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Mémoire de Stage de fin D’année 2023 /2024

Spécialité : Génie Industriel

 MATQAL Rihab 
Encadré par Mr. RAJI Issam

Titre :

Mise à jour descriptif du processus de la


Plateforme phase 2 et possibilités d'améliorations


Société d’Accueil: Jacobs Engineering S.A JESA

Soutenu le : --//2023 devant le jury composé de :

 xxxxxxxxxxxxxx : Professeur à l’ENSAM de Casablanca Président


 xxxxxxxxxxxxxx : Responsable ……. à la société Parrain de stage
 xxxxxxxxxxxxxx : Professeur à l’ENSAM de Casablanca Examinateur
 xxxxxxxxxxxxxx : Professeur à l’ENSAM de Casablanca Encadrant
Dédicace
A ma très chère mère Ilham
Pour moi, tu incarnes la bonté à l'état pur, une source inépuisable de tendresse, une inspiration
constante, et un modèle de dévouement qui a été une grande source d'encouragement pour
moi. Tes prières et tes bénédictions ont été des soutiens inestimables dans la réussite de mes
études. Je dédie ce travail en signe profond d'affection et de gratitude envers toi. Que Dieu, le
Tout-Puissant, te protège et t'accorde une excellente santé, une longue vie et une immense
félicité. Tu mérites toutes les louanges, car c'est grâce à toi que je suis devenue ce que je suis
aujourd'hui

A mon cher père Mustapha


Celui qui puise sa fierté en moi est un hommage à toi. En reconnaissance de la profonde
gratitude que j'éprouve pour ton soutien, à la fois moral et matériel, ainsi que pour les
sacrifices que tu as consentis pour mon bien-être tout au long de mon éducation. Que Dieu, le
Tout-Puissant, veille sur toi, t'accorde une excellente santé, une longue vie et une grande
félicité. Tu mérites toute la louange, car c'est grâce à toi que je suis devenu la personne que je
suis aujourd'hui

A mes chers professeurs,


Votre soutien inestimable et votre générosité m'ont permis de poursuivre mes études, et votre
présence constante pour m'enseigner a été une source précieuse d'apprentissage. Mon
objectif ultime est d'utiliser ce savoir pour contribuer à éclairer le monde.

A tous les membres de ma famille,

Avec qui j’ai partagé de bons moments, qui m’ont offert l’occasion De sentir la valeur de la
véritable vie.

A tous ceux qui m’aiment et que j’aime,

Je leur dédie ce modeste travail

Remerciements
Tout d'abord, je souhaite exprimer ma gratitude envers Dieu pour avoir éclairé ma voie vers la
quête du savoir, qui a abouti à l'achèvement de ce humble travail.

I
C'est avec une immense joie que je dédie cette section à toutes les personnes qui ont joué un
rôle crucial dans la réalisation de ce projet. Mes remerciements s'adressent tout d'abord au corps
administratif et professoral, en particulier au département de Génie Industriel, pour leurs efforts
remarquables, en signe de notre reconnaissance.

Je tiens à exprimer ma sincère gratitude envers la direction de JESA, qui a généreusement


ouvert ses portes pour m'accueillir au sein de leur organisation, ainsi qu'à l'ensemble du
personnel de l'entreprise. Mes remerciements les plus chaleureux vont à M. RAJI ISSAM, dont
l'encadrement et les précieux conseils ont été constants tout au long de mon projet.

Je souhaite également adresser des remerciements sincères à toute l'équipe de commissioning


de l'entreprise JESA, notamment M. OTHMANE, M. SERHANI, M. ABDAOUI, M.
GHANAMI, M. BENZAHIA et M. IBRAHIM, pour leur disponibilité et leur accompagnement
qui ont été inestimables durant mon stage.

Je tiens à exprimer ma reconnaissance envers Mme KHADIJA pour son accueil exceptionnel,
son intégrité exemplaire, et son amabilité.

Mes remerciements vont également aux membres du jury qui ont accepté d'évaluer la pertinence
de mon travail.

Je m'excuse sincèrement de toute omission involontaire de ma part et je remercie


chaleureusement toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de
ce travail.

Résumé
Dans un contexte de concurrence nationale, de plus en plus difficile, l’efficacité de l’entreprise
dépend de sa capacité à optimiser, réduire les pannes et assurer la fiabilité, la disponibilité et la

II
sécurité de ses installations. L’importance de la fonction maintenance dans les entreprises prend
une nouvelle dimension et pousse les dirigeants dans une recherche accrue de compétitivité, de
sécurité, de rentabilité, de modernisation et de disponibilité. La nécessité d’informatiser cette
fonction apparaître comme une évidence, que ce soit sur les plans économiques, techniques ou
bien organisationnels.

.En effet, notre projet s’inscrit dans ce contexte, il s’est établi sous le titre : « Mise à jour
descriptif du processus de la plateforme Phase2 et possibilités d'améliorations».

Pour mener ce projet, nous avons adopté la démarche de résolution de problèmes DMAIC et
grâce à cette dernière, nous avons pu définir le problème et l’objectif du projet. Ensuite, nous
avons effectué des mesures pour identifier la situation actuelle. Après la mesure, vient l’analyse
où il est question de distinguer les causes de la non-productivité. La phase améliorer consiste à
proposer des solutions pour remédier au problème détecter en assurant la mise en place du
processus maintenance.

Finalement, nous avons créé une application de gestion de la maintenance. Cette application a
pour objectif d'optimiser la gestion de la maintenance et par conséquence résoudre tous les
problèmes rencontrés par le service. De plus, elle permettra d'atteindre les objectifs fixés par
les responsables en assurant la visibilité et les indicateurs de performance globaux à l'aide du
tableau de bord.

Mots clé : Maintenance, GMAO, DMAIC, TB, indicateur de performance, amélioration,


processus, AMDEC.

Abstract
In a context of increasing national competition, the effectiveness of an enterprise relies on its
ability to optimize, reduce breakdowns, and ensure the reliability, availability, and security of
its facilities. The significance of the maintenance function within companies takes on a new
dimension and propels leaders towards heightened pursuit of competitiveness, safety,
profitability, modernization, and availability. The necessity to digitize this function becomes
evident, whether from economic, technical, or organizational standpoints.

III
In this perspective, our project is aligned with this context and has been established under the
title: “Reliability of the phase 2 Desalination station”

To execute this project, we adopted the DMAIC problem-solving approach, and through it, we
were able to define the problem and project objectives. Subsequently, we conducted
measurements to identify the current situation. Following measurement, the analysis phase
involves discerning the causes of non-productivity. The "Improve" phase entails proposing
solutions to address the identified problem, ensuring the implementation of the maintenance
process.

