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Le moi 6 de

l’annee 2023
Rapport de stage
Page 1
sur
L’agence urbain de
fes page 31

Réalisé par :
Mustapha El khamlichi
Remerciement

Tout d’abord, je tiens à remercier mes chers parents qui

m’ont encouragé à passer mon stage au sein de l’Agence

Urbaine de Fès (AU de Fès).

Je souhaite aussi remercier tous les membres du

Département Administratif et financier de l’AU de Fès

qui m’ont aidé à découvrir de pris leurs rôles au sein de

l’Agence et l’importance de cette dernière au neveu

provincial
Dédicace

Je dédie ce modeste travail comme témoignage de ma sincérité :

A mes chers parents.

A ma famille.

A mes amis.

Aussi comme témoignage de ma reconnaissance :

A tous ceux' qui m’ont aidé et encouragé à accomplir ce travail


Introduction général

Mon stage au sein de l’agence urbain de Fès m’a permis de découvrir la vie

administrative et organisationnelle de l’Agence. Par conséquent, j’ai eu

l’occasion d’avoir le rôle du département Administratif et financier (DA) au

seine l’AUF

Durant un ' mois de stage allant du 01/06/2023 au 30/06/2023, j’ai concentré

mes efforts et mes recherches sur la connaissance des missions de la DAF au

sein de l’AUF, ainsi que son rôle de gestion des ressources humaines,
matérielles et financières et les affaires de l’Agence. Et sur la base de ce travail,

j’ai rédigé ce rapport qui sera divisé en deux chapitres.

Le premier chapitre a pour objectif de donner une vision générale sur les

agences urbaines marocain en général et ses histoires.

Le deuxième chapitre constituera un résumé général des éléments que j'ai pu

observer et expérimenter au cours de mon stage. Je présenterai les différentes

tâches et missions auxquelles j'ai été confronté. En résumé, ce chapitre offrira

une vue d'ensemble des apprentissages et des réalisations acquises tout au long

de mon stage au sein des agences urbaines de fes.


Chapitre I : Aperçu Historique de l’agence

Introduction

La volonté d’organiser l’espace urbain et de contrôler son évolution s’est traduite

par la mise en place de plusieurs textes juridiques depuis la période coloniale, ce

qui a rendu le domaine de l’urbanisme au Maroc très réglementé. Néanmoins, la

complexité prouvée de cet arsenal, de par la lourdeur et la rigidité de ses

procédures a poussé l’État central à introduire périodiquement des mesures

d’assouplissement. Dans ce chapitre on va voir l’histoire de l’agence urbain

marocain à travers Les ’analyse juridique de la planification urbaine au Maroc dans

la période de la colonisation et après l’indépendance

Section 1 : Dans la période de la colonisation


 De 1912 à 1946 :

A partir de 1912, le régime du protectorat français introduit au Maroc un

urbanisme fondé sur l’organisation et sur les normes. C’est ainsi que la

planification et la réglementation de la construction sont contraintes de respecter

les normes imposées. La première loi en matière d’urbanisme est apparue au

Maroc en 1914, en plaçant, à l’époque du protectorat, le Maroc parmi les

premiers et rares pays dotés d’un instrument législatif dans ce domaine,

précédant même l’Hexagone. Plus tard, d’autres textes ont été introduits, dans

l’objectif de cadrer et de réglementer ce domaine.

