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PLAN DU COURS

Chapitre zéro : GENERALITES SUR L’HYGIENE,


ASSAINISSEMENT ET ENVIRONNEMENT

0.1. Définition des concepts

0.2. Prophylaxie des maladies transmissibles à l’homme

0.3. Hygiène publique

Chapitre premier : HYGIENE ET ASSAINISSEMENT

1.1. Hygiène

1.1.1. Hygiène des chantiers

1.1.2. Gestion des risques liés à la COVID-19 sur les chantiers de


construction de l’UNOPS

1.2. Assainissement

1.2.1. Assainissement Individuel

1.2.2. Assainissement Collectif

Chapitre deuxième : ENVIRONNEMENT

2.1. Histoire

2.2. Etudes des impacts environnementaux et sociaux des projets de


génie civil
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2.2.1. Catégories de projets soumis aux Etudes Environnementales

2.2.2. Identification des impacts

2.3. Notions des changements climatiques

2.3.1. Mots Clés

2.3.2. Services climatiques

2.3.3. Causes de changements climatiques

2.3.4. Conséquences de changements climatiques

2 .3.5. Gaz à Effet de serre

2.3.6. Inventaires de GES


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LES OBJECTIFS

• Objectif Global

 Est de donner aux étudiants de préparatoire des connaissances


dans les domaines de l’hygiène et Environnement pour leur
permettre de bien gérer l’environnement où ils se trouvent

• Objectifs spécifiques

 A la fin de chapitre zéro l’étudiant qui aura suivi attentivement


et participer au cours, sera capable de :
 Connaître certains concepts clés en rapport avec l’hygiène et
environnement
 Comprendre et maitriser ce qu’est hygiène publique

A la fin de chapitre premier chaque étudiant qui sera au cours et aura


suivi très attentivement les séances, aura la capacité :

 De Savoir les différentes dimensions de l’hygiène ;


 D’avoir une idée sur l’assainissement.

A la fin du dernier chapitre, l’étudiant qui aura participé aux séances,


sera capable de :

 De connaitre les notions sur les études des impacts


environnementaux et les changements climatiques
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Type d’enseignement

• Enseignement traditionnel

 Fondé sur une relation pédagogique forte;


 Donne un modèle de compétence linguistique à imiter;
 Le vocabulaire et la grammaire représentent les objectifs
immédiats;
 Ensemble de pratique mise au point de génération en génération
par les maîtres;
 Elève est là pour intégrer des savoirs, l’enseignant est un modèle
pour ses élèves

 Enseignement type traditionnel

 Enseignement moderne ou révolutionnaire des sciences

 L’ère de la Pédagogie différentielle (classe inversée);


 Les enseignants doivent savoir comment apprendre et évoluer en
intégrants un réseau de professionnels (travail en réseau);
5

 Echanger avec ses collègues est un moyen efficace de découvrir


de nouvelles idées et de partager les siennes.

Méthodologie et Outils

 Méthodologie:

Andragogie:

 Techniques

• Approche participative;
• Approche interactive;

 Outils

• Notes des cours;


• Vidéo;
• Démonstration;
• Recherches sur internet;
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• Séminaires;
• Défenses et discussions
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Chapitre Zéro : GENERALITES SUR L’HYGIENE,


ASSAINISSEMENT ET ENVIRONNEMENT

0.1. Définition des concepts

Qu’est- ce que la Santé ?

La constitution de l’Organisation Mondiale de la Santé donne la


définition suivante : « la santé est un état de complet bien-être
physique, mental et social et ne consiste pas seulement à une absence
des maladies ou d’infirmité. »

• Hygiène : ensemble des principes et des pratiques tendant à


préserver, à améliorer la santé. Ou ensemble de mesures destinées à
prévenir les infections et l’apparition de maladies infectieuses. Elle
se base essentiellement sur trois actions : le nettoyage et la
détersion, la désinfection, la conservation
• Hygiène corporelle : représente l’ensemble des mesures destinées à
préserver la propreté des téguments : ensemble des tissus et des
formations organiques qui constituent le revêtement externe des
animaux (écailles, poils, plumes, épiderme, cheveux, ongles, etc.)
par le nettoyage avec de l’eau et des produits nettoyants ;
• Hygiène alimentaire : comprend un certain nombre de bonnes
pratiques à suivre lors manipulation des aliments dans le but de
prévenir des atteintes potentielles à la santé.
• Hygiène de l’habitat: a pour but de maintenir et de promouvoir le
bien-être physique, mental et social des habitants, ou a pour but de
8

construire des maisons saines basées sur l’urbanisme et le domisme


(science de la construction et de l’aménagement de l’habitat)
• Hygiène en milieu scolaire: est l’ensemble des mesures destinées à
protéger la santé et la sécurité dans les établissements
• Hygiène industrielle: est l’ensemble des procédures destinées à
contrôler les facteurs environnementaux susceptibles de la nuire à
la santé des personnes dans les usines ;
• Hygiène publique ; désigne un courant dont l’objectif a notamment
été la réorientation des valeurs prêtées à la nourriture, l’air que l’on
respecte, le travail.
• Santé publique ; peut être définie de diverses manières. On peut en
effet la présenter comme « la surveillance et l’observation de l’état
de la santé de la population et l’identification de ses principaux
déterminants.
• Assainissement ; a été défini par un comité d’Experts de l’OMS
comme « l’action visant à l’amélioration de toutes les conditions
qui, dans le milieu physique de la vie humaine influent ou
susceptibles d’influer défavorablement sur le bien-être physique,
mental ou social » ou est une démarche visant à améliorer la
situation sanitaire globale de l’Environnement
• Ingénieurs Sanitaires : sont des ingénieurs ayant reçu une formation
Universitaire en génie civil ou autres branches de génie, suivi
d’études Postuniversitaires dans le domaine d’hygiène du milieu,
des sciences Biologiques, de l’hygiène du milieu.
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• Techniciens Sanitaires ou d’Assainissement sont recrutés à


différents niveaux d’instruction et reçoivent les cours spécialisés
dans les domaines des mathématiques, de physique, de chimie, de
bactériologie, de parasitologie, d’anatomie et de physiologie,

• Wash: est un mot anglais qui signifie Eau, Hygiène et


Assainissement
• Environnement: ensemble des conditions naturelles et artificielles
(physiques, chimiques et biologiques), culturelles.
• Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES): est une
procédure administrative et technique qui assure l’analyse préalable
des impacts qu’un projet envisagé, pourrait avoir sur son milieu
d’exécution. L’étude d’impact consiste aussi à évaluer les
différentes interactions avec les considérations économiques et
sociales

• Biotope ; milieu biologique présentant des conditions de vie


homogène ; ou en Ecologie, un biotope est, littéralement en grec
ancien, un type de vie défini par des caractéristiques physiques et
chimiques déterminés, un biotope correspond à un milieude vie
délimité géographiquement dans lequel les conditions écologiques
(température, humidité, etc.) sont homogènes ;

