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Réviseur de l'examen d'entrée au NAPOLCOM

PNP LAW
RA. 6975
Section 1. Titre de la loi. - La présente loi est dénommée "loi de 1990 sur le ministère
de l'intérieur et les collectivités locales".

DILG
Section 6. Organisation. - Le Département se compose du Département proprement dit, des bureaux existants du
Département du gouvernement local, de la Commission de la police nationale, du Collège de la sécurité publique des
Philippines et des bureaux suivants : la Police nationale des Philippines, le Bureau de la protection contre les
incendies et le Bureau de la gestion des prisons et de la pénologie.

NAPOLCOM
Section 14. Pouvoirs et fonctions de la Commission. - La Commission exerce les pouvoirs et fonctions suivants :
(a) Exercer un contrôle administratif sur la police nationale philippine ;

Section 16. Durée du mandat. - Les quatre (4) commissaires titulaires et à temps plein sont nommés par le président
sur recommandation du secrétaire. Parmi les quatre (4) premiers commissaires nommés, deux (2) commissaires ont
un mandat de six (6) ans et les deux (2) autres commissaires un mandat de quatre (4) ans. Toutes les nominations
ultérieures sont faites pour une période de six (6) ans chacune, sans renouvellement ni prolongation.

PNPO
Section 23. Composition. - Sous réserve des limitations prévues par la présente loi, la police nationale philippine, ci-
après dénommée PNP, est créée et se compose initialement des membres des forces de police qui ont été intégrés
dans la police nationale intégrée (INP) conformément au décret présidentiel n° 765, ainsi que des officiers et du
personnel de la gendarmerie philippine (PC). Aux fins de la présente loi, les officiers et le personnel du PC
comprennent ceux qui sont affectés au commandement des stupéfiants (NARCOM) ou au service d'enquête
criminelle (CIS), ainsi que les membres des services techniques de l'AFP affectés au PC et les agents civils du CIS.
Les agents réguliers du service d'inspection, d'enquête et de renseignement du NAPOLCOM, qui a été supprimé,
pourraient également être absorbés par la PNP. En outre, un officier ou un militaire du PC peut être transféré dans
n'importe quelle branche ou service des forces armées des Philippines, conformément aux dispositions de l'article 85
de la présente loi.
Pour pouvoir être transféré dans les unités de la PNP situées dans la métropole de Manille et dans les villes
fortement urbanisées, un individu doit avoir terminé au moins la deuxième année d'études collégiales ou son
équivalent dans une formation de soixante-douze (72) unités collégiales.
Toute personne ayant une affaire administrative ou pénale en cours ou ayant été jugée responsable ou condamnée
pour un crime en instance d'appel est autorisée à rejoindre la PNP à titre provisoire, sans préjudice du jugement
définitif rendu par une instance compétente.
Les employés civils permanents de l'actuel PC, de l'INP, du Narcotics Command, du CIS et des services techniques
de l'AFP affectés au PC, y compris les auditeurs du NAPOLCOM titulaires de postes réguliers en tant que tels, sont
absorbés par le Département en tant qu'employés de celui-ci, sous réserve des lois et règlements en vigueur.

Article 24. Pouvoirs et fonctions. - La PNP a les pouvoirs et fonctions suivants :


(a) Appliquer toutes les lois et ordonnances relatives à la protection des vies et des biens ;
(b) Maintenir la paix et l'ordre et prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité publique ;
(c) Enquêter sur les crimes et les prévenir, procéder à l'arrestation des délinquants, traduire les délinquants en justice
et contribuer à leur poursuite ;
(d) Exercer les pouvoirs généraux d'arrestation, de perquisition et de saisie conformément à la Constitution et aux
lois pertinentes ;
(e) détenir une personne arrêtée pour une période ne dépassant pas ce qui est prescrit par la loi, en informant la
personne ainsi détenue de tous ses droits en vertu de la Constitution ;
(f) délivrer des licences pour la possession d'armes à feu et d'explosifs conformément à la loi ;
(g) superviser et contrôler la formation et les opérations des agences de sécurité et délivrer des licences pour gérer
les agences de sécurité, et pour les agents de sécurité et les détectives privés, pour l'exercice de leurs professions ; et
(h) effectuer d'autres tâches et exercer toutes les autres fonctions qui peuvent être prévues par la loi.
En outre, la PNP absorbera le bureau du comité national d'action contre les détournements (NACAH) du ministère
de la défense nationale, toutes les fonctions de l'actuel commandement de la sécurité de l'armée de l'air philippine
(PAFSECOM), ainsi que les fonctions de police de la garde côtière. Afin de s'acquitter efficacement de ses pouvoirs
et de ses fonctions, la PNP doit être dotée de capacités terrestres, maritimes et aériennes adéquates et de tous les
moyens matériels nécessaires.

Article 25. Organisation. - Le PNP est dirigé par un chef assisté de deux (2) chefs adjoints, un (1) pour les
opérations et un (1) pour l'administration, tous deux nommés par le Président sur recommandation de la Commission
parmi les officiers les plus anciens et les plus qualifiés du service : À condition, toutefois, qu'en aucun cas un
officier qui a pris sa retraite ou qui est réformable dans les six (6) mois suivant l'âge de la retraite obligatoire ne soit
nommé chef de la PNP. La PNP est composée d'un bureau national, de bureaux régionaux, de bureaux provinciaux,
de bureaux de district et de postes urbains ou municipaux.
Au niveau national, la PNP dispose d'un bureau dans la métropole de Manille, qui abrite le personnel de direction, le
personnel de service et les unités spéciales de soutien.
Au niveau régional, la PNP dispose de bureaux régionaux, y compris celui de la région de la capitale nationale, qui
peut être divisée en deux (2) régions distinctes, sans préjudice des dispositions pertinentes de la loi organique pour
les régions autonomes de la Cordillère et du Mindanao musulman relatives à la création d'une force de police
régionale dans la zone d'autonomie. Chacun de ces bureaux régionaux est dirigé par un directeur régional pour la
paix et l'ordre.
Au niveau provincial, il existe un bureau de la PNP, dirigé par un directeur provincial. Dans les grandes provinces,
des districts de police peuvent être créés par la Commission et dirigés par un directeur de district.
Au niveau de la ville ou de la municipalité, il y aura un poste de la PNP, chacun dirigé par un chef de police.
Dans un délai de soixante (60) jours à compter de la date d'entrée en vigueur de la présente loi et conformément aux
grandes orientations définies dans la présente loi, le chef de la PNP recommande à la Commission la structure
organisationnelle et les effectifs de la PNP.

Article 26. Pouvoirs, fonctions et durée du mandat du chef de la PNP . - Le commandement et la direction de la PNP
sont confiés au chef de la PNP, qui a le pouvoir de diriger et de contrôler les mouvements tactiques et stratégiques,
le déploiement, la mise en place et l'utilisation de la PNP ou de l'une quelconque de ses unités et de son personnel, y
compris son équipement, ses installations et ses autres ressources. Le commandement et la direction du chef de la
PNP peuvent être délégués à des fonctionnaires subordonnés en ce qui concerne les unités placées sous leur
commandement respectif, conformément aux règles et règlements prescrits par la Commission. Le chef de la PNP
est également habilité à publier des politiques et des instructions détaillées concernant le personnel, les fonds, les
biens, les dossiers, la correspondance et toute autre question nécessaire à l'exercice effectif des fonctions, des
pouvoirs et des devoirs du Bureau. Le chef du PNP est nommé par le Président parmi les officiers supérieurs
jusqu'au grade de surintendant en chef, sous réserve de confirmation par la Commission des nominations : À
condition que le mandat du chef du PNP n'excède pas quatre (4) ans : A condition, en outre, qu'en temps de guerre
ou autre urgence nationale déclarée par le Congrès, le Président puisse prolonger ce mandat.

Article 27. Effectifs. - En moyenne, à l'échelle nationale, les effectifs de la PNP correspondent approximativement à
un ratio police/population d'un (1) policier pour cinq cents (500) personnes. Les effectifs réels des villes et des
municipalités dépendent de l'état de la paix et de l'ordre, de la densité de la population et des besoins réels du service
dans la zone concernée : À condition que le rapport minimum entre la police et la population ne soit pas inférieur à
un (1) policier pour mille (1 000) personnes : A condition, en outre, que les zones urbaines aient un ratio minimum
de police par rapport à la population plus élevé, comme cela peut être prescrit par les règlements.

