Cas pratique

Présentation de travail écrit en groupe maximum 4 étudiants à rendre la semaine 48 lors de la

séance

Page de garde :

 Numéro de Classe
 Numéro de Groupe (numéro assigné sur le tableau Excel)
 Nom complet de tous les intégrants de groupe

Corps de travail :

 Répondez à chaque cas dans l’ordre (6 cas au total)

 Imprimez votre travail que vous rendrez le jour de la séance
 Pas de possibilité de travail envoyé par mail, il ne sera pas pris en compte.

Note :

Ce cas pratique compte pour 25% de la note finale. (Noté sur 20 : 18 points pour les réponses et 2
points pour la forme)

Instructions :

Vous allez trouver ci-dessous 6 situations dans lesquelles vous devrez donner une réponse aux
questions posées d’un façon précise et claire. Discutez entre vous au sein de votre groupe, pour
étayer les réponses, c’est un travail à réaliser ensemble.

Lisez attentivement le texte qui illustre chaque situation, fait attention aux détails.

Ne répondez pas plus que ce qui est demandé et respectez les consignes de chaque cas.

La note prendre en compte l’exactitude et la précision de la réponse.

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Cas # 1

Branches de Droit
 Vous déterminerez dans chacune des situations en italique si elles relèvent du droit public, du
droit privé ou du droit mixte, puis vous préciserez la branche du droit s’y référant.
Exemple :
Madame DEFOU, est célibataire, elle était mariée auparavant mais elle est divorcée (0) depuis 2005
Réponse : (0) Droit Privé - Branche : Droit civil (indiquez seulement le numéro de référence
indiquant la distinction entre droit public, privé ou mixte et en suite la branche de droit)

M. THOMAS a 40 ans, il est marié (1) et père de deux enfants (2) âgés de 8 et 13 ans. Son épouse
vient de mettre au monde leur troisième enfant et M. THOMAS s'est empressé d'aller
déclarer la naissance au service de l'état civil à la mairie de sa commune (3).

Monsieur THOMAS travaille comme documentaliste dans un lycée public (4) de sa région. Son
traitement s'élève à 1 600 euros net par mois. Son épouse, douée pour la couture, a créé une société
(S.A.R.L) (5) qui emploie trois salariés (6). Ses bénéfices sont imposables au titre de l'impôt sur les
sociétés (7). La société lue un local pour les activités de l’entreprise (8)

Le couple habite un appartement qu'il loue à titre de résidence principale (9). L'appartement est
équipé d'un chauffage individuel qui fonctionne très mal et M. THOMAS souhaiterait que
les réparations soient effectuées avant l'hiver mais il ne sait pas à qui incombe le financement
de ces réparations : lui ou le propriétaire de l'appartement (10).

La voiture de M. THOMAS a été vandalisée et dégradée pour la deuxième fois cette année, aussi il
souhaiterait que les responsables soient condamnés (11) pour leurs agissements, il a d'ailleurs déposé
une plainte au commissariat de son quartier.

M. THOMAS a déposé il y a un mois en mairie un permis de construire une maison (12) sur un
terrain dont il est propriétaire (13) et dont il a hérité (14) de sa mère décédée l'année dernière.
M. et Mme THOMAS viennent de recevoir leur nouvelle carte d'électeur (15) pour les prochaines
élections présidentielles.

Réponses :

(1) : (9) :
(2) : (10) :
(3) : (11) :
(4) : (12) :
(5) : (13) :
(6) : (14) :
(7) : (15) :
(8) :

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3
Cas # 2
Hiérarchie normative

Exposé des faits : Monsieur Jean KETTE est journaliste et, dans un de ses articles, il a publié la
feuille d’impôt du patron d’une grande entreprise pour démontrer que ses revenus ont augmenté alors
que son entreprise connaît de graves difficultés financières justifiant de nombreux licenciements. En
raison de cet article, il doit comparaître devant le tribunal correctionnel pour recel d’informations
relatives aux revenus, couvertes par le secret fiscal et provenant de la violation du secret professionnel
par un fonctionnaire non identifié. Il estime qu’il n’a fait que son métier et entend invoquer l’article 10
de la C.E.D.H. (Convention Européenne des Droit de Homme), qui prévoit que « Toute personne a
droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de
communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques
et sans considération de frontière »… Il se demande quelles sont ses chances devant le juge.
1. Question de fait : Monsieur Jean KETTE se demande s’il peut invoquer l’article 10 de la
Convention Européenne des Droit de Homme pour sa défense. Donnez votre opinion argumentée.
2. Question de droit : Existe-t-il un ordre entre les règles de droit mises en jeu ?
3. Comment appelle-t-on cet ordre normatif ?
4. Expliquez quelle loi prime dans ce cas et pourquoi ?