En effet, de 1914 jusqu’à 1946, le Maroc a vécu la première période coloniale,

marquée par les directives du résident général le maréchal Lyautey1 et par les

orientations de l’architecte H. Prost. Cette période était porteuse d’une nouvelle

vision d’aménagement et de l’apparition de plusieurs textes juridiques,

notamment :

- La première loi en matière d’urbanisme au Maroc, le dahir du 20 Joumada I

1332 (16 avril 1914) relatif à l’urbanisme, traitant alignements, plans

d’aménagement et d’extension des villes, servitudes et taxes de voirie ;

- Le dahir du 9 Chaoual 1332 (31 août 1914) sur l’expropriation pour cause

d’utilité publique et l’occupation temporaire ;


- La circulaire résidentielle du 3 Juillet 1916, portant règlement de voirie type et

précisant notamment la forme des dossiers en autorisation de construire, les

règles relatives à la structure du bâtiment, aux clôtures de terrains et aux

façades, aux dispositions intérieurs du logement et à l’hygiène ;

- Le dahir du 25 Moharrem 1336 (10 Novembre 1917) sur les associations

syndicales de propriétaires urbains (B.O. 19 novembre 1917), relatif aux

associations syndicales de propriétaires urbains. Ce dahir a permis à l'autorité

municipale, au moyen du syndicat qui est présidé par elle, d'associer les

propriétaires urbains à la politique urbaine de l'administration qui sera couverte

par une commission syndicale des propriétaires pour autoriser, rectifier et

racheter les constructions;

- La loi du 27 janvier 1931, autorisant l’établissement de plans d’aménagement

pour les centres et les banlieues des villes. Cette loi définit « le périmètre urbain

»2 par l'établissement de plans d'aménagement pour les centres et les banlieues

des villes, ce qui a permis à l’administration de contrôler les constructions

isolées et les groupes de constructions bâtis dans les environs des villes ;

- Le dahir du 20 Safar 1352 (14 juin 1933), relatif aux lotissements qui seront,

soumis à une autorisation administrative à l’intérieur du périmètre des villes

comme dans les banlieues et dans les zones rurales. Ce dahir soumet les villes

nouvellement créées à des normes inspirées de la réglementation en vigueur en

Europe ;
- Le dahir du 1er Rebia II 1357 (31 Mai 1938) sur les associations syndicales de

propriétaires de lotissements (B.O. 26 août 1938). Ce dahir tend, d’une part, à

régler des conditions dans lesquelles les lotissements seront entretenus et à offrir

aux intéressés la possibilité de constituer volontairement des associations

syndicales à cette fin ; et d’autre part, il vise à fixer les conditions dans

lesquelles pourront être redressés les lotissements défectueux, conformément

aux dispositions prévues au dahir du 14 juin 1933. A cet effet, il a donné à

l'Administration le pouvoir de faire exécuter d'office tous travaux nécessaires

pour assurer l'assainissement et la viabilité des lotissements et a posé le principe

d'associations syndicales créées en vue de pourvoir, le cas échéant, à l'exécution

desdits travaux.

- Le dahir du 10 Joumada I 1357 (8 Juillet 1938) relatif à l'assainissement des

villes et des centres urbains (B.O. 15 juillet 1938). Ce texte rend indispensable la

destruction des quartiers insalubres et des "bidonvilles", dépourvus de toute

viabilité et, d'une façon générale, de tous aménagements reconnus

indispensables à l'hygiène. Il prévoit également d'éviter la création de nouvelles

agglomérations de ce type, d'empêcher l'extension de celles déjà existantes et de

réglementer la construction ainsi que l'aménagement des groupes d'habitations

en matériaux légers.
 De 1946 à 1953 :

En 1946, et avec l’arrivée de l’architecte et urbaniste Ecochard, suite à l’appel

du résident général Labonne, le Maroc va connaitre un tournant dans sa

politique urbaine, par la mise en place d’un dispositif juridique centré sur les

besoins locaux de la population. C’est ainsi qu’il y a eu la mise en place du :

- Dahir du 7 Kaada 1371 (30 juillet 1952) relatif à l’urbanisme (B.O. 26

septembre 1952). Ce texte constitue une actualisation du dahir de 1914, en

reprenant et en reformulant l’ensemble des règles posées depuis 40 ans de

protectorat. Ce texte englobe les banlieues, les zones périphériques, les centres

délimités et les groupements d’urbanisme, afin de maîtriser l’urbanisation

spontanée.

