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Fascicule de révision
Licence 1
Edition 2018
Auteurs
Alioune Badara Diongue
Chérif Ibrahima Séne
Mbayang Ngom
Cas 1 :
La famille Sow habite Dakar. Le père de famille vous expose un certain nombre
de préoccupations. Son fils Abdou, âgé de 13 ans, a vendu sa voiture à un
commerçant du quartier. Son père furieux, essaie de récupérer le bien.
Dans quelles conditions la vente peut-elle être annulée et qui doit intenter l’action
en annulation ?
Résolution
Un père est préoccupé par son fils de 13 ans qui vendu sa voiture à un commerçant
et il tente de récupérer.
Les faits soumis à notre étude sont relatifs au régime juridique des actes mineurs.
Le problème de droit qui se pose est de savoir par quelles conditions la vente sera
annulée et qui doit l’intenter ?
Le code des Obligations civiles et Commerciales stipule à son article 87 que <<
l’action en nullité doit être intentée dans un délai de deux ans à compter de la
découverte du vice qui affecte l’acte lorsque l’action est mise en œuvre par le
représentant du mineur et dans un délai de deux ans à compter de la cessation de
l’incapacité (majorité) lorsque l’action est intentée par le mineur devenu majeur. >>
Autrement dit le père doit intenter une action dans un délai de 2 ans qui suit la
connaissance du vice.
En l’espèce, il s’agit d’Abdou qui a vendu sa voiture alors qu’il est mineur et son
père tente d’annuler son vent. Nous sommes en présence d’un acte contracté par
un mineur qui entraine en son tour une annulation de la vente par défaut
d’incapacité.
En conclusion, nous pouvons dire que la vente sera annulée que si le père intente
une action dans un délai de 2 ans à compter de la connaissance du vice
Cas 2 :
Birahim est un fonctionnaire servant dans la région de Ziguinchor tandis que son
épouse, Mbene et leur deux enfants, Lamine six ans et Soda, quatre ans, vivant
à Dakar. Il rentre à Dakar tous les quinze jours ; mais cela fait deux mois qu’il n’a
pas fait signe de vie et son téléphone mobile est sous boite vocale. Très inquiète,
Mbene s’est renseignée auprès de ses collègues qui affirme l’avoir vu pour la
dernière fois il y’a de cela deux mois alors qu’il devait prendre ses congés. Au
bout de six mois, soit quatre mois après de vaines recherches, son épouse décide
de saisir le juge.
Résolution
Les questions de droits qui se posent sont de savoir ; que peut être l’objet de la
demande ? Ensuite est-ce que les conditions sont-elles réunies pour que cette
demande aboutisse ? Et enfin pour le cas échéant, qu’elles en seraient les effets
immédiats ?
Selon l’article 16 alinéa 1 qui stipule que <<l’absence est la situation de la
personne dont on n’a pas de nouvelle >> Autrement dit c’est la personne dont le
manque de nouvelles rend l’existence incertaine.
En l’espèce, le mari est resté pendant 6 mois sans donner de nullité à sa femme
décide de saisir la justice.
En conclusion, la femme peut introduire une demande dont l’objet est l’absence.
En fin pour ce qui est de la dernière question à savoir le cas échéant quel en serait
les effets immédiats ?
Aux termes de l’article 19 du code de la famille qui stipule que << dans le cadre
de l’absence c’est le principe de la présomption de vie qui prime et qu’un
administrateur des biens sera désigné par le juge et le placement sous tutelle de
ses enfant >>. C’est ainsi dire qu’il y a une possibilité que la personne soit toujours
en vie.
En l’espèce le couple avait deux enfants mineurs. Par conséquence les biens
seront gérés par un administrateur provisoire et ses enfants seront placés sous
tutelle.
En guise de conclusion nous pouvons dire que des effets immédiats existeront
une fois que la demande aboutira.
Cas 3 :
Malick NDIAYE et sa cousine Mayrame NDIAYE sont mariés depuis plusieurs années. Ils ont
deux enfants, Papis et Anta, âgés respectivement de 8 ans et 5 ans. Un beau jour, Malick se
fait passer pour un gardien et guide du parc national de la Basse-Casamance, connu pour
abriter des espèces d’animaux dangereuses. C’est ainsi qu’il accompagna des touristes à bord
d’une jeep visiter le parc en pleine nuit, en période hivernale. Il n’est jamais revenu et toutes
les recherches entreprises par les services compétents sont restées infructueuses.
