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LE DEVELOPPEMENT DE L’EDUCATION
Thème:
SOMMAIRE
ANNEXES 57
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PREMIERE PARTIE
Pour la mise en œuvre de ce projet intégrateur, le Mali et le Burkina Faso ont mené
une série d’activités au nombre desquelles la réunion des experts, tenue à
Ouagadougou, du 22 au 30 décembre 2007, les missions de terrain menées auprès
des communautés des villages de Bénéna au Mali et de Madouba au Burkina Faso
pour identifier les besoins langagiers et de formations dans le CEI (du 14 au 24 juin
2008) et l’organisation d’un atelier de finalisation du projet CEI et d’écriture du
curriculum pour la première année CEI.
Par ces initiatives, les autorités Maliennes et Burkinabé, dans un contexte global
d’intégration entamé à travers l’UEMOA et la CEDEAO, entendent placer leurs efforts
sur le développement de l’Education Non Formelle comme levier de développement
harmonieux et d’intégration des communautés frontalières.
Ces préoccupations sont largement partagés par les spécialistes de ces deux (2) pays
qui se sont souvent concertés à travers des ateliers et rencontres sous-régionaux
pour proposer des solutions aux problèmes: harmonisation linguistique (orthographe
des langues en partage), harmonisation des approches pédagogiques, élaboration
des curricula.
Le projet CEI a pour objectif général de promouvoir le développement
communautaire intégré sous-régional au profit des populations vivant au niveau des
frontières.
Il vise spécifiquement à:
1) Offrir de 2008 à 2014, l’accès à une éducation de base non formelle de
qualité à 200 enfants de 9 ans et plus et 500 adultes dont 300 femmes (50%
de femmes des villages de Bénéna et de Madouba);
2) Promouvoir des activités de développement ainsi que des AGR à Bénéna et
Madouba;
3) Préparer les sortants des C.E.I. à l’entreprenariat;
4) Promouvoir l’inforoute comme moyen d’apprentissage dans les CEI.
Les premiers CEI s’ouvriront à partir de janvier 2009 dans deux zones frontalières, à
savoir Bénéna pour le Mali, et Madouba, pour le Burkina Faso, deux communautés
frontalières unies par les mêmes langues (Bwamu, Dioula, etc.) et la même culture.
Ainsi, à travers le CEI, l’ENF devient un moyen de pacification et de suture (et non de
rupture) des frontières, un moyen d’intégrations de communautés frontalières, et un
moyen de promotion des langues transfrontalières.
Les principales politiques adoptées:
De 2003 à 2007, le Département de l’Education à travers la DNEB a fait valider et
adopter en conseil des Ministres les documents de politique sectorielle en matière de:
1- la formation initiale des enseignants (2005);
2- la formation continue des maîtres (2003);
3- la scolarisation des filles (2005);
4- l’éducation non formelle (2007).
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La nouvelle CPS de l’Education compte quatre (4) Unités (trois Divisions dans
l’ancienne CPS) et en staff un Centre de Documentation et de Communication.
• La Cellule d’Appui à la Décentralisation/Déconcentration de l‘Education
(CAD/DE)
Elle a pour mission de promouvoir la politique de Décentralisation/Déconcentration
de l’Education.
A cet effet, elle est chargée de:
- suivre le processus de transfert des compétences et des ressources de l’Etat aux
Collectivités Territoriales en matière d’éducation;
- Proposer aux ministres en charge de l’Education toutes mesures tendant à
assurer le transfert des ressources liées à l’exercice des compétences transférées
aux niveaux Commune, Cercle, Région et District de Bamako en matière
d’éducation;
- concevoir et diffuser les outils d’accompagnement des Collectivités Territoriales
dans l’exercice de leurs compétences en matière d’éducation;
- participer à la préparation et au suivi des accords de coopération avec les
partenaires techniques et financiers;
- promouvoir la décentralisation par des activités d’information et de
communication adaptées aux différents publics;
- rechercher les mécanismes de dynamisation et d’animation des comités de
gestion scolaires, le cas échéant, préparer les termes de référence des études;
- appuyer les collectivités territoriales et les services déconcentrés des ministères
en charge de l’éducation dans la planification et le suivi de l’exécution des
infrastructures scolaires;
- appuyer les services centraux et déconcentrés des ministères en charge de
l’Education dans la planification de leurs activités liées à la décentralisation;
- produire un rapport périodique sur l’état d’avancement du transfert des
compétences et des ressources de l’Etat aux Collectivités Territoriales en matière
d’éducation.
• Le Centre National des Ressources de l’Education Non Formelle (CNR-
ENF)
Le CNR-ENF met en œuvre la politique nationale en matière d’éducation non
formelle.
Outre la formation, la coordination des activités des opérateurs oeuvrant dans le
cadre de l’alphabétisation et des Centres d’Education pour le Développement (CED),
le CNR-ENF est chargé d’appuyer les opérateurs dans la formulation et la conduite
des projets d’alphabétisation et de post alphabétisation; d’assurer la production, la
publication et la diffusion du matériel didactique dans le domaine de l’éducation non
formelle; de mettre à la disposition des acteurs du secteur non formel de l’éducation,
un centre de documentation, d’information et de communication sociale et créer un
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répertoire informatisé des opérateurs du secteur; rendre disponibles les services des
ressources humaines, techniques et logistiques pour les intervenants dans le secteur.