- Dahir du 20 Moharrem 1373 (30 septembre 1953) relatif aux lotissements et

morcellements (BO 13 novembre 1953). Ce texte tend à prévenir l’habitat

clandestin, à définir juridiquement le lotissement et le morcellement, à imposer le

respect de cette réglementation pour les promoteurs et à arrêter la spéculation

anarchique ainsi que les opérations de lotissements non autorisées, qui dans

l’irrespect des règles et documents d’urbanisme, risquaient durant cette période de

détériorer les terres agricoles.


SECTION2 : Après l’Indépendance

Après l’indépendance, l’État marocain, démuni en termes de capacités de

gestion, apparaissait convaincu du fonctionnement et des effets du modèle

colonial, en particulier, dans le domaine de l’urbanisme. Il reconduit à

l’identique son système de gestion urbaine et garde le personnel européen qui

travaillait avant dans ce domaine. En effet, ce modèle qui se veut prévisionnel et

structuré a fait preuve, après des années de mise en application, d’un caractère

excessivement normatif et peu évolutif sur le plan socio-économique. Ce

caractère est dû, en grande partie, à la complexité et à la lenteur de la procédure

d’élaboration des documents d’urbanisme et de leurs aspects très juridiques et

techniques. Il y a aussi le fait, toujours d’actualité, que ces documents sont

appliqués impérativement sur de longues durées, excédant parfois les 10 ans et

qu’ils proposent un champ réduit de solutions d’accompagnement des

changements futurs imprévus lors des études.

Toutefois, cet héritage était la première source d’inspiration du législateur

marocain lors de l’élaboration de nouveaux textes juridiques postérieurs. Il

s’agit principalement :

- Du dahir n° 1-60-063 du 30 Hija 1379 (25 juin 1960), relatif au développement

des agglomérations rurales (B.O. 8 juill. 1960). Ce texte est le premier de son
genre au Maroc qui s’applique à toutes les agglomérations rurales, situées en

dehors des communes urbaines et leurs zones périphériques, des centres

délimités et leurs zones périphériques, des groupements d’urbanisme et des

zones à vocation spécifique.

Il institue, d’une part, le plan de développement des agglomérations rurales

(article n°36), qui est à la fois un document graphique et juridique, rendant

obligatoire le permis de construire ou de lotir ; et d’autre part, les moyens de

contrôle de l’évolution de la construction dans ces petites agglomérations. Ces

dispositions visent, d’un côté, la création, l’organisation des noyaux

Attractifs ruraux et l’orientation de leurs extensions ; et d’un autre côté, le

contrôle de l’urbanisation de ces agglomérations rurales par l’instauration de

l’obligation des autorisations de construire et de lotir.

- Du dahir portant loi n° 1-84-17 du 21 Rebia II 1404 (25 Janvier 1984), relatif

au schéma directeur d'aménagement urbain du Grand Casablanca (B.O. 1er

février 1984) et du Dahir portant loi n° 1-84-188 du 13 Moharrem 1405 (9

Octobre 1984), relatif à l'Agence urbaine de Casablanca (B.O. 5 décembre

1984). L’apparition de ces textes vient suite aux mutations politiques et

organisationnelles qu’a connues le Maroc dans les années 19703. Cette

conjoncture avait poussé l’État à changer sa stratégique dans le domaine de

l’urbanisme et de l’habitat et à faire appel au secteur privé dans la production et

la réalisation des programmes de logements, pour contrer les pressions exercées


par les couches pauvres et moyennes et leurs luttes contre la précarité de leurs

conditions de vie.

Par ailleurs, après les émeutes de Casablanca, en 1981 et en 1984, le souci

sécuritaire va primer au niveau des politiques publiques. Ainsi, une gestion

dominée par la réglementation et la volonté de tout contrôler sera à l’origine de

la fragmentation du pouvoir de décision par la création de plusieurs préfectures à

l’intérieur d’une même ville. Cette politique sera renforcée par la légation de

l’urbanisme au ministère de l’Intérieur entre 1985 et 1998.

