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Objectif du cours
a. Définition
Le tri est un processus par lequel on évalue rapidement les enfants malades dès leur arrivée à l’hôpital,
de façon à identifier :
- Ceux qui présentent les signes d’urgence et qui ont besoin d’un traitement immédiat
- Ceux qui présentent des signes de priorité et à qui il faut une évacuation sans retard vers le
service habileté.
- Ceux qui ne présentent ni signes d’urgence ni signes de priorité.
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-Traumatisme ou autre urgence chirurgicale
-Pâleur prononcée
-Intoxication
-Détresse respiratoire
-Brulure étendue,
Les signes de priorités sont des signes qui présentent un risque accru de décès. Les enfants qui les
présentent doivent être évacués sans retard inutile.
Après avoir administré un traitement d’urgence pour les enfants présentant les signes d’urgence, on
examine l’enfant et on résume les principaux éléments :
Dresser une liste des diagnostics différentiels et choisir les plus probables
Si pas d’amélioration
Réévaluer
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CHAP II LA DEMARCHE DES SOINS INFIRMIERS PERSONALISES DANS LA PRISE EN
CHARGE DE L’ENFANT
HOSPITALISE
II.1. La DSI
Il s’agit d’identifier les problèmes et de trouver une solution dans l’exercice de la profession. On
utilise une approche en 5 étapes :
Collecte des données : consiste à recueillir des renseignements sur les patients et sa famille
ainsi qu’à procéder aux examens physiques : en communautaire, lors de l’admission dans un
centre, ainsi qu’à domicile.
Analyser et interpréter les données : pour fournir une analyse précise et complète, l’infirmière
prend en compte le contexte physique, psychologique, socio culturel et religieux du patient.
C’est à ce stade que l’infirmière classifie, regroupe les données et pose le diagnostic : un
diagnostic consiste à préciser les indices obtenus lors de la phase d’analyse. Il est défini comme
un jugement clinique qu’une infirmière pose sur le problème actuel ou potentiel ou à une
atteinte au processus vital. Ce diagnostic infirmier sert à sélectionner le type d’action à prendre
pour obtenir un résultat dont l’infirmier est responsable. Le diagnostic infirmier comprend trois
composantes :
a. Le problème actuel : consiste à décrire la réaction de l’enfant à ses propres déficiences ou à
celles de la famille et de la communauté.
b. Etiologie : présente de facteurs physiologiques qui causent le problème et l’aggravement. Il
est essentiel de bien faire la distinction entre différents types d’étiologie parce que les
interventions pour corriger les problèmes s’y référent directement.
c. Les signes et les symptômes : revoient à l ‘ensemble des indices et des caractéristiques
(extraits de l’enfant de l’état du client qui indiquent des problèmes de santé. C’est un
processus dynamique qui évolue constamment en fonction des besoins des soignants pour
répondre de façon plus fine aux besoins des patients : alors que le diagnostic médical décrit
le processus de la maladie, s’oriente vers la pathologie et demeure le plus souvent constant
tout au long de la maladie, le diagnostic infirmier décrit les réactions de la personne face au
processus de la maladie, s’oriente vers l’individu et se modifie selon les réactions de la
personne.
Le diagnostic infirmier guide et permet d’orienter les interventions de soins, auxquelles ils sont
associés et dont les résultats sont attendus.
Une intervention ou un résultat peut être associe a plusieurs diagnostics infirmiers et inversement pour
un diagnostic infirmier il peut y avoir plusieurs interventions et résultats.
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En prenant en compte les réactions de la personne face au processus de la maladie, le diagnostic
infirmier permet de replacer le patient dans sa globalité par rapport à une médecine centrée sur
l’organe.
IMPORTANCE
- Rechercher des diagnostics ou interventions ou résultats les plus fréquents pour mettre en
évidence des problèmes cliniques récurrents au sein du service, d’un établissement, d’une
région, au niveau national ou international,
- Favoriser la créativité dans les réponses apportées par une équipe a un problème de santé.
- Proposer un nouveau diagnostic infirmier ou de nouvelles interventions ou de nouveaux
résultats,
- Publier et communiquer.
- Analyse des diagnostics infirmiers utilises dans une unité de soins permet de dégager des
profils de prise en charge, des problématiques de terrain, et de mettre en place des démarches
d’évaluation de pratique.
Planification des soins : une fois les diagnostics infirmiers posés, l’infirmière peut élaborer un
plan de soins et le résultat escompte et les objectifs. Le résultat escompte représente la
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modification prévue dans la sante de l’enfant, son état clinique ou son comportement à la suite
des interventions projetées.
