23 Barbie Goes Inclusive
254-259
Présentation de l’unité
La poupée Barbie a fêté ses 60 ans le 9 mars 2019 et son attrait
ne se dément pas depuis ses débuts. Chaque année, cette
poupée se vend à 58 millions d’exemplaires dans plus de
150 pays. Au total, plus d’un milliard de poupées Barbie se sont
écoulées depuis sa présentation au Salon du jouet de New York,
le 9 mars 1959. Ce succès justifie à lui seul l’étude de ce phé-
nomène de société dans cette unité courte , qui s’intègre
dans l’axe 7, « Diversité et inclusion ». Il sera intéressant de
voir en quoi cette poupée reflète l’évolution de la société amé-
ricaine en termes d’inclusion et de diversité. À travers la poupée
Barbie, on pourra aussi découvrir l’histoire de Ruth Handler, sa
créatrice, issue d’une famille d’immigrants : elle a réussi malgré
les épreuves, et constitue donc elle aussi un symbole d’inclusion
et de diversité. En 1959, la poupée était l’archétype de la jeune
femme blonde californienne aux mensurations idéalisées.
Cette image caricaturale de femme « idéale » lui a valu bien
des critiques. Elle fut souvent accusée de véhiculer des idéaux
d’une société américaine conservatrice dans laquelle la diversité
n’a pas sa place et où l’inclusion ne peut exister. Pourtant, l’his-
toire montre que la poupée a beaucoup évolué au fil du temps
pour rester au goût du jour. Dès 1965, Barbie devient astronaute,
avant que Neil Armstrong ne marche sur la Lune quatre ans
plus tard, et à ce jour, elle s’est essayée à plus de 200 métiers.
Dans les années 1960, Barbie travaille. Elle est infirmière,
employée de bureau, professeure… Dans les années 1970, une
Barbie complètement articulée lui permet de faire des prouesses
dans de nombreux sports. Il faut attendre 1980 pour qu’une
Barbie de couleur soit commercialisée, affirmant sa volonté
d’égalité. Dans les années 1990, elle se lance dans la campagne
présidentielle américaine pour devenir présidente. À l’instar de
nombreuses femmes, elle prend la décision de rompre avec Ken
le 14 février 2004. Tous deux redonnent une chance à leur couple
le 14 février 2011.
Dans les années 2010, la chute des ventes que connaît Mattel
incite l’entreprise à repenser ses produits, et en 2016 des
poupées Barbie avec différentes corpulences sont créées, ainsi
que des poupées Barbie malades et des poupées Barbie
handicapées. Actuellement, 55 % des poupées Barbie vendues
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dans le monde n’ont ni les cheveux blonds ni les yeux bleus.
Barbie se veut résolument moderne : reflet de la diversité dans
ce qu’elle a de riche et d’inclusif, elle entend incarner la liberté
de choix et peut donc constituer une source d’inspiration pour
les jeunes générations. Des femmes inspirantes comme Rosa
Parks (1913-2005) ou Sally Ride (1951-2012) ont aussi vu leur
image incarnée par la poupée Barbie.
Le projet final propose de rebrasser les acquis culturels et
linguistiques dans un travail d’interaction orale avec un débat
télévisé. Les élèves se verront proposer divers rôles (experts
marketing, parents, historiens, psychologues…) mettant en
valeur leurs connaissances des sujets abordés dans l’unité.
On pourra faire le lien avec le READING TIME p. 62-64 qui pro-
pose deux extraits de Dear Ijeawele, or a Feminist Manifesto
in Fifteen Suggestions, où la question des jouets classés selon
le sexe des enfants est abordée.
PARCOURS EXPRESS
On pourra, selon le temps que l’on souhaite consacrer à l’étude
de cette unité, choisir de ne traiter qu’une partie des docu-
ments. Néanmoins, il sera nécessaire de suivre le parcours des
deux grandes parties ci-après :
2 An Ever-Changing Model: documents 2, 5, 6
3 Disability, the Last Frontier: document 1
EXTRAIT DU PROGRAMME DE TRONC COMMUN (B.O.)
Axe 7 – « Diversité et inclusion »
Quelles sont, dans chaque aire géographique étudiée, les réponses
apportées aux questions posées par l’évolution des sociétés de plus
en plus diverses et ouvertes ? […] L’étude de la diversité culturelle
au sein d’une aire linguistique donnée favorise une réflexion sur
le rapport à l’Autre […]. D’autres formes de diversité peuvent être
explorées : comment évoluent les relations intergénérationnelles ?
L’inclusion de personnes handicapées est-elle effective ? Quels
éléments culturels conditionnent les relations entre les catégories
sociales ? Les questions de la diversité et de l’inclusion gagnent à être
abordées ensemble, à travers les arts, les sciences, la sociologie, etc.
Mots-clés en lien avec l’unité : handicap / intégration /
liberté de mouvement / discriminations / générations /
minorités / égalité / émancipation
EXTRAIT DU PROGRAMME DE LLCER
ANGLAIS, MONDE CONTEMPORAIN (B.O.)
Thématique 1 : « Faire société »
– Axe d’étude 2 : Libertés publiques et libertés individuelles
Mots-clés des objets d’étude en lien avec l’unité :
le « rêve américain » d’ascension sociale (from rags to riches)
et la culture de la réussite individuelle / droits civiques
aux États-Unis / droits des femmes / représentation de
la diversité
– Axe d’étude 3 : Égalités et inégalités
Mots-clés des objets d’étude en lien avec l’unité :
visibilité des minorités ethniques dans la vie publique
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254
image d’ouverture
Présentation du document
L’image d’ouverture est issue du compte Instagram BarbieStyle,
ce qui donne à la poupée Barbie une dimension humaine et
lui confère un rôle de modèle féminin. À travers le choix d’une
poupée noire aux côtés d’une poupée blanche, cette image
évoque en outre ce qui deviendra le fil rouge de l’unité : la repré-
sentation et la mise en avant de la diversité à travers l’évolution
de la poupée Barbie.
L’image ne peut que déclencher un questionnement : en quoi
un jouet peut-il être un objet d’admiration à l’instar d’un être
humain ? Quel modèle d’inclusion ce jouet incarne-t-il ? En quoi
peut-il refléter la diversité d’une société, ses problèmes et ses
idéaux ? C’est ce questionnement qu’il s’agira de faire émerger
par l’étude de l’image.
Dès l’image d’ouverture, cette unité fait écho à l’unité 21 Black
Lives. Le compte Instagram d’où est tirée l’image exprime en
effet la solidarité de la marque avec la communauté noire et son
engagement dans davantage de diversité et d’inclusion afin
d’inspirer les générations futures.
Mise en œuvre
L’image peut être projetée au tableau à l’aide du manuel numé-
rique et, après cinq minutes de travail en binômes à l’aide de
quelques questions-clés (Who? Where? Message? Your impres-
sion?), donner lieu à un échange collectif. Il sera intéressant de
faire noter aux élèves que la poupée noire est le point focal de
l’image et d’en dégager un message lié à la diversité et à l’in-
clusion. Les créateurs de la poupée Barbie ont pour volonté de
rendre leur collection plus représentative de l’inclusion et de la
diversité. Cet échange pourra être mis en lien avec la vidéo
Before class! donnée en amont à visionner à la maison en
demandant aux élèves d’enrichir leurs idées à l’aide de celles
de cette vidéo.
Production possible :
The picture shows two Barbie dolls walking in the street. One
is the iconic blond Barbie and the other one is the modern black
Barbie who first appeared in the 1980s.
The scene must be rather recent because the blond Barbie has
got a smartphone in her left hand. Both Barbie dolls are elegant
since they are wearing fashionable clothes. The two dolls must
be friends as they are walking side by side in the same direction.
They may be going shopping or going to a party together.
It is interesting to point out that the black Barbie is the focal
point of the photo. She draws our attention all the more as she
is not wearing sunglasses like the blond Barbie doll. So we can
see her eyes.
That’s why we can think the photographer must be celebrating
progress: now Barbie dolls embrace diversity. Black Barbie dolls
are role models for girls as well and their friendship with white
Barbie dolls can serve as a message of tolerance and mutual
respect between communities.
254
BEFORE CLASS!
Présentation du document
Cette vidéo intitulée The History of the Barbie Doll et publiée
par WatchMojo.com retrace l’histoire de la création de la poupée
Barbie, en même temps que celle de la société Mattel. On y
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voit comment Ruth Handler a eu l’idée de créer cette poupée
et ce que cette dernière symbolise. La photo montre Ruth Han-
dler et Elliot Handler, fondateurs de l’entreprise Mattel, pro-
priétaires des poupées Barbie, en janvier 1994, aux États-Unis.
script
Becca Brayton: A cultural icon, she is one of the best-sell-
ing dolls of all time.
Hi I’m Becca Brayton and welcome to WatchMojo.com
and today we’ll be going through the history of Barbie.
The Mattel Toy Company was founded in 1945 by Ruth
and Elliott Handler. Ruth often saw their daughter Barbara
playing with paper dolls.
Ruth Handler: I had observed my daughter Barbara
playing with her friends on the floor by the hour. They
would play with adult paper dolls.
Becca Brayton: Ruth realized there was a hole in the doll
market and that she could fill the position with the
three-dimensional fashion doll.
