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RAPPORT DE STAGE

OPERATEUR DE
MAINTENANCE INDUSTRIELLE.

Tuteur en entreprise:
Thierry RENAUDOT

Réaliser par: René VERNICE

NOUBISSI KENMOGNE Franck Jorès Référent IST-ac:


Martin BUMANY
RAPPORT DE STAGE

REMERCIEMENTS

Avant de présenter mon stage de maintenance industrielle qui s’est très bien
déroulé, j’adresse mes sincères remerciements à :

Monsieur François DUBOIS pour son aide dans la recherche de ce stage opérateur de
maintenance industrielle.

Monsieur Thierry RENAUDOT qui m’a reçu dans son entreprise et qui m’a placé au
bon endroit, au bon moment pour me permettre d’atteindre les objectifs de ce stage.

Monsieur René VERNICE qui a remplacé Monsieur Thierry RENAUDOT pendant son
absence.

Monsieur Martin BUMANY pour ses nombreux conseils durant ce stage.

Mes chères parents Monsieur KENMOGNE François et Madame KENMOGNE Lydie


pour leur soutien perpétuel et la motivation qu’ils m’ont procuré au cours de ce stage.

Enfin, l’ensemble des techniciens de SUDELEC dont la sympathie, le respect et surtout


la grande disponibilité malgré les occupations ont facilités mon intégration dans leur milieu,
particulièrement à M. Rif, M. Albert, M. Paris KINA, M. MOUKOUAVILE Vitel, M. TCHIKAYA
Alain et M. MOUISSOU Déliage pour leur présence et leurs précieux conseils.

NOUBISSI KENMOGNE Franck Jorès 2 Sous la tutelle de : M. Thierry RENAUDOT


FI 2014 M. Martin BUMANY
RAPPORT DE STAGE

Sommaire
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................... 2
INTRODUCTION ................................................................................................................................... 4
A. Présentation de l’entreprise ......................................................................................................... 5
I. Historique ................................................................................................................................ 5
I. Fiche signalétique .................................................................................................................... 6
II. Les activités ............................................................................................................................. 7
III. La sécurité à Sudelec ........................................................................................................... 9
IV. Organisation de l’entreprise .............................................................................................. 10
V. Environnement social ............................................................................................................ 11
B. Présentation de la fonction maintenance ................................................................................... 11
C. Mon suivi durant ces 5 semaines ............................................................................................... 12
D. Les actions de maintenance ....................................................................................................... 14
I. 1ère Action de Maintenance : ......................................................................................................... 14
1. Contexte de l’action .................................................................................................................. 14
2. Etude et Ordonnancement de l’action. ..................................................................................... 15
• Déroulement de l’action........................................................................................................... 18
• Compétences acquises .............................................................................................................. 20
• Difficultés rencontrées .............................................................................................................. 20
II. 2ème Action de Maintenance : ............................................................................................................ 21
1. Présentation de l’action. ........................................................................................................... 21
2. Le moteur. ................................................................................................................................. 23
3. Le rebobinage. ........................................................................................................................... 24
4. Compétences acquises. ............................................................................................................. 30
E. Expérience humaine .................................................................................................................. 31
Conclusion......................................................................................................................................... 32
Annexes ............................................................................................................................................. 33

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FI 2014 M. Martin BUMANY
RAPPORT DE STAGE

INTRODUCTION

Dans le but d’offrir à ses étudiants une formation aussi bien pratique que théorique,
l’IST-AC (Institut Supérieur de Technologie d’Afrique Centrale) les soumet à un stage
opérateur de maintenance industrielle de cinq (5) semaines au cours duquel ils doivent
découvrir les réalités industrielles sur site, comprendre le fonctionnement de l’entreprise et
participer aux différentes actions de maintenance.

Comme une famille accueille un enfant, SUDELEC (SUD Electrique Equipement


Congo), société aux activités d’ordre électrique, m’a accueilli en son sein et du 06 juillet 2010
au 09 aout 2010 et j’y ai passé mon stage et tant qu’opérateur de maintenance.

Dans les pages qui suivent nous vous présenterons d’abord l’entreprise et sa fonction
maintenance, puis mon suivi pendant ces cinq (5) semaines et deux (2) de mes actions de
maintenance et enfin l’expérience humaine acquise.

