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Liberez Votre Epargne Dossier 5 Pieges A Eviter en 2022
Liberez Votre Epargne Dossier 5 Pieges A Eviter en 2022
Je ne dis pas cela pour vous faire peur, mais parce que nos autorités ont
décidé de nous enfermer dans un « cocon tranquille » pour nous laisser faire
tous les mauvais choix d’épargne.
Vous allez avoir tous les éléments en main pour éviter les 5 erreurs
classiques que font de trop nombreux épargnants. Mieux, 2022 pourrait être
l’occasion de faire le tri dans vos placements et d’en cibler de
nouveaux mieux protégés que dans votre banque.
Quelles sont les 5 pièges à éviter pour votre épargne en 2022 ?
Nos analyses nous ont permis d’identifier 5 pièges qui sont autant d’erreurs
potentielles qui pourraient tout vous faire perdre, à savoir :
1. Laisser traîner votre argent sur votre compte-courant sans réaliser les
dangers que celui-ci vous fait courir ;
2. Miser sur votre Livret A en tant que placement par défaut, car il vous
fait perdre de l’argent chaque année ;
Il est possible qu’une fois que vous aurez découvert ces 5 erreurs
communes, vous preniez des décisions radicales et décidiez d’opter pour
une épargne vraiment diversifiée qui vous rapporte au moins 5% de
plus qu’auparavant, sans sombrer lors des crises.
Bonne nouvelle : les alternatives que nous vous suggérons ne sont PAS
réservées à un petit nombre de privilégiés qui auraient de très gros moyens
financiers.
Elle explique les derniers choix de nos dirigeants face à la crise, et pourquoi
ils risquent de bientôt faire disparaître votre argent en banque, y compris
votre assurance-vie.
Les informations qu’elle contient sont vitales pour tous ceux qui comptent
sur leur épargne dans les années qui viennent, en particulier ceux qui sont
déjà à la retraite ou en approchent, ou qui ont de grosses sommes qui
dorment à la banque.
Elle contient aussi une solution exclusive et très puissante pour vous couvrir
de la crise.
Cliquez ici ou sur l’image pour la regarder
Sommaire
Posons franchement les choses : quel intérêt y a-t-il à avoir de l’argent sur
un compte-courant ?
Surtout l’argent que vous avez cédé à la banque est soumis à presque tous
les risques :
● Comme tout placement détenu par une société ou une banque, votre
compte-courant subit le risque de faillite de la banque,
Chacun de ces risques est probable dans les mois et années qui viennent,
et c’est donc une grande erreur de laisser traîner votre argent sur votre
compte-courant.
C’est simple, je dirais qu’une fois qu’on a deux mois de salaire sur son
compte-courant, tout ce qui n’est pas autre part, en sécurité : c'est du gâchis
!
Cela va à l’inverse de la rationalité financière : plus son taux baisse, plus les
gens investissent...
Car le Livret A est surtout lié à de l’irrationnel. Il est le placement par défaut
quand les Français sont inquiets ! Pourtant, c’est un piège de le
considérer comme tel.
Depuis 2017 vous perdez de l’argent chaque année
C’est logique, ceux qui défendent le livret A ont intérêt à nous faire positiver
- notamment l’Etat puisque ses investissements en dépendent.
“Ça baisse, mais c’est toujours mieux que du 0% ou des taux négatifs”
On va réussir à vous faire croire que vous avez bien de la chance avec un
rendement à 0,5% !
C’est de l’épargne de sécurité après tout. On veut juste être sûr que nos
économies ne perdent pas de valeur.
Mais vous perdrez de l’argent chaque année car il sera soutenu au minimum
du minimum, et cela pourrait encore descendre par intervention de l’Etat, qui
observe comme vous et moi combien les Français sont attachés au livret A
de façon irrationnelle.
De nouveau dans tout ça, l’Etat applique une stratégie tout-à-fait rationnelle.
Comme le Livret A est un produit complexe, et que personne n’a aucune
notion du risque qu’il couvre, pourquoi payer trop cher un épargnant qui ne
bougera pas ses économies de toute façon ?
D’ailleurs le taux d’épargne n’a jamais été aussi haut - plus de 15% du
patrimoine avant même la crise 2020, contre 10% en Europe - preuve que
les Français sont encore plus frileux qu’avant, si c’était possible.
La liberté d’action est une valeur que je vous conseille de mettre assez
haut dans vos décisions de placement, surtout avec toute l’actualité autour
des banques, des dettes, et d'une éventuelle récession longue.
Quelle que soit votre façon de faire ce calcul rationnel, garder beaucoup
d’épargne n’est plus une option. Les conditions imposées par l’Etat et la
banques sont trop désavantageuses… et le Livret A ne doit plus être vu
comme “un bon placement dans tous les cas”.
Sources :
Personne.
Mais c’est une moyenne. Les meilleurs taux sont encore donnés par les
contrats associatifs ou mutualistes, parfois au-dessus de 2%. En revanche
chez certaines grandes banques et assurances c’est 0,5%, soit moins
que l’inflation...