Le plan de soins doit être établi avant d’entamer toute intervention et son élaboration s’effectue
justement à la phase finale de la planification. L’élaboration d’un plan consiste à fixer les objectifs à
atteindre, les résultats escomptes doivent être réalistes. Ils font également l’objet d’un consensus entre
la famille et l’infirmière (ainsi que l’enfant s’il est en âge de comprendre).
Exécution : l’infirmière amorce cette phase en mettant en pratiques les interventions projetées
et en notant les réactions qui en découlent dans la mise en œuvre, la sécurité et le confort
psychologique du client importe avant tout.
Evaluation : il s’agit de la dernière étape du processus de prise de décision. L’infirmière
recueille, trie et analyse les données pour vérifier si :
a. Les objectifs ont été atteint ;
b. Le plan doit être modifie ;
c. Une autre option doit être envisagée.
Cette phase d’évaluation vient conclure le processus infirmier ou sert de base pour redéfinir d’autres
options afin de solutionner un problème particulier.
La documentation ne fait pas parti de 5 étapes mais elle s’avère essentielle pour l’évaluation.
L’infirmière peut analyser et définir le problème, planifier l’intervention et la mettre en œuvre, sans
documenter le tout. Mais pour réaliser une évaluation sérieuse, l’infirmière doit solidement étaler un
rapport décrivant les progrès dans l’atteinte des résultats.
Objectifs
a. Influences culturelles
L’avenir de toute société repose sur le bien être de ses enfants. La culture joue un rôle important dans
la socialisation des enfants ; en raison d’approches particulières qui dictent les comportements
parentaux et la conception du développement infantile :
b. Influence économique
Le statut socio-économique a une influence plus importante en matière de la sante. Les personnes de
classes < sont nombreuses à souffrir de certains problèmes de santé au cours d’une vie (logements,
déficience, des installations sanitaires contribuent à répandre les maladies). Et les enfants des classes<
ont moins tendance à être immunises contre des maladies évitables que les enfants de classes
moyennes ou supérieures.
c. Influence politique
Les guerres, les déplacements et les épidémies ont beaucoup d’influence sur la promotion de l’enfant.
Plus le pays est stable, l’économie devient aussi stable et les enfants peuvent avoir accès à l’éducation
et aux soins. Le taux des orphelins va diminuer, les immigrants ainsi que les réfugiés vont regagner les
pays et avoir accès aux logements et emploi.
d. Influence religieuse
Les croyances religieuses ont beaucoup d’influence sur la promotion de la santé de l’enfant. Et ces
croyances vont de paire avec d’autres influences ci-hautes citées.
Bien que l’examen physique soit constitué des procédures indolores, celles-ci peuvent être stressantes
aux yeux de l’enfant comme l’utilisation d’un stéthoscope, brassard serré, thermomètre etc. Tout
examen doit être agréable que possible, tout en étant éducatif. Dans la plupart des cas, les adolescents,
préfèrent être examinés seuls (examen gynécologique).
-Procéder à l’examen dans un endroit approprié et non menaçant : bon éclairage t 0 confortable, mettre les
jouets, les poupées et de jeux à la disposition des enfants, intimité pour les enfants en âge préscolaire et
adolescent.
-Observer les comportements qui signalent que l’enfant est prêt à collaborer tel que : l’enfant parle à
l’infirmier, l’enfant échange des regards l’enfant accepte l’équipement offert, l’enfant se laisse toucher
et l’enfant choisi de s’asseoir sur une table d’examen que sur les genoux du parent
-Si l’enfant refuse de collaborer ‘employer les techniques suivantes telles que : évaluer la raison qui
expliquer le comportement non coopératif, essayer de faire participer l’enfant et le parent au processus,
procéder à l’examen le plus rapidement possible, demande l’aide pour immobiliser doucement l’enfant
; limiter le nombre de personnes dans la pièce.
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-commercer l’examen de façon non menaçante pour les jeunes enfants et les enfants craintifs :
commencer par les activités sous formes de jeux.
-Si plusieurs enfants de la famille doivent être examinés, commencer par le plus coopératif pour
donner un exemple du comportement souhaité.
-procéder à l’examen du corps dans ordre structuré (tête - pieds) en tenant compte des exceptions : en
cas d’urgence ; examiner les fonctions vitales (voies respiratoires, circulatoire) et la partie du corps
lésée en premier lieu
-Rassurer l’enfant tout au long de l’examen, prendre soin de conserver son intimité lorsqu’il en période
de puberté.
