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I- Cadre juridique et institutionnelle régissant l’urbanisme au Cameroun

La pyramide constituant le statut juridique ; l’urbanisme ; l’aménagement et la construction sur


l’ensemble du territoire camerounais comprend au sommet la constitution ; la loi no 2004 /003 du 21
avril 2004 régissant l’urbanisme au Cameroun, la loi no 96/12 du 5 aout 1996 portant loi cadre
relative à la gestion de l’environnement et la loi no 75/15 du 08 décembre 1975 portant assurance
obligatoire des risques à la construction.

A la base de cette pyramide se trouve le corpus des règlements d’application de ces lois. A ces
instruments juridiques non exhaustifs il faut ajouter les textes spéciaux régissant les aménagements
spécifiques tels que les ports, les aéroports, les établissements classés dangereux

Le cadre normatif rappelé ci-dessus dégage d’une part la définition de l’urbanisme et le champ
d’emprise de ses règles et instrument de mise en œuvre (article 7 ) et d’autre part les règles portant
sur la planification et l’utilisation des sols au même titre que celle dédie au financement des charges
publiques subséquences. Il précise en outre les modalités d’aménagement urbain ainsi que les
relations

C’est le lieu de relever que l’urbanisme n’est pas seulement une discipline scientifique c’est aussi et
surtout une activité d’intérêt générale qui a cet égard pourrait se heurter aux droits de propriétaires
du sol pour les restrictions aux droits de propriétés qu’imposent les aménagements urbains.

En effet, l’exercice du droit de propriété consacre par la constitution englobe notamment le droit
pour le propriétaire d’ériger sur son fonds toutes les plantation et construction qu’il juge à propos.

L’exercice de cette prérogative du propriétaire peux s’avérer le cas échéant, incompatible avec les
objectifs d’aménagement des collectivités publique surtout lorsque les destinations prévues par ces
acteurs ne coïncident. C’est pourquoi le législateur camerounais à fort opportunément rappelé aux
propriétaires fonciers que si le droit de construire est rattaches à la propriété du sol, il doit
impérativement s’exercer dans le strict respect des dispositions législatives et règlementaires
relatives a l’utilisation du sol.

LES INSTRUMENTS DE MISE EN ŒUVRE DE L’URBANISME AU CAMEROUN

Les instruments de mise en œuvre de l’urbanisme au Cameroun sont au nombre de 3

- Les documents de planification urbaine qui regroupe :

Le plan directeur d’urbanisme

Le plan d’occupation des sols

Le plan secteur

Le plan sommaire d’urbanisme

- Les opérations d’emménagement foncier qui englobent notamment la restructuration ou la


rénovation urbaine.

Les lotissements et les opérations d’aménagement concertés


- Les actes d’urbanisme encore qualifié d’acte régissant l’utilisation du sol et la construction et
au rang desquels sont enregistrés :
 Le certificat d’urbanisme
 L’autorisation de lotir (le permis d’implanter, le permis de construire, le permis de démolir)
 Le certificat de conformité

LES PRINCIPES REGISSANT L’ELABORATION DES DOCUMENTS DE PLANIFICATION

1er principe

Tout document de planification urbaine doit comprendre :

- Un rapport justificatif du choix urbanistique


- Les documents graphiques à une échelle
- Un règlement particulier
- Des annexes éventuelles

2e principe tiré de l’article 47 de la loi

Tout document de planification urbaine doit préciser les servitudes d’utilité publique affectant
l’utilisation du sol.

3e principe tiré de l’article 27 de la loi

L’approbation de tout document de planification urbaine rend apposable au tiers le règlement.

4e principe

Seules les servitudes d’utilités publique mentionnées dès les documents de planification urbaine
peuvent être apposé au domaine affectant l’utilisation du sol.

5e principe

Le silence gardé par les autorités chargé d’approuver pour approuver les documents. Passé ce délai
fixé par la loi vaut l’approbation tacite du document en cause.

6e principe tiré de l’article 45 de la loi


Apres approbation par l’autorité compétente de tout document de planification urbaine excepté le
plan d’urbanisme.