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A. Présentation de l’entreprise
I. Historique

La création de SUDELEC est la conséquence immédiate de plusieurs


événements brusques et inattendus. Elle est issue de négociations et
d’engagements non tenus par des hommes d’affaires français exerçant au Congo,
précisément dans la ville de Pointe-Noire. Réalisée en plusieurs étapes, elle peut se
résumer sur 4 dates clés :

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I. Fiche signalétique

RAISON SOCIALE SUD Electricité Equipement Congo


ANNEE DE CREATION 1992

FORME JURIDIQUE S.A.R.L.

CHIFFRE D’AFFAIRE 856 047 576 F CFA

CAPITAL 2 000 000 F CFA

ACTIVITES Electricité générale, étude et réalisations électriques,


bâtiment et industrie, électromécanique, bobinage,
entretien des équipements.

EFFECTIF 35 salariés : 31 On Shore et 4 Off Shore

ACTIONNAIRES Jean-André HERBULOT, Thierry RENAUDOT


Sébastien GUENOT

CLIENTS SDV, BRASCO, GUENIN, DELMAS, BATI CONGO, PLASCO,


TOTAL E&P CONGO…

FOURNISSEURS ELECTRA, CONGO ELECTRICITE, GETMA, SOGECO, NIMEX…

CONCURRENTS GNCAC, DIETSMANN, FORAID, CONGO TERMINAL, BGFI,


SURF BOURBO, SCHULMBERGER, CEGELEC…

SIEGE 20 Avenue Moe Vangoula BP 1773 PNR

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II. Les activités

ENERGIE  Installation et maintenance de postes de


transformation sous tension

 Réhabilitation de compteurs d`énergie

 Installation et maintenance des groupes


électrogènes

 Maintenance et reconstruction des


transformateurs Basse et Haute Tension

 Vente, installation et maintenance des


onduleurs (toute puissance)

INDUSTRIE ET NAVAL  Etudes et réalisations TGBT

 Fourniture, installation et maintenance


électronique de puissance (variateurs,
démarreurs toutes puissances)

 Reconstruction des machines tournantes


(moteurs, alternateurs, génératrices…)

 Basse Tension et Moyenne Tension.

 Représentation et maintenance du matériel


LEROY SOMER

ACTIVITES TERTIAIRES  Remise en conformité d`installations


électriques et travaux neufs.

 Réalisation des réseaux informatiques type


Cabling System.

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N.B : En 2000, SUDELEC, qui n’avait signé que la convention bâtiment depuis
sa création étend ses activités au milieu maritime. SUDELEC INC est donc la
branche chargée d’exécuter les travaux offshores. Il s’agit en général des opérations
de maintenance de l’appareillage électrique et électronique :

 Travaux neufs et maintenance de variateurs de vitesse,


 Câblages électriques,
 Tirage de câbles.

Les plateformes habituellement servies par les techniciens de SUDELEC sont


PERENCO, TOTAL E&P CONGO.

Ces activités réalisées en toute efficacité et dans d’indéniables règles de l’art


ont eu un impact considérable sur le chiffre d’affaire de la société. Ainsi, nous avons
pu obtenir le graphe suivant :

Chiffre d’Affaire.

Année

Graphe d’évolution du Chiffre d’affaire

Il indique clairement que les activités initiales à SUDELEC aboutissent à un


CA relativement bas, de l’ordre de 215.000.000FCFA. Sur 15 années d’exercice, il
s’est accru d’environ 179% atteignant ainsi 600.000.000 F CFA en 2007.

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L’année suivante, SUDELEC fait des prouesses. Son CA croît à une tendance
plus remarquable, approximativement de 42,7%. Il est de 856.047.576 FCFA en
2008, exploit dû à la qualité et la sécurité des interventions et lui établissant une
place de choix dans le milieu industriel.

III. La sécurité à Sudelec

Il n’existe pas de politique ou de service sécurité à proprement parler à


SUDELEC. Toutefois, il a été désigné un responsable H.S.E., Mr Roland
BAYIDIKILA, qui intervient en cas d’accidents du travail et dont le rôle peut être
résumé en quatre points caractéristiques :

• Rentrer en contact avec les cliniques en spécifiant la gravité de l’intervention,


• Être présent au lieu de l’intervention,
• Rentrer en contact avec la famille de l’accidenté,
• Organiser l’hospitalisation.

