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14/01/2022

Cours d’Hydraulique Souterraine

S. KANZARI PhD., HDR.

Jan-Fev 2022
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Plan du cours
1. Phase solide du sol
1.1. Texture
1.2. Structure
1.3. Porosité

2. Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.2. Potentiel de pression (Etat énergétique)
2.3. Courbe de rétention
2.4. Courbe de conductivité hydraulique

3. Ecoulement de l’eau
3.1 Sols saturés
3.2 Sols non saturés

4. Transport de solutés 2

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Introduction et Généralités
La plus grande sphère,
de 1.400 km de
diamètre, concentre
toute l’eau terrestre
(salée et douce).

La petite sphère (272,8


km de diamètre) à
droite représente le
volume total d’eau
douce.

Et enfin, la plus petite


sphère (56,2 km de
diamètre), concentre
toute l’eau douce
terrestre disponible
pour la consommation
(lac, rivière, une partie
des nappes
phréatiques).

© Howard Perlman, USGS, Jack


Cook, Woods Hole Oceanographic
Institution, Adam Nieman
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Introduction et Généralités

Hydraulique/Hydrodynamique :

Eau + Mouvement

Où ?

Zone non Saturée (ZNS)

Sol (Couche Arable)


Sous‐Sol

Zone Saturée : Aquifère


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Introduction et Généralités

Approches
Agronomiques

Approches
Couche
Pédologiques
Arable

Le Sous Sol
??

Approches
Hydrogéologiques
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Introduction et Généralités

‐ Hydraulique :

Etude des écoulements de fluides incompressibles newtoniens tels


que l’eau, mais du point de vue de l’ingénieur.

‐ Souterraine :

Terme qui désigne dans le contexte actuel le sol sous ses différentes
formes pourvu qu’il présente, à travers les particules le constituant,
une accessibilité au fluide en mouvement.

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Introduction et Généralités
L’étude du mouvement des eaux souterraines est d’une grande
importance à chaque fois que le phénomène d’infiltration est
présent.

Cette importance peut être illustrée sur plusieurs exemples :

‐ Effets de l’écoulement interstitiel sur l’état de contrainte d’une


structure poreuse sujette à cet écoulement;

‐ Etude du régime d’une nappe;

‐ Simulation de l’intrusion de l’eau de mer dans un aquifère dans le


cas où on est à proximité de la mer;

‐ Etude de la pollution des nappes.


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Introduction et Généralités
1. Origine de l’eau souterraine
L’alimentation d’un bassin hydrologique est assurée par une partie
des précipitations qui sont les précipitations efficaces obtenues en
retranchant des premières les pertes par évapotranspiration.
L’alimentation ci‐dessus se répartira en :

‐ ruissellement, qui alimentera l’écoulement de surface dans le


réseau hydrographique;

‐ infiltration, qui alimentera la nappe souterraine.

La hauteur d’infiltration (quantité d’eau infiltrée à travers la surface


du sol par unité de temps) ou le taux d’infiltration (rapport de la
hauteur d’infiltration à la hauteur de précipitation efficace) sont
influencés par plusieurs facteurs dont :
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Introduction et Généralités
1. Origine de l’eau souterraine

‐ la géomorphologie du bassin : topographie et géométrie du


réseau hydrographique;

‐ la lithologie du sol;

‐ la nature des aménagements de surface tels que barrages,


rectification des cours
d’eau etc..

Introduction et Généralités

2. Définitions

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Introduction et Généralités
• Zone non saturée :
Zone où la totalité de la porosité n’est pas remplie d’eau.
La circulation de l’eau se fait principalement
verticalement.
• Zone saturée :
Zone où la totalité de la porosité est remplie d’eau. La
circulation de l’eau se fait principalement horizontalement
dans la direction où le gradient hydraulique est le plus
fort.
• Surface piézométrique :
Lieu des points où la pression atmosphérique équilibre la
charge hydraulique de l’eau.
• Frange capillaire :
Zone où l’eau remonte par capillarité :
Quelques mm dans des galets, Quelques dizaines de mètres dans la craie, 100
mètres dans l’argile.
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Introduction et Généralités

Recharge

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Introduction et Généralités

Aquifère :
réservoir d’eau souterrain,

suffisamment poreux et suffisamment perméable pour être


considéré comme une réserve exploitable par l’homme.

