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Rapport de TP :
détermination du pKa
du bleu de
bromophénol (BBP)
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MTU L1 S1 CHIMIE
Introduction :
Principes :
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Figure 2 : variation de l'absorbance (axe des ordonnées) en fonction de la longueur d'onde (axe des
abscisses), régie par la loi de Beer-Lambert : A=ϵlc . Régler le zéro d'absorbance à 610 nm,
longueur d’onde de référence, permet de constater que la forme acide n'absorbe pratiquement pas
à cette longueur d'onde et que la forme basique absorbe beaucoup plus. La couleur observée peut
être considérée comme uniquement proportionnelle à la quantité de la forme basique présente.
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forme basique.
Figure 3 : formules moléculaires des formes acide, basique et intermédiaire du bleu de bromophénol.
pH = pK a2 +log ¿ ¿.
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puis avec la forme acide. À l’équilibre, les concentrations sont équivalentes : ¿. Donc
pH = pKa à l’équivalence. On utilise ensuite un pH-mètre, également étalonné pour
mesurer le pH de la solution.
Mode opératoire :
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Enfin, 50 mL de chaque solution A et B ont été prélevés à l’aide d’une pipette jaugée
de 50 mL et d’une propipette afin d’obtenir une solution de couleur intermédiaire.
L’absorbance et le pH de cette solution auront ensuite été mesurés.
Le temps total d’expérience estimé a été de trois heures et quinze minutes environ.
Dispositifs expérimentaux :
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pK a2= pH +log [ AH ]=4,44+ log (2,0 ) ≈ 4,74. La solution a une teinte plutôt intermédiaire
car le BBP a une couleur jaune lorsque pH <3 et une couleur bleue lorsque pH >4,6 .
Ici, pH = 4,44, la teinte de la solution est donc intermédiaire (verte-bleue).
pK a1 <1 pK a2=4,74
Jaune (acide) Vert (intermédiaire) Bleu (basique)
pH
Acide prédomine (pH < 3) Zone de virage (pH ≈ 3-4,6 = pKa) Base prédomine (pH > 4,6)
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pK a
ref 4,1
On peut en déduire le rendement : τ = pK a = 4,74 × 100≈ 86,5 % , ce qui n’est pas
exp
loin d’être un très bon rendement pour une telle réaction, même si l’erreur
relative est supérieure à 10 %.
Les sources d’erreurs peuvent êtres diverses. Par exemple, des erreurs
systématiques dues à un dépôt indésirable peuvent être relevées lors de la pesée sur
la balance. Il existe aussi des erreurs aléatoires comme l’erreur de type B, due à la
tolérance de la verrerie utilisée, au moment du prélèvement à la pipette jaugée par
exemple. L’incertitude de lecture se combine également à l’incertitude de type B
précédente. Un mauvais étalonnage du spectrophotomètre ou du pH-mètre peut
aussi augmenter les sources d’erreurs.
Conclusion :
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Médiagraphie :
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