Ruth Handler: When we designed the doll, I knew that I had
to name the doll after my daughter who had really inspired
the entire project. So, we named the doll “Barbie”.
Becca Brayton: On March 9 th 1959, at an American Inter-
national Toy Fair, Barbie was unveiled to the world wear-
ing her famous black and white striped bathing suit and
open-toed heels.
Ruth Handler: Mothers and children bought those dolls
and those clothing so fast that they made, the consumer
made the Barbie doll an instant success.
Becca Brayton: Barbie was marketed as a teenage fashion
model, and at the time fit perfectly with 1950s glamour,
featuring pouty red lips, arched eyebrows and her sassy
hairstyle. Throughout the years, Barbie’s hairstyle mirrored
that of the fashionistas of the time. She eventually became
characteristically blond. Towards the end of the 1960s,
Barbie’s make-up softened and her hairstyle was straight
and shiny. Malibu Barbie of the 1970s was tan with long,
blond hair. This doll was the first time her eyes were turned
from looking shyly sideways to boldly forward.
The 1980s brought the birth of MTV and coincidentally
Barbie’s rock band. African-American Barbie and Hispanic
Barbie were also both introduced in the 1980s.
Totally hair Barbie of the 1990s is the best-selling Barbie
to date with over ten million being sold worldwide. The
Millenium gave Barbie a more athletic physique and her
first belly button.
In the early 2000s the doll played up the popular theme
of girl power by breaking up with her longtime boyfriend
Ken in 2004.
Man: … because I will confirm that Ken and Barbie are
gonna go their separate ways.
Voice over: Barbie celebrated her 50 th birthday in March
of 2009 with another makeover and designer fashions.
And for half a century old, this doll is showing no signs of
slowing down.
Mise en œuvre
La vidéo est accessible au clic dans le manuel numérique élève
et enseignant, ou en flashant le QR code. Comme pour tous
les documents élève, elle est aussi disponible sur le site com-
pagnon de la méthode :
http://113916.eleve.site.magnard.fr/ressources/1689
Il est possible de demander aux élèves de résumer ce qu’ils ont
compris lors du premier cours ou de leur donner une mission
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 plus détaillée à l’aide de deux ou trois éléments de guidage
(Creation of the Mattel Toy Company, Inspiration for the doll,
The year 1959, Evolution of the doll through the decades).
Ce travail n’est pas obligatoire pour débuter la séquence, mais
il permet d’aborder le sujet de manière ludique. Il sera utile pour
revoir la place de l’adjectif et l’utilisation du present perfect.
Production possible :
The Mattel Toy Company was founded in 1945 by Ruth and
Elliott Handler. Ruth was inspired by her daughter Barbara when
she saw her play with adult paper dolls for hours. Ruth under-
stood there was no doll on the market for young teenage girls
so she wanted to fill the position. She called the doll “Barbie”
after her daughter’s nickname.
In 1959, at an American International Toy Fair, Barbie was unveiled
to the world and the doll was an instant success.
Her evolution mirrored the fashion trends of the times. In the
1950s, she was glamourous, featuring pouty red lips, arched
eyebrows and a sassy hairstyle. In the 1960s, Barbie’s make-up
softened, her hairstyle was straight and shiny and she stopped
looking shyly sideways to look boldly forward. Malibu Barbie
of the 1970s was tanned, with long, blond hair. In the 1980s and
the birth of MTV, Barbie had a rock band. African-American and
Hispanic Barbie were also introduced. The late 1990s and early
2000s gave Barbie a more athletic appearance and she broke
up with Ken. Barbie has kept changing her looks since then.
The Origins
1
255
of an Iconic Doll
Cette première page vise à présenter l’origine de Barbie à tra-
vers l’histoire de sa créatrice Ruth Handler, véritable self-made
woman dont l’esprit d’entreprise a été très souvent contrarié
par ses homologues masculins qui ne croyaient pas toujours
en ses idées, mais qui est parvenue à bâtir un empire. Elle vise
également à reconsidérer l’image de cette poupée souvent
vue comme un modèle stéréotypé de la femme idéale, mais
qui, selon sa créatrice, offrait au contraire un autre modèle
féminin aux jeunes filles des années 1950 : celui de femmes
autonomes pouvant choisir leur avenir librement.
1
The real story of 255
the Barbie doll
Présentation du document
L’article de Bertrand Venard, intitulé “The real story of the Barbie
doll: strong female leadership behind the scenes” et publié dans
TheConversation.com, le 13 juin 2019, a pour intérêt d’aborder
l’histoire de la poupée Barbie sous un angle différent de celui
habituellement proposé. Les études sur la poupée Barbie se
concentrent bien souvent sur les effets négatifs qu’elle peut
avoir sur la construction de l’identité féminine à travers par
exemple la propagation d’une image stéréotypée du corps de
la femme. Ici, Bertrand Venard présente la poupée Barbie
comme le symbole de la réussite professionnelle d’une femme,
Ruth Handler, créatrice de la poupée. Ruth Handler apparaît
comme une self-made woman, femme américaine moderne,
ayant réussi par elle-même à surmonter les obstacles de la vie
pour bâtir une fortune et un empire : l’entreprise Mattel. L’auteur
rétablit aussi certaines vérités quant à l’idée motivant la création
de Barbie : la poupée ne cherchait pas à offrir aux jeunes filles
un modèle de beauté parfaite, mais plutôt celui d’une femme
autonome, indépendante et moderne.
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Voici quelques informations sur la photo qui accompagne le
texte ainsi qu’une présentation du rêve américain (American
Dream) que l’on pourra fournir aux élèves, au moment jugé le
plus opportun.
The photo shows Ruth Handler, the Barbie doll’s creator
and the founder of the Mattel Toys Inc. company. It was
taken on February 7, 1999 at Mattel’s Barbie 40 th birth-
day party at the Waldorf Astoria Hotel in New York City.
The party was also honouring chosen women with the
“Ambassador of Dreams” award for excellence.
The American Dream is the belief that anyone can reach
success, whatever their place of birth and their parents’
social class. You achieve the American Dream through
sacrifice, risk-taking, and hard work.
The term was coined by writer and historian James
Truslow Adams in Epic of America, his best-selling 1931
book. He described it as “that dream of a land in which
life should be better and richer and fuller for everyone,
with opportunity for each according to ability or achieve-
ment.” Ownership (of a house or a business) and educa-
tion are often considered as ways to achieve the Amer-
ican Dream, because they imply knowledge, freedom
and independence. You can’t be subject to anyone’s
desire when you are educated and if you are your own
boss. The American Dream finds its roots in the Declara-
tion of Independence, which states: “We hold these
truths to be self-evident, that all men are created equal,
that they are endowed by their Creator with certain
unalienable Rights, that among these are Life, Liberty,
and the pursuit of Happiness.”
Mise en œuvre
DIFFÉRENCIATION
L’article se prête à un travail en îlots, où chaque îlot se verra
confier une question selon une logique de différenciation péda-
gogique fondée sur des niveaux de compétence. La question A
pourra être confiée à un groupe plus fragile, puis les autres à
des groupes plus à l’aise, la question D étant confiée à un groupe
très à l’aise.
Dans cette même logique de différenciation, on peut ne distri-
buer que les parties de texte permettant de répondre aux ques-
tions données aux deux groupes plus fragiles. Pour répondre
à la question A, on pourra distribuer les deux paragraphes des
lignes 18 à 26. Pour répondre à la question B, on pourra distri-
buer les deux paragraphes des lignes 6 à 17 et des lignes 40
à 55. Les groupes plus à l’aise qui répondront aux questions C
et D se verront confier le texte entier. Après un court rappel sur
les stratégies de compréhension d’un texte inconnu, on pourra
laisser du temps à chaque groupe pour s’accorder sur une
réponse commune. On pourra circuler d’un groupe à l’autre
pour s’assurer de la bonne compréhension de chaque partie,
avant de lancer une activité d’interaction orale.
De nouveaux groupes pourront être constitués avec un élève
de chaque groupe. Chaque élève devra présenter un aspect
de la vie de Ruth Handler à ses camarades qui devront prendre
des notes afin de disposer de l’intégralité des informations du
texte. Le sens du texte sera ainsi construit de manière collabo-
rative en utilisant des compétences de médiation. On encou-
ragera les élèves à utiliser le vocabulaire de la boîte Help! ainsi
que des adjectifs composés et le present perfect.
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 Pour aller plus loin, on pourra demander aux élèves d’écouter
le reportage de la BBC du 5 mars 2019 sur Ruth Handler à pro- 256-257 2 An Ever-Changing Model
pos de la création de sa poupée. On pourra leur demander de
compléter les informations de la vidéo Before class! et de
l’article : www.bbc.co.uk/sounds/play/w3cswspm