Il contient une nappe d’eau (douce) : l’aquifère est le contenant et la


nappe le contenu.

une formation hydro‐géologique, caractérisé par une certaine unité


litho‐stratigraphique et par une certaine unité de fonctionnement vis
à vis du stockage et de la circulation des eaux souterraines,
Exemple :
‐La nappe de la côte orientale au CapBon (Mio‐Plio‐Quaternaire)
‐La nappe profonde du Miocène du Sahel
‐Etc …
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Introduction et Généralités

Limite supérieure ou
surface piézométrique

Limite Limite
latérale latérale

Limite inférieure ou
substratum (imperméable)

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Introduction et Généralités
Aquifères confinés / Aquifères non confinés
Un aquifère est limité par ses « épontes »:
‐ En haut « le toit » ou superstratum (pour un aquifère confiné)
‐ En bas « le plancher » ou « mur » ou substratum (pour un
aquifère confiné ou non)
Un aquifère « confiné » contient une nappe confinée par le bas
et par le haut, reposant sur un plancher peu imperméable et
limité par un toit peu perméable.
Un aquifère « non confiné » contient une nappe à surface libre,
reposant sur un plancher peu perméable mais non confiné par le
haut.
Les nappes confinées sont souvent dites « captives » et les
nappes non confinées sont dites « phréatiques ». « La puissance
» peut cependant désigner l’épaisseur de l’aquifère ou de sa
nappe (l’épaisseur saturée). 15

Introduction et Généralités

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Introduction et Généralités

3. Actions de l’eau souterraine

Les actions de l’eau souterraines peuvent être d’ordre chimique ou


d’ordre mécanique.
L’aspect chimique est évident si on note que la percolation s’opère
dans un milieu constitué de grains de matériaux qui peuvent
interagir chimiquement en présence de l’eau.
En ce qui concerne cet aspect, signalons seulement que cela se
répercute sur la nappe de deux manières :
‐ changement de la nature de l’eau souterraine (sels minéraux
etc..)
‐ changement dans la porosité du milieu poreux véhiculant cette
eau par dissolution du matériau constituant les grains solides.

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Introduction et Généralités

L’aspect mécanique est beaucoup plus important et plus immédiat


du fait de la présence du champ de pression interstitielle due à la
présence de l’eau en mouvement dans les interstices du sol.

Une mauvaise estimation des caractères du champ des pressions


interstitielles ou une modification inconsidérée du parcours des eaux
souterraines peut avoir des conséquences graves sur
l’environnement (tassements excessifs, glissements de terrains,
rupture des digues de retenue ou barrages etc..)

Il faut enfin signaler le caractère sournois des écoulements


souterrains ; l’effet renard en est un exemple éloquent.

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1. Texture

• La texture su sol est presque la base de toutes les autres


propriétés du sol.
• Elle reflète la part respective des constituants triés selon
leur taille.
• Texture minérale qui est la proportion des sables, limons et
argiles mesurés par l’analyse granulométrique.

• Texture organique : qui reflète la proportion de fibres et


de matériel fin microagrégé.

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.1. Détermination de la texture minérale

• Elle s’exprime par un terme simple (ex : sableuse, argileuse)


ou composé (ex : limono ‐ sableuse, argilo ‐ limoneuse),
repéré dans un triangle des textures minérales au sein du
quel des catégories sont déterminés.

• Chaque échantillon y est situé en fonction de sa teneur


pondérale en sables, limon et argiles, la somme des trois
étant ramené à 100%.

• Pour chaque pourcentage d’argile, de limon et de sable,


tracer un parallèle à l’axe précédant. L’intersection des trois
axes désigne la texture de l’échantillon.

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.1. Détermination de la texture minérale

Triangle des textures minérales (d’après USDA, 1975).