• La Direction Administrative et Financière (DAF)
Elle est responsable de l’exécution financière du programme, ceci, conformément au
manuel de procédures précisant l’organisation, les principes de gestion, les tâches et
procédures à appliquer dans le cadre du Programme d’Investissement dans le
Secteur de l’Education (PISE). Chacun des deux départements ministériels (MEBALN
et MESSRS) possède sa DAF.
• L’Institut des Langues Abdoulaye BARRY (ILAB)
L’Institut des Langues Abdoulaye BARRY (ILAB) est un Etablissement public à
caractère Scientifique et Culturel, doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière.
L’ILAB a pour missions de:
- Contribuer à la définition de la politique linguistique du Mali notamment dans le
domaine éducatif, culturel, social et administratif et à la mise en œuvre de cette
politique notamment dans le domaine de la recherche;
- Identifier et promouvoir l’ensemble des langues nationales attestées dans les
différentes aires linguistiques du pays;
- Promouvoir la coopération avec les autres pays africains, en particulier avec ceux
qui partagent au moins une langue avec le Mali.
A cet effet, l’ILAB est chargé de:
¾ Réaliser le schéma directeur d’aménagement linguistique du territoire;
¾ Elaborer l’atlas luiguistique du Mali;
¾ Faire la description scientifique systématique des différentes langues en vue
de leur utilisation comme mediums d’éducation;
¾ Publier les résultats de ses recherches;
¾ Collecter, transcrire et publier les textes de traduction orale dans toutes les
langues nationales;
¾ Mener des études sur la traduction et l’interprétation avec les langues
nationales et le français d’une part, entre les langues nationales elles mêmes
d’autre part;
¾ Collecter des publications en vue d’alimenter les bibliothèques en langues
nationales;
¾ Elaborer les programmes d’apprentissage des langues nationales comme
langues secondes.
• Les Académies d’Enseignement
Les Académies d’Enseignement (au nombre de 15) sont chargées de:
- Coordonner au niveau régional les activités des services de l’éducation en
collaboration avec les Collectivités Territoriales;
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Son organisation et ses modalités de fonctionnement sont régies par le décret N° 06-
147/P-RM du 28 mars 2006.
La Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique a
pour missions:
- d’élaborer les éléments de la politique nationale dans le domaine de
l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique et veiller à sa mise en
œuvre;
- de définir, coordonner et évaluer les programmes de recherche scientifique et
technologique au supérieur;
- d’assurer la coordination et le contrôle des services techniques qui lui sont
rattachés;
- d’assurer l’amélioration de la qualité de la formation en vue de son application
aux exigences du développement;
- d’harmoniser les programmes de recherche des établissements d’enseignement
supérieur avec les programmes nationaux de recherche;
- d’instruire les dossiers de demande de création et d’ouverture d’établissements
privés d’enseignement supérieur;
- d’instruire les dossiers d’homologation et délivrer les lettres d’équivalences des
diplômes;
- de participer à l’élaboration des actes de tutelle sur les établissements publics à
caractère scientifique, technologique et ou culturel (EPSTC) et sur les
établissements publics à caractère administratif (EPA) relevant du Ministre chargé
de l’enseignement supérieur.
Les activités essentielles de la DNESRS concernent:
- la gestion, en relation avec les représentations diplomatiques du Mali, des
étudiants maliens à l’extérieur (voyages, compléments de bourses, suivi de la
scolarité, statistiques, etc.);
- les relations avec les établissements inter-états: Ecole Inter Etat d'Ingénieurs de
l'Equipement Rural (EIER), Ecole des Techniciens Supérieurs de l'Hydraulique et
de l'Equipement Rural (ETSHER); avec les écoles de formation de statisticiens:
Institut de Formation en Recherche Démographique (IFORD), Ecole
Internationale Supérieure de Médecine Vétérinaire (EISMV). A cet effet, la
DNESRS:
o assure la représentation nationale de ces établissements et est, à ce
titre, chargée de leur promotion au Mali;
o participe aux conseils d’administration de l’EIER et de l’ETSHER;
o organise matériellement leurs concours d’accès pour les candidats qui
résident au Mali;
o gère les étudiants maliens inscrits dans ces établissements (dossiers,
mise en route, recherche de financement, etc.);
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- gérer les bourses et les aides sociales accordées aux différents étudiants inscrits
au Mali;
- faciliter la prise en charge des étudiants dans le cadre de leur mobilité en
application des conventions internationales.
• Le Centre National des Examens et Concours de l’Education (CNECE)
Le CNECE a pour mission: d’assurer la gestion des examens et concours de
l’éducation. Il est chargé à ce titre de:
- collecter, centraliser, traiter, publier et disséminer les informations et les
statistiques relatives aux examens et concours de l’éducation de base, de
l’enseignement secondaire général et de l’enseignement technique et
professionnel;
- maintenir la cohérence des épreuves d’examens et concours avec les exigences
des programmes et profils édictés par les textes d’orientation;
- synthétiser les rapports sur le déroulement des examens et concours et proposer
des solutions;
- analyser les insuffisances constatées dans l’organisation et le déroulement des
examens et concours et proposer des solutions;
- assurer l’harmonisation des systèmes d’évaluation du Mali avec ceux des pays de
l’UEMOA.