- féliciter l’enfant de la collaboration dont il a fait preuve pendant l’examen, donner une récompense
comme un jouet.
Mesure de croissance
La mesure de la croissance physique chez les enfants constitue un élément clé de l’évaluation de leur
état de santé. Les paramètres de la croissance physique sont :
-Poids
-Taille
-circonférence de bras,
-périmètre crânien.
Les mesures physiologiques, qui représentent les indicateurs de l’état de santé des fonctions vitales
comprennent la t 0, la Fr, FC et la TA
Pour obtenir les meilleurs résultats au moment de la prise des signes vitaux du nourrisson et de
l’enfant, l’infirmier doit procéder avec un ordre :
-La respiration ;
-La pulsation ;
-La température ;
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En cas d’incapacité de prendre les signes vitaux ; l’infirmier doit noter son comportement (l’enft
pleure).
La température
La température peut être prise de diverses façons : par voie buccale, rectale, axillaire, vaginale,
inguinale.
Bien que la précision des instruments utilises varie, les données seront moins précises si on n’utilise
pas une bonne technique.
L’infirmière est recommandée de lire les procédures et les instructions rattachées aux thermomètres
qu’elle utilisera fréquemment pour son travail.
La pulsation
Le pouls radial peut être pris chez les enfants de plus de 2ans. Par contre, chez le nourrisson et le jeune
enfant, l’auscultation à l’aide d’un stéthoscope tenu sur le thorax a l’apex du cœur, est plus fiable.
La respiration
Le rythme respiratoire doit être compte de la même façon que pour le client adulte. Chez le nourrisson,
l’infirmière devra observer les mouvements abdominaux, parce que la respiration est principalement
diaphragmatique. Et comme les mouvements sont irréguliers, l’infirmière doit compter la respiration
pendant une minute complète pour s’assurer d’un résultat précis.
La TA
Elle doit être mesurée à chaque année chez les enfants de plus de 3ans jusqu'à l’adolescent et chez les
enfants ou nouveau-né montrant des signes d’hypertension, ceux qui sont admis aux soins d’urgences,
aux soins intensifs et ceux qui présentent un risque élevé.
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PARTIE I : LE NOUVEAU-NE
- De la naissance à 1 mois :
- Gagne 140-200g/semaine,
- Serre le poing et tire les jambes et les bras envers le tronc quand il pleure
Objectifs
La cause principale de cette blessure est la dystocie due à l’utilisation des instruments comme les
forceps ou la ventouse ; mauvaises présentations, mauvaises techniques (rupture de la poche des eaux,
ou d’épisiotomie). Ces lésions traumatiques disparaissent habituellement d’elles-mêmes en quelques
jours sans traitement.
Les soins infirmiers portent principalement sur l’évaluation de la blessure et le soutien aux parents en
les rassurant au moyen d’explications.
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b) Traumatismes crâniens : sont souvent bénins mais parfois graves.
Un cephalohématome sans complication n’exige pas un traitement. La plupart des lésions prennent
deux semaines -3 mois pour se résorber. Une augmentation soudaine de l’enflure peut signaler une
infection locale.
Fractures
La fracture de la clavicule représente la blessure la plus courante à la naissance. Elle est souvent liée à
un accouchement difficile en présentation du sommet. La crépitation ou un examen radiographique
peuvent révéler une fracture complète avec chevauchement des fragments.
On peut aussi avoir, la fracture d’un os long, fracture du crâne (en cas d’accouchement difficile avec
l’utilisation de forceps, prématurité, hydrocéphalie).
Souvent aucune intervention n’est nécessaire, si ce n’est que de maintenir un bon alignement corporel,
de procéder doucement pour habiller et déshabiller les nouveau-nés, de manipuler et de transporter en
soutenant l’os touché.
Pour la fracture de la clavicule, il est important de soutenir le haut et le bas du dos que de lever le
nouveau-né en le prenant sous le bras. Parfois pour l’immobilisation et le soulagement de la douleur, le
bras du cote de la clavicule fracturée peut être fixée au corps en appliquant une écharpe triangulaire ou
un bandage en huit.
Pour la fracture du crâne, aucun traitement n’est exigé. Une observation attentive pour déceler des
signes de complications neurologiques est recommandée.
c) Paralysie
Paralysie faciale : résultats des pressions exercées sur les nerfs faciaux a la naissance causant ainsi la
blessure du nerfs crânien VII.