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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.1. Détermination de la texture minérale
• L’analyse granulométrique consiste ou analyse mécanique
consiste à séparer la partie minérale de la terre en catégories
classées d’après la dimension des particules minérales
inférieures à 2 mm et à déterminer les proportions relatives de
ces catégories en pourcentage de la masse totale du sol minéral.
• La proportion des particules minérales du sol classées, après
destruction des agrégats, par catégories de grosseurs en
plusieurs fractions principales définit la texture du sol ou
composition granulométrique.
• Les principales minérales ont été classées selon l’échelle
internationale (Association Internationale de la Science du Sol,
1930) de la façon suivante :
0 2 20 50 200 m 2 mm

Argiles Limons Sables 22

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.2. Détermination de la texture organique
• La texture organique est déterminée dans un triangle, qui
permet l’attribution de l’échantillon aux domaine fibrique
mésique ou saprique, base de la calssication des tourbes.

Triangle des textures organiques (d’après Gobat et al, 1991). 23

Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.3. Intérêt de l’étude de la texture du sol sur les facteurs
agricoles
Facteur Hydrique :
sur le réservoir utilisable maximale : quantité d’eau maximale
accessible à la végétation.
sur la circulation de l’eau dans le sol : porosité, conductivité
hydraulique.

Facteur Végétale :
L’enracinement des végétaux  Aptitude Culturale d’un Sol.
Sol Lourd : plantes maraîchères, aux grandes cultures et à
l’arboriculture fruitière.
Sol Moyen : se sont les meilleurs sols et conviennent pour
toutes le cultures.
Sol Léger : l’arboriculture fruitière et certaines plantes
maraîchères comme la pomme de terre. 24

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.3. Applications
Application 1.1

Un échantillon de sol sec de 40 g a été tamisé à traves une maille


de 2 mm. L’analyse granulométrique a été effectué par la
méthode de l’hydromètre. La matière organique de l’échantillon
est négligeable. Les données de l’analyse sont :

‐ Masse de l’eau dans l’échantillon sec est 1,2 g.


‐ Masse du sable est 6,5 g.
‐ Masse de limon est 19.3 g.

Déterminer les quantités de sable, limon et argile en %.

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.1.3. Applications
Application 1.2

Calculer le temps qu’il faut pour qu’une particule de limon


tombe à une profondeur de 10 cm si la température de la
solution est 25°C. Le calcul se fera sur la limite de diamètre des
particules de limon, soit 0,002 mm. La viscosité de l’eau est
0.0089 g.cm‐3, la densité de l’eau est 0,997 g.cm‐3 et
l’accélération de la pesanteur est 980,6 cm.s‐2.

La loi de Stokes (1851):

18hℎ
=
 − ²

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.2. Structure
1.2.1. Définitions
• La structure est un état du sol, variant à court terme, par
exemple les saisons. Elle dépend directement de la texture
(l’inverse n’est pas vrai !) mais aussi de l’état des colloïdes,
du taux d’humidité ou de matière organique et, dans une
large mesure, de l’activité de la faune. On l’observe aux
échelles macroscopiques ou microscopiques. La solidité de
la structure, sa résistance aux agents de dégradation est
évaluée par les tests de stabilité structurale.

• Elle est donc le mode d’assemblage des constituants solides


du sol, minéraux et/ou organiques qui peuvent s’agréger
(structures pédiques) ou non (structures apédiques).
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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.2. Structure
Détermination
Empirique.
 Se base sur la présence des agrégats, leur forme et leur
origine.
 Selon Blaize et Jabiol, 1995 on peut déterminer cinq types de
structure.
Applications Agricoles
Les changements affectant la structure du sol modifient la circulation de l’eau :
o Très rapide dans les structures particulaires grossières.
o Moyenne dans les formes gumuleuses.
o Presque nulle en cas de forte compaction.
Elle influe :
o La fréquence de travail.
o Type de labourage.
o Machines à utiliser.
o Germination des semis.
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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.2.2. Application (Structure du sol)
25 g de sol a été collecté à partir d’une terre agricole et a été
analysé pour l’étude de la stabilité de ses agrégats. La teneur en
eau de l’échantillon est 0.03 g.g‐1. Une ensemble de tamis a été
utilisé pour la séparation des particules et des agrégats. Les
données de l’analyse sont comme suit:
Tamis Matériaux
N° Maille (mm) Agrégats (g) Particules (g)
4 4,57 3,95 0
10 2 5,52 1,21
18 1 4,87 1,82
70 0,21 3,12 1,42

Déterminer la stabilité des agrégats correcte et non correcte


pour ce sol sachant que la masse des agrégats stables est
corrigée en enlevant la masse du sable et des graviers de la
masse totale des agrégats. 29

Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.3. Porosité
1.3.1. Définitions

• Selon le degré d’humectation, les vides du sol sont occupés


en majeure partie soit par l’eau, soit par l’air. Leur ensemble
représente la porosité. C’est la propriété du sol qui reflète le
volume des vides du sol, exprimé en pourcentage du volume
totale.