Article 28. Classification des grades. - Aux fins d'une administration, d'une supervision et d'un contrôle efficaces, le
classement des membres du PNP est le suivant :

Officier commissionné

1 Directeur général
3 Directeur général adjoint
11 Directeur
48 Surintendant en chef
Surintendant principal
Surintendant
Inspecteur en chef
Inspecteur principal
Inspecteur

Sous-officier
Officier de police supérieur IV
Officier de police supérieur III
Officier de police supérieur II
Officier de police supérieur I
Officier de police III
Officier de police II
Officier de police I

Article 29. Postes clés. - Le chef de la police nationale ayant rang de directeur général porte le titre de chef de la
police nationale. Le chef adjoint des PNP pour l'administration est le commandant en second des PNP avec le rang
de directeur général adjoint. Le troisième commandant, qui a également le rang de directeur général adjoint, est le
chef adjoint de la PNP pour les opérations.
Au bureau national, le chef du personnel de direction ayant le rang de directeur général adjoint est appelé chef du
personnel de direction de la PNP.
Les chefs des différentes divisions du personnel de la direction ont le rang de directeur et le titre de directeur du
personnel de la direction de leurs divisions fonctionnelles respectives. Le chef de la division de l'inspection ayant le
rang de surintendant principal prend le titre d'inspecteur général. Les chefs des divisions de soutien administratif et
opérationnel ont le rang de directeur général.
Le chef de la RCN ayant le rang de directeur prend le titre de directeur de la RCN.
Les chefs des bureaux régionaux ayant le rang de surintendant principal assument le titre de directeur régional.
Les chefs des bureaux de district de la RCN ayant le rang de surintendant principal ont le titre de directeur de
district.
Les chefs des bureaux provinciaux ayant le grade de surintendant principal sont appelés directeurs provinciaux.
Les chefs des bureaux de district ayant le rang de superintendant ont le titre de directeur de district.
Les chefs de la municipalité ou des bureaux de la ville ayant le grade d'inspecteur en chef sont appelés chef de la
police.

Article 30. Qualifications générales pour la nomination. - Nul ne peut être nommé officier ou membre de la PNP s'il
ne possède pas les qualifications minimales suivantes :
(a) être citoyen philippin ;
(b) avoir une bonne conduite morale ;
(c) être sain de corps et d'esprit ;
(d) être titulaire d'un baccalauréat officiel pour être nommé officier et avoir terminé au moins la deuxième année
d'université ou l'équivalent de soixante-douze (72) unités collégiales pour être nommé non-officier ou une formation
ou une expérience équivalente pour ceux qui sont déjà au service au moment de l'entrée en vigueur de la présente
loi.
(e) Doit être éligible conformément aux normes établies par la Commission ;
(f) Ne doit pas avoir été déshonoré de son emploi militaire ou licencié pour motif valable d'un poste civil au sein du
gouvernement ;
(g) Ne doit pas avoir été condamné par un jugement définitif pour un délit ou un crime impliquant une turpitude
morale ;
(h) Doit mesurer au moins un mètre et soixante-deux centimètres (1.62 m.) pour les hommes et un mètre cinquante-
sept centimètres (1,57 m.) pour les femmes ;
(i) Peser au maximum cinq kilogrammes (5 kg.) du poids standard correspondant à sa taille, son âge et son sexe ; et
(j) Pour un nouveau candidat, être âgé de vingt-et-un (21) ans au minimum et de trente (30) ans au maximum.
Article 31. Nomination des fonctionnaires et des membres de la PNP. - La nomination des fonctionnaires et des
membres de la PNP s'effectue de la manière suivante :
(a) Officier de police I à Officier de police supérieur IV - Nommé par le directeur régional de la PNP pour le
personnel régional ou par le chef de la PNP pour le personnel du siège national, avec l'aval de la Commission de la
fonction publique.
(b) Inspecteur à Superintendant - Nommé par le chef de la PNP, sur recommandation de leurs supérieurs immédiats,
avec l'aval de la Commission de la fonction publique. - Nommés par le chef de la PNP, sur recommandation de leurs
supérieurs immédiats, avec l'aval de la Commission de la fonction publique.
(c) De surintendant principal à directeur général adjoint. - Nommés par le président sur recommandation du chef de
la PNP, avec l'aval du président de la Commission de la fonction publique et sous réserve de confirmation par la
Commission des nominations ; et
(d) Directeur général. - Nommé par le président parmi les hauts fonctionnaires jusqu'au grade de surintendant en
chef du service, sous réserve de confirmation par la commission des nominations : Le chef de la PNP est nommé
pour une durée maximale de quatre (4) ans : A condition, en outre, qu'en temps de guerre ou d'autre urgence
nationale déclarée par le Congrès, le Président puisse prolonger cette période de service.

Article 32. Examens pour les policiers. - La Commission du service civil organise les examens d'entrée pour les
policiers sur la base des normes fixées par le NAPOLCOM.

Article 33. Entrée latérale des officiers dans la PNP. - En général, toutes les nominations initiales d'officiers
commissionnés dans la PNP commencent au grade d'inspecteur, afin d'inclure tous ceux qui ont des qualifications
hautement techniques et qui postulent pour les services techniques de la PNP, tels que les dentistes, les
optométristes, les infirmières, les ingénieurs et les diplômés en sciences médico-légales. Les docteurs en médecine,
les avocats et les aumôniers sont nommés au grade d'inspecteur principal de leur service technique. Les diplômés de
l'Académie nationale de police des Philippines (PNPA) sont automatiquement nommés au grade initial d'inspecteur.
Les criminologues agréés peuvent être nommés au grade d'inspecteur afin de pourvoir tout poste vacant à l'issue des
promotions de grade.

Article 36. Statut des membres de la Police nationale des Philippines. - Les membres de la PNP sont considérés
comme des employés du gouvernement national et en tirent leur salaire : à condition que les membres de la PNP
affectés dans la métropole de Manille, les villes à charte et les municipalités de première classe puissent recevoir une
indemnité mensuelle supplémentaire de la part de l'unité gouvernementale locale concernée.

Sceau et insigne de la PNP


Signification et symbolisme du sceau de la PNP
Héros de Lapu-Lapu - Le grand héros philippin de Mactan, le prototype de ce qu'il y a de meilleur et de plus noble
dans la virilité philippine, qui est le symbole et l'incarnation de tous les attributs authentiques du leadership, du
courage, du nationalisme, de l'autosuffisance et d'une défense de la communauté basée sur le peuple et alimentée par
le peuple. Le guerrier bienveillant et héroïque qui tirait sa force d'un peuple cohérent, déterminé et loyal est
aujourd'hui un symbole approprié et un prototype du pouvoir du peuple pour préserver nos valeurs, nos coutumes,
nos traditions, notre mode de vie et l'État de droit grâce à un système de police solidement ancré dans la
communauté. Lapu-Lapu personnifie également pour nous aujourd'hui l'autorité constitutionnelle civile.

Laurier - Le laurier vert à 14 feuilles symbolise les 14 commandements régionaux. C'est aussi le symbole de
l'honneur, de la dignité et du privilège d'être membre d'une noble organisation où l'appel au service public est par
excellence un engagement envers la confiance du public.

Bouclier - Symbole de la gendarmerie philippine, première police nationale en vertu de la loi organique n° 175,
promulguée par la Commission philippine le 18 juillet 1901. Depuis près de 90 ans qu'ils sont au service de la
nation, les gendarmes philippins font preuve d'honneur, de professionnalisme et de courage. Le PC s'est taillé une
place de choix dans les pages glorieuses de l'histoire des Philippines, comme l'atteste le fait qu'il a obtenu, avec
fierté et à juste titre, 86 des 92 "médailles de la valeur", la plus haute distinction qu'une nation philippine
reconnaissante puisse décerner à ses valeureux fils au service de la République. C'est donc à juste titre que la police
philippine est devenue le noyau de la police nationale intégrée en 1975, afin d'alimenter le concept alors
embryonnaire de la nationalisation des forces de police locales du pays.
Trois étoiles - Luzon, Visayas et Mindanao, ainsi que les 1 700 îles et l'intégrité territoriale où la police nationale
doit faire respecter la loi et maintenir la paix et l'ordre avec professionnalisme, zèle et dévouement, dans le respect
des idéaux et des traditions les plus élevés au service de notre pays et de notre peuple.