• La Direction Nationale de l’Enseignement Secondaire Général (DNESG)
Créée par l’ordonnance N° 01-050 /P-RM du 25 septembre 2001, la Direction
Nationale de l’Enseignement Secondaire Général élabore les éléments de la politique
nationale en matière d’Enseignement Secondaire Général et veille à la mise en œuvre
de cette politique, en relation avec les structures compétentes du Ministère des
Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique.
La DNESG a pour missions d’élaborer et de mettre en oeuvre La Politique Nationale
de l’Enseignement Secondaire Général, de consolider et d’approfondir les acquis du
fondamental afin de permettre aux apprenants d’entreprendre des études
supérieures et / ou les insérer dans la vie active.
A cet effet, elle veille à:
- redéfinir les séries;
- impliquer les compétences du milieu dans l’élaboration des programmes de
formation;
- éviter une spécialisation précoce:
- mettre en œuvre la politique du livre et du matériel didactique;
- réduire les disparités entre les sexes;
- rendre la formation plus pratique;
- utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la communication;
- poursuivre et accompagner le développement d’un enseignement privé
performant;
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Le Secrétariat Général de la Commission Nationale pour l’UNESCO est créé par la loi
N° 91-815/AN-RM du 15 février 1991 portant ratification de l’Ordonnance N° 90-
57/P-RM du 19 Septembre 1990. Cette ordonnance fait suite au Décret N° 155 PG-
RM du 17 août 1963 portant institution de la Commission Nationale pour l’UNESCO
en République du Mali.
Aux termes de l’Ordonnance N° 90-57/P-RM du 19 Septembre 1990 portant création
du Secrétariat Général de la Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO, la
structure a pour mission:
- d’animer la Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO;
- de suivre l’exécution des décisions prises par celle-ci au cours de ses
Assemblées Générales et de la Conférence Générale de l’UNESCO;
- de diffuser l’information relative aux activités de la Commission Nationale et
de l’UNESCO par la création d’un bulletin;
- d’élaborer tous dossiers relatifs à la Conférence générale ou à toute autre
réunion convoquée par l’UNESCO;
- d’animer les Clubs UNESCO et les Ecoles Associées;
- d’étudier en fonction des exigences et des normes des différents programmes
de l’UNESCO, la pertinence de toute requête formulée par les différents
départements ministériels impliqués dans les activités de l’Organisation et
d’assurer la transmission de celle-ci;
- de veiller à l’exécution et au suivi des projets financés par l’UNESCO.
Le Secrétariat Général de la Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO est dirigé
par un Secrétaire Général nommé par décret présidentiel. La structure est composée
de deux Divisions:
- la Division Education et Sciences incluant les programmes Education, Sciences
Exactes et Naturelles, Sciences Sociales et Humaines;
- la Division Culture, Communication et Jeunesse incluant les programmes Culture
et Communication– Information.
La Commission Nationale Malienne pour l'UNESCO joue auprès de l'ISESCO
(Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture) le même rôle
qu'auprès de l'UNESCO.
• L’Institut des Hautes Etudes et de Recherche Islamique Ahmed Baba
(IHERI-AB)
L’Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques Ahmed Baba est devenu
Etablissement Public à Caractère Scientifique et Technologique depuis l’année 2000,
suivant la loi N° 00-029 du 5 Juillet. Sa création remonte à l’année 1970 sous le nom
de Centre de Documentation et de Recherche Ahmed Baba (CEDRAB). Il est doté de
la personnalité morale et de l’autonomie financière et a son siège à Tombouctou.
C’est la structure nationale compétente pour toutes les questions relatives à la
gestion des manuscrits.
Les missions de l’Institut consistent à:
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- la démocratisation de l’éducation;
- la promotion des valeurs maliennes et universelles;
- l’acquisition de connaissances et d’aptitudes pratiques permettant d’accéder au
second cycle de l’Enseignement Fondamental et facilitant l’exercice d’une activité
professionnelle.
Les objectifs généraux suivants sont fixés à l’enseignement fondamental:
- Développer chez l’enfant les facultés de base de la communication;
- Développer chez l’enfant les valeurs sociales de base qui seront acquises dans
l’action et en situation plutôt que par des exposés théoriques ex-cathedra;
- Développer tous les aspects de la personnalité, en particulier ceux qui impliquent
l’expression de sentiments, des jugements et les relations avec autrui;
- Développer le goût et les connaissances de base en musique, poésie, exercices
pratiques et dans les autres domaines de l’expérience humaine, en s’appuyant au
départ sur la culture locale;
- Acquérir des connaissances fondamentales en matière de santé, d’hygiène, de
nutrition, d’éducation physique et sportive, d’environnement et de population
ainsi que les attitudes et aptitudes qui s’y rapportent à partir de situations de la
vie quotidienne.
Enseignement Secondaire Général
L’Enseignement secondaire général a pour mission de faire acquérir aux élèves des
connaissances générales, théoriques et pratiques, des modes et des moyens de
pensée constituant la base commune des diverses spécialités du savoir, en vue de
leur permettre de poursuivre des études supérieures ou de s’insérer dans la vie
active.