Ultimately, we developed a maintenance management application. The purpose of this


application is to optimize maintenance management and consequently resolve all issues
encountered by the service. Moreover, it will help achieve goals set by managers by providing
visibility and overall performance indicators through the use of a dashboard.

Keywords: Maintenance, CMMS, DMAIC, Dashboard, Performance Indicator, Improvement,


Process, FMEA.

‫ملخص‬
‫ تعتمد كفاءة الشركة على قدرتها على تحسين وتقليل اإلخفاقات وضمان موثوقية‬،‫في سياق المنافسة الوطنية المتزايدة الصعوبة‬
‫ تأخذ أهمية وظيفة الصيانة في الشركات بعدًا جديدًا وتدفع المديرين إلى زيادة البحث عن القدرة‬.‫وتوافر وسالمة مرافقها‬
‫ سواء على المستويات‬،‫ ويبدو أن الحاجة إلى حوسبة هذه الوظيفة واضحة‬.‫التنافسية واألمن والربحية والتحديث والتوافر‬
.‫االقتصادية أو التقنية أو التنظيمية‬
.»phase2 ‫ «موثوقية محطة تحلية المياه‬:‫ فقد تم إنشاؤه تحت عنوان‬،‫ يتناسب مشروعنا مع هذا السياق‬،‫في ال واقع‬
‫ ثم قمنا بإجراء‬.‫ لحل المشكالت وبفضله تمكنا من تحديد المشكلة وهدف المشروع‬DMAIC ‫ اعتمدنا نهج‬،‫لتنفيذ هذا المشروع‬
‫ وتتمثل مرحلة‬.‫ يأتي التحليل حيث يتعلق األمر بالتمييز بين أسباب عدم اإلنتاجية‬،‫ بعد القياس‬.‫قياسات لتحديد الوضع الحالي‬
.‫التحسين في اقتراح حلول لمعالجة المشكلة المكتشفة عن طريق ضمان تنفيذ عملية الصيانة‬
‫ يهدف هذا التطبيق إلى تحسين إدارة الصيانة وبالتالي حل جميع المشكالت التي تواجهها‬.‫ أنشأنا تطبيقًا إلدارة الصيانة‬،‫أخيرا‬
ً

IV
‫ سيحقق البرنامج األهداف التي حددها المديرون عن طريق ضمان إبراز المؤشرات ومؤشرات‬،‫ وباإلضافة إلى ذلك‬.‫الخدمة‬
.‫األداء العامة باستخدام لوحة المتابعة‬
FMEA ،‫ العملية‬،‫ التحسين‬،‫ مؤشر األداء‬،‫ لوحة القيادة‬،DMAIC ،CMMS ،‫ الصيانة‬:‫الكلمات الرئيسية‬

Glossaire
AMDEC : Analyse des modes de défaillances de leurs effets et de leur criticité
DMAIC : Définir/Mesurer/Analyser/innover/contrôler
DI : Demande d’intervention
GMAO : Gestion de la maintenance assisté par ordinateur
JESA : Jacobs Engineering S.A
MTTR : Mean time to repair
OCP : Office Chérifien de Phosphate
PDR : Pièces de rechanges
VBA : Visual Basic pour Applications

V
VI
Liste des figures

VII
Liste des tableaux

VIII
Table de matière
Table des matière

Dédicace ............................................................................................................................................. I
Remerciements................................................................................................................................... I
Résumé...............................................................................................................................................II
Abstract .............................................................................................................................................III
‫ ملخص‬................................................................................................................................................ IV
Glossaire............................................................................................................................................ V
Liste des figures ............................................................................................................................... VII
Liste des tableaux ........................................................................................................................... VIII
Table de matière................................................................................................................................IX
Introduction générale ....................................................................................................................... 11
I. 1 Introduction : .......................................................................................................................... 13
I. 2 Présentation de l’organisme d’accueil ..................................................................................... 13
I. 2. 1 Présentation de JESA........................................................................................................ 13
I. 2. 2 Historique de l'entreprise et évolution au fil des années .................................................. 13
I. 2. 3 Présentation de la société et de son organisation ............................................................ 14
I. 2. 4 Présentation du Complexe Maroc phosphore Jorf Lasfar:................................................. 16
I. 2. 5 Programme d’eau ............................................................................................................ 21
I. 2. 6 Dessalement d’eau de mer .............................................................................................. 21
I. 2. 5 Description détaillée de la station de dessalement de l’eau de mer ................................. 22
I. 2. 6 Dessalement par osmose inverse et son intérêt ............................................................... 31
I. 2. 7 Les étapes de dessalement par osmose inverse ............................................................... 32
I. 3 Conclusion : ............................................................................................................................. 34
II. 1 Conduite de projet ................................................................................................................. 35
II. 2 Conduite de projet ................................................................................................................. 35
II. 2. 1 Présentation du projet .................................................................................................... 35
II. 2. 2 Cahiers des charges ........................................................................................................ 36
II. 3 Généralité sur la maintenance ................................................................................................ 37
II. 3. 1 Définition de la maintenance .......................................................................................... 37
II. 3. 2 Missions et objectifs ....................................................................................................... 37
II. 3. 3 Niveau de maintenance .................................................................................................. 38
II. 3. 4 Type de maintenance...................................................................................................... 38

IX
II. 3. 5 MAINTENANCE PREVENTIVE ........................................................................................... 39
II. 3. 6 MAINTENANCE CORRECTIVE ........................................................................................... 41
II. 4 Conduite de projet ................................................................................................................. 41
II. 4. 1 Démarche utilisée ........................................................................................................... 41
II. 4. 2 Approche utilisée ............................................................................................................ 42
II. 5 Définir .................................................................................................................................... 44
II. 5. 1 Outils QQOQCP ............................................................................................................... 44
II. 5. 2 Outils CTQ....................................................................................................................... 45
II. 5. 3 Outils SIPOC .................................................................................................................... 45
II. 5. 3 La carte du projet............................................................................................................ 46
II. 6 Conclusion .............................................................................................................................. 47
III. 1 Introduction .......................................................................................................................... 49
III. 2 Mesurer................................................................................................................................. 49
III. 2. 1 La grille d’AMDEC........................................................................................................... 49
III. 3 Identifications et analyse des causes potentielles .................................................................. 57
III. 2. 1 Identification de problème du pompe HP ....................................................................... 57
III. 2. 2 Application d’Ishikawa à l'analyse du pompe HP ............................................................ 58
III. 2. 3 Identification de problème de la pompe BOOSTER/FEED ................................................ 58
III. 2. 2 Application d’Ishikawa à l'analyse de la pompe BOOSTER /FEEDING .............................. 59
III. 4 Récapitulation des résultats d’études .................................................................................... 60
III. 5 Conclusion ............................................................................................................................. 63
IV.1 introduction ........................................................................................................................... 65
IV.2 Notion sur VBA EXCEL ............................................................................................................ 66
IV.2.1 Définition ........................................................................................................................ 66
IV.2.2 Programmation sous Excel via VBA .................................................................................. 66
IV.3 Généralité sur GMAO ............................................................................................................. 67
IV.4 Présentation de l’application .................................................................................................. 68
IV.4. 1 Fenêtre de l’utilisateur ................................................................................................... 68
IV.4. 2 conclusion ...................................................................................................................... 68