On observe une perte de mouvements du côté touché (incapacité de fermer l’œil complètement,
commissure de la bouche tombante). La paralysie se manifeste de la façon la plus évidente lorsque le
nouveau-né pleure : la bouche s’étire vers le côté normal et l’œil du côté touché reste ouvert. Aucun
traitement médical n’est nécessaire. La paralysie disparaît habituellement d’elle-même en quelques
jours ou parfois après plusieurs mois.
Les soins infirmiers consistent à aider le nouveau-né à téter et la mère à acquérir les techniques pour
l’alimentation (soit par SNG, par utilisation de la tétine en plastique). Utilisation des larmes
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artificielles par instillation 1xjr pour éviter le dessèchement de la conjonctive, de la sclère et de la
cornée.
Les signes de cette paralysie sont la paralysie des extrémités et des muscles touches (en cas de plexus
branchial supérieur touché), ou relâchement du poignet et de doigts (en cas de plexus branchial
inférieur touché) ou la paralysie ou tout le membre est paralyse et ne bouge pas, c’est la forme la plus
grave. Dans tous les cas de paralysies branchiales, le réflexe de Moro est absent du cote touché.
Le traitement du bras touche vise à prévenir les contractures des muscles paralysés et maintenir la
position correcte du sommet de l’humérus à l’intérieur de la cavité glénoïde de l’omoplate. La
récupération complète du nerf prend 3-6 mois.
L’intervention chirurgicale est nécessaire pour soulager la pression sur le nerf ou réparer le nerf par le
greffe.
Pour habiller le nouveau-né, on commence par le bras touche tandis que pour le déshabiller, il faut
commencer par le bras non touche pour éviter les stress et les manipulations inutiles aux muscles
paralysés.
Chez le nouveau-né, la conjonctivite peut être provoquée par une infection présente à la naissance,
le plus souvent due au virus chlamydia trachomatis ou virus de Neisseria gonorhoeae.une
conjonctivite à répétition chez le n-né peut être le signe de l’obstruction du canal lacrymo-nasal.
La plupart des conjonctivites aigue chez les enfants sont provoqués par une infection bactérienne.
L’infirmier doit veiller à garder les yeux propres et administrer des médicaments
ophtalmologiques.
Le gant et la serviette de toilette de l’enfant ne doivent pas être en contact avec les effets de toilette
utilisés par les autres membres de la famille
Se laver les mains avant et après le contact avec les yeux de l’enfant
INFIRMIERS
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-grand pour l’âge gestationnel (macrosomie),
-malformations congénitales,
etc
b) Collecte de données, analyse et interprétation des données
A la naissance le nouveau-né fait l’objet d’une évaluation rapide mais complète afin de déceler tout
problème apparent et établir ceux qui exigent une attention immédiate.
Une évaluation attentive du nouveau-né à risque peut produire de nombreux diagnostics infirmiers.
Exemples:
Lorsque l’infirmière effectue la collecte des données, elle doit non seulement mesurer les
paramètres physiologiques mais également évaluer les besoins émotifs et psychosociaux de son
patient. La collecte des données devrait permettre de déterminer la réaction de l’enfant hospitalisé à
sa maladie et a son nouvel environnement, ses stratégies d’adaptation ainsi que le soutien dont il a
besoin.
Le plan des soins infirmiers pour le nouveau-né à risque élevé dépend en grande partie du diagnostic
infirmier du problème. Les éléments à viser sont :
La présence des parents est le facteur le plus sécurisant pour le nouveau-né. Leur participation aux
soins contribue aussi à réconforter et à rassurer la famille.
c) Execution
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-thermorégulation : la prévention de la perte thermique chez un nouveau-né en état de détresse est
absolument nécessaire à sa survie. Il sera nécessaire de maintenir la température du nouveau-né dans
ses valeurs normales (36,5o-37,50) et celle de la couveuse.
-prévention contre l’infection : maintenir l’asepsie et antisepsie avant, pendant et après la technique.
-soins de la peau : tout produit utilisé pour la peau doit être utilise avec prudence à cause de la fragilité
de la peau du nouveau-né.
-soutenir la famille moralement : par le physique, intégrer au plan des soins infirmiers des activités qui
facilitent l’interaction familiale.
e) Evaluation
A la fin de chaque intervention, il convient de faire une évaluation en comparant les résultats actuels et
ceux d’avant.
PARTIE 2 : NOURISSON
Objectifs
-Offrir aux parents des conseils préventifs au sujet de leurs préoccupations courantes au cours de la
petite enfance.
