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Séance de Révision en L1/ Semestre 1

Fascicule de révision
Licence 1
Edition 2018

Auteurs
Alioune Badara Diongue
Chérif Ibrahima Séne
Mbayang Ngom

CSJP ***toujours à la recherche de l’excellence, de l’innovation et de la constance***


Séance de Révision en L1/ Semestre 1

Droit Civil Droit des Personnes et de la Famille2

Résoudre les cas pratiques suivants

Cas 1 :

La famille Sow habite Dakar. Le père de famille vous expose un certain nombre
de préoccupations. Son fils Abdou, âgé de 13 ans, a vendu sa voiture à un
commerçant du quartier. Son père furieux, essaie de récupérer le bien.

Dans quelles conditions la vente peut-elle être annulée et qui doit intenter l’action
en annulation ?

Résolution

Un père est préoccupé par son fils de 13 ans qui vendu sa voiture à un commerçant
et il tente de récupérer.

Les faits soumis à notre étude sont relatifs au régime juridique des actes mineurs.

Le problème de droit qui se pose est de savoir par quelles conditions la vente sera
annulée et qui doit l’intenter ?

Le code des Obligations civiles et Commerciales stipule à son article 87 que <<
l’action en nullité doit être intentée dans un délai de deux ans à compter de la
découverte du vice qui affecte l’acte lorsque l’action est mise en œuvre par le
représentant du mineur et dans un délai de deux ans à compter de la cessation de
l’incapacité (majorité) lorsque l’action est intentée par le mineur devenu majeur. >>
Autrement dit le père doit intenter une action dans un délai de 2 ans qui suit la
connaissance du vice.

En l’espèce, il s’agit d’Abdou qui a vendu sa voiture alors qu’il est mineur et son
père tente d’annuler son vent. Nous sommes en présence d’un acte contracté par
un mineur qui entraine en son tour une annulation de la vente par défaut
d’incapacité.

En conclusion, nous pouvons dire que la vente sera annulée que si le père intente
une action dans un délai de 2 ans à compter de la connaissance du vice

Cas 2 :

Birahim est un fonctionnaire servant dans la région de Ziguinchor tandis que son
épouse, Mbene et leur deux enfants, Lamine six ans et Soda, quatre ans, vivant
à Dakar. Il rentre à Dakar tous les quinze jours ; mais cela fait deux mois qu’il n’a
pas fait signe de vie et son téléphone mobile est sous boite vocale. Très inquiète,
Mbene s’est renseignée auprès de ses collègues qui affirme l’avoir vu pour la
dernière fois il y’a de cela deux mois alors qu’il devait prendre ses congés. Au
bout de six mois, soit quatre mois après de vaines recherches, son épouse décide
de saisir le juge.

1- Que peut être l’objet de cette demande ?


2- Les conditions sont-elles réunies pour que cette demande aboutisse ?
3- Le cas échéant, quelles en seraient les effets immédiats ?

Résolution

Un fonctionnaire affecté à Ziguinchor pendant quelques temps devrait prendre


un congé et depuis six (6) mois sa femme n’a plus de nouvelles pour savoir s’il est
en vie ou est mort. Elle décide de saisir un juge.
Les faits sont relatifs au doute sur l’existence de la personne.

Les questions de droits qui se posent sont de savoir ; que peut être l’objet de la
demande ? Ensuite est-ce que les conditions sont-elles réunies pour que cette
demande aboutisse ? Et enfin pour le cas échéant, qu’elles en seraient les effets
immédiats ?
Selon l’article 16 alinéa 1 qui stipule que <<l’absence est la situation de la
personne dont on n’a pas de nouvelle >> Autrement dit c’est la personne dont le
manque de nouvelles rend l’existence incertaine.
En l’espèce, le mari est resté pendant 6 mois sans donner de nullité à sa femme
décide de saisir la justice.
En conclusion, la femme peut introduire une demande dont l’objet est l’absence.

S’agissant de la question de savoir : les conditions à réunir pour la que la demande


aboutisse ?
Le code de la famille expose en son article 17<< que la déclaration d’absence est
encadré dans les délais et il est prévu que lorsque les derniers nouvelles
remontent à plus de 1 ans pour l’intéresse y compris le procureur de la république
peut agir en justice pour obtenir une déclaration de présomption d’absence. En
d’autres termes, elle doit attendre un délai de 1 an.
Dans notre espèce, Birahim n’a plus donné de nouvelle alors il convient que la
femme doit patienter pour atteindre ce délai repartir par la justice pour déposer
une demande.
En sommes, nous devons dire que la femme doit attendre que les 1 ans soit
écoulé après les dernières nouvelles sur son mari.

