement


contente d’être sortie de cette machine !”

Mais est-ce une si bonne affaire d’investir en Unités de Compte plutôt qu’en
fonds euros ?
D’abord, se pose encore le problème des frais de gestion, car l’assurance
exerce une gestion déléguée d’actifs assez basiques, avec beaucoup
d’acteurs au milieu.

Autant le dire clairement : si vous voulez placer sur les marchés, autant
le faire vous-même, car avec les unités de compte je crois que vous perdez
dans tous les cas :

● En période normale vous gagnez à peu près la moyenne du marché,


mais soustrait de frais de gestion énormes, il ne reste plus grand chose
et vous ne profitez pas des intérêts composés.

La dernière large étude Facts&Figures relève même qu’à cause des frais,
“la gestion profilée prudente a moins rapporté en moyenne que les fonds en
euros au cours de ces dernières années.”

Sans oublier qu’avec une assurance-vie vous avez accès à peu de supports,
car les assureurs proposent surtout les placements avec de gros frais de
gestion. (Et oui vous êtes un client captif !)

● En cas de crise, vous perdez votre capital autant que si vous gériez
vous-même votre argent, mais sans avoir pu prendre les bons actifs
pour vous couvrir.

Finalement, beaucoup de gens restent accrochés à l’assurance-vie parce


qu’ils pensent qu’elle présente le meilleur avantage fiscal. Et sont prêts à
payer de gros frais pour cela.

Mais je voudrais casser une idée reçue : NON l’assurance-vie n’est pas
l’option la plus avantageuse fiscalement pour détenir les actions.
La fiscalité du PEA est meilleure que l’assurance-vie

C’est simple :

● Avec l’assurance-vie, après 8 ans, vous pouvez retirer jusqu’à 4600€


par an par personne sans payer d’impôt sur les plus-values. Au-
dessus, c’est 7,5% d’impôt.

● Avec le Plan d’Epargne en Actions, après 5 ans, vous pouvez retirer


la somme de votre choix sans aucun impôt sur les plus-values.

(Dans les deux cas il y a toujours les prélèvements sociaux)

Vous le voyez sur ce graphique, la fiscalité fait une différence sur le long-
terme.

Source : Step by step

J’ajouterais que la tendance est bonne pour le PEA qui a les faveurs de nos
politiques, contrairement aux placements d’épargne.
Dans sa dernière loi PACTE, le gouvernement a choisi de faciliter les
transferts de PEA d’une banque à l’autre. Alors que cela a été refusé pour
l’assurance-vie.

Donc si vous ne savez pas quoi faire de votre assurance vie, mais voulez
absolument la garder, étudiez bien avant de mettre en unités de compte :
● Les frais de l’assureur,
● Et attendez le bon moment sur les marchés, sans subir la pression de
votre assureur, car avec les frais annuels en plus, il est vraiment
difficile d’être rentable

Mais ne croyez pas que votre assurance-vie vous apporte de bons


rendements, ni vous couvre des risques actuels, ni soit la meilleure option
fiscale. C’était le cas par le passé, mais plus maintenant.

L’avantage sur la succession bientôt supprimé ?

Au final si vous avez une assurance-vie, vous vous dites surement que vous
payez cher en frais pour profiter de l’avantage en cas de succession à vos
héritiers.

En effet ce qui est placé sur votre assurance-vie revient à votre héritier direct
à votre décès, sans droit de succession (je ne rentre pas ici dans toutes les
conditions d’héritage).

Mais mais mais… même cet aspect de l’assurance-vie est en ballotage…

Le 13 décembre 2019, la Garde des Sceaux a reçu le Rapport qu’elle avait


commandé sur la question des héritages.
Ce Rapport conseille de repasser les assurances-vie dans le régime
commun d’héritage ! (le rapport est disponible ici)

Il ne tient plus qu’à un fil que cet avantage disparaisse pour de bon avec une
proposition de loi. Donc si vous avez moins de 70 ans il est bien possible
que cet avantage de succession ait disparu avant qu’il ne serve…

Vous pensez que j’exagère ? Que des lois ne se passent pas si vite, surtout
sur l’assurance-vie ?

Alors regardez celle-ci qu’ont déjà fait passer nos ministres dans votre dos !

Votre assurance-vie bientôt bloquée par le gouvernement ?