- Offrir aux parents des conseils au sujet de la prévention des blessures en fonction des réalisations du
nourrisson sur le plan du développement.
a) 2 à 4 mois :
- Prend 140-200g/sem
- Grandit 1,5 cm/mois et le périmètre crânien augmente de 1,5/mois
- La fontanelle postérieure se ferme
- Tient l’objet qu’on lui met dans sa main
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- Regarde ses doigts et joue avec
- Porte facilement les objets de sa main à sa bouche
- Le réflexe de Moro diminue en intensité
- Peut se tourner du côté vers le dos et vice versa
- La tête tombe moins vers l’arrière quand il est tire vers l’avant par le bras
- Se tient assis la tête droite
- Couché sur le ventre, maintient la tête droite
- Tourne la tête en direction des voix et bruits
b) De 4 a 6 mois
c) De 6 à 8 mois
d) De 8 à 10 mois
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- Ramasse les petits objets
- Aime manger les aliments mous avec les doigts
- Avance tout son corps sur le sol (en 4 pattes)
- Avance en s’aidant des mains et des genoux pour soulever son tronc du sol
- Arrive à se mettre debout et à s’asseoir vers le 10eme mois
- Retrouve son équilibre quand il est assied
- Comprend les mots tels que : non, oui, boire, biscuit, lait
- Peut dire un mot en plus de maman et papa
- Reconnaît les bruits sans difficultés
e) De 10 à12 mois
Les parents doivent reconnaître les limites cognitives et comportementales de l’enfant ; il faut mettre
en œuvre des mesures de protection adéquates contre les risques.
Sucer est la principale source de plaisir de l’enfant, et il peut arriver que ce dernier ne soit pas satisfait
par l’allaitement ou le biberon. Des problèmes surviennent lorsque les parents s’inquiètent de la
succion des doigts, du pouce par l’enfant et tentent de réprimer cette tendance naturelle. Avant d’offrir
des conseils, l’infirmière devrait s’informer des sentiments des parents et fonde ses conseils sur ces
renseignements. Si un enfant continue à téter son pouce a plus de 4-6 ans, il y a risque de déplacer les
dents.
Il faut informer les parents du rapport entre l’utilisation de tétines et l’abandon précoce de l’allaitement
pour qu’ils puissent prendre des décisions éclairées. L’utilisation de tétines ne devrait pas remplacer
l’allaitement lui-même ou la tétée. Il faut également signaler aux parents que la dépendance continue à
l’égard des tétines peut influencer sur le développement social et le développement de la parole (il est
possible que la tétine diminue le désir de l’enfant d’imiter les sons). Afin de réduire la dépendance de
la tétine ou succion, on peut prolonger la durée de l’allaitement pour accroître le plaisir associe à la
succion.
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La succion du pouce atteint son apogée à l’âge de 18-20 mois et on l’observe le plus souvent chez
l’enfant qui a faim ou qui est fatigué. Il faut toujours chercher à savoir plus si l’enfant continue à sucer
son pouce, ce qui peut être le signe d’un problème émotionnel entre le parent et l’enfant, ou un signe
d’ennui, d’isolement et de manque de stimulation.
Dentition
L’éruption des dents de lait (primaire) est l’une des périodes les plus difficiles de la vie de l’enfant et
des parents. L’âge de l’éruption des dents varie considérablement chez les enfants, mais l’ordre de leur
apparition est assez régulier et prévisible.
Certains enfants montrent peu de symptômes de dentition, soit baver, succion du pouce accrue,
mordillement d’objets durs. D’autres sont irritables, ont de la difficulté à dormir, pleurent et refusent
de manger. De façon générale, les symptômes de la maladie tels que la fièvre, les vomissements,
l’écoulement nasal et la diarrhée peuvent exiger une enquête approfondie car ils peuvent être associes a
une autre maladie que la dentition seule.
Parce que les douleurs liées à la dentition sont occasionnées par une inflammation, on peut administrer
les analgésiques comme paracétamol, si vomissements, il faut donner le Motilium suppositoire
(3x/jr) ou Ibuprofène et informer aux parents qu’il s’agit d’une mesure temporelle.
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Chaussures pour jeunes enfants
Les chaussures rigides, à semelles dures, peuvent être nuisibles car elles peuvent retarder la marche,
aggraver les anomalies des genoux et nuire au développement des muscles qui soutiennent le pied. Il
convient donc de commencer à conseiller les parents au sujet des chaussures lorsque l’enfant est en âge
de 6 mois ou avant qu’il commence à marcher. Si on observe que les orteils sont repliés et que la peau
du bout des orteils est rouge et irritée, ce sont des signes qu’il faut changer les chaussures pour une
pointure plus grave.
