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LE DIAGRAMME EN

ARBRES
OU DIAGRAMME SYSTÉMATIQUE
INTRODUCTION
• Le diagramme des affinités et celui des relations ont permis de clarifier une
situation complexe, d’isoler des problèmes prioritaires , le diagramme en flèche
et celui des décisions ont permis de planifier la mise en œuvre des solutions. Le
diagramme matriciel, et l’analyse factorielle ont permis de choisir une solution
pour un problème.
• Donc pourquoi le diagramme en arbre?
• Le diagramme en arbre appelé aussi diagramme systématique comme l’un des
outils du management de la qualité a un rôle primordiale .
DEFINITION et ROLE
• Le diagramme en arbre présente les subdivisions d'un problème ou d'un sujet
complexe en niveaux de plus en plus détaillés et en donne une vue d'ensemble.
• Il recherche exhaustivement les moyens les plus appropriés en vue d’atteindre
un objectif donné. Décliner un élément (un objectif, une politique, un produit, un
projet, un concept,...) en sous-éléments (moyens, stratégie et plans d'action,
composants, procédés, opérations...) et répondre à la question comment régler le
problème? Bref, elle permet de trouver les moyens d'atteindre un but en
clarifiant les liaisons entre cet objectif à atteindre et les moyens à mettre en
œuvre. Il facilite l'élaboration de plans d'actions réalisables..
METHODOLOGIE
• Vérifier LA LOGIQUE de l'ensemble s'assurer que l'arbre couvre l'ensemble du sujet.
• Combler les lacunes au besoin. Évaluer les éléments quant à leur efficacité et leur faisabilité.
• Dans les cas où l'on recherche les causes d'un événement indésirable, il faut évaluer sa
probabilité d'occurrence. Il faudra intervenir sur les causes dont les probabilités sont les plus
élevées. Choisir les priorités et les entourer au marqueur.
• Définir des solutions ou des objectifs réalisables.
• Ne pas escamoter les étapes de vérification.
• Travailler avec un groupe réduit intéressé par le sujet et se donner des temps de réflexion et de
consultation, car ce diagramme aide à produire ensemble des idées pour un plan d'action.
Celui-ci reste à construire.
• Les membres du groupe s’entretiennent librement sur le thème pendant quelques minutes,
pour s’approprier collectivement l’objectif.
• Le champ et les limites sont clairement définis à l’aide du QQOQCP:
• QUOI ? : de quoi s’agit-il, Quelles sont les principales caractéristiques de l’objectif à atteindre ?
• QUI : qui est en priorité concerné par l’atteinte de l’objectif ?
• OU : dans quel espace les actions devront-elles être mise en œuvre ?
• QUAND : quel délai se donne-t-on pour atteindre l’objectif ?
• POURQUOI . pourquoi l’atteinte de l’objectif est elle importante pour nous ?
• Quels sont les enjeux? Ces contraintes et ces limites sont rédigées avec un marqueur BLEU, sur
des fiches que l’on rangera verticalement sur le bord du kraft, en haut à droite. Bien entendu,
on ne répondra pas à ce stade au « C » du QQOQCP, le « COMMENT », puisque c’est le propos
même du diagramme que d’apporter les réponses les plus pertinentes à cette question !!!
CONSTRUCTION
• La construction de ce diagramme consomme du temps de travail en groupe, mais pour un sujet
complexe, c'est un moyen de gagner du temps. Le diagramme en arbre comprend 5 phases
successives :