En outre, le port des E.P.I. est obligatoire et la prise en compte des risques
liés aux activités est préconisée. Tout agent SUDELEC est donc muni suivant des
périodes variables d’une tenue de travail, d’une paire de chaussures de sécurité,
d’un casque, de lunettes de protection, de gants isolants et de bouchons d’oreilles.

Les risques encourus sont les suivants :

Electriques : Electrisation et électrocution susceptibles de se produire


durant les installations et câblages électriques sous tension.

Chutes au cours de l’exécution de travaux en hauteur.

Chute d’objets.

Entailles suite à une mauvaise manipulation de l’outillage ou à un


manque d’attention de la part de l’opérateur.

brûlure après usage du chalumeau.

Les locaux sont équipés d’extincteurs et des affiches de sensibilisation.

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IV. Organisation de l’entreprise

Responsable Fonctions

Le magasin Géré par M. Roland • Stocker le matériel.


BAYIDIKILA assisté de • Assurer le ravitaillement via des
M. Paris KINA containers français en fonction du
devis accepté par le client.
• Suivre les sorties du matériel
• Faire chaque mois l’inventaire des
caisses confier à chaque travailleur.

Atelier électrique Dirigé par Daniel • Rembobiner et parfois étuver les


KIMPILA moteurs asynchrones.
• Maintenir de manière corrective les
groupes électrogènes.
• Tropicaliser les groupes
électrogènes.

Atelier Agents intervenant • Le câblage de coffrets et d’armoires


électronique Oscar DIMONIKINI et électriques.
MOUISSOU Déliage. • La maintenance corrective
d’appareils électroniques (onduleurs
et variateurs de vitesse).

La comptabilité Géré par M. André • Enregistre les entrées et sorties


BABINGUI financières de l’entreprise.
• S’occupe de la paye des salariés.
• Etudie l’impact économique de la
stratégie de maintenance

La facturation Géré par Mme. Magda • Assurer le payement des factures


BIFFI par les clients.

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V. Environnement social

En tant que Petite et Moyenne Entreprise, SUDELEC est une entreprise qui
n’hésite pas à accorder une place au social car ce dernier contribue fortement à la
bonne marche de l’entreprise. C’est pourquoi la hiérarchie a mis à la disposition des
employés une caisse sociale utilisable lors d’événements tels :

 Les fêtes nationales (1errMai, 15 Août).


 L’allée en retraite d’un ancien salarié.

Par ailleurs lors des fêtes de Noël et du nouvel an, des gratifications sont
offertes à tous les travailleurs (stagiaires et salariés). Enfin, la direction n’hésite pas à
mettre la main dans la poche lorsqu’un nouveau membre vient de s’ajouter dans la
descendance d’un agent.

B. Présentation de la fonction maintenance

La fonction maintenance est l’une des fonctions de l’entreprise qui contribue à


sa pérennité et à sa prospérité. Comme dans toute société industrielle, la fonction
maintenance à SUDELEC résulte essentiellement des objectifs généraux de
l’entreprise. Il s’agit de la rentabilité, la croissance, la sécurité ainsi que les objectifs
sociaux. Bien que prioritaire et la condition impérative à la réalisation de ces objectifs,
la rentabilité dépend pleinement de la compétitivité et l’efficacité sur lesquels
SUDELEC met l’accent depuis sa création.

De ce fait, de nombreux moyens d’action ont été mis sur pied. Ce sont :
 Un personnel qualifié, des fournitures et équipements récents, la
documentation,
 L’établissement de deux échelons de maintenance l’atelier et sur site,
 L’amélioration systématique des équipements onduleurs, groupes
électrogènes, machines tournantes, etc.…
 L’utilisation de l’informatique.
 L’organisation générale.

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C. Mon suivi durant ces 5 semaines


Pour rapidement me familiariser avec les activités, très tôt j’ai été mis sur chantier dans des
équipes. Mais pour garnir mais connaissance sur les groupes électrogènes et les onduleurs j’ai aussi
passé quelques jours en atelier. Le tableau suivant présente les différentes activités que j’ai eu à
effectuer durant ce stage.

