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ROUCHANIDES Jean-Philippe
Sous la direction de :
MARTRET Thomas D.O
REMERCIEMENTS
Je remercie mon maître de mémoire Mr.Thomas MARTRET ostéopathe D.O, pour son
accompagnement, ses conseils et son investissement à mon égard durant ces années d’études.
Je tiens à remercier mes parents, mon frère, Maylis et Louise, qui sans eux tout cela n’aurait
pas été possible. Ils ont toujours eu confiance en moi et m’ont toujours encouragé. Je vous
aime, merci !
Je remercie les participants, qui ont accepté de s'investir et qui ont joué le jeu jusqu’au bout.
Je remercie mes amis Augustin MOTTE ostéopathe D.O, William DELUMEAU ostéopathe
D.O, Niels HECKLER ostéopathe D.O, Quentin LEHERLE ostéopathe D.O, Manon
CATRIENS, Camille Martins, Rémi D’HEYGERE, Jules BESNIER, Aline
GERBIER-VIOLLEAU et Marc-Alexis ORDOQUI : pour tout ces moments de fou rire, de
révisions, de travail et pour nos soirées étudiantes.
Je remercie en dernier, mon meilleur ami Hugo HERON ostéopathe D.O, qui a toujours été là
depuis plus de 10 ans, qui m'a toujours soutenu, encouragé, et sans qui tout cela ne serait
possible. L’aventure ne fait que commencer, avec notre collaboration de beaux projets
ostéopathiques nous attendent.
1
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS 1
SOMMAIRE 2
INTRODUCTION 4
I.3.2. L’attention 24
I.3.3. La mémoire 25
I.3.4. La coordination 25
I.3.5. La perception 26
I.3.6. Le raisonnement 27
I.4. Synthèse 27
II.Matériel et méthode 28
II.1. Présentation 28
II.3.1. L’attention 30
II.3.2. La mémoire 32
II.3.3. La coordination 36
2
II.3.4. La perception 38
II.3.5 Le raisonnement 41
III.1. Résultats 44
III.2. Discussion 55
CONCLUSION 58
BIBLIOGRAPHIE 59
3
INTRODUCTION
Depuis le début des années 2000, avec les découvertes du Dr Bennet Omalu (Omalu et al.,
2005) sur les risques de dégénérescence cérébrale chez les footballeurs américain, plusieurs
sports de contact en équipe ont révélé par des études, des atteintes cérébrales plus ou moins
importantes, sur un court, ou long terme. Le football, par le fait de pouvoir frapper le ballon
avec sa tête, en fait partie (faire une tête consiste à frapper délibérément le ballon avec sa
tête).
D’après une étude publiée par EBioMedecine (Di Virgilio et al., 2016), on constate un impact
cérébral dès le niveau amateur, quand au niveau professionnel, l’atteinte est plus grande dû à
l’augmentation des fréquences des frappes de tête, allant jusqu’à des pathologies à long
terme.
En tant que footballeur, je me suis questionné en découvrant les résultats de ces études :
Combien de têtes faut-il faire pour voir un impact ? Avec quelle puissance de frappe
commence-t-on à ressentir un impact ? L’impact cérébral sera-t-il constant ? quelle est la
solution pour éviter cela ? Est ce que l’ostéopathie peut avoir un rôle à jouer dans la prise en
charge thérapeutique d’un footballeur ?
Ces questions m’ont poussé à m'intéresser à l’impact cognitif des têtes au football et à trouver
cette problématique.
Est-ce qu’une prise en charge ostéopathique régulière chez le footballeur permet de réduire
l’affaiblissement cognitif provoqué par des jeux de têtes ?
À travers ce mémoire, il est décrit dans la première partie le concept ostéopathique, les liens
anatomiques en lien avec les têtes au football, et la présentation de la fonction cognitive.
Ensuite, dans la deuxième partie, il est décrit le protocole de l’étude et l’ensemble des
évaluations cognitives utilisées.
Pour finir, dans la troisième partie, il est présenté les résultats obtenus durant cette étude.
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I. Anatomie et concept ostéopathique
L’ostéopathie est une thérapie manuelle qui vise à diagnostiquer et traiter les restrictions de
mobilités des différentes structures du corps humain tout en respectant les concepts et
principes instaurés par A.T.Still, fondateur de l’ostéopathie.
Dans les principaux concepts édicter par Still, on retrouve le principe de globalité : “le corps
est une unité un tout” et “ le corps possède un pouvoir d'autorégulation et d’auto-guérison”
(Still & Tricot, 2013) visant à expliquer qu’aucune des parties du corps ne peut fonctionner
seule, elles communiquent toutes entre elles, s’influencent et se perturbent.
Cela permet dans un premier temps, au corps, une capacité d'adaptation aux contraintes
permettant de compenser les restrictions de mouvements et d’éviter de solliciter un tissu en
particulier. Mais une accumulation de ces restrictions trop importante, ne permet plus au
corps de faire de régulation, et cela peut potentiellement demander trop d’énergie, des
troubles peuvent apparaître qui potentiellement créera un signal d’alarme et une douleur. La
prise en charge ostéopathique a travers ce concept de globalité permet de diagnostiquer et de
traiter tous les différents systèmes du corps afin d’aider le corps à retrouver sa capacité
d'autorégulation et d’auto-guérison. On regroupe les systèmes dans les catégories suivantes :
le système ostéo-articulaire, le système viscéral, le système crânien, les fascias et le système
vasculo-nerveux.
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Le système crânien est constitué des os du crânes, des membranes de tension réciproque,
liquides céphalo-rachidien et système nerveux central.
Frapper un ballon avec la tête, consiste à venir percuter le ballon avec une partie précise de la
tête : l’os frontal. Le mouvement peut être accompagné d’un mouvement de rotation de la tête
pour orienter la frappe. (Poles sportifs, s. d.)
Cet action permet le jeu aérien, il peut être utile pour marquer un but en phase offensive,
comme pour un centre dans le jeu ou un corner; mais aussi en phase défensive pour faire une
passe ou encore dégager un ballon dangereux de son camp. La “tête” fait donc partie
intégrante du football et permet une meilleure diversité et fluidité dans le jeu.
Des études ont démontré une atteinte du système cognitif liée à l’utilisation du coup de tête,
qui est plus ou moins importante en fonction de la fréquence et du niveau du joueur ( amateur
ou professionnel ).
Pour cette étude, nous allons nous concentrer sur les os et structures anatomiques qui sont en
relations avec le mouvement de frappe de la tête :
- l’os frontal : qui est le principal point d’impact entre la tête et le ballon.
- la symphyse-sphéno-basilaire (SSB) : qui est le centre de mobilité articulaire
crânienne
- la faux du cerveaux : membrane intra-crânienne qui met en relation le frontal et
l’occiput avec les structures internes du crâne.
