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COMPRENDRE LE PROJET CAMVERT

SA DIMENSION SOCIALE, ECONOMIQUE ET


ENVIRONNEMENTALE, L’ADVERSITE DES ONG ET LES
ENJEUX INTERNATIONAUX SUR LA CULTURE DU
PALMIER A HUILE

OCTOBRE 2020

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SOMMAIRE

• LE CONTEXTE DU PROJET CAMVERT

• L’ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE

• CAMVERT ET LE FACTEUR ENVIRONNEMENTAL

• LES ONG A LA SOLDE DES GROUPES D’INTERETS

• HUILE DE PALME : VERITES ET CONTRE-VERITES

• NECESSAIRE ENCADREMENT DE L’ETAT

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LE CONTEXTE DU PROJET CAMVERT

Le Cameroun s’est doté d’une Stratégie pour la Croissance et


l’Emploi qui correspond à la première phase de la « Vision
d’Emergence pour 2035 » dont le postulat de base est de devenir
à cet horizon, « UN PAYS EMERGENT, DEMOCRATIQUE ET
UNI DANS SA DIVERSITE »,

Le Document de stratégie de croissance et de l’emploi décline


les objectifs de développement. Ces objectifs visent la
modernisation de l’appareil de production, avec un accent sur
(i) le développement des productions forestières et agricoles,
(ii) l’amélioration du cadre de vie en milieu rural, (iii) la gestion
des ressources naturelles et (iv) l’amélioration du cadre
institutionnel.

Le Secteur agricole, et en particulier la production de l’huile de


palme est le secteur incubateur de cette croissance. Le
Gouvernement du Cameroun à travers plusieurs initiatives
incite les investisseurs et plus singulièrement les camerounais à
s’intéresser à la production du palmier à huile. Le Cameroun
accuse un déficit structurel de l’ordre de 200 000 tonnes par an
dans le secteur du palmier à huile, soit plus de 100 milliards de
devises camerounaises envoyées à l’étranger chaque année pour
combler ce déficit. C’est dans ce sens que la Société citoyenne
CAMVERT S.A a répondu à l’appel du gouvernement en
s’intéressant au palmier à huile.

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L’ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE

Après des études d’opportunité et de marché, CAMVERT a jeté


son dévolu sur l’UFA 09025 dégradée à plus de 60% selon le
rapport du MINFOF relatif au plan d’aménagement réalisé en
2005. Après de longues études Pédologiques, l’UFA 09025
apparaît comme une zone propice pour le palmier à huile. La
société CAMVERT a envoyé son projet au MINADER en
sollicitant le déclassement de cette UFA. Le MINADER a
approuvé le projet et a soumis à la primature qui a renvoyé le
dossier au MINFOF pour avis.

Compte tenu de la cessation d’activité du concessionnaire de


l’UFA dans ladite forêt, en raison de sa non rentabilité
économique, le MINFOF a donné un avis favorable à son
déclassement. Les informations nécessaires liées à la procédure
de déclassement vous seront communiquées plus bas.
CAMVERT ET LE FACTEUR ENVIRONNEMENTAL

L’Etude d’Impact Environnemental et Social a été


régulièrement faite selon la réglementation en vigueur et le
certificat de conformité environnemental délivré. La forêt a été
régulièrement déclassée par décret du premier Ministre après le
Visa de la Présidence. Aucune activité n’a été menée sur le site
de l’UFA déclassée avant l’approbation de l’EIES et la
signature du décret de déclassement.

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Au moment où nous venons de commencer avec la mise en terre
des plants de palmiers à huile sur une surface de 1500 hectares,
CAMVERT fait face à une campagne inexplicable, massive et
soutenue de certaines ONG internationales dites de protection
de l’environnement.

Ces ONG perpétuent des rumeurs et des spéculations dans le


sens de déstabiliser le projet. Nous allons essayer d’apporter des
réponses à l’opinion publique sur les allégations de ces ONG
qui n’ont jamais consulté, contacté et n’ont manifesté aucune
envie de travailler avec CAMVERT pour concilier le
développement de notre pays aux exigences de préservation de
l’environnement. Au contraire, ces ONG n’ont jamais répondu
à la main tendue de CAMVERT à toutes les parties prenantes
de son projet.

L’allégation la plus absurde et grossière contenue dans le


rapport de ces ONG est : l’illégalité ou l’irrégularité de la
procédure de déclassement.

Il faut noter que, cette affirmation relève de la volonté de son


auteur de manipuler l’opinion publique, en espérant retourner
les partenaires au développement, les bailleurs de fonds, la
société civile, ainsi que les populations contre le Gouvernement
de la République, par rapport à ses engagements internationaux
en matière de gouvernance forestière et de lutte contre le
changement climatique.