• Biocénose: est un ensemble d’êtres vivants dans un milieu de vie


bien défini que l’on appelle biotope ;
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• Ecologie : également connue sous les noms de bio écologie,


bionomie ou science de l’environnement, est la science qui étudie
les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux.
• Ecosystème : regroupe de nombreuses populations d’espèce
animales et végétales partageant les ressources d’un même milieu.
• Sciences de l’Environnement: est une discipline qui intègre les
sciences physiques et biologiques telles que la physique, la chimie
(la biochimie et la chimie de l’environnement), la biologie,
l’écologie, la géomorphologie, la géographie, la climatologie.
• Génie de l’Environnement: est une spécialisation qui consiste au
stockage, traitement et valorisation des déchets, devenir des
polluants, détoxication des sols pollués, management
environnemental et territorial, gestion des risques, traitement des
eaux potables et usées, hydraulique et aménagement des hydro
systèmes, ou ensemble des connaissances scientifiques et
techniques et des pratiques permettant de comprendre et de
résoudre des problèmes.
• Plan de Gestion Environnementale et Social: est un document de
synthèse des différents impacts, des mesures de compensation, de
bonification, de réduction ou de suppression de chaque impact à
chaque phase de réalisation du projet (préparation, construction,
exploitation et fermeture). Les différentes mesures seront
quantifiées et budgétisées.
• La surveillance environnementale: est une activité d'inspection,
de contrôle et d'intervention visant à vérifier que toutes les
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exigences et conditions en matière de protection de l'environnement


sont effectivement respectées avant, pendant les travaux.
• Le suivi environnemental: a pour but de s’assurer que le promoteur
respecte ses engagements et ses obligations de prise en compte de
l’environnement et d’application des mesures envisagées dans
l’étude ainsi que les recommandations de l’avis du Ministère
chargé de l’environnement pendant toute la vie du projet.

0.2. Prophylaxie des maladies transmissibles à l’homme

Une personne saine peut avoir trouvée une maladie soit :

• Par contact
• Par contamination

Par contact :

 Contact direct : Etre humain ou animal reconnu avoir été en


contact avec une personne ou animal infectée, de telle sorte qu’il
a été exposé en contracter l’infection (baisers, rapports sexuels,
autres contacts personnels;

• Contact indirect : toucher des objets contaminés tel que les


jouets, mouchoirs, vêtements sales, draps de lit, instruments
chirurgicaux et pansements avec transmission ultérieure de la
main à la bouche, plus rarement à surface cutanée ou à une
muqueuse, qu’elle soit éraflée ou indemne;
• Projection des gouttelettes ;
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• Les véhicules d’infection;


• Les agents vecteurs ;
• Les particules en suspension dans l’air ;
• Gouttelettes les particules qui restent de l’évaporation de
gouttelettes et demeurent suspendues dans l’air, en espace clos,
durant un temps assez long. Il est aussi possible de former
intentionnellement des gouttelettes au moyen de divers appareils
vaporisateurs, ou accidentelle au cours de plusieurs procédés de
laboratoires.
• Poussières : particules pouvant provenir de parquets ou sols
contaminés, des vêtements, de literie l’air durant un temps
relativement court et qui, qui demeurent ordinairement en
suspension dans l’air dans un temps relativement court et qui
peuvent être inhalées ou se déposer sur des surfaces cutanées ou
muqueuses.

Classification des maladies transmissibles

Les maladies transmissibles peuvent être causées par les


microorganismes, par les toxines des bactéries, par des vers
parasitaires (helminthes) et par des arthropodes (mouches, puces,
poux, mites, tiques, scorpions, etc).
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Aux fins de lutte contre ces maladies, on les classifie de la manière


suivante :

 Maladies transmises par digestions intestinales : fièvre typhoïde,


fièvre paratyphoïde, choléra, dysenterie bacillaire, (shigellose),
dysenterie amibienne (amibiase), hépatite infectieuse,
ankylostomiase, diarrhée infantile (gastro-entérite), ascaridiase
trichocéphalose, oxyurose, téniase, trichinose, strongyloidose,
cysticercose, bothriocéphale ténia du poisson), fasciolopsiase,
hyménolépiase.
 Maladies transmises par décharges du nez et de la gorge

Rhume, grippe, coqueluche, pneumonie, diphtérie, rubéole, rougeole,


oreillons, varicelle, variole, méningite méningococcie, scarlatine,
angine streptococcique, tuberculose, poliomyélite, pleurodynie,
coccidioidomycose, mononucléose infectieuse, angine de vicent,
intoxication alimentaire streptococcique.

 Maladies transmises par les arthropodes et rongeurs : paludisme,


fièvre jaune, dengue, filariose, schistosomiase (bilharziose),
trypanosomiase, onchocercose, etc.
 Maladies transmises des animaux à l’homme : bovine,
tuberculose, rage, etc.
 Maladies diverses : lèpre, tétanos, conjonctivite, syphilis, ténia ;
etc.
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0.3. Hygiène Publique

0.3.1. Lutte contre les Vecteurs

• Un vecteur est un animal, le plus souvent un insecte ou un


acarien, qui transmet des germes pathogènes ou des parasites
d’un hôte ou d’un milieu infecté à un autre hôte ou un autre
milieu.
• Traditionnellement, en médecine, en biologie animale ou en
phytopathologie, un vecteur est un organisme qui ne provoque
pas lui-même une maladie mais qui disperse l'infection en
transportant les agents pathogènes d'un hôte à l'autre ; par
exemple le puceron est un vecteur de plusieurs maladies dont les
conséquences sont importantes en agriculture et dans les vergers.

LUTTE CONTRE LES VECTEURS, LES RESERVOIRS DE


VIRUS ET HOTESINTERMEDIAIRES

N° Vecteurs Risque sanitaire Environnement Mesures de contrôle


favorable
1 Mouches Infection Nourritures non Amélioration de
oculaire : chez protégées, l’environnement,
les enfants, excréments, animaux utilisation des
production des morts latrines VIP,
maladies promotion de
diarrhéiques l’utilisation des
moustiquaires
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2 Moustiques Malaria, Eaux stagnantes ou Elimination des


filariose, inondations, zones stagnantes,
encéphalite, marécages ou eaux contrôle par
fièvre jaune et de pluie accumulée insecticide en
dengue dans les réservoirs pulvérisant les sites
infectés par les
moustiques

3 Acariens Gale, typhus Zones surpeuplées et Amélioration de


des brousailles hygiène personnelle l’assainissement
insuffisante
4 Poux Typhus Zones surpeuplées et Amélioration de
épidémique, hygiène personnelle l’hygiène
fièvre insuffisante personnelle,
récurrente pulvérisation des
vêtements et corps
dans les cas graves
5 Puces Peste, typhus Animaux infectés Fumigation des
marin (rats) terres des rongeurs
avec des
insecticides,
pulvérisation des
vêtements et corps
dans les cas graves
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6 Tiques Fièvre Animaux infectés Contrôle chimique


récurrente, (rats) dans le périmètre de
varicelle la communauté,
pulvérisation des
vêtements et corps
dans les cas graves
7 Rats Fièvre induite Nourritures Amélioration de
par une insuffisamment l’environnement,
morsure de rat, protégées, mauvaise utilisation des
leptospirose, gestion des ordures rodenticides,
salmonellose utilisation de piège
sur les zones de
stockage des ordures
ou d’aliments

0.3.2. Les Réservoirs de Virus

En épidémiologie animale, éco-épidémiologie ou en infectiologie, on


nomme espèce-réservoir toute espèce dans l'organisme de laquelle au
moins un agent pathogène (ex : virus, bactérie, nématode parasite,
prion pathogène, etc.) prolifère de manière prépondérante. Par
exemple, le virus de la rage utilise des chauves-souris comme espèce-
réservoir, même s'il peut infecter de nombreuses autres espèces dont
les canidés et les humains.
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0.3.3. Hôtes Intermédiaires

Un hôte intermédiaire est un organisme hôte qui abrite un helminthe


ou un protozoaire en phase larvaire, ou asexuée. Un hôte secondaire
(ou hôte intermédiaire) est un hôte qui héberge le parasite seulement
pour une courte période de transition au cours de laquelle
(habituellement) un certain stade de développement est terminé.