En fin pour ce qui est de la dernière question à savoir le cas échéant quel en serait
les effets immédiats ?
Aux termes de l’article 19 du code de la famille qui stipule que << dans le cadre
de l’absence c’est le principe de la présomption de vie qui prime et qu’un
administrateur des biens sera désigné par le juge et le placement sous tutelle de
ses enfant >>. C’est ainsi dire qu’il y a une possibilité que la personne soit toujours
en vie.
En l’espèce le couple avait deux enfants mineurs. Par conséquence les biens
seront gérés par un administrateur provisoire et ses enfants seront placés sous
tutelle.
En guise de conclusion nous pouvons dire que des effets immédiats existeront
une fois que la demande aboutira.

Cas 3 :
Malick NDIAYE et sa cousine Mayrame NDIAYE sont mariés depuis plusieurs années. Ils ont
deux enfants, Papis et Anta, âgés respectivement de 8 ans et 5 ans. Un beau jour, Malick se
fait passer pour un gardien et guide du parc national de la Basse-Casamance, connu pour
abriter des espèces d’animaux dangereuses. C’est ainsi qu’il accompagna des touristes à bord
d’une jeep visiter le parc en pleine nuit, en période hivernale. Il n’est jamais revenu et toutes
les recherches entreprises par les services compétents sont restées infructueuses.
1- Que vous inspire cette situation ? Argumentez votre réponse !
2- Mayrame souhaite faire vendre le terrain de Malick situé à Diamniadio? Conseillez-la en
argumentant vos réponses !
3 - Plus tard, elle envisage de se séparer de Malick en demandant le divorce. Cela est-il possible ?
Argumentez

Résolution

Un couple marié depuis plusieurs années à deux enfants à leur compte. L’époux part dans un
parc très dangereux pour guider des touristes à bord d’une Jeep en pleine nuit durant
l’hivernage. Il n’est pas jamais revenu de ce tour même après des recherches initiées.
Les faits soumis à notre réflexion concernent l’incertitude sur l’existence de la personne.
Les problèmes de droit qui se posent est de savoir : d’abord de quelle situation s’agit elle ?
Ensuite de est-ce que la femme peut vendre la maison de de son mari ? En dernière lieu de
savoir si est-ce que le divorce possible pour elle ?

En ce qui concerne la première question, que vous inspire cette situation ?


Aux termes en article 16 du code de la Famille qui stipule que << Le disparu est la personne
dont l’absence s’est produite dans des circonstances mettant sa vie en danger, sans que son
corps ait pu être retrouvé. >> Autrement dit, les chances de survie de cette personne sont
réduites.
En l’espèce, le Mari est disparu suite à une mission guide dans un parc très dangereux en
plein hivernage et n’a jamais pu être retrouvé. Par conséquent, l’idée d’une disparition plane.
En sommes, ce cas inspire une disparition car le mari n’est jamais revenu de son départ après
avoir guider des touristes en plein hivernage dans un parc très dangereux.

Pour ce que de la deuxième question, est-ce la femme peut vendre le terrain ?


Le code de la Famille stipule que << tout t’intéressé doit saisir le juge pour une déclaration de
décès et dès que cela est prononcé une transmission du patrimoine à l’endroit de ses héritiers
sera mise en œuvre>>.
Dans notre cas d’espèce, au moment de la disparition du mari, la femme était toujours mariée
à ce dernier. Dans ce cas de figure, il est prévu que la femme doit introduire une requête à
l’endroit du juge pour une déclaration de décès supposant que le mari est disparu.
Grosso modo, Mayrame peut vendre le terrain que si le juge prononce le décès et que la
transmission soit effective.
Enfin pour la question qui porte à savoir, si la femme peut-elle demander le divorce.
D’après, le Code de la Famille << le jugement déclaratif d’absence donne au conjoint de de
l’absent le droit de demander le divorce pour cause de disparition. >>
En l’espèce, après que plusieurs années la femme veut demander le divorce. En conséquence
la demande est possible d’après les dispositions prévues par le CF.
Pour conclure, nous pouvons dire que Mayrame peut obtenir le divorce.