Porosité Structurale et Porosité Texturale 30

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.3. Porosité
1.3.1. Définitions

• Macroporosité : vides > 50 , pouvant être remplis par l’eau


de la gravité et souvent colonisés par les racines moyennes.
• Mésoporosité ou porosité capillaire : vides de 0.2 à 50
retenant l’eau utile aux plantes.
• Microporosité : vides < 20 , retiennent l’eau inutilisable.

NB : La mésoporosité dépend beaucoup de la texture, la


macroporosité dépend surtout de la structure.

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.3. Porosité

1.3.1. Définitions = =

= − = −

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.3. Porosité
1.3.1. Définitions

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.3. Porosité
1.3.1. Définitions

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Chapitre 1 : Phase solide du sol


1.3. Porosité
1.3.2. Application

Un horizon du sol a une structure rectangulaire. La densité


apparente moyenne des agrégats est a = 1,5 g.cm‐3 et la densité
apparente moyenne du sol est  = 1,35 g.cm‐3. On suppose que
la densité des particules solides est s = 2,68 g.cm‐3 .
1) Déterminer la porosité totale de l’horizon.
2) Déterminer la porosité totale des agrégats.
3) Quelle est la fraction de la porosité entre les agrégats
exprimer en terme du volume totale du sol.

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.1. Définitions

• Teneur en eau/Humidité pondérale ou massique :

( )
=
( )

• Teneur en eau/Humidité volumique :

( )
=
( )

• Relation entre et :

= é .
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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.1. Définitions
• Relation teneur en eau volumique ‐ hauteur d’eau équivalente
La teneur en eau volumique permet d’obtenir
immédiatement la hauteur d’eau équivalente he stockée sur
une hauteur de sol hs.

= =

Sur une surface S et dans une couche de sol de


hauteur hs
. = . .

he : hauteur d’eau équivalente

= .
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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode Gravimétrique
Réalisation Paramètres Mesurés
 Méthode Directe : Quantification directe sur  Calcul de l’humidité
l’échantillon
 Deux paramètres: l’humidité pondérale pondérale
(Massique) et l’humidité volumique  Calcul de l’humidité
 Principe :
volumique
 Prélèvement d’échantillon
 Mesure de la masse
 Mise à l’étuve (105°C– 24 h)
 Mesure de la masse
 Variation = Quantité d’eau

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode Gravimétrique

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode Gravimétrique

Avantages Inconvénients
• Longue
• Référence pour toutes les autres
méthodes • Destructrice

• Impose la mesure de la densité


apparente

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode TDR
Principe :
 Mesure du temps de propagation dans le sol d’une onde
électromagnétique à haute fréquence (1 MHz à l GHz).
 Ce temps est fonction de la constante diélectrique relative å du
milieu, elle‐même étroitement dépendante de l'humidité du
sol.

Mesure :
 L’onde est envoyée le long d’une ligne de transmission
constituée de tiges métalliques (2 ou plus) de longueur L
fichées dans le sol.
41

Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode TDR

2L v : vitesse de propagation de l’onde ; t : temps de


v
t propagation le long des tiges (aller et retour)).
c
v
r
c : vitesse de la lumière ; r : constante diélectrique du sol.
2
 ct  q v = (0.043  r 3− 5.5  r ²+ 292  r − 530) 10−4 (Topp et al., 1980)
  
