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Définition, objet et intérêt de

la comptabilité nationale
I – Définition de la CN
La CN = branche de la science économique.
Elle s’intéressent aux unités macroéconomiques
(contrairement à la CG et à la CA qui
s’intéressent aux unités microéconomiques).
Plusieurs définitions ont été données à la
CN, elles se diffèrent d’un pays à l’autre selon la
conception que l’on se fait de l’activité
économique sur laquelle porte la CN.
Son objet principal est de représenter de
façon simplifiée l’ensemble de l’économie du
pays.
- MARCZEWSKI: la CN est « une branche de la
science économique spécialisée dans l’étude
quantitative des réseaux économiques intégrés »;
- L’ONU: la CN se propose de saisir la structure
d’un système économique à travers les
transactions;
- PROU: La CN : « comme étant un modèle
décrivant, à l’aide de la logique comptable,
certaines relations entre des ensembles
homogènes ».
Toute CN s’assigne l’objet de simplifier la
réalité économique de plus en plus complexe et
de la représenter par une maquette (modèle) à
la fois simple et intelligible.
II – Objet de la CN
Pourquoi faire de la CN?
La CN a 3 objectifs:
1- Simplifier la réalité économique d’un pays:
l’objectif majeur de la CN est de représenter la
réalité économique d’une façon simplifiée pour
décrire les opérations de la production, de la
consommation, de la répartition et de
l’investissement qui s’effectuent entre les grands
pôles de décisions économiques.
cette représentation de l’activité économique est
faite à travers un circuit économique intégré qui
se présente comme un ensemble de relations
réelles et monétaires regroupées dans des
grandes catégories découlant d’une division
fonctionnelle du travail (voir schéma).
2– La CN est une technique
d’enregistrement macro-comptable:
La CN permet l’enregistrement des
opérations saisies au niveau
macroéconomique et réalisées par les
agents économiques constituant un
ensemble conventionnellement délimité
dans l’espace et appelé nation.
L’enregistrement se fait par des comptes
d’analyse et des tableaux d’une façon plus
précise.
3- La CN est un instrument (outil) d’analyse des
structures économiques:
L’objectif primordial de la CN étant celui de
décrire les faits économiques. C’est dans cette
raison qu’elle est considérée beaucoup plus une
technique d’enregistrement qu’un instrument
d’analyse.
Ainsi, à ce niveau, la CN quantifie les
comportements interdépendants des unités
économiques élémentaires dans un circuit
économique intégré.
Ex: à travers l’étude de TES, on peut mener une
analyse très approfondie de la structure de
l’appareil productif d’un pays donné.
A partir des trois objectifs précédents, on
peut déduire trois fonctions de la CN:
a- une fonction de simplification de
l’activité économique en vue de la
rendre intelligible aux intéressés;
b- une fonction de synthèse économique
en rassemblant dans des comptes et
des tableaux le maximum
d’informations;
c- une fonction d’analyse économique en
utilisant ces informations.
III – Intérêt de la CN
Beaucoup de pays portent un intérêt de plus en
plus croissant à la CN et ce pour les raisons
suivantes:
1ère- L’unification du langage économique:
L’intérêt de la CN c’est qu’elle a pu unifier le
langage économique qui a été largement
différencié selon les théories et le théoriciens (ex:
les concepts du capital et de la valeur n’ont pas la
même signification chez HICHS ou chez MARX).
Avec des définitions et des conventions
précises et adoptées par tous les utilisateurs, la
CN permet de standardiser et d’unifier le langage
économique (ex: taux de croissance de PIB, taux
d’investissement, taux d’autofinancement, …) .
2ème- L’information exhaustive sur l’activité économique:
Les données statistiques hétérogènes collectées dans diverses
sources sont présentées par la CN, après les avoir sélectionnées,
dans un cadre logique et cohérent. Ce qui permet de fournir une
information claire et complète sur la structure et le fonctionnement de
l’économie.
3ème- La possibilité de faire des prévisions économiques:
L’analyse des différentes données rétrospectives fournies par la
CN permet de suivre l’évolution quantitative du système économique
du pays dans le passé, et voir qu’elle a été la réaction de cette
économie face à des mesures antérieurement prises par les pouvoirs
publics. Autrement dit, la CN peut être utilisée pour prévoir le devenir
de l’économie nationale en extrapolant dans l’avenir, les tendances
observées dans le passé.
Ex: le TES constitue un instrument indispensable à toute prévision
économique, le TEE et le TOF n’en demeurent pas moins des outils
privilégiés pour donner une représentation relativement valable de
l’avenir, notamment à court et moyen terme.
Avec la CN, les autorités publiques sont en possession d’un
instrument efficace pour apprécier les impacts, directs ou
indirects, des décisions économiques qu’ils envisagent de
prendre.
IV- Aperçu historique de l’évolution de la CN
A- Considérations générales