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Cas # 3
Sources indirectes ou informelles de Droit

A partir du texte ci-dessous répondez aux questions :

« Dans certains pays, on les appelle les « personnes invisibles », dans d’autres, les « fantômes ».
Partout en Europe, nombre de migrants, surtout des demandeurs d'asile déboutés, vivent dans une
situation de vide juridique et social qui perdure, sans perspectives à long terme. Les autorités refusent
de les régulariser ou de leur accorder un quelconque statut juridique, mais souvent ces migrants ne
peuvent pas retourner dans leur pays d’origine et ce pour diverses raisons, le plus souvent par peur d’y
être persécutés. De manière générale, ces personnes désespérées vivent dans des conditions
déplorables, sont totalement exclues de la société, n’ont pas de permis de séjour et n’ont pas les
moyens de subvenir à leurs besoins élémentaires en matière de logement, de nourriture, de santé et
d’éducation. En définitive, elles sont privées de toute possibilité de vivre dans la dignité. »
https://www.coe.int/fr/web/commissioner/-/migrants-in-limbo-in-europe-have-the-right-to-live-in-dignity

1. Pourquoi parle-t-on de « vide juridique » dans l’article cité ?

2. Définissez la notion de « vide juridique »
3. Le droit prévoit des solutions pour les combler ces vides juridiques, dans le texte ci-dessus,
proposez une solution que vous considérez adaptée au cas exposé et argumentez pourquoi.
4. Quelles méthode ou méthodes d’interprétation sont les plus adaptées ?

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Cas # 4
Application de loi dans le temps

La loi du 5 juillet 1974 a abaissé de 21 à 18 ans l’âge de la majorité. Marie et Bertrand se sont mariés
le 4 juin 1974, alors qu’ils n’avaient tous deux que 19 ans, et sans l’autorisation de leurs parents. Le
1er septembre 1974, ils s’interrogent : leur mariage est-il valable ?
Il s’agit donc de savoir si la loi nouvelle peut valider rétroactivement une situation légale qui était
nulle au jour de sa création.
1. Qualification juridique. La nouvelle loi modifie-t-elle les conditions de validité du
mariage en cours ?
2. Quelle est la règle de droit applicable ?
3. Citez l’article de loi applicable à cette règle de droit :
4. Conclusion : Le mariage est-il valable ou nul ? Argumentez.

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Cas # 5

Juridiction et compétence

Marinette est bouchère dans le Vieux-Lille et est très en colère contre Mylène, une autre
commerçante de son quartier alors qu'elles étaient toutes deux très amies il y a encore peu de
temps. En fait, la première envisage tout bonnement de traduire en justice la seconde dans la
mesure où ces deux commerçantes sont liées par un contrat et que la seconde partie n'a pas
bien exécuté des obligations issues du contrat.

Elle se pose des questions dont celle de savoir la juridiction compétente pour connaître de
son litige et la "faire gagner" comme elle dit.

Avant de déterminer exactement la juridiction de compétente pour évaluer ce litige, il faut

distinguer la compétence matérielle de la compétence géographique

1. Au regard de la compétence matérielle, qu'en est-il ?

2. Au regard de la compétence géographique, qu'en est-il et pour quelle raison?

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Cas # 6

La Preuve

A partir du texte ci-dessous répondez aux questions :

« Bernard est un homme très embêté. Lors d'une réunion avec ses anciens camarades de fac portant
sur la réussite professionnelle de chacun qui a lieu tous les dix ans, une de ses vieilles connaissances
qu'il n'avait pas vue depuis longtemps, Sarah, qui était dans la même promotion que Bernard il y a
vingt ans, lui a proposé de lui vendre sa tondeuse à gazon pour la modique somme de 3.000€.
Bernard accepta de payer immédiatement la somme, après que Sarah lui promette sur parole de lui
livrer la tondeuse à gazon le lendemain. Quelques semaines plus tard, alors que les beaux jours
arrivaient, Bernard ressentait le besoin de s'occuper de son jardin, mais la tondeuse à gazon ne lui
avait toujours pas été livrée, malgré plusieurs demandes infructueuses. Après une dernière lettre
envoyée à Sarah, et restée sans réponse, il vous contacte pour savoir comment régler la situation,
sachant qu'il n'y a aucune trace écrite de la vente. «

1. Concernant la vente de la tondeuse à gazon, Bernard réclame la livraison d'une chose, peut-il avoir
recours aux témoignages ou à tout autre moyen de preuve ?
2. Le montant de la vente a-t-il une incidence sur le type de preuve à présenter ?
3. Quel type de preuve doit-il présenter pour prouver la vente ?
4. Justifiez votre réponse puis citez le texte et numéro de l’article du Code Civil qui justifie votre
réponse