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SPECIALISTE EN LEGISLATION
SOMMAIRE……………………………………………………….P
CHAPITRE I : PUISSANCE FISCALE (CV) ET COTE ARGUS AUTOMOBILE…7
SECTION 1 : PUISSANCE FISCALE OU VALEUR ADMINISTRATIVE VEHICULE …..7
1
A) Origine de mesure de la puissance auto en cheval-vapeur………………………....7
B) Conversion de la puissance auto selon les différents systèmes …………………....7
1) Dans le système impérial britannique ……………………………………...7
2) Dans le système français avec l’utilisation du ‘’Metric Horsepower’’…………
8
Paragraphe 2 : Détermination de la puissance fiscale du véhicule en cheval fiscal (CV)
………..9
A) Calcul de la Puissance et du couple…………………………………………..10
B) La distinction entre la Puissance SAE et Puissance DIN…………………….10
SECTION 2 : LA COTE ARGUS AUTOMOBILE……………………………………...11
Paragraphe 1 : Cote d’un véhicule : comment est défini le prix théorique ?......................12
A) Calculer la cote de son véhicule par soi-même…………………………………..12
B) Plus ou moins-value kilométrique………………………………………………..12
Paragraphe 2 : la détermination du prix du véhicule à partir des autres cotes automobiles
A) Comment est calculée la cote Auto Cote ?...........................................................13
B) Qu’est-ce que la cote de vente Auto Cote ?..........................................................13
C) Qu’est-ce que la cote de reprise Auto Cote ?........................................................13
D) Reprise auto sous condition d’achat…………………………………………….14
2
3) La visite technique et l’évaluation du véhicule par la SICTA……………………….20
3
1) Règle générale…………………………………………………………….27
2) Les exceptions…………………………………………………………….28
B) Les véhicules assujettis…………………………………………………………28
Paragraphe 4 : Les exclusions………………………………………………………………29
A) Les personnes exclues…………………………………………………………29
SECTION 2 : LES ETAPES ET LES DOCUMENTS NECESSAIRES POUR LA
SOUSCRIPTION D’UNE POLICE D’ASSURANCE……………………………………..30
Paragraphe 1 : Les étapes de la souscription………………………………………………...30
A) La phase préparatoire……………………………………………………….30
1) La fiche d'information……………………………………………....30
2) La proposition d'assurance………………………………………….30
B) Le contrat proprement dit……………………………………………………31
Paragraphe 2 : Le point de départ de la couverture du contrat d'assurance auto………...31
SECTION 3 : LES DIFFERENTES GARANTIES EN MATIERE D’ASSURANCE AUTO
Paragraphe 1 : la garantie obligatoire : la responsabilité civile (RC)…………………......32
Paragraphe 2 : les garanties facultatives……………………………………………………32
A) garanties dommages…………………………………………………………………….33
1) La garantie dommages complets…………………………………………………………33
2) La garantie de tierce Collision……………………………………………………………33
B) Dommage causés au véhicule par incendie……………………………………………...33
C) Dommage causés au véhicule par vol……………………………………………………33
1) garantie vol classique …………………………………………………………………….33
2) garantie vol partiel………………………………………………………………………...34
D) Bris de glace ……………………………………………………………………………...34
E) Personne transportée ……………………………………………………………………...34
F) Défense…………………………………………………………………………………….34
G) Recours……………………………………………………………………………………34
SECTION 4: LA TARIFICATION DANS LE DOMAINE DU CONTRAT D’ASSURANCE
Paragraphe 1 : Les assurances de courtes durées…………………………………………….35
Paragraphe 2 : Le cas de la suspension de garantie………………………………………….36
Paragraphe 3 : Le réajustement de la tarification lors du renouvellement du contrat………36
4
2) Le premier courrier de l’assureur à la victime………………………………38
3) L’examen médical…………………………………………………………...38
4) L’avis sur pièces…………………………………………………………38
5) L’expertise médicale……………………………………………………..38
6) La date de consolidation …………………………………………………39
B) L’expertise auto suite à un sinistre ………………………………………………39
1) Le rôle de l’expert automobile ………………………………………………39
2) L’expertise auto lorsque l’examen du véhicule est possible ………………..39
3) L’expertise auto lorsque l’examen du véhicule est impossible ……………..39
4) Contester un rapport d’expertise …………………………………………….39
CHAPITRE IV : L’EDUCATION ROUTIERE………………………………………...40
SECTION 1 : L’OBTENTION DU PERMIS DE CONDUIRE EN COTE D’IVOIRE : LES
ETAPES A SUIVRE…………………………………………………………………………40
Paragraphe 1 : L’auto-école…………………………………………………………………..40
A) Les cours théoriques (code de la route)……………………………………………...40
B) La visite médicale…………………………………………………………………..46
C) Le passage ……………………………………………………………………………46
Paragraphe 2 : Epreuve de conduite ………………………………………………………….46
A) Heure de conduite …………………………………………………………………….46
B) Durée………………………………………………………………………………….46
C) Bilan de compétences ………………………………………………………………...47
D) Erreurs éliminatoires………………………………………………………………….47
E) Manœuvre …………………………………………………………………………….47
F) Réponse de l’examinateur …………………………………………………………....48
Section 2 : Procédure à suivre en cas de réussite…………………………………………….48
Paragraphe 1 : Certificat d'examen…………………………………………………………...48
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CHAPITRE I : PUISSANCE FISCALE (CV) ET COTE ARGUS AUTOMOBILE
Dans le monde de l'automobile, la puissance fiscale définit tout simplement la puissance d'un moteur. Cette
donnée peut également être appelée puissance administrative ou cheval fiscal qui est généralement abrégé CV.
Le cheval fiscal, noté cv ou CV en droit fiscal était utilisé pour l'établissement des certificats d'immatriculation
français (ex : cartes grises). C'est une unité administrative calculée, en partie, à partir de la puissance d'un moteur
et à partir de laquelle est déterminé le montant de la taxe sur les certificats d'immatriculation susceptible d'être
due lors de l'immatriculation d'un véhicule. En France, le nombre de chevaux fiscaux d'un véhicule est indiqué
sur le certificat d'immatriculation à la rubrique P.6.
Pourquoi mesure-t-on la puissance des moteurs en chevaux ? Eh bien, la raison est tout simplement
historique.
À la fin du XVIIIe siècle, les chevaux étaient le moyen le plus utilisé pour déplacer des charges et servaient aussi
à actionner des machines, par exemple pour remonter l'eau des puits. Avec l'invention de la machine à vapeur, il
a fallu établir une conversion entre la puissance de ce moteur et celle que l'on peut obtenir d'un cheval. Le but
était, par exemple, de répondre à ce genre de question : quelle puissance doit avoir une machine à vapeur pour
remplacer un cheval extrayant l'eau d'un puits ?
Le grand savant britannique James Watt s'est, comme d'autres avant lui, attaqué à ce problème et il lui a trouvé
une solution. Il a pris comme référence la puissance nécessaire à un cheval pour faire tourner un moulin à grain
et a utilisé les unités de son pays : les livres (lb en anglais), les pieds (feet, ou ft) et les secondes. Ainsi naquit le
« horsepower ».
Il existe deux systèmes en la matière : le système anglo-saxon (1) et le système français (2).
P = m⋅g⋅v
•g = 9,806 65 m s−2 ;
L'unité de puissance est, plus tard, devenue... le watt (W). Celui-ci est défini dans le SI (système international)
comme valant un newton. Mètre par seconde.
Le reste du monde, utilisant le système métrique, a défini le « cheval-vapeur » comme la puissance développée
par un cheval pour remonter de 1 m une masse de 75 kg en 1 s. Une masse de 1 kg pèse 9,81 newtons, car la
valeur du newton est donnée par l'accélération de la pesanteur (due à la gravité terrestre) et vaut, par convention
(c'est une moyenne), 9,81 m/s/s. La 3e Conférence générale des poids et mesures (CGPM) en 1901 a défini la
valeur de l'accélération de la pesanteur g qui vaut 9,80665 m·s-2.
Ainsi, exprimé en watts, 1 W étant la puissance associée au déplacement d'une force de 1 N sur une longueur de
1 m parcourue en 1 s, le cheval-vapeur vaut :
•le poids (force) d'une masse de 75 kg vaut : 75 [kg] × 9,80665 [m⋅s−2] = 735,498 75 N (soit 735,5 N) ;
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Un cheval-vapeur du système métrique, ou cheval, vaut donc 1 s x 75 kg x 9,81 m/s/s, soit 735,49875 W ou
736W.
