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Mesopotamie
Mesopotamie
DE L’ARCHITECTURE
COURS 2: «Architecture Mésopotamienne»
Généralités / histoire.
Chargée du module :
METATHA Soumia
Source : http://perso.numericable.fr/
Cette carte montre le Croissant fertile (en vert bien sûr). Dans cette région
aujourd'hui en grande partie désertique qui va de l'Égypte à la Mésopotamie
(une partie de la Syrie et l'Irak actuel) sont nées les villes, l'agriculture et
l'écriture.
L’histoire ne commence pas partout en même temps
car l’écriture n’apparaît pas partout en même temps.
Les premières écritures sont formées de
pictogrammes.
En Irak, l’écriture est en forme de clous ;
En Egypte, on écrit avec des hiéroglyphes.
En Chine, on utilise des idéogrammes.
Début de l’histoire
MÉSOPOTAMIE
De 3000 av-JC jusqu'à 350 av-JC, Mésopotamie (Iraq actuelle)
On estime que les premières vraies civilisations naquirent en
Mésopotamie.
Les différents empires ( sumérien, babyloniens, assyriens, etc.) qui ont
régné sur cette partie du monde nous ont laissé l'écriture et des notions de
base en mathématiques, mais aussi le premier vrai concept des villes.
Après la « révolution néolithique » qui a vu l’apparition au Proche-Orient
des premières installations sédentaires, de l’agriculture et de l’élevage et
l’invention de la céramique, une nouvelle mutation sociale d’envergure se
met en place, particulièrement en Mésopotamie, la plaine alluviale du
Tigre et de l’Euphrate :
Berceau des civilisations; la « révolution urbaine ».
Un survol historique
MESOPOTAMIE DE NOS JOURS
La Mésopotamie est le nom grec d’un territoire situé entre
deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate, pour l’essentiel en Irak
actuel.
En grec ancien, la Mésopotamie signifie littéralement « le
pays entre les fleuves » (le Tigre et l’Euphrate)
mesos = entre, milieu et potamos = fleuve
Selon les époques, les régions de ce pays ont reçu différentes
appellations telles que « Haute Mésopotamie » ou « Assyrie »
au Nord, « Akkad », « Sumer », « Babylonie » ou « Chaldée »
au Sud.
La Mésopotamie Ou Le Début De
L’architecture
La vie en Mésopotamie
La ziggourat est une pyramide à degrés avec, à son sommet, un temple.
Les archéologues ne s'entendent pas sur la signification de ces bâtiments,
mais on peut dire qu'elles représentent parfaitement l'essence de
l'architecture mésopotamienne.
La plus connue est probablement celle de Babylone, au quelle on attribut
l'histoire de la tour de Babel.
Dessin de la ziggourat de
Babylone
La Mésopotamie Ou Le Début De
L’Architecture
Ligne Du Temps Historique
1-Période de Hassuna (6500 av. J.-C. - 6000 av. J.-C.) près
de Mossoul.
2- Période de Samarra (6200 av. J.-C. -5700 av. J.-C.) Les maisons
sont spacieuses et leur plan est régulier. Elles sont composées de
plusieurs pièces et de cours et sont construites en briques crues
3- Période de Halaf (6000 av. J.-C. - 5300 av. J.-C.) à la frontière
turco-syrienne. Poterie
4- Période d'Obeid (5900 av. J.-C. - 3900 av. J.-C.) et à Ur un peu
plus au sud, prélude à ce qui deviendra plus tard la civilisation
de Sumer
5- Période d'Uruk (3750 av. J.-C. - 3100 av. J.-C.): est le dernier de
ces stades de développement durant la protohistoire, avant que
n'apparaissent la civilisation de Sumer et le début des temps
historiques avec l'apparition de l'écriture.
Caractéristique: maison ronde, agglomération rurale, brique d’argile,
ferme à plan rectangulaire, temple archaïque à cella on longueur
La Préhistoire Mésopotamienne
« L'Histoire commence à Sumer » selon la formule célèbre de
l'historien américain Samuel Noah Kramer.
Vers 3 300 av. J.-C., se produit la révolution urbaine avec
l'apparition, dans la région de Sumer, de nombreuses cités avec une
organisation sociale hiérarchisée.