Le 23 mai 2016, Monsieur Sapin s’est attaqué à votre assurance-vie dans


son plan de “modernisation de la vie économique”.

Le petit amendement sur l’article 21bis de la loi Sapin 2, passé en catimini,


permet désormais à un Comité Consultatif de Bercy de bloquer vos
contrats d’assurances-vie de façon renouvelable à l’infini, si les
assurances sont en mauvaise posture.

En voici le lien si vous souhaitez consulter le texte de loi.

On y lit d’abord le but de cette modification :

“Renforcer la résilience des entreprises d’assurance face à des variations


importantes de taux d’intérêt ou de prix des actifs,

Et de prendre à titre conservatoire plusieurs mesures macro prudentielles


préventives lorsque cela est nécessaire pour préserver la stabilité du
système financier ou prévenir des risques menaçant gravement la situation
financière des organismes d’assurance ou d’une partie significative d’entre
eux (à savoir au moins un Organisme systémique)”

Donc si UN SEUL gros assureur souffre trop des taux d’intérêt négatifs,
votre assurance-vie sera bloquée, et vous ne pourrez plus y toucher ni
profiter des rendements.

Il n’y a pas de hasard si cet amendement est passé en 2016.

C’est l’année précise où la Banque Centrale Européenne a pris la décision


de baisser les taux d’intérêt en négatifs, en sachant très bien que cela allait
durer.

C’est mathématique : un assureur ne peut pas délivrer 1% de rendement à


ses clients s’il gagne moins de 0% sur les marchés financiers...

C’est une véritable bombe à retardement !

Alors le gouvernement a “contourné” la procédure normale pour trouver une


procédure “accélérée”, comme il le fait souvent ces dernières années.

En tant que citoyen, voici comment je vois les choses après avoir étudié cette
loi : parce que les gros assureurs n’ont pas fait leur travail de prévoir la
situation économique, et ont oublié de faire les réserves suffisantes, le
gouvernement s’est octroyé tous les droits (sans aucun contre-pouvoir) pour
bloquer du jour au lendemain votre assurance-vie.

Une règle ne change pas : à la fin, c’est toujours l’épargnant qui trinque !
C’est encore une raison pour faire descendre l’assurance-vie de son
piédestal, alors qu’elle a été pendant des dizaines d’années un magnifique
placement.

Et c’est pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer que les Français,
pour la première fois et alors qu’ils savent qu’une crise arrive, n’y croient
plus.

-4 milliards d’euros, c’est le montant de décollecte nette sur la moitié de


l’année 2020...

Récemment ils préfèrent encore le Livret A, qui leur rapporte moins que la
hausse des prix...

L’épargne de précaution a changé de bord. Pour vous protéger il faut


désormais mettre votre argent hors des engrenages de dettes et du
monde financier, et dans l’économie réelle.

PS: A titre personnel j'ai finalement choisi de clôturer mon assurance-vie, je


vous explique pourquoi ici.
4- Les 3 premiers réflexes pour vous
protéger

La situation de transition actuelle porte à croire que nous sommes à l’aube


d’un retournement de cycle majeur, qui va engendrer de nombreux Krachs.

Les bulles sont partout, et il est bien difficile de prédire d’où viendra la
prochaine grosse crise : dettes publiques/privées, banques, immobilier,
assurances, monnaie ?

Je voudrais vous partager ce que je considère comme les 3 règles de base


pour se couvrir contre du multirisques. Très peu de personnes les suivent,
parce qu’elles diffèrent des habitudes classiques. Pourtant, les omettre est
un piège qui pourrait coûter très cher à votre épargne.

Le respect moutonnier des habitudes d’épargne est devenu


aujourd’hui le comportement le plus risqué.

Or, réaliser ces 3 actions simples vous permettra de commencer à protéger


votre épargne et assurer d’avoir des liquidités en cas de crise.

Action n°1 : Convertissez une partie de vos Euros.

Le premier réflexe est de placer une petite somme de sécurité qui ne soit
pas libellée en Euros (la monnaie est la grande perdante en cas de crise de
confiance). Pour cela je vous conseille de placer une partie de votre épargne
en monnaies étrangères.

Diversifier vos devises vous rendra moins dépendant de l’actualité de l’Euro


et du contexte européen. Car sans que vous vous en rendiez compte, toute
votre richesse est peut-être libellée dans la même monnaie, l’euro !