- rachis cervical : qui est lié aux mouvements de rotation de la tête et qui est utilisé pour
les coups de tête.
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schéma représentant la zone anatomique permettant le jeux de tête
L’os frontal est un os impaire du crâne et symétrique dans la partie antérieure du crâne.
il est composé de deux parties (Kamina et al., 2013a):
- une partie verticale, appelée l’écaille.
- une partie horizontale, appelée orbito-nasale.
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- neurologiques ( tous issu de la première branche nerveuse du nerf trijumeau ) :
- Nerf ethmoïdal antérieur.
- Nerf frontal ou sus-orbitaire
- Nerf lacrymal
- vasculaire :
- Artère sus orbitaire
- Artère ethmoïdale antérieur
- Sinus longitudinal sup
- Veine caecum
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I.2.2. La symphyse sphéno-basilaire et son intérêt ostéopathique
Ces cinqs composants provoquent deux mouvements physiologiques du crâne, appelé MRP :
- La flexion ( F° ) MRP : qui est un mouvement actif
- l'extension ( E° ) MRP : qui est le mouvement passif de retour.
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I.2.2.1. Le sphénoïde : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique
Il est comparé schématiquement comme une chauve-souris. C’est un os impair médian, situé
au centre du crâne, c’est l’os directeur de la sphère ant. Il est articulé avec tous les os du
crânes (Kamina et al., 2013a).
Il est constitué de trois parties :
- le corps, qui est la partie médiane
- d’apophyses bilatérales, qui sont les petites ailes et les grandes ailes
- les processus ptérygoïdes, parties inférieures et bilatérales.
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Le sphénoïde est en relation avec des structures nerveuses et vasculaires (Kamina et al.,
2013), qui sont :
- neurologiques :
- Les rapports cérébraux sont multiples, dont : l’hypophyse, le troisième
ventricule, le corps calleux, les noyaux caudés et les hémisphères cérébraux.
- Le ganglion sphéno-palatin
- les nerfs crânien : chiasma optique, les nerfs : II, III, IV, V1, V2, V3 et VI
- le nerfs vidien
- le nerf petit pétreux superficiel
- le nerf pharyngiens
- vasculaires :
- La partie antérieur du polygone de Willis
- L'artère maxillaire interne
- L'artère temporale superficielle
- La carotide interne et le plexus carotidien interne
- La veine et l'artère ophtalmique
- Le sinus caverneux, le sinus coronaire communiquant avec le plexus
ptérygoïdien
- Le sinus occipital transverse
- les veines cérébrales antérieures.
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D’un point de vue ostéopathique (Sutherland et al., 2002), il possède trois axes :
- axe transversal : il passe par la partie antéro-inférieure de la selle turcique, cela
permet des mouvements de rotation antérieur et postérieure
- axe longitudinal : il passe par l’axe nasion-opisthion et par la SSB, cela permet des
inclinaisons droite et gauche
- axe vertical : il coupe les 2 autres, et il permet des rotations gauche et droite.
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I.2.2.2. L’occiput : Anatomie de l’os et son abord ostéopathique
L’occiput est un os impair, médian et symétrique, situé à la base du crâne. Il est l’os directeur
de la sphère postérieure, et il est en relation avec :
- En avant, avec le sphénoïde, par la SSB.
- En avant, en haut et latéralement , avec les temporaux et les pariétaux, il leurs induit
les mouvements de rotation et d’inversion.
- En bas, avec la colonne vertébrale, C1 et C2 par des ligaments, et le reste de la
colonne par la dure-mère.
- Sur les berges de l’occiput, dans sa partie endocrânienne, il s'insère la faux du
cerveaux qui délimite le crâne et l’occiput en deux fosses cérébrales droite et gauche.
- De chaque côté de l’occiput, dans sa partie endocrânienne, il s'insère la tente du
cervelet.
- En bas de l’occiput, face endocrânienne, s'insère la faux du cervelet.
représentation de l’occiput
L’occiput fait aussi un lien direct avec le rachis cervical, le rachis thoracique, le thorax (
sternum, côtes ) et le complexe articulaire de l’épaule, par de nombreux muscles tel que
(Kamina et al., 2013a) :
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- Le trapèze : il a pour origine l’occiput ( protubérance occipital externe ) et les
processus épineux de la septième vertèbres cervicale ( C7 ) jusqu’à la douzième
vertèbre thoracique ( T12). Pour se terminer sur la clavicule, l’acromion et l’épine de
la scapula.
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L’occiput est en relation avec des structures nerveuses et vasculaires (Kamina et al., 2013b),
qui sont :
- neurologiques :
- le nerf crânien 9
- le nerf crânien 10
- le nerf crânien 11
- le nerf crânien 12
- les lobes occipitaux et le cervelet, en relation avec l’occiput par la tente du
cervelet et la faux du cervelet
- le bulbe rachidien, présent dans le foramen magnum de l’occiput.
- vasculaires :
- les artères vertébrales droite et gauche
- les artères spinales postérieures
- les artères spinales antérieures
- l'artère méningée postérieure
- le sinus pétreux inférieure
- le sinus sigmoïde
- le sinus occipital inférieure, provenant de la faux du cervelet
- les veines condyliennes antérieures
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D’un point de vue ostéopathique, l’occiput possède un axe transversal, passant par les
apophyses jugulaires de l’occiput (Sergueef, 2018).
Cette axe permet le mouvement MRP :
Flexion ( circumduction antérieur ) : rotation externe mécanique, abduction, rotation
postérieure.
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I.2.3. La faux du cerveau : son anatomie et son intérêt ostéopathique
La faux du cerveau est un repli dure-mérien médio-sagital, il est présent dans la scissure
inter-hémisphérique, et il permet donc de diviser le cerveau en hémisphère droit et gauche.
En ostéopathie, elle fait partie des membranes de tension réciproque ( MTR ), tout comme la
faux du cervelet et la tente du cervelet (Kamina et al., 2013b).
Elle a pour origine l’occiput, au niveau de la protubérance occipital interne et de la ligne
médiane des écailles inter-pariétales, la poutre de sutherland ( zone d’attache commune des
trois MTR ).
Elle va se diriger vers l'ethmoïde et le frontal par une lame, avec une largeur céphalo-caudal,
délimité par le bord supérieur et inférieur.
Le bord supérieur est convexe et parcourt la suture sagittale, avant de rejoindre la suture
métopique du frontal et de se terminer par la suite sur l’apophyse crista galli de l'ethmoïde.
Le bord inférieur est quant à lui concave, et libre. Il va contourner le corps calleux pour
ensuite venir rejoindre aussi le sommet de la faux du cerveau : l’apophyse crista galli.
