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Plan de cours
I. Les aliments ......................................................................................................................... 2
I-1 Besoins alim entair es de l’org anisme ........................................................................................ 3
I-1-1. Besoins énergétiques .......................................................................................................... 3
I-1-2. Besoins protidiques ............................................................................................................. 3
I-1-3. Besoins glucidiques ............................................................................................................. 3
I-1-4. Besoins lipidiques ................................................................................................................ 4
I-1-5. Besoins hydrominéraux et vitaminiques .............................................................................. 4
I-2. Classificati on pratiqu e des alim ents (Tableau 2)................................................................... 4
I-2-1. Groupes I et II – Aliments protéiques .................................................................................. 4
I-2-2. Groupe III – Corps gras ....................................................................................................... 4
I-2-3. Groupe IV - Féculents , Céréales et Produits sucrés .......................................................... 5
I-2-4. Groupe V et VI – Légumes et fruits ..................................................................................... 5
I-3. Les boissons .............................................................................................................................. 6
I-3-1. L’eau .................................................................................................................................... 6
I-3-2. Les boissons sucrées .......................................................................................................... 6
I-3-3. Les boissons alcoolisées ..................................................................................................... 6
Novembre 2008
Antonia Pérez-Martin Michel Dauzat Iris Schuster Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
PCEM2 – Module de Base 6
Travaux Pratiques de PHYSIOLOGIE Bilan diététique et nutritionnel
I. Les aliment s
Les besoins alimentaires comprennent un aspect quantitatif de besoins énergétiques et un aspect
qualitatif, correspondant à la variété et à l'équilibre de la ration alimentaire. On peut définir en effet 5
types de nutriments devant entrer dans l'alimentation en quantité et proportions respectives
convenables. Ce sont:
les protides
les glucides
les lipides
l'eau et la cellulose
les minéraux et les vitamines
Tableau 1 :
Appo rt s n ut ri ti on nel s con seill és p ar j ou r selo n l es âges
(activité normale) - D’après H. Dupin (1981)
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Antonia Pérez-Martin Michel Dauzat Iris Schuster Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
PCEM2 – Module de Base 6
Travaux Pratiques de PHYSIOLOGIE Bilan diététique et nutritionnel
La valeur biologique des protéines est définie par la proportion des protéines ingérées qui est
retenue par l'organisme. Elle varie selon l'origine alimentaire des protéines et surtout selon leur
richesse en acides aminés essentiels (rapport entre les 9 acides aminés essentiels et les 11 acides
aminés non essentiels). Cette valeur biologique des protéines est optimale (95 %) pour les œufs et le
lait, puis viennent par ordre décroissant les autres protéines animales, les légumes, les céréales et les
racines. Malgré certains déficits en acides aminés essentiels (en particulier lysine, méthionine et
tryptophane), les protéines végétales peuvent entrer pour 50 % dans la ration protéique. Elles ont
l'avantage de ne pas être associées à des acides gras saturés et à du cholestérol.
Les besoins protéiques augmentent dans les conditions de croissance, grossesse, allaitement,
convalescence, fièvre ou traumatisme.
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Antonia Pérez-Martin Michel Dauzat Iris Schuster Faculté de Médecine Montpellier-Nîmes
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Cependant, toutes les graisses végétales, notamment les huiles, n’ont pas la même valeur
nutritionnelle (leur valeur calorique étant par ailleurs identique):
- en ce qui concerne leur richesse en acides gras insaturés : l’huile d’olive, pilier de
l’alimentation méridionale, est à cet égard meilleure que l’huile d’arachide ;
- en ce qui concerne leur résistance à la chaleur : certaines huiles forment, lors de la
cuisson, des composés toxiques (potentiellement cancérogènes). La réglementation
impose aux producteurs de mentionner sur l’emballage l’utilisation possible :
« assaisonnement et cuisson » (ou friture), ou « assaisonnement » seulement.
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gras saturés (hypercholestérolémiants), des graisses végétales riches en acides gras insaturés.
Ainsi, il est préférable de cuisiner avec des huiles végétales (tournesol, maïs, olive) plutôt qu'avec du
beurre.
Ce groupe est une source importante de vitamines A et E.
les féculents que nous utilisons dans nos régions sont principalement le pain, les pommes de
terre, le riz et les pâtes alimentaires. Ils sont riches en amidon (sucre complexe - amylose ou
amylopectine (ramifié). Outre leur apport calorique, ils sont également source de minéraux , de
vitamines et de fibres, à la différences des sucres simples.
Les céréales contiennent également beaucoup de sels minéraux et autres éléments essentiels.