L'une des plus prestigieuses de ces cités-États est Ourouk
(en anglais Uruk, Érek dans la Bible)
La cité est une cellule économiquement autonome, regroupant une
capitale urbaine, des villages, des terres fertiles irriguées, un
territoire et une administration complète pour gérer tout cela.
Les villes s’agrandissent de plus en plus et se transforment en cités-
états. Le pays de Sumer en comptera finalement une trentaine,
chacune attachée à son indépendance.
Ur aussi (dans l’actuel Irak) est l’une des plus anciennes et des plus
importantes.
L'Histoire commence à « Sumer »
Premières cités-états
Uruk est à l'origine de la première écriture de l'histoire
humaine.
Il s'agit de signes gravés avec la pointe d'un roseau sur des
tablettes d'argile humides qui sont ensuite séchées au soleil ou
cuites au four.
Ces signes sont en forme de clous ou de coins d'où le qualificatif
de cunéiforme donné à cette écriture (du latin cuneus, coin).
URUK
Ziggourat d'Uruk
La population Mésopotamienne
1/4 3/4
Carte de
la Mésopotamie
Période proto-urbaine dite « d’Uruk »
(vers 3800 - 2900 avant J.-C.)
Apparition des premières villes au sud de la Mésopotamie.
Uruk est la plus importante. Apparition de l’écriture
cunéiforme à Uruk vers 3200 avant J.-C.
Période sumérienne dite « des Dynasties archaïques »
(vers 2900 - 2340 avant J.-C.)
Apparition des premiers rois et des premières dynasties
historiques. Le pays est divisé en une quinzaine de petits
royaumes parmi lesquelles Eridu, Lagash, Larsa, Uruk,
Ur ou encore Kish.
Particulièrement bien connu, le royaume de Lagash fondé
par le roi Ur-Nanshe connait alors une grande prospérité.
L’histoire Mésopotamienne
-CHRONOLOGIE
Période d’Akkad (vers 2340 - 2180 avant J.-C.)
Akkad met fin à la période des cités-États en les incluant dans le
premier état territorial, qui se mue vite en véritable empire,
L’histoire Mésopotamienne-
CHRONOLOGIE
Empire d’ Akkad
Période Amorrite (2004 - 1595 avant J.-C) La
chute d’Ur et la disparition définitive des Sumériens
sur le plan politique.
Peuple nomade venu de l’ouest, les Amorrites se
sédentarisent et instaurent des royaumes.
Babylone devient une grande puissance sous le règne
de Hammurabi (1792 - 1750 avant J.-C.), qui
parvient à dominer l’ensemble de la Mésopotamie.
Le célèbre Code de Hammurabi est un recueil de
décisions de justice
L’histoire Mésopotamienne-
CHRONOLOGIE
Le célèbre Code de Hammurabi
Période du Bronze récent (1595 - 1100 avant J.-C)
Assyrienne
En 1595, Babylone est prise par les Hittites, un peuple venu
d’Anatolie. Les Kassites, un peuple asiatique dont l’origine
est encore incertaine, s’installent alors en Babylonie dans le
sud de la Mésopotamie, assimilant les traditions
mésopotamiennes.
*Au nord, l’Assyrie devient une grande puissance autour de sa
capitale religieuse Assur
Période néo-assyrienne (934 - 610 avant J.-C) Expansion de
l’Assyrie. Elle s’étend de l’Iran oriental à la mer
Méditerranée, et de l’Anatolie au nord du désert d’Arabie.
Après Nimrud et Khorsabad, sa dernière capitale, Ninive, est
alors l’une des plus grandes villes du monde.
L’histoire Mésopotamienne-
CHRONOLOGIE
Période néo-babylonienne (vers 1000 - 539 avant J.-C)
Après une longue période plus ou moins en retrait de
l’Assyrie, une nouvelle dynastie est fondée en 625 avant de
reprendre à son compte le territoire dominé par les Assyriens.
Babylone se transforme profondément et connait son apogée
sous le règne de Nabuchodonosor II (605 – 562 avant J.-C.).
La cité devint la plus célèbre de tout le Proche-Orient.