NOUBISSI KENMOGNE Franck Jorès 12 Sous la tutelle de : M. Thierry RENAUDOT


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D. Les actions de maintenance

I. 1ère Action de Maintenance :


CONCEPTION ET MISE EN PLACE DU CIRCUIT
ELECTRIQUE D’UN POSTE A SOUDER
Intervention sur site.
1. Contexte de l’action

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2. Etude et Ordonnancement de l’action.

En gros, munis de notre Equipement de Protection Individuelle et en respectant les normes


de sécurité de l’entreprise nous avons conçu et mis en place un circuit pour alimenter ce poste à
souder. Ceci a été fait en 2 (deux) grandes étapes :

• Raccorder le TGBT au coffret (Alimenter le coffret).


• Raccorder le coffret à la machine.

C’est l’équipe de 4 personnes dans laquelle j’étais qui a réalisé ce travail en 16 (seize) heures
en respectant les règles de sécurité.

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Sectionnement
Interrupteur sectionneur

5G25 20 m Distributeur

Protection

DISJONCTEUR

Différentielle
Magnétique
Thermique
5G16 14 m Coffret

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Choix des composants

Câble 1 5G25 20m K1=1 Ib=87 A


U-1000-R2V-5G25 K2=1 In=100 A
Lettre de sélection : F K3=1 Iz=100 A
Norme : NF 15-100 K=1 S= 25 mm²
Câble 2 5G16 14m K1=1 Ib=56 A
U-1000-R2V-5G16 K2=1 In=63 A
Lettre de sélection : B K3=1 Iz=63 A
Norme : NF 15-100 K=1 S= 16mm²
Disjoncteur 1 Marque Legrand
Tétrapolaire 400 V Référence 250 49
Installer dans le
In 125 A
TGBT
DPX 125-16 KA Icc 16 KA
Disjoncteur 2 Marque Legrand
Tétrapolaire 400 V Référence 065 69
Installer dans le
coffret In 63 A
Type A 300 mA Icc 10 KA

Interrupteur Coupure visible à commande Frontale


Sectionneur
DPX 15 Marque : Legrand
Tétrapolaire 400V Ic = 160 A
Référence : 266 36

Le répartiteur Marque : Legrand In = 125 A


Modulaire
Nombre de bornes = 4 Icc = 14,6 KA

Nombre de module =8 Référence : 048 88

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Gamme de travail

Schéma Désignation Outillage Temps mis Opérateur(s)


d’enclenchement

1 Percer un trou dans le mur perceuse 30mm Rock

Clés 17 et tournevis 30mm


2 Insérer le 1er disjoncteur cruciformes.
dans le TGBT Rock

Perceuse, marteau, 6h Jorès-Vitel


cheville et vis, Jodas
Poser le chemin de câble boulon, escarbot, 6h
3 clé de 10.

Pose du coffret Perceuse, vis et 1h Rock


4 chevilles

Pose du câble 5G25 sur Collier, pince à Jorès


5 chemin de câble perforé collier, escarbot. 4h
5h
Introduire le câble 5G16 Échafaudage, 5h Jodas - Vitel
dans les conduits et les collier et pince à
6 fixées sur le toit. collier.

Raccordement des câbles Tournevis Jodas - Vitel


7 au coffret cruciforme et pince 1h
à dénuder.

8 Essai sous tension multimètre 30mm Jodas - Rock

9 Soins et Rangement --- 30mm Jorès - Vitel

14 H30 MM

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• Compétences acquises

Cette action de maintenance qui est ma troisième sur les chantiers de


SUDELEC ne m’a pas laissée sans acquis : j’en suis sorti avec de nouvelles notions
telles que :

 L’usage d’une perceuse,


 La pose d’un chemin de câbles perforés,
 Le tirage de câbles sur chemin de câbles perforés,
 La pose d’un coffret,
 L’usage des conduits,
 La nomenclature des câbles,
 Montage d’un échafaudage.
 Le choix des composants.

• Difficultés rencontrées

Au cours de cette intervention, nous avons rencontré de nombreuses


difficultés telles que :

 Maniabilité des câbles qui étaient costaux, rigides, et lourds,


 Le site : encombré et difficile d’accès,
 La torsion des chemins de câbles qui devaient s’adapter au relief.
 Stabilité de l’échafaudage.