X
Introduction générale
Le service maintenance est l’un des piliers de l’organisation de toute entreprise industrielle performante. C’est une
fonction principale qui doit recueillir le même degré d’attention des dirigeants que celle accordée à la production et/ou
à la qualité. La bonne planification des actions de la maintenance et la qualité des interventions a en conséquence une
augmentation considérable de la disponibilité des machines, de leurs capacités et de leurs performances. Il en résulte
également une meilleure optimisation des coûts de la maintenance et de la consommation des pièces de rechange.
La tendance de l’industrie mondiale vers une production de « Juste à Temps » met la maitrise des charges et la
planification des travaux de la maintenance en priorité maximale. La réduction des temps de la maintenance au
minimum fait donc l’un des éléments élémentaires de l’augmentation de la disponibilité des machines.
C’est dans le cadre de cette philosophie que s’inscrit mon projet de fin d’année au sein de JESA. Le service de
dessalement mobile où on m’a affecté, avait jugé nécessaire de trouvé une solution optimale pour fiabiliser la station
phase 2. Il s’agit en fait d’établir une solution pouvant assurer une bonne qualité de production d’eau et une
optimisation maximale du coût et une réduction maximale des pannes.
Pour mener à bien cette mission, nous avons commencé, tout d’abord par la découverte de la société, de ses activités et
de son processus de production. Ensuite, le deuxième chapitre exposera la contextualisation du projet en détaillant
soigneusement la problématique et la démarche suivie « DMAIC ». Le troisième chapitre mettra l’accent sur l’étude et
l’analyse de l’état actuel via les phases « mesurer » et « analyser ». Par la suite, dans le quatrième chapitre nous
présenterons des solutions possibles en mesure de régler les problèmes définis grâce aux trois premières étapes de la
méthode DMAIC adopté. Le dernier chapitre de ce rapport sera consacré à la présentation de l’application de gestion de
maintenance que nous avons créée pour gérer et planifier la maintenance au sein de l’entreprise.

11
CHAPITRE
Chapitre I : présentation de l’organisme d’accueil
1

12
I. 1 Introduction :
Le présent rapport porte sur mon PFA effectué au sein de l'entreprise JESA, dans le cadrede ma formation en
tant qu’ingénieur en Maintenance Industrielle. Dans ce premier chapitre, Je vais présenter l'entreprise, son
secteur d'activité, son positionnement sur le marché. Je vais présenter également le contexte dans lequel s'est
déroulé ce projet et les objectifs fixés.

I. 2 Présentation de l’organisme d’accueil


I. 2. 1 Présentation de JESA
JESA est un groupe d'ingénierie majeur au Maroc, et est un leader sur le continent africain. La société est
spécialisée dans l'ingénierie, la gestion de projets, le conseil et la planification urbaine, et offre une gamme
complète de services et de capacités dans différents secteurs tels que les mines, l'industrie, l'énergie, l'eau, la
planification, la construction des infrastructures et des transports, ainsi que l'environnement. Ce modèle
d'entreprise unique, qui allie l'exécution locale des projets avec une expertise mondiale reconnue par l'industrie,
constitue un avantage concurrentiel exclusif à JESA dans la région.

I. 2. 2 Historique de l'entreprise et évolution au fil des années


Fondée en 2010, JESA est une entreprise mixte américano-marocaine créée par l'OCP et Worley. Avec plus de
2000 ingénieurs hautement qualifiés, JESA est active dans de nombreux domaines de l'ingénierie au Maroc,
notamment dans des projets destinés à l'OCP2. Au fil des ans, l'entreprise a étendu ses activités en Afrique
et sur d'autrescontinents. Deux ans après sa création, JESA a acquis 100% des actions de Team Maroc, une
décision stratégique visant à consolider son leadership dans le secteur de l'ingénierie au Maroc. En 2019, le
groupe américain Jacobs Engineering a cédé les activités de sa division ECR au groupe australien Worley, ce
qui a permis à Jacobs de devenir actionnaireà parts égales avec le groupe OCP dans JESA.

Figure I.1 Une brève histoire de JESA

13
I. 2. 3 Présentation de la société et de son organisation
a. Réseau de JESA
JESA possède une présence sur deux continents, à savoir l'Amérique et l'Afrique. En Afrique, le groupe possède
des bureaux dans des villes telles que Casablanca, Rabat, Abidjan, Addis-Abeba et Cotonou. Les projets de JESA
sont en cours dans douze paysdifférents dans le monde.

Figure I.2 Réseau de JESA

b. Fiche technique :

Le tableau ci-dessous présente les informations clés de la société JESA.SA, où je réaliseactuellement mon PFE.
Cette entreprise est une société anonyme dirigée par M. KABBAJ Hicham en tant que Directeur Général. Le
siège social de l'entreprise est situéà Casablanca. Les informations supplémentaires sont données dans la fiche
technique de l'entreprise qui comprend son domaine d'activité, son contact et d'autres informationspertinentes.

Raison sociale JESA


Forme juridique Société anonyme
Directeur Général M. KABBAJ Hicham
Ingénierie, coordination et supervision de
Secteur d’activité
projets.
Capital sociale 45.000.000 MAD
Chiffres d’affaires 1 Mrd MAD
Zénith Millenium, Immeuble 5, Sidi
Siège social
Maârouf, Casablanca
Téléphone 0522 877 000
Tableau 1. Fiche technique de JESA

c. Organigramme représentatif de JESA

14
Figure I.3:. Organigramme représentatif de JESA

d. Secturs d’activité de JESA


Dans cette section, nous allons présenter brièvement les différents secteurs d'activité de l'entreprise, notamment
les bâtiments, l'eau et les infrastructures, l'industrie de transformation du phosphate et l'énergie.
 Batiments
La division Bâtiments de JESA dispose d'une équipe de plus de 250 professionnels talentueux travaillant en Afrique,
offrant des services tout au long du cycle de vie des projets, de la conception à la gestion de projet et à la construction. Ils
répondent aux besoins de différents marchés tels que les agences gouvernementales, les soins de santé, l'éducation, le
résidentiel, l'hôtellerie, le commerce de détail, l'industrie, la fabrication, les missions cruciales, le développement urbain et
les nouveaux développements à grande échelle.