Réponses aux questions

A. Ruth Handler first found inspiration by watching her daughter
Barbara play. Then during one of her trips to Switzerland in
1956, she saw a doll, Bild Lilli, based on a cartoon character.
As a clear-sighted woman, she sensed that that doll had a great
marketing potential. So she brought several of them back to
the USA.

B. The main obstacles to her success were her origins and social
background: she came from a poor family of Polish Jewish immi-
grants and she could not study to have a good job. Then being
a woman in a male-dominated world was another major obstacle:
first, the head of a major American advertising agency told her
he did not believe in her project. He called it a joke (l. 42) and
said it had no chance of succeeding (l. 42). Then Mattel’s exec-
utive committee opposed the idea. To finish, big buyers and
American store brands refused to buy any dolls at the New York
International Toy Fair in 1959. They were not impressed. She
was a female entrepreneur and self-made woman at a time when
entrepreneurs were men. In those days, there were no driven
career women. Today, although there is still a long way to go,
society has changed. More and more women do jobs that were
once reserved for men.
C. The doll was very modern for the time. First, it did not look
like other dolls. Other dolls represented “babies or mother, or
housewife characters” (l. 27-28) whereas her doll would be like
“a sex-symbol doll with a generous shape” (l. 22). This was
because Ruth Handler, as a visionary, felt that girls’ ideals were
changing: “girls of the 1950s no longer wanted to grow up just
to be mothers” (l. 29-30), they craved for “emancipation from
the exclusive role of a mother” (l. 31-32). Although today we
see the doll as “the personification of the woman as object,”
(l. 33) Ruth Handler had a very different bold vision for her doll:
“through the doll, the little girl could be anything she wanted
to be. Barbie always represented the fact that a woman has
choices” (l. 37-39). She wanted to offer examples of strong-willed,
goal-oriented women to young American girls.
D. Cette réponse permettra de travailler l’utilisation des mots
de liaison pour structurer le propos. On pourra fournir aux
L’intérêt de ces deux pages est double : en premier lieu abor-
der les limites du modèle de la poupée Barbie, notamment ses
mensurations irréalistes et les conséquences que cela peut avoir
sur le psychisme des petites filles. Cela a précisément valu à la
poupée de nombreuses critiques et a fragilisé le produit lors-
qu’un autre modèle, plus inclusif, a été lancé par un concurrent :
celui de la poupée Lammily.
Dans un deuxième temps, on verra que Barbie a donc dû se
réinventer et accepter d’inclure la différence dans ses modèles.
Le Dream Gap Project a été lancé en 2018 pour aider les petites
filles à croire en leurs rêves : une série de poupées a été pro-
duite à l’effigie de femmes qui ont fait l’histoire, la science, la
recherche…
Prolongement possible
On pourra demander à la classe de présenter quelques projets
visant à réinventer la poupée Barbie pour la rendre plus repré-
sentative de la diversité.
Dans ce cas on pourra proposer un scénario pédagogique dans
lequel les élèves joueront le rôle de chargés de projet dans un
groupe de réflexion. La page de droite sera alors étudiée dans
sa globalité par l’intermédiaire d’un travail de groupes. À l’issue
de l’étude de chaque document, chaque groupe aura pour
mission de présenter un projet novateur pour rendre la poupée
Barbie plus inclusive.

élèves en amont la présentation du rêve américain (p. 335).
Ruth Handler’s life is a true American Dream experience. To
begin with, her life was a series of challenges and obstacles.
First, she was born into a family of Polish Jews, which made
integration and success more difficult. She grew up in a family
of ten children, which prevented her from studying; so she had
to accept a low-paid job as a secretary. Then she faced the dif-
ficulties of World War II with her husband and had to deal with
financial hardships with him and her two children when she was
only 30. To finish, although she had great ambitions, the female
entrepreneur received no support for her Barbie project, which
was even refused at the beginning.
But she was a persevering woman and she made it to the top
thanks to hard work. She came up with the original idea of a
doll that would sell thanks to clothes and accessories and she
persuaded Mattel to launch the product. Then when she could
not sell any dolls at the 1959 New York Toy Fair, she did not
give up. She decided to sell the doll directly to consumers and
it worked. Today she has left a business empire, the Mattel
company and a world-famous doll, Barbie.
1
The doll that 256
became a star
Présentation du document
Cet extrait d’article de presse rédigé par Emily Dixon et publié
sur edition.cnn.com le 9 mars 2019 présente Barbie non pas
comme une poupée, mais comme une star disposant de
comptes sur les réseaux sociaux et de nombreux admirateurs.
Barbie prend vie et devient une célébrité de chair et d’os.
L’article est accompagné d’un portrait réalisé par Andy Warhol
en 1986 et intitulé Barbie.
Si les élèves ont déjà étudié l’unité 7 Artvertising, notamment
l’activité 1 page 76, on pourra leur demander de remobiliser
leurs connaissances sur Andy Warhol et sur le sens de son art.
Si ce n’est pas le cas, il sera alors possible de leur fournir
quelques informations utiles en photocopiant l’encadré ci-après.

