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INTRODUCTION :
LA SITUATION CLINIQUE :
Julien, 11 ans, était amené par sa maman aux urgences pédiatriques du CHU de
Caen, où j'ai exercé en tant qu'interne. Le collège avait appelé la mère cet après-midi
car Julien toussait beaucoup et sans interruption, avec d'importantes difficultés à
reprendre son souffle. Sa mère avait alors interrompu sa journée de travail, et était
allée le chercher directement pour l'emmener aux urgences sur les conseils du collège.
Quels sont les lois et règlements en vigueur concernant la prise de traitement par les
enfants et adolescents dans le milieu scolaire ?
Qu'est-ce que le projet d'accueil individualisé et comment l’appliquer de manière
optimale pour faciliter le maintien scolaire des enfants atteints de pathologies
chroniques ?
Quels sont les pathologies-types pour lesquelles un projet d'accueil individualisé est
important et qui est en mesure de l'établir ?
EXPÉRIENCE :
Dans le cadre scolaire, plus de 7 appels sur 10 au SAMU sont passés par les
équipes éducatives [4]. La gestion de l’urgence médicale incombe au directeur de
l’école, incluant la mise en place des procédures d’urgence, avec le concours du
médecin de l’Éducation nationale [5].
Le protocole national sur l'organisation des soins et des urgences dans les
écoles et les établissements publics locaux d'enseignement, établi en 2000, précise
les modalités de recours aux secours médicalisés [6]. Dans ces situations, l'utilisation
de plans d'action définissant la prise en charge immédiate, par exemple en cas de crise
d’asthme, a prouvé son efficacité en termes de nombre de passages aux urgences et
de nécessité d'hospitalisation [7].
Pour permettre une meilleure prise en charge par le personnel médical dans le
cadre de l’urgence, l’arrêté du 20 février 2003 relatif au suivi sanitaire des mineurs
mentionné à l’article L. 227-4 du Code de l’action sociale et des familles définit les
documents nécessaires à l’accueil de mineurs. Ceux-ci inclut toutes les informations
médicales pertinentes, telle que les vaccinations, allergies, antécédents médico-
chirurgicaux, pathologies aiguës ou chroniques en cours, et les traitements associés.
Ces informations sont regroupées sur une fiche sanitaire de liaison [1].
Pour coordonner aussi bien la prise en charge de l’urgence médicale que celle,
régulière, des enfants atteints de maladie chronique pour lesquels la participation du
personnel scolaire influe sur la santé et/ou l’intégration de l’enfant, un projet d'accueil
individualisé (PAI) permet de garantir l'exécution des ordonnances médicales relatives
à un traitement ou à des soins [1]. Comment s’articule t-il ?
b) Élaboration du PAI
Le PAI est réalisé à la demande de la famille, du médecin scolaire ou du chef
d'établissement, avec l'accord de la famille [2]. Le médecin traitant de l'enfant y
contribue également, avec pour rôle la communication au médecin de l’Éducation
nationale des ordonnances de traitement, de la fiche de liaison et du protocole
d'urgence établissant la conduite à tenir en cas d'épisode pathologique aigu survenant
dans le cadre scolaire. Le rôle du médecin scolaire, médecin de prévention qui n'a pas
la mission de prescrire, est de coordonner la rédaction des PAI [7]. Le médecin de la
protection maternelle et infantile (PMI) et l'infirmier local dans le cadre des
collectivités d'accueils peuvent aussi être concertés [2].
Une fois créé, le document est signé par les différents partenaires impliqués,
convoqués au préalable par le chef d'établissement. Il est ensuite transmis aux
membres de la communauté éducative, à savoir l’ensemble des participants à l'action
éducative dans les établissements scolaires [2].
Le PAI renseigne sur les besoins thérapeutiques de l'enfant ou de l'adolescent,
qui sont précisés dans l'ordonnance signée par le(s) médecin(s) qui sui(ven)t l'enfant
ou l'adolescent pour sa pathologie. Il peut inclure :
— La conduite à tenir médicamenteuse et/ou non médicamenteuse (dont les
conditions d’appel aux SAMU) en cas de survenue d’évènement aigu en lien avec la
pathologie ;
— Des précisions concernant un régime alimentaire spécifique à respecter par l’enfant
(diabète, allergies, intolérances, pathologies digestives) et les conditions de prise de
ces repas (resucrage en cas de trouble de la glycémie etc.) ;
— La mise en place d’horaires aménagés pour permettre un enseignement équitable
tout en préservant la santé de l’enfant ;
— La dispense de certaines activités incompatibles avec la santé de l'enfant,
éventuellement accompagnée de proposition d’activités de substitution ;
Le PAI concerne une pathologie ou un trouble constaté pendant l'année scolaire.