L’enseignement secondaire général est dispensé dans les lycées. Il est sanctionné
par le baccalauréat.
Enseignement Technique et Professionnel
L’Enseignement Technique et Professionnel a pour objet de développer les
compétences requises pour l’exercice d’un métier. A partir du DEF, il conduit à
l’obtention du Certificat d’Aptitude Professionnelle après deux ans d’études, du
Brevet de Technicien (BT) qui requiert quatre ans d’études et du Baccalauréat
Technique après trois ans d’études.
L’Enseignement Technique et Professionnel est donné dans les centres de formation,
les lycées techniques, les instituts et dans les entreprises.
L’objectif général de l’Enseignement Technique et Professionnel est de faire acquérir
aux élèves des capacités pratiques, des aptitudes d’analyse se traduisant par l’étude
et la résolution de problèmes d’ordre technologique, économique et social.
Les objectifs spécifiques suivants lui sont assignés:
- Promouvoir une production nationale performante et compétitive;
- Accroître le niveau technologique de la société;
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Cette réécriture des livrets d’alphabétisation, ainsi que la relecture du curriculum des
Centres d’Education pour le Développement (CED) déjà en cours, se situe en droite
ligne des grandes orientations de la politique éducative du Mali adoptées par le
Gouvernement et prescrivant l’approche curriculaire par compétences en tant que
démarche globale et systémique dans les apprentissages.
Ainsi, les contenus d’apprentissage au niveau de chacune des composantes de
l’éducation non formelle (CAF, CED, CAFé, CEI) intègrent déjà en plus des
connaissances instrumentales (lecture, écriture, calcul) des compétences de vie
courante portant sur des savoir-faire, des comportements et attitudes adaptés au
milieu et liés à la production, à la productivité et à la qualité de la vie.
• Politiques curriculaires et stratégies d’enseignement au niveau de
l’enseignement secondaire technique et professionnel
Les filières développées dans les structures de formation présentent une disparité
entre les formations industrielles et tertiaires. Les filières tertiaires moins nombreuses
possèdent plus de population que les filières industrielles.
Elles ne sont pas en nombre suffisant et sont généralement peu adaptées aux
besoins du marché de l’emploi. L’Enseignement Technique et Professionnel initial
forme dans quarante (40) spécialités dont douze (12) dans le tertiaire.
Quant aux programmes de formation, ils sont pour la plupart obsolètes et l’approche
par compétences (APC) introduite en 1998, dans le cadre de la mise en œuvre du
Projet de Consolidation de la Formation Professionnelle (PCFP), n’a concerné jusqu’à
présent que huit (8) filières du Certificat d’Aptitude Professionnelle et deux (2) du
Brevet de Technicien.
D’une manière générale, le nombre de programmes de formation adaptés aux
besoins de l’économie et élaborés avec la participation des partenaires de
l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle reste faible.
L’élaboration des programmes de formation est confiée au Centre National de
l’Education (CNE) en relation avec la Direction Nationale de l’Enseignement
Technique et Professionnel qui n’est pas outillée pour accomplir cette mission. Il
n’existe aucune autre structure nationale chargée de l’ingénierie de la formation.
Toujours dans le cadre de la réforme et son dispositif d’enseignement technique et
professionnel dont les objectifs sont, entre autres, la création des nouvelles
structures de formation, l’adaptation des contenus des programmes, la redéfinition
des filières de formation, la Direction Nationale de l’Enseignement Technique et
Professionnel avec l’aide de la Banque Africaine de Développement (BAD) a élaboré
dix (10) nouveaux programmes selon l’Approche Par Compétences (APC) dans les
filières suivantes:
- Agro alimentaire;
- Electroménager;
- Tissage /Tapisserie/Filet de pêche;
- Hôtellerie/Petite Restauration;
- Fabrication d’embarcations légères;
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Par ailleurs, chaque année, de nouveaux centres d’examen sont créés afin de
rapprocher davantage les lieux d’examen des candidats qui résident souvent dans les
localités distantes des centres d’examen.
Présentement les maîtres/éducateurs préscolaires sont recrutés sur la base de tests
organisés par l’exécutif régional en collaboration avec les Académies et les CAP selon
le niveau et la spécialité dans les emplois vacants parmi les titulaires des diplômes ou
titre requis. Ils signent un contrat avec celles-ci (les académies) et bénéficient dans
leur catégorie de recrutement du salaire attaché à l’échelon de base de cette
catégorie. De même, dans le souci de leur assurer un plan de carrière, il est prévu
l’organisation annuelle de concours professionnels pour passer d’un emploi à un
autre. La hiérarchie de ces emplois par ordre croissant est la suivante:
- les emplois de maître titulaire;
- les emplois de maître principal.
En devenant maître principal l’accès aux études supérieures est donné à tout maître
et à tout éducateur préscolaire exerçant aux niveaux du préscolaire et du
fondamental.
Dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’enseignement, le PRODEC a mis
l’accent sur la formation continue des maîtres. Ceux-ci sont régulièrement formés
aux différentes innovations pédagogiques introduites dans le système éducatif sur les
ressources financières mises à la disposition de la composante qualité du PISE.