1.1. Hygiène des chantiers

1.1.1. Composantes des équipements d’hygiène des chantiers

1° La base-vie

La base vie, généralement constituée de bungalows, est une


installation obligatoire. Elle est dimensionnée en fonction de
l’importance du chantier. Raccordée aux réseaux, elle peut également
fonctionner de manière autonome. Elle s’organise autour
d’équipements clés.
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2° Les toilettes

L’entrée des toilettes est séparée de l’entrée principale. Fermés, aérés


et chauffés en hiver, les WC ne doivent pas dégager d’odeur. Le sol et
les parois sont imperméables. Les portes sont munies d’un système de
fermeture décondamnable de l’extérieur. Il faut, au minimum, un WC
et un urinoir pour 20 personnes avec papier hygiénique pour les
hommes et 2 WC (séparés) à partir de 20 femmes.
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3° Le vestiaire

• Le vestiaire permet aux salariés de se changer et de remettre


leurs vêtements de ville après le travail. Il est aéré, éclairé et
chauffé en hiver. Nettoyé une fois par jour; il ne doit pas servir à
stocker des matériels ou des matériaux. Certains sont dotés
d’armoires chauffantes ou ventilées qui sèchent les vêtements et
les chaussures pendant la nuit. En l’absence d’armoire, les
vêtements, tenues et équipements de protection peuvent être
accrochés à des patères ou disposés sur des chaises (prévoir un
emplacement par personne).
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4° La douche

• Facultative en général, celle-ci est obligatoire en cas de


présence de plomb ou d’amiante sur le chantier.
• Un robinet, si possible à température réglable, doit être mis à
disposition (un robinet pour cinq personnes) et pourvu de
moyens de nettoyage et de séchage.

5° Le réfectoire

• Lorsque le cantonnement possède un réfectoire, ce dernier doit


être aéré, éclairé et chauffé en hiver. Nettoyé une fois par jour il
comporte
• des tables et chaises en nombre suffisant, un appareil pour
réchauffer les plats et un réfrigérateur. Un poste d’eau potable
avec au moins 3 litres d’eau par personne doit être disponible.

Sur les petits chantiers, réalisés notamment chez les particuliers, la


base vie n’est pas indispensable pour autant que les ouvriers
disposent :

• d’un accès à des toilettes


• d’un point d’eau
• d’un lieu pour déposer leur matériel et leurs vêtements et –
idéalement – puissent utiliser un micro-ondes.
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Il est également possible d’équiper les camions de chantier de


casiers servant de rangement et de vestiaire, clairement identifiée et
séparée de la zone utilisée pour transporter le matériel

À consulter également

• Fiche prévention : Les installations d'accueil et d'hygiène sur


chantier
• Études de cas : Prévention et performance
Baraques de chantiers ou modules de base vie foraine
• Installations de solutions d'hygiène provisoires
• Affiche de l'INRS :Construction de maisons individuelles, pour
votre sécurité Améliorez l’hygiène sur les chantiers !
• Recueil de directives pratiques du BIT/Organisation
internationale du travail : Sécurité et hygiène dans les travaux du
bâtiment et les travaux publics

1.2. Gestion des risques liés à la COVID-19 sur les chantiers de


construction de Génie Civil et Hydraulique.

Ces exigences ont un caractère obligatoire pour le personnel de


l’UNOPS ainsi que pour l’ensemble des entrepreneurs et doivent être
émises de manière formelle, sous la forme d’instructions écrites
présentées à chaque entrepreneur.
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Exigences : les chantiers de construction doivent observer les mêmes


consignes que les bureaux. Les entrepreneurs doivent être informés
des mesures suivantes et les responsables de chantier de l’UNOPS
doivent veiller à leur application.

 Mesures d’ordre général

1. Il convient de s’assurer que les personnes se trouvant dans les


situations suivantes ne viennent pas travailler sur le chantier :

• Toute personne présentant des symptômes tels que la toux, des


difficultés respiratoires, de la fièvre, de la fatigue, des douleurs,
une congestion nasale, un écoulement nasal, des maux de gorge
ou une diarrhée, et ce, jusqu’à la délivrance d’une autorisation
médicale ;
• Les personnes vulnérables (en raison de leur âge, d’un problème
de santé préexistant, de leur état clinique ou d’une grossesse).
• Toute personne vivant avec une personne vulnérable ou avec une
personne placée en isolement ou en quarantaine.

2. Si un cas de la COVID-19 est décelé au sein du personnel de


chantier, le chantier doit être fermé et les membres du personnel qui
ont été en contact avec la personne concernée doivent se mettre en
quarantaine pendant 14 jours et ne peuvent reprendre le travail
qu’avec une autorisation médicale.
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3. Tous les membres du personnel doivent observer un éloignement


social d’au moins un mètre en toutes circonstances. Les poignées de
mains, les accolades et toute autre interaction impliquant un contact
rapproché sont par conséquent interdites sur le chantier.

4. Des postes de lavage des mains doivent être installés à l’entrée du


chantier. Du savon doit être mis à la disposition de tous les membres
du personnel et des personnes pénétrant sur le chantier. Des postes
supplémentaires doivent par ailleurs être installés sur tout le chantier
afin que les membres du personnel puissent se laver fréquemment les
mains. Du désinfectant pour les mains doit être mis à la disposition du
personnel dans les endroits dépourvus d’installations de lavage des
mains.

5. L’entrepreneur doit désigner une personne responsable de mettre en


œuvre les mesures de prévention et de surveiller leur application.

6. Le port du masque de protection n’est pas nécessaire sur le chantier,


sauf en présence de matières dangereuses.

7. En cas de non-respect de ces mesures, l’UNOPS suspendra les


travaux et l’entrepreneur devra s’acquitter de toute pénalité découlant
du retard pris sur le chantier

8. L’UNOPS refusera l’accès au chantier à toute personne ne


respectant pas le protocole d’hygiène et pourra demander à
l’entrepreneur de suspendre immédiatement toutes les activités du
chantier.
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9. Les projets de l’UNOPS doivent respecter les directives des


autorités nationales et locales en matière de lutte contre la pandémie
de la COVID-19.

10. Tous les cas de la COVID-19 doivent être signalés au responsable


du bureau dès leur détection, ainsi qu’aux autorités sanitaires locales.