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En effet, ce dont il s’agit et qui est juste de dire, c’est que, les
législations nationales encadrent le processus de déforestation
(conversion des terres forestières en terres non forestières), on
parle alors de « déforestation raisonnée ». Ceci, dans le but de
la maîtriser et d’en atténuer les effets néfastes, surtout aux plans
environnemental, social, culturel et économique.
La Loi n° 94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts,
de la faune et de la pêche prévoit à juste titre en son article 28,
alinéas 1 et 2, « le déclassement total ou partiel d'une forêt
domaniale ne peut intervenir qu'après classement d'une
forêt de même catégorie et d'une superficie équivalente
dans la même zone écologique ». Les articles 18, 22, 23 et 24
du Décret n° 95-53-PM du 23 août 1995 fixant les modalités
d’application du régime des forêts, définissent les modalités
d’application de l’article 28 de cette loi.

C’est cette procédure qui du point de vue légal et de la


règlementation forestière en vigueur, a été respectée de bout en
bout pour aboutir à la signature par le Premier Ministre, Chef
du Gouvernement, des Décrets n°2019/4562 du 11 novembre
2019 portant déclassement d’une parcelle de forêt de 60 000
hectares relevant du domaine privé de l’Etat, et n°2019/4562 du
11 novembre 2019 portant incorporation au domaine privé de
l’Etat et classement en Unité Forestière d’Aménagement
(UFA) d’une portion de forêt de 60 000 hectares, sur la base de
l’examen du dossier précisant les investissements projetés, ainsi
que des conclusions assorties d’un avis favorable au
déclassement, découlant des études techniques et des impacts
éventuels du projet de développement sur l’environnement.
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Cette procédure a été précédée d’un Avis au public
N°0082/AP/MINFOF/DF/SDIAF/SC du 15 mai 2019 du
Ministère des Forêts et de la Faune portant déclassement d’une
partie (soit 60 000 ha de deux blocs de 40 000 et 20 000 ha) de
l’UFA 09 025 de 88 147 ha localisée dans la Région du Sud,
Département de l’Océan, Arrondissement de Campo et Niété,
en vue de son affectation à la production agricole, notamment
du palmier à huile au profit de l’Entreprise CAMVERT SA.

Les pourfendeurs du Gouvernement et du projet CAMVERT


n’ont à aucun moment donné ou à un autre, fait allusion à
l’existence d’une telle procédure légale dont la connaissance
par les internautes ruinerait inéluctablement leur plan
machiavélique de déstabilisation du Cameroun.

A partir de ce moment, on comprend très bien quel est le dessein


des lanceurs de la pétition : salir à tout prix, l’image de
CAMVERT par le mensonge et la manipulation de l’opinion
publique. Dès lors, il n’est pas superfétatoire de relever que
depuis l’émergence des questions liées aux changements
climatiques, la tendance au niveau international est celle du
dictat des pays dits développés qui font tout pour contraindre
ceux en voie de développement, de mettre leurs forêts sous
cloche. En effet, les pays dits « riches » sont préoccupés par
leur qualité de vie, alors que les pays dits « pauvres » luttent
pour leur survie.

Cette réalité implacable engage forcément les pays en voie


de développement notamment le Cameroun, à prendre
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leurs responsabilités, à réaffirmer leur souveraineté face au
dictat de la mondialisation et des puissances étrangères, et
à opérer des choix politiques, stratégiques et opérationnels
courageux pour leur développement, tout en travaillant à
les concilier durablement avec les considérations d’ordre
environnemental et climatique.

LES ONG A LA SOLDE DES GROUPES D’INTERETS

Les ONG internationales faute de pouvoir s’affirmer


réellement à travers des actions concrètes qui accompagnent le
développement du pays, se complaisent plutôt à servir de relais
et à s’assujettir aux officines étrangères qui n’ont pour seule
ambition funeste que, de ternir l’image du Cameroun à des fins
politiciennes et d’hégémonie.

Le Cameroun est un faible émetteur de Gaz à Effet de Serre


(GES) qui, à l’image de l’Afrique, et notamment des pays du
Bassin du Congo, représente environ 25% de la solution
mondiale en terme de contribution au maintien de l’équilibre
écologique mondial et de lutte contre les changements
climatiques, grâce à ses 300 millions d’hectares de forêts, et une
capacité de stockage d’environ 46 milliards de tonnes de
carbone.