B- Évolution du système de la CN marocaine


Chapitre II – Les secteurs
institutionnels dans la CNM
et les catégories d’opérations
économiques
La CN = une tech. Macroéconomique; elle
ne peut s’intéressée aux comportements
individuels des agents qui accomplissent des
milliers d’opérations annuelles.
Ainsi, par l’objectif de concilier la
volonté de représenter des phénomènes
économiques réels et la nécessité de
simplifier leur présentation, la CN a
procédé par le regroupement des unités
économiques élémentaires (u.é.é) dans
des grandes catégories appelées Secteurs
Institutionnels (SI).
a- u.é.é: est définie comme une cellule comprenant un
ou plusieurs individus (acteurs économiques) qui
participent à l’une des grandes fonctions que sont la
production, la consommation et l’accumulation.
un SI est défini comme un ensemble d’unités
institutionnelles qui ont un comportement
économique analogue. Ce comportement est
déterminé essentiellement par deux critères:
- La fonction économique principale ( production,
consommation, financement, assurance, …);
- L’origine et la nature des ressources (ventes,
travail, impôts, …).
Il est à préciser qu’une Unité Institutionnelle est
une u.é.é qui dispose:
- d’une comptabilité propre et complète;
- d’une autonomie dans l’exercice de ses fonctions.
b – Une branche d’activité: est définie par un ensemble d’entreprises
ou éléments d’entreprises produisant le même bien (à une branche
ne doit correspondre qu’un seul produit). Tandis que, un secteur
regroupe les entreprises qui produit le même bien principal.
De ce fait, une entreprise fabriquant des différents biens peut
figurer dans différentes branches (autant de branches qu’il a de
produits). Mais elle ne peut appartenir qu’à un seul secteur, qui est
celui de sa fabrication principale.
 Les branches d’activité marchande: constituées par le
regroupement et d’u.é.é dont les ressources principales proviennent
de la vente de biens et services sur le marché qui couvre au moins
tous les coûts de production.
Ex: Les AP, les IPSBL et les ménages peuvent avoir des
activités marchandes;
 Les branches d’activité nom marchande: ces branches
fournissent à la collectivité des services gratuits ou quasi-gratuits. Il
s’agit:
- des branches non marchandes des AP (sécurité, justice,…);
- des branches non marchandes des IPSBL au service des
ménages;
- des services domestiques.
I – Les différents secteurs institutionnels
La CNM retient 5 secteurs institutionnels
(résidents) et le Reste du Monde (secteur non
résident).
- Les SQSNF;
- Les IF;
- Les AP;
- Les Ménages;
- Les IPSBL;
- Le Reste du Monde (RM).
Il convient de noter que le regroupement des
u.é.é en SI répond au besoin de saisir les flux
économiques relatifs à la répartition des revenus, à
l’accumulation et au financement du capital.
A- Les Sociétés et Quasi-Sociétés Non
Financières (SQSNF):
C’est l’ensemble des entreprises non
financières résidentes dont la fonction principale
consiste à produire des biens et services destinés
au marché.
Plusieurs classifications peuvent être effectuées:
- Les SQS (entreprises) privées: ce sont des
entreprises qui appartiennent à des particuliers
(SA, SQRL, …);
- Les SQS publiques : comprennent toutes les
entreprises qui appartiennent à l’Etat ou contrôlées
par l’Etat (OCP, ONE, …);
- Les entreprises semi-publiques: c’est une
association entre le capital privé et le capital
étatique (appelées sociétés d’économie mixte).
B – Les Institutions Financières (IF):
La fonction principale de ces institutions est le financement de
l’économie.
Dans ce secteur, on distingue:
- Les institutions de crédit: spécialisées dans la collecte et la
répartition des disponibilités financières (Bank Al Maghrib, banques
commerciales, caisses d’épargne, sociétés de financement, …;
- Les compagnies d’assurance et les caisses de retraite: leur
fonction principale est de transformer les risques individuels en
risques collectifs et de garantir en cas de réalisation d’un sinistre.
C – Les Administrations Publiques (AP):
L’AP est un organisme qui accomplit des tâches d’intérêt général
sans but lucratif.
Ce secteur (AP) comprend toutes les unités institutionnelles dont la
fonction principale consiste à produire des biens et services non
marchands destinés à la consommation individuelle et collective
et/ou à effectuer des opérations de redistribution de revenu et de la
richesse nationale.
Il est constitué: des administrations centrales (ministères, …), des
administrations locales (CL, commissariats de police, école publique,
…), des administrations de sécurité sociale (CNSS, CMIR,
Organismes Mutualistes, …).
D – Les IPSBL:
Sont des organismes qui accomplissent des tâches
d’intérêt général sans but lucratif.
Elle produisent principalement des services non marchandes.
Leurs ressources proviennent des cotisations des adhérents et
des dons étatiques.
EX: syndicats, partis politiques, associations sportives ou
culturelles, …
E – Les Ménages:
Les ménages sont des ensembles d’individus vivant en
commun (sous le même toit) et dont la fonction économique
est essentiellement la consommation finale.
Les ménages peuvent produire des biens et services
marchands en tant qu’entrepreneurs individuels.
les ressources des ménages proviennent principalement de la
rémunération des facteurs de production (salaire, intérêt ou
profit). Une partie de ce revenu est utilisée à des fins de
consommation, le reste est épargné.
F –Le Reste du Monde (RM) (l’extérieur):
Est un agent économique particulier dans la
mesures où il regroupe l’ensemble des agents
économiques non résidents.
Les agents économique nationaux entretiennent
plusieurs relations avec le RM: les exportations, les
prêts, les investissements, …
II – Les catégories d’opérations économiques
dans le SCNM
Les unités institutionnelles,regroupées
précédemment en secteurs institutionnels,
effectuent chaque année d’innombrables
opérations économiques et financières se
rattachant aux fonctions de produire, de
consommer, d’investir, de répartir, de financer, …
La CN regroupe ces opérations en 3 catégories:
A – Les opérations sur biens et services:
Ce sont des opérations qui correspondent aux fonctions de
production, de consommation et d’investissement. Elles
indiquent l’origine (ressources) de ces produits ainsi que leur
destination (emplois).
B – Les opérations de répartition:
on peu distinguer entre la répartition primaire et la
redistribution:
- La répartition primaire: la VA dégagée par le processus de
production se répartie entre les facteurs de production (le
travail et le capital), sous forme de salaire et d’excédent brut
d’exploitation.
- Dans la redistribution: l’Etat fait une nouvelle répartition des
revenus primaires entre les dives secteurs institutionnels
(impôts et taxes, subventions, transferts, prestations sociales,
…).
C – Les opérations financières:
Il s’agit d’une sorte d’opérations qui traduit les variations
nettes des créances et des engagements (dettes) des
agents économiques en monnaies et en autres avoirs.
Il importe de distinguer entre les opérations financières pures
et les opérations financières qui sont le contre partie des
opérations réelles.
Les secteurs institutionnels
Secteurs Agents Fonctions Ressources
institutionnels économiques économiques principales
principales
A- Ménages: -individu vivant seul -fourniture des -revenus des facteurs
Ensemble des ou groupe d’individus facteurs de de production;
occupants d’un même habitant un même production; -revenus de transfert.
logement qu’ils aient ou domicile; -consom. des biens
non des liens de parenté et services;
-entreprises -production des
individuelles; E/ses individuelles ;
-ISBLM: -production des B et
associations, partis S non marchands
politiques,… au profit des
ménages.
B- Adm. Publiques: -Etat central; -production des Prélèvement
Ce sont les organismes -Collectivités services non obligatoires (impôts ,
publics qui dépendent Locales; marchands; et cotisations
donc de l’Etat ou des -Sécurité Sociale, … -redistribution des sociales)
C.L et qui produisent des revenus;
services non marchands -régulation de
l’activité
économique.
C- Les Sociétés non -Entreprises privées; Productions des biens Résultats des ventes
financières: -Entreprises et services
Entités ayant pour publiques marchands
activité principale la
production de B et S
non financiers
marchands
D- Les sociétés -Banques et Prestation de services Résultats des ventes
financières: institutions financiers et
Sociétés ayant pour financières; d’assurance
activité la fourniture -Entreprises
des services d’assurance.
financiers marchands:
l’intermédiation
financière
E- Reste du monde: Regroupe les unités Toutes les opérations Exportations
Il est constitué par non résidents qui lient les résidents
tous les agents et les non résidents
économiques
étrangers en relation
économique avec le
Maroc
III – Le circuit économique
- Est l’un des outils basiques de l’analyse économique.
- Il s’agit d’une représentation schématisée de la circulation
des flux (monnaie, biens et services, main d’œuvre) entre
des pôles (production, consommation,…). Il permet d’évaluer
les poids économiques des différents objets (production,
consommation, emploi, importation/exportation).
- En d’autres termes, le circuit économique est une
représentation de l’activité économique qui insiste sur la
circulation de flux, réels et monétaires, au sein d’une
économie, ou encore est une présentation des
enchaînements économiques décrivant les grandes
opérations réalisées par les agents (production, répartition,
consommation).
Ménages Entreprise

Marchés des
biens et services

Marché financier

Reste du
administration monde
IV- Les Emplois et les Ressources d’une économie
Emplois Ressources
-Consommation (finale et -Production Nationale
intermédiaire) -Importations
-Investissement
-Exportations