11. Ces protocoles doivent être consignés dans le cadre des


obligations du chantier en matière de santé et sécurité ainsi que de
gestion sociale et environnementale.

 Trajets vers les chantiers

• Dans la mesure du possible, les membres du personnel doivent


se rendre sur le chantier seul et avec leur propre moyen de
transport.
• Il convient de s’appuyer sur des évaluations des risques afin de
déterminer si les déplacements pour se rendre sur les chantiers
des projets sont sûrs. En cas de besoin, des mesures de
précaution doivent être appliquées.
• Les aspects suivants doivent être pris en considération sur les
chantiers :
• L’aménagement d’espaces supplémentaires pour accueillir
davantage de voitures et de vélos ;
• L’utilisation d’autres moyens de transport, comme le vélo, afin
d’éviter les transports publics ;
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• La procédure à suivre afin de ramener chez elle une personne


malade.

 Points d’accès aux chantiers

• La personne désignée par l’entrepreneur, en collaboration avec


le responsable du chantier, doit vérifier la température des
membres du personnel avant leur entrée sur le chantier et
s’assurer qu’ils se sont lavé les mains.
• Pour ce faire, la personne responsable des mesures de prévention
doit avoir un thermomètre à sa disposition.
• Sur les chantiers de grande envergure, il est possible de faire
intervenir du personnel infirmier ou sanitaire. Cependant,
l’objectif n’est pas de traiter les membres du personnel
susceptibles d’avoir contracté la COVID-19, mais de détecter
tout symptôme et de s’assurer que les membres concernés sont
immédiatement évacués du chantier.

16. La personne responsable des mesures de prévention doit poser les


questions suivantes aux membres du personnel :

• Avez-vous eu de la fièvre ou d’autres symptômes similaires à


ceux de la COVID-19 au cours des deux dernières semaines ?
• Est-ce qu’un des membres de votre foyer présente des
symptômes similaires à ceux de la COVID-19 ou a contracté la
maladie ?
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• Est-ce qu’il y a des cas de la COVID-19 au sein de votre quartier


ou de votre communauté ?
• Est-ce que vous vous êtes rendu à l’étranger ou avez été en
contact avec des voyageurs d’autres pays ?

17. Il convient de s’assurer que le personnel se lave ou se désinfecte


les mains avant d’entrer sur le chantier et avant de partir.

18. Il convient de ne laisser entrer sur le chantier aucun visiteur non


essentiel.

19. Dans la mesure du possible, les heures d’arrivée et de départ


doivent être échelonnées afin d’éviter d’encombrer les points d’accès
et de limiter les contacts. Il importe d’établir les horaires en tenant
compte des responsabilités et des besoins individuels des hommes et
des femmes. Lorsque le nombre de personnes sur le chantier est
réduit, il convient en outre d’assurer la sécurité des femmes et de les
protéger contre le harcèlement sexuel.

20. Les points d’accès au chantier doivent permettre l’éloignement


social. Pour cela, il est possible que le responsable du chantier doive
changer le nombre de points d’accès, soit en l’augmentant pour éviter
l’encombrement, soit en le réduisant pour accroître les contrôles.

21. Les systèmes d’accès qui nécessitent un contact cutané (par


exemple les lecteurs d’empreintes digitales) doivent être retirés ou
désactivés.
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22. Il convient de réduire le nombre de participants aux réunions


d’introduction. Si possible, organisez ces réunions à l’extérieur et
veillez à ce que les participants se tiennent à au moins un mètre les
uns des autres.

23. Si leur chargement le permet, les conducteurs doivent rester à


l’intérieur de leur véhicule. Dans le cas contraire, ils doivent se laver
ou se désinfecter les mains avant tout déchargement de marchandises
et de matériaux.

 Communication et sensibilisation

24. Il convient d’organiser des réunions d’information quotidiennes


sur la manière d’éviter toute exposition à la COVID-19 ainsi que sur
les mesures de contrôle mises en place sur le chantier.

25. Des affiches présentant les bonnes pratiques en matière de lavage


des mains et d’hygiène respiratoire doivent être accrochées à
différents endroits sur le chantier (par exemple à l’accueil, dans les
bureaux temporaires, sur le site des opérations).

 Cantines et aménagements pour les repas

26. Le lavage des mains est obligatoire avant les repas.

27. Les membres du personnel doivent maintenir une distance de


sécurité durant les heures de repas.
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28. Le partage de nourriture et de boissons entre collègues doit être


évité.

29. Il convient de demander aux membres du personnel d’apporter des


plats cuisinés et des bouteilles réutilisables de chez eux.

30. L’entrepreneur doit assurer le nettoyage quotidien des espaces


consacrés aux repas.

31. Les membres du personnel doivent jeter directement leurs déchets


à la poubelle. Cette tâche ne doit pas être effectuée par une autre
personne.

32. Lorsque les repas sont fournis sur place, seule de la nourriture pré-
cuisinée et emballée doit être proposée. Si possible, les modalités de
paiement doivent être repensées de manière à éviter les échanges des
billets et de monnaie, par exemple en proposant des modalités de
paiement sans contact par carte bancaire ou de paiement mensuel. Il
convient d’éviter d’utiliser de vaisselle, d’ustensiles de cuisine, de
verres, etc.

 Vestiaires et douches

33. Les heures d’arrivée et de départ doivent être échelonnées afin


d’éviter d’encombrer les vestiaires et de limiter les contacts. Il importe
d’établir les horaires en tenant compte des responsabilités et des
besoins individuels des hommes et des femmes.
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34. Dans la mesure du possible, il convient d’augmenter le nombre ou


la taille des installations disponibles sur le chantier.

 Tâches nécessitant des contacts rapprochés

Dans le cadre de la réalisation de certaines tâches, il n’est pas


possible ou sûr pour les membres du personnel de se tenir à plus d’un
mètre les uns des autres. Dans de tels cas, il convient d’appliquer les
principes généraux suivants :

35. Il convient de poursuivre les tâches essentielles de sécurité en


mettant en place une équipe adaptée ainsi que des niveaux appropriés
de supervision afin d’éviter tout incident pouvant être fatal.

36. Il convient de suspendre les tâches physiques non essentielles


requérant un contact rapproché entre les membres du personnel.

37. Il convient de suspendre les tâches impliquant des contacts


cutanés.

38. Toutes les autres tâches doivent être planifiées de manière à


réduire au maximum les contacts entre les membres du personnel.

39. Il convient de former des groupes de travail afin de limiter au


maximum les mouvements de personnel sur le chantier et de faciliter
ainsi le suivi et les contrôles en cas de possible contagion.

40. Les équipements de protection individuelle réutilisables doivent


être nettoyés avec soin après chaque utilisation et ne doivent pas être
30

partagés entre les membres du personnel. Il convient également de


s’assurer que des équipements de protection individuelle adaptés aux
besoins des femmes sont à leur disposition.

41. Les équipements de protection individuelle à usage unique doivent


être jetés de manière à ne pas pouvoir être réutilisés.

42. Il convient de privilégier les escaliers aux ascenseurs ou aux


monte-charge.

43. Si vous devez utiliser des ascenseurs ou des monte-charge,


réduisez leur capacité de manière à éviter leur encombrement et
nettoyez les surfaces de contact, les portes, les boutons, etc.