L’empire babylonien s’étend des frontières de l’Égypte à
l’Asie mineure et jusqu’aux abords de la Perse
Période Perse (539 - 331 avant J.-C.) En 539 avant J.-C.,
Babylone et la Mésopotamie tombent sous domination perse
Avec la conquête de l’Empire Perse par Alexandre le Grand en
331 avant J.-C. la Mésopotamie s’hellénise et la culture
mésopotamienne décline peu à peu
L’histoire Mésopotamienne-
CHRONOLOGIE
Néo- sumérienne
Amorrites
Bronze récent
Néo- Assyrienne
Période babylonienne
Période perse
Tableau récapitulatif
HISTOIRE CRITIQUE
DE L’ARCHITECTURE
COURS 2: «Architecture Mésopotamienne»
Suite-2
L’URBANISME MÉSOPOTAMIEN .
Chargée du module :
METATHA Soumia
la Mésopotamie =« le pays entre les fleuves » (le Tigre et l’Euphrate)
Selon les époques, les régions de ce pays ont reçu différentes appellations
telles que « Haute Mésopotamie » ou « Assyrie » au Nord, « Akkad »,
« Sumer », « Babylonie » ou « Chaldée » au Sud.
HISTOIRE
Période proto-urbaine dite « d’Uruk » (vers 3800 - 2900 avant J.-C.)
premières villes au Sud « Uruk »
Période sumérienne dite « des Dynasties archaïques » (vers 2900 -
2340 avant J.-C.)
premiers rois et des premières dynasties historiques.
Édification des Cités-Etats: Ur, Uruk, Lagash
Période d’Akkad (vers 2340 - 2180 avant J.-C.)
fin des cités-États + le premier état territorial « véritable empire »
Période néo-sumérienne (vers 2150 - 2004 avant J.-C.)
Lagash redevient prospère.
3émé dynastie d’Ur qui domine très vite la Mésopotamie
Rappel « Mésopotamie » -suite 2
Période amorrite (2004 - 1595 avant J.-C)
La chute d’Ur + disparition définitive des Sumériens sur le plan politique.
les Amorrites; Babylone +le règne de Hammurabi (1792 - 1750 avant J.-C.)
Période du Bronze récent (1595 - 1100 avant J.-C) Assyrienne
Arrivée des envahisseurs Hittites et Kassites; Sud –Babylone.
Nord, l’Assyrie et sa capitale religieuse Assur.
Période néo-assyrienne (934 - 610 avant J.-C) Expansion de l’Assyrie..
Nimrud et Khorsabad, Ninive.
Période néo-babylonienne (vers 1000 - 539 avant J.-C)
le règne de Nabuchodonosor II (605 – 562 avant J.-C.)
L’empire babylonien s’étend des frontières de l’Égypte à l’Asie mineure et
jusqu’aux abords de la Perse
Période perse (539 - 331 avant J.-C.) la chute
Babylone et la Mésopotamie tombent sous domination perse
Architecture Et Urbanisme En
Mésopotamie
- La ville en Mésopotamie est:
Le lieu de culte
Lieu de production
Lieu d’échanges commerciaux
Siège de l’administration
En général
Gordon Childe établit 10 caractères pour vérifier l’existence
d’une ville et la distinguer d’un village:
1. nouvelle dimension de l’agglomération
2. présence de spécialistes à plein temps
3. surplus de production
4. hiérarchisation de la société
5. organisation étatique
6. présence de travaux publics ou collectifs
7. témoignages d’échange à longue distance
8. standardisation des expressions artistiques chargées de
diffuser des symboles d’ordre social
9. existence de formes d’écriture
10. développement des sciences
Nom à retenir
Le type Sumérien: la ville temple
la construction de grandes murailles pour protéger leurs villes, ainsi que
de canaux servant à la fois d'axes de communication et d'infrastructure
pour l'irrigation des campagnes.
Dans le reste de l'espace urbain, l'organisation spatiale n'est pas bienétablie
Le centre est constitué par les monuments religieux et le palais.