Les ressources sont toujours égales aux emplois puisque ce


sont les mêmes biens et services qui sont comptabilisés
d’une part selon leur origine (ressources), et d’autre part
selon leur utilisation (emplois). En cas de différence, la
variation de stock permet de trouver l’équilibre Ressources
– Emplois.
Chapitre III – Contenu, calcul et mesure de
la production
La production, comme le chômage et l’inflation, est un
concept fondamental de la macroéconomie. En outre, la
notion de la production occupe une place cruciale dans la
pensée économique. Elle est considérée comme le
moteur de la croissance de l’activité économique.
Ainsi, les systèmes de la CN sont – ils intéressés
préalablement à la notion précise de la production. Sans la
production, la CN n’a rien à compter.
Section I – Les différentes conceptions de la
production dans l’histoire de la pensée économique
I – Chez QUEZNAY (physiocrates)
II – Chez A.Smith
III – Chez J.B-SAY
IV – Chez K.MARX
V – Chez les méoclassiques.
Section II – Contenu de la production dans le
le système de la CNM
Le SMCN définit la production comme l’activité
socialement organisée destinée à créer des biens et
services habituellement échangés sur le marché et/ou
obtenu à l’aide des facteurs de production s’échangeant
sur le marché.
Selon cette définition, sont également inclus dans la
production tous les services délivrés à titre gratuits ou
quasi-gratuit par les administrations publiques (AP) et
privées et les services rendus par les domestiques aux
ménages.
On distingue:
- La production marchande: l’ensemble des biens et services
destinés à la vente, à un prix qui couvre au moins tous les
coûts de production.
La production marchande est fournie par: les entreprises
financières et les entreprises non financières.
- La production non marchande: elle est constituée par
l’ensemble des services qui sont fournis gratuitement ou
tout au moins sans recherche de bénéfice. Elle est fournie
par: les AP et privées, les domestiques des ménages.
Section II – PIB, VA et Revenu
La mesure de la production globale en CN est le PIB.
Il y a trois façons de concevoir le PIB d’une économie:
I – Le PIB est la valeur des biens et services finaux
produits dans l’économie durant une période donnée.
II – Le PIB est la somme des VA crées dans l’économie au
cours d’une certaine période.
La VA pour une firme durant le processus de production
est la valeur de sa production moins la valeur des ses
consommations intermédiaires.
Cette définition nous fournit une 2ème façon de
considérer le PIB. Ensemble, les deux définitions
impliquent que la valeur des biens et services finaux (1ère
définition) peut être conçue comme la somme des VA par
les entreprises le long de la chaîne de production de ces
biens finaux (2ème définition).
III – Le PIB est la somme des revenus distribués
dans l’économie au cours d’une période
donnée.
C’est-à-dire, cette façon permet de représenter la
production comme la somme des revenus (après
payement des CI). En effet:
- Une partie de ces revenus est prélevé par l’Etat
sous la forme des taxes sur les ventes (impôts
indirects);
- Une autre partie sert à payer les salaires (revenu
du travail);
- Le reste va dans les caisses de l’entreprise (le
revenu du capital).
Donc, la VA (du point de vue du revenu) = la
somme des impôts indirects + le revenu du
capital et du travail.
Section III – La mesure de la production
(méthode d’évaluation de la production):
Ex: un élévateur a produit une quantité de laine s’élevant à 100
DH. La laine a été achetée par une entreprise de filature qui
a fabriqué des fils de laine d’une valeur de 250 DH. Ces
derniers sont vendus à une entreprise d’habillement qui a
produit des vestes valant 500 DH.
Calculer la valeur de production finale de la filière: Élevage,
Filature, Habillement?
Branches d’activité: Élevage Filature Habillement
Produits : laine fils de laine vestes
Productions : 100 250 500

Montant de la production finale = (100 + 250 + 500) = 850 DH


Cette approche qui consiste à additionner les productions
élémentaires pour déterminer la production finale est
évidemment erronée, parce qu’elle comporte des doubles
emplois.
Ainsi, le montant de la production obtenu (850 DH)
comporte deux fois la valeur des fils de laine et trois fois celle
de la laine.
Pour éviter ces doubles emplois, il est nécessaire de
retrancher de la valeur des productions élémentaires, les
valeurs de leurs consommations intermédiaires et on obtient
ainsi la VA dégagée par chaque unité élémentaire de
production:
VA = Production – CI
La somme des VA, dégagées au niveau des différents stades
du processus de production, donnent le montant exact de la
production. Il s’agit d’un montant qui ne comporte pas de
double comptabilisation.
Reprenons l’exemple précédent, le montant de la production
finale est de:
(100 - 0) + (250 – 100) + (500 – 250) = 100 + 150 + 250 = 500
Ou bien: (100 + 250 + 500) – (100 + 250) = 500
La production = somme des VA réalisées respectivement
par les trois branches: élevage, laine, habillement.
Cette production finale = somme des VA = PIB
Le PIB est l’agrégat le plus utilisé dans la comparaison de
l’évolution des productions aussi bien dans le temps que dans
l’espace.
Problèmes d’instabilité des prix dans le temps
La variation des prix d’une année à l’autre pose un certain
nombre de problèmes au niveau de la comparaison des
agrégats économiques exprimés en prix courants des
différentes années.
Ex: comparer le PIB de 1990, qui a été de 207 876,4 millions
de DH courants, au PIB de 1989 de valeur de 191 579 millions
de DH courants:
En effet, il convient de calculer le rapport:
PIB 90/PIB 89 = 207876,4/ 191 579 = 1,085
c-à-d que le PIB 90 = PIB 89 ͯ 1,085
(1,085) est appelé coefficient multiplicateur (CM).
On peut dire que le taux de variation du PIB en 1989 et 1990 a
été de 8,5%.
Taux de variation = (CM – 1) 100 = I.va – 100 = 108,5 – 100 = 8,5%
Taux de variation = (PIB90 – PIB89) / PIB89 ˣ 100 = 8,5%
Il est difficile de fournir une interprétation satisfaisante
quant à l’évolution réelle du PIB entre les deux périodes. Parce
que l’augmentation de 8,5% de 1989 à 1990 ne correspond pas
seulement à l’accroissement des quantités produites des biens
et services mais elle comporte aussi l’effet de la variation des
prix entre les deux périodes considérées.
Pour préciser la variation de la production (la cause) ou de
PIB: savoir ce qui est dû à l’accroissement réel des quantités
produites et ce qui provient de f’effet de la variation des prix
(élévation), il est nécessaire de raisonner en termes du prix
constant et non pas en termes du prix courant, afin d’éliminer
les effets de la variation des prix.
Il s’agit donc de calculer le taux de croissance réel du PIB de
1989 à 1990. Ce qui revient à calculer l’indice de volume
(I.vo) qui se détermine par le rapport entre le PIB 90 au prix
constant au PIB 89 au prix constant.
I.vo = [(PIB90.Px80)/(PIB89.Px80)] x 100 = 102,6
ce qui donne un taux de croissance de PIB de 2,6%
(1,026 – 1) 100 = 0,026 x 100 = 2,6%
On sait que le taux de variation des prix entre 89 et
90 était de 5,8%, c-à-d, avec un coefficient
multiplicateur de 1,058, on peut écrire:
1,058 x 1,026 = 1,085
I.Va = I.vo x I.px
1,085 = 1,026 x 1,058

Il est à conclure que l’augmentation en valeur


du PIB entre 89 et 90, qui a été de 8,5%, est le
résultat conjoint de l’accroissement quantitatif de la
production de 2,6% et de l’évolution du niveau
général des prix de l’ordre de 5,8%.
Section IV – L’adoption du principe de la partie double
Plusieurs principes de la comptabilité d’entreprise ont été
pris par la CN mais avec un certain nombre d’aménagements.
Le cas par exemple du principe de la partie double (fond la
technique d’enregistrement dans la comptabilité générale).
I – Le principe de la partie double dans la CG:

II – L’adoption du principe de la partie double par la CN:


La CN décrit les relations économiques entre agents (la
comptabilité commerciale décrit l’activité économique d’un
agent).
Une opération effectuée entre deux secteurs institutionnels
n’exige que deux écritures affectant un compte de chacun des
deux secteurs institutionnels.
Principes de la partie double en CN:
- Toute écriture portée en emploi d’un compte entraîne
nécessairement une autre écriture du même montant porté en
ressources d’un autre compte et vice-versa.
- L’enregistrement d’une opération n’entraîne pas quatre écriture,
il n’en exige que deux.
Chapitre IV - Les opérations économiques dans le SMCN