Nb : vous avez noté que dans le Cas N°1 les différentes parties de la méthodologie sont bien séparées
par des paragraphes. Cela est fait dans le but de vous permettre de repérer les différentes parties
d’un cas pratique .Cependant dans vos évaluations, suiviez les formats que vous retrouvez dans les
deux derniers cas. En cas pratique le fond et la forme sont tenus en rigueur.

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Séance de Révision en L1/ Semestre 1

Droit Constitutionnel et Institutions Politiques

I /L'ETAT
Sujet 1 : L’Etat
Problématique : qu’est-ce que l’Etat ?
Plan :
I- les critères de définition de l’Etat
A- les critères sociologiques
B- les critères juridiques
II- les différentes formes d’Etats
A- les Etats unitaires ou simples
B- les Etats composés

Sujet 2 : population et Etat

Problématique : Que représente la population pour un Etat ?


Plan :
I- Population, un élément constitutif de l’Etat

A-population, un élément indispensable pour l’existence de l’Etat


B- population, un élément insuffisant pour l’existence de l’Etat
II- Population, objet de compétence de l’Etat
A-l ’tendue de la compétence de l’Etat sur sa population
B- Les limites de la compétence de l’Etat sur sa population

Sujet 3: Etat et Nation


Problématique : Existe-t-il une distinction entre Etat et Nation ?

Plan
I- Etat et Nation : 2 entités aux réalités distinctes
A- L’Etat, une réalité institutionnelle ou (juridique)
B- La nation, une réalité sociologique
II- Etat et Nation : 2 entités complémentaires
A- nation, facteur de consolidation de l’Etat

B-l ’Etat, facteur de cohésion de la nation

Sujet : l’Etat, une réalité juridique (même démarche que les attributs juridiques
de l’Etat)
Problématique : qu’est ce qui fonde la réalité juridique de l’Etat ?
Plan
I- La personnalité juridique
A- Fondement de la PJ de l’Etat
B- Conséquences de la PJ de l’Etat
II- La souveraineté de l’Etat
A- Souveraineté interne
B- Souveraineté externe ou internationale
Ou
A- Signification de la souveraineté
B- Exercice de la souveraineté

II/ Les formes de l'Etat


Sujet 1: Etat Unitaire et la décentralisation
Problématique : quelle la place (l’importance, le rôle) de la décentralisation
dans un EU ? Plan
I-décentralisation, une technique d’aménagement de l’EU
A-Par l’octroi de la personnalité juridique
B-par un transfert de compétences propres aux collectivités locales
II-Le contrôle de la décentralisation par l’EU
A-L’étendue du contrôle de l’Etat sur les collectivités locales
B- Les limites du contrôle de l’Etat sur les coll. locales

Sujet 2: ETAT UNITAIRE ET ETAT FEDERAL


Problématique : Quelles différences y a-t-il entre Etat Unitaire et Etat Fédéral ?
Plan
I - EU et EF : 2formes d’Etats différents au niveau de leur organisation
A- EU, un Etat fondé sur le principe de l’unité
B- EF, une superposition d’Etats fédérés
I- EU et EF : 2formes d’Etats différents au niveau de leur
fonctionnement
A- Une autonomie large des Etats fédérés
B- Une autonomie restreinte des collectivités locales

Ou
A- Un aménagement du pouvoir différent

Une différence atténuée

Sujet 3 : l’aménagement du pouvoir dans l’Etat unitaire


Problématique : comment le pouvoir est-il aménagé dans l’Etat Unitaire ?

I- La centralisation du pouvoir d’Etat

A – la concentration du pouvoir
B – la déconcentration du pouvoir

II- La décentralisation du pouvoir d’Etat

A – les conditions (ou procédés) de la décentralisation


B – les limites de la décentralisation

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Histoire des Idées Politiques

Questionnaires

Question 1 : Les fondements de l’exclusion de la succession au trône


Question 2 : Le sacré
Question 3 : La constitution
Question 4 : Le droit sous l’absolutisme constitutionnel