La dominante de l’ensemble de la ville est formée par les tours à gradins,
des ziggourats
la ville Temple
La ville de Khafadje et son temple principal
Une ville polarisée
Trois grands secteurs peuvent
être distingués. Au nord-ouest
se dessine le quartier politico-
administratif et religieux, peu
construit, où se dressent
temples et palais. À l’est de la
ville s'étend essentiellement
de l’habitat, résidentiel en
périphérie, plus populaire en
se rapprochant du centre, où
devait situer le cœur originel
de la cité. Au sud enfin, le
secteur semble dévolu aux
activités économiques et
artisanales, où de nombreux
fours, ateliers et puits ont été
localisés.
L’urbanisme
Assyrien
L’urbanisme Babylonien
Il associe les traditions sumériennes aux principes
assyriens
Les caractéristiques en sont:
•L’ordre géométrique d’ensemble
• La situation centrale du sanctuaire principal
•La position excentrique du groupe du palais
•Les rues principales suivent un réseau géométrique, alors
que chacun des quartiers n’a pas de plan systématique
L’urbanisme Babylonien
Plan de la ville intérieure de Babylone. R: LIVIUS
Babylone la ville de Hammourabi dont le plan fut conçu vers 2000
avant J-C, est un grand rectangle de 2500sur 1500 mètres, divisé en
deux parties inégales par l’Euphrate.
La superficie comprise à l’intérieur des murs est d’environ 400
hectares, et une autre enceinte plus extérieure comprend une surface
presque double.
Toute la ville et pas seulement le palais, apparait tracée avec une
régularité géométrique: les rues sont droites et de largeur constante,
les murs se coupent à angle droit
L’urbanisme Babylonien
Urbanisme:
Les villes étaient souvent protégées par une muraille.
Leur centre était souvent réservé au palais et au temple principal.
Le type Sumérien: la ville temple « Ur »
L’urbanisme Assyrien: « Assur »
L’urbanisme Babylonien: « Babylone»
Architecture:
Les Résidences (maison, palais, temple) - espace central
caractères:
•La verticalité
•L’orientation vers les points cardinaux
•La gradation des couleurs
•Types, formes, couleurs acquièrent leur valeur propre sacrée en tant que
signifiés
Matériaux et technique
Les constructions:
- autour d’une cour intérieure centrale
- les toits seront plats + solives en bois recouvertes de
branchages sur lesquels est étalée une couche de terre
- les sols -> en terre
- les ouvertures -> petites et rares
Les constructions se complexifieront —> spécialisation
des pièces et établissement de fortifications.
Nous avons une architecture fermée à l’extérieur avec
peu d’entrées et d’ouvertures = question de lumière,
défense et chaleur.
La construction
On peut distinguer trois types de résidences : celles des
gens du peuple (maison), celles des dirigeants (les
palais), et celles des dieux (les temples).
Elles portaient le même nom : É en sumérien, bītu(m) en
akkadien.
Elles fonctionnaient d'ailleurs selon un même principe,
puisqu'elles s'organisaient généralement autour d'un
espace central, et étaient renfermées sur elles-mêmes (et
non ouvertes vers l'extérieur).
Les résidences classiques pouvaient avoir un étage.
Elles varient en fonction des moyens financiers de leur
propriétaire, et de la taille de la maisonnée.
On prenait souvent l'habitude d'enterrer les morts de la
famille sous les résidences où ils avaient vécu. La plupart
avaient un espace central (couvert ou pas), d'autres
étaient constituées d'une suite de salles.
Les Résidences en Mésopotamie
Les premières maisons étaient en demi -
dur et en dur( les huttes en roseaux, les
maisons circulaires)
Avant corps
Palais primitif
Il constituait à la fois la demeure du roi et de sa famille avec leur
domestiques mais aussi le siège du pouvoir politique, administratif et
économique.
On y trouve : - la Maison du Roi avec le secteur officiel, les réserves, le
secteur du personnel, les cuisines et le quartier administratif ;
- la Seconde Maison qui abritait les reines et le personnel féminin formée
d’une zone résidentielle, le quartier du personnel, les réserves ; le quartier
des temples à l’emplacement de l’ancienne Enceinte Sacrée ; le secteur des
grandes réserves, en partie disparu, dans la partie méridionale de l’édifice.
Les cérémonies officielles se déroulaient dans la « cour du palmier » (sans
doute artificiel) et dans deux autres pièces, la salle du trône et celle du
culte des ancêtres.