 Eau & Infrastructure

JESA propose des solutions complètes pour aider ses clients à relever les défis liés à l'eau, aux eaux usées et à
la gestion des inondations dans toute la région. Ils travaillent en étroite collaboration avec les municipalités
pour des projets allant des exigences réglementaires aux problèmes de débordement des égouts, en passant par
des solutionsécologiques pour la gestion des eaux de pluie. En offrant des solutions durables, innovantes et
économiques pour la collecte, le traitement et la réutilisation des eaux usées, JESA répond aux besoins de ses
clients tout en favorisant un développement durable.
JESA propose des solutions de transport rentables pour aider ses clients à déplacer des personnes, des biens et
des marchandises sur terre, dans les airs, en mer, sous terre et même en montagne. Ils fournissent des services
allant de la planification des transports, de la conception, de l'ingénierie et de la gestion de la construction à
l'aménagement du territoire, aux autorisations environnementales et au soutien de mesures de financement

15
innovantes et de partenariats public-privé pour offrir une valeur ajoutée à ses clients.

 Phosphate & industrie de transformation


JESA est une entreprise spécialisée dans l'industrie de transformation, avec une expertise particulière dans les
projets liés à la technologie des phosphates. Ils se concentrent également sur les projets d'exploitation minière,
les canalisations de boues, le traitement chimique, la manutention des matériaux et les installations portuaires
associées à la vente de produits.

 Enérgie
JESA est une entreprise qui répond aux besoins de ses clients en matière de solutions énergétiques rentables,
efficaces et de haute qualité. Elle se spécialise dans les technologies d'énergie renouvelable telles que l'éolien,
le solaire, l'hydroélectrique et la géothermie. JESA peut construire des installations pilotes, des usines
Greenfield et les infrastructures associées, ainsi qu'aider ses clients à augmenter leur capacité ou prolonger la
durée de vie de leurs actifs et usines existants. Les consultants expérimentés de JESA offrent un service complet
depuis la planification jusqu'à la construction, l'exploitation et la maintenance, en passant par l'identification
du site, la préfaisabilité, la faisabilité, l'autorisation, le financement, l'ingénierie et la phase de repowering ou
de déclassement.

I. 2. 4 Présentation du Complexe Maroc phosphore Jorf Lasfar:


a) Présentation du parc industriel Jorf Lasfar

Situé sur la côte atlantique à 80 km de Casablanca et 17 km au sud-ouest d’El Jadida, le parc industriel Jorf Lasfar
est le premier de son genre au Maroc, s'étendant sur 1 700 hectares. Depuis 1986, le complexe produit annuellement
environ 1,8 million de tonnes d'engrais DAP (Di-Ammonium Phosphate), MAP, NPK localement, ainsi qu'un
million detonnes de P2O5 en acide phosphorique purifié, en utilisant 7,7 millions de tonnes de phosphate extraites
des gisements de Khouribga, 2 millions de tonnes de soufre et 0,5 million de tonnes d'ammoniac. Une partie de la
production est exportée sous forme d'acidephosphorique marchand. Pour répondre aux besoins énergétiques du
complexe, une centrale de 111.MW utilisant la chaleur de récupération est également mise en place.
Le complexe industriel Jorf Lasfar est subdivisé en plusieurs unités, à noter :

 Jorf Nord : Maroc Phosphore 3 et 4 (MP 3 et 4).


 Euro Maroc Phosphore (EMAPHOS)
 Indo Maroc Acide Phosphorique (IMACID).
 Pakistan Maroc Phosphore (PMP).
 Bungee, Maroc Phosphore (BMP).
 Port JORF LASFAR.

16
 Jorf Sud : Projets ODI.

Figure I.3: Complexe industriel Jorf Lasfar.

Le choix de ce complexe comme plateforme de production d'engrais, d'acide phosphorique et de valorisation


du phosphate brut repose sur plusieurs avantages, notamment sa proximité avec les zones minières, la présence
d'un port profond, la disponibilité de grandes réserves d'eau et la disponibilité de terrains pour les futures
extensions.

Figure I.5: la maquette du Complexe Maroc Phosphore à Jorf Lasfar.

Depuis son lancement en 1984, le site de Jorf Lasfar est devenu la plus grande plateforme mondiale de production d’engrais
phosphatés au monde. L’année 2020 a été une année historique en termes de réalisations au niveau de la plateforme Jorf
Lasfar. La production des engrais a bondi de 13% franchissant à la hausse le cap des 10 millions de tonnes contre 8,9 millions
de tonnes en 2019.

17
b) Position géographique

Situé sur le littoral atlantique, à 20 km au sud-ouest d’El Jadida, le complexe industriel de


JORF LASFA s’étend sur 1700 hectares. Cette nouvelle unité a permis au Groupe OCP de
doubler sa capacité de valorisation des phosphates. Le site a été choisi pour ses multiples
avantages: proximité des zones minières, existence d’un port profond, disponibilité de grandes
réserves d’eau et présence des terrains pour les extensions futures (Figure I.6)

Figure I.6: position géographique du pole Maroc phosphore Jorf Lasfar

c) Les zones Principales de Complexe :

 Le port
Le port est la fenêtre du pôle au monde, il utilise la plupart des
quais de ses opération, l’office importe le souffre et l’ammoniac, et
il exporte le phosphate, l’acidephosphorique concentré et purifié, et
l’engrais de différentes qualités. Aussi, le port contient un hangar
destockage de souffre solide, deux bacs pour stockage

18
d’ammoniac, une station de pompage d’eau de mer, et une station
de fusion et de filtration de souffre on le transformant en souffre
liquide.
 L’usine
Rassemble plusieurs ateliers de production, à savoir :Atelier
sulfurique, Atelier phosphorique, Atelier des engrais et Atelier
des utilités

Le complexe industriel de Jorf Lasfar est pleinement intégré dans cette vision qui œuvre pour un avenir durable de l’activité
du Groupe, son environnement et ses communautés.
Le site de Jorf Lasfar a connu de nombreuses réalisations majeures dans ce domaine durant ces dernières années.
 Le Slurry Pipeline
Le Slurry Pipeline reliant Khouribga à Jorf Lasfar transporte le phosphate lavé de la mine de Khouribga à la plateforme de
traitement de Jorf Lasfar. Utilisé aujourd’hui à 75% de sa capacité, il permet d’économiser en moyenne 1,5 million de m3
d’eau et 600 000 tonnes de CO2 annuellement grâce à l’évitement du séchage et du transport par train. A terme, il permettra
d’économiser un million de tonnes de CO2 et 3 millions de m3 d’eau annuellement