Pour plus de simplicité, calculons la masse qu’un cheval est capable de soulever à la vitesse de 1 m/s:
Nous avons la puissance (736 W) et la vitesse (1 m/s) D’où 736=F. 1 Donc F=736/1=736 N
Nous avons donc la force mais elle est en Newton, nous devons donc maintenant la transformer en Kg.
D’après la formule P=M.G (Poids (N)=Masse (Kg). Attraction gravitationnelle (=9.81) (m.s-2)736=M. 9.81
M=736/9.81 M=75.025 Kg
Nous avons donc démontré qu’un cheval était la puissance nécessaire pour soulever une masse de 75.025 kg à la
vitesse de 1 m/s.
Le cheval-vapeur français a été défini comme valant exactement 75 kg·m·s-1, soit la puissance nécessaire pour
soulever (verticalement) un poids de 75 kg (le poids d'un objet étant confondu avec sa masse) en 1 s sur une
hauteur de 1 m
Le « cheval-vapeur » (The metric horsepower, en anglais sur le schéma) est la puissance développée par
un cheval pour remonter de 1 m une masse de 75 kg en 1 s, soit 735,49875 W. (Attention : le cheval-vapeur
du système métrique ne doit pas être confondu avec le horsepower, évoqué plus haut, qui lui vaut
745,699872 W.)
Lorsque les moteurs à vapeur ont commencé à remplacer les chevaux, leur puissance a été exprimée en
horsepowers ou en chevaux-vapeur. L'habitude perdure, et nous conservons les hp et les chevaux-vapeur,
auxquels se sont ajoutés le watt électrique, les chevaux fiscaux (CV, une valeur administrative)
Le cheval fiscal est l’unité dans lequel est exprimée la puissance ou la valeur administrative d’un véhicule. Il est
utilisé par la SICTA pour déterminer le prix du véhicule soumis à l’immatriculation.
La puissance fiscale est obtenue à partir de la puissance maximale du moteur exprimée en kilowatts (kW) que
l’on convertit en cheval-vapeur (ch) qui est la véritable unité de mesure réelle du moteur et de l'émission de
dioxyde de carbone (CO2) exprimée en grammes par kilomètre (g/km).
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A) Calcul de la Puissance et du couple
La formule de calcul telle que définie par l’article 62 de la loi n°98-546, depuis le 2 juillet 1998, est donc la
suivante : Pa = (CO2/45) + (P/40) ^ 1,6.
Pa = puissance administrative
La puissance d'une machine tournante procure un couple. Ce couple peut être visualisé comme une force
appliquée à un bras de levier, l'ensemble tournant autour de son axe. Le couple est en quelque sorte un moment
de force dynamique.
Le couple résulte de la puissance divisée par la vitesse de rotation. Vice-versa, la puissance résulte du couple
multiplié par la vitesse de rotation. Lors de l'utilisation des unités internationales, la puissance s'exprime en Watt,
la vitesse de rotation, plus précisément la vitesse angulaire, s'exprime en radian par seconde et le couple
s'exprime en Newton mètre.
Puissance : 500 W
Unité de résultat : Nm
En Europe, la norme a été établie par le Deutsches Institut fürNormung (Institut allemand de normalisation,
fondé en 1917 à Berlin) plus connu sous son sigle DIN. Il s'agit de la norme DIN 70020 (le cheval-vapeur
allemand s'appelle Pferdestärke, et son symbole est PS). La puissance est mesurée à l'embrayage, avec le moteur
de série équipé de tous ses accessoires, de ses échappements.
Aux États-Unis, la norme a été établie par la SAE International (Société des ingénieurs de l'automobile, fondée
en 1905 à Troy, dans le Michigan). La puissance est mesurée à la sortie du vilebrequin de façon à éviter les
pertes de puissance dues à la transmission. À l'origine, la SAE avait établi un protocole de mesure sur banc avec
un moteur de série dépourvu de ses accessoires, et parfois même de ses échappements. La puissance était
mesurée en brake horsepower (bhp), ou puissance au frein. Le frein était à l'époque un outil permettant de
déterminer la puissance du moteur. Le frein était connecté directement en sortie du moteur, le couple et le régime
appliqués au frein étaient mesurés pour déterminer la puissance maximale du moteur.
La norme SAE était la J245. Il en résultait donc que les chiffres de puissance annoncés en norme SAE étaient
largement supérieurs à ceux exprimés en norme DIN. Mais en 1972, la SAE a revu sa copie en édictant la norme
J1349. Désormais, la puissance est mesurée avec le moteur équipé de ses accessoires et de ses échappements de
série, ce qui a diminué l'écart entre ces deux normes.
Toutefois, les deux principales normes de puissances valables dans les pays francophones tout comme en Côte
d’Ivoire sont : la norme DIN (1 ch =736 W=0.736 KW) et la norme ISO (1 KW=1.36 ch).
NB : Les Chevaux-vapeur sont donc une unité de mesure de la puissance mécanique réelle du véhicule au
niveau des roues abrégée communément en ch, tandis que les chevaux-fiscaux (ou CV), sont une unité de
mesure du droit fiscal qui permettent d’évaluer la puissance théorique d’un moteur afin de calculer une
taxe fiscale apposée sur un permis d’immatriculation, communément appelé carte-grise.
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connaitre pour pouvoir bien déterminer le prix d'achat ou de vente d'une voiture. Parmi ces éléments, on retrouve
:
La marque
Le modèle
La version
La motorisation et l'énergie
Le kilométrage
L'état
L'entretien
Le nombre de propriétaires
La couleur
L’âge
La localisation du véhicule
L’argus d’un véhicule d’occasion est défini pour un kilométrage annuel moyen.
Prenons l’exemple des moteurs diesel : la moyenne est de 20 000 km / an pour les véhicules dotés de 0 à 6 CV.
Si le véhicule affiche un nombre de kilomètres plus élevé au compteur, le prix pourra être diminué en fonction
de chaque kilomètre supplémentaire effectué.
L’effet inverse peut également se produire : si le véhicule à moins de kilomètres que prévu, le prix pourra alors
être majoré pour chaque kilomètre en moins effectué.
La cote de l’année en cours d’un véhicule pourra être publiée après douze mois sur le marché. La cote
correspond au prix calculé pour un « mois moyen » de première mise en circulation.
Afin de calculer la cote de votre véhicule d’occasion par vous-même, voici quelques astuces qui vous
permettront de mieux évaluer la cote de votre véhicule :
Certaines options (éléments de confort non inclus dans la version de base) du véhicule permettront d’obtenir une
plus-value dans certains cas.
La plus-value réparation : si des réparations importantes ont récemment été effectuées, elles pourront alors être
valorisées dans le calcul de la cote du véhicule (factures à l’appui).
La date de première mise en circulation permettra d’appliquer une plus ou moins-value au véhicule en fonction
du mois de référence de la cote (prorata des mois écoulés).
Un prix est défini pour un kilométrage annuel moyen, observé et fixé sur le critère de la puissance fiscale.
Si votre véhicule affiche des kilomètres supplémentaires, il y a lieu de minorer son prix de 99,0457 à
99,1219 par kilomètre supplémentaire, selon la puissance fiscale et l'énergie. Si votre véhicule
affiche des kilomètres en moins, il y a lieu de majorer son prix de 99,0076 à 99,0381 par kilomètre en
moins, selon la puissance fiscale et l'énergie.
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Il existe sur Internet d’autres cotes automobiles tout aussi fiables que celle de l’Argus. C’est notamment le cas de
la cote Auto Cote, que nous vous proposons gratuitement, et qui se base sur l’analyse des annonces de voitures
d’occasion en ligne sur l’Internet français
Valoriser son véhicule d'occasion afin de vous fournir une valeur fiable pour votre voiture d’occasion, la cote
Auto Cote est calculée de façon scientifique en fonction de nombreux
critères, selon des informations collectées parmi des milliers d’annonces publiées sur de nombreux sites Internet
sur le marché français.
Nous allons jusqu’à prendre en compte la couleur de votre voiture, ce que les autres cotes (Argus par exemple)
ne retiennent pas pour le calcul de leur cote.