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The story behind the Barbie portrait
This portrait titled Barbie is a later version of the Billy Boy
blue portrait painted by Andy Warhol in 1986. Billy Boy
blue showed Barbie with blonde hair and bright blue
eyes, against a powder blue background. Barbie switches
the blue for red.
Originally Andy Warhol wanted to paint his friend and
muse BillyBoy* (he wants his name written with an asterisk),
a 23-year-old jewellery designer, because the latter had
a huge collection of Barbies. BillieBoy* said: “‘Well if you
really want to do my portrait, do a portrait of Barbie
because Barbie, c’est moi.” Andy Warhol took a Barbie
that BillyBoy* had given to him and turned it into a portrait.
He called it Portrait of BillyBoy*.
For Warhol and others, Barbie symbolises glamour and
consumerism.
Mise en œuvre
L’article et l’œuvre d’Andy Warhol pourront se prêter à un travail
en îlots sans différenciation : tous les îlots pourront travailler
les trois premières questions. À l’issue de ce travail, il sera per-
tinent de prévoir une mise en commun des réponses avant
d’aborder la question D.
Il sera ensuite possible de faire réfléchir les élèves à la ques-
tion D, toujours en îlots. À l’issue de cette réflexion collective,
un élève de chaque îlot pourra prendre en charge le résumé
oral de ce qui a été dit dans le groupe ou le résumé pourra se
faire au moyen d’un chain speaking au cours duquel tous les
élèves du groupe prendront la parole tour à tour. Si les élèves
disposent d’ordinateurs connectés, on pourra également
demander une mise en commun écrite à l’aide d’un Padlet où
toutes les productions écrites des groupes seront visibles par
tous. Les élèves rebrasseront dans leurs réponses la place de
l’adjectif, les adjectifs composés ainsi que le present perfect.
Réponses aux questions
A. Barbie has diversified in many different activities: she stars
in a Netflix series Barbie Dreamhouse Adventures; she has 40
animated films to her name, which means she has capitalised
on her name; she has an Instagram account where she shares
her outfits and photos with friends and she posts vlogs on
YouTube.
B. Her life can be considered as a success story, because she
has never sunk into oblivion/nobody has ever forgotten her.
She knows how to reinvent herself by diversifying her activities
and she knows how to use social media to spread her popular-
ity. Although she is 60, she has succeeded in maintaining/keep-
ing up a modern appearance and she has managed to be seen
as a real businesswoman.
C. The last sentence contradicts the title “An Ever-Changing
Model” and the question by implying that Barbie has not
changed: she keeps offering the same model, a slim, blond-
haired, white woman. Obviously, popular culture has not yet
assimilated Barbie’s evolution. That must be why modern plat-
forms have so far resorted to the traditional Barbie representa-
tion to draw people’s attention. The doll has evolved faster than
the society’s mindset.
D. Cette question sera l’occasion pour les élèves de rebrasser
les expressions de l’opinion : It seems to me that… My opinion
is that… To my mind…
It seems to me that the painting illustrates the article perfectly,
because it corresponds to the modern image the article gives
of Barbie: a self-conscious, goal-oriented businesswoman. She is
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both glamourous and dynamic, risk-taking and enterprising.
Both the painting and the text make Barbie more human, which
in turn makes the doll closer to us.
2
256
Impossible standards?
Présentation du document
Le document vidéo intitulé We compared our bodies to Barbie.
Here’s what the doll would look like in real life fut publié le 7 juin
2019 sur le site businessinsider.com. Une étude menée par l’un
des journalistes du site, Benji Jones, compare les mensurations
de la poupée Barbie à celle d’une Américaine moyenne, rôle
tenu ici par Jensen Rubinstein, une collègue de Benji Jones.
L’étude se conclut sur le constat qu’une femme ne pourrait pas
se tenir debout si elle possédait les mêmes mensurations que
la poupée. Ainsi, cette analyse confirme ce que de nombreux
défenseurs des droits des femmes clamaient depuis longtemps :
les mensurations d’une poupée Barbie ne sont pas réalistes. La
question est ensuite de savoir quelles conséquences le fait de
s’identifier à cette poupée peut avoir sur le psychisme d’un
enfant. C’est ce que la psychologue interrogée décrit.
Script VIDEO N°41
Benji Jones: Barbie is one of the most popular dolls in
America. But that doesn’t mean that she’s loved by every-
one. For years, women advocates have criticized the doll
for her proportions, which they say set unrealistic and
damaging body expectations for young girls.
In response, her maker, Mattel, created a handful of new
sizes in 2016, including Curvy Barbie. But how unrealistic
is Barbie really? Is Curvy much better?
Although Jensen is the average height of an American
woman, she has a smaller-than-average waist. But still, it’s
not nearly as thin as Barbie’s. If we scale Barbie to life-size,
her waist would be a mere 50 centimeters, and her hips,
just 71 centimeters. And if Jensen had Barbie’s propor-
tions, this is what she would look like. She’d have shorter
arms, a longer neck, and tiny feet. In fact, they’d be so
small that she’d have trouble balancing and would be
forced to walk on all fours.
And what about Curvy Barbie? Is she any more realistic?
Actually, yes, at least relative to Jensen. Her waist would
be around 63 centimeters and her hips around 90, the
same as Jensen’s. Now, here’s Jensen with Curvy Barbie’s
proportions. Not that different. Though, of course, she
still wouldn’t be able to walk upright.
In fact, researchers found that the chance of a woman
having traditional Barbie’s proportions is less than one
in 100,000. And that’s a problem.
Deborah Tolman: My name’s Deborah Tolman. I’m a pro-
fessor of critical social psychology and women and gender
studies at Hunter College at City University of New York.
Benji Jones: And according to Tolman:
Deborah Tolman: Dolls actually have an enormous effect
on girls’ and boys’ sense of themselves, their ideas about
body, particular thin-body ideals. If you have an ideal, and
you’re never able to achieve it, you don’t need a psycho-
logical study to show that it makes you feel bad.
Benji Jones: But there are plenty of studies that do. A study
published in 2006, for example, found that young girls
who are exposed to Barbie-doll images had more body
dissatisfaction and lower body esteem compared to girls
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who were shown similar pictures of a larger-sized doll.
But fortunately, it goes both ways.
Deborah Tolman: Playing with a more, I guess, quote,
chubby doll actually suppresses the desire for a thin body.
Mise en œuvre
L’exploitation de ce document peut débuter par une anticipation
avec une projection de l’image au tableau et une exploitation
collective au cours de laquelle les élèves réagiront en ajoutant
des idées au fur et à mesure jusqu’à dégager un message
possible. Quelques idées pourront être inscrites au tableau en
prenant soin d’enrichir le lexique des élèves par l’introduction
du vocabulaire utile à la compréhension du document vidéo
(voir la boîte Help! par exemple). De plus un rappel du compa-
ratif sera utile pour faciliter l’expression des élèves.
Puis on distribuera la Worksheet n°43 , et on demandera aux
élèves de répondre aux questions à l’aide de la prise de notes
faite durant le visionnage. Ils pourront ensuite comparer leurs
réponses par binômes par exemple. Un temps de mise en com-
mun collective sera pertinent, afin de s’assurer que le document
est compris. Les élèves seront alors plus à même d’entamer
l’activité de réflexion autour de la question C, activité qui pourra
se faire en îlots de quatre élèves en indiquant que, à l’instar de
toutes les activités du manuel, les échanges se font en anglais.
Worksheet disponible sur le site compagnon enseignant (en
version PDF et en version modifiable) :
http://113916.site.magnard.fr/ressources/1759
Corrigé de la Worksheet n°43
1. a. True: “Barbie is one of the most popular dolls in
America.”
b. False: “That doesn’t mean that she’s loved by
everyone.”
c. False: “Women advocates have criticized the doll for
her proportions.”
d. True: “they say [it] set unrealistic and damaging body
expectations for young girls.”
2. In 2016, Mattel created new sizes, including Curvy Barbie.
3. a. If we scale Barbie to life-size, her waist would be a mere
50 centimeters, and her hips, just 71 centimeters.
b. If Jensen Rubinstein had Barbie’s proportions, she’d
have shorter arms, a longer neck, and tiny feet.
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c. Conclusion: Jensen would have trouble balancing
and would be forced to walk on all fours. The chance of
a woman having traditional Barbie’s proportions is less
than 1/100,000.
d. Curvy Barbie is more realistic. Her waist would be
around 63 centimeters and her hips around 90, the same
as Jensen’s.
4. Dolls actually have an enormous effect on girls’ and boys’
sense of themselves.
If you have an ideal, and you’re never able to achieve it;
it makes you feel bad.
Young girls exposed to Barbie-doll images have more body
dissatisfaction and lower body esteem compared to girls
exposed to a larger-sized doll.
Alternative
Dans l’optique de l’évaluation commune du baccalauréat, on