-les 6 premiers mois : Le lait humain est le régime alimentaire le plus souhaitable pour le nourrisson
au cours de 6 premiers mois. Si l’enfant est allaité après l’âge de 4-6 mois (les stocks de fer fœtaux
sont épuisés), des suppléments de fer sont recommandes pour favoriser l’érythropoïèse.
Les mères qui travaillent peuvent continuer d’allaiter leur enfant, soutenues par des conseils et
encouragements.
Durant cette période, le lait de vache entier ordinaire (occasionne une anémie ferriprive), et les autres
laits ne sont pas acceptables comme principale source de nutrition pour les nourrissons à cause de
digestibilité modifiée, risque des contaminations accrues, et lacunes aux composantes nécessaires à
une croissance.
Il n’est pas recommandé de fournir de jus et boissons gazeuses aux nourrissons, ni de l’eau en quantité
excessive (plus de 960 ml/jour) à des enfants en santé en raison de risque d’intoxication aqueuse.
De même, il n’est pas recommandé d’offrir les aliments solides à des enfants de moins de 4-6 mois car
risque d’incompatibilité avec la capacité du tractus gastro-intestinal de l’enfant et les besoins
nutritionnels de l’enfant.
Au cours de cette période, le lait humain ou la préparation pour nourrissons continue d’être la
principale source de nutrition. On peut commencer par les ajouts alimentaires (céréales, jus de fruits,
légumes, puis viandes, biscuits).
Sommeil et activités
Les habitudes de sommeil varient chez les enfants, les enfants actifs dormant habituellement moins
que les enfants très calmes. Vers l’âge de 3-4 mois, la plupart des enfants ont adopté un cycle de
sommeil nocturne de 9-11h, et le nombre total d’heures par jour d’environ 15h. Les enfants allaites
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dorment habituellement moins longtemps et se réveillent plus souvent que les enfants nourris au
biberon en particulier durant la nuit.
La meilleure façon de prévenir les troubles du sommeil consiste à encourager les parents à établir des
programmes de l’heure du coucher et éviter d’habituer l’enfant de s’endormir dans les bras pour être
transporté ensuite dans son lit ou berceau.
La plupart des enfants sont naturellement actifs et n’ont pas besoin d’encouragement pour bouger.
Mais les problèmes peuvent survenir lorsqu’on utilise excessivement du matériel tel que des parcs pour
enfants, des balançoires mécaniques, des poussettes, des trottes bébés car ces articles renseignent les
mouvements et empêchent les enfants d’explorer et d’acquérir des capacités globales et ils sont les
causes de nombre élevé des blessures chez les enfants.
c) Santé dentaire
Une bonne hygiène dentaire commence dès l’apparition des dents de lait. On nettoie habituellement les
dents et les gencives en les essuyant avec un linge humide car le brossage de dents est trop dur pour les
gencives tendues
Le soignant peut stabiliser l’enfant en le tenant dans le creux de son bras et en utilisant sa main libre
pour nettoyer les dents. On peut rendre l’hygiène orale plaisante en chantant ou en parlant à l’enfant. Il
n’existe pas des lignes directrices claires sur le moment de commencer à brosser les dents, le mieux est
de commencer après deux ans pour permettre la maturité des gencives. Les caries causées par le
biberon surviennent quand le nourrisson tète trop longtemps, surtout pendant son sommeil. Le lait, le
jus de fruit et tout autre liquide s’accumulent autour des dents antérieures du haut, et le flux salivaire
ainsi que le tamponnage acide diminue, ce qui provoque les caries.
L’infirmier expliquera aux parents qu’il faut éviter de coucher l’enfant avec un biberon de lait ou de
jus du fruit et leur recommandera plutôt de lui donner un biberon d’eau. Les mères qui nourrissent au
sein doivent également restreindre la tétée aux périodes prévues afin que le lait ne reste pas dans la
bouche de l’enfant quand il dort.
d) Immunisation
Le calendrier des principales vaccinations recommandées commence par l’enfance et à l’exception des
vaccins de rappel complétés au cours de la petite enfance.
