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ETUDE DE RACCORDEMENT DE LA VILLE DE BENI SAF

AU RESEAU FERROVIAIRE NATIONAL


( Ain Temouchent /Gare marchandise Beni Saf) y compris l’étude
pour la réalisation d’une nouvelle Gare à Beni Saf

CAMPAGNE GEOTECHNIQUE

DESIGNATION U QUANTITE P.UNIT MONTANT


1.INSTALLATION DE CHANTIER

2.SONDAGES CAROTTES ML 02 (30ml)

3.ESSAIS IN SITU
3.1 Puits U 10
3.2 Essai SPT U 02
3.3 Essai de Pénétration Dynamique U 04

4.ESSAIS DE LABORATOIRE
4.1 Essais d’identification
4.1.1 Teneur en eau U 06
4.1.2 Granulométrie U 06
4.1.3 Limites d’Atterberg U 06
4.1.4 Densités U 06
4.2 Essais Mécaniques
4.2.1 Essais de Cisaillement (uu) U 02
4.2.2 Essais au Triaxial U 01
4.2.3 Essais à l’Oedométre U 03
4.2.4 Essais Compression simple(Rc) U 03
4.3 Essais sur Matériaux pour
Terrassement
4.3.1 Essai CBR U 01
4.3.2 Essai Proctor U 02
4.4 Autres Essais
4.4.1 Essais chimiques des sols U 02
4.4.2 Analyse chimique des eaux U 01
4.4.2 Teneur en matières organique U 01
TOTAL GLOBAL (H.T)
T. V. A
TOTAL ( TTC)
1 RÉGLEMENTATION

Les normes publiées et les principales et dernières références et documents mis à jour sont les suivants :
 NORME EUROPÉENNE: EUROCODE-7
 LCPC (Laboratoire Central des Ponts et Chaussés)
 UIC CODE 719 R

Aussi, on appliquera la normative algérienne suivante concernant le dimensionnement à sismicité :


 D.T.R. - B.C. 2.48 - Règles Parasismiques Algériennes – RPA 99 / Version 2003.
 RPOA - Règles Parasismiques applicables au domaine des Ouvrages d’Art, en vigueur durant 2010.

2 RÉCONNAISSANCES PRÉVUES

Pour enquêter sur les caractéristiques des terrains affectés par le tracé du projet, différents types d’investigations
in situ ont été prévus:
 Puits de reconnaissance à la pelle mécanique
 Essais de pénétration dynamique
 Sondages mécaniques à rotation

3 DÉFINITION DE LA CAMPAGNE GÉOTECHNIQUE

Avec l’information géologique de base recueillie, la campagne de reconnaissance géotechnique du couloir sera
programmée en la complétant par l’observation directe en détail du terrain, la prise d’échantillons et la réalisation
de prospections et d’essais géotechniques afin d’obtenir la meilleure connaissance des terrains traversés par le
tracé.
La campagne géotechnique traitera fondamentalement de l’investigation systématique des terrains à excaver,
leur classification face aux moyens d’excavation et leur réutilisation pour l’exécution de remblais et la formation
de la couche de forme, ainsi que l’étude des points du tracé pour lesquels on prévoit l’apparition de problèmes
particuliers: instabilité des talus sur les déblais, présences de niveaux phréatiques, méthode d’excavation,
terrains de faible capacité portante sous les remblais, tassements excessifs, talus de hauteurs supérieures à 10
m, érosion, agressivité au béton, etc.
Des stations géo mécaniques, avec prise systématique de données des discontinuités dans les affleurements de
roches existantes, seront mises en place afin de pouvoir déterminer la qualité du massif rocheux et la stabilité de
celui-ci face aux possibles instabilités produites par la réalisation des excavations, aussi bien sur les déblais.
La campagne d’investigation sera programmée de manière à être utile au couloir et à l’étude des problèmes
géotechniques des Travaux de terrassement et des structures, spécialement pour celles situées sur des déblais
ou passages sous le chemin de fer, ainsi que dans les zones où il faut étudier la fondation des remblais.
L’investigation sera échelonnée afin d’obtenir une connaissance du terrain allant du général au particulier. Par
conséquent, on commencera par les investigations les plus rapides à exécuter et permettant d’obtenir une
première connaissance de la nature du terrain ainsi que de détecter les problèmes non prévus.
En principe, avec les données du tracé disponible et la reconnaissance du terrain in situ réalisée auparavant, la
campagne prévue serait la suivante :
 Puits de reconnaissance tout au long du tracé, généralement espacés de pas plus de 500 à 1.000 m.
Certains d’entre eux seront situés en déblais, afin d’analyser la réutilisation des matériaux excavés.
 Sondages dans des ouvrages d’Art.
 Pénétrations dynamiques et puits de reconnaissance dans les zones de remblais de plus grande
hauteur ou ceux pouvant avoir des problèmes de fondation. Dans certaines de ces zones, on fera en
outre des sondages, en général dans les remblais de plus de 10 m de hauteur, etc.
 Pour l’étude des passages supérieurs ou inférieurs des chemins, gares, etc., on a envisagé l’exécution
de puits de reconnaissance de profondeur allant jusqu’à 3,00m et des essais au Pénétromètre
dynamique jusqu’au refus.