pourra entraîner les élèves à la stratégie de compréhension
orale d’un document en commençant par un rappel de métho-
dologie (Comprendre un document oral, p. 322). Ensuite on
pourra leur faire écouter le document trois fois, puis leur deman-
der un compte rendu en français. Les productions pourront être
ramassées, voire notées, si on juge l’entraînement en amont
suffisant.
Réponses aux questions
A. The still compares a Barbie doll with a real woman by show-
ing different measurements. It implies that the body measure-
ment of an average woman does not meet the standard of the
body measurement of a Barbie doll. The doll has obviously
proven to be unrealistic: it is slim, even extremely thin whereas
the woman is in the norm of the average American woman. The
message must be a warning about the consequences of giving
a doll with such measurements to a child. A child identifies with
role models. What if you do not fit the norm of a Barbie doll?
Admiring this doll may have damaging consequences on a child’s
body esteem. It can lead to a distorted vision of herself/himself,
even to eating disorders and unhealthy eating habits to reach
an impossible body ideal.
B. Voir le corrigé de la Worksheet n°43 .
C. Cette question sera l’occasion pour les élèves de rebrasser
les expressions de l’opinion et de l’accord / désaccord : It seems
to me that… My opinion is that… To my mind… I (dis)agree
with… about… I see eye to eye with… I totally share the art
critic’s opinion…
→ On the one hand, if we refer to some experts’ opinions/
according to some experts, doll makers do influence children’s
self-perception. As Mrs Tolman said, “Dolls actually have an
enormous effect on girls’ and boys’ sense of themselves”. More-
over, toy makers can launch trends that children will want to
follow. It seems to me that a child certainly projects himself/
herself on his/her dolls and toys. So, to me, the type of doll
offered to a child will be like a mirror to him/her.
→ On the other hand, the parents are free to give the type of
doll they want to give to their children. If they are conscious
that dolls and toys in general have an impact on their children’s
self-perception, they will certainly be more careful when they
buy them. For example, it has been proved that giving cons-
truction games to little girls can help them to choose careers
usually dominated by men.
My opinion is that if doll makers can have an influence, it can
easily be controlled by parents.
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 3
256
Lammily
Présentation du document
On pourra donner aux élèves les informations ci-après, pour
nourrir leur argumentation lorsqu’ils répondront à la question C.
“Average is beautiful,” is inspired by the famous phrase
“Black is beautiful.” “Black is beautiful” is a cultural
movement launched in the 1960s by African Americans
in the United States. The movement is rooted in the
Negritude movement of the 1930s, a Black African cul-
tural movement that defended the idea of an African
racial identity among people of African descent
worldwide.
The “Black is beautiful” movement wanted black people
to dispel the notion that their natural features such as
skin colour and hair are inherently ugly. On the contrary
it encouraged men and women to stop trying to
straighten their hair and lighten or bleach their skin. They
had to be proud of their racial identity; they were not
less attractive or desirable than the whites.
Mise en œuvre
DIFFÉRENCIATION
Ce travail sera l’occasion de mener une pédagogie différenciée
non pas en termes de niveaux de compétence, mais en termes
d’activités langagières. Certains groupes pourront se voir confier
l’étude de documents écrits, d’autres de documents audio
ou vidéo. L’objectif étant de comparer Lammily et Barbie, les
groupes pourront recouper des informations similaires et cha-
cun ajouter une ou deux informations supplémentaires sur
Lammily.
Dans un premier temps, il conviendra donc de poser un cadre
de travail en constituant des groupes. Par exemple, les élèves
ayant besoin de travailler l’expression écrite pourront se voir
confier l’étude de textes ; ceux ayant besoin de travailler l’oral
se verront confier l’écoute de documents audio ou le visionnage
de vidéos.
Il faudra laisser un temps suffisant aux élèves pour découvrir
les documents et répondre aux questions. Durant ce travail de
recherche, le professeur pourra circuler d’un groupe à l’autre
pour vérifier les réponses, ce qui se substituera à une mise en
commun collective.
À l’issue de ce travail collaboratif, il conviendra de mélanger les
groupes afin d’échanger les informations. Cela permettra d’en
confirmer certaines et d’en découvrir d’autres.
Enfin, il est possible de mélanger à nouveau les groupes ou de
conserver les mêmes afin de répondre à la question C.
Dans leurs productions, les élèves veilleront à travailler le com-
paratif.
Les liens ci-dessous pourront être fournis aux élèves si on le
souhaite.
Compréhension écrite
– Average is beautiful: Real-size proportions flaunting Barbie
doll is here:
www.india.com/viral/average-is-beautiful-real-size-proportions-
flaunting-barbie-doll-is-here-21086/
– Meet Lammily, The New “Average” Barbie Doll:
www.businessinsider.com/real-life-lammily-dolls-launch-in-time-
for-christmas-2014-11?IR=T
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– They gave kids a Barbie doll and a doll with realistic
proportions:
https://lammily.com/gave-kids-barbie-doll-doll-realistic-
proportions-say-next-really-says/
– Male Barbie Is Getting a Realistically Proportioned Friend -
Meet Boy Lammily:
www.mic.com/articles/137164/the-male-barbie-is-getting-a-
realistically-proportioned-friend-meet-boy-lammily
Compréhension orale (audio/vidéo)
– Lammily – Average is Beautiful:
www.youtube.com/watch?v=OfQu8pq0kok
Coupes possibles :
0’23 à 2’04 (soit 1’41) puis 2’25 à 3’07 (soit 42’’), soit 2’23.
– Second Graders React to Lammily and Other Fashion Dolls:
www.youtube.com/watch?v=Jue_JlxnPGM
A. Lammily is less famous than Barbie. However, it has become
a serious challenger on the market by offering an alternative
model to the Barbie doll: a model based on the body measure-
ments of the average American woman. The goal was to help
children to identify with the toy more easily. Lammily was
launched in 2014. It is relevant to point out that Nickolay Lamm,
its creator, was advised by former vice president of manufac-
turing at Mattel, Robert Rambeau. In 2016, Mattel launched its
new models of Barbie dolls. Barbie dolls were more inclusive;
they showed diversity by representing four different body types:
original, tall, petite, and curvy. They no longer only promoted
the unrealistic traditional Barbie body type everyone had known
so far. The company’s new campaign slogan became: “Imagi-
nation comes in all shapes and sizes”.
B. Cette réponse permettra de faire de la grammaire en
contexte en utilisant des adjectifs, le comparatif de supério-
rité (en observant la modification orthographique des adjectifs
se terminant par -y) ainsi que l’expression look + adjectif et les
figures d’opposition comme unlike; contrary to; but; whereas…
Unlike/Contrary to Barbie, Lammily looks real. Lammily is like an
average/standard woman whereas Barbie looks like an unrealistic
model. It is easier to meet a woman like Lammily than a woman
like Barbie.
Lammily also looks healthier than Barbie: she is curvier and
chubbier; Barbie is skinnier.
We imagine Lammily as a sportswoman but we don’t imagine
Barbie could practise sport. She looks too weak.
C. → On the one hand “Average is beautiful” means that the
norm can stand out. We cannot really approve of this statement,
because if you find someone beautiful, it means you think this
person is original. Being original is not being in the norm.
However, beauty is usually in the eye of the beholder. Every
person has his/her own view on what beauty is. So beauty is
subjective. We rarely agree on what beauty is. It means that a
person who is seen as in the norm by someone will be seen as
original by someone else. Consequently, the average does not
really exist.
→ As anyone can be seen as beautiful by someone else, average
can become beautiful. Moreover, physical beauty does not reveal
moral qualities, skills, or talent. You can be seduced by some-
one’s moral qualities, kindness, generosity and gradually find
this person beautiful.
→ Everyone has different talents, skills, moral qualities. This is
what being average is: being different. Everyone matters for the
group. The average makes the group. So average is beautiful.
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 4 Adwoa Aboah
257
Présentation du document
Cette vidéo présente un exemple de Barbie inclusive à travers
celle qui a inspiré l’un des modèles de poupée : Adwoa Aboah,
mannequin et militante britannique. Comme le déclare Lisa
McKnight, vice-présidente et directrice générale de la marque
Barbie, la jeune mannequin a été choisie par la marque pour
son action auprès des femmes. La création en 2015 de son
groupe de parole sur Instagram, Gurls Talk, est vue comme une
véritable source d’inspiration et de liberté d’expression pour
les jeunes filles à travers le monde. Adwoa Aboah nous livre
donc ses impressions en découvrant une poupée à son effigie.
On donnera aux élèves les informations suivantes si on le juge
opportun.
Adwoa Aboah was born in 1992 in Westminster, London,