1- Que vous inspire cette situation ? Argumentez votre réponse !
2- Mayrame souhaite faire vendre le terrain de Malick situé à Diamniadio? Conseillez-la en
argumentant vos réponses !
3 - Plus tard, elle envisage de se séparer de Malick en demandant le divorce. Cela est-il possible ?
Argumentez
Résolution
Un couple marié depuis plusieurs années à deux enfants à leur compte. L’époux part dans un
parc très dangereux pour guider des touristes à bord d’une Jeep en pleine nuit durant
l’hivernage. Il n’est pas jamais revenu de ce tour même après des recherches initiées.
Les faits soumis à notre réflexion concernent l’incertitude sur l’existence de la personne.
Les problèmes de droit qui se posent est de savoir : d’abord de quelle situation s’agit elle ?
Ensuite de est-ce que la femme peut vendre la maison de de son mari ? En dernière lieu de
savoir si est-ce que le divorce possible pour elle ?
Nb : vous avez noté que dans le Cas N°1 les différentes parties de la méthodologie sont bien séparées
par des paragraphes. Cela est fait dans le but de vous permettre de repérer les différentes parties
d’un cas pratique .Cependant dans vos évaluations, suiviez les formats que vous retrouvez dans les
deux derniers cas. En cas pratique le fond et la forme sont tenus en rigueur.
I /L'ETAT
Sujet 1 : L’Etat
Problématique : qu’est-ce que l’Etat ?
Plan :
I- les critères de définition de l’Etat
A- les critères sociologiques
B- les critères juridiques
II- les différentes formes d’Etats
A- les Etats unitaires ou simples
B- les Etats composés
Plan
I- Etat et Nation : 2 entités aux réalités distinctes
A- L’Etat, une réalité institutionnelle ou (juridique)
B- La nation, une réalité sociologique
II- Etat et Nation : 2 entités complémentaires
A- nation, facteur de consolidation de l’Etat
Sujet : l’Etat, une réalité juridique (même démarche que les attributs juridiques
de l’Etat)
Problématique : qu’est ce qui fonde la réalité juridique de l’Etat ?
Plan
I- La personnalité juridique
A- Fondement de la PJ de l’Etat
B- Conséquences de la PJ de l’Etat
II- La souveraineté de l’Etat
A- Souveraineté interne
B- Souveraineté externe ou internationale
Ou
A- Signification de la souveraineté
B- Exercice de la souveraineté
Ou
A- Un aménagement du pouvoir différent
A – la concentration du pouvoir
B – la déconcentration du pouvoir
Questionnaires
1_Les fondement de l’exclusion de la succession au trône, tire son origine du principe de la masculinité.
Ce principe se joint à l’expression de la loi Salique, qui est une loi fondamentale. L’exclusion, des filles
part du doit romain qui excluait les femmes de la fonction publique en raison de leur faiblesse et de
leur droit franc. Autrement dit, les filles n’avaient pas la vocation de succéder et même pas à leurs
descendent. Ainsi, ce problème s’est posé lors de la mort de Louis X, ou une assemblée de dignitaire
confie le titre à Philippe le Poitiers de la ligne collatéral. Cette règle, s’est perpétué dans le temps avec
le cas Edouard III qui le neveu de Charles IV. Ce denier se voit la couronne lui être opposée pour deux
raisons. Ces raisons sont dans un premier temps liées par sa maman qui ne pouvait pas lui transmettre
un droit dont elle n’avait et dans un second temps, par l’argument selon lequel, le prétendant était un
Français et le trône était Anglais. Par défaut d’un successeur, la tache revenait au toujours au frère ou
au cousin du roi. En plus de la masculinité, le nouveau roi devait adopter la religion d’Etat sous peine
d’être exclus.
2_ Le sacré est une théorie de droit divin qui montre au combien l’importance du roi dans la monarchie.