- Du dahir n°1-92-31 du 15 Hija 1412 (17 juin 1992), portant loi n°12-90,

relative à l’urbanisme (B.O. 15 juillet 1992). En effet, quarante ans après la loi

de 1952, cette loi4 tente de revitaliser le domaine de l’urbanisme, en se basant

principalement sur :

- La définition des différents documents d’urbanisme en les hiérarchisant

(Schéma Directeur d’Aménagement Urbain) SDAU, Plan de Zonage (PZ), Plan

d’Aménagement (PA), arrêtés d’alignement, permis de construire) et des

règlements de construction ainsi que des sanctions pénales,

- L’amélioration et l’accélération des procédures d’instruction, de consultation et

d’approbation des documents d’urbanisme pour qu’ils deviennent opposables et

davantage opérationnels.

En effet, malgré qu’elle conserve l’aspect normatif, centralisé et tournant le dos

aux secteurs privés et aux opérateurs économiques, cette approche


Apporte de nouvelles dispositions dans la législation marocaine. Elle introduit:

- La notion de hiérarchisation des documents d’urbanisme, dans le sens où le

plan de zonage et le plan d’aménagement respectent les dispositions du Schéma

Directeur d’Aménagement Urbain (S.D.A.U.), relatives aux zones nouvelles

d’urbanisation et à la destination générale du sol ;

- La possibilité pour les plans d’aménagement de prévoir l’ouverture à

l’urbanisation des zones d’extension selon un échéancier déterminé (court,

moyen et long terme) ainsi que la désignation des périmètres des secteurs à

restructurer ou à rénover ;

- La possibilité pour les S.D.A.U. et les plans d’aménagement de prévoir des

zones qui obéiront à un régime juridique particulier. Par cette disposition, le

législateur vise de grandes opérations d’aménagement et d’urbanisme qui feront

l’objet, à titre d’exemple, d’un aménagement concerté ;

- La réduction de la durée de validité des effets des plans d’aménagement, dans

un souci de réalisme, de 20 à 10 ans non prorogeable pour la voirie, les espaces

verts et les équipements publics ;

- Quant au décret d’application de la loi, il prévoit de manière précise, les

procédures d’élaboration, d’étude, de consultation, d’approbation et de mise en

œuvre des différents documents d’urbanisme. Il introduit, par ailleurs, la notion

de suivi de ces documents.


Concomitamment à cette loi, la loi n° 25-90 a été adoptée. Cette dernière est

relative aux lotissements, groupes d’habitations et morcellements (B.O. du 15

juillet 1992), elle fut promulguée par le dahir n° 1-92-7 du 15 Hija 1412 (17 juin

1992).

- Du dahir portant loi n° 1-93-51 du 22 Rebia I 1414 (10 Septembre 1993)

Instituant les agences urbaines (B.O. 15 septembre 1993). De fait, et après la

création des inspections régionales de l’urbanisme (IRU) en 1993, est venue la

création de trois Agences Urbaines sur le territoire marocain (Celles de

Casablanca, de Fès et d’Agadir). Ce texte juridique a été promulgué afin de

réglementer l’ensemble des Agences Urbaines qui seront créés ultérieurement

pour accompagner et encadrer la dynamique urbanistique que connaissait le

Maroc. Il détermine les attributions, le mode de gestion et le mode de

fonctionnement des agences urbaines et les définit en tant qu’établissements

publics dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elles sont,

désormais, chargées de la réalisation des études nécessaires à l’établissement des

projets des documents d’urbanisme réglementaires et des opérations

d’aménagement urbain.14

Il y a eu également l’introduction du décret n°2-13-424 du 13 Rejeb 1434 (24

mai 2013) apparu dans le bulletin officiel n°6172 du 23 Ramadan (1er Aout

2013). Ce dernier approuve le règlement général de construction fixant la forme

et les conditions de délivrance des autorisations et des pièces exigibles en


application de la législation5 relative à l’urbanisme et aux lotissements, groupes

d’habitations et morcellement.