Figure I.7 Le Slurry Pipeline

19
 La plus grande station de dessalement au Maroc
La plateforme industrielle de Jorf Lasfar est alimentée depuis 2016 par la plus grande station de dessalement au Maroc avec
une capacité annuelle de 25 millions de m3 et utilisant le procédé d’osmose inverse, un procédé de production d’eau douce.
Le projet d’extension de la station de Jorf Lasfar, dont la mise en service est prévue en 2022, permettra d’atteindre une
capacité totale de 40 millions de mètres cubes par an. Mieux encore, cette station est conçue de manière à pouvoir tirer
profit des installations et infrastructures existantes de la plateforme ainsi que de l’excèdent énergétique générée par celle-ci.
 Une plateforme industrielle à 100% auto-suffisante en électricité
Depuis plusieurs années, le groupe a placé la composante énergétique au cœur de sa stratégie de développement durable..
Grâce à la récupération de la chaleur produite lors de la fabrication de l'acide sulfurique, le complexe de Jorf Lasfar génère

Figure I.8 Les trains RO (Osmose inverse)

de l'énergie électrique sans émissions de CO2. Avec une capacité de 400 mégawatts, le complexe répond désormais à plus
de 100% de ses besoins énergétiques avec une énergie propre.

Figure I.9 la Centrale de JORF LASFAR ENERGY COMPANY (JLEC)

20
I. 2. 5 Programme d’eau
Le Maroc connaît un stress hydrique sévère avec une disponibilité en eau bien inférieure à la normale. Les chiffres de
la Banque mondiale indiquent environ 700 mètres cubes d'eau par an, en dessous du seuil critique de 1000 mètres
cubes. Les précipitations annuelles moyennes sont d'environ 350 millimètres, bien en dessous de la moyenne mondiale
de 860 millimètres. L'agriculture, qui utilise environ 80% de l'eau du pays, est fortement affectée par cette pénurie
d'eau, ce qui constitue un défi majeur pour l'irrigation des terres agricoles et menace la sécurité alimentaire et le
développement économique du Maroc.

I. 2. 6 Dessalement d’eau de mer

Figure I.10 Taux de remplissage des barrages au Maroc

Le dessalement d'eau de mer est un processus technologique visant à convertir l'eau de mer, qui est naturellement salée
et non potable, en eau douce et utilisable.
Au Maroc, cette solution est essentielle pour faire face aux défis liés à l'accès à l'eau potable et à la sécurisation des
ressources hydriques, grâce à sa longue côte sur l'océan Atlantique et la mer Méditerranée, le pays dispose d'un accès
important à l'eau de mer, ce qui en fait une ressource exploitable pour répondre à ses besoins en eau.
Les technologies actuelles de dessalement des eaux sont classées en deux catégories, selon le principe appliqué :

 Les procédés thermiques faisant intervenir un changement de phases : la congélation et la distillation.


 Les procédés utilisant des membranes : l'osmose inverse et l'électrodialyse.

Des projets de dessalement ont été mis en place dans diverses régions du Maroc, avec l'utilisation de l'osmose inverse
pour fournir de l'eau potable aux populations locales, soutenir les besoins industriels et agricoles, et faire face aux
sécheresses récurrentes.

21
Figure I.11 Les projets de dessalement au Maroc

Pour comprendre les raisons de ce choix spécifique, ainsi que le processus de dessalement d'eau de mer, nous allons
nous concentrer sur l’usine de dessalement de Jorf Lasfar.

I. 2. 5 Description détaillée de la station de dessalement de l’eau de mer


L’usine de dessalement de l’eau de mer de JORF LASFAR, réalisée au sein du complexe industriel OCP
JORF LASFR, La station a été conçue par la filiale espagnole spécialisée dans le traitement des eaux
GRUPPO FERROVIAL, CADAGUA.
Le projet de dessalement eau de mer à Jorf Lasfar vise à alimenter l’ensemble de la plateforme avec de
l’eau brute en assurant de l’eau potable et de l’eau de Process pour les différents usages au sein des entités
du site Jorf Lasfar [2].
L’usine de dessalement sera réalisée sur trois phases :
1ère étape : Production journalière de 75800m3/jour soit de 25 millions m3/an 2ème
étape : Production journalière de 106800 m3/jour soit de 35 millions m3/an3ème étape :
Production journalière de 222200 m3/jour soit de 75 millions m3/an

22
Figure I.12 Les projets de dessalement au Maroc

 Présentation du processus de dessalement


La première phase, qui a été inaugurée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, le lundi 1er février 2016, a
été dotée de cinq unités techniques assurant chacune une fonction bien précise
o Une unité de pompage d’eau de mer, directement reliée au canal principal, qui alimente la
plateforme de l’océan assurant un débit de 7700 m3/h, ainsi qu’une station de dégrillage
pour l’élimination des algues et impuretés supérieures à 3 millimètres.
o Une unité de Flottation à air dissous qui se base sur les principes de la coagulation, de la
floculation à air dissout et de la flottation. Ce triple procédé permet d’éliminer les matières
en suspension, les huiles et graisses ainsi que les matières colloïdales.
o Une unité d’ultrafiltration pour éliminer les particules ultrafines (inférieure à 0.03µm) .
o Une unité d’osmose inverse qui assure l’élimination des chlorures (à travers une hyper
filtration) composée de six trains comprenant six unités de pompage à haute pression (54-
65bars) et six systèmes de récupération d’énergie (échangeurs de pression permettant de
réduire de 40% l’énergie électrique consommée par l’usine .
o Une unité de post-traitement assurant l’ajout de CO2 et de la chaux afin d’ajuster les
caractéristiques requises pour l’eau potable .
o Une unité de traitements des effluents qui reçoit les effluents chimiques afin de les
neutraliser en ajoutant de la soude ou de l’acide sulfurique .

 Schéma synoptique de la station :

23
Figure I.13 Le processus de dessalement de l’usine de JORF LASFAR

 Unités de fonctionnement :
 Alimentation :
L’eau de mer est pompée depuis le port de JORF LASFAR, existe depuis la construction du pôle chimie
et qui alimente toute l’usine avec l’eau de mer d’un débit de 18000 m 3/h utilisé principalement pour le
refroidissement des équipements (Figure I-14).