Il est précédé à l’initiative du maire et a la charge du maitre d’ouvrage aux bornages et aux
classements aux domaines des personnes publiques concernés des emprises réservées aux voix et
aux équipements programmées à la suite de cette délimitation, il est dressé un plan d’alignement des
voies concernés

LES OPERATIONS DE RETRUCTURATION URBAINE


TRANSPORTS.
Introduction générale
L’année antérieurs, le transport et la logistique attiraient peu d’attention des acteurs -
économiques. De nos jours la logistique est devenue une arme concurrentielle du fait de
- L’accélération de l’urbanisation dans la plupart des pays
- La mondialisation et ses conséquences sur le commerce internationale.
- Le l’accroissement des couts logistiques qui représente désormais une partie significative du
coup total de la production.

A cet égard le transport occupe une place prépondérante dans la mesure ou il permet les échangées
tant à l’intérieur des états qu’aux plans sous régionaux et internationaux. Il revêt dés lors pour les
personnes un caractère presque vitale en ce qu’il conditionne de manière significative les activités
urbaines, interurbaine et internationale impliquant le mouvement des personnes et des biens.

Il n’est pas superflu de relever ici que le transport permet d’acheminer les marchandises et autres
bien de consommation de leurs lieux de production à leurs lieux de consommation ce qui favorise
l’uniformisation des marchés désormais régie dans la plupart des cas par la loi des prix unique.

D’un point de vue technique, le transport est en perpétuelle évolution tant au niveau des modes de
transport qu’en ce qui concerne les techniques nouvelles.

Dans le présent cours nous allons nous intéresser :

- A la spécificité du transport dans l’activité économique en général


- Les caractéristiques de l’économie du transports notamment en zone urbaine .

Le transport se défini comme le déplacement d’un bien ou d’une personne d’un lieu à un
autre. C’est un bien économique tout comme une paire de chaussure et un véhicule.
Techniquement, le transport est davantage un service parce qu’il est plus immatériel que
matériel même si dans le cadre de ce cours on continuera a le traiter comme un bien et un
service.
Comme bien ; il constitue un auxiliaire a une activité professionnelle de loisirs ou de
production industrielle. A cet égard, la demande de transport ne peut s’appréhender qu’avec le
mode de vie des consommateurs et de l’activité de production. Pour satisfaire cette demande,
la production de transport ou du service de transport met en jeu des capitaux pour le
développement infrastructurel, de la ressource humaine souvent spécialisé et des charges
d’exploitation diverses.
C’est le lieu de relever quand même qu’un large part du service de transport est assuré dans le
cadre de l’auto consommation. Une attention particulière est portée a la ressource tant affectée
car les gains de temps engendré pour se déplacer constituent un des principaux élément du
choix du moyen de transport .
Le marché du transport ( lieu de rencontre de l’offre et le demande) permet d’observer :
- L’importance des flux de déplacement reliant les principaux points generateur et
attracteurs du traffic
- La repartition des ces flux dans le temps et dans l’espace
- Le repartition de ces flux entre différents système de transports
L’évolution des transports est donc intrinsèquement lié au devellopement de l’activité
économique et induit un coup environnementale élevé ; notament les nuisances
sonores, la qualité de l’air et de l’eau. Une vue globale du marché du transport va donc
intégrer
1- La demande qui cible la catégorie de clients ; les motifs de déplacement et les
caractéristiques de la demande.
2- L’offre de transport en s’intéressant à l’offre de service publique ou privé. A
l’infrastructure et au mode de transport, a la typologie de transport collective ou
individuelle.
3- L’organisation du marché lui-même en scrutant le volume et les caractéristiques des
flux. Et la distribution modale ( routier, ferroviaire, aérien, maritime …)
4- Le cadre juridique regissant le fonctionnement du marché et les acteurs externes
( législation sur les infrastructures , marché, financement , fiscalité specifique)

Les organisations sociaux professionnelles intervenant dans l’activité du transport

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