Enfin, cette volonté de réglementer et ce besoin de tout contrôler ne sont pas

exclusifs au Maroc. Ils traduisent, dans toutes les législations, la détermination

des pouvoirs publics « d’avaliser une dangerosité potentielle qui mérite attention

et il en découle en général l’attribution de compétences à des services

administratifs spécifiques » (P. LASCOUMES et P. LE GALES, 2004 : 32)

Conclusion

En conclusion, depuis l'époque du protectorat français jusqu'à l'indépendance du

Maroc, l'urbanisme a été réglementé et programmé à travers la mise en place des

lois et des textes juridiques. Sous l'influence des architectes et urbanistes

français, le Maroc a adopté un modèle d'urbanisme axé sur l'organisation et les

normes, avec pour objectif de contrôler et de maîtriser l'urbanisation spontanée.

Cependant, ce modèle colonial s'est révélé normatif, peu évolutif sur le plan

socio-économique et complexe dans ses procédures. Après l'indépendance, le

Maroc a maintenu ce modèle, mais a également introduit de nouveaux textes

législatifs pour répondre aux besoins locaux de la population. Malgré des

améliorations, le caractère normatif et centralisé de l'approche persiste, limitant

la participation du secteur privé et la flexibilité nécessaire pour faire face aux

changements futurs. Ainsi, le défi pour le Maroc réside dans la recherche d'un

équilibre entre la réglementation nécessaire pour l'urbanisme et la planification,


et la flexibilité permettant de s'adapter aux besoins et aux évolutions socio-

économiques.

Chapitre 2 : Expérience de stage et


observations dans les agences urbaines
Fès
Introduction :

L'Agence Urbaine de Fès joue un rôle crucial dans le développement et la

planification urbaine de la ville de Fès, au Maroc. Dans le cadre de notre

rapport, nous nous concentrerons sur deux aspects clés de cette agence : son

organisation structurelle et son cycle d'achat.

L'organisation structurelle d'une entité aussi importante que l'Agence Urbaine de

Fès est essentielle pour assurer une gestion efficace et coordonnée de ses

activités. Comprendre la manière dont l'agence est structurée permet

d'appréhender les différents départements et les rôles spécifiques qu'ils jouent

dans la réalisation des objectifs de développement urbain de la ville.

En outre, le cycle d'achat de l'Agence Urbaine de Fès est un processus clé qui

régule l'acquisition de biens, de services et de travaux nécessaires à la mise en

œuvre des projets urbains. Il est crucial de comprendre les différentes étapes de

ce cycle, depuis l'identification des besoins jusqu'à la passation des marchés,

afin d'assurer la transparence, l'efficacité et l'équité dans l'utilisation des

ressources financières de l'agence.

Dans ce rapport, nous allons faire allusion à l'organisation structurelle de

l'Agence Urbaine de Fès, en mettant l'accent sur les différents départements,

leurs fonctions et leurs interactions. Nous examinerons également le cycle

d'achat de l'agence, en détaillant les étapes clés et en soulignant l'importance de


procédures d'achat bien établies pour garantir une gestion financière responsable

et une réalisation réussie des projets urbains.

Nous espérons que cette analyse de l'organisation structurelle de l'Agence

Urbaine de Fès et de son cycle d'achat contribuera à une meilleure

compréhension du fonctionnement interne de l'agence et de son impact sur le

développement urbain de la ville de Fès

Section 1: Structure organisationnelle de l'Agence Urbaine de

Fès

Lors de mon stage à l'Agence Urbaine de Fès, j'ai eu l'opportunité d'observer de

près l'organisation structurelle de cette institution, qui était divisée en quatre

départements clés. Chacun de ces départements jouait un rôle spécifique mais

complémentaire, contribuant ainsi à la réalisation des projets urbains et au

développement harmonieux de la ville de Fès.