L’adoption en juillet 2003 d’une Politique de formation continue des enseignants du
fondamental et, en septembre 2005, d’un Programme cadre de la formation continue
ont constitué l’une des premières étapes de la mise en œuvre de ces grandes
orientations du PRODEC et du PISE, par rapport à la formation continue.
Les objectifs spécifiques de cette Politique sont de:
- compléter la formation initiale et de répondre à de nouveaux besoins;
- instaurer des communautés d'apprentissage qui font de l’école ‘’le lieu par
excellence’’ de la formation continue et qui permettront aux enseignants de
travailler ensemble et de se perfectionner;
- améliorer le statut et la qualification professionnelle des enseignants.
Le Plan stratégique à long terme de mise en œuvre de la Politique de formation
continue des maîtres constitue l’outil de planification qui permettra au Ministère de
l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales de mettre en
œuvre les actions nécessaires pour atteindre les objectifs de cette Politique.
Pour chaque année de sa mise en œuvre, un Plan opérationnel est présenté,
précisant les activités planifiées, un calendrier et une estimation des budgets
nécessaires pour la réalisation de ces activités.
En décembre 2006, la Direction Nationale de l’Éducation de Base (DNEB) approuvait
ce Plan stratégique. Au terme d’une première année de mise en œuvre, en 2007, les
activités réalisées ont permis:
- de former des formateurs nationaux (22) et régionaux (306) et de dispenser 7
modules de formation à 2 050 enseignants d’écoles communautaires, dans toutes
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les régions du pays, ces modules sont relatifs aux disciplines suivantes: Français
(niveau 1), Mathématiques (niveau 1), Sciences naturelles, Histoire, Géographie,
Fabrication et utilisation de matériel didactique, Didactique des langues
nationales;
- d’implanter 457 nouvelles communautés d’apprentissage, dont 198 dans des CAP
où il n’existait pas encore de communautés d’apprentissage;
- de former 138 conseillers pédagogiques et 457 directeurs d’écoles à l’implantation
de communautés d’apprentissage.
Ces résultats demeurent toutefois en deçà des objectifs poursuivis. Il était prévu en
effet de former quelques 7 635 enseignants d’écoles communautaires et 6 646
enseignants de la stratégie alternative. Il était prévu aussi de dispenser une
formation complémentaire à plus de 900 directeurs d’écoles.
Deux facteurs principaux expliquent le niveau de résultats obtenu, soit la disponibilité
des ressources financières aux moments souhaités et ce, même si les activités
étaient inscrites aux plans d’action du Ministère et la capacité de livraison du
Ministère (nombre d’enseignants qui peuvent être formés chaque année), lorsque
des formations impliquent de grand nombre de participants.
Considérant le niveau de résultats obtenu en 2007, la DNEB a décidé de réviser son
Plan stratégique. Cette révision, effectuée et validée avec tous les partenaires
impliqués en formation continue, porte sur:
- une mise à jour de l’état des lieux pour chacun des objectifs de la Politique de
formation continue;
- la détermination de résultats attendus pour 2008 qui tiennent compte du nombre
d’enseignants disponibles pour la formation;
- l’importance de renforcer le rôle des AE dans l’exécution du Plan stratégique;
- la prise en compte de la formation interactive par la radio comme un élément du
dispositif de formation continue;
- la prise en compte de la clientèle des enseignants des medersas dans les
formations continues offertes par le Ministère;
- la prise en compte de la clientèle des écoles communautaires et des écoles
medersas pour l’implantation de communautés d’apprentissage.
¾ Consolidation de la formation initiale et réponse aux nouveaux
besoins
En fonction du premier objectif de la Politique de formation continue des maîtres, un
programme complet de formation continue a été élaboré pour tous les enseignants
des écoles publiques et communautaires à partir de leurs besoins spécifiques.
Pour les sortants généralistes des IFM, le programme comprend 17 modules de
formation totalisant 277 heures. Pour les spécialistes, il comprend 15 modules de
formation totalisant 265 heures. Ces modules sont prioritairement centrés sur des
connaissances de base en pédagogie et sur les innovations pédagogiques.
Pour les enseignants généralistes contractuels de la Stratégie Alternative de
Recrutement du Personnel Enseignant (SARPE), le programme comprend 29 modules
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Les enseignants contractuels recrutés par les Assemblées Régionales sont sous la
responsabilité des collectivités territoriales et sont utilisés dans les établissements
relevant des collectivités pour lesquels ils ont été recrutés.
• Situation matérielle du Personnel Enseignant
Des efforts ont été consentis pour améliorer la condition du personnel enseignant à
tous les niveaux. Naguère nettement défavorisés par rapport aux autres
fonctionnaires, les enseignants avaient aussi une image très dévalorisée auprès des
populations et ne bénéficiaient pas de la considération à laquelle ils avaient droit.
Avec un meilleur traitement salarial et l’octroi de primes, les conditions du personnel
enseignant se sont nettement améliorées, même si certains fonctionnaires
bénéficient de certains avantages qui leur assurent des conditions d’existence
meilleures, comparées à celles des enseignants.
1.3. LE ROLE DU SYSTEME EDUCATIF DANS LA LUTTE CONTRE LA
PAUVRETE, AINSI QUE D’AUTRES FORMES D’EXCLUSION SOCIALE ET DE
MARGINALISATION CULTURELLE
L’éducation comme moyen de lutte contre la pauvreté passe par la réalisation d’un
certain nombre d’objectifs tels que:
- L’égalité des chances d’accès à l’éducation;
- L’alphabétisation des populations non scolarisées.