Ce dernier, tient son pouvoir de DIEU d’où le fait qu’il est investi d’une mission divine car il reste soumis
au droit divin et à la morale chrétienne. Le roi n’a de compte à ne rendre à personne et est responsable
que devant Dieu. Il ne partage son pouvoir avec personne et incarne son peuple. Le roi centralise tous
les pouvoirs tels que : l’exécutif, le législatif et était le dernier rempart des décisions de justice. Grosso
modo, le trône royal n’est pas le trône de l’homme mais celui de Dieu même. De là tient les propos de
Louis XIV << celui qui a donné des rois aux hommes a voulu qu’on les respecte comme ses
lieutenants>>.
3_La constitution, aussi appelée la loi fondamentale. Cette appellation repose sur le fait qu’’elle est
supérieur même au Roi. Cette dernière est considérée comme étant un ensemble de règles qui
déterminent, essentiellement la conquête et l’exercice du pouvoir. C’est l’exemple de la loi salique qui
était vu comme une constitution du Royaume, de la république et même de l’Etat depuis le 16 e siècle.
Dès sa première apparition, elle désignait la <<constitution>> coutumière de l’Etat alors que le terme
même de <<constitution>>, utilisé dans son sens actuel, est évoqué dans une déclaration royale du 25
Avril 1723. Aujourd’hui, les règles constitutionnelles, qui gouvernement l’exercice du pouvoir
politique, tire leur origine des principes fondamentaux naissantes de la pratique coutumière de la
royauté en France.
L’étude d’un tel sujet présente un intérêt pratique qui démontre une reprise des
systèmes de fonctionnement des politiques occidentales par les pays africains
qui ont fait du mimétisme en reprenant des systèmes tels que le
présidentialisme, le moniste ou le système bicéphale.
Pour mieux étudier notre sujet, nous verrons dans une première partie pouvoir
exécutif (I) et dans une seconde partie nous aborderons en les pouvoirs législatifs
et judiciaires(II)
Plan
I/ Le pouvoir exécutif:
A_ Le président:
B_ Le gouvernement:
A_ L'assemblée nationale:
B_ La Haute cour de justice:
INSTITUTIONS INTERNATIONALES
Exercice1
QUESTIONS
Réponses
1- Les modalités de formation d’état sont : la sécession ; la fragmentation ; la séparation et la
fusion.
2- Les conceptions de la reconnaissance d’état sont : la théorie constitutive qui suppose la
nécessité d’une reconnaissance pour l’apparition d’un état et la théorie déclaratoire qui
suppose que l’état existe en droit dès lors qu’il existe en fait.
3- La disparition d’un état peut être consentie. C’est notamment le cas lorsque deux états se
fusionnent pour ne former qu’un seul et même état ; ou bien lorsqu’il y a absorption d’un état
par un autre. C’est l’exemple du Yémen du nord et du Yémen du sud qui ont fusionné en
1990.
4- Un état fédéral est un rapprochement d’états unitaires qui ont décidé de s’unir pour
constituer un état doté de la personnalité juridique internationale. En d’autres termes, c’est
une situation dans laquelle apparait un ensemble d’états, au sein duquel une nouvelle
collectivité étatique se superpose aux autres.
5- la neutralité occasionnelle est l’attitude, la situation d’un état qui reste volontairement en
dehors d’un conflit armée déterminé tandis que la neutralité permanente est un statut juridique
d’un état qui s’est engagé par traité à ne jamais faire de guerre offensive, à rester en dehors de
tout système d’alliance.
Exercice 2
Questions :
1- Qu’est ce qu’une organisation internationale ?
2- Donnez une classification des organisations internationales.
3- Quelles sont les finalités des organisations internationales ?
4- Existe-t-il une différence entre les organisations internationales et les organisations non
gouvernementales ?
5-Quelles sont les compétences des organisations internationales ?
REPONSES :
1- Une organisation internationale est une association d’états constituée par un traité, dotée
d’une constitution et d’organes communs et possédant une personnalité juridique distincte de
celles des états membres.
2- Les organisations internationales peuvent être classées selon leurs buts ou selon leur sphère
d’action. Pour ce qu’est de la classification selon leurs buts on distingue : les organisations
générales (l’ONU et la SDN), et les organisations spéciales à caractère politique ;
économique(OMC) ; financier (FMI et banque mondiale) ; militaire(OTAN) et social(OIT).