1. Département des études : Le département des études était chargé de mener

des études approfondies sur divers aspects de l'urbanisme. Les experts et

les urbanistes qui y travaillaient étaient constamment engagés dans des

recherches et des analyses approfondies. Leur rôle était de fournir des

informations précieuses à l'agence et d'orienter les décisions stratégiques.

Ce département se concentrait sur des domaines tels que l'aménagement


du territoire, la cartographie, la planification urbaine et la gestion des

ressources naturelles.

2. Département de gestion urbaine : Le département de gestion urbaine était

responsable de la mise en œuvre des projets urbains. Son rôle principal

était de superviser les travaux de construction et de s'assurer de leur

conformité aux réglementations en vigueur. Les équipes de ce

département travaillaient en étroite collaboration avec les entreprises de

construction, les architectes et les autres parties prenantes. Elles veillaient

à la réalisation réussie des projets dans les délais impartis.

3. Département des affaires juridiques et foncières : Le département des

affaires juridiques et foncières était chargé de gérer les questions

juridiques liées à l'urbanisme. Il supervisait les transactions foncières, les

acquisitions et les attributions de terrains pour les projets urbains. Les

membres de ce département étaient dotés d'une expertise juridique

approfondie et traitaient avec rigueur les problématiques foncières

complexes. Leur objectif était de protéger les intérêts de l'agence et de

garantir la légalité des opérations.

4. Département administratif et financier : Le département administratif et

financier jouait un rôle crucial dans la gestion des ressources humaines,

des finances et de l'administration générale de l'agence. Il était

responsable de la gestion des budgets, de l'établissement des rapports


financiers, de la coordination des activités administratives et de la

supervision des procédures internes. Ce département était caractérisé par

son professionnalisme et sa précision, contribuant ainsi au bon

fonctionnement global de l'agence.

Section 2: CYCLE D’ACHAT

1. Étapes de l'appel d'offres :

 Lancement de l'appel d'offres : L'organisation publiait un avis d'appel

d'offres pour informer les entreprises intéressées de la possibilité de

soumissionner pour un projet ou un contrat spécifique. Cet avis contenait

des informations sur les exigences, les critères d'évaluation et les délais.

 Réception des dossiers de l'appel d'offres : Les entreprises intéressées

soumettaient leurs propositions en fournissant tous les documents requis,

tels que les offres techniques, les offres financières et les documents

légaux. La date limite de soumission des offres était fixée à l'avance.

 Réunion de la commission d'ouverture des plis : Une commission spéciale

était généralement constituée pour ouvrir les plis contenant les

propositions des entreprises. Lors de cette réunion, les enveloppes

contenant les offres étaient ouvertes et les documents étaient vérifiés pour

s'assurer de leur conformité.


 Préparation du procès-verbal (PV) de la commission : La commission

rédigeait un procès-verbal détaillant les résultats de l'ouverture des plis.

Ce document enregistrait les noms des soumissionnaires, les prix

proposés et toute autre information pertinente. Le PV pouvait également

inclure des recommandations pour la suite du processus.

 Préparation de la marche à suivre : Sur la base des évaluations des

propositions reçues, l'organisation procédait à l'analyse des offres et à

l'évaluation des critères spécifiques tels que la conformité aux exigences,

les performances techniques, les délais, les coûts, etc. Cette étape

permettait de sélectionner le soumissionnaire qui répondait le mieux aux

besoins de l'organisation.

2. Étapes de la commande :

 Lancement des lettres de consultation : Des demandes de devis étaient

envoyées à plusieurs fournisseurs potentiels. Les réponses reçues

constituaient la base pour la sélection des fournisseurs.