Au final, les rendements sont si faibles que ce sont les niveaux de frais qui
font la différence.
Et c’est sur les frais que les assurances essaient de “se rattraper”, pour
compenser l’argent qu’elles perdent avec les taux d’intérêt négatifs.
Surtout ne faites aucune action sans bien demander tous les frais associés,
car ceux-ci ont vraiment explosé ces deux dernières années !
Faut-il passer en Unités de compte ?
Je remercie Caroline, une fidèle lectrice de Libérez votre Épargne qui m’a
récemment envoyé son témoignage après avoir quitté son métier de
conseillère en assurances :
“J’ai été pendant longtemps dans le secteur bancaire, jusqu’à peu de temps
!
Avec la baisse des taux, les fonds euro rapportaient peu et allaient rapporter
dans les années à venir de moins en moins à nos clients.
Nous avons eu des tas de formations pour vendre les unités de compte,
bannir le fonds euro, sous couvert des questionnaires de risques que le client
ne comprend pas forcément....
Pour les nouveaux contrats : pour avoir les droits d’entrée offerts, la condition
était d’avoir a minima 30% d’UC.
Mais est-ce une si bonne affaire d’investir en Unités de Compte plutôt qu’en
fonds euros ?
D’abord, se pose encore le problème des frais de gestion, car l’assurance
exerce une gestion déléguée d’actifs assez basiques, avec beaucoup
d’acteurs au milieu.
Autant le dire clairement : si vous voulez placer sur les marchés, autant
le faire vous-même, car avec les unités de compte je crois que vous perdez
dans tous les cas :
La dernière large étude Facts&Figures relève même qu’à cause des frais,
“la gestion profilée prudente a moins rapporté en moyenne que les fonds en
euros au cours de ces dernières années.”
Sans oublier qu’avec une assurance-vie vous avez accès à peu de supports,
car les assureurs proposent surtout les placements avec de gros frais de
gestion. (Et oui vous êtes un client captif !)
● En cas de crise, vous perdez votre capital autant que si vous gériez
vous-même votre argent, mais sans avoir pu prendre les bons actifs
pour vous couvrir.
Mais je voudrais casser une idée reçue : NON l’assurance-vie n’est pas
l’option la plus avantageuse fiscalement pour détenir les actions.
La fiscalité du PEA est meilleure que l’assurance-vie
C’est simple :
Vous le voyez sur ce graphique, la fiscalité fait une différence sur le long-
terme.
J’ajouterais que la tendance est bonne pour le PEA qui a les faveurs de nos
politiques, contrairement aux placements d’épargne.
Dans sa dernière loi PACTE, le gouvernement a choisi de faciliter les
transferts de PEA d’une banque à l’autre. Alors que cela a été refusé pour
l’assurance-vie.
Donc si vous ne savez pas quoi faire de votre assurance vie, mais voulez
absolument la garder, étudiez bien avant de mettre en unités de compte :
● Les frais de l’assureur,
● Et attendez le bon moment sur les marchés, sans subir la pression de
votre assureur, car avec les frais annuels en plus, il est vraiment
difficile d’être rentable
Au final si vous avez une assurance-vie, vous vous dites surement que vous
payez cher en frais pour profiter de l’avantage en cas de succession à vos
héritiers.
En effet ce qui est placé sur votre assurance-vie revient à votre héritier direct
à votre décès, sans droit de succession (je ne rentre pas ici dans toutes les
conditions d’héritage).
Il ne tient plus qu’à un fil que cet avantage disparaisse pour de bon avec une
proposition de loi. Donc si vous avez moins de 70 ans il est bien possible
que cet avantage de succession ait disparu avant qu’il ne serve…
Vous pensez que j’exagère ? Que des lois ne se passent pas si vite, surtout
sur l’assurance-vie ?
Alors regardez celle-ci qu’ont déjà fait passer nos ministres dans votre dos !
Donc si UN SEUL gros assureur souffre trop des taux d’intérêt négatifs,
votre assurance-vie sera bloquée, et vous ne pourrez plus y toucher ni
profiter des rendements.
En tant que citoyen, voici comment je vois les choses après avoir étudié cette
loi : parce que les gros assureurs n’ont pas fait leur travail de prévoir la
situation économique, et ont oublié de faire les réserves suffisantes, le
gouvernement s’est octroyé tous les droits (sans aucun contre-pouvoir) pour
bloquer du jour au lendemain votre assurance-vie.
Une règle ne change pas : à la fin, c’est toujours l’épargnant qui trinque !
C’est encore une raison pour faire descendre l’assurance-vie de son
piédestal, alors qu’elle a été pendant des dizaines d’années un magnifique
placement.
Et c’est pour toutes les raisons que nous venons d’évoquer que les Français,
pour la première fois et alors qu’ils savent qu’une crise arrive, n’y croient
plus.
Récemment ils préfèrent encore le Livret A, qui leur rapporte moins que la
hausse des prix...
Les bulles sont partout, et il est bien difficile de prédire d’où viendra la
prochaine grosse crise : dettes publiques/privées, banques, immobilier,
assurances, monnaie ?