4 MÉTHODOLOGIE DES TRAVAUX IN SITU


4.1 SONDAGES MÉCANIQUES
Les sondages mécaniques seront réalisés à rotation, avec récupération continue d'échantillon.
Le diamètre de la mèche de sondage dans les sols sera toujours égal ou supérieur à 101 mm (avec un diamètre
d'échantillon égal ou supérieur à 84 mm), et pour les sondages en roches, perforées avec des systèmes
conventionnels, à 84 mm avec un diamètre d'échantillon égal ou supérieur à 72 mm. Dans tous les cas, des
diamètres de perforation suffisants seront utilisés pour garantir l'accès au fond du sondage avec les diamètres
minimaux.
Pour stabiliser les sondages, lorsque l'on perfore en ajoutant de l'eau, si nécessaire, un tubage métallique sera
utilisé. En aucun cas le tubage ne pénétrera le terrain plus profondément que prévu pour l'exécution des essais
ou prise d'échantillons.
Dans tous les cas, le fond de la perforation devra être lavé convenablement avant la réalisation de n'importe
quelle opération de prise d'échantillon ou essais, car on n'admet pas dans le fond du sondage plus de 5 cm
d'épaisseur de sédiments. Le nettoyage du fond s'effectuera de manière à assurer que le sol qui devra être testé
ne soit pas altéré par l'opération.
Dans les sols, sauf conditions spéciales de dureté ou autres circonstances, la perforation sera faite à sec. Dans
tous les cas, pour les sols cohésifs on doit obtenir pas moins de 95% de récupération, et pour les sols granuleux
pas moins de 90%.
Dans les sols granuleux, des essais de pénétration standards seront effectués (S.P.T.) à intervalles de 3,0 m et
chaque fois que la nature du terrain change.
Les échantillons non altérés à rotation seront pris avec des foreuses à tube double ou triple. Lorsqu'il sera
impossible de recueillir d’échantillons de qualité, on prendra un échantillon d’avancement paraffiné, lequel sera
gardé dans des moules rigides. Les échantillons non altérés protégés mécaniquement par un emballage rigide et
référencées en détail seront isolés de l'humidité au moyen de paraffine ou de méthodes similaires. La foreuse
possédera des tubes minces avec une relation entre l'aire solide et le trou inférieure à 0,2. Tous les échantillons
auront une longueur égale ou supérieure à 25 cm et un diamètre égal ou supérieur à 60 mm.
Dans les sols cohérents, des échantillons non altérés et/ou prélèvements paraffinés seront pris de façon à obtenir
un échantillon ou prélèvement paraffiné tous les 2,0 m. On évitera la pratique de réaliser systématiquement un
essai S.P.T. après une prise d'échantillon non altéré.
On intensifiera la prise d'échantillon dans la zone superficielle, en réduisant l'intervalle entre les prises à 2,0
mètres.
Dans les cas ou la dureté élevée du terrain ne permette pas la prise d'échantillons non altérés conventionnels, on
paraffinera des portions représentatives de l'échantillon obtenu. En aucun cas on ne prendra d'échantillons
paraffinés dans des sections où le terrain permet la prise de prélèvements non altérés.
Lorsque l'on perforera avec addition d'eau, le niveau de celle-ci dans le sondage se maintiendra en permanence
à la hauteur du niveau piézométrique ou légèrement au dessus de celui-ci. On retirera lentement la machine de
perforation tout comme la machine pour l’essai S.P.T., en maintenant ainsi un apport continu d'eau afin d'éviter le
possible affleurement (aflojamiento) du sol.
Lorsqu'il s'agit de sondages pour l’étude des fondations des structures et que l'on trouve une strate puissante de
roche, on la pénétrera au minimum de cinq (5) mètres, sauf autorisation expresse dictant le contraire.
Pour les Ponts, différents sondages d’investigation préliminaire seront exécutés, à des endroits adéquats, pour
déterminer la colonne lithologique, la profondeur du substratum et les conditions de fondation. Ceci permettra de
pré dimensionner le type de fondation et de planifier en bonne et due forme le nombre et la profondeur des
sondages restant à réaliser.
Dans tous les cas, la longueur réellement exécutée de tous les sondages sera justifiée en se basant sur les
caractéristiques géotechniques du terrain traversé ainsi que la typologie et les caractéristiques de la fondation
proposée.
Dans les roches, on effectuera une perforation à rotation, en utilisant une batterie double et en réalisant une
extraction continue d'échantillon. Les couronnes de perforation seront les plus adéquates aux caractéristiques du
terrain.
Dans les roches, la longueur du pas d’avancement ne sera en aucun cas plus grande que trois (3) mètres. Dans
les formations tendres ou fracturées, cette longueur ne devra pas excéder un mètre et demi (1,5 m), en la
réduisant même à demi-mètre (0,5 m) si nécessaire.
Une fois le tube du carottier du sondage extrait, on en sortira l'échantillon avec soin, en le plaçant dans un outil