A travers surtout sa composante Alphabétisation Fonctionnelle, l’ENF transmet des
connaissances techniques ou même des paquets technologiques aux populations,
ainsi que des aptitudes nécessaires pour les appliquer. Les centres d’intérêt
concernés par ce transfert de compétences sont, entre autres, les techniques
culturales, l’agroforesterie, la protection de l’environnement et la lutte contre la
désertification, etc.
A ce niveau, l’alphabétisation a joué un rôle prépondérant dans le développement
socio-économique du Mali. Elle a permis aux néo-alphabètes maliens de changer de
comportement et de participer activement au développement de leur milieu.
Au Mali, l’alphabétisation fonctionnelle, a permis aux néo-alphabètes d’être
autonomes dans l’exercice de leur rôle et dans la conduite de leurs activités, après le
transfert des compétences et des responsabilités dans un contexte de
décentralisation.
Des actions conjointes entreprises avec les Opérations de Développement Rural
(ODR) et d’autres services publics ont permis à des milliers de néo-alphabètes
d’exercer des compétences dans les domaines les plus divers: la commercialisation,
la vulgarisation agricole, la gestion, l’administration, la santé, la répartition des
intrants et la récupération des crédits.
Dans le cadre du transfert de compétences, les néo-alphabètes participent
activement à l’amélioration de la qualité de la vie dans les villages, au
développement socio-économique des différentes localités.
L’éducation comme moyen de Lutte Contre la Pauvreté et d’autres formes d’exclusion
sociale, implique la mise en œuvre d’une stratégie qui consiste d’une part à accroître
l’accès des pauvres à l’éducation et à la formation et d’autre part à améliorer la
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DEUXIEME PARTIE
d’accueil. Ces élèves aveugles se sont pleinement adaptés et ont figuré parmi ceux
qui ont réalisé les meilleures performances dans ce lycée.
Dans le sens inverse, pour rendre l’inclusion effective, l’I.J.A. et le Centre Médico-
Psycho-Educatif accueillent déjà des élèves non porteurs de handicap visuel et
mental. Ceux-ci sont donc scolarisés avec leurs camarades handicapés.
Un document de politique nationale privilégiant l’éducation inclusive par rapport à
l’éducation spéciale a été déjà élaboré par la Direction Nationale de l’Education de
Base. Cette politique renferme tous les éléments de la mise en œuvre d’une
éducation inclusive et n’attend plus que l’approbation du Département.
Actuellement, la vision sur l’éducation pour l’inclusion est partagée et des efforts sont
fournis pour accueillir des élèves dont le handicap le permet dans les écoles
ordinaires qui deviennent de facto des écoles intégratrices ou inclusives. Des
modules sont disponibles pour la prise en charge pédagogique des enfants à besoins
éducatifs spéciaux.
L’inclusion concerne tous les ordres d’enseignement du préscolaire au supérieur. En
effet, des étudiants handicapés (handicapés visuels notamment) ont déjà achevé
leurs études dans les établissements d’enseignement secondaire et supérieur
ordinaires en suivant les mêmes cours que leurs autres camarades non handicapés et
ont été pleinement intégrés dans la vie active.
a) Principaux défis pour l’inclusion éducative et sociale
Changements de ces défis au cours des dernières années
Parmi les défis qui doivent être relevés pour garantir l’inclusion éducative et sociale,
on peut mentionner les suivants:
- l’adoption de la politique nationale d’éducation spéciale et d’éducation intégratrice
par le département en charge de l’éducation de base;
- la disponibilité en quantité suffisante de ressources humaines qualifiées, de
matériels didactiques appropriés et de mobiliers scolaires adaptés;
- l’adaptation des infrastructures scolaires: accessibilité des salles de classe, des
toilettes etc. aux enfants porteurs de certaines déficiences;
- l’adaptation des programmes scolaires aux enfants porteurs de certaines
déficiences;
- la fourniture de soutien pédagogique à apporter aux enfants à besoins éducatifs
spéciaux.
Ces dernières années, des efforts sont fournis afin de permettre de relever les défis
énumérés. L’adoption du document de politique apparaît dans ce contexte comme la
première urgence pour la mise en œuvre de l’éducation inclusive dans sa pleine
dimension.
b) Cadres juridiques ou réglementaires spécifiques se referant aux
questions de l’éducation pour l’inclusion. Groupes considérés comme
exclus dans ces cadres /Définition de ces groupes
En rapport avec le thème «l’éducation pour l’inclusion», la Constitution du Mali du 12
janvier 1992 et la Loi N° 99-046 du 28 décembre 1999 portant Loi d’Orientation sur
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- la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE) ratifiée par la loi N° 90-72/
AN-RM du 29 Août 1990, entrée en vigueur le 20 Octobre 1990 (Article 23);
- la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en son Article 18;
- La Charte Africaine des Droits et du Bien Etre de l’Enfant, à l’article11: « Tout
enfant a droit à l’éducation », les 22 règles de l’égalisation des Chances des
personnes handicapées (règle 6) (Nations Unies, Décembre1993);
- la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées et
le protocole facultatif se rapportant à ladite Convention adoptée le 13 Décembre
2006 à New York. L’Article 24 reconnaît le droit des personnes handicapées à
l’éducation exigeant une éducation inclusive à tous les niveaux (adoption le 08
Août 2007 par le Conseil des Ministres des projets de textes relatifs à ladite
Convention).