Le premier réflexe est de placer une petite somme de sécurité qui ne soit
pas libellée en Euros (la monnaie est la grande perdante en cas de crise de
confiance). Pour cela je vous conseille de placer une partie de votre épargne
en monnaies étrangères.
Cette solution est assez nouvelle et pas la plus solide, mais pour quelques
milliers d’euros elle a l’avantage d’être très facile d’utilisation, et déjà un gros
acteur international.
Votre banquier peut aussi vous y aider, mais avec des frais élevés (à discuter
avec lui).
Une banque ne détient qu’une toute petite partie de l’argent qu’elle déclare
protéger sur vos comptes. En cas de crise de confiance dans nos institutions,
et une volonté générale des particuliers à récupérer de l’argent liquide pour
subvenir à leurs besoins, les banques ne seront pas en mesure de satisfaire
tous leurs clients.
Mon conseil est donc d’avoir chez vous au moins deux mois pour vivre
en argent liquide.
Il est bien plus rassurant d’avoir de l’argent chez soi, que de regarder le
chiffre de vos comptes bancaires sur Internet, en se demandant si la banque
voudra bien vous en rendre un petit bout quand elle ferait faillite.
Car l’argent qui est sur vos comptes bancaires appartient légalement à votre
banque – c’est bon à savoir. Vous lui avez donné, en espérant qu’elle soit
en état de vous le rendre quand vous le souhaiterez.
Action n°3 : Cibler vos placements actuels qui résistent à
la crise
Protéger votre argent impose de regarder votre épargne autrement, non pas
sous l’angle du rendement comme c’est toujours fait, mais sous l’angle des
risques.
Je parle de votre banque bien sûr, mais aussi des intermédiaires financiers
chez qui vous avez des placements.
Attention : les grandes banques et assurances ont des tas de filiales. Vous
pourriez être surpris de vous croire rattachés à 4 banques différentes… qui
en sont en fait une seule ! Imaginons que vous soyez à la fois chez LCL et
chez BforBank (banque en ligne) ... en réalité les deux font partie du Groupe
Crédit Agricole !
Ensuite, il faut s’assurer que les supports sur lesquels vous effectuer
vos placements sont soumis à des risques différents.
Pourtant, vos principaux placements qui ont tous des noms différents et
compliqués (ex : assurance-vie, PERCO, OPCVM) sont peut-être tous
investis sur les mêmes supports (ex : dans des obligations en euros).
Dans ce cas, vous vous croyez diversifié parce que vos produits d’épargne
ont des noms et des structures différentes…
Bien sûr, il est impossible de faire sans les banques. En premier lieu, un
compte courant s’avère bien pratique pour gérer les opérations du quotidien.
Mais il faut absolument éviter d’y laisser dormir trop d’argent. Vous allez
comprendre pourquoi.
5- Les options de placement alternatif à
privilégier
J’ai couvert les risques les plus gros et les plus probables qui pèsent sur
votre argent à travers les pièges les plus fréquemment posés à votre
épargne, et je me suis concentré sur les réflexes de premiers secours.
Une fois que vous en aurez pris toute la mesure, ne pas réagir et donc ne
pas profiter serait l’ultime erreur que vous pourriez faire.
C’est à dire, si vous prenez chaque type de placement que vous avez, avec
un pourcentage en face, y a-t-il au moins quatre types de placements
différents ? Et le plus gros d’entre eux est-il inférieur à 50% ?
Ou il n’est pas rare non plus que quelqu’un qui se pense diversifié ait en fait
85% de sa fortune en immobilier, immobilier entièrement situé en France et
libellé en euros ! Voici un bel exemple de non-diversification.
C'est un vrai problème, car dans ces cas-là on a besoin d’argent frais pour
les besoins immédiats.
Ayez des actifs qui vous appartiennent à vous (et pas à la banque)
Par exemple, les actifs en votre nom sont déjà une bonne garantie (actions
d’entreprise, immobilier, parts d’entreprise non-cotées).
Détenir des actifs tangibles, c’est à dire des titres de sociétés cotées, est la
meilleure protection contre le risque inflationniste. Car peu importe la
monnaie ou l’inflation, si l'entreprise est bien gérée et que son activité est
nécessaire, elle continuera à produire et à vendre.
Des placements alternatifs tels que les métaux précieux et les crypto
monnaies permettent de diversifier encore un peu plus son épargne. En
l'occurrence, l’or a encore prouvé sa qualité d’excellente valeur refuge en
2020, avec une progression de près de 20 % pendant que tous les marchés
ont baissé.
Pour résumer,
Une fois que vous avez réduit au maximum ce qui était à la banque et
dépendant d’une grande banque ou assurance,
En pure couverture pour une partie de votre épargne, mais qui n’amène pas
de rendement :
1. Or physique
2. Crypto-monnaies (Bitcoin, Ethereum) mais seulement si vous y êtes
familier
3. Devises étrangères : le franc suisse est un bon début
Pour faire fructifier votre argent :