Le premier moyen est donc de changer quelques milliers d’euros en


devise étrangère : dollars, livres, et surtout franc suisse qui est une
monnaie refuge très accessible.
Une application mobile comme Revolut permet d’effectuer du change
gratuitement et très simplement, et de façon rapide et sécurisée.

Cette solution est assez nouvelle et pas la plus solide, mais pour quelques
milliers d’euros elle a l’avantage d’être très facile d’utilisation, et déjà un gros
acteur international.

Votre banquier peut aussi vous y aider, mais avec des frais élevés (à discuter
avec lui).

Action n°2 : Gardez une partie de votre argent en liquide.

Une banque ne détient qu’une toute petite partie de l’argent qu’elle déclare
protéger sur vos comptes. En cas de crise de confiance dans nos institutions,
et une volonté générale des particuliers à récupérer de l’argent liquide pour
subvenir à leurs besoins, les banques ne seront pas en mesure de satisfaire
tous leurs clients.

Et de façon encore plus proche et réaliste, dès qu’une banque est en


difficulté elle bloque l’accès aux comptes des particuliers, sans possibilité de
retirer quoi que ce soit.

Mon conseil est donc d’avoir chez vous au moins deux mois pour vivre
en argent liquide.

Il est bien plus rassurant d’avoir de l’argent chez soi, que de regarder le
chiffre de vos comptes bancaires sur Internet, en se demandant si la banque
voudra bien vous en rendre un petit bout quand elle ferait faillite.

Car l’argent qui est sur vos comptes bancaires appartient légalement à votre
banque – c’est bon à savoir. Vous lui avez donné, en espérant qu’elle soit
en état de vous le rendre quand vous le souhaiterez.
Action n°3 : Cibler vos placements actuels qui résistent à
la crise
Protéger votre argent impose de regarder votre épargne autrement, non pas
sous l’angle du rendement comme c’est toujours fait, mais sous l’angle des
risques.

Votre argent est-il bien réparti entre plusieurs intermédiaires ?

Je vous conseille de diversifier ces intermédiaires, et de répartir vos sommes


d’argent entre plusieurs acteurs, pour ne pas souffrir d’une défaillance d’un
d’entre eux.

Je parle de votre banque bien sûr, mais aussi des intermédiaires financiers
chez qui vous avez des placements.

Si vous avez par exemple 13 supports de placement différents, mais qu’ils


sont tous dans le même groupe bancaire, alors votre épargne est en réalité
très exposée. Il suffit qu’un seul intermédiaire ait une défaillance, et vous
perdrez accès à tout votre argent !

Attention : les grandes banques et assurances ont des tas de filiales. Vous
pourriez être surpris de vous croire rattachés à 4 banques différentes… qui
en sont en fait une seule ! Imaginons que vous soyez à la fois chez LCL et
chez BforBank (banque en ligne) ... en réalité les deux font partie du Groupe
Crédit Agricole !

Ensuite, il faut s’assurer que les supports sur lesquels vous effectuer
vos placements sont soumis à des risques différents.

Beaucoup de gens font une confiance tellement aveugle à leur prestataire


financier, qu’ils « se débarrassent » de leur argent sans même savoir ce qu’il
en fait derrière.

Pourtant, vos principaux placements qui ont tous des noms différents et
compliqués (ex : assurance-vie, PERCO, OPCVM) sont peut-être tous
investis sur les mêmes supports (ex : dans des obligations en euros).
Dans ce cas, vous vous croyez diversifié parce que vos produits d’épargne
ont des noms et des structures différentes…

Mais en réalité, tous vos placements dépendent des mêmes risques


majeurs, par exemple :

● Risque sur l’euro ;


● Risque sur le budget des États européens ;
● Risque sur l’état des marchés boursiers français et de l’économie ;

Vous êtes alors mal diversifié en termes de risque.

Avec plus de recul, un autre moyen simple de commencer à sauver


votre épargne est de vous affranchir au maximum du système bancaire.

Celui-ci fait courir beaucoup de risques à votre épargne et vous rend


totalement dépendant de sa santé, voire de sa survie.