44. Il convient d’augmenter la ventilation dans les espaces fermés.

45. L’intérieur des cabines des véhicules doit être nettoyé


régulièrement ainsi qu’à chaque changement d’opérateur.

 Réunions sur les chantiers

46. Seuls les participants dont la présence est absolument nécessaire


doivent assister aux réunions.

47. Les participants doivent se tenir à au moins un mètre les uns des
autres.

48. Les salles de réunion doivent être ventilées correctement et les


fenêtres doivent être ouvertes de manière à ce que l’air frais puisse
circuler.
31

49. Dans la mesure du possible, les réunions doivent être organisées


dans des espaces ouverts.

 Nettoyage

50. Des procédures de nettoyage renforcées doivent être mises en


place sur tout le chantier, en particulier dans les espaces communs et
sur les surfaces de contact, dont :

• Les robinets et les installations pour se laver ;


• Les boutons de chasse d’eau et les sièges des toilettes ;
• Les poignées et les barres de porte ;
• Les rambardes
• Les boutons des ascenseurs et des monte-charge ;
• Les télécommandes des machines et des équipements ;
• Les surfaces servant à préparer et à consommer de la nourriture ;
• Les équipements téléphoniques ;
• Les claviers, les photocopieuses et autre matériel de bureau.

51. Il convient d’augmenter les points de collecte et de stockage des


déchets et de les vider régulièrement tout au long de la journée et à la
fin de celle-ci.

52. Il convient de demander au personnel chargé des véhicules de


location de désinfecter quotidiennement l’intérieur des véhicules. Les
conducteurs doivent également être informés des mesures de
prévention.
32

53. Les membres du personnel conduisant une moto doivent


également désinfecter les surfaces qu’ils touchent régulièrement sur
leur véhicule.

 Procédure en cas de contagion

Si un membre du personnel présente des symptômes similaires à ceux


de la COVID-19, il doit :

• Informer son responsable qu’il ne se sent pas apte à travailler ;


• Rester à la maison pendant au moins 14 jours ;
• Contrôler sa température au moins deux fois par jour ;
• Informer son responsable si des membres de son foyer
présentent des symptômes ;
• Consulter un médecin ou un service de santé si les symptômes
ne disparaissent pas ou s’ils s’aggravent.

Tout membre du personnel ayant été testé positif à la COVID-19 doit


le signaler immédiatement au Conseiller en santé et sécurité ainsi
qu’au responsable du chantier. La procédure de signalement doit être
conforme à l’Instruction du Bureau exécutif n o EOI.CSG.2017.02
relative au signalement et à la gestion des incidents relatifs à la santé
et sécurité ainsi qu’à la gestion sociale et environnementale.

 Chantiers de construction supervisés par l’UNOPS

Exigences : les membres du personnel de l’UNOPS doivent


poursuivre leurs activités en collaboration avec les entrepreneurs et les
33

autres personnes travaillant sur les chantiers, à moins que le


gouvernement n’ait ordonné la suspension des travaux. Les membres
du personnel de l’UNOPS qui doivent rentrer chez eux afin d’aider
leur famille ou des proches pourront toutefois prendre un congé.
L’équipe chargée du projet procédera alors à son remplacement, si
possible, afin de garantir la qualité des travaux ainsi que le respect des
procédures en matière de sécurité et de lutte contre la COVID-19 sur
le chantier concerné.

 Bureaux de terrain comptant moins de six personnes, et suivi sur le


terrain

Exigences : dans le cas des membres du personnel vivant sur leur lieu
de travail, il convient d’appliquer les mêmes consignes que pour le
télétravail. Les personnes concernées peuvent continuer à travailler et
à vivre dans le même endroit, mais doivent limiter les contacts au
travail. Pour les activités de suivi sur le terrain, cela implique :

• De pratiquer l’éloignement physique durant les visites des


chantiers ;
• D’éviter les consultations, réunions et rassemblements
impliquant un grand nombre de personnes et allant à l’encontre
des recommandations du gouvernement, que ce soit en tant
qu’organisateur ou participant. Pour les réunions essentielles au
déroulement des activités, il convient de limiter le nombre de
personnes présentes (moins de 10) afin de pouvoir observer une
distance physique ;
34

• De réduire au maximum les déplacements impliquant de


partager un véhicule avec un partenaire. Le cas échéant, il
convient de s’assurer que des mesures adaptées sont prises ;
• De tenir toute discussion avec des propriétaires ou des
entrepreneurs à l’extérieur, en observant une distance d’au moins
un mètre avec son interlocuteur ;
• De se laver les mains à l’entrée dans les bureaux.

Si les restrictions interdisent totalement les déplacements, le personnel


sera encouragé à travailler de la maison.

 Brèves missions de suivi ou de fin des travaux (chantiers


multiples)

• Formez des groupes de 10 à 15 chantiers à visiter. Ces chantiers


doivent se situer à proximité les uns des autres de manière à
pouvoir regrouper toutes les visites sur une seule journée (même
longue).
• Pour chaque groupe, situez les chantiers sur une carte en
calculant la distance à parcourir pour chaque trajet.
• Préparez un programme de mission en précisant la durée exacte
de chaque activité (visite du site A, trajet, visite du site B et ainsi
de suite).
• Demandez à l’entrepreneur de soumettre des photos et des
vidéos des chantiers prêts à être livrés dans un dossier de
préparation de la livraison hébergé en ligne et que vous aurez
partagé avec l’entrepreneur.
35

• Examinez en détail les preuves fournies afin de préapprouver les


chantiers prêts à être livrés.
• Entretenez-vous avec le client afin de convenir d’un rendez-vous
précis pour la livraison et mettez à jour le programme de la
mission en fonction de ses disponibilités.
• Prévoyez les véhicules nécessaires pour les responsables de
chantier (ces véhicules doivent notamment être équipés de
réservoirs d’eau, de savon, de désinfectant pour les mains,
d’équipements de protection individuelle, de paniers-repas, etc.).
• Faites le point avec les responsables de chantier avant et après
chaque mission de livraison.

Pour obtenir des conseils et un soutien en matière de santé et sécurité


ainsi que de gestion sociale et environnementale, veuillez écrire à
hse@unops.org ou consultez les pages suivantes sur le site intranet de
l’UNOPS :

Le présent document a été élaboré par le personnel de terrain en


collaboration des équipes de l’UNOPS chargées de travaux de
construction. Nous vous invitons à nous faire part de vos
commentaires au fur et à mesure que de nouvelles informations sur la
COVID-19 sont disponibles et que nous développons de meilleures
méthodes pour protéger notre personnel et nos partenaires.
36

Travail Pratique 1

1. Quels sont les symptômes d’une personne soupçonnée ou


atteinte de COVID-19?
2. Que signifie COVID-19?
3. Le lavage des mains est obligatoire avant les repas pour éviter
contamination de cette pandémie COVID; il existe combien des
moments critiques pour le lavage des mains?
37
38
39

1.2. Assainissement

• Assainissement individuel
• Assainissement collectif

1.2.1. Gestion des excréments

Les systèmes de gestion des excréments peuvent être classés selon les
caractéristiques suivantes :

Site final d’élimination des excréments

– Systèmes sur site (Assainissement individuel) :

– Systèmes hors site (Assainissement collectif) :

Utilisation d’eau pour l’opération

– Systèmes secs :

– Systèmes utilisant de l’eau

1.2.3.1. Classification des déchets

• Il existe plusieurs manières de classifier les déchets solides mais


pour ce cours nous allons nous baser sur la classification selon le
mode de collecte :
• Déchets encombrants ou monstres (produits de balayage des
voies et d’espaces publiques
• Déchets ménagers et assimilés
40

- Ordures ménagers

- Ordures des marchés

- Déchets artisanaux et commerciaux assimilés

1.2.3.2. Centre de Stockage des Déchets Ultimes (CSDU)

Centre d’Enfouissement Technique : Installations où sont enfouis les


déchets. Depuis l'obligation de n'enterrer que des déchets ultimes ces
centres sont désormais dénommés Centre de Stockage des Déchets
Ultimes.