La valeur de vente correspond à la valeur à laquelle vous pouvez espérer revendre votre véhicule auprès d’un
particulier, ou le prix auquel nous vous conseillons d’acheter une voiture d’occasion équivalente. Ce prix est plus
élevé car il n’inclut pas les coûts de fonctionnement des professionnels de l’automobile. C’est également à la
valeur de cette cote de vente que nous vous conseillons d’afficher votre voitu
La valeur de reprise correspond à la valeur à laquelle vous pouvez espérer revendre votre véhicule auprès d’un
professionnel, dans le cadre d’une reprise de votre voiture d’occasion pour l’achat d’une voiture neuve. En effet,
les professionnels de l’automobile ne reprennent pas les voitures d’occasion au même prix qu’elles se vendent
entre particuliers. Cette différence de prix s’explique par deux raisons principales :
Les professionnels de l’automobile ont des frais, des obligations légales et des contraintes lors de la revente de
voitures d’occasion plus contraignantes que les particuliers. Ils doivent par exemple garantir au minimum 3 mois
leurs voitures d’occasion, ce qui représente un coût au moment de la revente. De même, un professionnel ne peut
pas se permettre de vendre un véhicule en mauvais état. Il procédera donc à la remise en état du véhicule
(carrosserie, changement de pneumatiques, révision…) qui représente ici aussi un coût important. Il est donc
normal qu’ils prennent en compte ces frais à venir au moment de la reprise de votre véhicule.
Il est très courant pour un français de vendre sa voiture d’occasion, puisqu’en moyenne on change son auto tous
les 5,3 ans, pour acheter une voiture neuve ou une occasion récente
L’avantage principal est avant tout la rapidité de la vente : les professionnels de la reprise peuvent vous acheter
votre véhicule cash sous 24h. Deuxième avantage, vous n’aurez pas à faire le contrôle technique du véhicule : le
contrôle technique pour la vente d’une voiture n’est pas obligatoire en cas de reprise par un professionnel, alors
qu’un contrôle technique de moins de 6 mois est obligatoire pour la vente à un particulier. Dernier avantage, le
professionnel s’occupe des démarches administratives, ce qui constitue un gain de temps non négligeable.
Côté inconvénient, la reprise d’une voiture par un professionnel à un point faible : elle vous sera achetée en-
dessous du prix auquel vous l’auriez vendue sur le marché de l’occasion. Le repreneur prend des précautions afin
de s’assurer qu’il ne perdra pas d’argent à la revente de votre véhicule. Il applique généralement une décote de
15% à la cote Argus, à laquelle il déduit à nouveau les éventuels frais constatés sur la voiture (comme les rayures
sur la carrosserie, les éléments mécaniques défaillants, les révisions à prévoir, etc…).
Il existe un autre type de reprise : la reprise sous condition d’achat d’un véhicule, neuf ou d’occasion. Il s’agit
d’une pratique courante chez les concessionnaires automobiles. Généralement, les concessionnaires se basent
également sur la cote Argus pro (qui correspond à la cote argus classique -15%), en déduisant les frais à prévoir
sur votre voiture. Parfois, cette valeur de reprise peut bénéficier d’une « prime », selon le dispositif prévu par le
constructeur : l’objectif est de vous offrir une bonne reprise afin de vous vendre un véhicule neuf ou une
occasion récente. Néanmoins, vous aurez sans doute une remise beaucoup moins importante sur le véhicule que
vous achetez.
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- Loi n°2013-877 du 23 décembre 2013 relative à la Concurrence ;
- Le décret n°93-313 du 11 Mars 1993 portant application de la loi n°91-999 du 27 Décembre 1991 relative à la
Concurrence, en ce qui concerne les conditions d’entrée en Côte d’Ivoire des marchandises étrangères de toute
origine et de toute provenance, ainsi que les conditions d’exportations et de réexportation des marchandises à
destination de l’étranger ;
Ces règles subordonnent l’exercice de la profession (Paragraphe 2) à l’obtention d’une autorisation (Paragraphe
1).
1) Le code Import/Export
Par dérogation au principe de la liberté, n’a la qualité d’importateur ou d’exportateur que tout opérateur
économique disposant d’un code Importateur/Exportateur en cours de validité délivré par la Direction en charge
du Commerce Extérieur.
L’obtention du code d’importateur/exportateur dans le cas des nouvelles activités est subordonnée à la
constitution d’un dossier comprenant :
- Un registre de commerce ;
- Une attestation de régularité fiscale datant de moins de quatre mois pour les personnes physiques ou morales
exerçant déjà et n’ayant pas bénéficié d’une attribution d’un code import/export.
Le code d’importateur/exportateur, dans le cas des nouvelles activités, est délivré au Guichet Unique de Création
d’Entreprise du CEPICI.
Le code importateur/exportateur, ainsi obtenu, est renouvelable chaque année sur présentation des documents
suivants :
Le rôle du code importateur/exportateur est non seulement de tenir une liste des importateurs/exportateurs
actualisée chaque année mais aussi d’aider l’administration des impôts à faire le recouvrement des recettes de
l’Etat.
2) Le code occasionnel
C’est une dérogation au code Import/Export. Le législateur donne des dérogations aux ménages pour
l’importation ou l’exportation de marchandises pour leur consommation personnelle : code occasionnel.
Le code importateur/exportateur occasionnel est sollicité deux (02) fois par année et par personne physique sur
présentation des documents suivants :
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- Une photocopie de la pièce d’identité du demandeur.
Outre, les documents exigés pour l’exercice d’une telle profession, le transitaire est obligé de disposer d’un
siège social qui est communément appelé Maison de Transit.
Pour l’exécution de sa mission, le GUA est organisé sous forme d’une chaine composé des services de
l’administration publique : Ministère du commerce, Ministère des Transports, Ministère de l’économie et des
Finances et d’autre part des partenaires privés notamment la Société Ivoirienne de Contrôle Automobile et
Industriel (SICTA) et le Groupement de Gestion des Entreprises (2GE).
Les documents que l’importateur doit fournir avant l’arrivée du navire transportant le ou les véhicule (s) sont : le
connaissement, la carte grise d’origine et une copie de la pièce d’identité de l’importateur ou du propriétaire,
portant l’adresse de celui-ci. Le transitaire se servira de ces documents pour entamer le processus de
dédouanement avec l’ouverture du dossier et l’établissement de la Déclaration Sommaire de Transfert (DST) :
document qui permet de faire sortir le ou les véhicule (s) du Port par les services du Guichet Unique pour
l’emmener sur le site dédié aux véhicules en instance de dédouanement.
1) L’ouverture du dossier
* c’est un reçu de la marchandise : il montre que le transporteur maritime a pris en charge une marchandise des
mains de l’expéditeur ou de son transitaire depuis le port de provenance
*c’est un titre de transport maritime : il détermine les obligations réciproques du chargeur et du transporteur
maritime
La vignette auto de l’année en cours (document 4) : la vignette est une taxe sur les véhicules à moteur,
due pour tous les véhicules à moteur destinés au transport de personnes ou de marchandises, immatriculés en
Côte d’Ivoire au 1er janvier de l’année d’imposition.
La taxe est établie au nom du propriétaire ou du possesseur des éléments imposables au lieu de sa
résidence habituelle ou de son principal établissement.
Le redevable de la taxe est la personne dont le nom figure sur la carte grise ou le possesseur du véhicule.
Période d’imposition
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La taxe est due pour l’année entière en raison des éléments possédés au 1er janvier de l’année d’imposition.
Les personnes qui, dans le courant de l’année, deviennent propriétaires ou possesseurs d’éléments neufs
imposables, doivent acquitter la taxe dans les deux mois du jour de l’acquisition. Néanmoins, elles ne pourront
procéder à la mutation du véhicule à leur nom sans justifier du paiement de la taxe ou de son exemption.
Sont considérés comme éléments neufs imposables, les véhicules visés à l’article 961-3 du présent Code, ainsi
que ceux acquis aux enchères publiques au cours de l’année d’imposition.
La répétition des droits ne pourra être poursuivie contre le nouveau propriétaire d’un véhicule acquis en cours
d’année qui justifiera du paiement de la taxe, mais celui-ci deviendra débiteur de la taxe pour l’année entière
dans le cas contraire.
Tarifs de la taxe
De 5 à 7 chevaux 35.000 F
De 8 à 11 chevaux 49.000 F
De 12 à 15 chevaux 96.000 F
Les véhicules d’occasion importés pour la première fois en Côte d’Ivoire supportent la première année
d’imposition, les mêmes tarifs que ceux applicables aux véhicules neufs. Ces tarifs sont réduits au quart lorsque
la mise en circulation a lieu entre le 1er novembre et le 31 décembre. Le montant qui en résulte est arrondi au
millier de francs supérieur. Loi n°2004-271 du 15 avril 2004, annexe fiscale, art.29-1. Un abattement du quart du
montant de la taxe exigible est consenti lorsque la différence entre l’année d’imposition et l’année de première
mise en circulation est supérieure à 4 ans.