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9 mois : VARR I+VIT A +Moustiquaire
Les blessures sont l’une des causes principales de décès au cours de la petite enfance, en particulier
chez les enfants de 6-12 mois. Une vigilance constante, une sensibilisation aux problèmes possibles et
une supervision sont essentielles. L’infirmière peut fournir des conseils qui aideront les parents à éviter
les blessures involontaires.
1. Aspiration de corps étrangers : l’asphyxie par logement d’un corps étranger dans les voies
respiratoires combinées à l’asphyxie mécanique, est la cause principale de blessures mortelles
chez les enfants de moins de 1 an.
Eviter de donner les noix, de bombons durs, d’arachides, ou des fruits contenant de
pépins ou noyau, les haricots secs, etc.
Eviter de laisser l’enfant jouer avec les flacons de poudre pour bébé car risque d’aspirer et
créer une pneumonie grave ou fatale
2. Asphyxie : est une asphyxie liée au blocage de voies respiratoires par la pression sur la gorge et la
poitrine et par l’exclusion de l’air.
Exemple : L’enfant est coincé à l’intérieur d’un réfrigérateur, les ballons de latex, le lit ou le berceau,
les sacs à plastiques, les condoms.
Précautions : L’infirmière doit informer les parents sur ces dangers et les mettre hors de la portée des
enfants.
-Eviter de donner à l’enfant des éléments ou aliments qui peuvent coincer dans la gorge et de le faire
suffoquer.
-Ne pas placer d’oreillers, des objets en peluche ni d’autres objets près de la tête de l’enfant.
-Tenir les ballons gonflables loin de l’enfant et ne pas mettre de plastiques dans son berceau.
-En cas de strangulation, vérifier que les barreaux ne sont pas espacés de plus de 6 cm, le matelas doit
s’insérer parfaitement entre les montants du lit.
3. Blessures causées par une automobile : ces causes sont les principales causes de décès accidentels
chez les enfants de plus de 1 an.
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L’infirmières doit informer les parents sur ces dangers et assurer la sécurité des enfants pendant le
déplacement.
4. Chute : ne jamais laisser l’enfant assis dans un siège sans fermer la ceinture de sécurité, ne jamais
déposer l’enfant sur des surfaces hautes telles qu’une table ou un lit.
5. Empoisonnement :
7. Brulures :
8. Blessures corporelles
L’infirmière doit informer les parents sur ces dangers afin qu’ils assurent la sécurité des enfants à
domicile en écartant tous les objets tranchants, endroits dangereux.
L’infirmière doit connaitre les causes des blessures éventuelles de chaque groupe d’âge pour être à
mesure de fournir de l’information de nature préventive. La prévention des blessures exige la
protection de l’enfant et l’information de la personne qui en prend soin.
Lorsque l’enfant se blesse, l’infirmière ne doit pas s’empresser de réprimander les parents. Les
blessures ne sont pas toujours un signe de négligence. Le conseil important est de permettre à l’enfant
d’explorer tout en maintenant des limites cohérentes et adaptées à son âge. Il faut éduquer aux enfants
dès le bas âge aux dangers et encourager les parents à confier leur enfant aux soins d’une personne
compétente.
1. DIAGNOSTIC DE LA MALADIE
La plupart des enfants sont diagnostiqués sur la base de symptômes et d’un test positif de mère ou de
l’enfant.
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Des anticorps anti-VIH, transférés de façon passive par la mère peuvent persister jusqu’ à
18mois.
Pour établir un diagnostic sérologique définitif, répéter le test à 18mois.
Vous pouvez utiliser des tests de diagnostic viral-PCR-afin de détecter le VIH chez les enfants
de moins de 18mois, mais du fait de leur complexité et de leur coût, ces tests ne sont pas
aisément disponibles partout.
Certaines affections liées au VIH sont moins fréquentes chez les enfants, et c’est l’exemple de
la TBC, de la méningite à cryptocoque et du sarcome de Kaposi.
D’autres affections, telles que la pneumonie interstitielle lymphoïde sont habituellement
présentes uniquement chez l’enfant ou bien se manifestent différemment, comme par exemple
l’encéphalopathie à VIH1.
Vous devez adapter la dose des médicaments au poids de l’enfant.
La prise en charge de certaines maladies, à manifestation orale ou cutanée, est similaire chez
l’enfant et l’adulte.