Palais de Mari
Les Palais, En Assyrie, Khorsabad
Photographies des fouilles de Khorsabad par
Gabriel Tranchand :
Victor Place et Gabriel Tranchand avec un shedu
assyrien à une des porte du palais (1852) ;
dégagement d'une des portes du palais (1853).
En Assyrie, le palais tient la première place, annexant les temples.
C’est la résidence du souverain (centre politique) qui constitue l’élément principal
du plan d’aménagement des palais.
La disposition du plan repose sur la combinaison de cours communiquant entres
elles
Le plan est tracé sans nul souci de symétrie (établir une indépendance absolue
entre les appartements privés, les pièce de réceptions et les bâtiments de services.
Les façades reprennent l’aspect architectural des ouvrages militaires ( enceinte,
remparts, tour,….)
Deux cours forment généralement le centre des palais:
-La cours d’entrée et son ensemble de salles servent aux affaires publiques autour de
la seconde cour appelée cour du palais. Dans Cette dernière se trouvent les
appartements royaux et les salles d’appart. ces deux cours sont liées par la grande
salle de trône.
Les bâtiments secondaires s’organisent autours d’autre cours liés à l’ensemble et
aux édifices sacrés.
En Assyrie, les palais sont le plus souvent implantés par stratégie-bordure de
chaque ville- fortifiées avec une enceinte.
Caractéristique générales-palais-
Assyrie
Babylone de l'époque de Nabuchodonosor II comportait trois palais royaux : deux dans le secteur d
Kasr à côté des murailles et de bastions, le « palais Sud » et le « palais Nord » ; et un autre isolé plu
au nord à tell Babil, le « palais d'Été ». Seul le premier a pu être correctement exploré
Le « palais Sud » (Südburg suivant la dénomination des fouilleurs allemands), appelé
dans les inscriptions de Nabuchodonosor « palais de l'Émerveillement du peuple », est
le mieux connu des palais royaux de Babylone. Il est encastré dans la muraille
intérieure.
Palais
Babylonien
C'est un vaste bâtiment de forme trapézoïdale, mesurant 322 × 190 m, où l'accès se faisait depuis
une porte monumentale à l'est, donnant sur la Voie processionnelle à proximité de la porte
d'Ishtar. Cet édifice, qui comptait sans doute un étage supérieur, avait un plan original, qui
résultait sans doute d'une histoire complexe qui n'est pas encore bien comprise, puisqu'il se
pourrait que plusieurs des unités qui le composent soient en fait d'époque achéménide
Il était organisé autour de cinq unités architecturales se succédant d‘Est en Ouest,
chacune organisées autour de grandes cours situées en leur centre et assurant la
communication. Elles séparaient chacune de ces unités en des espaces distincts au nord et
au sud, organisés eux-mêmes en petites pièces desservies par des espaces centraux.
Il semble que les salles de la partie nord avaient une fonction administrative, tandis que
celles du sud servaient d'appartements royaux, mais la séparation de l'espace entre ces
deux fonctions ne semble pas aussi net que dans les palais assyriens.
Palais Babylonien
Les Temples sont traditionnellement considérés comme ayant trois parties
principales : un vestibule, une antichambre, puis le "saint des saints'
abritant la statue de la divinité principale (sanctuaire)
Ces édifices sont en fait organisés selon le même principe qu'une résidence
normale, à savoir autour d'un espace central, ouvrant parfois sur des
magasins et bâtiments administratifs, ou bien des bibliothèques.
Les temples les plus importants avaient de grandes dépendances, en raison
de leur richesse économique et de l'importance numérique de leur
personnel
LE TEMPLE: lieu de célébration des dieux
Les ensembles de constructions des temples devenus plus vastes avec leurs
habitations, entrepôts et ateliers, forment les centres de villes temples
sumériennes
Les règles fondamentales de l’édifice sacré sont:
•Les cours intérieurs.
