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Une étude historique et documentaire a été réalisée sur l’ensemble de la ZAC Charcot par la Au total, sur la partie nord

artie nord de la ZAC Charcot, 75 échantillons de sol ont été sélectionnés et


société IDDEA (version B du rapport n° IC100110 du 25 juin 2010). Elle a mis en évidence la analysés pour une gamme de composés inorganiques et organiques par le laboratoire WESSLING.
présence de plusieurs installations classées en Préfecture sur les terrains du 102, 110, 116, 124, Les analyses des sols en laboratoire ont porté sur les métaux lourds, les HCT, les HAP, les COHV,
132 et 138 de l’avenue du Président Wilson ainsi qu’au 4, ter des Rosiers. Les sources potentielles les BTEX, les cyanures totaux et les paramètres complémentaires de l’Arrêté du 15 mars 2006.
de pollution et activités recensées sur l’ensemble de la ZAC Charcot sont synthétisées dans le
tableau suivant :
Pour la ZAC Charcot nord, les anomalies détectées dans les sols sont les suivantes :

- Les métaux : des anomalies en nickel et/ou cuivre et/ou zinc et/ou arsenic et/ou cadmium et/ou
mercure et/ou plomb ont été mises en évidence dans les sols, sur 39 des 50 échantillons analysés,
prélevés dans les remblais et dans le terrain naturel, avec des teneurs légèrement supérieures aux
valeurs couramment observées dans un sol « ordinaire » (base de données ASPITET). Aucune
anomalie n’a été détectée pour le chrome total,
- Les Hydrocarbures totaux (HCT) : des anomalies en hydrocarbures totaux ont été mises en
évidence dans les sols, sur 7 des 75 échantillons analysés, prélevés dans les remblais et le terrain
naturel, avec des teneurs supérieures aux critères d’acceptation en installation de stockage pour
déchets inertes (classe 3), selon l’arrêté du 15 mars 2006,
- Les Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) : une anomalie en HAP a été mise en
évidence dans les sols, sur l’échantillon S3 (0-0,8 m) prélevé dans les remblais, avec une teneur
supérieure aux critères d’acceptation en installation de stockage pour déchets inertes (classe 3),
selon l’arrêté du 15 mars 2006,
- Les PCB : des anomalies pour la somme des congénères PCB ont été mises en évidence dans les
sols, sur les échantillons S2 (0-1 m) et S6 (0-1 m) prélevés dans les remblais, avec des teneurs
supérieures aux critères d’acceptation en installations de stockage pour déchets inertes (classe 3),
Sources potentielles de pollution : selon l’arrêté du 15 mars 2006,
- Les COHV : des anomalies en composés organo-halogénés volatils ont été mises en évidence
Concernant les lots et les futures voiries de la ZAC Charcot Nord, les sources potentielles de dans les sols, sur 9 des 75 échantillons analysés, prélevés dans les remblais et dans le terrain
pollution mises en évidence lors de l’étude historique et documentaire (version B du rapport IDDEA naturel, avec des teneurs supérieures à la valeur limite couramment retenue par les installations
n° IC 100110 du 25 juin 2010) sont, d’une part, la partie sud de l’ancienne usine PEUGEOT où des de stockage en région parisienne pour les COHV (2 mg/kg),
activités telles que le traitement et le revêtement des métaux, le stockage de produits chimiques
ou encore le dépôt de liquides inflammables sont recensées. D’autre part, la présence éventuelle - Lixiviation : des concentrations sur éluats sur 14 des 50 échantillons analysés, prélevés dans les
de remblais sur le terrain à l’étude est considérée comme source potentielle de pollution. remblais et dans le terrain naturel, se sont révélées supérieures aux critères d’acceptation en
Des investigations ont été menées comprenant la réalisation de 25 sondages sur la partie nord de décharges pour déchets inertes (classe 3), pour l’antimoine lessivable (sur 5 des 14 échantillons),
la ZAC. pour la fraction soluble (sur 8 des 14 échantillons), pour les fluorures (sur S7 (0-0,7 m)
uniquement), pour l’indice phénol et le mercure lessivable (sur S1 (0-1,5 m) uniquement),
Le résultat des investigations : paramètres de l’arrêté du 15 mars 2006,

Les investigations du sous-sol réalisées par IDDEA au droit du site ont mis en évidence, la Aucune autre contamination notable des sols par les BTEX, le COT, n’a été mise en évidence au
succession géologique suivante : droit des sondages (teneurs toutes inférieures aux valeurs seuils de référence voire aux seuils de
- des remblais sablo-limoneux, de teinte marron, brun ou noirâtre, pouvant contenir des cailloux, quantification du laboratoire).
racines ou briquettes et accompagnées d’odeurs suspectes (sur les sondages S7 et S8
uniquement), jusqu’à environ 0,5 à 1,8 m de profondeur,
- des argiles sableuses marron orangé à ocre avec des morceaux de silex et de calcaire, au-delà
et jusqu’à environ 4 m de profondeur,
- des sables fins jaune verdâtre avec des passages parfois argileux au-delà et jusqu’en pied des
sondages arrêtés à 7 m de profondeur maximum.

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9 Les eaux souterraines

- Les nappes phréatiques

Selon les données du B.R.G.M. consultées, les nappes présentes aux environs du site sont les
suivantes (en direction de la nappe la plus profonde) :

- la nappe des Sables de Beauchamp et du Calcaire de Saint-Ouen.

- les réseaux aquifères du Lutétien, en pression sous les Marnes et Caillasses.

- la nappe des Sables du Soissonnais, très puissante, localisée sur la rive droite de la Seine.

- la nappe des Sables d'Auteuil, passant sur la rive gauche de la Seine à Paris.

- les réseaux aquifères de la Craie, au sommet du Sénonien, sous la vallée de la Seine.

L’emprise de la Z.A.C. Charcot est concernée par l’aquifère du Lutétien captif sous les Marnes et
Caillasses dont le niveau piézométrique se situe à environ 20 mètres de profondeur.

Cet aquifère est peu vulnérable du fait de la présence des Marnes et caillasses sous-jacentes sur
une épaisseur d’environ 15 mètres.

De plus, selon ces mêmes données et compte tenu de ce contexte, la Z.A.C. Charcot n’est pas
concernée par le risque de remontée de nappes.

- Les captages d’alimentation en eau potable (AEP)

Trois captages AEP sont référencés par la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et
Sociales (D.D.A.S.S.) des Hauts de Seine :

- le champ captant de Villeneuve-la-Garenne situé à une vingtaine de km de la Z.A.C. Charcot,

- le forage dans l’Albien de Neuilly-sur-Seine,

- le captage d’eau de la Seine à Suresnes.

Il est à noter qu’aujourd’hui les périmètres de protection rapprochée et éloignée de Neuilly sur
Seine ont fusionnés en un seul et même périmètre. Cette fusion est justifiée par le peu de distance
qui séparait ces deux périmètres.

La Z.A.C. Charcot n’est concernée par aucun périmètre de protection de captage AEP.

Il n’y a pas de contraintes spécifiques vis-à-vis d’une éventuelle infiltration des eaux superficielles.

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