Les produits sucrés sont utilisés à 100 % par l’organisme. Consommés isolement, ils ont
l'inconvénient majeur d'entraîner des pics importants de sécrétion insulinique, contrairement aux
réponses, plus progressives et plus physiologiques observées lors d'un repas mixte. Le premier
effet de ces pics d’hyper-insulinisme est d’orienter le métabolisme vers la formation de graisses
de réserve. Le second effet est l’hypoglycémie secondaire, qui survient quelques dizaines de
minutes plus tard, donnant à nouveau une sensation de faim, incitant à une nouvelle prise
d’aliments sucrés etc.
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I-3-1. L’eau
L’eau est indispensable dans l’alimentation. Le besoin total d’eau est de 2 à 2,5 l par jour chez
l’adulte. Une part de cette eau est présente dans les aliments eux-mêmes (en particulier les fruits et
légumes crus, qui en contiennent jusqu’à 80%). Le reste doit être apporté par l’ingestion de liquides,
parmi lesquels l’eau pure reste est le choix idéal. Cet apport doit être augmenté en été, pour la lutte
contre la chaleur, car les pertes par sudation sont augmentées.
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Ces dernières années, la presse a fait grand cas du « paradoxe français » selon lequel une
alimentation comportant l’ingestion quotidienne de vin rouge en quantité raisonnable serait
responsable du taux plus bas dans le sud de la France que dans les autres pays occidentaux de
mortalité cardio-vasculaire. Cette interprétation est doublement contestable, d’une part parce qu’il
n’est pas possible de désolidariser les différentes composantes de la conduite alimentaire
caractéristique des pays méditerranéens (plus grande consommation de fruits, utilisation d’huile
d’olive… sans parler des facteurs d’environnement comme le soleil !), d’autre part parce qu’il ne faut
pas négliger le risque sanitaire majeur que constitue l’alcool, et le danger d’une recommandation de
consommation régulière d’alcool.
II. L’Alimentation
Il est important d'insister sur la qualité de l'alimentation qui doit être variée et équilibrée, c'est à dire
inclure différents types d'aliments complémentaires dans leur apport énergétique, protidique,
glucidique, lipidique, hydrominéral et vitaminique. La classification des aliments en 6 groupes est utile
pour équilibrer les repas. Un repas complet doit être composé d'un aliment de chaque groupe.
Outre cet aspect de variété et d'équilibre de la ration alimentaire de chaque repas, il est important,
d’assurer une répartition équitable des prises alimentaires au cours de la journée . Il est très
fréquent lors d'enquêtes alimentaires, de voir des individus qui ne consomment qu'un gros repas dans
la journée (déjeuner ou plus fréquemment dîner), associé à de petits "en cas" multiples souvent
constitués uniquement de sucres rapides.
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riz 1 féculent
pain 1 portion
4 2 1
Il faut ajouter à cela le caractère transmissible non négligeable de l’obésité dans certains cas qui
suggère l'intervention de facteurs génétiques, à savoir qu'un même "environnement nutritionnel"
n’aura pas les mêmes conséquences sur chaque individu à la fois dans son comportement alimentaire
et dans l'utilisation métabolique des aliments.
On insistera sur certains détails pouvant modifier l'apport calorique quotidien : assaisonnements,
sucrage des boissons, vin et alcool. Des fiches pré-imprimées facilitent l'enquête ainsi que des tables
donnant la composition des aliments.
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Une imprécision supplémentaire vient du fait que le sujet sous-estime, volontairement ou non, une
quantité non négligeable d'apports caloriques : grignotages, boissons… Par ailleurs, il n'a pas toujours
la notion des quantités ni celle des modes de préparations (matières grasses). Dans les cas difficiles,
l'aide d'une diététicienne peut être nécessaire. Il est intéressant de noter que, dans d'autres cas
comme l'anorexie mentale, il existe, au contraire, une tendance à la surestimation des apports.
La méthode la plus précise (mais aussi la plus contraignante) consiste à faire remplir au patient un
semainier; Il doit noter tout ce qu'il mange et boit, en quantifiant (poids ou volumes : bol, cuillère…)
durant sept jours (parfois 3 ou 4).
Les erreurs alimentaires les plus fréquentes et qui doivent être recherchées sont :
l'excès calorique,
la mauvaise répartition des prises alimentaires (petit-déjeuner et déjeuner insuffisants),
l'excès de graisses saturées,
l'excès de protides animaux,
l'excès de sucres rapides,
l'insuffisance en fibres alimentaires,
les carences vitaminiques chez les personnes âgées.