Figure I.14 Station de reprise d’eau de mer

 Unité de pompage d’eau de mer

24
Figure I.15 Station de pompage de dessalement

L’eau de mer est pompée depuis le port de JORF LASFAR et ensuite, transférée vers la station de
pompage par le biais de deux conduites. L’eau de javel (l’hypochlorite de sodium NaCl) est ajoutée à
l’eau de mer, après son arrivée à la station de pompage, afin d’éviter la croissance de la matière
biologique, dans la station de dessalement. Son injection est continue de durée 24h (1ppm quantité de
0.5 mg/l) et en choc de durée d’une heure chaque jour (10ppm quantité de 20 mg/l) afin d’éviter
l’inefficacité du désinfectant. Puis, l’eau passe par quatre dégrilleurs (Trash Racks), ces derniers vont
permettre une première filtration mécanique de l’eau de mer, ils élimineront les éléments supérieurs à
30mm. L’eau traverse ultérieurement les quatres filtres rotatifs (Travelling Screens) qui filtreront les
éléments supérieurs à 3mm avec des systèmes de nettoyage automatique inclus dans ce sous-système.

Figure I.16 Bac de stockage de l’hypochlorite de sodium

25
Figure I.17 Dégrilleur automatique Figure I.18 Filtres rotatifs

Le débit de sortie de la station de pompage est automatiquement adaptable en fonction du niveau de


remplissage du canal d’alimentation du DAF, il varie généralement entre : 8000 m3/h ≤ Q ≤ 9800 m3/h
(Figure III-7.
Après sa filtration mécanique par les dégrilleurs et les filtres rotatifs, l’eau de mer est pompée vers l’entrée
de l’unité de prétraitement par 3 pompes centrifuges à fréquence variable selon le débit de la production.

Figure I.19 Pompe centrifuge vers le DAF

 Unité de prétraitement de l’eau de mer


Cette unité comprend six lits de flottation à air dissous. Chaque DAF est constitué de trois chambres.
L’eau circule entre les trois chambres du DAF par débordement, et le débit de l’eau augmente entre
une chambre à la suivante. Le créateur de microbulles d’air se trouve dans la seconde chambre du

26
DAF, les microbulles créées, en remontant à la surface entraînent dans ce mouvement les particules
qui sont ensuite écrémées par un racleur de surface.

Figure I.20 Débordement vers les chambres de traitement Figure I.21 Ponts racleurs

À la sortie du DAF, l’eau est pompée est acheminée vers quatre filtres self-cleaning. L’eau passe à travers
ces filtres. La matière solide cumulée dans les filtres est nettoyée avec l’eau de mer avaldu filtre pendant
qu’elle continue à filtrer. Ils permettent de filtrer jusqu’à 150 µm, cela favorisera la protection de l’UF.

Figure I.21 Filtre auto-nettoyant ( self – cleaning )

27
 L’ultrafiltration UF:

Le liquide brut est envoyé vers un module d'ultrafiltration constitué de membranes perméables
de type membrane a fibre creuse. L'ultrafiltration est utilisée pour la séparation des matières en
suspension, colloïdes, bactéries et virus.

Figure I.22 Train d’ UF

L’unité d’ultrafiltration dispose de 20 trains avec une moyenne de 450 m3/h de débit entrant,
chaque train contient 84 modules filtrants (tubes membranaires) d’une porosité de 0,03μm,
Chaque module à 4 connecteurs :

 2 connecteurs sur la partie supérieure, un pour l’évacuation du concentrât et l’autre


constitue la sortie du perméat.
 2 connecteurs sur la partie inférieure, un est spécifique à l’alimentation en eau

28
29
L’eau Clarifiée qui traverse l’UF doit avoir une concentration en matières en
suspensioninférieure à 10 mg/L et une turbidité inférieure à 5 NTU. A la sortie de
l’UF, l’eau aura une turbidité inférieure à 0,1 NTU

Mode Opératoire : L’eau pompée à une pression d’entre 4 et 5 bar


pénètre les modules membranaires pour être filtrée, le perméat est
transporté par la suite vers le bassin de stockage del’eau filtrée.

Figure I.23: filtration des membranes UF


Après l’ultrafiltration l’eau filtrée est stockée dans un bassin d’une capacité de 2800
m3 divisé en 4 parties, 2 parties avec une capacité de 400 m3 qui alimentent le
système de nettoyage des modules filtrants de l’UF (backwash), une fois remplies
au complet l’eau déborde et remplit les2 autres pièces qui alimentent l’unité de
l’osmose inverse via les filtres à cartouche avec une pression de 4.5 bar , chacune
a une capacité de 1000 m3

30
Figure I.24 Design du bassin de l’ultrafiltration

Le bassin de stockage de l’UF est liée à: 2pompes du


backwash (débit de sortie = 777 m3/h) et 6 pompes de

l’osmose inverse (débit de sortie = 1500 m3/h)

I. 2. 6 Dessalement par osmose inverse et son intérêt


L'osmose inverse est un procédé de séparation de l'eau et des sels dissous au moyen de membranes
semi-perméables sous l'action de la pression (54 à 80 bars pour le traitement de l'eau de mer). Ce
procédé fonctionne à température ambiante et n'implique pas de changement de phase. Les
membranes polymères utilisées laissent passer les molécules d'eau et ne laissent pas passer les
particules, les sels dissous, les molécules organiques de 10-7 mm de taille.
Une augmentation de la pression au-delà de la pression osmotique va se traduire par un flux d'eau
dirigé en sens inverse du flux osmotique (voir Figure I.12), c'est-à-dire de la solution concentrée
vers la solution diluée : c'est le phénomène d'osmose inverse.

31
Figure I.4 Osmose et Osmose inverse

La consommation énergétique est le critère le plus important. Pour sa faible consommation


énergétique, sa qualité d’eau élevée et ses avantages multiples, l’osmose inverse constitue le choix
le plus adéquat pour le dessalement de l’eau de mer.

 Le développement des pompes, qui, désormais, consomment de moins en moins d’énergie.


 Le développement des récupérateurs d’énergies qui convertissent la différence de pression
en énergie utile.
 Le développement des membranes robustes dont la durée de vie a considérablement
augmenté par rapport à ce qui était utilisé il y a quelques années.

I. 2. 7 Les étapes de dessalement par osmose inverse


Quel que soit le procédé de séparation du sel et de l'eau envisagé, toutes les installations de
dessalement comportent 4 étapes :

 Une unité de pompage d’eau de mer : directement reliée au canal principal qui alimente
la plateforme de l’océan qui assure un débit de 7500 m³ par heure, ainsi qu’une station de
dégrillage pour élimination des algues et impuretés supérieures à 3 mm ;
 Une unité de prétraitement d’eau de mer : qui se base sur les principes de la coagulation,
la floculation à air dissout et la flottation. Ce triple procédé permet d’éliminer les matières
en suspensions, les huiles et graisses ainsi que les matières colloïdales ;
 Une unité d’ultrafiltration : pour éliminer les particules ultrafines (inférieures à 0,02 μm)
;

32
 Une unité d’osmose inverse : qui assure l’élimination des chlorures (à travers une hyper
filtration) composée de six trains comprenant, six unités de pompage à haute pression (54-
65 bars) et six systèmes de récupération d’énergie (échangeurs de pression permettant de
récupérer plus de 60% de l’énergie électrique) ;
 Une unité de post-traitement : assurant l’ajout de CO2 et de la chaux afin d’ajuster les
caractéristiques requises pour l’eau potable.
 Unité de traitement des effluents : qui permet de traiter les différents effluents avant leur
rejet.