 Analyse des offres : Les offres reçues étaient soigneusement examinées

pour évaluer les différentes propositions. Une analyse minutieuse était

effectuée afin de sélectionner les offres les plus adaptées aux besoins de

l'agence.
 Préparation du bon de commande : Un document détaillé était rédigé,

comprenant toutes les spécifications nécessaires, les quantités, les prix

convenus et les conditions générales. Ce bon de commande était présenté

pour signature au responsable du marché afin d'officialiser l'engagement

et de garantir la bonne exécution de la commande.

 Vérification du bon de livraison et de la facture : Il était essentiel de

vérifier que les produits livrés correspondaient aux spécifications

mentionnées dans le bon de commande et que les prix étaient conformes à

l'accord initial. Les factures étaient également vérifiées pour s'assurer

qu'elles étaient correctement établies et cohérentes avec les termes

négociés.

 Constitution du dossier d'acquisition : Tous les documents pertinents liés

à la commande étaient regroupés dans un dossier d'acquisition. Ce dossier

servait de référence pour le suivi et la gestion du contrat, et incluait des

éléments tels que le bon de commande signé, le bon de livraison, la

facture, les correspondances échangées, etc.

Ces différentes étapes démontrent l'importance de suivre rigoureusement le

processus d'appel d'offres et de commande, ainsi que la nécessité d'une

communication et d'une coordination efficaces entre les différentes parties

prenantes.

SECTION 3 : CYCLE DE LA PAIE


Gras à mon stage, j’ai appris à calculer le salaire net en se basant sur le salaire

net puis salaire brut imposable jusqu’ à salaire net pour savoir comment ça se

passe on va traiter un cas pratique d’un employé : célibataire

Echelle :17

Echelons :01

Indice : 309

Le salaire brut est généralement calculé en ajoutant toutes les composantes du

salaire d'un employé avant les déductions et les retenues. Voici la formule

générale pour calculer le salaire brut :

Salaire Brut = Salaire de base + Avantages en nature + Heures supplémentaires

+ Primes + Commissions + Autres avantages

SBI :SB-élément exonère

SNR =SBI-(FP+RCAR+MITUELLE)

IR =SNI*TAUX

En cas marie :30 DH

EN CAS MARIE + enfants 30 dh enfant max 6 personnes

SN=SB-(RCAR+MITUELL+IR)

Exemple
Cas de pratique

On a un employé :

ECELLE :17

Echelon : 01

INDICE : 309

SF : CELEBATAIRE

SALAIR BRUT = (INDICE -129) *7,00=

129 *7,7 =993,30

(309-129) *7=1260

=2253,30 BRUT

MAJORATION S.B : 160 BRUT

INDEMNITE DE RESIDENCE :(S.B + majoration S.B) *10%

(2253,30+160) *10%=241,33 brut

INDEMNITE DE LOGEMENT : voire barème dans ce cas 400,00 brut

P. QUQLIFICQTION : voire barème dans ce cas 1055,0 brut

IND TECHNICITE : voire barème dans ce cas1958 BRUT


IND ENCADREMENT : voire barème dans ce cas 0

IND TRANSPORT :80DH NET

ALLOCTION FAMILAILLE :0

SB=6147,63

SBI=SB-ELEMENT EXONERE =6067,63

FRAIS PROFESIONNEL =SBI*35%=60678,63*35%=2123,67 (LE MAX

2916,67 PAR ANS)

RCAR : régime collection d’allocation de retraite

CMC : SBI*6%=6067,63*6%=346,06

METUELLE =246,69

AMO : SBI*2,5% (70,00VERS 400,0)

6067,63*2,5% =151,69

S.M : SBI*1,5% (MAX 80,00) 80

CCD : SBI*1% =15,00

SNI=SBI-(F. P+RCAR+METUELLE) =3329,25


IR =3329,25*TAUX DANS CE CAS 10% =332,92 SOMME A DEDUIR -

250,0

82,92 IR

S. N=S.B-(RCAR+METUELLE+IR) = 5453,96

SECTIN4 : CYCLE DU TRESOR

Pendant mon stage à l'Agence Urbaine de Fès, j'ai eu l'opportunité de travailler

sur l'enregistrement des opérations de l'agence ainsi que sur l'établissement des