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D’un point de vue ostéopathique, on décrit les mouvements des MTR par une mise en
tension. Ceci est possible lors de la flexion MRP, l’occiput fait une circumduction ant, ce qui
entraîne un étirement longitudinal des MTR.
Pour la faux du cerveau, lors d’un mouvement de flexion, elle est étirée en longueur ( sens
antéro-postérieure ) et en largeur ( sens verticale ), et vers la SSB.
Le mouvement retour est passif, il se fait par le relâchement des MTR, sur la phase
d’extension MRP.
Le rachis cervical fait partie de la colonne vertébrale, et comporte sept vertèbres. Il est en
lordose et il permet la mobilité du cou et de la tête. On divise cette partie en deux, d’abords
les vertèbres de C3 à C7, et puis les deux vertèbres C1 et C2.
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schéma vasculaire du rachis cervical
D’un point de vue ostéopathique, on décrit les mouvement du rachis cervicales en plusieurs
parties selon les règles de Fryette :
- pour le rachis cervical bas :
- de C2 à C4 : elles fonctionnent selon la deuxième règles de Fryette en FSR,
flexion et side qui entraîne une rotation du même côté.
- de C5 à C6 : elles fonctionnent selon la deuxième règles de Fryette en EST,
extension et side qui entraîne une rotation du même côté.
- pour le rachis cervical haut :
- elles fonctionnent selon la première règles de Fryette en FRS et ERS, rotation
et side opposé
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I.2.5. Les structures avec un rôle cognitif du système nerveux central
I.2.5.1. L’encéphale
L’encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions
supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et
comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux.
Le télencéphale est divisé en deux hémisphères : l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche.
Ces derniers communiquent entre eux par un faisceau de fibres nerveuses appelé corps
calleux.
À la surface de l’encéphale se trouve une couche de tissu cérébral appelé cortex cérébral.
Cette structure est plus communément appelée matière grise en raison de sa couleur grise.
La fonction du cortex cérébral peut être analysée en divisant le cortex de façon plus ou moins
arbitraire en zones (Kamina et al., 2013b):
- Le lobe frontal intervient dans l’initiation et la coordination des mouvements, dans les
tâches cognitives supérieures comme la résolution de problèmes, la pensée, la
planification, des aspects de la personnalité et de la formation des émotions.
- Le lobe pariétal est impliqué dans les processus sensoriels, l’attention et le langage,
comme l’orientation spatiale. Il permet de comprendre le langage parlé et écrit.
- Le lobe occipital joue un rôle dans la reconnaissance des formes et des couleurs, et
l’information visuelle
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- Le lobe temporal intervient dans l’encodage des informations auditives et dans
l’intégration des informations sensorielles, dans la mémoire à court terme (via l’
hippocampe ) et dans la mémoire des réponses émotionnelles ( via l’amygdale :
permet de ressentir des émotions, comme la peur ).
I.2.5.3. L’hippocampe
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I.2.5.4. Le cervelet
Le cervelet est situé au-dessous du cerveau et en arrière du tronc encéphalique, auquel il est
uni par les pédoncules cérébelleux. Il est divisé en deux hémisphères cérébelleux, droit et
gauche, réunis par une structure médiane, le vermis. Il est divisé en trois lobes et sa surface
est parcourue par des fissures. Il est constitué de deux parties:
- le cortex, couche périphérique de substance grise;
- une partie centrale formée de substance blanche, le corps médullaire cérébelleux, et
d'amas de substance grise disséminés, les noyaux du cervelet.
Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction motrice, cela comprend le
mouvement en assurant la régulation des activités musculaire volontaire global, la posture en
assurant les activités musculaires toniques et l'équilibre en assurant les activités musculaires
réflexes du maintien de l'équilibre. Il reçoit des informations de la moelle épinière, du tronc
cérébral et du cerveau. Il traite ces informations pour donner, aux programmes moteurs du
mouvement, une organisation chronologique et somatotopique (organisation
temporo-spatiale).
Le tronc cérébral est une voie de passage des tractus et faisceaux nerveux, le tronc cérébral
contient tous les noyaux des nerfs crâniens et une formation réticulaire importante. Il
comprend de bas en haut trois parties : le mésencéphale, le pont et le bulbe (ou moelle
allongée).
Le tronc cérébral, de part l'émergence des nerfs crâniens, participe au contrôle de la
respiration, de la fréquence cardiaque, de la pression sanguine, des réflexes de vomissements.
Le tronc cérébral sert aussi de relais dans la transmission des informations des hémisphères
cérébraux au cervelet ou de la moelle épinière au cervelet. Ces structures sont essentielles
dans la coordination des mouvements.Le tronc cérébral est aussi le siège de structures,
comme la formation réticulée mésencéphalique ou les noyaux réticulés bulbaires, qui sont
impliqués dans la régulation de l'éveil ou du sommeil.
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I.3. Présentation de la cognition et des test cognitif
La cognition est l’ensemble des processus mentaux à l’œuvre dans les fonctions cérébrales
liées à la connaissance : l’attention, l’apprentissage, l’intelligence, le langage, la mémoire, la
perception, la prise de décision, la résolution de problèmes, le raisonnement, etc.
Des recherches faites sur des footballeurs amateurs ont montré une diminution des
performances cognitives à court terme, suite à une répétition du jeu de tête au football.
L’évaluation cognitive sera utilisée comme valeur de références tout au long de l’étude, afin
d’évaluer l’impact du jeu de tête chez les sujets. Cela nous permettra de trouver une
corrélation ou non, avec les dysfonctions ostéopathiques diagnostiquées et traitées par la
suite.
Pour l’évaluation cognitive, le test utilisé est le CAB ( batterie en ligne d’évaluation
cognitive général ) du site cognifit.com.
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La Batterie d'Évaluation Cognitive Générale ou General Cognitive Assessment Battery
(CAB) de CogniFit est un outil professionnel, qui permet d'étudier en profondeur, à travers
des tâches cognitives numérisées, le fonctionnement du cerveau des enfants de plus de 7 ans,
jeunes, adultes et personnes âgées. Les résultats de ce test neuropsychologique sont très utiles
pour comprendre l'état cognitif, les forces et les faiblesses de l'utilisateur. Ils peuvent aider à
déterminer si les changements cognitifs qu'une personne subit sont normaux ou s'ils peuvent
refléter un trouble neurologique.
I.3.2. L’attention
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pertinence des stimuli internes et externes. Une bonne attention est nécessaire pour d'autres
processus de haut niveau tels que la mémoire ou la planification. L'attention est un processus
essentiel qui fait appel à différentes parties de notre cerveau : tronc cérébral, cortex pariétal et
cortex préfrontal. Cependant, il semble que l'hémisphère droit joue un rôle prédominant dans
le contrôle de l'attention. Cette aire cognitive nous permet d'être éveillés, de prêter attention
aux stimuli pertinents même en présence de distractions, de nous concentrer pendant de
longues périodes, d'alterner notre attention entre différentes activités ou de prêter attention à
plusieurs événements qui se produisent en même temps.