England. Aboah’s parents are involved in the fashion
industry, as a location scout and a photography agent
and Aboah is a British fashion model, like her sister.
In 2017, she accepted the British Fashion Council Model
of the Year and the fashion industry voted her as Model
of the Year for models.com. She is still on their list of top
50 female models. In December 2017 she appeared on
the cover of British Vogue for the first time and two years
later, she was one of fifteen women selected to appear
on the cover of their September 2019 issue.
But Aboah describes herself as an activist first and a
model second. Aboah has an organisation for young
women called Gurls Talk, a mental health charity, which
she founded in 2015 as an Instagram account. She devel-
oped it into a weekly podcast. She organises a series of
global events where women are invited to share their
stories online. These events have brought girls and
women together in cities from London and Los Angeles
to Accra and Warsaw.
Script VIDEO N°42
Man: Adwoa, Are you ready to see your doll?
Adwoa Aboah: To have a Barbie doll created after me is
just beyond my wildest dreams. It feels like a massive step
in the right direction for me. Well, the design team have
taken such great pleasure in making sure that it’s a perfect
kind of representation of who I am. My tattoos, my earrings
and, the shape of my head, I chose the outfit that I wore
winning model of the year last year. It was Michael Help
and me.
A casual wear is the Gurls Talk T-Shirt. It’s just a perfect
representation of my two worlds and the importance of
those two worlds to me.
Lisa McKnight: So the Barbie brand has been honoring
real women that have been doing amazing things for the
past five years and Adwoa Aboah rose to the top when
we were looking at impressive women in the UK that are
truly doing positive things to advance girls. We love the
foundation that she’s created Gurls Talk. She herself is an
amazing role model.
Adwoa Aboah: I think it’s really important that Barbie
represents all different types of women. Representation
is key I think. It was certainly not what I was lacking when
growing up.
340 Unit 23
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Lisa McKnight: We uncovered some research that shows
that at the age of five, that young, girls start doubting
their gender and losing confidence in their abilities. So the
Dream Gap Project is a global multi-year initiative that’s
mission is to break down barriers that are preventing girls
from realising their true potential.
Adwoa Aboah: I am so happy to be part of this wonderful
team that’s really trying to close that dream gap. I’d like
girls looking at my Barbie to take away, however hard it
is and how many times you feel like you kinda just wanna
jump outta your skin to, like, stay true to yourself, because
I never thought any of this would be possible.
Mise en œuvre
On pourra commencer par une anticipation collective des idées
durant laquelle les élèves imagineront pourquoi Adwoa Aboah
a une poupée à son effigie. Ensuite, un travail en salle informa-
tique ou sur tablette sera mené en constituant deux groupes
d’élèves : un groupe chargé de repérer les informations don-
nées par Adwoa Aboah, l’autre groupe celles données par Lisa
McKnight. À la suite de ces écoutes, les élèves travailleront en
binômes pour rendre compte de ce qu’ils ont compris et réflé-
chir ensemble à la question D en utilisant leurs repérages.
Réponses aux questions
A. Comme toutes les questions d’anticipation, cette question
permet d’utiliser des expressions de la probabilité autres que
Maybe the person + V.
Pour le niveau exigé en terminale, on préférera l’utilisation de
la modalité : must be + nom/adj. ou must + V ou may have +
participe passé.
→ Adwoa Aboah must have been made into a doll, because
she symbolises diversity.
→ She must be an inspiring woman.
→ She may have done something exceptional and may serve
as a heroine for the doll maker.
B. Adwoa Aboah thinks it is important that Barbie should rep-
resent all different types of women as for her, representation
of difference is key. In other words, a wide choice of Barbie dolls
will be more inspiring for girls because they will be shown from
an early age that they have the choice to be whoever they want
to be. The project is important because it helps girls to stay true
to themselves.
C. For Lisa McKnight, research has shown that at age five /at
the age of five, young girls start to lose confidence in their
capacities. They doubt because they are conscious of their
gender. That is why Mattel developed the Dream Gap Project.
This is a global multi-year initiative whose mission is to break
down barriers and close/bridge the dream gap by helping girls
to realise their full potential.
D. Cette question sera l’occasion pour les élèves de rebrasser
les expressions de l’opinion et de l’accord / désaccord : It seems
to me that… My opinion is that… To my mind… I am convinced
that…
To my mind, this project is amazing, because it can have a world-
wide impact. It is very important that toy makers offer various
role models to children to fight prejudice from an early age.
My opinion is that playing with diversity means accepting it.
Children will be more likely to accept others and will have more
chance of accepting themselves if they see difference at an early
age. I am convinced that this project is a peaceful way to stand
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 up against racism and discrimination. This is a form of soft power,
an occasion to stand up for tolerance through children’s toys.
It is a way to create a better world by giving new values to a
new generation of kids throughout the world.
5 Barbie as a role
model for girls
257
Avec cette activité les élèves découvriront par eux-mêmes
deux femmes iconiques du xxe siècle : Rosa Parks (1913-2005)
et Sally Ride (1951-2012), connues respectivement pour leur
rôle dans le combat pour les droits civiques et dans la conquête
de l’espace. Il sera donc intéressant de voir pourquoi ces deux
femmes ont été sélectionnées par Mattel pour la création de
poupées à leur effigie.
Mise en œuvre et réponses aux questions
L’activité pourra être menée en salle informatique pour per-
mettre aux élèves un accès à Internet.
A. On pourra projeter l’image des poupées à l’effigie de Sally
Ride et Rosa Parks à l’aide du manuel numérique et demander
aux élèves ce qui, selon eux, a motivé le choix de ces deux
femmes. Cela permettra de partir des connaissances des élèves
pour lancer l’activité. Les élèves connaîtront certainement Rosa
Parks et pourront produire quelques phrases :
Rosa Parks stood up for black people’s rights. She stood up
against segregation on buses. Rosa Parks refused to give up
her seat to a white person. She must have been chosen because
she helped to reduce inequalities between white people and
black people /because she stayed true to herself and her ideals
despite the danger.
Il est peu probable que les élèves connaissent Sally Ride, mais
ils pourront au moins deviner son champ d’action et émettre
des hypothèses.
Sally Ride must be an astronaut. She must have been the first
woman in space. She must be very gifted /clever. She must have
been chosen because she is inspiring for girls/because she sym-
bolises courage.
On pourra ensuite inviter les élèves à découvrir en détail les
actions de ces femmes. Il sera plus efficace de leur fournir des
liens afin de gagner du temps et de s’assurer que les sites sont
fiables (voir Worksheet n°44 ). La classe pourra être divisée en
deux groupes, chacun travaillant sur une femme. Dans chaque
groupe, on pourra attribuer des sites différents aux élèves pour
effectuer leurs recherches. Ils seront ensuite invités à confronter
les résultats de leurs recherches pour répondre aux quiz de la
Worksheet n°44 .
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Worksheet disponible sur le site compagnon enseignant (en
version PDF) :
http://113916.site.magnard.fr/ressources/1759
Corrigé de la Worksheet n°44
Solutions du quiz sur Sally Ride :
1. Physics and English
2. the third woman in space in the world
3. educational programs for children
4. inspire girls to pursue their interests in science and math
5. the first known LGBT astronaut
6. a. In 2013, President Barack Obama announced that Ride
would receive the Presidential Medal of Freedom, the
highest civilian award in the United States.
b. In 2013, Janelle Monáe released a song called “Sally
Ride”.
c. In 2017, a “Women of NASA” LEGO set went on sale
featuring mini-figurines of Ride.
d. In 2018 The U.S. Postal Service issued a first-class pos-
tage stamp honoring Ride.
Solutions du quiz sur Rosa Parks :
1. former slaves
2. were very involved in the fight for equal rights
3. the segregated period in the old South
4. was supported by her husband to graduate from high
school
5. just followed a custom spread among drivers: asking black
people to stand if there was no seat left for white people
6. more than a year
7. Rosa Parks and her husband lost their jobs and had to
move
8. “I didn’t give up my seat because I was tired […] No, the
only tired I was, was tired of giving in.”
9. about 40 years after the The Montgomery Bus Boycott
10. in education
À l’issue de cette recherche on pourra proposer un travail final
en binômes avec un élève de chaque groupe, chacun rendant
compte à l’autre du résultat de ses recherches.
Unit 23 341
22/09/2020 12:55