Service - Honneur - Justice - idéaux distincts ajoutés pour les officiers, les hommes et les femmes de la PNP afin
d'assurer l'efficacité, l'intégrité, la cohésion, la camaraderie et l'équanimité pour améliorer l'acceptation et le soutien
de la communauté afin d'atteindre sa mission de maintien de la paix et d'application de la loi.

Soleil - Symbolise l'épanouissement, la maturation et la réalisation finale de la glorieuse évolution de la PC/INP en


une organisation de police nationale - "de portée nationale et de caractère civil" - comme le prévoit la Constitution
de 1986. Le Rayon lumineux traditionnel qui représente les provinces les plus combatives dont les membres de la
Police nationale doivent posséder les idéaux de courage et de patriotisme.

Signification et symbolisme de l'insigne de la PNP


Aigle mangeur de singes des Philippines L'oiseau national - symbole de rapidité et de férocité, de puissance, de
courage et d'immortalité.

Bouclier du PNP - Symbole de la protection de tous les citoyens. Trois étoiles - Elles représentent Luzon, Visayas et
Mindanao, qui constituent l'intégrité territoriale de la République, sur laquelle la PNP doit faire respecter la loi et
maintenir la paix et l'ordre avec professionnalisme, zèle et dévouement, conformément aux idéaux et aux traditions
les plus élevés du service de Dieu, de la patrie et du peuple.

Huit rayons de soleil - Représente les huit (8) provinces dont les idéaux de courage, de bravoure et de patriotisme
ont conduit à leur révolte contre l'Espagne.

Lapu - Lapu - Symbolise la bravoure de la police nationale philippine. Service, Honneur, Justice - Le service, ce
sont les actes et les actions vibrants et convaincants en réponse aux besoins et aux désirs des personnes en détresse :
L'honneur pourrait être le critère et la considération primordiaux dans l'accomplissement de la tâche ou de la mission
qui leur a été confiée ; et la justice dispense à chacun ce qui lui est dû sans favoritisme ni discrimination d'aucune
sorte. Feuilles de laurier - Symbolise la compétence, la brillance et l'honneur dans le domaine d'activité attendu de
chaque membre du PNP.

Police nationale des Philippines - Identité de solidarité.


PPSC
Section 66. Création du Philippine Public Safety College. - Le Philippine Public Safety College (PPSC) est créé. Il
s'agit du principal établissement d'enseignement pour la formation, le développement des ressources humaines et la
formation continue de l'ensemble du personnel de la PNP et des bureaux des pompiers et des prisons.
Ce collège est placé sous le contrôle direct d'un conseil d'administration composé du secrétaire et des trois (3) chefs
de bureau.

Article 67. Composition, pouvoirs et fonctions. - Le Collège se compose de l'actuelle Académie nationale de police
des Philippines (PNPA) créée en vertu de la section 13 du décret présidentiel no. 1184, le Centre de formation des
pompiers, le Centre national de formation des Philippines (PNTC), le Collège de la police nationale et d'autres
centres de formation spéciaux créés par le ministère, dont les fonctions sont les suivantes :
(a) formuler et mettre en œuvre des programmes de formation pour le personnel du ministère ;
(b) établir et entretenir des installations de formation physique adéquates ;
(c) développer et mettre en œuvre la recherche et le développement pour soutenir les programmes de formation
éducative ;
(d) mener une évaluation des besoins de formation de toute sa clientèle ; et
(e) exécuter toute autre fonction connexe qui peut être prescrite par le secrétaire.

