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Introduction :

Le positivisme est un courant de pensée né au XIXème siècle autour des théories d’Auguste
Comte, qui ne donne de crédit qu’aux différents domaines qu’il nomme sciences. Les faits de
la vie de tous les jours sont toujours explicables par la science sous forme d’expérience et
d’observation. Le positivisme est un évolutionnisme par la science.

Bibliographie du père fondateur du positivisme :

Auguste Comte, 1798-1857

Né à Montpellier en 1798, Auguste Comte montre de grandes dispositions pour


l’étude. A 16 ans, il rentre à l’École Polytechnique. Il enseigne ensuite les
mathématiques tout en élaborant peu à peu sa doctrine personnelle, le
« positivisme ».

En 1826, il décide de développer sa propre philosophie dans un cours. Bientôt


atteint des premiers signes d’aliénation mentale, il interrompt ses travaux et son
cours pendant deux ans. Il ne se consacre plus, dès lors, qu’à ses recherches.

De 1830 à 1842, il publie les six volumes de son Cours de philosophie positive.
Selon lui, la seule expérience est celle des sens ; il déclare la « chose en soi »
inaccessible et inconnaissable. Il rejette la notion de cause au profit de celle de loi
et propose une classification des sciences dont l’ordre va du plus général au plus
particulier, du plus abstrait au plus concret : mathématiques, astronomie, physique,
chimie, biologie, sociologie.

En 1844, il rencontre Clotilde de Vaux qui va influencer profondément sa pensée.


Cet amour romanesque s’achève par la mort de Clotilde en 1846 et, dès lors, la
philosophie d’Auguste Comte prend de plus en plus une coloration mystique.

En 1848, il perd et sa femme et sa situation. Jusqu’à sa mort, il ne vit plus que de


l’aide de ses amis, lesquels, irrités par son caractère de plus en plus acariâtre,
s’éloignent les uns après les autres. Il meurt en 1857, dans la misère et la solitude.

Histoire du positivisme :

Pour le positivisme, le progrès de l’humain est tel que toute chose peut être expliquée par les
découvertes des 6 sciences fondamentales (chimie, physique, biologie, mathématique,
astronomie, sociologie). Auguste Comte nous dit qu’avec le positivisme nous entrons dans la
troisième étape du progrès de l’esprit humain: l’étape scientifique, qui vient remplacer les
étapes métaphysique et théologique.

Le terme « positivisme » est un néologisme admis par l’Académie française en 1878. C’est
Auguste Comte qui est considéré comme le fondateur de la science positive, bien que ses
influences et les concepts fondant cette science prennent leurs racines avant le philosophe.
L’idée de progrès de l’homme est une des idées fondamentales du siècle des Lumières,
particulièrement en France.

Comte naît en 1798 et meurt en 1857. Il développe l’idée des sciences positives pendant les
premières années de sa vie, puis celle d’une religion positive de l’humanité. Les principes de
sa doctrine seront repris par la suite dans des domaines tels que le droit et la logique.
Aujourd’hui, le positivisme peut paraître quelque peu désuet. Néanmoins, l’influence que la
doctrine de Comte a eue sur le monde anglo-saxon et en Europe n’est pas négligeable, et les
héritages de sa doctrine pèsent lourd dans nos sociétés.

Le positivisme définition :

Le positivisme est le système philosophique fondé par Auguste Comte (1798-1857) qui
considère que l'homme ne peut atteindre les choses en elle-même (leur être, leur essence) et
que seuls les faits expérimentés ont une valeur universelle. Il a pour but de codifier les
connaissances dites "positives", celles qui découlent directement de l'observation et de
l'expérience et d'éliminer tout ce qui subit l'influence de la métaphysique.

Le positivisme établit une hiérarchie entre les sciences qui part de l'étude des corps bruts et
s'élève jusqu'aux corps organisés, aboutissant à la sociologie, qui ne se développera qu'à la fin
du XIXe siècle. Par sa vision du monde et ses méthodes, le positivisme est très proche des
sciences naturelles. Bien que le terme ait été inventé par Auguste Comte, on peut considérer
que David Hume, Jean d'Alembert, Turgot et Condorcet font partie des premiers représentants
du positivisme. L'esprit positif est orienté vers l'établissement de lois sur le modèle
scientifique en remplacement des croyances théologiques et des explications métaphysiques.
L'étude des événements prime celle des êtres et de l'essence. La science doit renoncer à la
question du "pourquoi" des choses, qui est la recherche du sens et de l'absolu, pour se
concentrer sur le "comment" afin de décrire les lois de la nature, dans le but d'être utile à la
société.

Le courant positiviste prône un réalisme ontologique et épistémique, c’est-à-dire qu’il


suggère la possibilité de dépeindre le réel tel qu’il est, de manière objective et universelle.
L’épistémologie positiviste a pour but d’identifier des régularités dans les phénomènes
observés en poursuivant une finalité prédictive. Selon Avenier et Thomas (2015), il vise à
fournir une représentation iconique de la réalité telle qu’elle est, grâce à une exploration puis
à des tests déductifs. Ce paradigme implique une réalité unique et immuable, existante
indépendamment de l’action humaine et accessible par la recherche scientifique.

Objectifs de l’épistémologie positiviste.

 Rendre compte de la réalité, en adoptant des attitudes d’objectivité et de neutralité vis-à-vis


l’objet de recherche et en utilisant des méthodes supposées ;

 Vérifier les hypothèses et le contrôle de variable ;


 Le paradigme positiviste présuppose la possibilité pour le sujet de se distancier
complètement de l'objet afin de le saisir objectivement, dans sa forme et sa structure réelle ;

 Identifier des solutions nécessaires à la résolution de problèmes.

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