approprié. Une fois que tout l'échantillon récupéré soit disposé dans la goulotte, on mesurera la récupération
obtenue et on notera s'il « manque » ou s’il « reste » d'échantillon et l'on notera la cause. Par la suite, on les
coupera et placera correctement dans la caisse de carottier fournie par le consultant, en suivant la séquence par
laquelle ces échantillons furent obtenus et en commençant par la fin, en disposant des séparateurs entre les
différentes manœuvres réalisées et en délimitant les cotes de prise d'échantillon (S.P.T., échantillons non altérés,
échantillons paraffinés, etc.). On annotera sur la caisse correspondante la perte d'échantillon, si le cas se
présente.
Lorsque l'on trouve de l'eau dans le terrain sur quelques-uns des points de reconnaissance (sondages, puits de
reconnaissance, etc.), on procédera à la prise d’un prélèvement pour étudier leur agressivité et/ou qualité, en
garantissant toujours qu'il s'agit de l'eau du propre terrain. Si l'on aurait perforé en ajoutant de l'eau, en plus du
prélèvement d'eau du terrain, on ajoutera un prélèvement de l'eau utilisée pour perforer.
Les échantillons non altérés à rotation seront pris avec des foreuses à tube double ou triple. Lorsqu'il sera
impossible de recueillir d’échantillons de qualité, on prendra un échantillon d’avancement paraffiné, lequel sera
gardé dans des moules rigides. Les échantillons non altérés protégés mécaniquement par un emballage rigide et
référencées en détail seront isolés de l'humidité au moyen de paraffine ou de méthodes similaires. La foreuse
possédera des tubes minces avec une relation entre l'aire solide et le trou inférieure à 0,2. Tous les échantillons
auront une longueur égale ou supérieure à 25 cm et un diamètre égal ou supérieur à 60 mm.
Dans les sols cohérents, des échantillons non altérés et/ou prélèvements paraffinés seront pris de façon à obtenir
un échantillon ou prélèvement paraffiné tous les 2,0 m.
Dans les cas ou la dureté élevée du terrain ne permette pas la prise d'échantillons non altérés conventionnels, on
paraffinera des portions représentatives de l'échantillon obtenu. En aucun cas on ne prendra d'échantillons
paraffinés dans des sections où le terrain permet la prise de prélèvements non altérés.
Lorsque l'on perforera avec addition d'eau, le niveau de celle-ci dans le sondage se maintiendra en permanence
à la hauteur du niveau piézométrique ou légèrement au dessus de celui-ci. On retirera lentement la machine de
perforation tout comme la machine pour l’essai S.P.T., en maintenant ainsi un apport continu d'eau afin d'éviter le
possible affleurement (aflojamiento) du sol.
Lorsqu'il s'agit de sondages pour l’étude des fondations des structures et que l'on trouve une strate puissante de
roche, on la pénétrera au minimum de cinq (5) mètres, sauf autorisation expresse dictant le contraire.
Dans tous les cas, la longueur réellement exécutée de tous les sondages sera justifiée en se basant sur les
caractéristiques géotechniques du terrain traversé ainsi que la typologie et les caractéristiques de la fondation
proposée.
Dans les roches, on effectuera une perforation à rotation, en utilisant une batterie double et en réalisant une
extraction continue d'échantillon. Les couronnes de perforation seront les plus adéquates aux caractéristiques du
terrain.
Dans les roches, la longueur du pas d’avancement ne sera en aucun cas plus grande que trois (3) mètres. Dans
les formations tendres ou fracturées, cette longueur ne devra pas excéder un mètre et demi (1,5 m), en la
réduisant même à demi-mètre (0,5 m) si nécessaire.
Une fois le tube du carottier du sondage extrait, on en sortira l'échantillon avec soin, en le plaçant dans un outil
approprié. Une fois que tout l'échantillon récupéré soit disposé dans la goulotte, on mesurera la récupération
obtenue et on notera s'il « manque » ou s’il « reste » d'échantillon et l'on notera la cause. Par la suite, on les
coupera et placera correctement dans la caisse de carottier fournie par le consultant, en suivant la séquence par
laquelle ces échantillons furent obtenus et en commençant par la fin, en disposant des séparateurs entre les
différentes manœuvres réalisées et en délimitant les cotes de prise d'échantillon (S.P.T., échantillons non altérés,
échantillons paraffinés, etc.). On annotera sur la caisse correspondante la perte d'échantillon, si le cas se
présente.
Lorsque l'on trouve de l'eau dans le terrain sur quelques-uns des points de reconnaissance (sondages, puits de
reconnaissance, etc.), on procédera à la prise d’un prélèvement pour étudier leur agressivité et/ou qualité, en
garantissant toujours qu'il s'agit de l'eau du propre terrain. Si l'on aurait perforé en ajoutant de l'eau, en plus du
prélèvement d'eau du terrain, on ajoutera un prélèvement de l'eau utilisée pour perforer.

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