I.3.3. La mémoire
I.3.4. La coordination
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la structure cérébrale responsable des mouvements coordonnés : marcher, tenir un verre ou
participer à une soirée dansante. Il aide à faire en sorte que nos mouvements soient cohérents
avec ce que nous font percevoir nos sens.
I.3.5. La perception
Exemple de perception :
est-ce un canard ou un lapin ?
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I.3.6. Le raisonnement
I.4. Synthèse
Dans cette première partie, il est décrit le mouvement de la tête au football, les différentes
zones anatomiques directement en lien avec la zone d’impact du ballon lors d’un jeu de tête.
Ainsi que les différents aspects cognitifs, qui seront abordés lors du protocole de recherche,
afin de corréler les différents résultats cognitifs avec les frappes de tête aux football.
Dans la deuxième partie, il y est décrit la méthode et le matériel utilisés pour répondre à la
problématique. Accompagné du protocole de recherche, qui consiste à faire une étude sur
deux groupes randomisés avec des étudiants du Collège Ostéopathique de Bordeaux ( COB ).
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II.Matériel et méthode
II.1. Présentation
Les critères d’inclusion de cette étude étaient : être majeur, étudiant COB.
Les critères d’exclusion de cette étude étaient : personne présentant une blessure, ATCD
wiplash/ trauma cranien / trauma cervical/ médicamentation psychotrope. patho cervicale et
crânienne ( céphalé, migraineux : inclus )
Pour cela, une expérience, incluant neuf personnes répartis de façon aléatoire en deux
groupes, a été créée. Le groupe témoin est composé de quatres participants, et le groupe de
sujet est composé de cinq participants.
le matériel utilisé est :
- un ballon de foot : réplique du ballon utilisé lors de l’euro 2016 en France, gonflé à
une pression de 0.8 bar en conformité aux règles du football.
- des licences d’évaluation cognitive général ( CAB ) du site cognifit.com
Les 9 participants représentent un panel de jeunes sportifs, mais pas forcément footballeurs.
Cette expérience se passe en deux étapes, sur une durée de deux mois :
- la première : tous les participants effectuent trois tests cognitifs chacun, à hauteur
d’un test par semaine, afin d’obtenir une moyenne de tous leurs résultats.
Le premier test ne sera pas pris en compte dans la moyenne, car la compréhension des
exercices peut biaiser les résultats obtenus.
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- Dans un deuxième temps, chaque participant pratique un entraînement de frappe de
tête avec le ballon, pour une durée de deux fois par semaine pendant trois semaines.
Un des deux groupes est accompagné d’une prise en charge ostéopathique globale
d’une durée de 45 minutes une fois par semaine, en supplément des frappes de têtes.
Durant cette phase, les participants continuent d'être évalués, une fois par semaine,
avec le test cognitif.
Après les trois semaines d’entrainements, on évalue l'évolution des résultats cognitif des cinq
catégories par participants, afin d’obtenir la moyenne d’évolution des participants durant la
durée de l'étude.
À l’aide de ces données, nous utiliserons un tableau pour comparer le groupe témoin avec le
groupe sujet, ce tableau nous permettra de répondre à la problématique
Les entraînements sont réalisés deux fois par semaine après que chaque participant aies
obtenues leurs moyennes cognitives.
Les entraînements consistent à envoyer le ballon en direction du participant pour qu’il nous le
renvoie en frappant le ballon avec la tête.
pour diminuer au maximum les biais, chaque entraînements s’est déroulé de la même façon :
- distance de 5 mètres entre le passeur et le participant.
- Chaque entraînement consiste à faire 50 têtes.
- Le passeur est toujours la même personne, afin d’éviter au maximum de changer le
geste d’envoie du ballon.
- la posture adéquate et le bon geste pour frapper le ballon avec la tête à été rappelé à
chaque début de séance.
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II.3. Les différents évaluations cognitive
les différents tests utilisés qui ont permis d’évaluer chaque participant : l’attention, la
mémoire, la coordination, la perception, le raisonnement.
II.3.1. L’attention
Voici les capacités cognitives qui constituent l'attention et qui seront calculées dans
l'Évaluation Cognitive Générale de CogniFit.com : Attention Partagée, Concentration,
Inhibition, Actualisation.
C’est la capacité de prêter attention à plus d'un stimulus ou d'une activité en même temps.
Cette évaluation a été élaborée à partir d'un test classique appelé Stroop Test (Stroop, 1935).
Les participants ont dû effectuer deux activités en même temps, ce qui les a obligés à diviser
leurs focus attentionnels pour répondre simultanément aux deux activités.
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II.3.1.2. La concentration
C’est la capacité de centrer notre attention sur un stimulus, un objectif, quelle que soit sa
durée. Les tâches d'évaluation ont été basées sur le Test de performance continue classique de
Conners (Conners, s. d.), le Test des variables de l'attention (Leark et al., s. d.) et la Tâche
d'organisation visuelle de Hooper (Ricker & Axelrod, 1995).
II.3.1.3. L’inhibition
31
Test de Traitement REST-INH
II.3.1.4. L’actualisation
C’ est la capacité de surveiller la conduite que nous avons et de veiller à ce qu'elle soit
conforme afin de mener à bien le plan d'action préparé.
L'évaluations de l’actualisation est basées sur différents tests : le Stroop Test (Stroop, 1935),
le NEPSY (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), le Test
of Variables of Attention (Leark et al., s. d.) et le Wisconsin Card Triing Test (Nyhus &
Barceló, 2009). Afin d'effectuer ces tests, les participants doivent constamment vérifier si
leurs réponses correspondent aux besoins de la tâche et, dans le cas contraire, les adapter.
II.3.2. La mémoire
Voici les domaines qui composent la mémoire et qui seront évalués dans l'Évaluation
Cognitive de CogniFit : Mémoire Auditive à Court-terme, Mémoire Contextuelle, Mémoire à
court-terme, Mémoire Non-verbale, Mémoire Visuelle à Court Terme, Mémoire de Travail,
Dénomination.
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II.3.2.1 La mémoire Auditive à Court-terme
C’est la capacité à se souvenir à court terme des informations auditives que nous recevons de
l'environnement.
Pour évaluer la mémoire auditive à court terme, l’évaluation est basé sur le test de l'échelle de
mémoire de Wechsler (Chlebowski, 2011) à chiffres directs et inverses, du test de
performance continue (Conners, s. d.)et du King Auditory Verbal Learning Test (Bean, 2011).