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II. 2ème Action de Maintenance :


REBOBINAGE D’UN MOTEUR ASYNCHRONE
TRIPHASE
Intervention en atelier niveau 4.

1. Présentation de l’action.

Contexte de l’action.

Le rebobinage ci-après n’a pas été fait à Sudelec car c’est une notion que j’ai
apprise de bout en bout sur plusieurs équipements (induit, inducteur, stator, roue
polaire …) quand j’étais à l’atelier. Par la suite je vais donc simuler le rebobinage du
stator d’un moteur qui était utilisé comme ventilateur de four d’une collectivité.

Dès son arrivée à l’atelier, on a relevé les caractéristiques de ce moteur puis,


on l’a soumis à un diagnostic.

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Caractéristiques.
Marque LeRoy-Somer
Type D 25
Puissance 0,25 W
Tension 220 /380 V
Intensité 1,21/0,87 A
Vitesse de rotation 1500 Tr/mn
Nature des fils et diamètre Cuivre /0,40mm
Classe F
Pas et nombre de spires 1*6*8 / 178*356

Diagnostic.
Là, on mesure la résistance des phases (à l’aide du Milliohmmètre) et
l’isolement (à l’aide du mégohmmètre).

Phase Résistance (mOhms) Isolement (Mohms/500V)


Avant Après Avant Après
Ph 1 147,6 394,3 9 50
Ph 2 169,4 389,6 40 40
Ph3 135,9 401,1 25 50

La résistance des phases est déséquilibrée et une valeur de l’isolement est


inférieur à 10Mohms donc il faut le rebobiner. En outre des traces évidentes de
brulure sur le bobinage nous laisse voir que le stator s’est grillé suite à un court-
circuit. Un rebobinage est donc indispensable. Mais avant d’intervenir, il faut assurer
sa sécurité.

L’aspect sécuritaire
Au cours de cette intervention, le port de l’E.P.I. est suffisant.

• Port de la tenue de travail.


• Port de la chaussure de sécurité.
• Port du casque à écran facial lors de l’usage du chalumeau.

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2. Le moteur.
Présentation du moteur.

Le moteur asynchrone triphasé est largement utilisé dans l’industrie, sa


simplicité de construction en fait un matériel très fiable qui demande peu d’entretien.
Il est constitué d’une partie fixe, le stator qui comporte le bobinage, et d’une partie
rotative, le rotor qui est bobiné en cage d’écureuil. Les circuits magnétiques du rotor
et du stator sont constitués d’un empilage de fines tôles métalliques pour éviter la
circulation des courants de FOUCAULT.

Principe de fonctionnement.

Plaque à bornes. Bobinage du stator. Rotor: cage d'écureuil.


•siège du couplage, •Transforme l'énergie •Soumis à ce champ tournant, il s'y crée
elle reçoit la tension électrique en un champ des courants de Faucoult qui
du réseau et y magnétique tournant qui engendrent une force de laplace qui
soumet les bobines. influe sur le rotor. entraine l'abre du moteur.

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Dépose du moteur.

1 • Déposer les tiges filetées qui


relient les flasque avant et arrière

2 • Déposer le flasque arrière

• Déposer le flasque
3 avant

4 • Déposer
le stator

3. Le rebobinage.

Présentation du bobinage.

Le rebobinage est une action de maintenance qui consiste à remettre à neuf


un rotor, un stator, un induit, un inducteur, des selfs…, en remplaçant toutes ses
bobines : c’est une révision.

Il s’effectue dans des ateliers comme ceux de SUDELEC suivant un ordre


bien déterminé.il est très important car c’est grâce aux bobines que le moteur
accomplit sa fonction principale. Comme nous l’avons vue dans le principe de
fonctionnement du moteur, ce sont ces dernières qui, lorsqu’elles sont traversées par
un courant, créent le champ magnétique qui entraine le rotor en rotation.

Le rebobinage proprement dit.

Le schéma suivant présente les différentes étapes du bobinage qui seront


explicitées par la suite.