Section I – Les opérations sur biens et services


- La production;
- La consommation;
- La FBCF;
- L’importation et l’exportation.
L’équilibre fondamental (pour les opérations des biens et
services):
P + M = CI + CF + FBCF + Var.STOCKS + X
I – La production:
(définition: voir chapitre précédent).
Ce qui nous intéresse dans ce cadre: les modalités de
valorisation de la production.
A- Modalités de valorisation de la production:
En effet, plusieurs types de prix expriment la valeur de la
production.
1° - Prix du marché:
a- Prix Départ Usine (PDU): est le prix qui revient au producteur
quand le produit quitte l’usine.
PDU = CI + RS + EBE + (ILP – SUB.D’EXP)
b- PRIX D’ACQUISITION (PA): est le prix que paye l’acheteur du
produit sur le marché.
PA = PDU + MC
2°- Le coût des facteurs (CF): est le prix qui permet juste la
rémunération des facteurs de production et la couverture du
coût des consommations intermédiaires.
CF = CI + RS + EBE = PDU – (ILP – SUB.D’EXP)
La valorisation de la production au CF présente l’avantage de
neutraliser l’impact de la fiscalité.
N.B: La production de la branche « commerce » (pas de
production), est évaluée par les marges commerciales.
C’est-à-dire:
MC = PA – PDU
B- Valorisation des productions des cas particuliers:
- Institutions de crédits;
- Compagnies d’assurance.
Considérées comme secteurs à production de services
marchands.
1° - Les institutions de crédits:
La production de ces institutions se compose de:
- La production (ou services bancaires = production
marchande) destinée à la clientèle et dont la facturation ne
pose aucun problème (production facturée): vente de cartes
de crédits, services de cartes de guichet, …;
- La production imputée des services bancaires (PISB):
services d’intermédiation financière fournis par les
institutions de crédit (collecte, distribution et transformation
des disponibilités financières).
PISB = Intérêts et dividendes reçus – Intérêts versés
N.B:
- La production (PISB) est destinée à la
consommation intermédiaire d’une branche fictive
dont la production est nulle;
- Cette production ne couvre pas la somme des frais
de gestion, la VA de cette branche est négative:
Pour résoudre le problème, on enregistre en
ressources du compte de production des institutions
de crédit la PISB.
VA positive = VA négative + PISB
2°- Les compagnies d’assurance:
- Les assurances dommage;
- Les assurances vie – capitalisation.
a- Les assurances dommages:
Production = Primes brutes acquises – Indemnités dues
(servies) sur sinistres

Production = PBA – IS

b – Les assurances – vie – capitalisation:

Production = (Primes acquises+Revenus de placements)


- (Indemnités versées + Var.Réserves mathématiques)
Les réserves mathématiques: fonds placés par les compagnies
d’assurances sous formes d’actifs physiques ou financiers en
vue de couvrir les risques assurés à long terme.
c – La production des mutuelles et caisses de retraites:

Production = Coût de gestion – Sub.d’Exploitation


C- Production des branches d’activité non marchandes:
- Les Administrations publiques;
- Les IPSBL.
- Les ménages;
La production de ces secteurs est évaluée au coût
des facteurs.
1° Les AP et les IPSBL:

Pnm (coût de production) = CI+RS+CCF+(ILP – Sub.Exp)

2° Les ménages:
La production non marchande des ménages est se
limite à la rémunération du personnel domestique.
Pnm = Salaires payés
Exercices d’application:
EX 1: Au cours de l’exercice N , l’entreprise a fabriqué
1 000 unités du produit A qu’elle a vendu à 800 DH
l’unité. La réduction accordée par l’entreprise sur le
prix de vente est de 10%.
- Le SI (01/01/N) du produit A: 250 unités;
- Le SF (31/12/N) du produit A: 150 unités.
Les stocks sont évalués au prix moyen du marché à
950 DH l’unité;
L’entreprise a produit pour elle – même 50 unités du
produit A;
Les achats et autres intermédiaires sont de 200 000
DH.
TAF: Calculer la production effective et la VA de
l’entreprise?
Ex 2: Sachant que le coût d’acquisition d’un
bien est de 800 DH HT, et son prix de vente
est de 1 000 DH HT.
T.A.F:
1- calculer la marge commerciale?
2 – En supposant que la TVA est de 20%,
calculer la nouvelle marge commerciale?
II – La consommation
A- La consommation intermédiaire (CI):
= ensemble des biens et services consommés (utilisés ou
détruits) dans le processus de production d’autres biens et
services.
Deux types de CI:
- CI externe: consommation par une branche des produits
d’autres branches;
- Intra-consommation: consommation d’une branche de
ses propres produits ou des produits similaires importés.
La CI externe Prix d’Acquisition (PA);
L’intra-consommation PDU ou CAF selon que les
biens consommés sont produits par la branche ou
importés.
N.B: la C I ne comporte pas l’usure ou la dépréciation du
capital fixe (amortissement).
B – La consommation finale:
= la valeur des biens et services marchands et des
services non marchands utilisés pour la satisfaction
des besoins directs (individuels et collectifs) des
ménages et des AP.
Dans la CF des ménages:
• CF intérieure: CF des résidents + CF des
non résidents sur le t.é.n
• CF nationale: CF des résidents sur le t.é.n
+ CF dans le RDM
La CF des biens et services marchands concerne
essentiellement les ménages. Elle est évaluée au
prix d’acquisition (et au PDU s’il s’agit de
l’autoconsommation).
Elle concerne la consommation des biens durables
et non durables, exception faite du logement qui est
considérée comme une FBCF.
Si les services non marchands (fourmis par
les AP et IPSBL) sont consommés par les
SQS et les IF, on les considère comme une
CI, s’ils sont consommés par les ménages on
les considère comme une CF.
Devant l’impossibilité de savoir les
consommateurs de ces services non
marchands, les comptables publics les
considèrent comme étant une CF des AP
comptabilisés à leurs coût de production:

coût de production(CF des AP) = CI + RS +


CCF + (ILP – Sub.Exp)
III – La FBCF: elle désigne la valeur des biens
durables acquis pour être utilisés pendant au moins
un an dans le processus de production
- Elle comporte les éléments du capital fixe (valeur
des biens durables et reproductibles);
- N.B: l’acquisition des terrains , d’actifs incorporels
et d’actifs financiers n’entre pas dans la FBCF;
- L’acquisition des biens durables par les ménages, à
l’exception de logement, ne fait pas partie de la
FBCF.
- L’acquisition des biens durables par les
administrations militaires n’entre pas dans la FBCF;
- La FBCF est évaluée au PDU (s’elle produite pour
propre compte du producteur), évaluée au PA
(s’elle est achetée sur le marché).
IV – L a variation des stocks:
= biens non durables conservés par les
unités productrices on vue de les utiliser ou
des les vendre.
- La CN enregistre seulement la variation des
stocks entre le début et la fin de l’année (ne
tient pas compte de leur valeur).
var.stocks = Entrées en stocks – Sorties de stocks
- Les ménages, en tant que consommateurs, ne
détiennent pas de stocks (CF à l’ exception du
logement).
- Les services ne font pas l’objet de stock.
V – Les exportations
= ensemble des biens neufs ou d’occasion quittant
définitivement le t.é.n à destination du reste du
monde.
- Les exportations sont évaluées FOB (Free On
Board) = au PDU plus de transport et d’autres frais
jusqu’au la frontière marocaine;
- Les exportations comprennent en outre les
services fournis par les unités résidentes aux
unités non résidentes évalués au prix du marché.
VI – Les importations
= ensemble des biens et services venant du RDM et
entrant définitivement sur le t.é.n.
- Les importations sont évaluées CAF (coût
assurance fret).
Les opérations sur biens et services sont reliées entre elles par
l’équation d’équilibre fondamentale suivante:
P + M = CI + CF + FBCF + ΔStock + X
CI: demande intérieure;
CF+FBCF+ ΔStock + X: demande finale;
CI + CF + FBCF + ΔStock: demande intérieure;
X: demande extérieure.
Section II – Les opérations de répartition (OR)
on distingue entre:
- Les OR liées directement à la production;
- Les autres OR de revenu;
- Les transferts en capital.
I – Les OR liées directement à la production:
1- les rémunération salariales: salaires, traitements bruts, cotisations sociales
effectives, prestations sociales fournies aux salariés, …
2 –La Taxe sur la Valeur Ajoutée:

TVA due du mois N = TVA facturée N – TVA récup/immob. N – TVA


récup/charges (N-1)
3 – Les autres impôts indirects:
4 – Les droits et taxes sur les importations: prélèvements
effectués par les AP sur les biens importés avant qu’ils
n’entrent sur le t.é.n.
5 – Les subventions d’exploitation: ces transferts des AP
aux unités de production servent à alléger le poids des
charges d’exploitation et à compenser les insuffisances de
recettes.
II – Les autres OR de revenu
1 – Les revenus de la propriété et de l’entreprise: intérêts,
revenus de la terre, les dividendes, …;
2 – Les opérations d’assurance – dommages: versement de
primes et d’indemnités couvrant des risques (vols,
accidents, …);
3 – Transferts courants non contractuels: impôt sur le
revenu, les cotisations sociales fictives et effectives, …
III – Les transferts en capital
Ils comprennent:
- Les aides à l’investissement;
- Les impôts en capital ;
- Les autres transferts en capital (ex: dommage
de guerre).
Section III – Les Opérations Financières (OF)
Sont classées en Trois catégories:
- Les instruments de règlement;
- Les instruments de placement;
- Les instruments de financement.
Chapitre – Les comptes d’analyse
La CN propose un certain nombre de comptes
découlant des opération de production, de
répartition et d’accumulation, en vue de décrire
l’activité économique des différents secteurs
institutionnels.
Section I – Les comptes des SI résidents
Le SMCN retient les comptes suivants:
- Compte de production;
- Compte de revenu et dépenses;
- Compte de capital;
- Compte de financement.
Ces comptes son classés selon un ordre logique et
sont articulés entre eux: le solde de chaque compte
alimente les ressources du compte suivant.
I – Comptes des SQS NF
1- Compte de production:

Emplois Ressources
-Consommation intermédiaire -Production

Valeur Ajoutée Brute (VAB)

-Rémunérations salariales -VAB


-Impôts liés à production et à -Subventions d’exploitation
l’importation (sauf TVA) reçues

EBE
2 – Compte de revenu et dépense:
Emplois Ressources
-Impôt sur le revenu et patrimoine EBE
-Revenus de la t.a.i versés -Revenus de la t.a.i reçus
-Intéréts versés -Dividendes reçus
-Dividendes distribués -Revenus prélevés par les chefs de
-Revenus prélevés par les chefs QS
des QS -Indemnités d’assurance dommage
-Primes nettes d’assurance -Cotisations sociales fictives
dommage -transferts courants reçus du RDM
-Prestations sociales directes -Autres transferts courants reçus des
-Transferts courants versés au SI résidents
RDM
-Autres transferts courants versés
aus SI résidents
Revenu Disponible Brut (RDB)

Epargne Brute EB RDB


3- Compte capital:
Emplois Ressources
-FBCF EB
-Variation des stocks -Subventions d’investissement
-Achats nets des terrains reçues
-Achats nets d’actifs incorporels -Transferts en capital reçus du
-Impôts en capital RDM
-Autres transferts en capital -Transferts en capital reçus
versés des SI résidents

Capacité de Financement Besoin de Financement (BF)


(CF)
4- Compte financier:
Variation des créances Variation des engagements
-Monnaie et quasi-monnaie -Titres à CT négociables
-Titres à CT négociables -Obligations et bons à MLT
-Obligations et bons à MLT -Actions et autres
-Actions et autres participations
participations -Crédits à CT
-Crédits à CT -Crédits à LMT
-Crédits à LMT -Autres engagements
-Autres créances

Solde des engagements Solde des créances


II – Les comptes des institutions de crédit:
1 – Compte de production:

Emplois Ressources
-Consommation Intermédiaire -Production de services non
(HTVA) financiers
- VAB -P.I.S.B

-Rémunérations salariales -V.A.B


-Impôts liés à la production -Subventions d’exploitation
(sauf TVA) reçues
-Ajustement des services
bancaires imputés (PISB)

E.B.E
2 – Compte de revenu et dépense:
E R
-Impôt sur le revenu et le patrimoine EBE
-Revenus de la t.a.i. versés -Revenus de la t.a.i. reçus
-Intérêts versés -Intérêts reçus
-Dividendes distribués -Dividendes reçus
-Revenus prélevés par les chefs de QS -Revenus prélevés par les chefs de QS
-Primes nettes d’assurance dommage -Indemnités d’assurance dommage
-Prestations sociales directes -Cotisations sociales fictives
-Transferts courants versés au RDM -Transferts courants reçus du RDM
-Autres transferts courants versés aux -Autres transferts courants reçus des
SIR SIR
RDB
EB

RDB
3 – Compte de capital:

E R
-FBCF EB
-Variation des stocks -Subventions
-Achats nets des terrains d’investissement reçues
-Achats nets d’actifs -Transferts en capital reçus
incorporels du RDM
-Impôts en capital -Transferts en capital reçus
-Autres transferts en capital des SI résidents
versés

Capacité de Financement Besoin de Financement


(CF) (BF)
4 – Compte financier
Variation des créances Variation des engagements
-Or financier: DTS - Monnaie et quasi-monnaie
-Devises -Titres à CT négociables
-Monnaie et quasi-monnaie -Obligations et bons à MLT
-Titres à CT négociables -Actions et autres participations
-Obligations et bons à MLT -Crédits à CT
-Actions et autres participations -Crédits à LMT
-Crédits à LMT -Autres engagements
-Autres créances

Solde des engagements Solde des créances


III – Les comptes des compagnies d’assurance et des caisses de
retraite
1- Compte de production:

E R
-Consommation intermédiaire (y - Production des biens et services
compris les commissions versées marchands (y compris la
aux intermédiaires d’assurance) production des mutuelles et des
intermédiaires d’assurance)
-VAB
-Rémunérations salariales -VAB
-Impôts liés à la production (y -Subventions d’exploitation
compris le fonds de garantie
automobile et le fonds d’accidents
de travail)
EBE
2 – Compte de revenu et dépense:
E R
-Indemnités d’assurance dommage EBE
-Intéréts versés -Prime d’assurance - dommage
-Intéréts imputés sur les contrats nette
d’assurance-vie capitalisation -Intéréts effectifs
-Revenu de la terre et des actifs -Revenu de la terre et des actifs
incorporels (t.a.i) incorporels
-Dividendes et autres revenus des -Dividendes et autres revenus des
SQS SQS
-Impôts directs -Cotisations sociales effectives et
-Prestations sociales fictives
-Autres transferts courants -Transferts courants
RDB

EB RDB
3 – Compte capital:
E R

-FBCF EB
-Variations des stocks -Transferts en capital reçus
-Achats nets des terrains et
d’actif incorporels
-Transferts en capital versés