Dans ce test, les participants devront conserver les informations auditives pendant une courte
période de temps.
C’est la capacité de mémoriser et d' identifier la source réelle d'un souvenir spécifique.
Les tâches de mémoire contextuelle ont été inspirées du Contextual Memory Test classique
de Toglia (Contextual Memory Test, 1993), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004),
du NEPSY (Korkman et al., 2012) et du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.).
Dans ce test, les participants devront conserver les informations dans leurs mémoires pour les
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récupérer même si l'entrée sensorielle (vue ou audition) ne coïncide pas avec l'épisode
d'apprentissage.
C’est la capacité de conserver une petite quantité d'information pendant une courte période de
temps.
Les tâches qui mesure la mémoire à court terme s'inspirent de l'échelle Wechsler Memory
Scale (Chlebowski, 2011), du Test of Memory Malingering (Teichner, 2004), de la Tower of
London (Marchegiani et al., 2010) et du Continuous Performance Test (Conners, s. d.). Pour
résoudre ces tâches,les participants doivent conserver une quantité croissante d'informations
pendant une courte période de temps.
Test de Concentration
VISMEM-PLAN
C’est la capacité d'encoder, de stocker et de récupérer des souvenirs au sujet des visages, des
formes et des images, des mélodies, des sons et des bruits, des odeurs, des goûts et des
sensations.
Cette tâche est basée sur le test de performance continue (Conners, s. d.), le test de simulation
de la mémoire (Teichner, 2004), le test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), le
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NEPSY (Korkman et al., 2012), la Tour de Londres(Marchegiani et al., 2010) et le test Corsi
Cube Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011). Les participants auront besoin de
mémoriser des informations visuelles avec un contenu verbal minimal ou inexistant pour les
reproduire plus tard.
C’est la capacité de conserver une petite quantité d'informations visuelles telles que des
lettres, des mots, etc. pendant une courte période de temps.
Ce test cognitif est basé sur le test Corsi Cube du Wechsler Memory Scale (Chlebowski,
2011), le Test of Memory Malingering (Teichner, 2004) et la Tower of London (Marchegiani
et al., 2010). Au cours de la tâche, les participants devront garder à l'esprit les informations
visuelles et les reproduire.
35
Test de Reconnaissance WOM-REST
II.3.2.7. La dénomination
II.3.3. La coordination
Les capacités cognitives qui composent la coordination et qui seront calculées dans
l'Évaluation Cognitive de CogniFit sont la coordination motrice et le temps de Réaction
La coordination œil-main est la capacité d'effectuer des activités dans lesquelles nous
utilisons simultanément les yeux et les mains.
Le test pour évaluer cette capacité s'inspire du test classique de tri des cartes du Wisconsin
(Nyhus & Barceló, 2009), du test Stroop (Stroop, 1935), du test des variables de l'attention
36
(Leark et al., s. d.) et du test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995). Bon nombre
de ces tâches exigent que les participants déplacent habilement le curseur sur les stimuli à
l'écran, ce qui exige leurs coordinations œil-main.
Test de Synchronisation
UPDA-SHIF
37
II.3.4. La perception
Voici les capacités cognitives qui forment la perception et qui seront calculées dans
l'Évaluation Cognitive CogniFit : Perception Auditive, Estimation, Reconnaissance,
Perception Spatiale, Perception Visuelle, Balayage Visuel.
C’est la capacité de recevoir et d'interpréter l'information qui parvient à nos oreilles par des
ondes de fréquence audibles.
Les tests utilisés pour évaluer la perception auditive des participants sont basés sur
l'évaluation NEPSY classique (Korkman et al., 2012), le Test of Memory Malingering
(Teichner, 2004)et le Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Toutes ces tâches
exigent que les participants écoutent certaines informations auditives pertinentes afin
d'atteindre les objectifs.
38
II.3.4.2. L’estimation
C’est la capacité de prédire ou de générer une réponse lorsque la solution n'est pas disponible.
Dans ces activités, les participants doivent donner une réponse qu’ils croient correcte ou au
plus proche de la réalité. En fonction de la tâche, ils doivent estimer différents attributs du
stimulus, que ce soit sa vitesse, son trajet, sa distance ou sa durée.
II.3.4.3. La reconnaissance
C’est la capacité d'identifier les stimuli perçus antérieurement (situations, personnes, objets,
etc.).
Cette tâche s'inspire du Test de performance continue (Conners, s. d.), du Test de simulation
de la mémoire (Teichner, 2004), du Test d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), du
Test des variables de l'attention (Leark et al., s. d.) et du NEYPSY (Korkman et al., 2012).
Les participants devront savoir si le stimulus qui leur est présenté, leur a déjà été présenté
antérieurement pour réussir ces tests.
39
Test de Résolution REST-SPER
C’est la capacité d'interpréter l'information que la lumière du spectre visible fait parvenir à
nos yeux.
Cette tâche d'évaluation s'inspire de la méthode d'évaluation Frosting Developmental Test of
Visual Perception (Brown & Murdolo, 2015), qui intègre la perception visuelle et le
visomotorisme, complétant les notions de l'évaluation classique Korkman, Kirk et Kemp
(Korkman et al., 2012). Ils ont également des caractéristiques du Stroop Test (Stroop, 1935),
du Wisconsin Card Sorting Test (Nyhus & Barceló, 2009), du Test of Memory Malingering
(Teichner, 2004) et du Test of Variables of Attention (Leark et al., s. d.). Les participants
doivent être capables d'identifier correctement les images qui apparaissent à l'écran afin d'y
répondre correctement.
40
(Teichner, 2004). Dans chacune de ces tâches, les participants doivent trouver un stimulus
précis parmi d'autres distracteurs.
Test de Programmation
VIPER-PLAN
L’objectif est de rejoindre
l’étoile le plus rapidement
possible en faisant le moins de
mouvements possible en un
temps de 30 secondes à une
minute environ.
II.3.5 Le raisonnement
Les capacités cognitives qui composent les fonctions exécutives et qui seront calculées dans
l'Évaluation cognitive de CogniFit : la Planification, la Vitesse de Traitement et la Flexibilité
cognitive.
II.3.5.1. La planification
C’est la capacité d'organiser mentalement la meilleure façon d'atteindre un but dans le futur.
Lorsque nous organisons une histoire dans notre tête pour la raconter plus tard, par exemple.
Les tâches d'évaluation sont basées sur plusieurs tests : la Tour de Londres (Marchegiani et
al., 2010), la Tâche d'organisation visuelle (Ricker & Axelrod, 1995), le Test of Memory
Malingering (Teichner, 2004) et le test Wechsler Memory Scale (Chlebowski, 2011). Les
participants doivent anticiper leurs mouvements aux stimulis et s'arrêter pour réfléchir à la
façon dont ils vont organiser leurs réponses est essentiel pour réduire le nombre d'erreurs et
résoudre correctement les tâches qui mesurent la planification.