Réponses aux questions

1_Les fondement de l’exclusion de la succession au trône, tire son origine du principe de la masculinité.
Ce principe se joint à l’expression de la loi Salique, qui est une loi fondamentale. L’exclusion, des filles
part du doit romain qui excluait les femmes de la fonction publique en raison de leur faiblesse et de
leur droit franc. Autrement dit, les filles n’avaient pas la vocation de succéder et même pas à leurs
descendent. Ainsi, ce problème s’est posé lors de la mort de Louis X, ou une assemblée de dignitaire
confie le titre à Philippe le Poitiers de la ligne collatéral. Cette règle, s’est perpétué dans le temps avec
le cas Edouard III qui le neveu de Charles IV. Ce denier se voit la couronne lui être opposée pour deux
raisons. Ces raisons sont dans un premier temps liées par sa maman qui ne pouvait pas lui transmettre
un droit dont elle n’avait et dans un second temps, par l’argument selon lequel, le prétendant était un
Français et le trône était Anglais. Par défaut d’un successeur, la tache revenait au toujours au frère ou
au cousin du roi. En plus de la masculinité, le nouveau roi devait adopter la religion d’Etat sous peine
d’être exclus.

2_ Le sacré est une théorie de droit divin qui montre au combien l’importance du roi dans la monarchie.
Ce dernier, tient son pouvoir de DIEU d’où le fait qu’il est investi d’une mission divine car il reste soumis
au droit divin et à la morale chrétienne. Le roi n’a de compte à ne rendre à personne et est responsable
que devant Dieu. Il ne partage son pouvoir avec personne et incarne son peuple. Le roi centralise tous
les pouvoirs tels que : l’exécutif, le législatif et était le dernier rempart des décisions de justice. Grosso
modo, le trône royal n’est pas le trône de l’homme mais celui de Dieu même. De là tient les propos de
Louis XIV << celui qui a donné des rois aux hommes a voulu qu’on les respecte comme ses
lieutenants>>.
3_La constitution, aussi appelée la loi fondamentale. Cette appellation repose sur le fait qu’’elle est
supérieur même au Roi. Cette dernière est considérée comme étant un ensemble de règles qui
déterminent, essentiellement la conquête et l’exercice du pouvoir. C’est l’exemple de la loi salique qui
était vu comme une constitution du Royaume, de la république et même de l’Etat depuis le 16 e siècle.
Dès sa première apparition, elle désignait la <<constitution>> coutumière de l’Etat alors que le terme
même de <<constitution>>, utilisé dans son sens actuel, est évoqué dans une déclaration royale du 25
Avril 1723. Aujourd’hui, les règles constitutionnelles, qui gouvernement l’exercice du pouvoir
politique, tire leur origine des principes fondamentaux naissantes de la pratique coutumière de la
royauté en France.

4_ L'absolutisme correspond à l'exercice sans limite de la souveraineté par un détenteur unique du


pouvoir. L'absolutisme est synonyme d’un pouvoir « absolu », puissance « absolue », roi « absolu », le
roi détient tous les pouvoirs qu’ils soient législatifs, judiciaires ou exécutifs. Une législation s’est aussi
développée grâce à une administration forte avec le corps des intendants. En ce qui le système
administratif, le roi s’entoure d’un conseil qui l’assiste dans ses décisions sur tous les domaines, c’est
l’exemple du Conseil d’Etat en France. Le système des lettres patentes et des ordonnances ou édits montre
la valeur de législation royale. D’ailleurs, il parait que la méthode du contreseing ministériel tout comme le
contrôle de la constitutionnalité tiennent leur origines des lettres patentes et des cours souveraines. Le
pouvoir judiciaire n’est jamais remis en cause puisque ça venait du roi. L’organisation judiciaire était
agencée comme suite : les tribunaux des seigneurs, les juridictions municipales et canoniques. Puis au 16
siècle il y eut les prévôtés ou vicomtés. Bref, beaucoup de choses peuvent être dite sur le droit sous
l’absolutisme constitutionnel.

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Histoire du droit public


Exercice 1 : Questions / Réponses

1) A quoi renvoie la notion de droit public?