Il existe deux types d’usines de dessalement à Jorf Lasfar : Le dessalement conventionnel et le


dessalement mobile.
 Le dessalement conventionnel :
Le dessalement conventionnel, également appelé installation fixe, est un procédé technique utilisé
pour transformer l'eau de mer ou l'eau saumâtre en eau douce potable. Cette technologie essentielle
permet de rendre utilisables d'importantes quantités d'eau auparavant inaccessibles en raison de
leur salinité élevée. En 2016, le roi Mohammed VI a officiellement inauguré une installation de
dessalement conventionnel à Jorf Lasfar, marquant ainsi une avancée significative dans la gestion
de l'eau et la fourniture d'eau potable dans la région.
Cette usine a pour production 40 M m³/an :
Phase 1: 20 M m³/an.
Phase 2: 15 M m³/an.
Phase 2+: 10 M m³/an.

Figure I.5 Usine de dessalement JORF LASFAR

33
I. 3 Conclusion :
Le premier chapitre, qui est l’introduction à l’environnement de travail, a comme principal objectif
de rapprocher le lecteur aux activités de l’organisme et surtout à celles lié au périmètre de notre
projet de fin d’année.

CHAPITRE

2 Chapitre II : Cadre général


du projet

34
II. 1 Conduite de projet
Face aux contraintes du marché, à la concurrence acharnée, les entreprises sont de plus en plus
axées sur l’optimisation de performance. Pour cette raison les entreprises doivent définir clairement
leur stratégie et fixer leurs orientations générales en fonction des évolutions des technologies et des
marchés. Ils doivent aussi, analyser les processus et se lancer dans une démarche d’amélioration
continue en évaluant leurs progrès. Ce chapitre sera dédié à la première étape de la démarche
DMAIC (Définir, Mesurer, Analyser, Innover et Contrôler), où nous allons donner le contexte
général du projet en définissant la problématique, le cahier de charge, la démarche adoptée et les
outils utilisés pour la résolution des problèmes. Ensuite nous allons présenter des généralités sur la
maintenance, en commençant par une définition générale, puis les niveaux et les différents types
de la maintenance ainsi que les objectifs de la fonction maintenance.

II. 2 Conduite de projet


II. 2. 1 Présentation du projet
La concurrence accrue et l’exigence croissante des clients contraignent les entreprises à améliorer
leur productivité et leur réactivité avec la satisfaction des trois facteurs de triangle d’or : qualité,
coût et délai. Touchée par cette concurrence, le groupe JESA souhaite améliorer et optimiser le
processus de maintenance. La bonne planification des actions de la maintenance et la qualité des
interventions a en conséquence une augmentation considérable de la disponibilité des machines,
de leurs capacités et de leurs performances. Il en résulte également une meilleure optimisation des

35
coûts de la maintenance et de la consommation des pièces de rechange. Ainsi, les services de
maintenance sont des services qui doivent gérer, consulter et modifier un grand nombre
d'informations très diverses. Cependant il serait fastidieux de traiter manuellement une si grande
quantité d'informations. D’où la nécessité de mettre en place un système de gestion assisté par
ordinateur GMAO qui va permettre une meilleure organisation, contrôle et maitrise des différentes
fonctions de la maintenance.

II. 2. 2 Cahiers des charges


L’élaboration de cahier des charges a pour but de bien définir le besoin d’opérateur, les
objectifs que nous voulons atteindre et les contraintes imposées par l’organisme
d’accueil.

 Auteurs du projet :
 Maître d’ouvrage : JESA
 Maître d’œuvre : ENSAM Casablanca , filière Génie industriel (GI),
représenté par MATQAL Rihab
 Sous l’encadrement de :

 M. RAJI Issam
 Expression de besoin :
Fiabilisation de la station phase 2 pour objectif d’augmenter sa disponibilité amélioré sa
productivité et réduire les couts dû au arrêts.
 Contexte pédagogique :
Ce projet s’inscrit dans le cadre de projet industriel qui va me permettre
d’accomplir ma formation acquise à l’ENSAM Afin de continué mon cursus
d’ingénieur d’état en Génie industriel.
 Limite de sujet :
Lieu : la station de dessalement conventionnel phase 2

 Objectif du projet :
 L’analyser d’historique des équipements de production pour faire apparaitre un
retour d’expérience, déterminer les arrêts critiques et définir les stratégies et

36
politiques à mettre en œuvre afin d’améliorer la maintenance dans les années à venir
 La mise en place d’une application de gestion de maintenance afin de réduire le
temps perdu en facilitant les taches et assurant un management visuel pour aide de
tenir compte des problèmes et de réagir le plutôt possible.

 Diminuer les temps d’arrêt

 Durée : 2 mois (de 1Juillet 2022 au 1 août 2022).

II. 3 Généralité sur la maintenance


II. 3. 1 Définition de la maintenance
D’après l’Afnor « la maintenance est l’ensemble de toutes les actions techniques, administratives
et de management durant le cycle de vie d’un bien, destinées à le maintenir ou à le rétablir dans un
état dans lequel il peut accomplir la fonction requise ». Dans une entreprise, maintenir, c’est donc
effectuer des opérations (dépannage, réparation, graissage, contrôle, etc.) qui permettent de
conserver le potentiel du matériel pour assurer la production avec efficacité et qualité [2].

II. 3. 2 Missions et objectifs


La maintenance est appelée à remplir les missions suivantes :
• Assurer la continuité de marche de l’outil de production (diagnostic, réparation, révisions et
prévention)
• Faire les modifications demandées en accord avec la production pour améliorer la productivité
• Mettre en place et vérifier les dispositifs de sécurité tant pour le personnel que pour les
installations. Ses principaux objectifs peuvent être résumés en : l’amélioration de la disponibilité
de l’équipement de production par une diminution des pannes et défaillances et augmenter ainsi la
fiabilité des équipements, la mise en place d’un système de suivi des indicateurs de performances,
notamment la disponibilité des équipements, améliorer la qualité du service par la mise en place de
relation de type Client /Fournisseur entre la production et la Maintenance, Diminuer les couts de
maintenance par un suivi rigoureux de tous les paramètres, qui y entrent (main d’œuvre,
matières...)[3].