Stade clinique i
1. Asymptomatique
2. Lymphadénopathie généralisée
Stade clinique ii
6. fièvre persistante
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8. infections opportunistes définissant le sida
11. malignité
Vous devez soupçonner les enfants présentant trois signes ou affections suivants d’être
infectés par le VIH :
Deux infections pulmonaires ou davantage, nécessitant des antibiotiques (pneumonie)
au cours des deux derniers mois
Un ou plusieurs épisodes de diarrhée persistante ou deux ou plusieurs épisodes de
diarrhée aigüe durant les deux derniers mois
Une mère ou un père atteint de TB
Candidose buccale
Problème de croissance
Tout enfant âgé de plus de 18mois qui nait de mère infectée au VIH ou bien qui a été
exposé au sang ou à des produits sanguins infectés ou à d’autres modes de transmission
connus, et qui est testé positif par ELISA et par un test de confirmation.
Les ARV agissent à divers stades du cycle de vie du VIH pour prévenir la reproduction de
nouvelles particules virales fonctionnelles.
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Le grand enfant, la prescription est comme chez l’adulte 1ces de cotrimoxazole fort (800mg
de sulfamethoxazole/160mg de triméthoprime) par jour.
L’immunisation contre les maladies courantes de l’enfance est recommandée pour tous les
enfants exposés au VIH ou infectés par celui-ci.
Une éducation sur les précautions élémentaires doit être expliquée en des termes clairs mais simples.
Limiter l’enfant aux sources d’infections, la prise en charge psychologique et sociale des parents et
enfants sont des éléments très importants de la gestion globale de l’infection à VIH.
L’un des plus grands défis de l’infection par le VIH chez les enfants consiste à détecter
l’infection des le début, à prodiguer aux enfants les soins appropriés et à leur apporter, ainsi
qu’à leur famille, le soutien nécessaire.
75%des enfants vivant avec le VIH/SIDA présentent des symptômes dans la première
ou deuxième année de leur vie (le plus souvent au premier stade clinique)
40-80 des enfants infectés par le VIH meurent avant l’âge de deux ans
La plupart des enfants vivant avec le VIH/SIDA meurent d’une maladie infantile
ordinaire plutôt que du SIDA
80%des enfants meurent à la maison
La douleur est un phénomène subjectif qui demeure difficile à communiquer à une infirmière.
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En pratique clinique, la douleur est définie par celui qui la ressent et elle existe tant que cette personne
l’affirme.
La douleur étant un phénomène complexe, à la fois sensoriel et affectif, on utilise plusieurs stratégies
pour évaluer son intensité.
Le patient qualifie la douleur à partir de plusieurs niveaux : absente, faible, modérée, intense,
extrement intense. A chaque niveau correspond un score. L’intensité de douleur correspond au score
indique sur l’instrument pour chaque niveau :
Score 0 1 2 3 4
Il convient d’utiliser toujours la même échelle pour le même patient. Il est donc indispensable à
recourir également à des échelles plus complexes permettant d’intégrer les autres, ce qui leur confèrent
un caractère plus précis.
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Echelle d’hétéro évaluation : les échelles d’hétéroévaluation sont utilisées essentiellement chez
le patient non communicant. On utilisera des éléments d’appréciation de la douleur fondés sur
l’observation du comportement.
L’évaluation de résultats est très importante pour vérifier les effets secondaires des médicaments.
Indicateurs de la douleur:
L’infirmier a l’obligation de soulager les douleurs de ses patients pour plusieurs raisons :
-Un soulagement efficace se traduit souvent par un retour plus rapide à la mobilité, une durée
d’hospitalisation plus courte et une réduction du cout des soins. Les mesures envisagées sur le plan
des soins infirmiers sont :
Consequences de la douleur:
- Tension nerveuse
- Nombreux effets physiologiques indésirables
- Anorexie qui peut prolonger le rétablissement à la santé
- Retard du retour à la normale des fonctions gastriques et intestinales en cas d’une douleur non
soulagée.
Soulagement de la douleur :
Le traitement de la douleur est à la fois un besoin et un droit fondamental de tout enfant. Pour traiter
efficacement la douleur, il faut que les professionnels de la sante soient disposes à essayer plusieurs
méthodes pour obtenir un résultat optimal. Deux façons de traiter la douleur: naturelle et
pharmacologique.
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Modes Description/techniques
Naturelles (douleurs souvent liées au stress, Distraction, relaxation, imagerie et. Ces
peur, anxiété et d’une intensité moyenne) méthodes font appel à la collaboration et
compréhension. L’enfant choisit la méthode
de jeu connu et préféré et il faut la
participation des parents.
Pharmaceutique (bon médicament, bon sujet, Analgésique, placebo, dépend traitement du
bonne posologie, bonne voie, bon moment). type de douleur.
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