41
42
II.3.5.2. La vitesse de traitement
La flexibilité cognitive ou flexibilité mentale peut être définie comme la capacité de notre
cerveau à adapter notre comportement et notre pensée à des situations nouvelles, changeantes
ou inattendues.
Les tâches qui mesurent la flexibilité cognitive sont basées sur différents tests : Test de Stroop
(Stroop, 1935), Continous Performance Test (Conners, s. d.) et Wisconsin Card Sorting Test
(Nyhus & Barceló, 2009), qui permettent d'évaluer avec précision la capacité des participants
à s'adapter à l'environnement et aux changements de l'environnement.
43
III. Résultats et discussion
III.1. Résultats
Pour la présentation des résultats, il y est d’abord décrit les scores obtenues par chaque
participant en commençant avec le groupe témoin, n’ayant pas reçu de traitement
ostéopathique durant l'expérience. puis les participants ayant reçu une prise en charge
ostéopathique régulière. Ensuite, après avoir présenté les résultats des neufs participants, il y
est décrit les résultats des deux groupes, avec pour terminer une comparaison de leurs
résultats.
44
III.1.2. Participant 2 ( groupe témoin ) :
L’évolution moyenne du participant 2 diminue de 2,92% par rapport à sa moyenne durant les
3 semaines d’entrainements.
45
III.1.3. Participant 3 ( groupe témoin )
46
III.1.4. Participant 4 ( groupe témoin )
L’évolution moyenne du participant 4 diminue de 2,16% par rapport à sa moyenne durant les
3 semaines d’entrainements.
47
III.1.5. Participant 5 ( groupe sujet )
48
III.1.6. Participant 6 ( groupe sujet )
49
III.1.7. Participant 7 ( groupe sujet )
50
III.1.8. Participant 8 ( groupe sujet )
51
III.1.9. Participant 9 ( groupe sujet )
52
III.1.10. Résultat des deux groupes
53
Pour le groupe sujet, on obtient les moyennes d’évolutions suivante :
- Le raisonnement : une augmentation globale de 7,38% pour ce groupe.
- La mémoire : une augmentation globale de 13,18% pour ce groupe.
- L’attention : une augmentation globale de 2,92% pour ce groupe.
- La coordination : une augmentation globale de 16,24% pour ce groupe.
- La perception : une augmentation globale de 20,46% pour ce groupe.
54
III.2. Discussion
À travers cette étude, l’objectif était de savoir si une prise en charge ostéopathique régulière
chez le footballeur permettait de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par des jeux de
tête.
Dans un premier temps, il est analysé la différence d’évolutions de chaque thème cognitif.
Puis un second temps, il est analysé la différence d’évolutions cognitive général de chaque
groupe.
Pour affirmer qu’une différence de résultats entre chaque groupe soit significative, il est
utilisé le test statistique T-student, et le score obtenue de la P-value doit être inférieure à 0,05.
Pour le raisonnement, on retrouve une augmentation de 4,18% pour le groupe témoin et une
augmentation de 7,38% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,78; indiquant que la
55
différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore le raisonnement.
Pour la mémoire, on retrouve une augmentation de 4,13% pour le groupe témoin et une
augmentation de 13,18% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,26; indiquant que
la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la mémoire.
Pour l’attention, on retrouve une diminution de 6,36% pour le groupe témoin et une
augmentation de 2,92% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,9; indiquant que la
différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore l’attention.
Pour la coordination, on retrouve une diminution de 1,15% pour le groupe témoin et une
augmentation de 16,24% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,07; indiquant que
la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la coordination.
Pour la perception, on retrouve une augmentation de 6,28% pour le groupe témoin et une
augmentation de 20,46% pour le groupe sujet. On obtient une P-value de 0,06; indiquant que
la différence entre les résultats des deux groupes n’est pas significative et ne permet pas de
vérifier l'hypothèse qu’une prise en charge ostéopathique améliore la perception.
L’évolution des résultats obtenue pour le groupe témoin ne dépasse pas les 7%
d’augmentation, alors que le groupe d'étude comprend quatre thèmes au-delà de 7%
d’augmentation.
56
On constate que la P-value est inférieur à 0,05 quand on compare de façon globale les
résultats obtenus entre les deux groupes. On peut déduire qu’il y a une différence
significative sur l’évolution des résultats cognitives obtenues entre le groupe témoin et le
groupe d’étude, durant les trois semaines d’entrainements.
L’analyse de chaque thèmes ne donne pas des résultats significatifs, mais lorsqu’on analyse
les résultats de façon globale, l’apport de l'ostéopathie à pu apporter une différence
significative entre les deux groupes. Ces résultats nous ramènent au concept de globalité
ostéopathique.
Néanmoins, cette étude n’est pas représentative de la réalité, elle comporte beaucoup de biais.
Au vu de la situation sanitaire actuelle, lors de la phase d'expérience qui s’est déroulée de
janvier 2021 à mars 2021, la pratique du football était difficile à mettre en place. La
reproduction des têtes ne s’est faite que sur un envoi du ballon avec les mains sur une
distance de cinq mètres. Ceci n’est pas représentatif du jeu de tête, qui peut être pratiqué
pendant un entraînement ou un match avec un club de football.
Beaucoup d’autre variable entraient en jeu :
- La force du ballon n’était pas toujours exactement la même
- La force du coup de tête du participant varie.
- Les résultats cognitif ont pu varier en fonction de la concentration ou de la fatigue du
participant.
- La répétition des tests cognitifs chaque semaine entraînait un apprentissage des
exercices et cela à pu provoquer une altération des résultats obtenus.
- La durée de l’étude sur six semaines à entraîner quelques découragement et lassitude
de la part de certains candidats, et l’abandon du dixième candidats.
Malgré la présence de nombreux biais, les résultats ont permis de démontrer que l'ostéopathie
permet de réduire l’affaiblissement cognitif des footballeurs. Pour améliorer cette recherche
et la rendre plus significative, il serait intéressant de suivre pendant une saison entière un ou
plusieurs clubs de football avec un effectif plus grand. Ceci permettrait d’analyser les
résultats sur une plus longue durée avec un effectif et des résultats plus significatifs.
57
CONCLUSION
À travers cette étude, l’objectif est de savoir si une prise en charge ostéopathique régulière
chez le footballeur permet de réduire l’affaiblissement cognitif provoqué par le jeu de tête au
football. Pour cela deux groupes randomisés sont créés : un groupe témoin de quatre
participants et un groupe d'études de cinq participants.
Le matériel utilisé est une évaluation cognitive générale du site cognifit.com, et un ballon de
football. Ce test à permis de coter l’attention, le raisonnement, la perception, la mémoire et la
coordination de chaque participant.