CF BF
4 – Compte financier:
Variation des créances Variations des engagements
- Devises - Dépôts non monétaires et titres à
-Monnaie et quasi-monnaie CT
-Titres à CT négociables -Obligations et bons à MLT
-Obligations et bons à MLT -Actions et autres participations
-Actions et autres participations -Crédits à CT
-Crédits à CT -Crédits à LMT
-Crédits à LMT -Réserves primes et réserves
-Autres créances sinistres
-Réserves mathématiques
Solde des engagements -Droits des assurés sur les réserves
techniques d’assurance-vie
-Autres engagements

Solde des créances


IV – Les comptes des Administrations publiques
1 – Compte de production:
E R
-consomm. Interm. (HTVA) -Ventes de services non
marchands
-VAB -Production de services
marchands et non
marchands
-Rémunérations salariales VAB
-Impôts liés à la production - Subventions d’exploitation
(sauf TVA) reçues

EBE
2 – Compte de revenu et dépense:
E R
-Subventions d’exploitation versées EBE
-Revenus de la t.a.i. versés -Impôts liés à la production, TVA, DTI
-Intérêts versés -Impôts sur le revenu et le patrimoine
-Revenus prélevés par les chefs de -Revenus de la t.a.i. reçus
QS -Intéréts reçus
-Prestations de la sécurité sociale -Dividendes reçus
-Prestations sociales directes -Revenus prélevés par les chefs de
-Primes nettes d’assurance dommage QS
-Transferts courants versés au RDM -Cotisations sociales fictives
-Autres transferts courants versés aux -Cotisations sociales effectives
SIR -Indemnités d’assurance dommage
RDB -Transferts courants reçus du RDM
-Autres transferts courants reçus des
SIR
CF
EB RDB
3 – Compte de capital:

E R
-FBCF EB
-Variations des stocks - Impôts en capital
-Achats nets des terrains -Transferts en capital reçus
-Achats d’actif incorporels du RDM
-Subventions
d’investissement versés
-Autres transferts en capital
versés

CF BF
4 – Compte financier:

Variation des créances Variation des engagements


-Monnaie et quasi-monnaie -Monnaie
-Titres à CT négociables - Dépôts non monétaires et
-Obligations et bons à MLT titres à CT
-Actions et autres -Obligations et bons à MLT
participations -Crédits à CT
-Crédits à CT -Crédits à LMT
-Crédits à LMT -Autres engagements
-Autres créances

Solde des engagements Solde des créances


V – Les Comptes des IPSBL
1 – Comptes de production:

E R
Consommation intermédiaire Production

VAB

Rémunération salariale VAB

EBE Subventions d’exploitation


2 – Compte de revenu et dépense:

E R
-Impôts directs EBE
-Intérêts effectifs versés -Intéréts effectifs reçus
-Primes nettes d’assurance dommage -Revenus de la t.a.i. reçus
-Prestations sociales -Dividendes et autres revenus des
-Transferts privés internationaux SQS
-Transferts courants -Revenus prélevés par les chefs de
-Transferts courants divers QS
-Indemnités d’assurance dommage
RDB -Cotisations sociales fictives
-Transferts courants aux IPSBL
-transferts privés internationaux
CF
EB RDB
3 – Compte de capital:

E R
-FBCF EB

CF BF
VI – Les comptes des ménages
1 – Compte de production:

E R
-consomm. Interm. (HTVA) -Production marchande
-Production non marchande
-VAB

Rémunérations salariales VAB


Impôts liés à la production Subventions d’exploitation
(sauf TVA) reçues
2 – Compte de revenu et dépense:

E R
-Impôt sur le revenu et le patrimoine EBE
-Revenus de la t.a.i. versés - Rémunérations des salariés résidents
-Intérêts versés -Revenus de la t.a.i. reçus
-Cotisations sociales fictives -Intérêts reçus
-Cotisations sociales effectives -Dividendes reçus
-Cotisations sociales des salariés -Indemnités d’assurance dommage
-Primes nettes d’assurance dommage -Prestations de la sécurité sociale
-Prestations sociales directes -Prestations sociales directes
-Transferts courants versés au RDM -Transferts courants reçus du RDM
-Autres transferts courants versés aux -Autres transferts courants reçus des
SIR SIR
RDB

CF
EB RDB
3 – Compte de capital:

E R
-FBCF EB
-Variations des stocks - Subventions
-Achats nets des terrains d’investissement reçus
-Achats nets d’actif - Transferts en capital reçus
incorporels des SIR
-Autres transferts en capital -Transferts en capital reçus
versés du RDM

CF BF
4 – Compte financier:

Variation des créances Variation des engagements


- Devises -Crédits à CT
-Monnaie et quasi-monnaie -Crédits à LMT
-Titres à CT négociables -Autres engagements
-Obligations et bons à MLT
-Actions et autres participations
-Crédits à CT
-Crédits à LMT
- Droits des assurés sur les
réserves techniques
d’assurance-vie
-Autres créances
Solde des engagements Solde des créances
VII – Le compte du Reste du Monde
Le compte du RDM enregistrent l’ensemble des opérations effectuées
entre les secteurs institutionnels résidents et le RDM. Il est composé de
deux comptes:
- Le compte des opérations avec le RDM;
- Le compte de capital du RDM.
1 – Compte des opérations courantes avec le RDM
E R
-Exportations des biens et services -Importations des biens et services
(fob) (caf)
-Consommation finale des non -Consommation finale des résidents
résidents sur le t.é.n sur le RDM
-Rémunération des salariés résidents -Rémunération des salariés non
par les employeurs non résidents résidents par les employeurs
-RPE reçus du RDM résidents
-Transferts courants reçus du RDM -RPE versés au RDM
-Transferts courants versés au RDM
Solde des opérations courantes
avec le RDM
2 – Compte de capital du RDM:

E R
-Achats nets de terrains Solde des opérations
-Achats nets d’actifs courantes avec le RDM
incorporels -Transferts en capital versés
-Transferts en capital reçus au RDM
du RDM
CF du RDM BF du RDM
BF de la Nation CF de la Nation
3 – Compte financier:

Variation des créances Variation des engagements


BF du RDM CF du RDM
Solde des engagements Solde des créances
VIII – L’équation et compte d’équilibre global:
Au niveau de la Nation, l’agrégation des
comptes des biens et services permet d’obtenir
l’équilibre global suivant:
PT + M + DTI = CI + CF + FBCF + ΔStocks + X
Dans cette équation, on peut distinguer deux types
de comptes articulés:
- Comptes des SI résidents: CI, PT, CF;
- Comptes du RDM: M et X.
Exercice d’application: On donne des informations sur
certaines opérations effectuées par le SI (SQS):
- CI : 1 200
- Rémunération des salariés: 600
- Intéréts versés: 90
- Intéréts reçus: 30
- Subv.d’exploit. Reçues: 35
- FBCF: 200
- Impôts directs: 50
- Indemnités d’assurance dommage: 15
- Prime d’assurance dommage: 20
- Variations des stocks: 25
- Production: 2 000
- Impôts liés à la production: 90
- Subvention d’investissement: 18
- Dividendes versés: 60
- Dividendes reçus: 15
T.A.F: Etablir les différents comptes de ce secteur?
Exercice 2: les informations relatives aux activités
non marchandes du secteur des AP sont:
Rémunération des salariés: 600
Intérêts versés: 110
Impôts liés à la production versés: 20
Intérêts reçus: 30
FBCF: 35
Cons.Intermédiaires: 220
Dividendes reçus: 15
Variations des stocks: 15
Impôts directs: 1 050
Subvention d’exploitation versée: 100
Épargne brute: 45
Consommation de capital fixe: 20
T.A.F: Établir les comptes de secteur des AP?
Exercices:
Ex 1: Soient les informations suivantes relatives au SI
(institution de crédit):
- Services marchandes rendus à la clientèle: 50;
- Intérêts reçus: 570;
- Intéréts versés: 420;
- Dividendes reçus: 12;
- Cons. Int. : 40;
- RS versée: 60;
- Impôts liés à la production: 10;
- Transferts courants: 8;
- Autres TC: 20;
- Impôts sur les revenus: 24;
- Capacité de financement: + 15;
- Subv. D’expl. : 00;
TAF: Établir les comptes de ce SI?
Chapitre - Les comptes consolidés et agrégats
économiques de la Nation
Le caractère macroéconomique de la CN fait que cette technique
présente l’information économique traduisant les activités des différents SI
dans les comptes globaux appelés: comptes consolidés soldes
Agrégats nationaux.
- consolider un compte sectoriel = somme algébrique des opérations
inscrites dans des comptes élémentaires tout en éliminant celles qui figurent
à la fois en ressources et en emplois d’un même compte de SI car elles
n’ont aucune incidence sur le solde du compte.
EX: cas des « Impôts liés à la production »:
- Ressource du compte de « revenu et dépenses » des AP;
- Emploi du même compte des autres SI.

- Section I – Les comptes consolidés


Pour les différents SI, la consolidation des comptes permet d’avoir:
- Un seul compte de production;
- Un seul compte de revenu et dépenses;
- Un seul compte de capital et de financement.
1- Compte de production consolidé (CPC):

E R
-Consommation Intermédiaire -Production Totale

- P.I.B -DTI
-Rémunérations salariales P.I.B
versées aux résidents et aux non
résidents - Subventions d’exploitation
-Impôts liés à la production reçues
-DTI
E.B.E
Ce compte est obtenu par la consolidation des comptes
de production des différents SI résidents.
Il nous donne le PIB et montre comment il se répartit entre
les différents facteurs de production.
PIB = somme VAB + DTI
2- Compte consolidé de Revenu et Dépense (CRDC):
E R
-Subventions d’exploitation versées EBE
-RPE versés au RDM: -Rémunérations salariales des résidents
. Intérêts versées par les résidents et les non
. Dividendes résidents
. Revenus des QS -Impôts liés à la production
. Revenus de la t.a.i -RPE reçus du RDM:
-Transferts courants non contractuels . Intérêts
versés au RDM . Dividendes
. Revenus des QS
RNDB . Revenus de la t.a.i
-Transferts courants non contractuels versés
au RDM
Consommation finale nationale:
-cf des ménages résidts. sur le t.é.n RNDB
-cf des ménages résidts.dans le RDM
-cf des AP
-cf des IPSBL
ENB
- Le CRDC décrit le processus de formation du RNDB et les
modalités de son utilisation par les SI résidents.
En ressources= éléments résidents du PIB + les revenus
produits et les transferts reçus du RDM;
En emplois = subventions d’exploitation + revenus produits et
les transferts versés au RDM.
- La 2ème partie de ce compte détermine l’ENB, après avoir
diminué la consommation finale nationale du RNBD.
3 – Le compte consolidé de capital et de financement:
Ce compte a pour objectif de déterminer la Capacité ou le
Besoin de financement de la nation.
- En ressources: il porte l’ENB + capitaux reçus du RDM;
- En emplois: il montre comment ces ressources en capital
sont employées par les SI résidents (c-à-d, analysér la
structure des investissements de la Nation).
E R
-FBCF ENB
-Variation des stocks
-Achats nets de terrains et -Transferts en capital reçus du
d’actifs incorporels entre RDM
résidents et non résidents
-Transferts en capital versés au
RDM

-CF de la Nation -BF de la Nation

-Variation des créances de la -Variation des engagements


Nation des la Nation
-Solde la variation des -Solde de la variation des
engagements créances
Les comptes consolidés résument l’activité
économique d’une année de la Nation pendant une
année en présentant des soldes globaux appelés:
agrégats.
Section II – Les agrégats de la CNM
- Agrégats = grandeurs économiques
- Ils servent à mesurer l’activité économique de la
Nation au cours d’un année.
- Ils sont obtenus à partir des comptes consolidés des
différents SI résidents.
- Ils peuvent être bruts ou nets;
- Intérieurs ou nationaux;
- Au prix du marché ou au coûts des facteurs;
- Ils peuvent se rapporter au produit (agrégats de
produit: PIB e PNB), au revenu (agrégats de revenu:
RN, RNDB, ENDB) ou à la dépense( agrégats de la
dépense: DNB, DF).
Les principaux agrégats:
1° Agrégats de produit: est exprimé selon 3 optiques différents:
- Le PIB dans l’optique de produit:
PIB = VAB – PISB + TVA + DTM

- Le PIB dans l’optique de revenu:


PIB = RS + ENE + CCF + DTM + (ILP – Subv.Expl)
- Le PIB dans l’optique de la dépense:
PIB = CF + FBCF + Var.St + (X – M)
Les différentes expressions du PIB:
• PIB au pm = RS + ENE + CCF + DTM + (ILP – Sub.Expl)
• PIB au cf = PIB pm – DTM - (ILP – Sub.Expl)
• PIN = PIB – CCF
• PNB = PIB + RPR – RPV
2° Agrégats de revenu:
(voir ouvrages)
3° Agrégats de la dépense:
(voir ouvrages)
Section III – Les Ratios de la CNM (ou ratios macro-
économiques)
- Ratio = un rapport entre deux grandeurs maco-économiques
(exprime la relation entre deux grandeurs économiques)
- EN CN, on distingue plusieurs ratios qui peuvent être internes
ou externes:
A- Les ratios d’ordre interne:
• PMC = CFN / RNDB
• PME = ENB / RNDB = (1 – PMC)
• E.c/r = Pmc / PMC = (ΔCN / ΔRNDB) / (CN / RNDB)
• Taux d’Investissement = FBCF / PIB
• Taux d’autofinancement (TAF) = ENB / FBCF
• Taux de valorisation (ou de transformation) =
VAB / production
• Taux de salarisation = RS / VAB
B- Les ratios du commerce extérieur:
• Ratio d’effort à l’exportation = X / PIB
• Propension moyenne à importer = M / PIB
• Propension marginale à importer = ΔM / ΔPIB
• Élasticité des importations p/r au PIB = E.M / PIB
= (ΔM / ΔPIB) / (M / PIB)
• Le taux de couverture des importations par les
exportations = X(fob) / M(fob)
• Les termes de l’échange =
prix de la tomme exportée / prix de la tonne importée
Exercice n°1 : Des services de la CN on relève les informations suivantes :
• PNBpm : 9 260
• M(CAF) : 5 200
• X(FOB) : 5 000
• CF/tén: 5 800
• DTI et TVA: ????
• EBE : 5 130
• FBCF : 2 400
• FNCF : 1 930
• Var.Stock : 600
• CI: 2 800
• Subv.Expl.: 120
• Impôts liés à la production: 390
• RS reçues par les MR : 2850 dont du RDM : 800
• RS versées par les employeurs résidents : 2 550
• RP reçu du RDM : 1 000
• RP versé au RDM : 640
• TCNC reçus du RDM : 600
• CF des MR au RDM : 450
• CF des MNR / tén : 340
• TCNC versés au RDM : 220
T.A.F :
1 – Calculer la production et le DTI ?
2 – Présenter le compte d’équilibre ?
3 – Présenter le compte consolidé de la production et celui de revenu et dépense ?
Chapitre - Les tableaux synthétiques de la CNM