Quant à celles selon leur sphère d’action ; on distingue les organisations universelles(ONU) et
les organisations régionales (UA ; UE).
3- Les organisations internationales permettent aux états membres de coopérer et de
coordonner leur action. Elles permettent aux états d’entretenir des relations particulière ;
d’user de la diplomatie multilatérale. C’est donc un espace de concertation et de coopération
de la paix.
4- Les organisations internationales sont distinctes des ONG de part leur traité constitutif mais
aussi de par leur but. Ainsi, si Les organisations internationales sont des regroupements
d’Etats constitués dans le but de satisfaire un objectif précis ; sont établies par un traité
constitutif et ont une personnalité juridique distincte de celle des états membres ; les ONG
quant à eux ne sont pas établies par un traité et ne disposent pas de personnalité juridique et
sont indépendantes vis-à-vis des états.
5- Les organisations internationales se voient attribuer des compétences internationales et
jouissent au même titre que les états des prérogatives de sujet de droit international. Il s’agit
notamment du pouvoir d’entretenir des relations diplomatiques par la représentation des états
ou d’autres entités auprès de l’organisation ; du pouvoir de conduire les traités(les
organisations concluent des traités et contribuent à leur conclusion) ; la capacité de présenter
une réclamation internationale.
EXERCICE 3
QUESTIONS
1_Le droit objectif est constitué par l’ensemble des règles de droit qui s’appliquent à un moment
donné à une société particulière et que chacun est tenu de respecter.
2_le droit correspond à l’ensemble des pouvoirs ou prérogatives reconnues au sujet de droit c'est-à-
dire aux personnes. Ainsi par exemple, le créancier a le droit de faire saisir les biens de son débiteur
qui ne paie pas.
3_Ce sont les règles à l’application desquelles on peut échapper à condition de les remplacer par
d’autres règles qui sont en conformité avec le droit objectif.
4_Ce sont les règles à l’application desquelles personne ne peut échapper. Elles s’imposent de façon
absolue.
5_ Par rapport à d’autres règles sociales qui ne sont pas juridiques, la règle de droit présente certaines
caractéristiques : elle est générale, obligatoire, permanente, coercitive et extérieure.
6_Cela signifie que la règle de droit à un pouvoir de sanction. Quiconque enfreint une règle de droit
s’expose à une sanction. La sanction peut être civile, pénale ou administrative.
Cependant il faut noter que « nul ne peut se faire justice soi-même ». En conséquence, seul l’Etat a le
pouvoir de la sanction qui constitue un monopole à lui confier par le peuple.
7_ Cela signifie qu’il s’applique en principe à tous les rapports de droit privé sauf si un droit spécial a
été édicté pour une matière déterminée.
8_ La distinction droit privé et droit public n’est pas une division absolue du droit. Il y’a des règles de
droit dites mixtes parce qu’elles réalisent une combinaison de règles relevant pour les unes du droit
public et pour les autres du droit privé.
9_ Le Droit international public appelé aussi le droit des gens, contient les règles applicables dans les
rapports des Etats entre eux et définit l’organisation, le fonctionnement, la compétence et les
pouvoirs des organisations internationales (exemple : O.N.U)
10_ L’Ethique apparaît comme un filtre entre ce que le droit permet et ce que la claire conscience
accepte. On dira donc que dans le domaine de la science, l’Ethique doit être à la mesure de la
démesure de celle-ci en inspirant très fortement le droit.
11_ La règle de droit est un commandement : elle a un caractère obligatoire c’est une force
contraignante et chacun est tenu de s’y conformer. En conséquence, la méconnaissance d’une simple
règle juridique fait l’objet d’une sanction qui peut être civile ou pénale ou administrative.
Cas n°1
Khady, une jeune villageoise qui a quitté le collège après son échec au BFEM vient
en ville pour travailler comme domestique. Pendant deux années, elle est payée 25.