états de rapprochements. Ce travail a été réalisé en coordination avec les

responsables financiers de l'agence. J'ai également pu approfondir mes

connaissances sur la déclaration de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA). Bien

que j'aie déjà étudié le calcul de la TVA due et la procédure de déclaration de la

TVA, travailler avec les responsables financiers m'a permis de mieux

comprendre la logique sous-jacente à ces opérations. Leur expertise et leurs

explications m'ont aidé à saisir les nuances et les détails importants liés à ces

processus.

SECTION 5 : MANAGEMENT DE QUQLITE

Pendant la dernière semaine de mon stage, j'ai eu l'opportunité d'acquérir des


connaissances sur des termes que je n'avais pas encore rencontrés, tels que QSE

(Qualité, Sécurité, Environnement) et cartographe de processus de système.

Grâce à mon travail modeste dans ce domaine et aux informations fournies par

Monsieur Saboni, j'ai pu approfondir ma compréhension de ces concepts.

J'ai appris que le QSE, qui signifie Qualité, Sécurité, Environnement, est un

domaine interdisciplinaire qui vise à assurer la conformité aux normes de

qualité, à garantir la sécurité des employés et à promouvoir des pratiques

respectueuses de l'environnement au sein d'une organisation. Cela implique la

mise en place de systèmes de gestion, de processus et de politiques visant à

atteindre ces objectifs.

En ce qui concerne le cartographe de processus de système, j'ai découvert qu'il

s'agit d'un rôle ou d'une fonction au sein d'une organisation chargé de

cartographier et de documenter les processus de manière claire et précise. Le

cartographe de processus de système utilise des méthodes et des outils

spécifiques pour visualiser les flux de travail, les interactions et les étapes clés

des processus au sein de l'organisation. Ces cartes de processus permettent une

meilleure compréhension et une amélioration continue des opérations de

l'entreprise.

Grâce à ces nouvelles connaissances, j'ai pu développer une vision plus

complète de la gestion de la qualité, de la sécurité et de l'environnement, ainsi

que de l'importance de cartographier les processus au sein d'une organisation.


Ces compétences acquises pendant mon stage ont enrichi mon expérience

professionnelle et renforcé ma compréhension du domaine

CONCLUSION

En conclusion, l'Agence Urbaine de Fès joue un rôle crucial dans le

développement et la planification urbaine de la ville. Sa structure

organisationnelle, composée de différents départements spécialisés, permet une

gestion efficace et coordonnée de ses activités. De plus, son cycle d'achat bien

établi garantit la transparence et l'efficacité dans l'utilisation des ressources

financières. En comprenant l'organisation structurelle et le processus d'achat de

l'agence, il est possible d'appréhender son fonctionnement interne et son impact

sur le développement urbain de la ville de Fès. Cette analyse contribue à une

meilleure compréhension de l'agence et de son rôle clé dans la réalisation des

projets urbains.
SOMMER

INTRODUCTION GENERAL ……………………………………4 PAGE

PREMIERE CHAPITRE : Aperçu

Historique de l’agence ……………………………………. 5 PAGE

S1 : Dans la période de la colonisation ..............................................6 PAGE

S2 : Après l’Indépendance ………………………………10 PAGE

CONCLUSION …………………………………16PAGE

DEUXIEM CHAPITRE: Expérience

de stage et observations dans AUF……………………………………17PAGE

S1: Structure organisationnelle de l'Agence Urbaine de Fès…………19PAGE

S 2: cycle d’achat………………………………………………………21page

S3 : cycle de la paie……………………………………………………24page

S4 : cycle du trésor ……………………………………………………27page

S5 : management de qualité……………………………………………28page

Conclusion………………………………………………………………29page

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