L'expérience s’est déroulé sur six semaines :
Chaque semaine, les participants effectuaient un test cognitif. Les trois premiers tests ont
permis d’obtenir une moyenne des résultats cognitif par participant.
Les trois dernières semaines, tous les participants ont commencé à faire deux entraînements
de tête, à hauteur de cinquante têtes par entrainements. Et les participants du groupe d'études
avaient en plus une prise en charge ostéopathique par semaine.
À l’issue de cette expérience, les résultats cognitifs ont montré que l'évolution des résultats
du groupe sujet avait une meilleur augmentation que le groupe témoin. À travers ce
mémoire, les résultats ont permis de démontrer que l'ostéopathie permet de réduire
l’affaiblissement cognitif des footballeurs, malgré les nombreux biais.
Pour poursuivre cette recherche, il serait intéressant de suivre pendant une saison entière un
ou plusieurs clubs de football avec un effectif plus grand.
58
BIBLIOGRAPHIE
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60
SOMMAIRE ANNEXES
Scores participant 1 60
Scores participant 2 63
Scores participant 3 66
Scores participant 4 69
Scores participant 5 72
Scores participant 6 75
Scores participant 7 78
Scores participant 8 81
Scores participant 9 84
61
ANNEXES
Scores Participant 1
62
test 4 test 5 test 6 moyenne 2
Raisonnement 701 691 624 672,00
vitesse de traitement 589 569 492 550,00
planification 744 800 595 713,00
flexibilité cognitive 770 705 783 752,67
mémoire 742 704 664 703,33
mémoire auditive a court-termes 765 417 729 637,00
mémoire non-verbale 708 800 487 665,00
mémoire a court termes 768 738 637 714,33
mémoire de travail 779 735 757 757,00
mémoire visuelle a court termes 649 782 368 599,67
dénomination 757 665 743 721,67
mémoire contextuelle 770 788 787 781,67
attention 485 492 615 530,67
concentration 65 81 78 74,67
actualisation 751 738 781 756,67
inhibition 350 350 800 500,00
attention partagée 771 800 800 790,33
coordination 595 607 541 581,00
coordination motrice 548 516 490 518,00
temps de réaction 641 698 592 643,67
perception 643 650 594 629,00
perception spatiale 793 781 774 782,67
balayage visuel 259 303 265 275,67
reconnaissance 701 665 733 699,67
estimation 543 636 262 480,33
perception visuelle 770 713 767 750,00
perception auditive 791 800 763 784,67
63
pourcentage chang
pourcentage chang 1 2 pourcentage chang 3 moyenne
-9,8 -8,2 2,3 -5,2
-46,3 -41,4 -22,2 -36,6
0,8 -6,7 20,7 4,9
-1,0 7,5 -2,8 1,2
-16,8 -10,8 -4,5 -10,7
-102,1 -10,2 -92,6 -68,3
-1,3 -14,4 30,3 4,9
-16,4 -11,8 3,5 -8,2
-30,6 -23,2 -26,9 -26,9
12,5 -5,4 50,4 19,2
-10,4 3,0 -8,4 -5,3
-11,4 -14,0 -13,9 -13,1
20,7 19,5 -0,6 13,2
0,0 -24,6 -20,0 -14,9
4,0 5,6 0,1 3,2
56,3 56,3 0,0 37,5
3,6 0,0 0,0 1,2
3,8 1,9 12,5 6,1
7,1 12,5 16,9 12,2
1,0 -7,8 8,6 0,6
-20,6 -22,0 -11,4 -18,0
-6,2 -4,6 -3,6 -4,8
-18,5 -38,7 -21,3 -26,2
-51,4 -43,6 -58,3 -51,1
-22,9 -43,9 40,7 -8,7
-10,7 -2,5 -10,3 -7,8
-25,2 -26,6 -20,7 -24,2
moy 1 moy 2
raisonnement 638,5 672
mémoire 635,5 703,33
attention 611,5 530,67
coordination 618,5 581
perception 533 629
64
Scores Participant 2
65
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 541 504 657 567,33
vitesse de traitement 467 139 660 422,00
planification 402 651 510 521,00
flexibilité cognitive 754 721 800 758,33
mémoire 542 550 572 554,67
mémoire auditive a
court-termes 608 691 549 616,00
mémoire non-verbale 371 500 453 441,33
mémoire a court termes 396 649 412 485,67
mémoire de travail 725 545 726 665,33
mémoire visuelle a court termes 178 519 264 320,33
dénomination 784 508 800 697,33
mémoire contextuelle 730 437 800 655,67
attention 671 621 682 658,00
concentration 292 147 328 255,67
actualisation 792 738 800 776,67
inhibition 800 800 800 800,00
attention partagée 800 800 800 800,00
coordination 557 284 626 489,00
coordination motrice 505 387 531 474,33
temps de réaction 610 180 720 503,33
perception 697 498 696 630,33
perception spatiale 715 764 752 743,67
balayage visuel 499 316 465 426,67
reconnaissance 696 290 714 566,67
estimation 709 676 648 677,67
perception visuelle 762 550 800 704,00
perception auditive 800 390 800 663,33
66
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3 moyenne
67
Scores Participant 3
68
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 666 661 642 656,33
vitesse de traitement 514 588 482 528,00
planification 685 596 618 633,00
flexibilité cognitive 800 800 773 791,00
mémoire 756 688 617 687,00
mémoire auditive a
court-termes 741 549 527 605,67
mémoire non-verbale 743 704 709 718,67
mémoire a court termes 774 655 676 701,67
mémoire de travail 779 741 557 692,33
mémoire visuelle a court
termes 740 673 713 708,67
dénomination 724 708 544 658,67
memoire contextuelle 790 783 592 721,67
attention 505 634 465 534,67
concentration 154 134 135 141,00
actualisation 792 800 670 754,00
inhibition 276 800 276 450,67
attention partagée 800 800 778 792,67
cordination 728 724 595 682,33
coordination motrice 770 732 672 724,67
temps de réaction 687 716 519 640,67
perception 610 621 452 561,00
perception spatiale 704 688 700 697,33
balayage visuel 210 222 189 207,00
reconnaissance 649 699 284 544,00
estimation 574 646 661 627,00
perception visuelle 731 731 524 662,00
perception auditive 790 741 351 627,33
69
pourcentage chang
pourcentage chang 1 2 pourcentage chang 3
70
Scores Participant 4
71
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 665 611 752 676,00
vitesse de traitement 425 250 657 444,00
planification 800 783 800 794,33
flexibilité cognitive 769 800 800 789,67
mémoire 728 634 722 694,67
mémoire auditive a
court-termes 690 420 464 524,67
mémoire non-verbale 588 598 800 662,00
mémoire a court termes 770 706 788 754,67
mémoire de travail 744 740 729 737,67
mémoire visuelle a court
termes 762 756 800 772,67
dénomination 762 420 696 626,00
memoire contextuelle 779 800 777 785,33
attention 754 372 510 545,33
concentration 604 102 136 280,67
actualisation 776 366 768 636,67
inhibition 800 220 336 452,00
attention partagée 800 800 800 800,00