• ETAPE 1:
• :DEFINITION DE L’OBJECTIF:
• Cette permet de trouver les moyens d'atteindre un but en clarifiant les liaisons entre cet objectif
à atteindre et les moyens à mettre en œuvre. Il facilite l'élaboration de plans d'actions
réalisables. Le thème est écrit sur une fiche de grand format, au marqueur ROUGE, et affiché
au milieu de la partie supérieure d'une feuille de kraft (2mx2m).Le thème doit être exprimé
sous la forme : COMMENT AMELIORER ou COMMENT RESOUDRE.
COMMENT
COMMENT PROCEDER
• L’animateur ayant remis au groupe une vingtaine de post-it, chaque membre va en rédiger 3 ou
4 en exprimant ses idées de moyens permettant d’atteindre l’objectif.
• 2 principes :
• - Les moyens doivent être réalisables et ne pas être formulés sous forme de phrases complètes.
• - Dés qu’un participant a terminé une fiche, il se lève et la positionne sur la gauche du Kraft.
On évitera absolument à ce stade :
• °Les tournures normatives : « il faut.... », « il faudrait.... », « nous devons... ».
• °Les formes passives qui occultent le sujet réel, c’est à dire l’acteur. Par exemple : « un
rapport sur l’état des lieux est rédigé » (Par qui ?).
ETAPE 2:
• APPROPRIATION ET REGROUPEMENT
• Cette phase permet au groupe de s’approprier collectivement les propositions de
moyens formulés par les participants, et d’initier la structuration de l’arbre, avec un
objectif de tête répondant généralement à la question "pourquoi ?", les objectifs
intermédiaires se focalisant sur le "comment ?".
• COMMENT PROCEDER:
• L’animateur trace au crayon un cercle de 20 cm environ au centre du panneau et
place une à une les fiches à l’intérieur. Il lit à haute voix l’énoncé de la fiche et l’auteur
l’explique. Si les participants le comprennent correctement, l’animateur transfère la
fiche sur la droite du Kraft et passe à la suivante.
• Dans le cas contraire, l’équipe modifie l’énoncé jusqu’à ce que la signification soit
claire pour chacun. On ne discutera pas le bien fondé du moyen proposé; on
vérifiera simplement que sa signification est bien comprise par tous.
• * Les fiches sont ensuite rassemblées en petits groupes de 4 au maximum, en
fonction de la similarité des moyens proposés. Certaines fiches peuvent ne pas
trouver leur place dans les groupes ainsi constitués. Elles seront laissées à part
comme «en loups solitaires ».
ETAPE 3:
• CONSTRUCTION DE L’ARBRE
• Définir le sous-objectif: La navigation dans la hiérarchie de l'arbre est riche de sens.
En descendant dans l'arbre, les sous-objectifs montrent comment l’objectif supérieur
va être atteint. En naviguant dans le sens inverse - c'est-à-dire en remontant dans
l'arbre - il est aisé de comprendre la finalité de chaque sous-objectif. Le but est
d’arriver à une structuration de l’ensemble des moyens, 2 ou 3 niveaux de sous
objectifs entre les actions de base et l’objectif initial. Ainsi, il convient maintenant
pour tous les objectifs intermédiaires, d’utiliser les mêmes questions que pour l'étape
2 afin de définir les objectifs du niveau inférieur. Placez-les sur la carte.
Exemple:
COMMENT PROCEDER
• Les participants vont maintenant considérer l’un des groupes de fiches et essayer de
définir le sous-objectif que ces actions permettent ensemble d’atteindre :
• « Quel sous objectif la réalisation de ces 3 ou 4 actions que nous venons de
regrouper nous permettra-t-elle d’atteindre ? ».
• * Si une fiche est rédigée à un niveau d’abstraction plus élevé que les autres, elle
constitue peut-être un objectif pour ces dernières; en ce cas, on placera cette fiche à
droite des fiches d’actions.
• * Au terme de ce processus, on a ainsi défini un premier niveau de sous-objectifs.
Ceux-ci vont maintenant être considérés à leur tour comme des moyens permettant
d’atteindre des objectifs de rang plus élevé.
ETAPE 4:
• VERIFICATIONDESCENDANTE
• Cette phase, qui vaut au diagramme son nom de « systématique », permet, à
l’occasion d’une procédure descendante - de l’objectif vers les actions de base - de
découvrir des moyens complémentaires, qui n’auraient pas été imaginés lors de la
procédure ascendante, vécue lors de la phase précédente.
• COMMENT PROCEDER:
• Par le biais de cette procédure descendante, on pourra découvrir que d’autres
moyens sont envisageables, en considérant successivement chaque niveau de
regroupement, de la droite (moyen d’ordre général/niveau d’abstraction élevé) vers
la gauche ( moyens opérationnels/niveau d’abstraction faible).
• En effet, à chaque niveau, on se posera la question :« Les moyens que nous avons
d’ores et déjà identifiés représentent - ils toutes les solutions permettant
d’atteindre l’objectif de niveau immédiatement supérieur? que pourrions-nous
imaginer d’autre ? »
• Les nouvelles idées d’action ainsi identifiées sont intégrées au diagramme.

• ETAPE 5:
• CHOIX DES ACTIONS(solutions) LES PLUS PERTINENTES
• Cette dernière phase, va permettre d’évaluer les actions proposés, et de choisir
les plus pertinentes, en fonction des critères définis. Toutes les propositions
d’actions vont être ensuite évaluées dans la pratique, les critères efficacité et de
faisabilité permettent souvent une bonne évaluation des actions.
• Toutes les fiches sont à présent définitivement collés, et l’on « câble » au marqueur NOIR l’ensemble
des tracés de liaison entre les fiches.
• * Toutes les propositions d’actions vont être ensuite évaluées, à l’aide de 2, 3 ou 4 critères qui seront
définis par le groupe. Une pondération des critères est possible, en fonction de la nature de l’objectif
à atteindre... et du style de management incarné par le groupe : des « managers volontariste »
privilégieront le critère « efficacité » (« si c’est efficace nous le ferons .... »). En fonction des résultats
de l’évaluation, on entourera la (les) priorité(s) de 1er rang au marqueur ROUGE.* Il arrive parfois
que les solutions présentant un haut niveau d’efficacité mais un faible niveau de faisabilité
constituent des objectifs intéressants pour des investigations ultérieures.
• * Enfin, le groupe identifiera le diagramme en écrivant en noir la date, le lieu, les noms des
participants et celui de l’animateur dans le coin inférieur droit de la feuille Kraft.

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