Sa durée de validité peut donc varier. Il peut être reconduit d'une année sur l'autre,
auquel cas il doit être actualisé par le personnel médical impliqué [9]. Il peut aussi être
revu et adapté en cas d'évolution de la pathologie ou en prévision d'un voyage ou
d'une sortie scolaire [1][2].
Pour aider à la réalisation du PAI par les médecins et équipes scolaires, des
fiches pré-remplies ont été rédigées par l’éducation nationale pour les pathologies
telles que l’asthme, les réactions allergiques, le diabète, l’épilepsie, les complications
des traitements des pathologies onco-hématologiques, la crise drépanocytaire [10].
L’HAS réaffirme l’importance d’un PAI standardisé en proposant également un fiche-
modèle, à ensuite adapter à chaque pathologie [9].
On notera que dans le dit modèle, l’HAS requiert qu’aucun diagnostic médical
n’apparaisse sur la fiche d’urgence par souci de déontologie (en opposition à la fiche
de liaison, communication du médecin traitant ou référent de la pathologie au
médecin de l’Education nationale, mais énonce qu’avec l'accord de la famille, toutes
les informations pouvant être utiles à la prise en charge de l'enfant seront jointes au
projet, les informations qui relèvent du secret médical devant être placées sous pli
cacheté et adressées, avec l'accord des parents, au médecin désigné par la collectivité
qui accueille l'enfant ou l'adolescent [9].
Nous avons ainsi détaillé les éléments devant figurer dans le PAI. Quelles sont
les conséquences de cette formalisation spécifique aux besoins de l’enfant scolarisé
en pratique ? Y a-t-il des éléments formels ou non permettant d’optimiser cette prise
en charge ?
Les PAI ne sont toutefois pas exempts de défauts : un grand nombre des
personnels impliqués interrogés posent la question de l'accessibilité, que ce soit au
protocole d’urgence ou aux médicaments concernés, dont l’emplacement peut varier
selon les établissements : dans la plupart des cas observés, le bureau du directeur et
la classe de l'enfant sont les lieux préférentiels pour l’emplacement du protocole,
tandis que les médicaments sont stockés dans une armoire spécifique, dont
l'emplacement est variable (bureau de l’infirmière scolaire, bureau du directeur etc.) :
est dès lors recommandée la présence dans la trousse d’urgence d’un double du
protocole, permettant sa consultation rapide lorsque nécessaire [13]. De plus, la
confusion entre dénomination commune internationale (DCI) et le nom commercial
du médicament (par exemple le recours au salbutamol quand le protocole indique
VENTOLINE®) peut poser problème aux néophytes, qui pourraient y voir deux produits
distincts [7]. Ceci pose la question de l’accessibilité à la compréhension par tous de
ces protocoles.
Plus globalement, la qualité des protocoles d’urgence est souvent très faible,
avec pour critère d’évaluation principal la précision des signes de gravité et des
critères motivant l'appel du SAMU et/ou le recours médicamenteux [7].
Lorsque l’on recense les enfants scolarisés atteints de pathologie chronique ne
disposant pas d’un PAI, les raisons de cette absence renvoient aux faiblesses des PAI
existant, par leur complexité, ressentie disproportionnée par rapport à la pathologie
[1]. Aussi importe-t-il de considérer l’enfant suivi en fonction de l’intensité de la
pathologie : si les manifestations de celles-ci sont bénignes, sans crises aiguës
nécessitant un traitement en urgence, l’adhésion à un PAI sera peu vraisemblable,
posant la question de la pertinence d’en établir un.