C'est un ensemble de règles régissant les relations entre organe public et aussi
les rapports entre l’État et les personnes privées, il constitue aussi l'ensemble
des règles régissant les sujets primaires du droit international et les relations
dans lesquelles l’État intervient comme une puissance publique exerçant le
privilège du préalable.
2) De quand date l'apparition des concepts d'<> et d'<>?, expliquez le
pourquoi.
L'émergence de ces deux notions État providence et État gendarme remonte à
la période de la crise économique des années 1930 suite à ces situations
difficiles les États se sont engagés dans des mission d'intérêt public et d'intérêt
général dans le but de répondre à toutes les sollicitations sociales(État
providence) et de maintien de l'ordre public et la défense de la notion contre
les menaces externes (État gendarme).
3) Qu’est-ce qui compose le droit public?
Le droit public est subdivisé en droit international public régissant les rapports
publics international entre les États et les organisations international et aussi
du droit public interne dans lequel on retrouve des branches telles-que le droit
constitutionnel, le droit administratif, les finances publiques…
4) Quelles sont les sources du droit public sénégalais et africain en période
coloniale?
Les sources du droit public sénégalais et africain en générale durant la
colonisation sont le système des décrets présidentiels (France) et la législation
métropolitaine qui ont fortement influencés le système de fonctionnement
juridique et administratif du droit africain.
5) Qu’est-ce que le droit traditionnel et quels sont ses caractéristiques?
Le droit traditionnel est un ensemble de règles coutumières ou traditionnelles
non codifiées, développées et utilisées par les peuples indigènes. Il se
caractérise par la diversité de ses règles et de son dynamisme, de sa souplesse
c'est un système qui prévoit ses propres sanctions destinées à assurer sa
pérennité et le respect de ses règles.
6) Quelles sont les conditions et champs d'application de la justice
traditionnelle?
Le décret du 10 novembre 1903 précise les conditions d’applications de la
justice traditionnelle : « dans les territoires non compris dans les ressorts des
tribunaux de Première Instance et de Justice de Paix à compétence étendue de
Kayes, la justice indigène est administrée à l’égard des individus non
justiciables des tribunaux français par des tribunaux de villages, des tribunaux
de provinces et des tribunaux de Cercles »
7) Pourquoi dit-on que le droit public africain est hybride?
Parce qu’il comporte une partie héritée de la colonisation et des législations
nationales originales issues de la décolonisation donc c'est un mélange de deux
systèmes qui forme le droit public africain.

Exercice 2 : Dissertation juridique

Sujet: Les institutions politiques.

Tout État digne de ce nom et ayant acquis sa souveraineté et jouissant


pleinement de cette dernière a nécessairement besoin d'un système
d'organisation et de fonctionnement qui lui permet une gestion adéquate des
différents aspects institutionnels et politiques.
Une institution est une organisation juridique et sociale destinée à un ensemble
d'individu dont l’autorité est reconnue parce qu'elle est établie en
correspondance avec l'ordre général des choses du moment, elle présente un
caractère durable fondé sur un équilibre de force ou une séparation des
pouvoirs, assure un état de paix sociale contrepartie de la contrainte qu'elle fait
peser sur ses membres. Le terme politique renvoie ici à la gestion de la cité ou la
science du gouvernement des États, leur manière de gouverner aussi l'ensemble
des affaires publiques.
L'étude de ce sujet va porter exclusivement sur les pouvoirs des institutions
politiques.
Ainsi la problématique dégagée par le sujet est celle de savoir quelles sont les
institutions politiques?

L’étude d’un tel sujet présente un intérêt pratique qui démontre une reprise des
systèmes de fonctionnement des politiques occidentales par les pays africains
qui ont fait du mimétisme en reprenant des systèmes tels que le
présidentialisme, le moniste ou le système bicéphale.

Pour mieux étudier notre sujet, nous verrons dans une première partie pouvoir
exécutif (I) et dans une seconde partie nous aborderons en les pouvoirs législatifs
et judiciaires(II)

Plan

I/ Le pouvoir exécutif:

A_ Le président:
B_ Le gouvernement:

II/ Les pouvoirs législatif et judiciaire:

A_ L'assemblée nationale:
B_ La Haute cour de justice:

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Séance de Revision en L1/ Semestre 1

INSTITUTIONS INTERNATIONALES
Exercice1
QUESTIONS

1- Quelles sont les modalités de formation de l’état ?


2- Quelles sont les conceptions de la reconnaissance de l’état ?
3- La disparition d’un état peut-elle être consentie ? Donnez un exemple d’état.
4- Qu’est-ce qu’un état fédéral ?
5- Quelle est la différence entre neutralité occasionnelle et neutralité permanente ?