cordination 463 448 537 482,67
coordination motrice 330 494 368 397,33
temps de réaction 596 402 705 567,67
perception 718 665 636 673,00
perception spatiale 702 785 768 751,67
balayage visuel 661 301 394 452,00
reconnaissance 683 699 617 666,33
estimation 680 647 626 651,00
perception visuelle 793 757 757 769,00
perception auditive 787 800 653 746,67
72
pourcentage chang
1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
73
Scores Participant 5
74
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 600 640 643 627,67
vitesse de traitement 245 398 384 342,33
planification 757 737 788 760,67
flexibilité cognitive 800 786 757 781,00
mémoire 673 719 706 699,33
mémoire auditive a
court-termes 569 600 417 528,67
mémoire non-verbale 595 662 800 685,67
mémoire a court termes 741 733 751 741,67
mémoire de travail 718 751 746 738,33
75
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
76
Scores Participant 6
77
test 4 test 5 test 6 moyenne
Raisonnement 652 741 731 708,00
vitesse de traitement 378 641 628 549,00
planification 778 781 800 786,33
flexibilité cognitive 800 800 766 788,67
mémoire 629 658 683 656,67
mémoire auditive a
court-termes 566 505 673 581,33
mémoire non-verbale 570 567 547 561,33
mémoire a court termes 715 691 778 728,00
mémoire de travail 648 660 680 662,67
mémoire visuelle a court
termes 710 710 800 740,00
dénomination 617 699 616 644,00
memoire contextuelle 577 772 689 679,33
attention 516 571 685 590,67
concentration 342 393 362 365,67
actualisation 668 744 778 730,00
inhibition 346 346 800 497,33
attention partagée 708 800 800 769,33
cordination 501 554 590 548,33
coordination motrice 489 416 475 460,00
temps de réaction 513 693 705 637,00
perception 676 729 669 691,33
perception spatiale 754 757 732 747,67
balayage visuel 611 683 649 647,67
reconnaissance 617 651 591 619,67
estimation 656 710 692 686,00
perception visuelle 671 773 691 711,67
perception auditive 744 800 660 734,67
78
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
79
Scores Participant 7
80
test 4 test 5 test 6
Raisonnement 690 583 658
vitesse de traitement 649 489 537
planification 621 459 659
flexibilité cognitive 800 800 778
mémoire 605 483 627
mémoire auditive a court-termes 570 495 519
mémoire non-verbale 527 259 542
mémoire a court termes 576 368 664
mémoire de travail 598 576 534
mémoire visuelle a court termes 496 220 690
dénomination 759 710 704
memoire contextuelle 710 752 734
attention 634 634 634
concentration 167 165 212
actualisation 771 771 759
inhibition 800 800 800
attention partagée 800 800 800
cordination 631 569 611
coordination motrice 583 528 557
temps de réaction 678 611 665
perception 619 610 586
perception spatiale 738 663 636
balayage visuel 384 326 395
reconnaissance 513 552 400
estimation 641 643 597
perception visuelle 783 772 762
perception auditive 653 706 726
81
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 pourcentage chang 3
82
Scores Participant 8
83
test 4 test 5 test 6
Raisonnement 567 455 486
vitesse de traitement 379 183 195
planification 521 497 489
flexibilité cognitive 800 686 775
mémoire 482 454 368
mémoire auditive a court-termes 548 486 344
mémoire non-verbale 297 255 201
mémoire a court termes 389 307 238
mémoire de travail 526 539 378
mémoire visuelle a court termes 159 122 127
dénomination 741 728 645
memoire contextuelle 711 741 644
attention 678 501 642
concentration 346 150 196
actualisation 767 645 770
inhibition 800 410 800
attention partagée 800 800 800
cordination 435 311 328
coordination motrice 314 211 272
temps de réaction 556 411 384
perception 684 682 602
perception spatiale 703 688 643
balayage visuel 591 422 450
reconnaissance 647 694 404
estimation 649 699 682
perception visuelle 769 790 704
perception auditive 745 800 730
84
pourcentage pourcentage pourcentage
chang 1 chang 2 chang 3
85
Scores Participant 9
86
test 4 test 5 test 6
Raisonnement 629 717 743
vitesse de traitement 479 618 692
planification 730 759 755
flexibilité cognitive 679 773 780
mémoire 712 748 742
mémoire auditive a court-termes 676 782 734
mémoire non-verbale 667 669 682
mémoire a court termes 700 782 740
mémoire de travail 743 800 786
mémoire visuelle a court termes 655 629 651
dénomination 784 794 800
memoire contextuelle 757 781 800
attention 526 663 661
concentration 196 260 244
actualisation 781 793 800
inhibition 326 800 800
attention partagée 800 800 800
cordination 561 618 624
coordination motrice 442 527 508
temps de réaction 680 710 739
perception 671 694 713
perception spatiale 768 794 790
balayage visuel 374 490 468
reconnaissance 684 714 744
estimation 641 594 683
perception visuelle 771 792 800
perception auditive 790 780 791
87
pourcentage chang
pourcentage chang 1 pourcentage chang 2 3
88
RÉSUMÉ : L'ostéopathie peut-elle réduire le déficit cognitif provoqué
par les têtes au football : neuf essais cliniques randomisés.
Contexte : De nombreuses études ont démontré un impact cognitif, dans le football, dès le
niveau amateur, causé principalement par le fait de pouvoir frapper le ballon avec la tête. Un
traitement ostéopathique régulier peut-il améliorer les performances cognitives des
footballeurs et comment ?
Méthode : L’expérience se déroule avec deux groupes de participants, répartis au hasard. Ils
ont tous fait une évaluation cognitive pendant 2 mois, et des têtes au football deux fois par
semaine. Un seul des deux groupes a reçu un traitement ostéopathique une fois par semaine
en plus des jeux de tête.
Résultats : Le groupe témoin a connu une augmentation de 1,41 % et le groupe sujet une
augmentation de 12,04 %. Il s'agit d'une différence significative avec une P-value inférieure à
0,05.
conclusions : les résultats cognitifs ont montré que le groupe sujet avait une meilleure
augmentation des performances que le groupe contrôle après le traitement ostéopathique
régulier.
Mots clés : têtes, football, cognitif, ostéopathie, mémoire, attention, perception, coordination,
raisonnement.
89