Article 68. Organisation. - La structure et la dotation en personnel du collège sont prescrites par le secrétaire.
8551
Section 1. Titre. - La présente loi est dénommée "loi de 1998 sur la réforme et la réorganisation de la police
nationale philippine".
LA POLICE NATIONALE DES PHILIPPINES
A. RÉORGANISATION
Section 13. Pouvoir de la Commission de réorganiser la PNP. - Nonobstant les dispositions de la Loi de la
République No. 6975 sur la structure organisationnelle et la classification des grades de la PNP, la Commission doit
effectuer un audit de gestion, préparer et soumettre au Congrès une proposition de plan de réorganisation de la PNP
au plus tard le 31 décembre 1998, sous réserve des limitations prévues par la présente loi et sur la base des critères
suivants : a) une plus grande visibilité de la police par la dispersion du personnel du siège vers les bureaux locaux et
par la nomination et l'affectation de personnel sans uniforme à des postes purement administratifs, techniques, de
bureau ou de nature subalterne et à d'autres postes qui ne sont pas réellement et directement liés aux opérations de
police ; et b) une prestation efficace et optimisée des services de police aux communautés.
Le programme de réorganisation de la PNP doit être approuvé par le Congrès par le biais d'une résolution conjointe.
B. MISE À JOUR DES QUALIFICATIONS
Section 14. La section 30 de la loi de la République n° 6975 est modifiée comme suit :
"SEC. 30. Qualifications générales pour la nomination. - Nul ne peut être nommé officier ou membre de la PNP s'il
ne possède pas les qualifications minimales suivantes :
"a) être citoyen philippin ;
b) être de bonne moralité ;
c) avoir passé avec succès les tests psychiatriques/psychologiques, toxicologiques et physiques administrés par la
PNP ou par tout hôpital gouvernemental accrédité par la NAPOLCOM afin de déterminer la santé physique et
mentale ;
d) être titulaire d'un baccalauréat officiel délivré par un établissement d'enseignement reconnu ; e) être éligible
conformément aux normes établies par la Commission ; f) être en mesure d'assumer les fonctions d'officier ou de
membre de la PNP ;
"e) Doit être éligible conformément aux normes établies par la Commission ;
f) Ne doit pas avoir été révoqué de façon déshonorante d'un emploi militaire ou licencié pour un motif valable d'un
poste civil au sein du gouvernement ;
g) Ne doit pas avoir été condamné par un jugement définitif pour un délit ou un crime impliquant une turpitude
morale ;
h) Doit mesurer au moins un mètre et soixante-deux centimètres (1.62 m.) pour les hommes et un mètre et
cinquante-sept centimètres (1,57 m.) pour les femmes ;
"i) ne pas peser plus ou moins cinq kilogrammes (5 kgs.) par rapport au poids standard correspondant à sa taille, son
âge et son sexe ; et
"j) Pour un nouveau candidat, ne pas être âgé de moins de vingt-et-un (21) ans ni de plus de trente (30) ans : à
l'exception de la dernière qualification, les qualifications énumérées ci-dessus sont permanentes et l'absence de l'une
d'entre elles à un moment donné constitue un motif de séparation ou de retraite du service : À condition que les
membres de la PNP qui sont déjà en service au moment de l'entrée en vigueur de la présente loi disposent d'au moins
deux (2) années supplémentaires pour obtenir le niveau d'éducation minimum et d'une (1) année pour satisfaire à
l'exigence de poids.
"Afin de déterminer le respect des exigences en matière de santé physique et mentale, ainsi que la non-utilisation de
drogues interdites, la PNP, elle-même ou par l'intermédiaire d'un hôpital public accrédité par la NAPOLCOM,
effectue régulièrement, de manière aléatoire et sans préavis, des tests psychiatriques, psychologiques, physiques et
de dépistage de drogues.
"Après l'expiration du délai prévu pour la satisfaction d'une exigence spécifique, les membres actuels du PNP qui ne
satisferont pas à l'une des exigences énumérées dans la présente section seront licenciés s'ils sont âgés de moins de
cinquante (50) ans et ont servi le gouvernement pendant moins de vingt (20) ans, ou mis à la retraite s'ils sont âgés
de cinquante (50) ans et plus et ont servi le gouvernement pendant au moins vingt (20) ans, sans préjudice, dans les
deux cas, du paiement des prestations auxquelles ils peuvent avoir droit en vertu des lois en vigueur.
Section 15. Dérogations pour les nominations initiales au PNP. - Les conditions d'âge, de taille, de poids et
d'éducation requises pour la nomination initiale au PNP ne peuvent être levées que si le nombre de candidats
qualifiés est inférieur au quota annuel minimum : À condition qu'un candidat ne soit pas âgé de moins de vingt (20)
ans ni de plus de trente-cinq (35) ans : Il est en outre prévu que tout candidat ne satisfaisant pas à l'exigence de poids
disposera d'un délai raisonnable, n'excédant pas six (6) mois, pour se conformer à ladite exigence : En outre, seuls
les candidats qui ont terminé leur deuxième année d'université ou qui ont obtenu au moins soixante-douze (72)
unités d'enseignement collégial menant à un diplôme de baccalauréat peuvent être nommés : Il est en outre prévu
que toute personne qui entre en service sans être titulaire d'un baccalauréat dispose d'un délai maximum de quatre
(4) ans pour obtenir la qualification éducative requise : Il est enfin prévu qu'une dérogation à la condition de taille
sera automatiquement accordée aux candidats appartenant aux communautés culturelles.
Section 16. Critères de sélection dans le cadre du programme d'exemption. - La sélection des candidats dans le cadre
du programme de dispense est soumise aux critères minimaux suivants :
a) Les candidats qui présentent le moins de disqualifications ont la priorité sur ceux qui en présentent davantage.
b) Les exigences sont levées dans l'ordre suivant : (a) âge, (b) taille, (c) poids, et (d) éducation.
La Commission promulgue des règles et des règlements pour traiter d'autres situations découlant de la dérogation
aux conditions d'entrée.
Section 17. Nature de la nomination dans le cadre d'un programme de dispense. - Tout membre du personnel en
uniforme du PNP qui est admis en raison d'une dispense des exigences en matière de formation ou de poids
bénéficie d'un engagement temporaire jusqu'à ce qu'il ait satisfait aux exigences auxquelles il a été dispensé. Tout
membre qui ne satisfera pas à l'une des exigences dérogatoires dans les délais spécifiés à l'article 13 du présent acte
sera démis de ses fonctions.
Section 18. Nouvelle candidature des membres des PNP révoqués dans le cadre d'un programme de dérogation. -
Tout membre du PNP révoqué dans le cadre d'un programme de dérogation peut présenter une nouvelle demande de
nomination au PNP, à condition qu'il possède les qualifications minimales visées à l'article 14 de la présente loi et
que sa nouvelle nomination ne résulte pas d'un autre programme de dérogation.
Section 19. Le programme de formation sur le terrain. - Tous les membres en uniforme de la PNP suivent un
programme de formation sur le terrain d'une durée de douze (12) mois comprenant une expérience et une affectation
réelles dans les domaines de la patrouille, de la circulation et des enquêtes, comme condition préalable à la
permanence de leur nomination.
Section 20. Qualifications accrues pour les directeurs provinciaux. - Nul ne peut être nommé directeur d'un bureau
de police provincial à moins :
a) d'être titulaire d'une maîtrise en administration publique, sociologie, criminologie, justice pénale, application de la
loi, administration de la sécurité nationale, études de défense ou autre discipline connexe, délivrée par un
établissement d'enseignement reconnu ; et
b) d'avoir suivi avec succès les cours de formation et de perfectionnement nécessaires à l'exercice de la fonction, tels
que définis par la Commission.
Tout membre du personnel de la PNP qui occupe actuellement le poste mais qui ne possède pas l'une des
qualifications mentionnées ci-dessus dispose d'un délai de trois (3) ans à compter de l'entrée en vigueur de la
présente loi pour se conformer aux exigences, faute de quoi il ou elle est relevé(e) de ses fonctions.
Section 21. La section 32 de la loi de la République n° 6975 est modifiée comme suit :
"SEC. 32. Examens des policiers. - La Commission nationale de la police administre les examens d'entrée et de
promotion des policiers sur la base des normes fixées par la Commission".
Article 22. La section 34 de la loi de la République n° 6975 est modifiée comme suit :
"SEC. 34. Qualifications des chefs de postes de police municipaux. - Nul ne peut être nommé chef d'un
commissariat de police municipal s'il n'est pas titulaire d'une licence en droit ou s'il n'a pas suivi tous les cours
obligatoires d'un programme de maîtrise en administration publique, criminologie, justice pénale, application de la
loi, administration de la sécurité nationale, études de défense et autres disciplines connexes dans un établissement
d'enseignement reconnu. Nul ne peut être nommé chef d'un poste de police municipale s'il n'a pas terminé au moins
la deuxième année de licence en droit ou obtenu au moins douze (12) unités de valeur dans un programme de
maîtrise en administration publique, criminologie, justice pénale, application de la loi, administration de la sécurité
nationale et autres disciplines connexes dans un établissement d'enseignement reconnu : À condition que les
membres du barreau ayant au moins cinq (5) ans de pratique du droit, les criminologues agréés ou les diplômés de
l'Académie de la police nationale philippine et qui possèdent les qualifications générales pour une nomination
initiale à la PNP soient qualifiés pour la nomination en tant que chef d'un poste de police municipal ou d'une ville :
À condition, en outre, que la personne nommée ait suivi avec succès le programme de formation sur le terrain requis
et qu'elle ait satisfait à d'autres exigences pouvant être établies par la Commission : À condition, en outre, que le
chef de la police soit nommé conformément aux dispositions de la section 51, paragraphe (b), sous-paragraphe 4(i)
de la présente loi".
Article 23. Programme de mise à niveau des qualifications. - La Commission conçoit et met en place un programme
de mise à niveau des qualifications pour les officiers et les membres de la police nationale philippine en
coordination avec la Commission du service civil et la Commission de l'enseignement supérieur par le biais d'un
programme d'enseignement à distance et/ou d'un programme de formation en cours d'emploi ou d'autres
programmes similaires dans un délai de quatre-vingt-dix (90) jours à compter de l'entrée en vigueur de la présente
loi.
Histoire de la PNP
La loi de la République 6975 - "Loi portant création de la police nationale philippine sous l'égide d'un département
réorganisé du ministère de l'intérieur et des collectivités locales et à d'autres fins" - a mis fin à l'existence de la
gendarmerie philippine et de la police nationale intégrée. Modifiée par la loi de la République 8551.
PNP - Force de police du pays
NAPOLCOM - Agence qui supervise, administre et contrôle la PNP.
8551 - "Loi de 1998 sur la réforme et la réorganisation de la PNP" modifiée par la loi de la République 9708.
IAS - Internal Affairs Service (service des affaires intérieures), le chien de garde de la PNP. Il s'agit d'une
organisation au sein de la structure du PNP.
Loi organique 175 - création d'une police insulaire. "Loi prévoyant l'organisation d'une gendarmerie insulaire et
l'inspection de la police municipale.
Cesar P. Nazareno - Premier directeur général de la police/chef de la PNP.
Raul S. Imperial - Deuxième directeur général de la police/chef de la PNP.
Umberto R. Rodriguez - Troisième directeur général de la police/chef de la PNP, nommé par le président Fidel V.
Ramos.
Kempetai - Force de police japonaise en place aux Philippines.
Département de police de Manille (MPD) - créé pendant la première occupation américaine et rebaptisé
"Metropolitan Constabulary" sous le Bureau of Constabulary. En vertu de la loi n° 183 de la Commission des
Philippines.
Insular Police Force - créée pendant la guerre américano-philippine sur recommandation de la commission
philippine au secrétaire à la guerre.
Force constabulaire insulaire - créée en vertu d'une loi. Nr. 175
Capt. George Curry - Officier de l'armée américaine nommé par la COMMISSION TAFT et premier chef de la
police de MPD.
Capt. Columbus Piatt - le dernier COP américain du MPD.
3 octobre 1901 - La gendarmerie insulaire devient la gendarmerie philippine en vertu de la loi n° 225
Brig/Gen. Henry T. Allen - 1er chef de la police philippine. Père du PC.
Brigue/Gén. Rafael T. Crame - 1er Philippin COP du PC.
Col. Antonio C. Torres - 1er officier de police philippin lorsque le département de police de Manille est devenu une
organisation entièrement philippine
Col. Marcus Ellis Jones - un Provost Marshall américain qui a été nommé COP du MPD juste après la libération de
Manille.
Col. Lamberto T. Javalera - 1er COP du MPD nommé par le président. Roxas sous le gouvernement de la
République.
RA 4864 - Loi sur la police de 1966, commission de police relevant du bureau du président des Philippines. Cette loi
a donné naissance à la NAPOLCOM
RA 6040 - a modifié certaines sections de la RA 2260, connue sous le nom de loi sur la fonction publique de 1969.
PD 765 - Droit des PC/INP. Création et constitution de la police nationale intégrée, qui sera composée du PC en tant
que noyau et des forces de police intégrées (service des incendies et des prisons) en tant que composantes.
PD 1184 - Loi de 1977 sur la professionnalisation du personnel de la police nationale intégrée.
Article XVI, section 6 de la Constitution philippine - L'État établit et maintient une force de police, de portée
nationale et de caractère civil, qui est administrée et contrôlée par le NAPOLCOM.
RA 541 - Loi sur les pensions de la police
PD 1184 - Loi sur la professionnalisation de la police de 1977, qui donne naissance à la PNPA.
EO 1040 - transfert du contrôle administratif et de la supervision de l'INP du ministère de la défense nationale
(MND) au NAPOLCOM.