Réponses
1- Les modalités de formation d’état sont : la sécession ; la fragmentation ; la séparation et la
fusion.
2- Les conceptions de la reconnaissance d’état sont : la théorie constitutive qui suppose la
nécessité d’une reconnaissance pour l’apparition d’un état et la théorie déclaratoire qui
suppose que l’état existe en droit dès lors qu’il existe en fait.
3- La disparition d’un état peut être consentie. C’est notamment le cas lorsque deux états se
fusionnent pour ne former qu’un seul et même état ; ou bien lorsqu’il y a absorption d’un état
par un autre. C’est l’exemple du Yémen du nord et du Yémen du sud qui ont fusionné en
1990.
4- Un état fédéral est un rapprochement d’états unitaires qui ont décidé de s’unir pour
constituer un état doté de la personnalité juridique internationale. En d’autres termes, c’est
une situation dans laquelle apparait un ensemble d’états, au sein duquel une nouvelle
collectivité étatique se superpose aux autres.
5- la neutralité occasionnelle est l’attitude, la situation d’un état qui reste volontairement en
dehors d’un conflit armée déterminé tandis que la neutralité permanente est un statut juridique
d’un état qui s’est engagé par traité à ne jamais faire de guerre offensive, à rester en dehors de
tout système d’alliance.

Exercice 2
Questions :
1- Qu’est ce qu’une organisation internationale ?
2- Donnez une classification des organisations internationales.
3- Quelles sont les finalités des organisations internationales ?
4- Existe-t-il une différence entre les organisations internationales et les organisations non
gouvernementales ?
5-Quelles sont les compétences des organisations internationales ?

REPONSES :
1- Une organisation internationale est une association d’états constituée par un traité, dotée
d’une constitution et d’organes communs et possédant une personnalité juridique distincte de
celles des états membres.
2- Les organisations internationales peuvent être classées selon leurs buts ou selon leur sphère
d’action. Pour ce qu’est de la classification selon leurs buts on distingue : les organisations
générales (l’ONU et la SDN), et les organisations spéciales à caractère politique ;
économique(OMC) ; financier (FMI et banque mondiale) ; militaire(OTAN) et social(OIT).
Quant à celles selon leur sphère d’action ; on distingue les organisations universelles(ONU) et
les organisations régionales (UA ; UE).
3- Les organisations internationales permettent aux états membres de coopérer et de
coordonner leur action. Elles permettent aux états d’entretenir des relations particulière ;
d’user de la diplomatie multilatérale. C’est donc un espace de concertation et de coopération
de la paix.
4- Les organisations internationales sont distinctes des ONG de part leur traité constitutif mais
aussi de par leur but. Ainsi, si Les organisations internationales sont des regroupements
d’Etats constitués dans le but de satisfaire un objectif précis ; sont établies par un traité
constitutif et ont une personnalité juridique distincte de celle des états membres ; les ONG
quant à eux ne sont pas établies par un traité et ne disposent pas de personnalité juridique et
sont indépendantes vis-à-vis des états.
5- Les organisations internationales se voient attribuer des compétences internationales et
jouissent au même titre que les états des prérogatives de sujet de droit international. Il s’agit
notamment du pouvoir d’entretenir des relations diplomatiques par la représentation des états
ou d’autres entités auprès de l’organisation ; du pouvoir de conduire les traités(les
organisations concluent des traités et contribuent à leur conclusion) ; la capacité de présenter
une réclamation internationale.
EXERCICE 3
QUESTIONS

1-Quels sont les acteurs émergents de la scène internationale ?


