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Les documents qui nous sont présentés sont 2 documents : l'un est un texte tiré d'un livre intitulé

"FILMHISTORIA Online" du Vol. 28, nùms. 1-2, publié en 2018, qui parle de la délinquance des jeunes
et son origine. Et l'autre est un document regroupant 2 photos : l'un est une photo d'un journal
montrant le chomage chez les jeunes et l'autre est une image montrant le titre d'un journal "un
preso de pelicula"

Pour commencer, il faut savoir que le ciné Quinqui, apparu entre 1977 et le milieu des années 80 en
Espagne, est un courant cinématographique où les héros sont principalement délinquants mineurs.
Et il s'avère que le ciné Quinqui est enfaite l'image que reflète la société de cette époque, une société
où les jeunes s'égarent et sont de plus en violents. En effet, selon le document 1, "Los suburbios de
las grandes urbes fueron objeto de análisis por parte del cine quinqui, que daba testimonio de la gran
deshumanización de los barrios periféricos en contraste con la esperanza que se vivía en la ciudad
propiamente dicha.". De ce fait, selon le philosophe slovène Slavoj Zizek, la délinquance n'a aucune
justification idéologique, les jeunes sont piégés dans l'idéologie dominante, pour lui il y a une sorte
d'impulsion sauvage au sein de cet espace idéologique de la consommation. Les jeunes se
retrouvaient sous une pression sociale. Ainsi, pour s'insérer dans le "monde de la consommation"
comme le dit Germán labrador, les jeunes ont soit le choix de travailler comme tout le monde ou soit
de prendre la voie la plus facile mais la plus dangereuse. Mais les jeunes de cette époque ont eu plus
recours à prendre la 2ème voie, c'est a dire, de "l'argent facile". Car selon Julie Jones, les jeunes
"rêvent d'adopter un mode de vie bourgeois" sans pour autant travailler car s'ils travaillaient, ils
n'auront que des emploies précaires à cause de leur éducation et de leur statut social comme
mentionné dans le document. En choisissant cette voie les jeunes auront recours, le plus souvent, à
la violence et au nomadisme. D'ailleurs, c'est le cas dans le film Deprisa Deprisa de Carlos Saura où
les protagonistes veulent échapper à l'environnement marginal dans lequel ils vivent. Pour ce faire,
ils ont besoin d'argent, ils ne veulent pas travailler. Ils ne pensent qu'à aller vite et à vivre vite en
ayant recours à la violence comme par exemple dans la scène où Pablo et son ami sont entrain de
voler une voiture en pointant une arme vers le propriétaire et les insultant.

Ensuite, en choisissant cette voie, la voie d'être un délinquant, un voleur etc.. On sait ce que l'on
risque mais malgré tout dans cette voie on choisit de vivre au jour le jour, en préférant le risque et le
danger qui rapporte une certaine somme d'argent qu'un travaille qui voué à être précaire car on a
conscience de notre statut social. Ainsi, le taux de chomage chez les jeunes explose. D'apres la
premiere image du document 2, le premier problème des 57% des jeunes est le chomage. Et selon ce
journal, l'espagne aura 1.250.000 chomeurs en fin 1979. Cependant, cette voie ne garantit pas une
vie heureuse, ce choix de vie chez les jeunes engendre des conséquences qui sont considérables. En
effet, on peut risquer des amendes, la dépression, la dégradation de sa santé, et même pire, la mort.
A la fin du film Deprisa Deprisa, on voit que ce groupes de délinquants qui, au départ, ils étaient 4
mais maintentant il en reste plus qu'une (Angela) car les autres sont morts. On peut notamment
risquer la prison, c'est ce qui est le cas avec l'un des acteurs de Deprisa Deprisa, José Antonio
Valdelomar (Pablo), il a été toxicomane et a passé plusieurs fois en prison, jusqu'à ce qu'il soit
retrouvé mort en 1992, des suites d'une overdose d'héroïne, à la prison de Carabanchel , où il
purgeait une peine comme le montre l'annonce du journal dans le document 2 "Un preso de
pelicula" Ce qui signifie que même des acteurs jouant dans des films quinquis sont eux memes des
délinquants mineurs.
Pour conclure, le ciné Quinqui reflète bien la société de cette époque en Espagne, qui était en pleine
transformation politique et sociale, montrant ainsi la voie que la plupart des jeunes ont choisis, c'est-
à-dire, une vie où on va vite et on vit vite, une vie pleine de dangers et de risques conduisant à des
conséquences terribles tels que la prison, la mort etc.. Tout ces critères qui correspondent à des films
Quinquis sont en effet des critères inspirès par la société de cette époque.

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