Le tarif de la taxe sur les véhicules à moteur de l’administration est fixé comme suit :
Par véhicules administratifs, il faut entendre les véhicules de services de l’Etat et de l’Administration
immatriculés dans la série D ou à immatriculation banalisée.
La taxe prévue par le présent Livre est due quels que soient l’âge et la puissance du moteur des véhicules
concernés.
Le paiement de la taxe est à la charge de la Direction des Affaires Administratives et Financières de chaque
ministère pour les véhicules qui lui sont alloués.
La taxe est payable en un seul terme, sans fractionnement avant le 1er avril de chaque année. Loi n°2004-271 du
15 avril 2004, annexe fiscale, art.29-2°. Le paiement de la taxe est constaté par la délivrance d’une vignette de
contrôle portant les caractéristiques du véhicule, essentiellement la marque, la puissance fiscale, le numéro
d’immatriculation et l’année pour laquelle la vignette a été délivrée.
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Ces différents documents indiqués ci-dessus sont établis lors de l’ouverture du dossier auprès de Cote d’Ivoire
Logistique. Cela marque le début de la procédure de dédouanement. Une fois que le dossier a été ouvert, suit
maintenant l’étape du transfert du véhicule du Port au GUA.
Les documents produits pour l’ouverture du dossier permettent aux services de CIL de procéder à la levée d’une
déclaration sommaire dite ‘’Déclaration Sommaire de Transfert’’
Cette étape a lieu au GUA plus précisément au service de la SICTA. A ce titre, celle-ci procède à un contrôle
technique en vue de la détermination de l’âge et de la valeur administrative du véhicule importé usagé et de la
délivrance de la carte de visite technique (Véhicules neufs et usagés). Cette identification consiste également à
photographier le véhicule. Le numéro de châssis, la date de la 1ère mise en circulation, les documents
professionnels de cotation des véhicules d’occasion (EX : Argus de l’automobile) constituent les éléments
essentiels qui guident la SICTA dans la détermination de l’âge et de la valeur administrative du véhicule. Dans le
cas où un véhicule n’est pas repris a l’Argus, il est évalué sur la base de la valeur du véhicule le plus proche ou,
si le véhicule n’est plus repris à l’Argus (véhicule de plus de 7 ans), il est évalué sur la base de la dernière valeur
inscrite à l’argus avec une dépréciation annuelle de 12%, sans pouvoir dépasser un abattement global de 80%
(Circ. 1141/DCG du 26/11/02). Le contrôle de la SICTA donne lieu à la délivrance d’une fiche, dite CIVIO, qui
reprend les caractéristiques techniques du véhicule et l’opinion sur la valeur à déclarer.
CIVIO (Contrôle d’Identification des Véhicules Importés d’Occasions) , permet en indiquant la bonne date de
mise en circulation ou la date de construction du véhicule en analysant avec précision les données techniques
relevées de :
- Déterminer le millésime.
- Vérifier les données des cartes grises des différents pays exportateurs.
- Déterminer la valeur imposable du véhicule pour la douane.
- Constituer une base de données des véhicules importés d’occasions pour nos partenaires (Douanes, Ministère
des Transports, Ministère du Commerce, Impôt et Interpol etc…).
La déclaration en détail est l’acte juridique par lequel le déclarant désigne d’abord le régime douanier dont il
demande l’application aux marchandises concernées (véhicules). Elle est faite à partir de la fiche CIVIO. Celle-
ci permet la déclaration en détail en vue du paiement des droits et taxes et l’immatriculation du véhicule. La
valeur en douane, assiette de la taxation, est déterminée Cout Assurance Fret (CAF). Les taux applicables à la
valeur en douane pour la liquidation des droits et taxes varient suivant la catégorie des véhicules : Véhicules de
tourisme : 44,28% (DD= 20% ; RSTA=1% ; TVA= 18% ; PCS=1% ; PCC= 0,5%). Véhicules pour le transport
des personnes (10 personnes ou plus) ou des marchandises (Utilitaires) : 32,48% (DD=10% ; reste, sans
changement) ; Tracteurs routiers, véhicules à usages spéciaux : 26,58% (DD=0,5% ; reste, sans changement). La
déclaration doit être écrite et signée du déclarant. Pour ce faire, le déclarant doit s’assurer que les documents sont
au complet. Après la vérification, il procède à l’établissement de la minute.
La minute : c’est une fiche appelée état de codage dument rempli par le déclarant en se servant de
l’ordre de transit en plus de tous les éléments précités.
La saisie à la machine SYDAM : cette étape concerne l’opération de saisie qui va maintenant introduire
toutes les informations codées de la minute à la machine SYDAM. Par la suite, il tire un imprimé comprenant
plusieurs feuillets de couleurs différentes.
La signature de la déclaration par le chef de transit : après le tirage de la déclaration, le chef de transit
signe et met son cachet sur les différents feuillets.
Le bulletin de liquidation : ce document est joint à la déclaration tirée et permet à la douane de connaitre
le mode de règlement : crédit ou comptant. La déclaration est donc remise au passeur en douane.
5) Le passage en douane
14
Le passeur en douane se rend au guichet unique avec la déclaration et les différents documents pour l’obtention
du B.A.E (Bon A Enlever). Arrivé au GUA, le passeur se rend chez CIL où il dépose la déclaration. L’agent de
ce service vérifie les documents accompagnant la déclaration et le transfert à la section des écritures de la
douane. La section des écritures se fait en trois étapes :
*La recevabilité : c’est la première étape du circuit. L’agent des douanes vérifie les documents cités. Si les
documents sont complets ou lorsque les conditions requises sont remplies, l’agent des douanes appose son cachet
sur la déclaration et suit son cours normal.
* Le compostage : c’est l’opération qui consiste à reproduire au moyen d’un cachet marqueur le numéro
d’enregistrement de la déclaration sur le dossier introduit en douane. Ce numéro se compose de 11 chiffres
terminés par une lettre. Exemple : 60601909765H
*L’enregistrement : c’est un cahier dans lequel l’agent des douanes enregistre le numéro de la déclaration et le
nom de l’importateur. La déclaration est enregistrée selon le régime douanier dans un registre approprié. Le
dossier arrive à la machine pour le DPOD (dépôt de la déclaration) et pour obtenir le bulletin de cotation à la
section de visite en salle de cotation. Le bulletin de cotation assigne le numéro de la déclaration, le nom de
l’inspecteur et son code. Le dossier est directement transmis à la salle de cotation.
La section des visites : c’est le lieu où le contrôle concerne à fond la déclaration visite, vérification de
l’espèce tarifaire, la valeur et l’origine du véhicule. Le chef de cette section reçoit la déclaration, la vise et la
remet à l’inspecteur à coté. Celui-ci enregistre dans son cahier les informations nécessaires, tire le bon
provisoire, le signe et le dossier retourne chez CIL où il est mis sur un bordereau de suivi. Après cette étape, le
dossier est transféré à la Direction des Transports Terrestres (DTT) pour l’obtention d’un numéro provisoire
d’immatriculation. Le dossier repart chez CIL pour le retrait de la photo du véhicule. Le dossier retourne chez le
chef de bureau des douanes du guichet afin de délivrer le bon à enlever (B.A.E).
Le numéro attribué, le véhicule arrive à l’édition de la carte grise CG. A ce service, les agents vérifient la
complétude du dossier puis établissent la carte grise, la carte d’identité du véhicule. Cette étape passée, la CG est
signée et le dossier passe la commande des plaques numérologiques qui permettra sa fabrication conformément
aux instructions sur la CG. La plaque fabriquée, la carte grise passe à la sécurisation. Elle arrive à cette étape et
est vérifiée à différents postes informatiques pour éviter qu’il y ait des erreurs. Cela fait, il y a un message
identique sur la carte grise et la plaque numérologique qui est scotché pour éviter qu’il soit gratté.