2- Existe-t-il une différence entre une ONG et la société internationale ?
3- Quel est le statut juridique des ONG ?
4- Quelle est l’influence des firmes multinationales sur la scène internationale ?
5- Qu’est-ce qui différencie la personnalité active de la personnalité passive de l’individu ?
REPONSES :
1-Les acteurs émergents de la scène internationale sont : les organisations non
gouvernementales, les sociétés multinationales, les mouvements de libération nationale,
auxquels s’ajoute l’individu de plus en plus présent dans la société internationale.
2- Une ONG est une institution créée par un acte de droit interne régit par le droit interne
poursuivant nécessairement un but non lucratif et pouvant mener des activités internationales ;
alors que les sociétés internationales sont des entreprises poursuivant un but lucratif.
3- Les ONG ne disposent pas de statut international. Elles relèvent plutôt de la législation de
l’état de leur siège. Certaines ONG entretiennent des relations avec des organisations
intergouvernementales comme l’ONU ou l’UA et par ce lien jouissent d’une personnalité
dérivée et incomplète.
4- Les firmes ou entreprises internationales sont très puissantes et pèsent de tout leur poids sur
ces relations internationales elles sont très influentes et ont toujours leur mots à dire sur la
bonne marche des relations internationale. Elles ont la capacité de conclure avec les états des
contrats qui à défaut d’être des traités internationaux constituent de véritables accords
transnationaux. Par exemple vous avez les firmes pétrolières qui sont les plus grands
pollueurs et qui mettent souvent leur veto ou utilisent des canaux non conventionnels pour
faire capoter les réglementations internationales dans la protection de l'environnement avec la
libre circulation des biens.
5- La personnalité internationale active est un mécanisme de la protection de l’individu. Elle
découle des mécanismes de protection des droits de l’homme qui existent un peu partout dans
le monde et la personnalité internationale passive est la responsabilité pénale de l’individu.

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Séance de Révision en L1/ Semestre 1

Introduction Générale à l’étude du Droit


Questionnaires

1/ Qu’est-ce que le droit objectif ?


2/ Qu’est-ce que le droit subjectif ?
3/ Qu’est-ce qu’une interprétative ?
4/ Qu’est-ce qu’une impérative ?
5/ Quels sont les caractéristiques du droit objectif ?
6/ Que signifie la fonction coercitive de la règle de droit ?
7/ Qu’est-ce que le droit commun ?
8/ Qu’est-ce qu’une règle de droit mixte ?
9/ Quand peut-on parler de Droit International Public ?
10/ Quelle est la fonction de l’éthique dans le droit ?
11/ Que signifie le caractère obligatoire de la règle de droit ?

Réponses aux Questions

1_Le droit objectif est constitué par l’ensemble des règles de droit qui s’appliquent à un moment
donné à une société particulière et que chacun est tenu de respecter.
2_le droit correspond à l’ensemble des pouvoirs ou prérogatives reconnues au sujet de droit c'est-à-
dire aux personnes. Ainsi par exemple, le créancier a le droit de faire saisir les biens de son débiteur
qui ne paie pas.
3_Ce sont les règles à l’application desquelles on peut échapper à condition de les remplacer par
d’autres règles qui sont en conformité avec le droit objectif.
4_Ce sont les règles à l’application desquelles personne ne peut échapper. Elles s’imposent de façon
absolue.
5_ Par rapport à d’autres règles sociales qui ne sont pas juridiques, la règle de droit présente certaines
caractéristiques : elle est générale, obligatoire, permanente, coercitive et extérieure.

6_Cela signifie que la règle de droit à un pouvoir de sanction. Quiconque enfreint une règle de droit
s’expose à une sanction. La sanction peut être civile, pénale ou administrative.
Cependant il faut noter que « nul ne peut se faire justice soi-même ». En conséquence, seul l’Etat a le
pouvoir de la sanction qui constitue un monopole à lui confier par le peuple.
7_ Cela signifie qu’il s’applique en principe à tous les rapports de droit privé sauf si un droit spécial a
été édicté pour une matière déterminée.
8_ La distinction droit privé et droit public n’est pas une division absolue du droit. Il y’a des règles de
droit dites mixtes parce qu’elles réalisent une combinaison de règles relevant pour les unes du droit
public et pour les autres du droit privé.
9_ Le Droit international public appelé aussi le droit des gens, contient les règles applicables dans les
rapports des Etats entre eux et définit l’organisation, le fonctionnement, la compétence et les
pouvoirs des organisations internationales (exemple : O.N.U)
10_ L’Ethique apparaît comme un filtre entre ce que le droit permet et ce que la claire conscience
accepte. On dira donc que dans le domaine de la science, l’Ethique doit être à la mesure de la
démesure de celle-ci en inspirant très fortement le droit.
11_ La règle de droit est un commandement : elle a un caractère obligatoire c’est une force
contraignante et chacun est tenu de s’y conformer. En conséquence, la méconnaissance d’une simple
règle juridique fait l’objet d’une sanction qui peut être civile ou pénale ou administrative.