- l’objectif de la CN = analyser + présenter, l’ensemble de


l’activité économique d’une manière simplifiée et sous une
forme synthétisée.
- Regroupement des différentes opérations (en fonction
de leur nature) dans des tableaux synthétiques:
- TES : regroupe et comptabilise toutes les opérations sur biens
et services;
- TOF: décrit les opérations financières;
- TEE: est un tableau qui synthétise l’ensemble de l’activité
économique du pays en prenant en considération les différents
SI et les différents catégories d’opérations.
Section I – Le Tableau des Entrées et Sorties
- Décrire toutes les opérations sur biens et services réalisées au sein
d’une économie au cours d’une année.
- Décrit les ressources en biens et services et leurs différentes
utilisations;
- = tableau à double entrée:
• En colonnes: différentes branches de la nomenclature de l’activité
économique;
• En lignes: les produits correspondants.
- l’objectif de TES = analyser et synthétiser, en termes de branches,
du système productif national.
Il étudie les relations d’interdépendance et de dépendance régissant
l’organisation de l’appareil de production de l’économie nationale.
- Pour chaque type de biens et services appartenant à la nomenclature
des biens et services, il y a un équilibre comptable fondamental entre
ses emplois et ses ressources. Cet équilibre est valable aussi bien en
volume qu’en valeur.
I – Présentation et lecture de TES
Le TES se propose d’étudier essentiellement les relations
existant entre les consommations intermédiaires (Entrées)
d’une branche et les productions (Sorties) de cette
branche.
Pour produire une quantité d’un bien (i): Pj nécessite une
consommation intermédiaire (Cij).Cette relation entre la
production de la branche (j) et la consommation
intermédiaire (baptisée par WASSILY LEONTIEF) peut
s’écrire de la façon suivante:

aij = Cij / Pj
aij: coefficient technique;
Cij: inputs en produits (i) pour la branche j;
Pj: outputs de la branche j.
Cij = aij x Pj
II – Relations contenues dans le TES
- Le TES relations fondamentales:
• Équation d’équilibre comptable des Emplois-
Ressources;
• Équation de la demande finale;
• Equation structurelle;
• Et d’autres, ….
Le TES:
• Décrit l’ensemble des ressources des branches;
• Décrit les emplois intermédiaires;
• Décrit les emplois finals;
• Donne le compte de production des branches;
• Permet de calculer le PIB.
A- Équation d’équilibre: des ressources des biens et
services:
- Équation d’équilibre en volume:
P + M = CI + CF + FBCF + FBCF + Δ.Stocks + X
- Équation d’équilibre en valeur:
P + M + DTI + TVA + MC = CI + CF + FBCF + Δ.Stocks + X
B- L’équation de la demande finale:
P + M = CI + Y
Avec, Y = CF + FBCF + Δ.Stocks + X : emplois finals
Pour tout produit (i) de la nomenclature des biens et services:
Pi + Mi = CIi + Yi
Si on suppose dans une économie donnée qu’il y a (n) produits et (k)
branches, on peut écrire alors:
P1 + M1 = C11 + C12 + C13 + C14 + ….+ C1j + ….+ C1k + Y1
P2 + M2 = C21 + C22 + C23 + C24 + ….+ C2j + ….+ C2k + Y2
P3 + M3 = C31 + C32 + C13 + C34 + ….+ C3j + ….+ C3k + Y3
… … … ... … … … . …. …. …. ….
Pi + Mi = Ci1 + Ci2 + Ci3 + Ci4 + ….+ Cij + ….+ Cik + Yi
… … … ... … … … . …. …. …. ….
Pn + Mn = Cn1 + Cn2 + Cn3 + Cn4 + ….+ Cnj + ….+ Cnk + Yn
- L’équation précédente peut s’écrire sous une forme matricielle:
- expression des CI en fonction des coefficients techniques:
on obtient donc, l’équation suivante:
P + M = AP + Y
P – AP + M = Y
(I – A)P + M = Y
L’équation: (I – A)P + M = Y , exprime la demande finale.
Y: vecteur de la demande finale;
I: matrice identité;
A: matrice des coefficients techniques;
P: vecteur de production;
M: vecteur des importations.

- L’équation de la demande finale permet de relier la demande


finale des biens et services à la production. Cela signifie, qu’a
partir des niveaux de production données, on peut déterminer la
valeur de la demande finale à satisfaire.
C – L’équation structurelle:
Y = (I – A) P + M
P = (I – A)-1(Y –M)
L’équation structurelle permet de mesurer la réaction de la
production locale face à la variation de la demande finale nette
des importations.
A partir d’un niveau envisagé de la demande finale, quel serait
le volume de la production nécessaire pour la satisfaction de
cette demande finale.

- Le TES est utilisé comme un outil statistique qui permet


d’analyser et d’évaluer les répercutions de certaines stratégies
de politique économique sur l’ensemble du système productif
national.
- déterminer le volume de la production, par branches,
nécessaire pour répondre à une augmentation des
exportations, de la consommation finale, des stocks ou de
l’investissement.
III – Schéma (architecture) de TES
RESOURCES EN PRODUITS EMPLOIS EMPLOIS FINALS
INTERMEDIAIRES

Pd M DTI MC TVA TOTAL A B C D CF FBCF VS X TOTAL

Pa

Pb

Pc

Pd

Tot.

- A, B, C, D, …. : désignent les branches;


- Pa, Pb, Pc, Pd, ….: désignent les produits correspondants des branches.
Compte de production des branches PIB

A B C D total
Tot. VA
VAB
+ TVA
PEff.
+DTI
TR
PIB
PD
Section II – Le Tableau des Opérations Courantes (TOF)
- TOF = un instrument qui décrit l’ensemble des opérations financières
effectuées par les différents SI au cours d’une période annuelle.
- Le TOF est présenté en termes de flux. C’est à dire qu’il s’intéresse
aux variations, au cours de l’année, des créances et des
engagements des différents secteurs institutionnels.
- Il s’agit, en fait, d’une simple juxtaposition des comptes financiers
des secteurs institutionnels.
- Le TOF met en évidence les moyens par lesquels les SI résidents et
le RDM ont résolu leurs comportements.
- Le TOF comptabilise l mouvement des créances et dettes dans
l’ordre suivant:
• Instruments de règlement;
• Instruments de placement;
• Instruments de financement.
- ainsi, dans le TOF, les différentes opérations financières sont
présentées selon un ordre de liquidité décroissante des instruments
financiers.
I – Présentation Du TOF:

S I OP ST. ASS A Mé R TO OPERATIONS S I O S A M R T


Q N CV P . D TA Q N P T P é. D O
S S M M L S S C . M T
T. T V A A
C . M S L
C S
-Moyens de
placement
internationaux
-Monnaie nationale
Autres liquidités
-Oblig. Et autres
titres à MLT
-Actions, autres
parts
-Prêts à CT
-Prêts à MLT
-Réserves techn.
• Achraf El Bergui > Nihale El Moudden
To a wonderful woman and a loving wife, the
light of my house To the queen of my heart. My
love and respect grows for you with each
passing year. I am truly blessed to have you as
my life partner. The various ups and downs that
we have faced together in the life have further
strengthened our bonding, love and respect for
each other. There never be any sad moment in
your life. You always remain happy and
cheerful, this year and in years to come. Love
you from the bottom of my heart .

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