B. Cette question pourra être donnée à faire en travail à la
maison en fournissant, si on le souhaite, les liens Internet pour
effectuer les recherches :
https://barbie.mattel.com/en-us/about/role-models.html
https://qz.com/quartzy/1223615/for-international-womens-day-
barbie-is-posing-as-15-iconic-women/
Remarque : On veillera tout particulièrement à demander aux
élèves de choisir une poupée appartenant au monde anglo-
saxon, afin de respecter la nécessité d’un ancrage culturel sou-
ligné dans les programmes.
On pourra également leur demander de réfléchir à la maison à
une autre personnalité féminine anglo-saxonne qui mériterait
à leurs yeux d’avoir son effigie en poupée. Cela permettra de
préparer la question C, activité qu’il serait bon de pouvoir faire
en salle informatique, en utilisant des tablettes ou en autorisant
les élèves à utiliser leur téléphone portable. Des groupes pour-
ront être constitués autour de leurs choix communs de person-
nalités féminines.
On pourra fournir aux élèves des sites fiables tels que :
www.womenshistory.org/, www.biography.com/
ou www.history.com/topics et les inviter à utiliser directement
les moteurs de recherche de ces sites.
À l’issue de cette recherche, chaque groupe pourra expliquer
pourquoi il a choisi telle personnalité. La meilleure argumenta-
tion sera retenue. Les élèves veilleront à utiliser le superlatif
en plus du comparatif dans leurs productions.
Production possible :
We decided to choose Oprah Winfrey (b. 1954), first because
we found it more relevant to choose a woman who is still alive,
for it is easier to identify with a living person. Then she inspires
women, she inspires girls and she inspires an entire community.
Oprah Winfrey is a media tycoon. She is best known for her talk
show, “The Oprah Winfrey Show”. This show was the high-
est-rated television programme of its kind in history.
That is why she was dubbed the “Queen of All Media.” So she
is an inspiring model for women by showing them they can have
a voice and they can have power in the media.
She is also a philanthropist. She has even been ranked the great-
est black philanthropist in American history. For example, she
got involved in girls’ education in South Africa by creating
“Owlag” in January 2007 (Oprah Winfrey Leadership Academy
for Girls), a school to inspire girls to become leaders.
Moreover, she was the richest African American of the 20 th cen-
tury and North America’s first black multi-billionaire. In other
words, she is truly a form of hope for the whole black commu-
nity, not only for women.
And when we learn about her personal history, we learn about
a story of challenges, obstacles, selflessness, courage and hard
work. Oprah Winfrey was born into poverty in rural Mississippi
to a teenage single mother. She once stated that she had been
bullied during her childhood and early teens. She became preg-
nant at 14 and the little baby boy she had died in infancy. She
landed a job in a radio station while she was still in high school.
By 19, she was a co-anchor for the local evening news. Today
she is one of the most famous TV hosts in the USA. That is why
she embodies the model of the self-made woman; she embodies
a core American value.
No wonder she was sometimes ranked as the most influential
woman in the world!
On pourra éventuellement prolonger l’activité en faisant rédi-
ger un courriel au président du groupe de réflexion afin de lui
présenter la personnalité retenue par l’ensemble des groupes.
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6
257
The Dream Gap Project
Présentation du document
L’intérêt de cette campagne de sensibilisation connue sous le
nom The Dream Gap Project et lancée par Mattel réside à la
fois dans le choix des personnes qui délivrent le message, douze
petites filles, et dans le message fort qu’elles véhiculent : c’est
à l’âge de 5 ans que les petites filles cessent de croire en leurs
rêves. Voir de jeunes enfants mettre en avant les injustices dont
elles sont victimes et en appeler aux adultes pour changer les
choses ne peut qu’émouvoir les spectateurs.
Après avoir fait l’activité, on pourra donner aux élèves les infor-
mations suivantes si on le juge opportun.
The Dream Gap Project
Scientists led research to understand why girls stopped
believing in their own capacities when they reached the
age of 5. They discovered that girls started to believe
they were not as smart and capable as boys and that
their gender would not be of any help in their success.
This lack of self-confidence is called the Dream Gap.
In 2018 Mattel launched the Dream Gap Project to help
close this gap between boys and girls. The project is a
global initiative whose aim is to give girls resources and
support so that they keep believing in themselves.
The company launched the project through a crowd-
funding platform, GoFundMe, to add funds. In March
2019 the company had raised $250,000. It will be given
to charities to be invested in various fields like the play-
ing by providing tools, resources, and support.
Examples of actions:
https://barbie.mattel.com/en-us/about/dream-gap.html
Script VIDEO N°43
Little Girl #1: Let’s talk about the Dream Gap!
Little Girl #2: What’s that?
Little Girl #3: It’s the gap that comes between girls and
their full potential.
Little Girl #4: You see, starting at age 5.
Little Girl #1: Girls stop believing they can be…
Little Girl #5: … presidents.
Little Girl #4: … scientists.
Little Girl #6: … astronauts.
Little Girl #7: … big thinkers.
Little Girl #8: … engineers.
Little Girl #9: … CEOs.
Little Girl #10: And the list goes on.
Little Girl #2: Why?
Little Girl #9: Because when else are we going to believe?
Little Girl #3: When by 8, 7 we are more likely to think…
Little Girl #9: … that boys are smarter than us.
Little Girl #7: That’s ridiculous.
Little Girl #11: When we are three times less likely…
Little Girl #3: … to be given a science-related toy.
Little Girl #12: That’s sad.
Little Girl #1: And when our parents are twice as likely to
google…
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Little Girl #7: “Is my son gifted?”
Little Girl #9: … than “Is my daughter gifted?”
Little Girl #4: That’s not cool.
Little Girl #1: We need to see brilliant women.
Little Girl #8: Being brilliant.
Little Girl #10: And see how they got where they are.
Little Girl #1: To imagine ourselves…
Little Girl #7: … doing what they do.
Little Girl #12: But we can’t do it alone.
Little Girl #7: Mums, dads…
Little Girl #2: … fathers…
Little Girl #10: … and bosses.
Little Girl #8: We need all of you to help.
We need to close the Dream Gap.
Little Girl #1: It’s up to all of us.
Mise en œuvre et réponses aux questions
A. On pourra commencer par demander aux élèves ce qu’ils
comprennent du titre The Dream Gap Project, en insistant sur
le groupe nominal Dream Gap. S’ils ont fait l’activité 4 page 257,
ils pourront réactiver leurs connaissances plus rapidement.
→ It must be a project to make children realise/fulfil their
dreams.
→ It must be a project to make little girls realise/fulfil their
dreams.
→ It must be more difficult for little girls to realise/fulfil their
dreams so they need help.
B. Pour le visionnage de la vidéo, il faudra demander aux élèves
quels types d’informations ils pensent devoir relever et donner
deux ou trois guidages au tableau : target, objective, figures,
facts... Cela permettra de répondre aux questions B, C, D du
manuel. On peut aussi demander à des groupes différents de
se concentrer sur un type d’information à relever. À l’issue de
trois écoutes, on pourra laisser les élèves organiser leurs infor-
mations avant une mise en commun collective.
The project targets little girls. It is aimed at making them believe
in their capacities.
It is also targeted at parents, especially men as fathers to encour-
age them to help their daughters to develop self-confidence.
The campaign also calls parents into question by asking them
why they enquire about their sons’ intelligence and not their
daughters’.
The video has also been made to underline the absurdity and
injustice of the situation through expressions like “ridiculous”;
“that’s sad”; “that’s not cool”.
To finish, this is a call to see brilliant women more and to see
how they got where they are; it must be a call addressed to the
media: give visibility to successful women.
C. At age 5, girls stop believing they can do jobs with respon-
sibilities, like presidents, scientists, astronauts, engineers, CEOs.
D. By the age of 8, they start believing they are less smart and
capable than boys. Other figures are thought-provoking: Girls
are three times less likely to be given a science-related toy.
Parents are twice as likely to google “Is my son gifted?” than
“Is my daughter gifted?”
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E. Cette question de réflexion se prête naturellement à un tra-
vail de groupes en îlots dans lequel un élève pourra être en
charge du compte rendu en fin de séance. Ce sera l’occasion
pour les élèves de rebrasser les expressions de l’opinion et de
l’accord / désaccord : It seems to me that… My opinion is that…
To my mind…
→ On the one hand, we could think it is a pity to be obliged to
launch such a project and that, if things had to be different, they
would already be so.
→ However, the project is being launched by a toy company
and that makes the difference to me, for it reaches girls at a
very young age. Besides, it seems to me that it reaches adults
better, because the project is about their children and the future.
→ I find the campaign recorded by little girls very effective.
My opinion is that seeing young children speak about adult-
induced injustice will definitely reach its target audience:
parents. They are responsible for the choices they make when
they buy toys. Little girls call their “mums, dads, fathers” not
“people”. So they initiate an emotional relation, not an intellec-
tual relation. People are not given a lesson. They are moved
by what they must see as their children are in danger. The final
messages “we can’t do it alone”; “we need all of you to help”;
“we need to close the Dream Gap;” “It’s up to all of us” are
invitations to work hand in hand /together.
7
React 257
on a forum
Cette activité pourra être donnée à faire en travail à la maison.
Les élèves ayant beaucoup travaillé l’expression orale, il sera
opportun de leur faire écrire leur opinion à travers un scénario
pédagogique faisant appel à l’utilisation d’un forum. Ce travail
sera l’occasion de réactiver les structures et le vocabulaire mis
en place dans la séquence. Il suffira de dire aux élèves de se
référer aux boîtes Help!, aux outils linguistiques en début d’unité
et aux exercices interactifs donnés sur le site compagnon.
On peut proposer un travail collaboratif grâce à une plateforme
numérique institutionnelle permettant une écriture collabora-
tive. Le professeur pourra visionner les productions et en choisir
certaines qui pourront faire office de trace écrite. Il faudra alors
insister pour que les élèves réagissent à un post en utilisant les
expressions de l’opinion, de l’accord et du désaccord : To me…
In my opinion… For instance… Let me give you an example…
I agree with you… I share your view… I disagree with you…
I don’t see it that way / (I think) you’re wrong! You may be right,
but… It may be true, but…
Alternative : Pour un entraînement à l’épreuve du baccalauréat,
on peut aussi demander aux élèves une production écrite indi-
viduelle.
Production possible :
→ To me, toys should show reality to help children to identify
with real-life role models. So yes, I agree that toys should reflect
all people in society. I am thinking of the disabled Barbie doll;
it is a huge step forward in the fight against discrimination!
→ On the one hand you are right; we must fight discrimination
and starting at a very young age with dolls is a relevant idea.
But on the whole, I disagree with you. I think toys should make
children dream. Children play to imagine another world, so toys
that reflect reality will not help them to be creative.
Unit 23 343
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 → I see what you mean, but we must be careful with toys that
picture humans in an unrealistic way, like, for example, the Bar-
bie doll and her impossible measurements. Although Barbie
may look beautiful, this model can have a harmful impact on
little girls’ self-perception.
→ Exactly! And I would even add that showing a model of a
woman who cannot even stand without her high-heeled shoes
is very degrading for women: it reduces them to objects of
beauty. Isn’t it a shame?
→ Well, I don’t share your view on that point. There is a wide
variety of dolls; you are not obliged to choose the classical Bar-
bie doll. For example, you can choose among the last collection
of inspiring women if you want to offer inspiring models to your
children.
Disability,
3 when they grow up and meet disabled friends. So disabled
258
the Last Frontier
Cette dernière page de l’unité a pour intérêt de traiter du han-
dicap, aspect rarement abordé par l’industrie du jouet ou par
les secteurs de production dédiés à l’enfance. Dans l’imaginaire
collectif, le handicap n’appartient pas au monde du merveilleux
qu’est celui de l’enfance ; il fait peur ; on n’en parle pas aux
enfants. Pourtant, le handicap frappe tout le monde, y compris
les enfants. Ces derniers se sentent donc exclus du monde de
l’enfance en n’étant pas représentés par les héros de dessins
animés, de films d’animation ou les jouets. Comment le monde
de la poupée Barbie s’est-il emparé de ce problème? Comment
la marque inclut-elle cette problématique dans sa nécessaire
évolution pour répondre au mieux aux besoins et aux aspira-
tions de la société ?
1
Wheelchair Barbie 258
long overdue
Mise en œuvre et réponses aux questions
DIFFÉRENCIATION
Le texte se prête à une pédagogie différenciée selon des
niveaux de compétence. Des élèves fragiles pourront se voir
confier l’étude de la photo et l’anticipation du texte avec, cepen-
dant, l’analyse du titre de la page et l’idée de « toute dernière
frontière » pour garder l’ambition du niveau terminal. Un autre
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groupe plus fragile pourra se voir confier la question B sur Jay
Ruderman avec le début du texte et la présentation du projet
(l. 1 à 15). Deux groupes d’un niveau correct à satisfaisant
pourront se voir confier le passage sur Rachel Wright et l’expé-
rience de la poupée Beckie (l. 16 à 39). Enfin un groupe plus à
l’aise pourra se voir confier l’analyse du dernier paragraphe en
plus de la lecture du texte en amont.
Une mise en commun en classe entière avec une personne de
chaque groupe chargée du compte rendu pourra être envisagée
en fin de séance.
A. Mattel’s new creation was motivated by customer demand.
People have often requested a doll in a wheelchair.
B. Jay Ruderman thinks the new Barbie in a wheelchair means
great progress. It will not only impact little girls who are disabled.
It will also impact other little girls, because by playing with a
disabled Barbie, they will consider disability as part of society.
They will be more likely to accept it or at least not be prejudiced
people will be more accepted.
C. In 1997 Mattel had already launched a disabled doll in a
wheelchair. She was called Beckie and was meant to be Barbie’s
friend. The problem was that she could never fit in Barbie’s
Dreamhouse. In other words, Barbie would never be able to
invite her friend home. Beckie was discontinued, which was
highly meaningful: as a disabled person cannot fit an able-bod-
ied society, we cannot keep her/him among us. Even if you are
disabled and you cannot physically adapt, you must conform
anyway. Individuals have to adapt; not society. This is “conform
or leave!”
D. Cette réponse sera l’occasion de rebrasser les expressions
de l’accord et du désaccord.
The journalist is right to say being disabled is part of one’s iden-
tity and that disability has to be normalised through frequent
representation. Young children born with a form of disability
must understand they are normal, part of society, by seeing
examples like them.
Moreover, difference makes people afraid, because they do
not understand it. As it scares them, they reject it, as a form of
protection. By gradually making them accustomed to difference,
from a very young age, they will accept it more easily, so they
will be less likely to reject different people. The latter, in turn
will feel accepted and more self-confident. I side/agree with
the journalist: disability has to be normalised both for disabled
people and for others.
your project 258
Ce projet final propose une synthèse des réflexions faites tout
au long de l’unité à travers un scénario pédagogique logique
au regard du thème abordé : organiser un débat télévisé pour
analyser l’évolution de Barbie et de son influence. Cette inte-
raction orale permettra donc de rebrasser de manière vivante
les idées, le vocabulaire et les structures vues dans l’unité en
les manipulant dans un scénario vraisemblable.
Les élèves pourront s’aider de la Worksheet n°45 qui les gui-
dera dans l’organisation de ce débat. On réservera le rôle d’ani-
mateur aux élèves les plus à l’aise. On pourra aussi les renvoyer
au rabat de la couverture du manuel pour le vocabulaire utile
aux échanges (exprimer l’opinion, l’accord, le désaccord).
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 Critères Non En cours Acquis
d’évaluation POI acquis d’acquisition