Ce numéro est composé du numéro de chrono (5chiffres), de trois lettres de la marque, de la couleur et des six
derniers chiffres du numéro de châssis. Une fois, la plaque posée, le certificat de visite technique est perforé puis
transmise au service plastification de CG. Le véhicule arrive pour le tatouage des vitres par la 2GE (Groupement
de Gestion des Entreprises). Le tatouage est la gravure du numéro des plaques sur les vitres du véhicule. Ce
numéro permettra un contrôle de routine efficace de la part des forces de l’ordre. Les plaques sécurisées sont
posées sur le véhicule. Il est ensuite positionné pour la sortie sous les yeux de la douane et de la police. La CG
sécurisée est transmise au service qui la reçoit et la plastifie puis la transmet à la police qui devra la contrôler et
la joindre aux autres documents pour permettre la sortie du véhicule complètement immatriculé. C’est ainsi que
le véhicule sort définitivement du parc sous douane.
La note d’information N°316/DGD/du 31 octobre 2014, de la Direction Générale des Douanes, relative au
dédouanement des véhicules aux bureaux frontières prévoit une procédure beaucoup plus souple que celle qui
s’effectue au niveau du PAA. Sont donc concernés par ce régime, les véhicules en provenance des pays
frontaliers par la voie terrestre. Les véhicules destinés à la mise à la Consommation, sont dédouanés dans les
bureaux frontières selon les modalités suivantes:
Seuls les bureaux frontières terrestres de NOE, TAKIKRO, NIABLE, OUANGOLODOUGOU et POGO, sont
compétents pour le régime de mise à la consommation des véhicules.
L'importateur, muni des documents afférents à son véhicule, s'adresse à la DARRV du bureau frontière
en vue de l'évaluation dudit véhicule sur la base de la valeur ARGUS.
La DARRV est la Direction de l’Analyse, du Risque, du Renseignement et de la Valeur qui quant à elle,
lui délivre une fiche d'évaluation provisoire créée dans le SYDAM, avec notamment le numéro de
châssis du véhicule bien entendu après avoir payé une partie des frais de dédouanement.
15
Arrivé, au GUA de la ville de destination du véhicule (ex : Bouaké), L’importateur paye les frais de
Cote d’Ivoire Logistique (CIL) et la vignette dont le montant dépend du type de véhicule (VL, PL ou
puissance fiscale).
Le dossier est ensuite transmis au ministère du commerce pour authentifier le code de l’importateur
c'est-à-dire voir s’il existe ou est encore d’actualité
Après le ministère du commerce, le dossier est transmis à la SICTA de la ville de destination du
véhicule (ex : Bouaké) ou on donne la CIVIO à partir de laquelle on tire la fiche de réception
Toujours au niveau de la SICTA, après la fiche de réception, on prend la photo du véhicule puis on
procède à l’annulation de la Carte Grise avec laquelle est venu le véhicule.
La photo du véhicule est envoyée par voie électronique à la SICTA d’Abidjan pour vérification. Après
quoi, on tire une fiche de redressement suivi du paiement du reliquat si possible
Après la SICTA, on se rend au bureau des douanes de la ville de destination du véhicule (ex : Bouaké)
pour le paiement de certains frais
Après le bureau des douanes, on se rend au ministère des transports de la ville de destination du
véhicule (ex : Bouaké), pour attribution du numéro d’immatriculation
Après le ministère des transports, on se rend à la CGI de la ville de destination du véhicule (ex :
Bouaké), pour l’établissement d’une nouvelle Carte Grise avec la photocopie de la CNI du nouveau
propriétaire
Enfin, on se rend à la 2GE pour la fabrication de la plaque numérologique.
Après la mise en circulation de votre véhicule, il vous faudra après un moment d’utilisation, procéder à l’analyse
de certains organes indispensables au bon fonctionnement de votre véhicule. Cette analyse s’appelle la visite
technique.
La visite technique automobile est l’activité principale de la SICTA depuis 1974. La SICTA devient en 1990 une
société privatisée rachetée par le groupe SGS. La SICTA est aujourd’hui leader du contrôle technique en Afrique
et n° 5 mondial au niveau du Groupe SGS. Pas moins de 1500 véhicules sont contrôlés quotidiennement sur
l’ensemble du territoire. Abidjan couvre 80% des contrôles et 20% sont effectués à l’intérieur.
Obligatoire, selon le Décret 64-212 du 26 Mai 1964 dans son article 125, le contrôle technique consiste en un
ensemble de vérifications qualitatives et quantitatives, qui doivent être effectuées par les agents techniques de la
SICTA, permettant d'attester que le véhicule présenté possède les capacités de sécurité routière convenables
auxquels tous les véhicules en circulation sont obligatoirement soumis. Les différents organes du véhicule qui
sont contrôlés par la SICTA lors de la visite technique sont :
La SICTA intervient pour le contrôle technique pour tout type de véhicule depuis 1970. Le contrôle technique,
une fois réalisé, est alors valable 1 an à compter de sa date de réalisation pour les véhicules particuliers et 06
mois pour les véhicules de transport. Les centres agréés de contrôle technique Nous disposons de 13 stations
permanentes et de 04 stations mobiles itinérantes afin de garantir la couverture de l'ensemble du territoire
national.
L'automobiliste peut choisir le centre où il effectue le contrôle, quel que soit son département d'immatriculation.
Pour éviter les abus, les centres ne peuvent effectuer de réparations. Les points vérifiés lors du contrôle
technique Plus d'une centaine de points de sécurité sont nécessairement contrôlés durant la visite dont certains
imposent une obligation de réparation, s'ils s'avèrent défectueux. La visite dure environ 20 minutes. Elle est
16
réalisée sans démontage des pièces du véhicule. C'est pourquoi, elle ne peut être considérée comme une expertise
du véhicule. Un procès-verbal est alors dressé, précisant les points contrôlés et le cas échéant, les défauts
constatés. La date limite de validité du contrôle est alors apposée sur le certificat de visite technique. Gardez le
bien avec les papiers du véhicule.
17
CHAPITRE III : L’ASSURANCE AUTOMOBILE OBLIGATOIRE
L'assurance est une technique fondée sur l'esprit de solidarité. En effet, l'assurance est
l'opération par laquelle une entreprise d'assurance organise en mutualité un ensemble
d'individus et/ou d'entreprises exposés aux mêmes risques et repartit ces risques et les
compense selon la loi statistique des grands nombres, à l'aide d'un fonds alimenté par des
primes ou des cotisations collectées au préalable.
Sur le plan juridique, l'assurance se définit comme une convention passée entre un
assureur et un preneur d'assurance appelé souscripteur, dans laquelle l'assureur
s'engage, moyennant paiement d'une prime par le preneur d'assurance, à délivrer une
prestation en cas de survenance d'un sinistre.
Dans ce cas, l’accent est mis sur les obligations de l’assureur pendant la période d’assurance.
Cela conduit à la distinction des assurances de dommages d’une part, et des assurances de
personnes d’autre part.
Elles garantissent les pertes ou détériorations subies par les biens ou les conséquences
pécuniaires de la Responsabilité Civile encourues par les assurés. Elles se subdivisent en
assurances de biens (ou de choses) et en assurances de responsabilités.
L'assurance de personnes est une assurance qui couvre des personnes physiques contre les
accidents corporels, l'invalidité, la maladie, le décès. On peut y inclure aussi l'assistance
voyage...
Elle est souscrite soit à titre individuel, soit à titre collectif (assurance-groupe).
18
Elles ne sont soumises quant à elles ni au principe indemnitaire, ni à la règle proportionnelle
des capitaux.
Le principe indemnitaire, est celui selon lequel, l’indemnité due par l’assureur à l’assuré ne
peut pas dépasser le montant de la valeur de la chose assurée au moment du sinistre.
L’indemnité versée doit devenir une source d’enrichissement pour l’assuré ou le bénéficiaire.
Pour autant, l’indemnité d’assurance versée ne doit pas produire une perte pour l’assuré. Elle
doit alors correspondre au dommage subi.
Par exemple :
•Le montant de l’indemnisation versée par l’assureur sera de 60 000 x (100 000 / 140 000) =
42 857, 14frs.
L’assurance automobile est une assurance de dommages et de responsabilité, elle fait partie de
la catégorie des assurances IARD.
Selon l’article 200, 1er alinéa du Code CIMA, cette obligation incombe à toute personne
physique ou toute personne morale autre que l’Etat au sens du droit interne, dont la
responsabilité civile peut être engagée en raison de dommages subis par des tiers résultant
d’atteintes aux personnes ou aux biens et causés par un véhicule terrestre à moteur, ainsi que
ses remorques ou semi-remorques
a) Tous les véhicules terrestres construits en vue d’être attelés à un véhicule terrestre à
moteur et destinés au transport des personnes, des animaux ou des choses ;
a) Le propriétaire du véhicule ;
b) Son utilisateur.