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RAPPORT DE STAGE

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RAPPORT DE STAGE

a) Etape préliminaire

Tronçonnage du Décorticage pour Extraction par Comptage des


chignon. repérage. repoussage. fils.

b) Isolement des encoches du stator :

L'isolation de chaque encoche est effectuée à l'aide d'un


isolant rectangulaire dont la largeur correspond à la dimension
de l'encoche et la longueur à la longueur de l'encoche + un
bordage de 2* 10 mm. La dimension de l'encoche est obtenue
tout simplement avec un papier "témoin" découpé et ajusté au
ciseau.

c) Confection des bobines :

Le bobineur prend la mesure périmétrale directement


dans le stator avec un fil témoin qui épouse la forme
exacte de la future bobine.

Le pas de la bobine (ou nombre d'encoches d'un pôle à l'autre) n'est


évidemment pas au hasard, il correspond à celui relevé lors du démontage (lié à la
vitesse du moteur et au nombre d'encoches).

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RAPPORT DE STAGE

Une fois cette "mesure" obtenue, elle est reportée pour le réglage de
l'écartement du gabarit adéquat sur la machine.

Le fil émaillé est enroulé sur un gabarit à étage de


façon à obtenir une bobine à 2 sections qui correspond à 2
encoches par pôle (pour un 1500t / 24 encoches). La
machine possédant un compte-tours, le bobineur se limite
au nombre de tours correspondant au nombre de fils de
Bobinage 1ère bobine chaque encoches (donc par section de bobine), comptés
lors du démontage du vieux fil.

d) Pose des bobines

Une fois confectionnées, on pose les bobines dans les


encoches. Le fil émaillé est "égrené" délicatement fil par
fil ou par paquets de fils suivant la largeur de la fente de
l'encoche par glissement sans croiser, sans érafler. On ne
doit aucunement faire renter "en force" ce qui risquerait
immanquablement de blesser l'émail.

Une fois toute la demi-section enfilée, on coiffe le tout


d'une "capote d'encoche".

Pour assurer l’isolement, on pose un isolant


entre phases.

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RAPPORT DE STAGE

e) Les connections

Pour préparer les connexions du côté chignon des sorties de bobines, le


bobineur dispose de gaines isolantes de différentes dimensions ainsi que de fils
souples isolés silicone/fibre de verre pour les sorties à la plaque à borne, tous ces
isolant correspondent à la classe d'isolation du moteur et doivent pouvoir résister à
l'étuvage du stator qui sera appliqué après imprégnation.

Fils souples de
Gaines Polyuréthanne
sorties

Les connexions sont effectuées suivant le schéma d'origine ou selon le


recalcule du bobineur (si c'est une transformation) de manière à retrouver 3entrées
(1 couleur) et 3 sorties (une autre couleur) de fils à la plaque à bornes soit 6 fils pour
un couplage étoile/triangle standard.

La suite se déroule en 3 étapes :

Il chapeaute chaque connexion avec une


gaine appropriée.

Connexions gainées

Afin de rendre solidaire enroulements, isolants entre/phase et


connexions le bobineur commence à "tricoter "avec un ruban
de frettage (ou ficelle méplate) tout le tour du chignon.

Passage ficelle méplat

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RAPPORT DE STAGE

La ficelle est ensuite resserrée et bloque tout l'ensemble.


Il ne reste plus qu'à s'occuper du chignon opposé de la même
façon et le rebobinage proprement dit du moteur est terminé.

f) L’imprégnation :

Le moteur tel qu'il est peut-être remonté et essayé mais si le bobineur est
d'expérience, il passe à l'étape suivante qui est l'imprégnation. L'imprégnation au
verni diélectrique suivi d'un étuvage (pour polymérisation) sert à la rigidité de
l'ensemble carcasse/bobinage. L'imprégnation peut se faire par trempage ou par
arrosage et c'est cette dernière qui est le plus employée car elle permet de ne pas
"salir" extérieurement le moteur car le stator fait souvent bloc avec la carcasse à
ailettes. L'idéal c'est le trempage sous vide, mais c'est une technique réservée à la
grande série.

Le stator est placé sur un support au-dessus de la cuve à vernir qui permet de
le tourner dessus-dessous sans salir les gants de verni.

Le stator sur la cuve à vernir. Le bobinage "dégueule" de verni.