Bien sûr, il est impossible de faire sans les banques. En premier lieu, un
compte courant s’avère bien pratique pour gérer les opérations du quotidien.
Mais il faut absolument éviter d’y laisser dormir trop d’argent. Vous allez
comprendre pourquoi.
5- Les options de placement alternatif à
privilégier

J’ai couvert les risques les plus gros et les plus probables qui pèsent sur
votre argent à travers les pièges les plus fréquemment posés à votre
épargne, et je me suis concentré sur les réflexes de premiers secours.

Je voulais vous montrer combien il est dangereux de laisser votre épargne


« dormir » dans votre banque, en attendant de perdre de l’argent chaque
année.

Maintenant, place au positif, et aux belles opportunités pour votre


épargne !

Une fois que vous en aurez pris toute la mesure, ne pas réagir et donc ne
pas profiter serait l’ultime erreur que vous pourriez faire.

D’abord, une question pour vous :

Votre argent est-il vraiment diversifié ?

C’est à dire, si vous prenez chaque type de placement que vous avez, avec
un pourcentage en face, y a-t-il au moins quatre types de placements
différents ? Et le plus gros d’entre eux est-il inférieur à 50% ?

Certains épargnants Français croient être diversifiés parce qu’ils ont


quelques actions en bourse à côté de leur épargne bancaire, mais pour un
montant modique - ce qui ne les protègera pas d’un défaut de leur banque.

Ou il n’est pas rare non plus que quelqu’un qui se pense diversifié ait en fait
85% de sa fortune en immobilier, immobilier entièrement situé en France et
libellé en euros ! Voici un bel exemple de non-diversification.

Prenons la composition du patrimoine des Français, qui n’a pas bougé


depuis des années.
En termes de répartition, n'importe qui peut voir que ce n’est pas du tout
diversifié. Un seul placement, l’immobilier couvre plus de la moitié du
patrimoine.

Et les produits objectivement les plus risqués en ce moment, avec des


banques surexposées et des Etats surendettés, ont la part belle : assurance
vie et livrets d’épargne.

En cas de crise et récession majeure, comme celle qui va surement arriver,


85% du patrimoine des Français ne leur rapportera sans doute plus rien.

C'est un vrai problème, car dans ces cas-là on a besoin d’argent frais pour
les besoins immédiats.

L'immobilier est certes un investissement solide, mais en période de difficulté


il devient très difficile d'assurer ses locations ou même de revendre. Il n'est
pas liquide.

Ayez des actifs qui vous appartiennent à vous (et pas à la banque)

A contre-courant des placements classiques et inefficaces proposés par la


plupart des banquiers, il est essentiel d’avoir dans son portefeuille, en plus
de l’argent liquide et de quelques monnaies étrangères, des actifs qui vous
appartiennent vraiment et sont rattachés au monde réel.

Par exemple, les actifs en votre nom sont déjà une bonne garantie (actions
d’entreprise, immobilier, parts d’entreprise non-cotées).

Détenir des actifs tangibles, c’est à dire des titres de sociétés cotées, est la
meilleure protection contre le risque inflationniste. Car peu importe la
monnaie ou l’inflation, si l'entreprise est bien gérée et que son activité est
nécessaire, elle continuera à produire et à vendre.

Des placements alternatifs tels que les métaux précieux et les crypto
monnaies permettent de diversifier encore un peu plus son épargne. En
l'occurrence, l’or a encore prouvé sa qualité d’excellente valeur refuge en
2020, avec une progression de près de 20 % pendant que tous les marchés
ont baissé.

Pour résumer,

Une fois que vous avez réduit au maximum ce qui était à la banque et
dépendant d’une grande banque ou assurance,

Une fois que vous avez l’équivalent de 2 mois de salaire en liquide


chez vous,

Voici l’ordre qu’appliquent en ce moment les experts financiers qui nous


accompagnent à Panthéon Recherche, face aux risques multiples
économiques/financiers/monétaires/politiques.

En pure couverture pour une partie de votre épargne, mais qui n’amène pas
de rendement :

1. Or physique
2. Crypto-monnaies (Bitcoin, Ethereum) mais seulement si vous y êtes
familier
3. Devises étrangères : le franc suisse est un bon début
Pour faire fructifier votre argent :

1. Actions d’entreprises connues et bien gérées, sur la base de leur


solidité financière
2. Placements immobiliers flexibles et résistants à une récession
3. Autres placements en or, ou en argent

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