Qu'est-ce qu'un CSDU? Principe :

Un CSDU ou Centre de Stockage de Déchets Ultimes est une fosse


naturelle ou creusée sur une étendue de plusieurs hectares (entre 10 et
15 ha en générale) avec 10 à 15 mètres de profondeur. Le CSDU est
constitué de casiers de grandes dimensions (2ha). Ils sont creusés au
fur et à mesure des besoins.

Anciennement dénommés décharge ou CET (Centre d'Enfouissement


Technique).

Il existe trois types de CSDU ou CSTDU :

- CSDU 1 : déchets industriels dangereux.

- CSDU 2 : déchets ménagers et assimilés.

- CSDU 3 : déchets dits inertes.


41

1.2.3.3. Déchets liquides et Station d’Epuration

L’épuration des eaux est un ensemble de techniques qui consistent à


purifier l'eau soit pour réutiliser ou recycler les eaux usées dans le
milieu naturel, soit pour transformer les eaux naturelles en eau potable

1.2.3.3.1. Catégories des eaux usées

• Les eaux usées sont des eaux provenant…


• Parmi les eaux usées, nous pouvons citer :

• EU: eaux usées (eaux ménagères);

• EV: eaux vannes (eaux de WC et d’urinoir);

Remarque

Il y a une différence tout à l’égout et le système de drainage des eaux


de pluviales.

Egout : est une canalisation ou conduit en maçonnerie destinée à


collecter et à évacuer les différentes eaux, qu’elles soient naturelles
(eaux de ruissellement et les eaux pluviales) produites par l’activité
humaine comme les eaux de lavage, de drainage ou encore les eaux
usées (eaux ménagères et eaux vannes) tandis que ;

• Système de drainage des eaux pluviales : comprend un réseau


de collecte des eaux de ruissellement, des stations de relevage de
pompage et un ou plusieurs émissaires.
42

1.2.3.2.2. Les systèmes d’assainissement

On distingue :

• Système fondamental (unitaire, séparatif, pseudo-séparatif)


• Systèmes spéciaux;

Avant de restituer les eaux usées dans la nature, il un faut un


traitement et en voici succinctement les étapes:

1°. Prétraitement : nous avons le dégrillage et le tamisage

2°. Traitement physico-chimique-Décantation dite primaire

Ici c’est le procédé des 70% des Matières en Suspension (MES)

3°. Traitement biologique :

Ici aussi nous avons 3 étapes, à savoir :

• La clarification : (lagunage et filtration complémentaire)

• Ensuite, vient la Désodorisation

• Enfin le rejet en rivière après dépollution, les eaux restituées au


milieu naturel
43

Travail Pratique 2

1. La construction de fosse septique dans une parcelle est un


système d’Assainissement individuel ou collectif. Si oui
pourquoi; si non, justifier votre réponse.
2. Quel est le nom du lieu oû les déchets solides sont traités?
3. Quel est le nom du lieu oû les déchets liquides sont traités?
44
45

Chapitre deuxième : ENVIRONNEMENT

2.1. Histoire

• L'étude d'Impact sur l'Environnement est un concept


relativement nouveau depuis la décennie 1970 : (USA, 1970 ;
France, 1976 ; Suisse, 1983 ; l'Afrique, 1987) mais qui
aujourd'hui, connaît un retentissement quasi planétaire, à la
mesure des problèmes et des politiques qui l'ont suscités.
• L’EIES s’est développée en raison des limites du processus
traditionnel de planification des projets. Les préoccupations
croissantes quant à la qualité de l’environnement imposaient la
prise en compte des facteurs environnementaux dans cette
planification.

2.2. Etudes des impacts environnementaux et sociaux des projets de


génie civil

2.2.1. Définition de l’Environnement

Le concept d'environnement est assez complexe et peut se subdiviser


en trois axes traduisant l'interaction entre l'homme et son milieu.

• L'environnement physique : Communément appelé le milieu


physique, il est caractérisé par les facteurs abiotiques (climat, sol
et eau) et les facteurs biotiques (faune et flore).
46

• L'environnement social, économique et culturel : il est


caractérisé par les facteurs anthropiques (société, activités de
l'homme)
• L'environnement politique et juridique : il est caractérisé par
les cadres institutionnels, législatifs et réglementaires.

2.2.2. Réalisation d’une étude d’impact

Réaliser une étude d’impact pour un projet, un établissement, une


exploitation industrielle (ou non) revient à élaborer un dossier qui met
en lumière les conséquences environnementales et (ou les dangers)
d'un projet pour en limiter, ou atténuer et ou compenser les impacts
négatifs.

 Développement durable

1° Définition

« Le développement durable est un développement qui répond aux


besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des
générations futures de répondre aux leurs »

2° Objectif du développement durable

Maintenir l’équilibre entre ses 3 piliers dans toutes les actions et


modifications éventuelles, tant aujourd’hui qu’à l’avenir.

• Projets de grande taille

– Barrages
47

– Autoroutes

– Carrières

– Exploitation minière

– Aéroports

– Hydroélectricité

– Diverses industries

• Pour les projets de petite taille

On fait une Notice Impact Environnemental ou un Constat d’Impact


Environnemental ou rien du tout.

• Quelques Organismes Internationaux de financement ayant des


exigences en EIES

 Banque Mondiale (BM)


 Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE)
 Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD)
 Union Européenne (UE)
 UNOPS

Plusieurs lois et règlements obligent les promoteurs privés ou publics


à respecter l’environnement lorsqu’ils projettent des travaux et
aménagements qui peuvent avoir des impacts sur l’environnement… •
Faire un rappel des textes législatifs et règlementaires
48

2.2.3. Identification des impacts

• Prévision des impacts : Un impact environnemental se définit


comme une réaction à un changement dans l’environnement
résultant d’une activité liée à un projet.

On distingue fréquemment les impacts directs et indirects, mais


l’ÉIES couvre les deux types d’impact.