HISTOIRE DES PHILIPPINES


Les Philippines - Perle de l'Orient, comprennent plus de 7 100 îles.
1898 - Fin de la guerre hispano-américaine.
Loi martiale - imposée par le président Ferdinand E. Marcos.
Pearl Harbor - l'attaque surprise des Japonais en Amérique
Clark field in Pampanga - mission de bombardement des Japonais aux Philippines.
Hiroshima et Nagasaki - Ville du Japon où l'armée de l'air américaine a largué une bombe nucléaire.
People Power Movement - Manifestation de 4 jours à Manille, à EDSA
Ferdinand Magellan - Premier contact européen enregistré avec l'île des Philippines.
Cebu - Île de ZUGBO, Humabon dans une bataille contre un chef rival, Lapu-Lapu de Mactan. Capitale de la
nouvelle colonie espagnole.
1565 - La première colonie espagnole aux Philippines est établie à Cebu par Miguel Lopez de Legaspi.
Rajah Soliman - contrôlait une région de Luçon. La NOUVELLE capitale de la colonie espagnole.
KKK - kataastaasan kagalang galang na katipunan ng mga anak ng bayan, KATIPUNAN, organisé par Andres
Bonifacio.
Biac-na-bato - lieu où une trêve a été négociée.
Traité de Paris - Négociation de paix entre l'Espagne et les États-Unis.
William Howard Taft, président des États-Unis, nomme le général MacArthur pour diriger et gouverner les
Philippines.
Port en eau profonde - à Subic Bay, principal point d'ancrage de la flotte navale américaine.
Jones Act - institue un sénat philippin élu et compromet l'indépendance à terme.
Franklin D. Roosevelt - Nouveau président des États-Unis qui soutient la loi Tydings-McDuffie de 1934 stipulant
que les Philippines deviendraient une république indépendante le 4 juillet 1946.
HUKBALAHAPS- hukbong ng bayan laban sa hapon
1944 - Osmenia succède à Quezon, qui meurt aux États-Unis.
Avril 1946 - Roxas devient le premier président de la nouvelle république.
Avril 1948 - Roxas meurt et est remplacé par le vice-président Quirino, qui remporte la présidence en 1949.
Luis Taruc - Leader de l'HUKS.
1953- Magsaysay est le grand vainqueur de l'élection présidentielle.
Mars 1957 - Magsaysay meurt dans un accident d'avion. Son vice-président Carlos Garcia lui succède et il est élu
président de plein droit en novembre 1957.
1961 - Diosdado Macapagal remporte la présidence.
1965 - l'élection donne la présidence à Ferdinand E. Marcos. Le 1er président à avoir obtenu un second mandat.
21 septembre 1972 - Le président Ferdinand E. Marcos proclame la loi martiale en vertu de la proclamation n° 1081.
EDSA - epifanio de los Santos Avenue
Mendiola Massacre - les forces de sécurité gouvernementales ont ouvert le feu sur les manifestants et tué 20
personnes.

SYSTÈME DE JUSTICE PÉNALE

Criminel - personne reconnue coupable d'un crime par un jugement définitif


Suspect - personne arrêtée pour avoir commis un crime et se trouvant au stade de l'application de la loi.
Défendeur - au stade des poursuites
Accusé - au tribunal
Criminel ou condamné ou détenu - en prison
Ex-détenu - dans la communauté
Crime - est un acte ou une omission puni par la loi, l'interdisant ou l'ordonnant.
Felony - crime puni par le Revised Penal Code (RA.3815)
Offense - crime puni par des lois pénales spéciales.
Délit ou violation ou obstruction d'une ordonnance - crime puni par les ordonnances municipales ou de la ville
Justice - action de rendre ce qui est dû ou de traiter les personnes de manière égale.
Système - combinaison d'éléments connexes organisés en un système complexe de prévention et de contrôle de la
criminalité.
Le système de justice pénale est le mécanisme que la société utilise pour prévenir et contrôler la criminalité.
Application de la loi - Première composante et premier pilier du système de justice pénale. Ils sont appelés la police,
ils procèdent à des arrestations, des perquisitions, des saisies, etc. Le moteur ou la ligne de front du SCJ. (également
BIR) Ce sont eux qui déposent les plaintes.
Poursuite - mène une enquête préliminaire pour déterminer l'existence d'une cause probable. Celui qui classe les
informations.
Tribunal : il conduit le procès pour déterminer si l'accusé est coupable ou innocent de l'accusation portée contre lui.
L'arbitre de la justice. La "pierre angulaire" ou "pièce maîtresse" du système de justice pénale.
Correction - réforme et réadaptation des délinquants. C'est ce que l'on appelle le pilier le plus faible du système de
justice pénale.
La communauté - façonne les personnes dès leur naissance et réintègre le délinquant dans son foyer. C'est le cœur du
système de justice pénale.
Teodulo Natividad - a introduit le CJS aux Philippines

APPLICATION DE LA LOI

Les relations publiques - c'est l'action d'améliorer la compréhension, la confiance et l'acceptation d'un individu ou
d'une organisation.
Les relations entre la police et la communauté - sont définies comme l'ensemble des relations de la police avec les
personnes qu'elle sert et dont elle recherche la bienveillance et la coopération afin d'assurer la plus grande efficacité
possible du service public.
Relations publiques de la police - processus continu par lequel on s'efforce d'obtenir la bonne volonté et la
coopération du public pour l'application efficace de la loi et la réalisation de l'objectif de la police.
Relation humaine - consiste en des préceptes fondamentaux, à la fois moraux et juridiques, qui régissent les relations
entre les hommes dans tous les aspects de la vie.
Crime - Désir + Opportunité (de commettre un crime) sur Résistance (de ne pas commettre un crime)
Arrestation - c'est la mise en détention d'une personne afin qu'elle soit contrainte de répondre de la commission d'un
délit.
Mandat d'arrêt - il s'agit d'un ordre écrit délivré au nom du peuple des Philippines, signé par le juge et adressé à un
agent de la paix, lui ordonnant d'arrêter la ou les personnes qui y sont mentionnées et de les remettre au tribunal.
Inflagrante Delicto - pris en flagrant délit
Search Warrant - est un ordre écrit délivré au nom du peuple des Philippines, signé par le juge et adressé à un agent
de la paix, lui ordonnant de rechercher les biens personnels qui y sont décrits et de les remettre au tribunal.
Enquête de garde à vue - il s'agit de tout interrogatoire entrepris par les agents des services répressifs après qu'une
personne a été placée en garde à vue ou qu'elle a été privée de sa liberté d'action de manière significative.
Droits Miranda - Miranda vs. Arizona, droits constitutionnels des personnes faisant l'objet d'une enquête sur la
commission d'une infraction.
Doctrine du fruit de l'arbre empoisonné - toute preuve obtenue illégalement n'est pas admissible dans une procédure.
Confession - reconnaissance directe de la culpabilité.
Aveu - reconnaissance indirecte de la culpabilité.
RA 7438 - Loi définissant certains droits des personnes arrêtées, détenues ou faisant l'objet d'une enquête, ainsi que
les devoirs des agents chargés de l'arrestation, de la détention et de l'enquête, et prévoyant des sanctions en cas de
violation de ces droits.

PROSECUTION

Procédure d'enquête - il s'agit d'une procédure menée par le procureur chargé de l'enquête pour déterminer la validité
d'une arrestation sans mandat.
L'enquête préliminaire est une enquête menée dans le but de déterminer s'il existe ou non une cause probable.
Cause probable - existence de motifs suffisants pour engendrer la conviction fondée qu'un délit a été commis et que
le défendeur en est probablement coupable.
RA 9344 - Loi de 2006 sur la protection de la justice des mineurs.
Plainte - Déclaration écrite sous serment accusant une personne d'une infraction, souscrite par la partie offensée, tout
agent de la paix ou tout autre agent public chargé de l'application de la loi violée.
La dénonciation - est une accusation écrite inculpant une personne d'une infraction, souscrite par le procureur et
déposée au tribunal.