Le tableau 1 donne les rations énergétiques moyennes en fonction de l'âge et du sexe pour une
activité physique moyenne.
Il est forcément influencé par les habitudes et les comportements socioculturels et ne peut donc pas
servir de base de référence.
Le poids idéal
Des liens statistiques unissent le poids et l'espérance de vie et les compagnies d'assurance-vie ont
publié des tables de poids correspondant aux plus faibles taux de mortalité en fonction de la taille, du
sexe et de l'importance du squelette, donnant des fourchettes de poids dans lesquelles s'inscrit le
"poids idéal" (Tableau 4).
L'obésité est définie par un poids supérieur de 120 % au poids "idéal" théorique.
L'indice de masse corporelle (IMC) ou Body Mass Index (BMI) ou Indice d e Quételet est le rapport
de la masse en kg sur le carré de la taille en m
2
IMC = Masse (kg)/Taille (m)
Bien que son calcul soit simple, on peut utiliser des normogrammes (figure 1).
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Cet indice est devenu la référence internationale car il repose sur des mesures simples. Il traduit les
modifications de la masse grasse, et il peut s’appliquer, sous certaines conditions, chez l’enfant
(courbe d’évolution de l’IMC selon l’âge). Il permet, en outre, de classer l’importance de la surcharge
pondérale selon les valeurs figurant dans le tableau 5
Tableau 5
2
Valeur d’IMC (kg/m ) signification
chez l’adulte
≤ 18,9 Maigreur
25-29,9 Surpoids
≥ 40 Obésité morbide
D'autres, plus accessibles mais également moins précises, sont largement utilisables en pratique
courante :
Mesures anthropométriques
a- Rappor t taille/hanches (RTH)
La mesure se fait sur un sujet debout. La taille est mesurée à mi-distance entre le bas des côtes et les
crêtes iliaques, ou en regard de l'ombilic, au niveau le plus étroit du torse. La mesure doit être réalisée
en fin d’expiration normale. La circonférence des hanches correspond au plus grand périmètre en
regard des trochanters.
Le RTH permet d'évaluer la répartition globale de la masse grasse, notamment chez les sujets en
surpoids. Le RTH permet de définir le morphotype et distingue :
le morphotype androïde (RTH > 0,95 chez l’homme ; RTH > 0,85 chez la femme). L’obésité
de type androïde correspond à une accumulation abdominale de la surcharge adipeuse. Elle
s’associe à un risque accru de maladies cardio-vasculaires (angor, infarctus du myocarde,
HTA et accidents vasculaires cérébraux) ainsi qu’à un risque plus important de
complications métaboliques (diabète et dyslipidémie). Il est d’ailleurs intéressant de noter
que complications métaboliques et cardio-vasculaires sont étroitement liées.
le morphotype gynoïde (RTH < 0,80), peu exposé aux complications cardio-vasculaires mais
fréquemment associé à des complications « mécaniques » : insuffisance veineuse des
membres inférieurs, pathologies articulaires (en particulier gonarthrose et coxarthrose).
les morphotypes intermédiaires sont dits « mixtes ».
Le RTH est un moyen simple et fiable d’évaluer la répartition de la masse grasse et doit, à ce titre,
faire partie de l’examen clinique du malade. Certains auteurs lui préfèrent la simple mesure du tour de
taille qui est fortement corrélée à l’importance de l’accumulation abdominale de tissu adipeux, et par
conséquent au risque de complications cardio-vasculaires et métaboliques associées à l’excès de
masse grasse périviscérale. Plusieurs études ont ainsi établi une nette augmentation de ce risque
pour un tour de taille supérieur à 102 cm chez l’homme et 88 cm chez la femme.
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Tableau 4
Table de « poids Idéal » (en kg)
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CB
Biceps brachial
Triceps
1/2 pli
cutané
Paramètres biologiques
Le rapport de l'excrétion urinaire de la créatinine/24 h sur la taille reflète directement l'importance de la
masse musculaire (la créatinine est formée par déshydratation irréversible de la créatine musculaire et
elle est excrétée par le rein sans seuil d'élimination).
Techniques d’impédancemétrie
Elles déterminent de façon indirecte la masse non grasse de l'organisme.
Des équations prédictives permettent le calcul de la composition corporelle selon un modèle à deux
compartiments : masse grasse et masse non grasse (muscle, os…).
L’excès de graisse corporelle est un facteur de risque connu pour de nombreuses pathologies comme
l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance coronaire, certains types de cancer, l’insuffisance
veineuse et diverses pathologies ostéoarticulaires.