Si ces ONG s’intéressent tant aux droits des bantous, quelles


sont les actions concrètes menées à CAMPO en matière de
développement d’infrastructures, en matière de santé et
d’éducation ? La réalité est que ces ONG ne peuvent
emprunter que des routes entretenues par CAMVERT pour
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rejoindre les Bagyelis et les Bantous dont ils disent défendre
les droits. A CAMPO, les populations ne connaissent
aucune ONG, mais CAMVERT dont les actions sont
visibles.

Par ailleurs, les manœuvres ourdies par les détracteurs du


Projet CAMVERT, ne sont en réalité que la face cachée
d’un complot de grande envergure porté par certaines
multinationales des pays développés qui produisent des
huiles végétales et des bio-carburants à partir du colza et du
soja, dont l’huile de palme produite dans d’autres pays
notamment en Asie et en Afrique, constitue un sérieux
concurrent.

Pour contrer la concurrence sur le marché de l’huile de


palme , des multinationales sans scrupules, bien connues
dans le domaine des bio-carburants, n’hésitent pas à
s’acheter les services de certaines ONG dites internationales
de défense de l’environnement qui mettent en avant, les
questions de déforestation dans le but de diaboliser la
culture du palmier à huile comme étant responsable de la
conversion des terres forestières. Par ce moyen, ces
multinationales sont sûres d’ameuter l’opinion publique
grâce aux réseaux sociaux à leur solde et aux officines
locales de relais, en mettant en avant la question de
réchauffement planétaire.

Sans remettre en cause les fonctions et rôles bien connus des


forêts, voici néanmoins dans les explications qui suivent,
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d’autres réalités sur le palmier à huile que cachent les
détracteurs de cette spéculation.
Ceux-ci évitent en conséquence des débats ouverts sur la
capacité du palmier à huile à stocker du CO2 autant que les
arbres, et à contribuer à la lutte contre le changement
climatique.

En effet, il convient de souligner que la forêt tropicale couvre


environ 12 % de la surface terrestre (1,75 milliards de km²).
Celle-ci stocke en moyenne 150 tonnes de carbone par hectare
dans sa biomasse aérienne et entre 35 et 50 tonnes par hectare
dans sa biomasse souterraine, soit un stockage global de 336 Gt
C. C'est l'assimilation du CO2 par les feuilles, qui permet, par
photosynthèse, l'élaboration de la matière végétale quand les
conditions de rayonnement et les conditions hydriques sont
favorables. Le processus permet ainsi de stocker ce gaz à effet
de serre.

Avec plus de 12 millions d'hectares de plantations au total sur


les trois continents, africain, asiatique et américain, le palmier
à huile (Elaeis guineensis, Jacq.) apparaît tout de même comme
un candidat au stockage du carbone dans les pays tropicaux
concernés par cette culture pérenne. Il est en outre éligible par
le MDP. Sa productivité annuelle de biomasse atteint 50
tonnes de matière sèche par hectare et par an, ceci durant
une bonne partie d'une rotation qui est d'environ 25 ans. En
comparaison, le cocotier produit 28 tonnes de matière sèche par
hectare et par an, soit environ la moitié du palmier à huile.

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Actuellement la capacité de stockage annuel d'une plantation de
palmier à l'âge adulte est très élevée : sans récolte des régimes,
celui-ci est potentiellement de 1340 g C m-2 an-1 dans des
conditions écologiques optimales. La récolte et l'exportation
continuelle des régimes fait baisser ce niveau de stockage (250
g C m-2 an-1). Le stockage global du carbone par le palmier à
huile peut donc être estimé à 74 Mt C an-1 pour 12 millions
d'hectares.

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Il est très facile de lire à travers cette image que le palmier à
huile capte plus de carbone et absorbe moins d’eau que
beaucoup d’arbres. Ce qui est un bon signe pour
l’environnement.

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Concernant la déforestation, il faut noter également qu’il y a
une tendance pour les ONG européennes à laisser entendre que
le palmier à huile est responsable de la déforestation. Cependant
l’huile de COLZA produite en Europe prend quatre fois plus
d’espace que l’huile de palme pour sa production pour un taux
d’extraction d’huile quatre fois moins élevé, pour un prix de
vente beaucoup plus élevé que l’huile de palme. L’huile de
palme apparait donc, comme une huile concurrente de l’huile
de Soja, l’huile de COLZA et l’huile de tournesol.

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Il y a cependant des organisations internationales comme WWF
qui ont l’honnêteté intellectuelle d’accepter que les autres
huiles végétales sont très mauvaises pour l’environnement à la
comparaison de l’huile de palme et a produit un rapport dans
lequel il est mentionné que la substitution des autres huiles
végétales par l’huile de palme permettrait à l’humanité de
préserver environ 1.5 millions de la superficie de ses forêts.