COUR

Juge - est un officier ainsi nommé dans sa commission qui préside un tribunal ; un officier public, nommé pour
présider et administrer la loi dans une cour de justice.
Compétence - c'est le pouvoir et l'autorité d'entendre, de juger et de trancher une affaire.
Certification contre le forum shopping - le plaignant, le demandeur ou la partie principale doit certifier sous serment
dans sa plainte ou tout autre acte de procédure faisant valoir une demande de réparation.
La lecture de l'acte d'accusation est faite en audience publique par le juge ou le greffier qui remet à l'accusé une
copie de la plainte ou de la dénonciation, la lit dans une langue ou un dialecte qu'il connaît et lui demande s'il plaide
coupable ou non coupable.
La caution est une garantie donnée pour la mise en liberté d'une personne détenue par la justice, fournie par elle-
même ou par une caution, afin de garantir sa comparution devant un tribunal dans les conditions prévues par la loi.
L'engagement - est la mise en liberté du défendeur sous la garde d'un membre responsable de la communauté qui
garantira sa comparution à chaque fois que le tribunal l'exigera.
Preuve au-delà de tout doute raisonnable - degré de preuve qui produit une conviction dans un esprit sans préjugé.
Prépondérance de la preuve - signifie que les témoignages présentés par une partie sont plus crédibles et plus
concluants que ceux de l'autre partie.
Preuve substantielle - il s'agit de la preuve pertinente qu'un esprit raisonnable pourrait accepter comme suffisante
pour étayer une conclusion.
Quash - littéralement "arrêter". C'est l'acte de déclarer formellement que la loi ou le verdict d'un tribunal est invalide.
Le procès - est l'examen devant un tribunal compétent, conformément aux lois du pays, des faits et de la question de
l'affaire, dans le but de déterminer cette question.
Alibi - il s'agit d'une déclaration selon laquelle la personne s'est trouvée à un autre endroit pendant une période telle
qu'il lui était impossible de se trouver à l'endroit où l'acte a été commis au moment où il a été commis.
Jugement - décision du tribunal selon laquelle l'accusé est coupable ou non de l'infraction qui lui est reprochée et
imposition de la peine appropriée et de la responsabilité civile, le cas échéant.
Appel - recours à une juridiction supérieure pour réviser la décision d'une juridiction inférieure ou d'un organisme
administratif.

CORRECTION

Les prisonniers - sont les personnes condamnées par un jugement définitif.


Les détenus sont les personnes qui font l'objet d'une enquête ou d'un procès, ou qui sont en attente d'un procès ou
d'une condamnation.
Département de la Justice - il abrite le Bureau des Prisons
Old Bilibid Prison - actuellement Manila City Jail.
Bureau de gestion des prisons et de pénologie (BJMP) - administre les prisons municipales. Il dépend du ministère
de l'intérieur et des collectivités locales (DILG).
Prison provinciale - administrée par le gouvernement provincial
Prisons - administrées par (BuCor) Bureau of Correction, privés de liberté depuis plus de 3 ans.
Les prisons - accueillent les personnes privées de liberté pour une durée maximale de 3 ans.
Probation - Il s'agit d'une disposition en vertu de laquelle un défendeur, après avoir été reconnu coupable et
condamné, est libéré sous réserve des conditions imposées par le tribunal et sous la surveillance d'un agent de
probation.
Ordonnance interlocutoire - ordonnance qui ne tranche pas définitivement une cause d'action, mais qui ne fait que
trancher une question intermédiaire relative à la cause.
La grâce - est une mesure de clémence accordée par le président/chef de l'exécutif. Pouvoir de grâce du président
L'amnistie est un acte du pouvoir souverain qui accorde l'oubli ou le pardon général pour une infraction passée,
généralement en faveur de certaines catégories de personnes qui ont commis des crimes de caractère politique, tels
que la trahison, la sédition et la rébellion.
La libération conditionnelle est la suspension de la peine d'un condamné après qu'il a purgé la peine minimale
imposée, sans accorder la grâce, en prescrivant les conditions de la suspension.
Commutation - Acte du président qui réduit la peine d'un condamné.
Le sursis et la suspension - la suspension temporaire ou l'ajournement de la peine.

COMMUNAUTÉ

Communauté - groupe de personnes vivant dans un lieu donné.


Accueil - Berceau de la personnalité humaine
Le mariage est un contrat spécial d'union permanente entre un homme et une femme conclu conformément à la loi
en vue de l'établissement d'une vie conjugale et familiale. Il s'agit d'une union sociale ou d'un contrat juridique entre
des personnes qui crée un lien de parenté.
École - institution ou lieu d'instruction ou d'éducation.
Église - société religieuse fondée et établie par Jésus-Christ pour recevoir, préserver et propager ses doctrines et ses
ordonnances.
Gouvernement - organisation ou agence par laquelle une unité politique exerce son autorité, contrôle et administre la
politique publique, et dirige et contrôle les actions de ses membres ou sujets.

Les Philippines sont une république à régime présidentiel où le pouvoir est également
réparti entre les trois branches : exécutive, législative et judiciaire.
L'un des corollaires fondamentaux d'un système de gouvernement présidentiel est le
principe de la séparation des pouvoirs, selon lequel la législation appartient au Congrès,
l'exécution à l'Exécutif et le règlement des controverses juridiques au Judiciaire.

 Lepouvoir législatif est autorisé à faire des lois, à les modifier et à les abroger
grâce au pouvoir conféré au Congrès philippin. Cette institution est divisée entre
le Sénat et la Chambre des représentants.

 Lepouvoir exécutif exécute les lois. Il est composé du président et du vice-


président, qui sont élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans. La
Constitution confère au président le pouvoir de nommer son cabinet. Ces services
constituent une grande partie de la bureaucratie du pays.

 Lepouvoir judiciaireévalue les lois. Il a le pouvoir de régler les controverses


portant sur des droits légalement exigibles et exécutoires. Cette branche
détermine s'il y a eu ou non un grave abus de pouvoir d'appréciation équivalant
à un manque ou à un excès de compétence de la part et de l'instrument du
gouvernement. Elle est composée d'une Cour suprême et de juridictions
inférieures.

Chaque branche du gouvernement peut modifier les actes des autres branches de la
manière suivante :

 Le président peut opposer son veto aux lois adoptées par le Congrès.

 Le Congrès confirme ou rejette les nominations du président et peut le démettre


de ses fonctions dans des circonstances exceptionnelles.

 Les juges de la Cour suprême, qui peuvent annuler des lois inconstitutionnelles,
sont nommés par le président et confirmés par le Sénat.

Le gouvernement philippin cherche à agir au mieux des intérêts de ses citoyens grâce à
ce système d'équilibre des pouvoirs.

La Constitution accorde expressément à la Cour suprême le pouvoir de contrôle


judiciaire, c'est-à-dire le pouvoir de déclarer inconstitutionnel un traité, un accord
international ou exécutif, une loi, un décret présidentiel, une proclamation, un ordre, une
instruction, une ordonnance ou un règlement.
Département législatif

Le pouvoir législatif adopte des lois, confirme ou rejette les nominations présidentielles
et a le pouvoir de déclarer la guerre. Cette branche comprend le Congrès (le Sénat et la
Chambre des représentants) et plusieurs agences qui fournissent des services d'appui au
Congrès.

 Sénat- Le Sénat est composé de vingt-quatre sénateurs qui sont élus au suffrage
universel par les électeurs qualifiés des Philippines, conformément à la loi.

 Chambre des représentants - La Chambre des représentants est composée de


deux cent cinquante membres au maximum, sauf disposition contraire de la loi,
qui sont élus dans des circonscriptions législatives réparties entre les provinces,
les villes et la région métropolitaine de Manille en fonction du nombre de leurs
habitants respectifs et sur la base d'un ratio uniforme et progressif, et ceux qui,
conformément à la loi, sont élus au moyen d'un système de listes de partis ou
d'organisations nationales, régionales et sectorielles enregistrées.

Les représentants des listes de partis constituent vingt pour cent du nombre total des
représentants, y compris ceux des listes de partis. Pendant trois mandats consécutifs à
compter de la ratification de la présente Constitution, la moitié des sièges attribués aux
représentants des partis politiques sera pourvue, conformément à la loi, par sélection ou
élection parmi les travailleurs, les paysans, les citadins pauvres, les communautés
culturelles indigènes, les femmes, les jeunes et les autres secteurs prévus par la loi, à
l'exception du secteur religieux.

Département exécutif

Le pouvoir exécutif exécute et fait appliquer les lois. Il comprend le président, le vice-
président, le cabinet, les départements exécutifs, les agences indépendantes et d'autres
conseils, commissions et comités.