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En effet :
Si une personne achète un véhicule pour une autre et si la personne pour laquelle le véhicule
a été acheté ne l’utilise pas et n’encourt donc aucune responsabilité, seul l’utilisateur est
astreint à l’obligation d’assurance.
L’obligation d’assurance automobile incombe donc d’une manière générale à son gardien, en
d’autres termes à celui qui a sur le véhicule un pouvoir d’usage, de contrôle et de direction.
2) Les exceptions
L’obligation d’assurance automobile ne s’applique cependant pas à l’Etat (article 200, 1er
alinéa du Code CIMA), le législateur estimant que son importante surface financière lui
permet de faire face à la réparation des préjudices qu’il peut causer à des tiers en mettant en
circulation des véhicules terrestres à moteur ou leurs remorques ou semi-remorques.
1) Règle générale
Sont soumis à l’obligation d’assurance automobile les véhicules, les remorques ou semi-
remorques de même, d’une manière générale, que tout autre véhicule attelé.
Elle l’est également pour les cas de stationnement et d’abandon des véhicules sur la voie
publique. Il n’y a par contre pas « circulation » si le stationnement du véhicule a lieu à un
endroit autre que sur la voie publique (par exemple dans un domicile privé) ou lorsque le
véhicule concerné est transporté par un autre.
2) Les exceptions
Les véhicules circulant sur des rails à l’instar des trains et tramways ne sont pas astreints à
l’obligation d’assurance automobile (article 203 du Code CIMA).
Cette exception tient essentiellement au fait que les véhicules circulant sur les rails sont
souvent prioritaires sur leurs voies de passage et notamment aux passages à niveau.
Par ailleurs, Il est interdit aux usagers de la route de stationner sur les parties d’une route
occupée ou traversée à niveau par une voie ferrée, d’y laisser des véhicules ou des animaux à
l’arrêt ou de faire emprunter la voie ferrée par des véhicules étrangers à son service.
En effet :
a) En ce qui concerne les passages à niveau munis d’une barrière, la responsabilité totale
des chemins de fer est engagée pour toute collision entre un train et un véhicule circulant sur
la route, aux passages à niveau munis de barrières, quelles que soient les raisons pour
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lesquelles les barrières n’étaient pas abaissées à l’arrivée du train, nonobstant notamment par
exemple le fait que le garde barrière ait cédé aux sollicitations imprudentes de l’automobiliste
ou que celui-ci n’ait pu voir le train.
La responsabilité de l’automobiliste est par contre retenue s’il cherche à forcer le passage
alors que la manœuvre de fermeture des barrières a commencé. Mais si cette fermeture
s’effectue de manière tardive et trop brutale, c’est encore les chemins de fer qui endossent la
responsabilité de l’accident.
b) En ce qui concerne les passages à niveau non munis de barrières, les chemins de fer sont
susceptibles de supporter un partage de responsabilité avec les automobilistes s’ils ne
prennent pas les dispositions que leur impose entre autres le fait que le manque de barrières
aux passages à niveau, de même que celui de personnes chargées d’en assurer la garde se fait
à leurs risques et périls. Il s’agit notamment des dispositions suivantes :
§ L’annonce de l’approche des trains par des coups de sifflets répétés, prolongés, donnés
avec insistance et à une distance du passage à niveau de manière à leur permettre d’être
efficaces ;
Cette obligation s’applique à la responsabilité civile que ces professionnels peuvent encourir
du fait des dommages causés aux tiers par les véhicules qui sont confiés au responsable du
service (l’assuré).
Par exception aux dispositions qui précèdent, l’obligation d’assurance ne s’applique pas à la
réparation :
b) Pendant leur service, par les salariés ou préposés de l’assuré responsable des dommages ;
2) Des dommages ou de l’aggravation des dommages causés par des armes ou engins
destinés à exploser par modification de structure de noyau de l’atome ou par tout combustible
nucléaire, produit ou déchet radioactif ou par toute autre source de rayonnements ionisants et
qui engagent la responsabilité exclusive d’un exploitant d’installation nucléaire
21
SECTION 2 : LES ETAPES ET LES DOCUMENTS NECESSAIRES POUR LA
SOUSCRIPTION D’UNE POLICE D’ASSURANCE
A) La phase préparatoire
1) La fiche d'information
Ce document est fourni gratuitement par les assureurs et contient des informations sur les
prix, et les garanties de votre futur contrat. Il vous permet donc de mieux évaluer les
prestations des assureurs mais n'est pas personnalisé. Une fois votre choix arrêté, vous pouvez
demander une proposition d'assurance.
2) La proposition d'assurance
Cette seconde étape va permettre à l'assureur de prendre connaissance des informations vous
concernant afin de préparer votre contrat. Ces informations sont à rechercher sur la carte grise
de l’assuré.
A défaut de la carte grise le souscripteur doit répondre correctement aux questions ci-dessous
Marque, type
Puissance
Carrosserie
Immatriculation
La valeur du véhicule
Une fois que l'assureur dispose de toutes les infos vous concernant, il va analyser votre niveau
de risque, déterminer le montant de la prime et le porter sur le document.
Vous pouvez l'accepter en la signant - c'est le plus simple- mais ce n'est pas obligatoire,
l'acceptation peut aussi être tacite : par exemple le paiement de la prime montrera votre
acceptation.
Ni vous, ni votre assureur n'êtes engagés par cette proposition d'assurance mais dès que
l'assureur accepte de vous garantir, vous ne pouvez plus faire marche arrière. Vous allez
recevoir par la suite le contrat proprement dit.
Il récapitule les informations personnelles que vous avez communiquées à l'assureur (type de
voiture, coefficient de bonus), les garanties souscrites, le montant de la prime. Après la
signature du contrat, vous devez payer une quittance qui vous donne droit à une attestation
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d’assurance. C’est le petit bout de papier jaune qu'on accole sur le par brise. Sur l'attestation
on peut lire le nom, prénom, le numéro de police, la date d'effet et d'échéance, la marque et
immatriculation du véhicule assuré, l'attestation est aussi appelée vignette d'assurances
La date de prise d'effet est variable, ce peut être la date du contrat ou bien vous avez pu
convenir avec l'assureur de faire partir la garantie à une date ultérieure. Par exemple pour
garantir une voiture qui vous sera livrée le 1er août, vous pouvez très bien souscrire un contrat
dès le mois d'avril en demandant un démarrage de la couverture le 1er août.
Soit l'acceptation de la proposition d'assurance se traduit par l'envoi du contrat, alors vous
serez couvert à la date mentionnée dans les conditions particulières.
Ce document est provisoire, en général vous serez couvert pendant 30 jours au plus. Pour ne
pas vous retrouver sans couverture, vous devez avoir reçu et signé le contrat à son expiration.
Si ce n'est pas le cas, demandez le renouvellement de cette note de couverture.
Généralement, les assureurs proposent 3 formules de couverture : tiers simple, tiers amélioré
et tous risques.
On appelle garantie, l'ensemble des événements dont la survenance donne droit à la prestation
de l'assureur qui est la prise en charge des dommages subis par les tiers et/ou par l'assuré. En
assurance automobile, les garanties accordées sont de deux sortes :
- la garantie obligatoire
Comme nous l'avons déjà signalé, les engins motorisés présentent un danger d'ordre public
pour l'ensemble des usagers de la route. Aussi, n'est-il pas étonnant de constater que
l'assurance automobile soit rendue obligatoire dans notre Pays en ce qui concerne la
responsabilité civile du conducteur vis-à-vis des tiers.
Ce texte concourt à soutenir que toute personne physique ou toute personne morale autre
que l'Etat, dont la responsabilité civile peut être engagée en raison des dommages subis par
des tiers résultant d'atteintes aux personnes ou aux biens dans la réalisation desquels un
véhicule terrestre à moteur, ainsi que ses remorques ou semi- remorques, est impliqué, doit,
pour faire circuler lesdits véhicules, être couverte par une assurance garantissant cette
responsabilité.
Par ailleurs, l'Etat et ses démembrements (administrations publiques) ne sont pas concernés
par l’assurance auto RC et par n’importe quel type d’assurance. Cela s'explique par le fait que
23
le législateur estime que ces entités disposent d'une surface financière suffisante les autorisant
à s'auto assurer.