Cette même ONG dans un autre rapport reconnait que l'huile de


palme est une culture incroyablement efficace, produisant plus
d'huile par superficie que toute autre culture d'huile végétale
équivalente. Dans le monde, l’huile de palme fournit 35% de la
demande mondiale d’huile végétale sur seulement 10% des
terres sur les terres occupées par les producteurs des huiles
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végétales. Pour obtenir la même quantité d'huiles alternatives
comme l'huile de soja ou de noix de coco, vous auriez besoin
de 4 à 10 fois plus de terres (Source, WWF).
Pourquoi faire comprendre ici au Cameroun que l’huile de
palme est responsable de la déforestation et la destruction de la
biodiversité alors qu’elle est présentée comme la meilleure des
huiles végétales ailleurs ?

En réalité, les huiles dont la production est à proscrire sont ces


huiles européennes d’où proviennent ces ONG internationales
pour des raisons sus évoquées et aussi parce qu’elles sont
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nocives et utilisent énormément de fertilisants. Sur l’image ci-
dessous, l’huile de palme apparait de très loin comme celle qui
utilise moins de fertilisants.

En définitive, l’huile de palme utilise moins de 0.3% de terres


agricoles mondiales et de loin la culture la moins nocive pour
l’environnement.

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Comment comprendre dans ce cas cette campagne de sabotage
de l’huile de palme, et du projet CAMVERT qui a présenté des
garanties en matière de protection de l’environnement ?

Comment comprendre que le Cameroun qui a le taux de


déforestation le plus bas de la sous-région puisse faire
l’objet d’un tel débat autour de la préservation de
l’environnement ?

QUELQUES MISES AU POINT

Nous avons pris connaissance du rapport de Green peace, Green


Development Advocates et beaucoup d’autres ONG
européennes avec beaucoup de surprise. Nous restons très
préoccupés par ce rapport qui nous semble ambiguë.

Comment comprendre que des organisations comme GDA ou


GREENPEACE basées à Yaoundé et sans attache sur le terrain
puissent parler de violation des droits à la terre, à l'alimentation,
à la santé des populations locales et autochtones ainsi que leurs
points de vue et leurs intérêts?

Cette déclaration est d'autant plus grave car les populations


bantous et Bagyélis, les Collectivités territoriales
décentralisées, les OSC ainsi que les autorités administratives
locales ont été consultées. Ce qui a conduit à la signature des
cahiers de charges entre Camvert et les Communes de Campo
et Niété, entre Camvert et les chefferies de Groupements Iyasa
et Mvaé de Campo ainsi qu'avec les peuples autochtones
Bagyélis de Campo, le protocole de collaboration entre
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Camvert et les OSC Campo-Ma'an a été signé. Ce protocole
permettra à ces ONG de suivre le strict respect des dispositions
de cahiers de charges signés avec les Communautés.
Au-delà de toutes ces conventions, un mémorandum d'entente
entre le MINFOF et CAMVERT est en cours de négociation
pour la gestion durable de la biodiversité.

Sur le plan de la mise en œuvre des cahiers de charges, la société


CAMVERT a déjà développé des plantations communautaires
pour le Compte de la Commune de CAMPO, le groupement
MVAE et le groupement IYASSA. Des sociétés coopératives
de gestion de ces plantations ont été créées. Ceci montre
l’étroite collaboration existante entre CAMVERT et les
communautés locales. La réalité est que toutes les populations
de CAMPO sont pour le projet CAMVERT parce que les
retombées économiques sont visibles. Ces populations
bienveillantes refusent d’être utilisées par les ONG dans la
destruction de leur pays.

De manière claire, il n’existe pas d’illégalité dans le projet


CAMVERT encore moins d’irrégularités. Ce qui amène l’ONG
GDA qui ne trouve aucune irrégularité à parler de **Petites
illégalités** que CAMVERT qualifie de **montages
orchestrés**. Ce qui est illégal ; ce sont des descentes
effectuées par ces ONG dans les villages pour instrumentaliser
les populations et essayer de les faire retourner contre le projet
CAMVERT et le développement de leur pays. Ce qui est aussi
illégal c’est cette campagne de désinformation et

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l’instrumentalisation de la presse pour faire reculer le
gouvernement sur ses engagements.