Cas n°1

Khady, une jeune villageoise qui a quitté le collège après son échec au BFEM vient
en ville pour travailler comme domestique. Pendant deux années, elle est payée 25.
000 F CFA (vingt-cinq mille francs CFA) le mois. Un jour, à la radio, elle apprend
qu’une loi nouvelle est en vigueur depuis des mois et qu’elle prévoit un salaire
minimum de 35. 000 F CFA (trente-cinq mille francs CFA) pour tout travailleur. Au
retour de son employeur, Khady le lui fait savoir et lui demande dare dare une
augmentation de 10. 000 F CFA (dix mille francs CFA). Mieux, elle lui demande de lui
rembourser le surplus de 10. 000 F CFA (dix mille francs CFA) par mois pour les
deux années déjà écoulées. Qu’en pensez-vous ?

Correction

Une domestique travail pendant deux ans, elle reçoit 25000fcfa le moi pour son payement.
Un jour elle apprend d’une loi nouvelle est en vigueur depuis des mois et qu’elle prévoit un
salaire minimum de 35000 FCFA pour toute travailleur .Elle demande une augmentation de
10000fcfa. Mieux elle lui demande de lui rembourser le surplus de 10000f CFA par mois pour
les deux années déjà écoulées.
Les faits soumis à notre étude concernent l’application de la loi dans le temps en matières
contractuelle.
Les problèmes de droit qui se posent sont celles de savoir d’abord si est ce que la domestique
peut exporter à son employeur le payement immédiat des 35000F ? Et en dernier lieu de savoir
si e surplus de 10000F des deux années passées est remboursable ?
En matières contractuelle, c’est le principe de la survie de l’ancienne loi qui s’applique au
contrat. Autrement dit, une loi n’eut donc remettre en cause la prévision contractuelle des
parties. Cependant ce Principe comporte des exceptions qui sont des lois d’ordre public qui
exprime un intérêt social tellement impérieux qu’elle doive été appliquer immédiatement
même au contrat en cour dans notre espèce, au moment de a conclusion du conta de la loi
qui était en vigueur prévoie un payement de 25000F mais pour la suite une nouvelle loi fixe le
salaire minimum à 35000F.Nous sommes en présence de la survie d’une ancien loi.
En somme nous pouvons dire que Khady ne pourra pas bénéficier de la demande de 10000F
et ni un remboursement du surplus de 10000F des années passées

Cas n° 2

Modou est un farouche opposant politique ; il ne se lasse jamais d’afficher dans des
endroits publics des tracts contenant des messages hostiles au pouvoir en place. Un
jour, il est surpris et appréhendé par un agent de police pour affichage illégal. Après
jugement, il est condamné à 1 mois de prison. La semaine suivant sa condamnation,
entre en vigueur une loi qui dépénalise l’affichage illégal.
Son avocat, confiant, lui apprend qu’il va bientôt être libéré. Sur quels arguments se
fonde ce dernier ?

Correction

Un opposant politique est arrêté puis condamné à un mois de prison pour affichage
illégal de tracs. La semaine qui suit sa condamnation une nouvelle loi entre en vigueur
et dépénalise l’affichage illégal.
Les fait soumis à notre étude son relatif au conflit de loi dans le temps en matière pénal.
La question est celle de savoir sous quel argument se fonde son avocat ?
Au terme de la loi Pénale qui stipule que : << lorsqu'une loi pénale plus douce entre en
vigueur, soit parce qu'elle réduit la peine encourue, soit parce qu'elle supprime
l'infraction ou une circonstance aggravante, par exemple, elle s'applique
immédiatement à toutes les situations juridiques pénales, même nées avant son entrée
en vigueur>>. En d’autres termes Les délits antérieurs sont jugés conformément à la loi
nouvelle, car il semble normal de considérer que si une loi pénale nouvelle est plus
douce, c'est parce que la sévérité antérieure n'a plus d'utilité sociale.

En l’espèce après, l’opposant a été condamné pour 1 mois de prison, suite à un affichage
illégal de trac. Mais une semaine après sa condamnation une nouvelle loi faisant office
d’une dépénalisation entre en vigueur. Par conséquent, nous sommes en présence
d’une loi pénale douce qui s’applique à des situations juridiques constituées avant sa
mise en vigueur, ainsi qu’aux effets passés de cette situation.
En sommes, nous pouvons dire que son avocat s’appuie sur l’argument de ce qu'on
appelle la rétroactivité "in mitius" pour que Modou soit libéré.

CSJP ***toujours à la recherche de l’excellence, de l’innovation et de la constance***

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