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corporelle est en outre très variable (de l’obésité gynoïde, concernant les cuisses et les hanches, à
l’obésité androïde, concernant surtout le tronc et la partie supérieure du corps).
Une évaluation précise du pourcentage de graisse dans l’organisme est possible par des méthodes
« lourdes », coûteuses et sophistiquées comme la tomodensitométrie à rayons X ou l’IRM. Il s’agit de
méthodes très fastidieuses où les tissus graisseux doivent être identifiés et délimités sur chaque
coupe de l’ensemble du corps. L’absorptiométrie représente une autre méthode d’utilisation plus facile
mais encore coûteuse, surtout usitée actuellement pour l’évaluation de la minéralisation osseuse
(absorptiométrie biphotonique). L’évaluation du taux de calcium dans les os peut se faire par cette
méthode ou par des techniques ultrasonores, utilisant généralement pour référence l’os calcanéum.
Des équations prédictives permettent le calcul de la composition corporelle selon un modèle à deux
compartiments : masse grasse et masse non grasse (muscle, os…).
Une alternative simple à ces différentes techniques est représentée par l’impédancemétrie. Cette
méthode donne une évaluation globale de la composition du corps de façon simple et rapide. Elle est
cependant sujette à certaines causes d’erreurs et sa précision repose sur une calibration précise.
d- Principe de l’impédancemétrie :
Le principe de l’impédancemétrie repose sur la mesure de la résistance du corps au passage d'un
courant alternatif de faible intensité, cette résistance étant inversement proportionnelle à l'eau
corporelle totale, elle même corrélée à la masse non grasse.
Le tissu graisseux présente une impédance électrique plus élevée que les autres tissus dans
lesquels l’eau est un composant largement majoritaire. L’impédance électrique du corps est
donc proportionnelle au pourcentage de graisse qu’il contient.
La balance d’impédancemétrie utilise donc des courants alternatifs de haute fréquence,
appliqués au niveau des pieds, et traversant le corps de la personne. L’impédance électrique
mesurée est rapportée à la masse du sujet (mesurée par la balance) et à sa taille (indiquée par
le sujet lui-même). Le résultat est calibré en fonction de l’âge, du sexe, et du niveau d’activité
physique, pour donner, en pou rcentage, la proporti on de gr aisse dans l’organisme.
Par ailleurs, chez la femme, le cycle menstruel est à l’origine de variations de la résistance
électrique du corps.
f- Calibration de l’impédancemétrie :
Le pourcentage et la répartition de graisse étant très différents selon les sujets, l’appareil
d’impédancemétrie est calibré en référence à certains types d’individus et leurs conditions de vie.
Dans l a pratique, les paramètres entrant dans cette calibration sont les suivants :
Age (supérieur ou i nférieur à 30 ans)
Sexe (masculin ou féminin)
Ac ti vi té sporti ve : su jet sédentaire o u athlét ique (dans ce cas parti culi er, la noti on
d’athlétisme est définie par la pratique d’au moins 10 heures de sport en conditio n
aérobie par semaine, le sujet ayant une fréquence cardiaque de repos inférieure ou
égale à 60 battements par min ute).
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Techniques d’imagerie
Non employées en routine, elles seront certainement amenées à se développer largement dans le
futur en raison de leurs performances.
Tomodensitométrie avec coupes transversales abdominales
Elle permet la visualisation de la masse grasse sous-cutanée et péri viscérale
Diverses méthodes d’étude de ces mécanismes ont été développées. Les plus simples et les plus
courantes font appel à des dosages uniques de glycémie, ou d’insulinémie donnant un reflet ponctuel
de « l’état glycémique » à un moment donné.
D’autres analyses peuvent être réalisées en conditions dynamiques. C’est le cas des tests explorant la
réponse à une charge glucidique. Il en existe différents types : la charge peut se faire par voie orale
ou par voie veineuse (au moyen d’une injection ou d’une perfusion de solution glucosée). Les
dosages biologiques peuvent porter sur les diverses hormones impliquées dans la glycorégulation et
notamment l’insuline.
En pratique, les tests les plus complexes sont réservés à certaines situations particulières ou à des
protocoles de recherche. En routine, les tests d’exploration les plus utilisés sont :
- l’hyperglycémie provoquée par voie orale (HGPO),
- le repas test qui représente une charge orale plus physiologique
- l’hyperglycémie provoquée par voie intraveineuse (HGPIV).
Nous étudierons ici les deux tests réalisés par voie orale, tous deux devant être réalisés à jeun.