Les principaux rôles du pouvoir exécutif sont les suivants :

 Président- Le président dirige le pays. Il est le chef de l'État, le chef du


gouvernement national et le commandant en chef de toutes les forces armées
des Philippines. Le président a un mandat de six ans et n'est pas rééligible.
 Vice-président- Le vice-président assiste le président. En cas d'empêchement du
président, le vice-président devient président. Son mandat est de six ans.

 Le cabinet - Les membres du cabinet servent de conseillers au président. Ils


comprennent le vice-président et les chefs des départements exécutifs. Les
membres du cabinet sont nommés par le président et doivent être confirmés par
la Commission des nominations.

Département judiciaire

Le pouvoir judiciaire interprète le sens des lois, les applique à des cas individuels et
décide si les lois violent la Constitution. Le pouvoir judiciaire est exercé par une Cour
suprême et par les juridictions inférieures établies par la loi.

Le pouvoir judiciaire comprend le devoir des cours de justice de régler les controverses
réelles impliquant des droits légalement exigibles et exécutoires, et de déterminer s'il y a
eu ou non un grave abus de pouvoir d'appréciation équivalant à un manque ou à un
excès de compétence de la part d'une branche ou d'un instrument du gouvernement. Le
pouvoir judiciaire interprète le sens des lois, les applique à des cas individuels et décide
si les lois violent la Constitution.

Les étapes d'une affaire pénale

1. Arrêt - détention temporaire d'une personne pour enquête. Si l'interpellation


donne lieu à des informations confirmant les soupçons, l'interpellation peut se transformer en
arrestation
.

2. Arrestation - mise en détention d'une personne en vue de la contraindre à répondre


de la commission d'une infraction, effectuée par une contrainte réelle sur la personne
ou par sa soumission à la garde.

3. Enregistrement - processus d'enregistrement officiel d'une arrestation.


Il comprend généralement les éléments suivants :
a. Photographier le défendeur (mugshot)
b. Prise des empreintes digitales du défendeur
c. Obtenir des informations personnelles telles que le nom, l'adresse et
la date de naissance.
4. Enquête préliminaire - enquête ou procédure visant à déterminer s'il
existe des motifs suffisants pour engendrer une croyance fondée qu'un crime
relevant du RTC a été commis et que le défendeur
en est probablement coupable et devrait être détenu en vue d'un procès.

5.
Mise en accusation - étape au cours de laquelle l'accusé est formellement informé de l'accusation
portée contre lui en lisant devant lui la dénonciation ou la plainte
et en lui demandant s'il plaide coupable ou non coupable.

6. Procès - examen devant un tribunal compétent des faits mis en cause


dans une affaire, en vue de trancher cette question.

7. Jugement - décision du tribunal selon laquelle l'accusé est coupable ou non coupable
de l'infraction reprochée, et imposition de la peine appropriée et
de la responsabilité civile prévue par la loi à l'accusé.

8. Appel - procédure de révision par laquelle l'ensemble de l'affaire est transférée


à une juridiction supérieure pour une décision finale.

Acquittement - constatation de non-culpabilité fondée sur le fond.

Caution - garantie donnée pour la libération d'une personne détenue par la justice, fournie par elle
ou par une caution, conditionnée à sa comparution devant un tribunal.

Caution - obligation sous scellés donnée par l'accusé avec une ou plusieurs cautions et
payable à l'officier compétent, avec la condition d'être annulée à l'exécution par
l'accusé des actes qu'il peut légalement être tenu d'accomplir.

Infraction capitale - une infraction qui, selon la loi en vigueur au moment où elle a été commise
et où la demande d'admission à la liberté sous caution a été déposée, peut être punie
de la peine de mort.

Plainte - déclaration écrite sous serment accusant une personne d'une infraction, souscrite
par la partie offensée, tout agent de la paix ou tout autre agent public chargé de
l'application de la loi violée.

Action pénale - action par laquelle l'État poursuit une personne pour un acte ou
une omission punissable par la loi.

Compétence pénale - autorité de la cour pour entendre et juger un délit particulier


et pour imposer la peine prévue par la loi.

Enquête sur la garde à vue - il s'agit de l'interrogatoire entrepris par les agents chargés de
l'application de la loi
après qu'une personne a été placée en garde à vue ou
autrement privée de sa liberté d'action d'une manière significative.

Double incrimination - lorsqu'une personne est accusée d'une infraction et que l'affaire est
close par un acquittement ou une condamnation, ou de toute autre manière sans le
consentement exprès de l'accusé, ce dernier ne peut être accusé à nouveau de
la même infraction ou d'une infraction identique.

Duplicité de l'infraction - la réunion d'infractions séparées et distinctes dans une seule et même
dénonciation ou plainte.

Indemnisation - paiement des dommages indirects subis par la partie lésée


, sa famille ou une tierce personne en raison de l'infraction.

In Flagrante Delicto - littéralement, pris en flagrant délit.

Information - accusation écrite inculpant une personne d'une infraction, souscrite


par le procureur et déposée auprès du tribunal.

Motion To Quash - admission hypothétique que même si tous les faits allégués étaient
vrais, l'accusé ne peut pas être condamné pour d'autres raisons.

Serment - comprend toute forme d'attestation par laquelle une partie signifie qu'elle est tenue
en conscience d'accomplir un acte fidèlement et sincèrement.

Parole - libération conditionnelle d'un délinquant d'un établissement pénitentiaire ou correctionnel


après qu'il a purgé la période minimale de sa peine d'emprisonnement
sous la garde continue de l'État et dans des conditions qui permettent
sa réincarcération s'il a violé les conditions de sa libération.

Négociation de plaidoyer - processus par lequel l'accusé et l'accusation dans une affaire pénale
trouvent une solution mutuellement satisfaisante à l'affaire, sous réserve de l'approbation du
tribunal
. Elle implique généralement que le défendeur plaide coupable d'un délit moins grave
ou de seulement certains des chefs d'accusation d'un acte d'accusation à plusieurs chefs en échange
d'une
peine plus légère que celle prévue pour le chef d'accusation le plus grave.

Question préjudicielle - se pose lorsque l'action civile implique une question similaire ou
intimement liée à la question soulevée dans l'action pénale et que la résolution
de cette question déterminera si l'action pénale sera poursuivie ou non.

Prescription du crime - perte ou renonciation par l'État de son droit à


poursuivre un crime.

Prescription de la sanction - perte ou renonciation de l'État à son droit d'exiger


la signification de la sanction imposée.

Preuve prima facie - désigne une preuve qui, si elle est inexpliquée ou non contredite,
est suffisante pour étayer une proposition de nature à contrebalancer la présomption
d'innocence et justifie la condamnation de l'accusé.

Crimes privés - ceux qui ne peuvent être poursuivis que sur plainte
déposée par la partie lésée ou offensée.

Cause probable - c'est l'existence de faits et de circonstances qui


feraient croire à un esprit raisonnable agissant sur la base des faits dont le procureur a connaissance
que la personne accusée est coupable du crime
pour lequel elle est poursuivie.

Probation - disposition en vertu de laquelle un défendeur, après avoir été reconnu coupable et
condamné,
est libéré sous réserve des conditions imposées par le tribunal et sous la surveillance
d'un agent de probation.

Preuve au-delà du doute raisonnable - degré de preuve qui produit une conviction
dans un esprit sans préjugés.

Engagement - obligation d'enregistrement contractée devant un tribunal dûment


autorisé à la prendre, sous condition de faire un acte particulier, la condition la plus
habituelle dans les affaires pénales étant la comparution de l'accusé au procès.

Répétition - démonstration par l'accusé de la manière dont il a commis le crime


.

Doute raisonnable - doute engendré par l'examen de l'ensemble des preuves


et par l'incapacité, après cet examen, de laisser l'esprit se reposer sur la certitude
de la culpabilité.

Réparation - paiement des dommages causés, en tenant compte de la valeur sentimentale du bien
pour la partie lésée (
).

Restitution - retour de la chose elle-même en tenant compte de la détérioration ou de la diminution


de valeur (
).
Mandat de perquisition - ordonnance écrite émise au nom du peuple des Philippines
, signée par un juge et adressée à un agent de la paix, lui ordonnant
de rechercher les biens personnels qui y sont décrits et de les présenter au tribunal.

Système de justice pénale


Système de justice pénale- système de pratiques et d'institutions gouvernementales visant à maintenir le contr
social, à dissuader et à atténuer la criminalité ou à sanctionner les personnes qui enfreignent les lois par des
sanctions pénales et des efforts de réinsertion.