Dans le cas des pathologies dont la sévérité justifie la réalisation du PAI, quelles
sont les modalités de celui-ci spécifiques à la maladie ?
a) Asthme
La maladie asthmatique atteint 9 ,8 % des enfants français [14], dont un tiers
ont un asthme mal équilibré, donc susceptible de décompensation durant le temps
scolaire [7]. Conséquence logique, l’asthme représente le plus grand nombre de PAI
établis annuellement : en milieu scolaire à Paris en 2014-2015, l’asthme représentait
ainsi 57 % de la totalité des PAI [11]. Dans plus de la moitié des cas, le PAI était utilisé
lors d’une exacerbation d’asthme, et dans un tiers des cas en recours préventif, avant
le sport. Si plusieurs études ont montré un lien entre l’existence d’une obstruction
bronchique et la survenue d’exacerbations, avec une persistance de symptômes
d’asthme lorsque le VEMS et un rapport VEMS/CVF abaissés [15], la fréquence du
recours au PAI ne semble elle-même pas dépendre de la fonction respiratoire, de la
sévérité de la maladie ou de son contrôle : les populations asthmatiques requérant,
du fait de la sévérité de leurs symptômes, des EFR réguliers ne semblent pas plus à
risque d’exacerbation de leur pathologie : d’où un recours de fréquence similaire à
leur PAI [11].
Dans un contexte d’urgence, ce recours n’est parfois employé qu’en cas de
symptômes sévères, alors que celui-ci inclut des décisions également dans le cas d’une
crise sans gravité [11] : l’importance de cette prise en charge dès le stade des
symptômes légers ou modérés est essentielle pour prévenir l’aggravation des
symptômes, avec ce qu’ils comprennent de risque pour le patient et de conséquences
logistiques hospitalières, potentiellement évitables.
Dans le contexte scolaire, l’établissement du PAI pour la prise en charge de
l’asthme, et l’éducation thérapeutique de l’enfant qui en découle, tend donc à
responsabiliser l’enfant sur sa propre prise en charge et sa qualité de vie, pour agir
dès les premières manifestations d’asthme. Dans le prolongement de cette idée,
l’utilisation du PAI permet de réduire l’absentéisme scolaire de l’enfant atteint, sa
convalescence dans les suites d’une crise pouvant plus facilement s’effectuer de
manière ambulatoire lorsque le PAI assure une sécurité de prise en charge en cas de
récidive sur le lieu d’apprentissage [11].
Pour qu’un plan d’action remplisse son rôle, le juste équilibre devra être trouvé
entre la description des signes cliniques et sa concision en faveur d'une action rapide.
En particulier, une stratification devra être effectuée entre les différents niveaux de
gravité, et donc de prise en charge. Ainsi, il sera important de faire distinguer :
— Les signes de crise : toux fréquente, nocturne, sifflements persistants,
essoufflement, sensation d'oppression thoracique ;
— Les signes de gravité : toux incessante, essoufflement à la parole, agitation,
persistance des symptômes après une heure.
Doit suivre la conduite à tenir en fonction de chaque situation :
— L’utilisation d'un bronchodilatateur, systématique, devra préciser la molécule (et de
préférence la marque du dispositif), le recours ou non à des dispositifs annexes
(chambre d’inhalation notamment), le nombre de bouffées, idéalement rapporté au
poids de l'enfant, afin d'assurer des posologies suffisantes au cours de sa croissance.
La fréquence de ce recours devra ensuite être explicitée, ainsi que la durée totale
pendant laquelle cette prise en charge seule doit être poursuivie : au-delà d'un certain
seuil, la persistance de la crise même d'apparence légère s'apparente à un critère de
gravité nécessitant une prise en charge médicale urgente. Les inhalations ne doivent
toutefois pas être arrêtées tant que persistent les signes de crise ou qu'un relais
médical n'a pas eu lieu.
— La mise en relation avec un système de secours (SAMU 15) devra s’effectuer en cas
de critères de gravité, et inclure le repérage des symptômes devant être décrit en
priorité (énumération des signes de gravité, réponse ou non au traitement
bronchodilatateur, insuffisance respiratoire manifeste), permettant à la régulation
médicale de décider d'une intervention du SMUR ou non [11][7].
L'intégration de la corticothérapie orale dans le protocole reste discutée, étant
réservée aux crises modérées à sévères. Or, celles-ci nécessitent un avis médicalisé est
alors nécessaire : c’est donc au médecin contacté de prescrire ou non la
corticothérapie orale, dont la précocité d’administration sera toutefois déterminante
dans la vitesse de régression des signes respiratoires.
Globalement, les pédiatres, spécialistes des pathologies de l’enfant, semblent
élaborer des plans d'action de prise en charge de l’asthme plus complets que leurs
confrères médecins généralistes et allergologues [7], D'où l'importance de la
communication entre les différents professionnels de santé dans l’élaboration du PAI.
b) Allergies
La prévalence des allergies alimentaires chez l’enfant est de 4,7%. Toutefois,
elles englobent un vaste spectre de réactions, d’intensités variables. Dans ses formes
les plus graves (choc anaphylactique, œdème de Quinck), ses manifestations sont des
urgences vitales : chez les enfants allergiques connus, la prise en charge immédiate,
dès les premiers symptômes où qu’ils surviennent et avant intervention médicale, est
donc capitale.