L’HGPO
L’HGPO est le test le plus répandu.
Ses conditions de réalisation sont bien codifiées :
- dose unique de 75g de glucose dilués dans 150 à 200 ml d’eau, quels que soient l’âge et
le poids (le protocole peut varier sensiblement chez la femme enceinte où l’HGPO est
utilisée pour le diagnostic de diabète gestationnel) (chez l’enfant, la charge en glucose est
de 1,75 g/kg sans dépasser 75g)
- sujet à jeun depuis la veille.
La glycémie ( insulinémie) est dosée à jeun puis 2 heures après l’ingestion. Des prélèvements
intermédiaires, par exemple chaque 30 minutes, sont parfois réalisés.
Cette épreuve est fiable et reproductible sous réserve du respect de certaines précautions simples:
- l’HGPO doit être réalisée à distance de toute affection aiguë (fièvre, infection,
traumatisme...) et en dehors de toute thérapeutique susceptible d’altérer la
glycorégulation (corticoïdes, contraceptifs oraux, diurétiques...)
- l’HGPO doit être réalisée après un apport suffisant de glucides (150 à 200 g/j) au cours
des 3 jours précédant l’examen, le jeûne glucidique étant diabétogène.
Cependant, l’HGPO, bien que représentant une méthode de diagnostic universellement reconnue
présente certains inconvénients. Elle constitue une charge glucidique brutale et peu physiologique. De
plus, l’ingestion rapide de la solution sucrée est désagréable pour les patients. Aussi, les repas
standardisés riche en glucides sont parfois préférés. C’est le cas du test petit déjeuner, dont les
conditions de réalisation sont voisines de celles de l’HGPO.
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Le repas test
La composition du petit déjeuner est la suivante :
- 80 g de pain
- 14 g de beurre
- 10 g de sucre
- 30 g de confiture
- 175 ml de lait demi-écrémé
Un accès veineux est mis en place au pli du coude avant le test. Des prélèvements sont effectués à
différents temps pour le dosage de la glycémie et de l’insulinémie: T0, T15, T30, T60, T90, T120,
T150, T210. Les dosages précoces (T15) permettent d’apprécier la phase précoce de l’insulino-
sécrétion. Les temps tardifs (T150 et T210) évaluent la réponse à distance et le retour aux valeurs
basales de la glycémie et de l’insulinémie.
Interprétation
Les critères d’interprétation de l’HGPO sont bien établis (cf tableau).
Glycémie et/ou
à la 2ème heure 1,40 g/l 1,40 à 1,99 g/l 2 g/l
NB : Récemment la norme de la glycémie à jeun a été revue. Désormais, une glycémie à jeun
supérieure ou égale à 1,26g/l définit un état diabétique. Lorsque la glycémie à jeun est normale et que
le sujet est à risque de diabète, l’HGPO peut contribuer au diagnostic. Il faut noter cependant que
l’abaissement récent du seuil de la glycémie (de 1,4 à 1,26 g/l) devrait permettre d’élargir le nombre
de diagnostics posés sur un dosage unique.
Les critères diagnostiques retenus au cours du test petit déjeuner sont superposables à ceux de
l’HGPO.
Les taux normaux d’insulinémie sont inférieurs à 15 µU/ml à jeun et à 80 µU/ml à la 2ème heure.
Indications
Diagnostic du diabète de type 2 et des états d’intolérance aux hydrates de carbone (ou pré-
diabète).
Exploration des hypoglycémies réactionnelles généralement liées à un hyper-insulinisme.
Par ailleurs, le diabète de type 2 est précédé durant plusieurs années d’un état pré-diabétique (ou
intolérance aux hydrates de carbone). Cette phase est caractérisée par un défaut d’action de l’insuline
(insulino-résistance) associée à un hyper-insulinisme compensatoire. Au fil du temps, l’insulino-
sécrétion devient inadaptée et l’hyper-insulinémie ne suffit plus à compenser l’insulino-résistance. La
glycémie, maintenue dans certaines valeurs durant la phase de prédiabète s’élève, aboutissant au
diabète avéré. Aussi, il est important de dépister la maladie en identifiant les sujets à risque:
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Partie 2. Besoins
nutritionnels (1)
ChaoukiMatimatic
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07-
_diététique_du_nourr…
An Fel
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Nutrition
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Besoins nutritionnels
(CEN)
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3.Diététique Du
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nutritionnelle-et-…
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Regime Rapport
NUT2009sa0099
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Alexis Cas
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Besoin Nutritionnel
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110_Besoins_Nutritionn
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