Objectifs de la justice pénale

1. protéger les individus et la société


2. réduire la criminalité en traduisant les délinquants en justice
3. renforcer la sécurité de la population

Le système de justice pénale se compose de trois parties principales

1. législatif - créer des lois


2. tribunaux - adjudication
3. services correctionnels - prison, prison, probation, libération conditionnelle

Participants au système de justice pénale

1. la police - premier contact avec l'auteur de l'infraction, puisqu'elle enquête sur les actes répréhensibles e
procède à l'arrestation.
2. l'accusation - prouver la culpabilité ou l'innocence des auteurs d'actes répréhensibles.
3. tribunal - lieu où les litiges sont réglés et où la justice est rendue.
4. correction - après que l'accusé a été reconnu coupable, il est mis en prison pour être réformé.
5. communauté - où le condamné, après avoir purgé sa peine, revient pour s'intégrer en tant que membre
productif de la société.

Police de proximité- système consistant à affecter des agents à des zones particulières afin qu'ils se familiarise
avec les habitants.

Les débuts de l'histoire des peines


1. Grèce et Rome primitives
a. Le bannissement et l'exil sont les peines les plus courantes administrées par l'État
.
b. les sanctions économiques telles que les amendes pour des crimes tels que
l'agression d'un esclave, l'incendie criminel ou le cambriolage.
2. Du milieu du Ve au XVe siècle
a. les querelles de sang étaient la norme.
b. la loi et le gouvernement n'étaient pas responsables des conflits.
3. Périodes féodales postérieures au 11ème siècle
a. système d'amende, la punition consistait souvent à
payer au seigneur féodal.
b. objectifs, ordre public et pacification des blessés.
c. châtiments corporels pour les pauvres qui ne peuvent pas payer.
4. 1500's
a. urbanisation et industrialisation, utilisation de la torture
et de la mutilation, et les châtiments commencent à
être davantage basés sur l'argent.
b. utilisation d'esclaves dans les galeries - les passeurs de navires.
c. envoi de détenus dans les colonies américaines
5. 1700's - début 1800's
a. augmentation de la population carcérale
b. le fossé entre les riches et les pauvres se creuse
c. l'aspect physique de la punition augmente

Objectifs de la punition
1. Dissuasion générale - l'État tente de convaincre
les criminels potentiels que la sanction qu'ils encourent est
certaine, rapide et sévère afin qu'ils aient peur
de commettre un délit.
2. Dissuasion spécifique - convaincre les délinquants que les
douleurs de la punition sont plus importantes que les avantages du
crime, de sorte qu'ils ne récidiveront pas
3. Incapacité - si les criminels dangereux sont maintenus
derrière les barreaux, ils ne seront pas en mesure de répéter leurs
activités illégales.
4. Rétribution/Juste Désert - la punition ne
doit être ni plus ni moins que ce que les actes du délinquant méritent, elle
doit être basée sur le degré de culpabilité de la personne.
5. Équité/Restitution - les criminels condamnés doivent rembourser
leurs victimes pour la perte qu'elles ont subie, le système judiciaire
pour les coûts de traitement de leur affaire et la société
pour les perturbations qu'ils ont pu causer.
6. Réhabilitation - si le traitement approprié est appliqué,
un délinquant ne présentera plus de menace pour la société
7. Déjudiciarisation - les criminels sont orientés vers un programme
correctionnel communautaire en vue d'un traitement afin d'éviter la stigmatisation
de l'incarcération.Le délinquant condamné peut être
invité à verser des indemnités à la victime du crime ou
à participer à un programme communautaire qui
propose des conseils.
8.Justice réparatrice - réparer les dommages subis par
la victime et la communauté tout en assurant
la réinsertion du délinquant.Transformer le système judiciaire
en un processus de guérison plutôt qu'en un
distributeur de châtiments et de vengeance.

3.Grandes catégories de crimes


1. Crime à sensation
2. Criminalité de rue
3. Criminalité d'entreprise, criminalité en col blanc et
Criminalité organisée.

Crime à sensation- certains délits sont sélectionnés pour leur caractère sensationnel et deviennent des sujets
d'intérêt national.

Criminalité de rue- comprend une grande variété d'actes commis dans les espaces publics et privés, y compris
violence interpersonnelle et les délits contre les biens.
Justice- qualité d'être juste, équitable et raisonnable.

État de droit- maxime juridique selon laquelle les décisions gouvernementales sont prises en appliquant des
principes juridiques connus.

Juge- Officier public qui préside les procédures judiciaires, entend et tranche les affaires dans un tribunal, seul
en tant que membre d'un collège de juges.

Procureur- personne chargée de présenter le dossier dans un procès pénal contre une personne accusée d'avoir
enfreint la loi.

Le droit- est un système de règles de conduite établi par le gouvernement souverain d'une société pour corrige
erreurs, maintenir la stabilité de l'autorité politique et sociale et rendre la justice.

Demandeur- la personne qui intente une action en justice contre une autre personne.

Défendeur- le défendeur dans un procès.

Appelant- le défendeur dans une affaire faisant l'objet d'un recours devant une juridiction supérieure.

Appelant- la partie qui fait appel de la décision de la juridiction inférieure. Personne qui demande à une juridic
supérieure de renverser la décision d'une juridiction inférieure.

Stare Decisis- principe juridique consistant à déterminer les points d'un litige en fonction des précédents. Le la
signifie "s'en tenir à ce qui a été décidé", pratique générale consistant à s'en tenir à des décisions antérieures
lorsqu'elle en prend de nouvelles.

Doctrine Miranda- le suspect criminel a le droit de garder le silence, ce qui signifie qu'il a le droit de refuser d
répondre aux questions de la police. Il a le droit d'être assisté d'un avocat et, s'il n'a pas les moyens de s'en paye
un, il en recevra un gratuitement.

Pro Bono- travail juridique effectué gratuitement.

Writ- une forme d'ordre écrit au nom du tribunal ou d'une autre autorité légale d'agir ou de s'abstenir d'agir d'u
certaine manière.

Citation à comparaître- il s'agit d'un acte délivré par une autorité judiciaire pour obliger un témoin à compara
dans le cadre d'une procédure judiciaire.

Convocation- document juridique délivré par un tribunal ou un organisme administratif du gouvernement pou
demander à quelqu'un d'être présent de manière autoritaire ou urgente.

Discrétion- utilisation de la prise de décision personnelle et du choix dans la réalisation d'opérations dans le
système de justice pénale.

Qu'est-ce que la table de douze ? Il s'agit de lois romaines écrites vers 450 avant J.-C. qui réglementaient la
familiale, religieuse et économique.

Qu'est-ce que le modèle médical de punition ?


- une vision des services correctionnels selon laquelle les délinquants condamnés sont des victimes de leur
environnement ou des personnes malades souffrant d'une affection sociale qui les empêche de devenir des
membres valables de la société.

Quelle est la différence entre une peine indéterminée et une peine déterminée ?
1. Peine indéterminée
a. une durée d'incarcération avec un minimum
et un maximum déterminés. ex. 3-10 ans
b. le prisonnier peut bénéficier d'une libération conditionnelle après avoir purgé la peine minimale
.
c. Basées sur la croyance que les peines s'adaptent au criminel,
les peines indéterminées permettent des peines individualisées
et offrent une certaine flexibilité dans la détermination de la peine.
d. les juges peuvent fixer un minimum élevé pour passer outre l'objectif
de la peine indéterminée.
2. Peine déterminée
a. une durée fixe d'incarcération, par exemple 3 ans b. ces peines sont considérées par beaucoup comme
restrictives à des fins de réhabilitation. 3 ans
b. Ces peines sont considérées par beaucoup comme
restrictives à des fins de réinsertion.
c. les délinquants savent exactement combien de temps ils
devront purger.

Différents facteurs déterminant la durée des peines d'emprisonnement


1. Facteurs juridiques
a. la gravité de l'infraction
b. les antécédents judiciaires de l'auteur de l'infraction
c. le recours à la violence
d. l'utilisation d'armes
e. le fait que le crime ait été commis pour de l'argent
2. Facteurs extra-légaux
a. classe sociale
b. sexe
c. âge
d. caractéristiques de la victime

Quelles sont les institutions de socialisation ?


1. Famille
2. Religion
3. Écoles
4. Médias

La famille- est la première institution de socialisation dans la société.

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