• Les impacts directs sont les modifications physiques


immédiates à l’environnement qui découlent d’une activité par
une relation directe de cause à effet.
• Les impacts indirects sont produits ou stimulés par le projet,
mais ne peuvent y être reliés par une relation directe de cause à
effet (ex. : la construction d’un chemin d’accès dans une
région éloignée peut engendrer un développement secondaire
le long de la route). Conformément à l’approche
méthodologique requise pour une étude d’impact, les impacts
seront classés en distinguant les phases des travaux de réalisation
du projet : la phase de préparation ou aménagement du site, la
phase de construction des installations, la phase d’exploitation
du projet, la phase de fermeture ou de réhabilitation du site du
projet.
49

• Site du projet

Décrire comment le milieu, ses ressources et ses habitats seront


modifiés par le projet et comment ces modifications affecteront les
habitudes des populations vivant dans les zones concernées.

• Phase d’installation du projet

– Examiner les modifications écologiques et sociales induites par


l’acheminement et la mise en place des équipements et matériels du
projet.

– Les impacts liés à l’arrivée massive de travailleurs, les risques


d’accidents, de nuisances et de modifications du cadre de vie des
riverains et des zones naturelles traversées seront pris en compte.

• Phase d’opération/exploitation

– Analyser les impacts de l’activité sur le paysage naturel, la


topographie, l’érosion, la qualité de l’eau, la qualité de l’air,
l’environnement acoustique, la faune et la flore, les comportements
des êtres vivants, la santé et la sécurité, l’utilisation potentielle des
ressources du territoire par les habitants

– Analyser les impacts directs et / ou indirects sur le milieu naturel


(flore, faune, ressources en eau, etc.), le cadre de vie et le bien-être,
l’hygiène, la santé et la sécurité.
50

– Analyser les impacts liés à l’arrivée massive de travailleurs, les


risques d’accidents, de nuisances et de modifications du cadre de vie,
les risques de pollutions.

• Sur le plan social

– Mettre en exergue les retombées pour les populations locales en


général et les groupes sociaux les plus vulnérables (femmes, jeunes)
en particulier ;

– Analyse des options retenues par le promoteur en matière de


politique sociale au bénéfice des populations locales.

– Analyse des risques sociaux du projet et autres déviations sociales.


En effet, l’installation du projet conduira très certainement à un
brassage des populations autochtones avec des personnes étrangères
attirées par les opportunités de travail offertes ou induites par le projet.
Cette nouvelle situation pourrait provoquer des risques de propagation
de certaines maladies. Aussi à la phase d’opération surtout, un projet
de la nature de celui en question pourrait induire des déviations
sociales (alcoolisme, etc.).

2.2.4. Outils pour les impacts

Détermination des impacts

– Durant cette étape, on tente de répondre à la question suivante : que


se passera-t-il à la suite de ce projet ?
51

– Les liens entre les sources d’impact et les éléments du milieu


pouvant être affectés sont alors définis.

• Les types de matrice :

– Matrice de Luna Léopold (phases du projet)

– Matrice descriptive (signes)

– Matrice numérique (chiffres)

– Matrice de Fecteau (importance de l’impact, référentiel)

– Matrice des impacts de Léopold

2.2.5. Evaluation des impacts

 La nature ou la qualité : indique si l’impact est négatif ou positif ;

– Positif ou bénéfique : améliore l’élément du milieu touché par les


travaux ;

– Négatif ou dommageable : est à l’origine ou contribue à la


détérioration de la composante du milieu touché par le projet ;

Sans objet : aucun impact ou possible mais difficile à quantifier sans


étude approfondie

 L’étendue : donne une idée de la couverture spatiale de l’impact.


Trois classes sont également à distinguer : ponctuelle (sur le
52

site), locale (touchant la localité généralement un rayon de


10km²), régionale (si l’impact s’étend au-delà)
 La durée : indique la manifestation de l’impact avec le temps ;
on parlera de court terme pour désigner un impact qui se
manifeste pendant la mise en œuvre du projet et moins d’un an
après ; de long terme lorsque celui-ci se manifeste plus d’un an
après la mise en œuvre du projet ;

• Temporaire ou court terme : quelques jours, semaines ou mois

• Durable mais non permanent : moyen terme

• Permanente : impact à caractère irréversible, observé de manière


définitive ou très long terme

 L’intensité : exprime le degré de perturbation du milieu, elle est


fonction de la vulnérabilité de la composante étudiée ; trois
classes sont considérées : haute, moyenne et basse

• Basse, Mineure ou Faible : impact provoquant de faibles


perturbations sur une composante et ne remettant pas en cause son
utilisation, ses caractéristiques et sa qualité (- ou +)

• Moyenne ou non négligeable : impact générant des perturbations


d’une composante touchée en modifiant son utilisation, ses
caractéristiques ou sa qualité (-- ou ++)
53

• Haute, Majeure ou Forte : impact engendrant des perturbations


d’une composante touchée en modifiant fortement son utilisation, ses
caractéristiques ou sa qualité (--- ou +++)

 Signification de l’importance des impacts

L’intensité, l’étendue et la durée sont par la suite utilisées par la


matrice de FECTEAU. Cette matrice permet de déterminer
l’importance absolue des impacts. Ainsi l’impact sera dit :

• Mineure : Lorsque les dommages sont observés sans toutefois


affecter les milieux récepteurs ou impact mineur sur l’environnement
socioéconomique.

• Moyenne : Lorsqu’il y a dégradation partielle des milieux récepteurs


ou impacts relativement positifs sur l’environnement
socioéconomique.

• Majeure : Lorsque les effets négatifs sont irréparables sur


l’environnement (dégradation des milieux récepteur) ou impact très
positif sur l’environnement socioéconomique.
54

Pour bien maîtriser une étude des impacts environnementaux, il serait


très important de connaître la matrice de FECTEAU que nous
appelons les opérations environnementales.

Importance majeure= Intensité + Etendue + Durée


55
56

Interrogation

Nous venons de réaliser un projet de construction de route revêtue de


40 km, de 40 puits cuvelés avec captage autonome, 2O sources
aménagées. Après identification des impacts, l’équipe des Experts
fournit les données suivantes:

• Biophysique:

Pour les 40 puits: Etendue; Régionale; Durée: Longue; Intensité:


Forte (+++)

Pour les 40 km de route: Etendue; locale; Durée: Courte; Intensité:


Forte (---)

Pour les 20 sources aménagées: Etendue; Ponctuelle; Durée: Courte


Intensité: Forte (---)

• Socioéconomique:

Pour les 40 puits: Etendue: Ponctuelle; Durée: Courte; Intensité:


Faible (-)

Pour les 40 km de route Etendue : Régionale; Durée: longue;


Intensité: Faible (-)

Pour les 20 sources aménagées Etendue: Régionale; Durée: Longue;


Intensité: Forte (+++)

Donnez la nature et l’importance absolue de chacune des activités


57
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59
60

Notions sur les changements climatiques

o Comprendre et interpréter les phénomènes climatiques ; -


Maitriser le mécanisme de l’effet de serre et de gaz à effet de
serre ; - Avoir la maitrise sur la modélisation climatique pour la
période de 100 ans;
o Connaitre les scénarios climatiques;

 Les sciences auxiliaires des changements climatiques

Les changements climatiques sont au carrefour de plusieurs sciences.