•L’accent mis sur la partie donnant accès au temple
•Structuration des murs par des pilastres et des niches
Temple –
le commencement
Temple d’Uruk: « Temple D » (80 × 50 mètres), le bâtiment le plus vaste
connu pour la période d'Uruk, dans le secteur dit de l'Eanna;
Organisation selon un plan en T
Apparition d’une nef longitudinale (axiale) et une nef transversale
La celle est reléguée après la nef transversale
Une chaine de pièces secondaires entoure la cella
Les murs extérieur épais sont rehaussés de pilastres
et creusés de six niches profondes.
Les façades ressembles à celle des palais
Axialité et symétrie parfaite décrivent
la composition générale.
Edifice de culte
Temple d’Uruk
Au commencent Les temples étaient construits sur des plateformes.
Durant le III ème millénaire, les hommes ont voulu ériger des temples
toujours plus grands, toujours plus hauts...
Il fut décidé de construire de grands temples sur des plateformes en forme
d'escalier
pour s‘élever plus facilement. Ces tours en forme d'escaliers furent nommées par
nos anciens: "ZIGGOURATS"
Vers 2000 ava JC , plusieurs Ziggourats de briques furent édifiés dans plusieurs
cités Sumériennes
Plus tard les Ziggourats furent construits dans les cités Babyloniennes et
Assyriennes.
la ziggurat est localisée dans une ville. Elle fait généralement partie du quartier
central de la cité, où se trouvent ses principaux édifices politiques et religieux. Plus
précisément, elle se situe souvent dans un véritable « quartier sacré », qui forme un
véritable ensemble, avec des espaces cultuels, magasins, cuisines, ateliers,
résidences et services administratifs.
Les ziggurats se trouvent à proximité du temple bas principal qui leur est
généralement associé.
Temple / Ziggourat
La particularité du temple, c'est sa ziggurat ou tour à étages; on ne sait si
c'est une importation sumérienne ou akkadienne
Ces tours à étages, dont on a retrouvé un échantillon remarquablement
conservé à Khorsabad sont des masses de briques crues ayant, en somme,
la forme d'une pyramide.
Tout autour, chemine une rampe en pente douce, taillée dans l'épaisseur de
la brique, de sorte que la pyramide va sans cesse en se rétrécissant.
Pour rompre la monotonie d'aspect d'une telle masse, les faces de la
pyramide étaient décorées de ces lignes en panneaux que nous avons
remarquées sur les autres constructions, et le chemin extérieur était bordé
d'un parapet à créneaux.
Au sommet, devait se trouver une chambre avec une statue de la divinité;
au temple Esaggil de Babylone, Cette chapelle renfermait le lit en or et la
table du dieu; le nombre des étages était d'ordinaire de sept.
Ziggourat
les ziggourats sont des bâtiments de base carrée ou rectangulaire, orientés dans des
directions diverses. Ces bases ont des dimensions variables. Au nord, elles sont
carrées, tandis qu'au sud la majorité a une base rectangulaire, et une minorité
carrée.
L'accès vers les niveaux supérieurs des ziggurats se faisait par des escaliers. Dans
le sud mésopotamien, les bases de ceux-ci apparaissent sur leurs fondations : un
escalier principal est perpendiculaire à l'édifice, et il est encadré par deux autres
escaliers plaqués contre le monument et parallèles au mur.
Les ziggurats assyriennes n'ont pas laissé de traces de tels escaliers. Cela est dû à la
particularité de leur environnement architectural : elles sont en général accolées à
un temple intégré dans le même complexe qu'elles et situé sur une plate-forme
commune : l'accès s'y faisait probablement par un escalier dont la base se situait à
l'intérieur du temple ou sur son toit
Le nombre d'étages que comportaient les ziggurats est parfois débattu. Il y en avait
trois sur les premières construites au temps d'Ur-Nammu, quatre à celle de Chogha
Zanbil, sans compter le temple haut. La ziggurat de Babylone en comportait sept,
ce qui semble être le maximum et également un nombre à valeur symbolique forte.
Le caractère symbolique de
l’architecture Mésopotamienne
-Relation entre géométrie et architecture;
la verticalité et l’angle droit sont la base du
développement des assemblages constructifs dans
la planification de l’espace (l’architecture
mésopotamienne).