000 F CFA (vingt-cinq mille francs CFA) le mois. Un jour, à la radio, elle apprend
qu’une loi nouvelle est en vigueur depuis des mois et qu’elle prévoit un salaire
minimum de 35. 000 F CFA (trente-cinq mille francs CFA) pour tout travailleur. Au
retour de son employeur, Khady le lui fait savoir et lui demande dare dare une
augmentation de 10. 000 F CFA (dix mille francs CFA). Mieux, elle lui demande de lui
rembourser le surplus de 10. 000 F CFA (dix mille francs CFA) par mois pour les
deux années déjà écoulées. Qu’en pensez-vous ?
Correction
Une domestique travail pendant deux ans, elle reçoit 25000fcfa le moi pour son payement.
Un jour elle apprend d’une loi nouvelle est en vigueur depuis des mois et qu’elle prévoit un
salaire minimum de 35000 FCFA pour toute travailleur .Elle demande une augmentation de
10000fcfa. Mieux elle lui demande de lui rembourser le surplus de 10000f CFA par mois pour
les deux années déjà écoulées.
Les faits soumis à notre étude concernent l’application de la loi dans le temps en matières
contractuelle.
Les problèmes de droit qui se posent sont celles de savoir d’abord si est ce que la domestique
peut exporter à son employeur le payement immédiat des 35000F ? Et en dernier lieu de savoir
si e surplus de 10000F des deux années passées est remboursable ?
En matières contractuelle, c’est le principe de la survie de l’ancienne loi qui s’applique au
contrat. Autrement dit, une loi n’eut donc remettre en cause la prévision contractuelle des
parties. Cependant ce Principe comporte des exceptions qui sont des lois d’ordre public qui
exprime un intérêt social tellement impérieux qu’elle doive été appliquer immédiatement
même au contrat en cour dans notre espèce, au moment de a conclusion du conta de la loi
qui était en vigueur prévoie un payement de 25000F mais pour la suite une nouvelle loi fixe le
salaire minimum à 35000F.Nous sommes en présence de la survie d’une ancien loi.
En somme nous pouvons dire que Khady ne pourra pas bénéficier de la demande de 10000F
et ni un remboursement du surplus de 10000F des années passées
Cas n° 2
Modou est un farouche opposant politique ; il ne se lasse jamais d’afficher dans des
endroits publics des tracts contenant des messages hostiles au pouvoir en place. Un
jour, il est surpris et appréhendé par un agent de police pour affichage illégal. Après
jugement, il est condamné à 1 mois de prison. La semaine suivant sa condamnation,
entre en vigueur une loi qui dépénalise l’affichage illégal.
Son avocat, confiant, lui apprend qu’il va bientôt être libéré. Sur quels arguments se
fonde ce dernier ?
Correction
Un opposant politique est arrêté puis condamné à un mois de prison pour affichage
illégal de tracs. La semaine qui suit sa condamnation une nouvelle loi entre en vigueur
et dépénalise l’affichage illégal.
Les fait soumis à notre étude son relatif au conflit de loi dans le temps en matière pénal.
La question est celle de savoir sous quel argument se fonde son avocat ?
Au terme de la loi Pénale qui stipule que : << lorsqu'une loi pénale plus douce entre en
vigueur, soit parce qu'elle réduit la peine encourue, soit parce qu'elle supprime
l'infraction ou une circonstance aggravante, par exemple, elle s'applique
immédiatement à toutes les situations juridiques pénales, même nées avant son entrée
en vigueur>>. En d’autres termes Les délits antérieurs sont jugés conformément à la loi
nouvelle, car il semble normal de considérer que si une loi pénale nouvelle est plus
douce, c'est parce que la sévérité antérieure n'a plus d'utilité sociale.
En l’espèce après, l’opposant a été condamné pour 1 mois de prison, suite à un affichage
illégal de trac. Mais une semaine après sa condamnation une nouvelle loi faisant office
d’une dépénalisation entre en vigueur. Par conséquent, nous sommes en présence
d’une loi pénale douce qui s’applique à des situations juridiques constituées avant sa
mise en vigueur, ainsi qu’aux effets passés de cette situation.
En sommes, nous pouvons dire que son avocat s’appuie sur l’argument de ce qu'on
appelle la rétroactivité "in mitius" pour que Modou soit libéré.