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Nom : Prénom :
Travail à faire : à l’aide du texte ci-dessus et des ressources 1 à 3, répondez aux questions
suivantes :
1. Identifiez les personnes appartenant à la famille recomposée et précisez les liens
juridiques qui existent entre elles.
2. Énoncez en les qualifiant les droits et obligations qui existent entre chacun de ses
membres
Entre Nadège et Laurent : droits et obligations résultant du mariage : respect, fidélité, secours,
assistance, contribution aux charges du mariage, communauté de vie, etc.
Entre Nadège et ses enfants : autorité parentale, obligation alimentaire, vocation successorale, etc.
Entre Laurent et ses enfants : autorité parentale, obligation alimentaire, vocation successorale,
etc.
Laurent envisage des travaux d’agrandissement de maison familiale. Il devra au préalable obtenir
une autorisation d’urbanisme (permis de construire en principe) délivrée par le maire de la
commune où est située la maison.
Les autorisations d’urbanisme sont imposées afin de garantir l’ordre public et notamment la
sécurité. Avant de délivrer un permis de construire, les services d’urbanisme vérifient que le
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Selon la jurisprudence, les retards d’un salarié ne constituent une cause réelle et sérieuse de
licenciement que s’il existe une certaine répétition dans les retards et que ces derniers présentent
une perturbation quant à la bonne marche de l’entreprise.
Nadège se voit reprocher quelques retards par son employeur et craint d’être licenciée. Si les
retards semblent répétés, rien n’indique qu’ils ont provoqué une perturbation dans l’entreprise.
Pour que le licenciement soit justifié par une cause réelle et sérieuse, l’employeur de Nadège
devra prouver que les deux conditions sont réunies : répétition des retards et désorganisation de
l’entreprise.
Les règles relatives au licenciement visent à encadrer la rupture du contrat de travail à l’initiative
de l’employeur (fonction d’organisation des règles de droit) et à protéger le salarié dont les droits
doivent être respectés par l’employeur qui ne peut se livrer à un licenciement arbitraire (fonction
de pacification car, si les règles sont respectées, il y a absence de conflit).
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Egalité : principe selon lequel toutes les personnes sont traitées de la même façon par le droit
Droit : ensemble des règles et normes générales et impersonnelles qui attribuent prérogatives et
droits aux personnes, qui organise la vie des hommes et dont la trangression est sanctionnée par
l’autorité publique
Laïcité : principe garantissant à tous le même droit à la liberté de conscience, le droit d’adhérer ou
non à une religion, et aussi la séparation de l’Etat et des organisations religieuses.
Exercice 3 : Maîtriser les notions et le vocabulaire juridiques en cochant la (ou les) proposition(s)
correcte(s).
Fonction du droit
X Pacifier les rapports entre les individus Violer les libertés fondamentales des personnes
X Organiser les rapports sociaux
Ordre public
Règle de droit
Facultative X Générale
X Parfois inspirée de la morale Toujours inspirée de la morale
X Obligatoire Adoptée par des autorités illégitimes
engendrant des dégradations, et volant de l’énergie et de l’eau. [...] [L]’affaire a finalement été
jugée mardi 2 novembre [2021]. Les squatteurs ont tous deux été condamnés à treize mois de prison
ferme et à verser près de 6 000 € en réparation du préjudice moral et matériel subi par la victime.
Marlène Martin, www.lejdc.fr, 2/11/2021.
Travail à faire : à l’aide du texte ci-dessus et de la ressource 4, répondez aux questions suivantes :
10. Quelle aurait pu être l’issue du litige si le propriétaire de la maison n’avait pas eu la
possibilité d’agir en justice pour faire reconnaître son droit et les infractions ?
Si la justice n’avait pas statué sur le litige, le propriétaire de la maison aurait certainement été tenté de se
faire justice lui-même en délogeant, au besoin par la force, les squatteurs. La justice privée n’est évidemment
pas souhaitable dans notre société, car elle mettrait en péril la sécurité des personnes et des biens.
Article 544 du Code civil – La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la
plus absolue, pourvu qu’on n’en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Article 226-4 du Code pénal – L’introduction dans le domicile d’autrui à l’aide de manœuvres,
menaces, […] est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende.
Le maintien dans le domicile d’autrui à la suite de l’introduction mentionnée au premier alinéa […]
est puni des mêmes peines.
La loi du 7 décembre 2020 a créé une procédure accélérée d’évacuation forcée des occupants
illégaux. Elle permet aux propriétaires de se faire assister d’un huissier de justice dans les
démarches permettant de récupérer leur bien. En outre, le préfet, saisi d’une demande de mettre en
demeure les squatteurs de quitter le logement, doit notifier sa décision ou motiver son refus dans les
48 heures suivant la réception de la demande et, si la mise en demeure de quitter le logement n’est
pas respectée dans les 24 heures suivantes, ordonner l’évacuation forcée.
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