 2L  42

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode TDR

2
 c(t2  t1 
  
 2L 
43

Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.2. Détermination
• Méthode TDR
Avantages Inconvénients
 Une grande flexibilité puisqu’on peu les installés  Coûteux.
verticalement ou horizontalement et puisqu’on peu  Affectés par l’état du câble.
aussi choisir la longueur des sondes.  Sensibles à des conditions
 Ils ont aussi une bonne précision indépendante de la salines sévères (Conductivité
salinité du sol, de la texture et de la longueur des électrique de la solution du sol
files dans les limites acceptables. allant de 12 à 18 dS/m), leur
 Ils permettent une mesure simultanée de la teneur signal est atténué.
en eau et de la salinité.  Moins précis pour des teneurs
 Le temps de mesure est court. en eau faibles de l’ordre de 6 à
 L’automatisation du système possible. 7%.
 Le matériel est sûr, il n’y a pas de risque de  Sensibles à la qualité de
radioactivité. l’installation des sondes. 44

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.3. Intérêts de l’étude de la teneur en eau q
0

S
• Détermination des profils hydriques

• Calcul du stock d’eau dans le sol et ses variations


zn

•Aide à la décision pour la gestion de l’irrigation

• Applications géotechniques et hydrologiques

zn

S   q  dz
0

45

Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.3. Intérêts de l’étude de la teneur en eau
Méthodes d’intégration du profil hydrique
• Méthodes des trapèzes • Règle de Simpson (1/n), intervalle constant entre les
q mesures q
0 0

zn n3
zn
z
z S  q 1 z  (q1  4q 2  q 3 )
3
n
1 n4
S  q1  z1  
i2 2
(qi 1  qi )  (z i1  z i )
S
z
(q 0  4q1  2q 2  4q 3  q 4 )
3 46

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.3. Intérêts de l’étude de la teneur en eau
TENEURS EN EAU CARACTÉRISTIQUES

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.3. Intérêts de l’étude de la teneur en eau
TENEURS EN EAU CARACTÉRISTIQUES

Saturation (Sat) : teneur en eau à saturation du sol en


condition de champ. En réalité, le sol n’atteint jamais une
saturation complète car une certaine quantité d’air y reste
toujours emprisonnée.

Capacité au champ (CC) : teneur en eau du sol après que


l’excédent d’eau se soit drainé et que le régime d’écoulement
vers le bas soit devenu négligeable, ce qui se produit
habituellement de un à trois jours après une pluie ou une
irrigation.

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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.3. Intérêts de l’étude de la teneur en eau

Point de flétrissement (PF) : teneur en eau du sol où la plante


ne peut y puiser l’eau nécessaire à sa survie, y subit des dégâts
irréversible et elle meure.

Point critique (PC) : la teneur en eau du sol lorsque la plante


commence à souffrir d’un manque d’eau et que sa croissance
en est affectée. Cette teneur en eau est utilisé en gestion de
l’irrigation. Il est aussi appelé point de flétrissement temporaire
par certains. Cette valeur se situe entre le tiers et les deux tiers
de la différence entre le point de flétrissement et la capacité au
champ et varie selon le type de plante, son stade de croissance
et le pouvoir évaporant de l’air.
49

Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.3. Intérêts de l’étude de la teneur en eau

Réserve utile (RU) : quantité d’eau contenu dans le sol que les
plantes peuvent utiliser. C’est la différence entre la capacité au
champ et le point de flétrissement.

Réserve facilement utilisable (RFU) : quantité d’eau contenu dans


le sol que les plantes peuvent utiliser facilement pour leur
croissance et sans subir de stress dommageable.

Toutes ces définitions et les concepts qui y sont reliés sont basés
un modèle statique et simplifié du mouvement de l’eau dans le
sol. Il ne fait pas intervenir le mouvement dynamique de l’eau
dans le sol, mouvement qui sera traité aux sections prochaines.
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Chapitre 2 : Etat de l’eau dans le sol


2.1. Teneur en eau
2.1.4. Applications
Application 2.1
Un échantillon humide d’un sol sableux a une masse de 1170 g
et un volume de 640 cm3. Après son séchage dans une étude à
105 °C la masse sèche est 928 g. Supposons que la densité des
particules est celle d’un sol minéral. Calculer :

1) La densité apparente.
2) La porosité.
3) La teneur en eau massique.
4) La teneur en eau volumique.

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