Après 1h ou 2 à l'égouttage, le stator est placé dans une étuve, 2h de


préchauffage pour monter en température afin de ne pas brûler le verni, ensuite 2h à
150° (pour ce stator). On peut monter aussi à 180° pour certains.

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Une fois refroidi, le stator est débarrassé par


grattage du verni solidifié superflu, notamment à l'intérieur
du stator et aux parties usinées sur lesquelles les flasques
s'ajustent.

Le stator dans l'étuve

g) Raccordement à la plaque à bornes.

Une fois l’imprégnation terminée, le bobineur doit procéder au raccordement


des fils de sortie à la plaque à bornes. Cette étape s’effectue en 3 phases :

Pose des causses et Raccordement Couplage


Sertissage.

Après ça, on remonte le moteur et on réalise les essais puis la machine est
livrée au client.

4. Compétences acquises.

A la fin de cette action, j’étais capable de :


Expliquer le principe de fonctionnement d’un moteur,
Déposer un moteur,
Réaliser le schéma de rebobinage d’un équipement,
Rebobiner un moteur.

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E. Expérience humaine

Au cours de mes 5 semaines à SUDELEC, j’ai été marqué par les relations
humaines. Malgré le fait qu’elles soient un peu tendues entre les opérateurs et
l’administration, elles demeurent paisibles et très joviales.

• Les opérateurs, toutes classes confondues, sont plus que des frères et
m’ont accueilli comme des pères et ont facilité mon insertion dans leur
famille. A l’atelier comme au chantier j’étais insérer dans l’équipe ils
étaient toujours prêts à répondre à mes questions, ils étaient à l’écoute
de mes idées et de mes suggestions. Ils m’amenaient toujours à mettre
la main à la patte même quand je paressais. Par leur conseil ils ont été
d’un précieux apport dans la consolidation des rapports avec
l’administration.

• L’administration qu’en-t-à elle, quoi que très affairée et soucieuse des


désirs de leur clientèle, était tout de même à mon écoute. Voici
quelques exemples qui le prouvent :

 Toutes rencontres hebdomadaires avec les référents ont eu


lieu et ceux sont très bien passées. Au cours de celles-ci, je
présentais mes activités de la semaine, les difficultés
rencontrées et quelques demandes pour les semaines
avenirs.
 J’avais à ma disposition les documentations techniques, le
scanner et la photocopieuse pour collecter toutes les
informations nécessaires à la rédaction du rapport.
 Ma paye c’est effectuée normalement et sans soucis.

En outre, il convient de noter que SUDELEC est un très bon cadre pour la
formation technique en électricité. Car ils ont des employés compétents près à
partager leurs connaissances et interviennent dans de nombreux domaines
électriques tels que l’électricité générale, étude et réalisations électriques, bâtiment
et industrie, électromécanique, bobinage, entretien des équipements.

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Conclusion

Rendus au terme de mon rapport de stage opérateur de maintenance


industrielle qui s’est déroulé à Sudelec du 06 juillet au 09 aout 2010, et dont l’objectif
principal était de découvrir les réalités du monde industriel, je peux dire que ce séjour
en entreprise a été l’occasion pour moi de mettre en application les connaissances
pratiques comme théoriques et de découvrir le fonctionnement de ce type de
structure. Ce dernier m’a été très bénéfique car au cours de celui-ci j’ai acquis de
nouvelles compétences telles que : l’installation d’un onduleur, le tirage de chemin
de câble, l’entretien des batteries, le bobinage des alternateurs et des moteurs, le
câblage d’inverseur, intégration de nouveaux composants et j’en passe.

En définitive, je peux dire que Sudelec n’est pas qu’une entreprise c’est aussi
une « école » : on y apprend énormément. J’ai su tiré parti de la disponibilité et de la
volonté des opérateurs à transmettre leur savoir faire sans aucune réserve. Par
ailleurs, ce stage a su faire la lumière sur les difficultés de notre profession à venir,
sans toutefois oublier la dimension passionnante et intéressante des activités qu’on y
exerce. C’est pourquoi je souhaiterais poursuivre ma formation dans une telle société
dans le cadre mon projet technicien et même de l’alternance.

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Annexes

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