Concernant la spéculation de destruction de la biodiversité,


contrairement à la fausse opinion véhiculée par les
détracteurs du Projet CAMVERT qui voudrait laisser
penser à un « scénario catastrophe » du type « coupe rase »
du jour au lendemain de 60 000 ha de forêt déclassé du
domaine forestier permanent, il convient de souligner que
le prélèvement de la ressource bois à valoriser et de la
biomasse entière à retirer est intimement lié à la nature du
Projet.

Ce prélèvement de la ressource bois ainsi que de la biomasse,


ne peut s’opérer autrement que de manière progressive,
segment par segment, au rythme de l’extension du projet ; ce
qui suppose en plus des mesures environnementales envisagées
dans le cadre de l’Etude d’Impact Environnemental, le maintien
sur le long terme, du couvert végétal naturel sur la superficie
déclassée. Cette précaution majeure vise à maintenir l’équilibre
écologique de la zone de projet pour en atténuer efficacement
et durablement les effets aux plans environnemental et
climatique.

Conscient des enjeux liés à la présence du Parc National


CAMPO- MA’AN (PNCM) dans une zone proche de l’Unité
Forestière d’Aménagement (UFA) 09 025, les Autorités ont
en respect du principe de précaution, décidé de n’accorder
que le déclassement partiel de cette dernière (60 000 ha),
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tout en préservant une importante superficie forestière de
près de 30 000 ha, afin de continuer à remplir efficacement
l’ensemble de ses fonctions écosystemiques, à servir de
cadre de vie pour les populations autochtones et riveraines,
et à jouer un rôle tampon destiné à absorber les pressions
éventuelles qui pourraient menacer l’intégrité du Parc
National de Campo-Ma ’an (PNCM). Sur les 60 000 hectares
sollicités par CAMVERT en concession, environ 10 000
hectares seront laissés pour l’équilibre de la biodiversité.

Nous tenons à rappeler que nous sommes une entreprise


citoyenne, transparente et qui tient à réaliser son projet dans le
respect des lois et réglementations en vigueur pour concilier le
développement du palmier à huile et la conservation de la
biodiversité.

Au demeurant, il ressort des développements ci-dessus les faits


suivants:
- le processus de conversion des terres forestières pour les
grands projets d’investissement, implique parfois un
processus juridique qui est susceptible de mettre en
concurrence les règlementations des secteurs concernés
par l’activité projetée, ainsi que différentes catégories
d’acteurs ;
- l’absence de Plan national d’affectation des terres ne
favorise pas une utilisation rationnelle des ressources
foncières ;
- dans le cadre de sa responsabilité sociétale, le promoteur
de CAMVERT a, conformément aux principes de
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responsabilité et de participation édictés par la Loi n° 96-
12 du 5 août 1996 portant Loi-cadre relative à la gestion
de l’environnement, obtenu un Certificat attestant de
l’approbation par le Ministère en charge de
l’Environnement, l’Etude d’Impact Environnemental de
son projet ;
- Des cahiers de charges consensuels signés avec les
principaux acteurs intéressés par le projet. Il est appelé à
servir de gage de visibilité et de transparence, dans
l’optique de renforcer la gouvernance du projet.

NECESSAIRE ENCADREMENT DE L’ETAT

Pour toutes ces considérations, il apparait clairement que le


Projet de production de l’huile de palme de CAMVERT
demeure, dans le cadre du « Partenariat Public-Privé », un
joyau qui mérite un encadrement idoine de la part de l’Etat,
des Pouvoirs publics, et des partenaires au développement
du Cameroun ; Ceci, en raison des retombées multiformes
qu’il se propose d’engranger à court, moyen et long terme,
s’agissant notamment de la création des emplois et de la
richesse, de l’inversion du déficit de la production nationale
d’huile de palme, et de la balance commerciale y afférente,
nonobstant les contraintes environnementales inhérentes au
Projet, vis-à-vis desquelles des mesures et solutions
appropriées sont envisagées.

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Les avancées remarquables observées actuellement sur le
terrain en termes de production du matériel végétal, et
d’aménagement ainsi que l’excellente collaboration avec les
communautés riveraines du projet constituent des signaux
prometteurs et avant-gardistes qui augurent des
lendemains meilleurs.

Au demeurant, CAMVERT compte s’investir


davantage dans le marketing et la sensibilisation de tous les
acteurs impliqués dans le processus sus-décrit, le but étant
de mieux faire connaître et découvrir le Projet, ce qui devra
contribuer à atténuer les supputations, manipulations et
appréhensions en tout genre, autour de ce dernier.
CAMVERT réitère cependant sa volonté de travailler avec
toutes les parties prenantes au projet sans exception et reste
ouvert à tout échange.

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