Sont à risque de manifestation allergique sévère les enfants :
— ayant déjà présenté une anaphylaxie ou un œdème de Quinck ;
— ayant présenté une allergie alimentaire et possédant un terrain allergo-sensible
(asthme, atopie) [16] ;
— ayant présenté un urticaire diffus d’origine allergique attestée (bilan allergologique)
ou probable (survenue moins d’une heure après une piqûre d’hyménoptère ou
l’ingestion d’un nouvel aliment) [17] ;
c) Maladie épileptique
Références :
[1] Clémence DELOEIL. Évaluation d’un Projet d’Accueil Individualisé adapté aux
activités de scoutisme.THÈSE POUR LE DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE
SPECIALITÉ MÉDECINE GÉNÉRALE. Présentée et soutenue publiquement le 8 mars
2016.
[2] Qu'est-ce qu'un projet d'accueil individualisé (PAI) ? Services-public.fr
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21392 [En ligne] consulté le
18/05/22
[3] https://www.education.gouv.fr/bo/2000/hs1/texte.htm [En ligne] consulté le
18/05/22
[4] Dorothée Dumeur, Problématique de la prise en charge des soins médicaux en
milieu scolaire, Mémoire: école nationale de santé publique: 2002
[5] https://www.education.gouv.fr/bo/2000/hs1/texte.htm [En ligne] consulté le 18/05/22.
[6] Journal officiel, protocole national sur l'organisation des soins et des urgences dans
les écoles et les établissements publics locaux d'enseignement. 16 janvier 2000
[7] Laurène RIOU , Projet d’Accueil Individualisé : le protocole d’urgence chez les
enfants asthmatiques. Evaluation de la qualité des protocoles d’urgence rédigés par
les médecins traitants à travers une comparaison au protocole proposé par le groupe
de recherche sur les avancées en pneumopédiatrie, thèse pour le DES de médecine
générale, Présentée et soutenue publiquement le 12 Mars 2013
[8] Journal officiel, Accueil des enfants et adolescents atteints de troubles de la santé
évoluant sur une longue période dans les établissements d’enseignement publics et
privés sous contrat des premier et second degrés. Circulaire n° 93-248 du 22 juillet
1993, abrogée et remplacée par la circulaire n° 99-181 du 10 novembre 1999
[9] Haute Autorité de Santé, Conduite à tenir en médecine de premier recours
devant un enfant ou un adolescent susceptible d’avoir un trouble déficit de l’attention
avec ou sans hyperactivité. Méthode Recommandations pour la pratique clinique.
ARGUMENTAIRE SCIENTIFIQUE. Décembre 2014
[10] https://eduscol.education.fr/1207/la-scolarisation-des-enfants-malades [En ligne]
consulté le 18/05/22
[11] Sophie Jovien. Utilisation du projet d’accueil individualisé (PAI) asthme en milieu
scolaire du premier degré. Pédiatrie. 2017. dumas-01912608
[12] https://www.education.gouv.fr/l-accueil-des-eleves-besoins-specifiques-la-mise-en-place-d-un-projet-d-accueil-
individualise-6695 [En ligne] consulté le 18/05/22
[13] https://www.vidal.fr/sante/enfants/maladies-chroniques-handicap/projet-
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le jeune enfant en France. Rev Mal Respir 2012;29(5):688–696.
[15] Bahçeciler NN, Barlan IB, Nuhoğlu Y, Başaran MM. Risk factors for the persistence
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[16] https://www.trousseaudepoche.fr/, Protocoles 2021 [En ligne] consulté le 18/05/22
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[21] https://www.cochrane.org/fr/CD011792/EPILEPSY_traitements-pour-prevenir-
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[23] https://www.irbms.com/epilepsie-et-sport/ [En ligne] consulté le 18/05/22
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[25] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2021/le-diabete-en-france-
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[26] Novarapid – résumé des caractéristiques du produit.
[27]https://www.ajd-diabete.fr/le-diabete/tout-savoir-sur-le-
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ligne] consulté le 18/05/22
[28] TIERS TEMPS ET AMENAGEMENT DES EXAMENS, Droits et assurances, Fiche 03,
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