61

Gaz à effet de serre

L'effet de serre est un processus naturel de réchauffement de


l'atmosphère qui intervient dans le bilan radiatif de la Terre. Il est dû
aux gaz à effet de serre (GES) contenus dans l'atmosphère

 Concepts clés:

• Le puits est tout processus, toute activité ou tout mécanisme,


naturel ou artificiel, qui élimine de l’’atmosphère un gaz à effet
de serre, un aérosol ou un précurseur de gaz à effet de serre.
• La source est tout processus ou activité qui libère dans
l’atmosphère un gaz à effet de serre, un aérosol ou un
précurseur de gaz à effet de serre.
• L’émission est la libération de gaz à effet de serre ou de
précurseurs de ces gaz dans l’atmosphère au -dessus d’une zone
et au cours d’une période données.
• Changements climatiques : ensemble des changements de climat
attribués directement ou indirectement à une activité humaine
pouvant altérer la composition de l’atmosphère mondiale
(CCNUCC, 1992) ;
• Selon le GIEC (2001) « changement climatique » fait référence à
tout changement dans le temps, qu’il soit dû à la variabilité
naturel ou aux activités humaines;
• Vulnérabilité: degré selon lequel un système est susceptible, ou
se révèle incapable, de faire face aux effets néfastes des
changements climatiques;
62

N.B: Elle dépend de l’âge, de sexe, état physique, niveau de richesse


etc.

• Résilience: retour à l’état initial après perturbations;


• Risque: un évènement incertain ou imprévisible pouvant
engendrer une réduction du bien être (MBOSO et Al, 2004);
• On entend par « système climatique » un ensemble englobant
l’atmosphère, l’hydrosphère, la biosphère et la géosphère, ainsi
que leurs interactions (CCNUCC, 1992);
• Modèle climatique: est un outil de représentation numérique du
climat basé sur des équations mathématiques de la dynamique
des fluides et de la conservation de la masse, de l’énergie et de la
quantité de mouvement;
• Scénario climatique: est considéré comme une description
plausible du climat futur, et ce, la base d’une ou de plusieurs
projections climatiques (Lepage et al, 2011). Les scénarios sont
utilisés pour analyser les changements climatiques possibles,
leurs impacts et les solutions pour les atténuer (GIEC, 2000).
C’est un Outil de décision;

 Les services climatiques

• Les services climatiques constituent « un ensemble des


informations qui permettent d’évaluer et de qualifier le climat
passé, présent ou futur, d'apprécier la vulnérabilité des activités
économiques, de l’environnement et de la société au changement
63

• climatique et de fournir des éléments pour entreprendre des


mesures d’atténuation et d'adaptation » (Allenvi, 2014 ;
Commission Européenne, 2015).

 Causes des Changement Climatiques

• Les changements climatiques peuvent être dus à des processus


internes naturels, ou à des changements anthropiques persistants
dans la composition de l’atmosphère ou dans l’affectation des
terres.
• Ces changements sont dus aux activités humaines,
l'industrialisation de la planète, l'utilisation massive d'énergies
fossiles, déforestation, urbanisation, utilisation des terres.
• Alors que les changements climatiques naturels se font sur de
très longues périodes, ce qui implique une certaine adaptation
des espèces animales et végétales.
• Les changements anthropiques sont très rapides et par
conséquent menacent énormément les écosystèmes souvent
fragiles.

 Les principaux gaz à effet de serre

• vapeur d’eau, dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote,


hexafluorure de soufre, CFC (chlorofluorocarbures), HFC
(hydrofluoro)
64

On rapporte leurs émissions d’origine anthropique à celle du CO2 et


l’on produit ainsi un indicateur d’émissions de tonnes équivalent CO2,
afin de pouvoir les agréger puis les exprimer en une seule valeur.
Cette conversion en « équivalent (noté CO2e) » se fait en tenant
compte du pouvoir d’effet de serre de chacun de ces gaz (appelé PRG
: pouvoir de réchauffement global). Ainsi, le méthane a un pouvoir de
réchauffement climatique 25 fois supérieur à celui du CO2, le
protoxyde d’azote 298, ou encore l’hexafluorure de soufre 22800 !

À noter que l’équivalent carbone est la mesure habituelle officielle des


émissions de gaz à effet de serre mais que la plupart des entreprises
utilisent « l’équivalent CO2 ». Le passage d’un équivalent à l’autre se
fait de la manière suivante :

- émissions en équivalent CO2 = 44/12 x émissions en équivalent


carbone ;

- émissions en équivalent carbone = 12/44 x émissions en équivalent


CO2.

Causes de changements climatiques

• Émission de gaz à effet de serre


• Pollution en augmentation
• Trafic automobile accru
• Utilisation intensive des sols
• Modes de consommation très élevée
• Développement non durable
65

• Réchauffement de la planète terre;


• Sèchement des nappes d’eau souterraines;
• Fusion des glaces dans les pôles;
• montées des eaux des océans;
• Inondations et crues dans plusieurs parties du globe;
• Apparitions des certains phénomènes naturels tels que Ouragans,
cyclones…

 Quid des inventaires de gaz à effet de serre (IGES)?


 Secteurs et catégories

• AFAT: Agriculture, Foresterie, Affection des Terres

on va chercher la production du Gaz Méthane, Riz (ici on cherche le


gaz appelé le Méthane), CH4, le carbone CO2 et les azotes NOX

• Energie: production des carburants, bois de chauffage, charbon


de bois (stationnaire) et véhicule, avion (ambulant), ils se
déplacent en émulsion. P.ex : Boeing à réacteur fait 3h Kin-
Nairobi, Carburants, stationnaire ex : groupe électrogène.
Ambulants comme ex : voiture
• PIUP: Procédés industriels et utilisation des produits
• Déchets: Avoir des statistiques de déchets évacués.

 Calculs des émissions

E= DA * FE

Avec E: Emissions, DA: Données d’Activité, FE: Facteur d’Emissions


66
67
68

Webographie :

• C167 - Convention (n° 167) sur la sécurité et la santé dans la


construction, 1988 de l’OIT
• Convention sur les Immunités et Privilèges des Nations Unies.
• http://www.un.org/en/ethics/pdf/convention.pdf (Déc. 2014)
• http://www.un.org/en/ecosoc/docs/2010/res%202010-23.pdf
• https://fr.wikipedia.org
• http://www.ilo.org/dyn/normlex/fr/f?p=NORMLEXPUB:12100:
0::NO::P12100_INSTRUMENT_ID:312312
• https://coexpert.comap.fr
• Quels risques sur les chantiers ? –CoExpert – COMAP
• www.inrs.fr « inrs » TI-ED-6186
• https://www.ingénieurss.com
• Prévention des risques liées aux chantiers -Codor
www.codlor.com “file”SECURITE
• Risque chantier htpps://www.ensemble77.fr
• Gestion des risques dans le BTP ; htpps://www.editions-tissot.fr
• La Prévention des risques de chutes de hauteur –Cps ;
www.cps.pf « files »
• Prévention des risques liées aux chantiers Codlor ;
www.codlor.com du 05 mai 2006
• https://intra.unops.org/operations/oversight/risk-
management/hsse
69

• https://intra.unops.org/news/announcements/update-on-the-
coronavirus-covid-19-outbreak
• https://intra.unops.org/operations/oversight/risk-
management/hsse/covid19-response-update
70

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