L’élève respecte bien le

format du débat (interaction
orale, prise en compte des
autres arguments avancés,
expressions de l’accord ou du
désaccord…).

L’élève argumente de façon

étayée (utilisation des
expressions de l’opinion,
hiérarchisation des idées).

L’élève illustre ses propos

à l’aide d’exemples précis
(références aux documents
de l’unité).

La langue riche lexicalement

et syntaxiquement permet
les nuances.
Worksheet disponible sur le site compagnon enseignant
(en version PDF et en version modifiable) : Voir aussi la grille d’évaluation critériée adossée au CECRL
http://113916.site.magnard.fr/ressources/1759 (A1 → C1), p. 399 de ce Fichier.

Corrigé de la Worksheet n°45

1. et 2. Exemple avec un rôle : My role: 4. Psychologist

language lab 259

Keys ideas in my document #1 – Impossible standards? p. 256

– Barbie’s proportions are unrealistic and damaging body
expectations for young girls.
– If we scale Barbie to life-size, her waist would be a mere
50 centimeters, and her hips, just 71 centimeters.
– A woman with Barbie’s proportions would have trouble
balancing and would be forced to walk on all fours.
– Researchers found that the chance of a woman having
traditional Barbie’s proportions is less than one in 100,000.
And that’s a problem, because many young girls see Bar-
bie as an ideal of beauty whereas this ideal is unreachable.
– Young girls who are exposed to Barbie-doll images have
more body dissatisfaction and lower body esteem.

Keys ideas in my document #2 – Lammily p. 256

– Nickolay Lamm has come up with a creation based on the
real size proportion of an average 19 year old girl.
– The power packed tagline is “Average is beautiful”.
– The doll flaunts minimal makeup and promotes a healthy Exercice 1
lifestyle.
A. distorted consensual
– There is also a batch of accessories called “Lammily Marks”.
B. thin plump
They replicate the various “flaws” that women might have
in real life, like stretch marks, moles and cellulite. C. curvy straight
– The creator designed the doll so as to project a healthier D. harmless harmful
and more accurate proportionate toy. E. chubby lean
F. controversial truthful
Keys ideas in my document #3 – The Dream Gap Project
Exercice 2
p. 257
– The Dream Gap is the gap that comes between girls and A. Barbie is more beautiful than any other doll.
their full potential. B. Edith’s attitude towards beauty is as interesting as Alfred’s.
– Girls stop believing in their own capacities when they C. Mattel is bigger than any other toy company.
reached the age of 5. D. The Becky doll was less popular than Barbie.
– For example, they stop believing they can be scientists,
engineers, CEOs or astronauts. Exercice 3
– At about 8, girls are more likely to think that boys are
smarter than them. A. Barbie is a tall, blond doll.
– Girls are three times less likely to be given a science-re- B. Mattel is a big, old company.
lated toy. C. Ken represents a lean, attractive man.
– Parents are twice as likely to google “Is my son gifted?” D. She’s wearing a long, red, stylish skirt.
than “Is my daughter gifted?”
E. He bought some black and white, worn-out trousers.

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 Exercice 4 Unit’s Vocabulary: fiche de lexique.
A.3. B.6. C.5. D.2. E.1. F.4. Cette fiche existe sur le site en PDF et en Word, si vous souhaitez
la personnaliser.
Exercice 5
A. Mattel has become a huge company.
B. She has worn these jeans many times.
C. They have decided to introduce a new doll to their catalogue.
D. We have sought to attract new customers.
E. The sales figures have grown steadily over the last quarter.

Exercice 6
A. Ruth Handler is a real self-made woman. She built an empire
by herself.
B. She also had to be strong-willed to overcome all the obsta-
cles she had to face.
C. Ruth Handler was a high-flying creator who always set up
great objectives.
D. Moreover as a goal-oriented businesswoman she never gave
up.
E. As a clear-sighted inventor, she made a doll that would still
be a hit 60 years after her creation.

Exercice 7 → Interactive Test

Quote
challenge 259

Le but de ce Quote challenge est de rebrasser le champ lexical

étudié tout au long de cette unité 23. Les mots et expressions
des boîtes Help! pourront également être utilisés.

Production possible :
Although we could first think this quote is not a good illustration
of the unit, it actually is. Common sense has it that Barbie reflects
one single type of women, but this unit shows Barbie embodies
women’s choices.
– Barbie does not offer many choices, because even on modern
platforms like Instagram or YouTube, she is represented as
slim, blond and white.
– Moreover, researchers have proved that a woman with Barbie’s
proportions would have trouble balancing and would be forced
Autres ressources numériques pour les élèves to walk on all fours. In other words, this model is unrealistic,
(QR code/site compagnon) so it can’t be a choice for women and young girls.
– That is why studies have shown that young girls who are
Audio Words: Sonorisation des principaux termes de l’unité :
exposed to Barbie-doll images have more body dissatisfaction
and lower body esteem. So little girls understand they can’t
be anything they want.
– Barbie designers are conscious of the lack of realism, diversity
and inclusion of Barbie dolls and they have created different
models. For example, they launched a black Barbie in the
1980s.
– Then in 2016, Mattel launched its new Barbie doll models.
Barbie dolls were more inclusive; they showed diversity by
representing four different body types: original, tall, petite,
and curvy. The company’s new campaign slogan became:
"Imagination comes in all shapes and sizes” to show girls they
have choices.
– Mattel also responded to customer demand for more inclu-
sion by launching a Barbie in a wheelchair.
– To finish, the Mattel company has worked to bridge the Dream
Gap and offered inspirational female role models to little girls
by making iconic women into Barbie dolls, thus making diver-
sity and inclusion essential in today’s society.

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