La géométrie
La technique de construction et le climat demandent
des types de bâtiments à murs épais, dépourvus de
fenêtres, avec des cours intérieures et des toits en
terrasses ce qui se traduit par des masses cubiques
et la superposition horizontale des volumes
Types de
constructions
La massivité des formes architecturales repose sur la technique de
construction primaire qui sera tributaire de l’inertie de la matière
qui garantit la solidité et renforce la symbolique;
Plus le volume sera massif, plus le sentiment de sécurité et de
durée temporelle sera fortement perçu, d’ou le caractère
monumental de l’architecture Mésopotamienne à partir de son
établissement permanent.
Types de
constructions
PANNEAU DE BRIQUES:
LION PASSANT.
Matériaux de construction
Les briques émaillées et les fresques
Les assyriens et les babyloniens masquaient
des bâtiments entiers et des parties d’enceintes de
villes avec des fresques
La porte d’Ishtar constitue le meilleur exemple
détails
Période perse (539 - 331 avant J.-C.) la chute Babylone et la
Mésopotamie tombent sous domination perse.
L’empire Perse fondé en -539 couvre un territoire allant de l’Indus à
l’Anatolie (Turquie ) en passant par la Palestine. Ils ont même conquis
l’Égypte en -525.
Au cours du VIe siècle av. J.-C., les rois Cyrus II (555-529 av. J.-C.) et Darius
Ier (521-485 av. J.-C.) conquièrent les territoires voisins de l'Iran :
la Mésopotamie, Asie mineure dont les cités grecques qui sont installées sur
les côtes, la Phénicie, la Palestine et l'Égypte. Les Perses s'installent
également en Thrace, au nord de la Grèce, et exerce un protectorat sur
le royaume de Macédoine ( royaume de la Grèce antique).
La capitale est Persépolis, en Iran; mais il y a d'autres villes royales
comme Suse et Babylone en Mésopotamie, ou Sardes en Asie mineure.
Cet empire regroupait alors près de 40 millions d’habitants.
Vers -500 la Perse entre en guerre contre les Grecs puis peu après l’Égypte se
révolte, c’est le début de plusieurs décennies de combats qui annoncent la fin
de cet empire.
Pasargades
La morphologie très
ouverte de Pasargades est
tout à fait singulière pour
l’époque. Mis à part au
nord de la citadelle,
l’espace urbain n’est pas
délimité par des
fortifications.
Les espaces paysagers
(jardins, parcs) occupent
une place prédominante où
se répartissent de manière
diffuse les différentes
composantes de la ville
(édifices royaux, habitats,
secteurs d’activité).
Pasargade
Il comporte une grande salle
hypostyle et deux grands portiques.
Au loin, le Zendan (1) et la
forteresse (2)
Persépolis
Plan de Persépolis
C'est en 518 avant JC, que démarre l'édification de cette cité sur une vaste
terrasse. Elle conserve deux escaliers monumentaux, entièrement décorés de
bas-reliefs, chefs- d’œuvre de l'époque achéménide. Le portique Nord de la salle
des Cent-Colonnes donne sur une immense place de 4 000 m²
L’Apadana
L’Apadana était la grande salle d’audience où le souverain recevait ses
vassaux.
Dans cette immense salle carrée de 75 mètres de côté se dressaient six
rangées de six colonnes ; chaque colonne, haute de près de vingt
mètres, était surmontée d’un chapiteau en forme de griffons, de
taureaux ou de lions adossés.
Sur trois côtés de l’apadana s’ouvraient des portiques de deux rangées
de six colonnes ; sur le quatrième côté se trouvaient des chambres
annexes.
Reconstitution de l'Apadana
Persépolis
Salle des 100 colonnes
LES PALAIS
TACHARA:
•Le palais de Darius I (522-486) est
aussi appelé le Tachara.
•ce bâtiment fut construit sur un plan
carré de 60,50 m de côté.
Reconstitution du palais par Charles
Chipiez - 1884
Escalier et bas-relief
AURENCHE, O. (1981), La Maison orientale. L’architecture du Proche-Orient ancien des
origines au milieu du IVe millénaire, 3 vol., Paris, Geuthner.
BENOIT, A. (2003), Les civilisations du Proche-Orient ancien, Paris, RMN.
CALLEBAT, L.C. (1998), Histoire de l’Architecte, Paris, Flammarion.
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Références bibliographiques