Concernant la dimension intégratrice de l’éducation inclusive, il faut cependant
reconnaître qu’il n’existe pas au Mali de cadres juridiques ou réglementaires
spécifiques se référant explicitement à l’éducation pour l’inclusion. Du coup, les
enfants souffrant de handicaps lourds ou de handicaps associés (polyhandicapés)
sont exclus et seuls, ceux porteurs de handicaps légers (malvoyants, malentendants)
peuvent accéder aux écoles ordinaires.
Par contre dans les textes et dans les faits, des dispositions en faveur des groupes
cibles considérées comme défavorisées permettent à ceux-ci de bénéficier des
services éducatifs (enfants des populations nomades, enfants des milieux socio-
économiques défavorisés: fourniture de certificats d’indigence pris en compte dans
les critères pour l’octroi de bourses dans le supérieur).
2.2. POLITIQUES PUBLIQUES:
a) Dimensions actuelles du phénomène d’exclusion de l’éducation ou
d’exclusion au sein de celle-ci.
Types d’indicateurs et de données utilisées pour étayer les politiques
d’éducation pour l’inclusion
Les textes juridiques qui font référence à l’éducation et à la scolarisation de l’enfant
de façon générale n’excluent d’emblée aucune catégorie d’enfants, mais, il arrive que
l’état de pauvreté extrême des parents, les maladies et les conditions de vie
précaires font que certaines catégories d’enfants comme les enfants de la rue, les
enfants mendiants, les enfants orphelins du VIH/SIDA, les enfants victimes de traite
n’ont toujours pas accès à l’éducation de base à cause des problèmes évoqués. Il est
difficile de mesurer l’ampleur exacte de ce phénomène à cause de l’absence de
données statistiques fiables, découlant essentiellement des difficultés liées à la
collecte de données. On estime cependant le nombre de ces enfants élevé. A titre
indicatif, le taux brut de scolarisation est estimé à 77,6% en 2007. Ceci veut dire que
32,4% des enfants en âge d’aller à l’école ne sont pas encore scolarisés.
Par ailleurs seule une partie infime des personnes handicapées (essentiellement en
milieu urbain) ont accès à l’éducation dans les écoles spécialisées ou dans les écoles
ordinaires.
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immédiats l’accueil des enfants porteurs de handicaps légers au sein des écoles
ordinaires;
2° la signature et la ratification d’instruments juridiques internationaux en faveur de
l’éducation pour l’inclusion:
- Existence d’un Arrêté portant Règlement Intérieur des Institutions d’Education
Spéciale en République du Mali (Arrêté N° 94-4999/MEB-CAB du 15 avril 1994);
- Prise en compte de l’éducation spéciale au niveau de la Loi N°94-032 du 25 juillet
1994 portant Statut de l’Enseignement Privé en République du Mali (Articles 3-5-
11-12) et du décret N°94-276/P-RM du 15 août 1994 fixant les modalités
d’application de la Loi portant Statut de l’Enseignement Privé au Mali;
- Prise en compte de l’Education Spéciale et de l’Education Intégratrice au niveau
de la Loi N°99-046 du 28 décembre 1999 portant Loi d’Orientation de l’Education
(Articles 30-46-47-48-55);
- Création au niveau des Académies d’Enseignement et des Centres d’Animation
Pédagogique de postes d’agents et de Conseillers Pédagogiques chargés de
l’éducation spéciale (Cf. Décret N°00-598/P-RM du 04 décembre 2000 – Décret
N°599/P-RM du 04 décembre 2000);
- Ratification par le Gouvernement du Mali de la Convention 159 du BIT en faveur
des personnes handicapées;
- Existence de l’Ordonnance N°02-062/P-RM du 5 juin 2002 portant Code de
Protection de l’Enfant (Article 16);
- Ratification par le Gouvernement du Mali de la Convention relative aux Droits de
l’Enfant (CDE) (Article 23);
- Ratification par le Gouvernement du Mali de la Charte Africaine des Droits de
l’Homme et des Peuples (Article 18);
- Adoption de la Loi portant sur l’Accessibilité (Cf. Loi N°014-77 du 18 juillet 2001);
- Adoption par le Conseil des Ministres du mercredi 08 août 2007 des projets de
textes portant ratification de la Convention des Nations Unies relative aux Droits
des Personnes Handicapées et le Protocole facultatif se rapportant à ladite
Convention, adoptés le 13 décembre 2006 à New York (Article 24).