Selon le code de la route en vigueur en Côte d’Ivoire, le défaut d'assurance est passible de :
- Une amende allant de 3.500 FCFA à 28.000 FCFA (selon les cas et/ou l'appréciation de
l'agent de la police)
- une mise en fourrière du véhicule, son retrait est assujetti à la présentation de la vignette
d'assurance.
- la garantie dommages
- personne transportés
- défense et recours
A) garanties dommages
Elle s'applique aux dommages subis par les véhicules assurés, ainsi que par les accessoires et
pièces de rechange dont le catalogue du constructeur prévoit la livraison en même temps que
le véhicule. Ces dommages doivent survenir suite à l'un des événements suivants :
D'un choc contre un corps fixe ou mobile (un animal, un poteau électrique etc....)
24
2) La garantie de tierce Collision
Cette garantie consiste en l'indemnisation des dommages subis par le véhicule assuré quand
ils résultent d'une collision avec un véhicule appartenant à un tiers identifié, un piéton ou un
animal domestique dont le propriétaire est identifié. Sont également garantis les accessoires
prévus par le catalogue du constructeur. La tierce collision s'applique uniquement aux
dommages survenus hors garage, et résultant d'une collision.
Cette assurance garantit l'assuré contre les dommages subis par le véhicule assuré avec les
accessoires et pièces de rechanges dont le catalogue du constructeur prévoit la livraison en
même temps que le véhicule et résultant de l'incendie, d'explosion, de la combustion
spontanée et de la chute de la foudre. Les éléments n'entrant pas dans cette définition ne
peuvent être garantis que moyennant surprime et stipulation aux Conditions Particulières.
Cette garantie se subdivise en une garantie de vol classique et une garantie de vol partiel.
Elle couvre les dommages causés par la disparition ou de la détérioration du véhicule assuré à
la suite d'un vol ou d'une tentative de vol (disparition des pneumatiques, accessoires et pièces
de rechange), ainsi que les frais engagés avec l'accord de l'assureur en vue de la récupération
du véhicule volé
Cette extension de la garantie vol est accordée avec surprime, qui en porte le champ de
couverture aux objets ci-après, sans qu'il soit nécessaire que le vol soit commis dans un
garage. Les accessoires et pièces de rechange dont le constructeur prévoit la livraison en
même temps que le véhicule
Elle couvre les dommages consécutifs ou non à un accident subi par le pare-brise, par les
glaces latérales, par la lunette arrière du véhicule assuré.
Elle ne couvre cependant pas : les phares, les miroirs, les rétroviseurs et les feux de position.
E) Personne transportée
Nous avons vu que la responsabilité civile ne protégeait pas le conducteur ainsi que les
préposés d'une entreprise dans l'exercice de ses fonctions.
L'intérêt de cette garantie est donc très grand. Elle protège le conducteur du véhicule qui est le
plus souvent exposé au moment des accidents, et toute personne transportée bénéficie de la
garantie de façon systématique.
NB : La garantie de l'assureur est accordée dans la limite du nombre de places déclarées sur la
carte grise, le paiement d'une indemnité selon la formule souscrite par l'assuré. En cas de
surcharge constatée au moment de l'accident, l'indemnité à payer par l'assureur sera réduit
proportionnellement entre les victimes et/ou les ayants droits des décédés.
25
F) Défense
En vertu de cette garantie, l'assureur s'engage à pourvoir, à ses frais, à la défense de l'assuré
devant les tribunaux répressifs lorsqu'il fait l'objet de poursuite à la suite d'une infraction ou
pour imprudence et blessures involontaires à l'occasion de la mise en circulation du véhicule
assuré. Dans le cadre d'une telle procédure, la compagnie d'assurance prend notamment en
charge les frais de justice et les honoraires d'avocat.
S'agissant des amendes, elles restent toujours à la charge de l'assuré, compte tenu du fait
qu'elles sont légalement inassurables.
G) Recours
Au titre de cette garantie, l'assureur s'engage à exercer à ses frais toutes les actions judiciaires
de nature à permettre l'obtention par l'assuré de la réparation des préjudices corporels et/ou
matériels qu'il a subis, ou les personnes transportées à l'intérieur du véhicule.
L'assureur prend notamment en charge au titre de cette garantie les frais de justice, les
honoraires d'enquêtes, d'expertises, d'avocat, et les frais de l'expertise médicale outre les
amendes.
NB : Les garanties défense et recours ne couvre pas les accidents survenant lorsque le
conducteur n'est pas titulaire d'un permis de conduire ou lorsqu’il se trouve sous l'empire de
l'alcool ou de la drogue au moment de l'accident.
Du fait du caractère social de la branche automobile, le tarif en responsabilité civile est fixé
par le législateur. Le code CIMA stipule ainsi en son article 212 que <Les entreprises
d'assurance déterminent librement leurs tarifs en responsabilité civile automobile. Ceux- ci
doivent être au moins égaux au tarif minimal approuvé par la commission de contrôle pour
chaque état membre>.
Les primes figurant sur les tarifs automobiles sont généralement valables pour une période de
12 mois. En d'autres termes, il s'agit de primes annuelles.
Des assurances peuvent être cependant être souscrites pour des périodes inférieurs à une
année à des conditions spécifiques prévues par le barème de courte période.
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DUREE TAUX
De 1 jour à 10 jours 15%
De 11 jours à 20 jours 20%
De 21 jours à 30 jours 25%
De 31 jours à 2 mois 30%
De 61 jours à 3 mois 40%
De 91 jours à 6 mois 70%
De 121 jours à 9 mois 90%
Plus de 9 mois 100%
En cas de suspension de contrat non consécutive à un sinistre garanti et non inférieur à quatre
semaines consécutives, le souscripteur bénéficie de la remise en vigueur du contrat à son
choix :
Soit d'une ristourne de prime égale aux ¾ du prorata de la prime afférente à la période de
suspension, à valoir sur la prime de la prochaine année d'assurance.
Pour bénéficier de la déclaration (bonus pour non déclaration de sinistre) l'assuré qui change
de compagnie, doit présenter à la compagnie une attestation d'antériorité délivré par son
précédent assureur.
Bonus flotte
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Nombre de véhicule
De 2 à 20 10% sur les primes de renouvellement
Plus de 20 15% sur les primes de renouvellement
Les compagnies d'assurances sont tenues d'appliquer sur les tarifs annexes des majorations
tenant compte de la sinistralité et du résultat de la police au cours des derniers exercices pour
un même véhicule.
Pour les polices mono véhicules : au renouvellement, la prime de l'année précédente est
majorée de
Pour les polices flottes, l'application de la clause bonus- malus est la suivante :
45 % * (2S-V) * P
P= la prime de référence
Lorsque le nombre de véhicule a varié dans l'année d'assurance, V s'obtient par la moyenne
arithmétique du nombre de véhicules au 1er jour de l'assurance, du nombre de véhicules au
dernier jour de l'assurance arrondi au chiffre supérieur.
- plus de 10 véhicules, la prime de référence est majorée lorsque le rapport S/P (sinistre à
prime) de la flotte est supérieur à 70% selon le barème suivant :
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131-160% 40%
Au-delà de 160% Recours au BCT
Selon le code CIMA, tout accident (y compris l’incendie ou l’explosion survenant dans des
lieux où la présence de véhicules est prévue) causé par un véhicule terrestre à moteur ainsi
que ses remorques et semi-remorques (automobile, deux-roues, autocar, tracteur…), qu’il soit
ou non en mouvement, est assimilé à un accident de la circulation.
En revanche, les accidents causés par les trains tramways circulant sur des voies qui leur sont
propres ne sont pas concernés (article 203 du code CIMA).
A) Le processus d’indemnisation
1) La déclaration de l’accident
L’assureur de chaque véhicule impliqué dans l’accident doit être rapidement informé, au plus
tard dans les cinq jours ouvrés.
Pour lui permettre d’enclencher le processus d’indemnisation, les victimes d’un accident de la
circulation ou les personnes qui les accompagnent doivent recueillir le nom et l’adresse du
conducteur du véhicule impliqué, le nom de sa société d’assurances et le numéro de son
contrat. Le plus souvent, l’ensemble de ces informations, l’identité et les coordonnées des
blessés sont précisés sur le constat amiable rempli lors de l’accident.
Le premier courrier de l’assureur doit rappeler les droits de la victime : obtention gratuite du
procès-verbal de gendarmerie ou de police, assistance de l’avocat ou du médecin de son
choix.
Un questionnaire est joint à ce courrier. Il porte, notamment, sur la description des dommages
corporels, l’activité professionnelle, l’identification des personnes fiscalement à charge et des
tiers payeurs (organismes sociaux, mutuelles, employeurs.) appelés à verser des prestations.
