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LICENCE 2
Dr Valoua FOFANA
01 03 37 98 30/07 07 27 23 05
valoua.fofana@live.fr
Objectifs du TD :
Acquérir des bases de l’utilisation des outils d’enquête : le questionnaire
Apprendre à formuler un questionnaire
Mettre en place un protocole d’enquête.
Savoir administrer un questionnaire
Planning du TD :
Séance 1 : Présentation des éléments méthodologiques sur le questionnaire;
Séance 2 : Choix de la thématique de l’enquête par questionnaire ;
Séance 3: Formuler un questionnaire :
- Lister les informations à recueillir
- Déterminer la population et l’échantillon de l’enquête
- Connaître le type de questions
- Formuler les questions
- Choisir le mode d’administration du questionnaire
- Tester le questionnaire
Dossier :
- Réalisé par équipe de 5 personnes
- Dossier à réaliser à partir de l’enquête par questionnaire effectuée en TD. À partir
de la thématique choisie lors de la troisième séance de TD, les étudiants devront
effectuer une enquête par questionnaire.
- Sera évalué la capacité à réaliser une enquête, la préparation des outils. Des
éléments complémentaires seront fournis aux étudiants au cours des séances
- Date limite de rendu du dossier : 15 juin 2020
1. 1. La concision et l’esprit de synthèse : Une formulation trop longue ou trop complexe peut
induire des effets négatifs : abandon du questionnaire, non-réponse à certaines questions ou
mauvaise compréhension notamment. La longueur moyenne des questionnaires déduite se
situe légèrement en deçà de 30 questions.
1. 3. L’unicité : Il s’agit de veiller ici à ce qu’une question ne mesure qu’une et seule variable.
Concrètement, il faut s’assurer qu’un formulaire d’enquête ne contient pas de « double
questionnement » en vérifiant qu’il ne contient aucune conjonction de coordination (mais, ou,
et, donc, or, ni, car). Par ailleurs, un seul verbe par question est suffisant.
1.4. La spécificité : Il est primordial que la question que l’on va formuler mesure parfaitement
la variable que l’on souhaite étudier. C’est sans doute l’aspect le plus difficile dans la rédaction
du questionnaire. Plus on a été précis et sérieux dans la définition du champ d’investigation
plus cette phase sera réalisée avec fluidité.
Exemple : Un enquêteur souhaite connaître la « fréquence de consommation » de fruits dans
sa population cible. Pour ce faire, il proposera au répondant de se situer sur une échelle
contenant des périodes objectives, comme par exemple : tous les jours / 3 fois par semaine / 4
fois par mois / plusieurs fois par jour / jamais.
1.6. La variété : il faut recourir à différents types de réponses dans le processus d’interrogation.
Les questions ouvertes sont recommandées de fait afin d’éviter la monotonie : varier le
rythme, laisser un peu de liberté après une série de questions fermées, stimuler en
déclenchant un niveau de réflexion un peu supérieur. Les questions se formulent de la
manière suivante : « Si vous devrez créer votre entreprise, la forme juridique que vous
choisiriez serait… ».
Fermées uniques : c’est le cas le plus simple. Une seule modalité doit être choisie parmi
une liste de réponses proposées.
Exemple : Parmi la liste suivante, quel est votre jus de fruits préféré ?
1. Orange 2. Citron 3. Pomme 4. Poire 5. Goyave
6. Pamplemousse 7. Autre (préciser) …………….
Recommandations : Dans le cas d’un questionnaire classique, il faut veiller à ne pas proposer
plus d’une dizaine de possibilités de réponse. D’ailleurs, pour les
questions fermées, le nombre moyen de modalités se situe à 5 et moins
de 5% des enquêtes dépassent le seuil de 10 possibilités de réponse. Selon
les règles statistiques usuelles, on peut considérer que le nombre idéal de
répondants par modalité doit être au moins égal à 30, ce qui garantit une
strate d’effectif suffisant pour chaque modalité.
Fermées multiples : dans ce cas, on propose également une liste de modalités qui ne devra
pas dépasser la douzaine.
Exemple : Parmi la liste suivante, quel sont vos 3 marques de voitures préférées ?
1. Citroën
1. 2. BMW 3. Renault 4. Peugeot. 7. Hyundai
9. Autre (préciser)
Comme le questionné est seul devant le questionnaire pour y répondre, celui-ci doit être simple,
élaboré avec un vocabulaire lui correspondant et avec une mise en page attractive.
Il est indispensable de faire tester le questionnaire par des collègues, amis ou relations
professionnelles à minima (ce qu’on a coutume d’appeler un pré-test). Et, si possible, selon
l’enjeu, faire un véritable test à large échelle sur la cible.
Dans tous les autres cas, il est recommandé de poser les questions signalétiques à la fin du
questionnaire.