3° l’élaboration d’une politique nationale en matière d’éducation spéciale et
d’éducation intégratrice (non encore adoptée par le Département). La mise en œuvre
de la politique va permettre la satisfaction des besoins éducatifs de tous les élèves
dans les écoles et dans les salles de classes ordinaires;
4° la pratique de l’intégration dans le sens inverse: au lieu d’assurer l’éducation des
enfants handicapés dans les écoles ordinaires, ce sont plutôt les écoles spéciales qui
intègrent dans leurs classes les élèves «dits normaux» des écoles ordinaires
(expériences en cours au niveau de l’Institut National des Aveugles du Mali et de
l’Ecole de Malte de l’Association Malienne des Déficients Mentaux - AMALDEME);
5° la prise en compte au niveau des grandes orientations du PRODEC de l’accès, de
la scolarisation et des stratégies à développer pour la prise en charge éducative des
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ANNEXE 2: SIGLES
SIGLES SIGNIFICATIONS
AE Académie d’Enseignement
AGR Activités Génératrices de Revenus
AMALDEME Association Malienne des Déficients Mentaux
ANICT Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales
AN-RM Assemblée Nationale de la République du Mali
APC Approche Par Compétences
APE Association de Parents d'Elèves
BAD Banque Africaine de Développement
BIE Bureau International d’Education
BT Brevet de Technicien
CAD/DE Cellule d’Appui à la Décentralisation/Déconcentration de l‘Education
CAF Centre d’Alphabétisation Fonctionnelle
CAFé Centre d’Apprentissage Féminin
CAP Centre d’Animation Pédagogique
CCE Conseil de Cabinet Elargi
CDC Centre de Documentation et de Communication
CDE Convention relative aux Droits de l’Enfant
CDI Centres de Documentation et d’Information
CDMT Cadre des Dépenses à Moyen Terme
CED Centre d’Education pour le Développement
CEDEAO Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
CEDEF Convention sur l’Elimination de toutes les Formes de Discrimination à l’Egard des Femmes
CEI Centre d’Education pour l’Intégration
CENOU Centre National des Œuvres Universitaires
CFEPCEF Certificat de Fin d’Etudes du Premier Cycle de l’Enseignement Fondamental
CGS Comité de Gestion Scolaire
CIBAF Cours Interdisciplinaire en Biosécurité pour l’Afrique Francophone
CIE Conférence Internationale de l’Education
CNE Centre National de l'Education
CNECE Centre National des Examens et Concours de l’Education
CNMU Commission Nationale Malienne pour l’UNESCO
CNR-ENF Centre National des Ressources de l'Education Non Formelle
CNRST Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique
CPS Cellule de Planification et de Statistique
CSLP Cadre Stratégique de Lutte Contre la Pauvreté
CSCRP Cadre Stratégique pour la Croissance et la Réduction de la Pauvreté
DAF Direction Administrative et Financière
DEF Diplôme d’Etudes Fondamentales
DEN Division Enseignement Normal
DNEB Direction Nationale de l'Education de Base
DNESG Direction Nationale de l’Enseignement Secondaire Général
DNESRS Direction Nationale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
DNETP Direction Nationale de l’Enseignement Technique et Professionnel
DNSI Direction Nationale de la Statistique et de l’Informatique
EAE Ecole Amie des Enfants, Amie des Filles
EFEP Ecole de Formation des Educateurs Préscolaires
EIER Ecole Inter Etat d'Ingénieurs de l'Equipement Rural
EISMV Ecole Internationale Supérieure de Médecine Vétérinaire
ENF Education Non Formelle
ENI-ABT Ecole Nationale d'Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE
ENSUP Ecole Normale Supérieure
EPT Education Pour Tous
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SIGLES SIGNIFICATIONS
ETSHER Ecole des Techniciens Supérieurs de l'Hydraulique et de l'Equipement Rural
FAST Faculté des Sciences et Techniques
FIER Formation Interactive des Enseignants par la Radio
FLASH Faculté des Lettres, Langues Arts et Sciences Humaines
FMPOS Faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odonto-Stomatologie
FSEG Faculté des Sciences Economiques et de Gestion
FSJP Faculté des Sciences Juridiques et Politiques
GDE Gouvernement Des Enfants
IES Inspection de l’Enseignement Secondaire
IFM Institut de Formation des Maîtres
IFORD Institut de Formation en Recherche Démographique
IHERI – AB Institut des Hautes Etudes et de Recherches Islamiques Ahmed Baba
IJA Institut des Jeunes Aveugles
ILAB Institut des Langues Abdoulaye BARRY
IPEG Institut Pédagogique d’Enseignement Général
IPR/IFRA Institut Polytechnique Rural/Institut de Formation et de Recherche Appliquée
ISFRA Institut Supérieur de Formation en Recherche Appliquée
ISH Institut des Sciences Humaines
IUG Institut Universitaire de Gestion
LMD Licence, Master, Doctorat
MEBALN Ministère de l’Education de Base, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales
MESSRS Ministère des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique
ODR Opération de Développement Rural
ONG Organisation Non Gouvernementale
PDE Plan de Développement de l'Education
PISE Programme d'Investissement Sectoriel de l'Education
P-RM Présidence de la République du Mali
PRODEC Programme Décennal de Développement de l’Education
REESAO Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest
RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitat
RIBios Réseau International de Biosécurité
SARPE Stratégie Alternative de Recrutement du Personnel Enseignant
SPU Scolarisation Primaire Universelle
UB Université de Bamako
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest Africaine
UNICEF Organisation des Nations Unies pour l'Enfance
VIH/SIDA Virus de l’Immunodéficience Humaine/Syndrome d'Immunodéficience Acquise