La victime doit y répondre et le renvoyer dans les six semaines, faute de quoi le délai d’offre
d’indemnisation est suspendu.
3) L’examen médical
L’évaluation des dommages corporels fait l’objet, en fonction de leur gravité, soit d’un avis
sur pièces, soit d’une expertise médicale.
Il s’agit de l’évaluation des dommages corporels après examen des pièces médicales
(certificat médical initial, certificats d’arrêt de travail, ordonnances de soins…) par un
médecin saisi par l’assureur. Cette pratique ne concerne que les dommages corporels légers.
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5) L’expertise médicale
Elle est réalisée en cas de préjudice corporel, à la requête de l’assureur par un médecin
spécialiste choisi en fonction de la nature des lésions de la victime.
Au cas où l’assureur fait établir un bilan médical par un médecin expert, une convocation est
adressée au moins quinze jours avant l’examen (article 244 du code CIMA). La victime peut
se faire assister par un médecin spécialiste de son choix.
6) La date de consolidation
Elle correspond au moment où les lésions se sont fixées et ont pris un caractère permanent de
sorte qu’un traitement n’est plus nécessaire, si ce n’est pour éviter une aggravation.
30
SECTION 1 : L’OBTENTION DU PERMIS DE CONDUIRE EN COTE D’IVOIRE : LES ETAPES
A SUIVRE
La conduite de chacun de ces véhicules à moteur sur les routes publiques ivoiriennes suppose d’être
titulaire d’un permis de conduire, précieux sésame délivré à l’issue d’examens portant sur les
connaissances théoriques et pratiques.
Paragraphe 1 : L’auto-école
Pour passer les examens théoriques et pratiques d’aptitude à la conduite, il vous faudra au préalable
suivre les cours qui conviennent auprès de l’une des 268 auto-écoles officiellement reconnues par
l’Etat ivoirien.
Les prix affichés s’étendent généralement de 30 000 Francs CFA à 45 000 Francs CFA, bien que de
nombreux usagers font état de coûts cachés pouvant porter le total à près de 100 000 Francs CFA. La
loi prévoit de suivre 18 cours portant sur le code de la route et 18 cours pratiques de conduite, avant de
procéder au passage des examens.
Les cours théoriques portent sur le code de la route et généralement sur les panneaux de
signalisation dont quelques-uns du moins les plus importants méritent d’être vus.
B) La visite médicale
Au cours de la visite médicale obligatoire, les médecins affiliés au CGI (Centre de Gestion
Intégrée) évalueront votre acuité visuelle. C’est à ce moment qu’il sera décidé si votre vue
convient pour la conduite, ou si vous devez recourir à des dispositifs de correction de la
vision. Les tests ophtalmologiques que vous passerez détermineront votre capacité à
distinguer clairement les objets.
Pour justifier la qualité de votre vision, il vous est demandé de lire à une certaine distance des
lettres individuelles, ou pour les illettrés, de reconnaître des dessins représentant des objets
usuels. Si votre vision n’est pas jugée suffisamment claire, votre permis mentionnera que vous
ne devrez conduire qu’en portant des lunettes ou des lentilles correctrices.
C) Le passage
L’auto-école auprès de laquelle vous aurez effectué votre apprentissage prend ensuite toutes les
dispositions nécessaires pour vous inscrire aux examens régulièrement tenus par le Centre de
Gestion Intégrée. Hormis lorsque vous passez l'épreuve du permis en candidat libre, c'est votre auto-
école qui vous fournira un lieu, une date et une heure d'examen. Par précaution, pensez à arriver
largement en avance le jour de l'épreuve. En cas de retard, vous ne serez pas admis dans la salle
d'examen. L'épreuve du code prend en effet la forme d'un examen collectif. Si vous êtes en retard, ce
dernier commencera sans vous.
N'oubliez pas non plus votre pièce d'identité (carte d'identité ou passeport). Elle doit être en cours de
validité ou périmée depuis moins de 2 ans.
Le passage de l’examen d’aptitude au code de la route se tient au Plateau, Tour C pour ce qui est des
candidats qui résident à Abidjan. Présentez-vous le jour J muni de vos papiers d’identification et en
ayant bien révisé les connaissances théoriques acquises.
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Vous serez ensuite individuellement appelé dans une salle, où l’examinateur vous soumettra une série
de questions à choix multiples, portant sur la meilleure conduite à adopter face à des situations de
conduite déterminées. Le ratio de réponses correctes que vous aurez données définira l’issue de ce test
(oral), et les résultats vous sont communiqués dans la journée.
Une issue concluante de ces examens sur la théorie du code de la route vous permettra de passer à
l’étape suivante, à savoir l’apprentissage et l’examen de la conduite proprement dite.
A) Heures de conduite
Lorsque vous avez passé au moins 20 heures de conduire et que vous êtes suffisamment
préparé, l'auto-école vous fournit une date d'examen. Vous devrez vous présenter au lieu de
l'examen indiqué en arrivant en avance.
A noter qu'un candidat peut également passer l'épreuve pratique sur un véhicule automatique. Cette
formation est soumise à quelques règles spécifiques.
B) Durée
L'épreuve de conduite dure 32 minutes au total, formalités administratives et installation du
candidat inclues. Au cours de celles-ci, vous aurez à conduire pendant au moins 25 minutes
aussi bien en ville que hors agglomération.
Avant le 1er août 2014, la durée totale de l'épreuve de conduite était de 35 minutes. Elle a été
réduite de trois minutes depuis cette date.
C) Bilan de compétences
Depuis un arrêté du 19 février 2010, des nouvelles mesures modifiant le contenu de l'épreuve
de conduite ont progressivement été mises en place sur l'ensemble du territoire français.
L'examinateur appréciera désormais votre niveau de conduite en établissant un bilan de
compétences s'articulant autour des thèmes suivants :
la connaissance et l'utilisation des commandes ;
la prise d'information ;
l'adaptation de l'allure du véhicule aux circonstances de la route ;
l'application de la réglementation ;
la communication avec les autres usagers ;
le partage de la chaussée ;
le respect des distances de sécurité.
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L'examinateur teste la vue du candidat (en lui demandant de lire une plaque d'immatriculation
par exemple) avant le départ ou à l'occasion d'un arrêt du véhicule.
Lors d'un arrêt librement choisi par l'examinateur, celui-ci demande au candidat de procéder à
une vérification technique à l'intérieur et à l'extérieur du véhicule. Le candidat doit également
répondre à une question sur la sécurité routière. Chacune de ces questions donne lieu à
l'attribution d'un point en cas de bonne réponse.
E) Manœuvres
Deux manœuvres doivent être effectuées par le candidat. Depuis la nouvelle réglementation
applicable, il s'agit d'une marche arrière et d'un freinage en vue de s'arrêter avec précision.
Pour la marche arrière, il peut s'agir des manœuvres suivantes : marche arrière en ligne droite,
en arrondi ou en angle, rangement en créneau, en épi ou en bataille, demi-tour.... La
manœuvre est à l'initiative exclusive de l'examinateur, et non du candidat.
Le freinage est également annoncé par l'examinateur. Il peut être effectué à l'occasion de tout
arrêt imposé par la signalisation ou en utilisant un repère vertical, précis et bien visible.
F) Réponse de l'examinateur
Une fois l'examen terminé, l'expert dresse le certificat d'examen en établissant un bilan des
compétences du candidat. Hormis lorsqu'une erreur éliminatoire a été commise, l'examinateur
établit le total chiffré des points obtenus.
La réponse à l'examen du permis de conduire vous est transmise par voie postale ou par email.
En cas de réussite à l'examen, il vaut titre de permis de conduire pendant une durée de deux
mois à compter de la date de l'épreuve.
Section 2 : Procédure à suivre en cas de réussite
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Paragraphe 4 : Différentes catégories de permis de conduire
A l'instar de tous les pays ayant adhéré à la Convention internationale de Vienne de 1968, les
permis de conduire en Côte d'ivoire sont répertoriés en 6 Catégories :
A : donnant droit à la conduite des Motos (âge minimum 16 ans) de cylindrée 50 cm3
E : pour la conduite des véhicules des catégories B, D ou F attelés d'une remorque dont le
PTAC excède 750 Kg
Les permis C D et E ne sont accordés que pour une durée maximum de 5 ans, renouvelable au
vu d'un certificat médical favorable.
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