37
II. 3. 3 Niveau de maintenance
Niveau de maintenance se définit par rapport : Nature de l'intervention, Qualification de
l'intervenant, Moyens mis en œuvre. La Norme NF X 60-010 donne, à titre indicatif, cinq niveaux
de maintenance, en précisant le service qui en a la responsabilité, la production ou la maintenance
[4].
Tableau II.1 Niveau de maintenance

II. 3. 4 Type de maintenance


Les principaux types de maintenance industrielle sont : la maintenance corrective, la maintenance
préventive, la maintenance améliorative [5].

38
Figure II. 1 Type de maintenance

II. 3. 5 MAINTENANCE PREVENTIVE


Maintenance ayant pour objet de réduire la probabilité de défaillance ou de dégradation d’un bien
ou d’un service rendu. Les activités correspondantes sont déclenchées selon un échéancier établi à
partir d’un nombre prédéterminé d’unités d’usage (maintenance systématique), et/ou des critères
prédéterminés significatifs de l’état de dégradation du bien ou du service (maintenance
conditionnelle) [6].

II. 3. 5.a Maintenance préventive systématique


Maintenance préventive exécutée à des intervalles de temps préétablis ou selon un nombre défini
d’unités d’usage mais sans contrôle préalable de l’état du bien [7]

II. 3. 5.b Maintenance préventive conditionnelle


Maintenance préventive basée sur une surveillance du fonctionnement du bien et/ou des paramètres
significatifs de ce fonctionnement intégrant les actions qui en découlent. La surveillance du
fonctionnement et des paramètres peut être exécutée selon un calendrier, ou à la demande, ou de
façon continue [7].

39
Remarque :la maintenance conditionnelle est donc une maintenance dépendante de l’expérience et
faisant intervenir des informations recueillies en temps réel.

La maintenance préventive conditionnelle se caractérise par la mise en évidence des points faibles.
Suivant le cas, il est souhaitable de les mettre sous surveillance et, à partir de là, de décider d’une
intervention lorsqu’un certain seuil est atteint. Mais les contrôles demeurent systématiques et font
partie des moyens de contrôle non destructifs [7].

Tous les matériels sont concernés. Cette maintenance préventive conditionnelle se fait par des
mesures pertinentes sur le matériel en fonctionnement.

Les paramètres mesurés peuvent porter sur : Le niveau et la qualité de l’huile, Les températures et
les pressions, La tension et l’intensité des matériels électriques, Les vibrations et les jeux
mécaniques.
II. 3. 5.c Maintenance préventive prévisionnelle
C’est une maintenance préventive subordonnée à l’analyse de l’évolution surveillée des paramètres
significatifs de la dégradation du bien, permettant de retarder et planifier les interventions quelques
concepts fondamentaux liés à la maintenance [7].

II. 3. 5.d Buts de la maintenance préventive


 Augmenter la durée de vie des matériels
 Diminuer la probabilité des défaillances en service
 Diminuer les temps d’arrêt en cas de révision ou dépanne
 Prévenir et aussi prévoir les interventions coûteuses de maintenance corrective
 Permettre de décider la maintenance corrective dans de bonnes conditions
 Eviter les consommations anormales d’énergie, de lubrifiant, etc.
 Améliorer les conditions de travail du personnel de production
 Diminuer le budget de maintenance
 Supprimer les causes d’accidents graves [7].

40
II. 3. 6 MAINTENANCE CORRECTIVE
Ensemble des activités réalisées après la défaillance d’un bien, ou la dégradation de sa fonction
pour lui permettre d’accomplir une fonction requise, au moins provisoirement : ces activités
comportent notamment la localisation de la défaillance et son diagnostic, le remise en état avec ou
sans modification, le contrôle du bon fonctionnement [6].
II. 3. 6.a Maintenance palliative
Activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien d’accomplir provisoirement
tout ou partie d’une fonction requise. Appelé couramment dépannage, cette maintenance palliative
est principalement constituée d’actions à caractère provisoire qui devront être suivies d’actions
curatives [8].

II. 3. 6.b Maintenance curative


Activités de maintenance corrective destinées à permettre à un bien d’accomplir provisoirement
tout ou partie d’une fonction requise. Appelé couramment dépannage, cette maintenance pal litige
est principalement constituée d’actions à caractère provisoire qui devront être suivies d’actions
curatives [8].

II. 3. 6.c Type d’intervention de maintenance corrective


 Dépannage
Remise en état de fonctionnement effectué « in situ », parfois sans interruption du fonctionnement
de l’ensemble concerné. Le dépannage a un caractère provisoire. Les dépannages caractérisent la
maintenance palliative. Le palliatif est caractéristique du 2 ème niveau de maintenance [9].

 Réparation
Faite « in situ » ou en atelier de maintenance, parfois après dépannage. Elle a un caractère définitif.
La réparation caractérise la maintenance curative. Le curatif est caractéristique des 2 ème et 3 ème
niveaux de maintenance [9].

II. 4 Conduite de projet


II. 4. 1 Démarche utilisée
Afin de répondre correctement à la problématique posée par le cahier de charges, nous devons
adopter une méthodologie de travail structurée. Dans notre cas nous avons opté pour la démarche
DMAIC comme cadre général du projet.
C’est une méthode de résolution des problèmes proposée par le Lean Six Sigma.

41
Cette méthode suit une ligne conductrice en cinq étapes, nécessaire à l’obtention de résultats
fiables, contractée dans l’acronyme DMAIC pour Définir, Mesurer, Analyser, Innover ou
Améliorer et Contrôle
La démarche DMAIC du Six Sigma agit, avec sa boîte à outils, comme un filtre qui permet de
passer d'un problème complexe comprenant de nombreuses variables non maîtrisées à une situation
où la Qualité est maîtrisée [10].

Figure II. 2 La démarche DMAIC

Définir : définir les objectifs, le périmètre du processus à améliorer, il s’agit de savoir décrire le
problème et donc de le comprendre.
Mesurer : mesurer l’ampleur du problème grâce à des outils de mesure et collecter les données
permettant de mesurer objectivement la performance du processus.
Analyser : identifier les causes potentielles de dysfonctionnement du processus et les sources
d’améliorations.
Innover ou Améliorer : la mise en place des actions amélioratrices.
Contrôler : définir les indicateurs permettant de mesurer la performance du processus cible et donc
la pertinence des plans d’amélioration mis en œuvre [10].

II. 4. 2 Approche utilisée


II. 4. 2.a Le Lean Manufacturing :

Le « Lean Manufacturing » est un processus qui vise à améliorer la performance de l’entreprise


par la suppression de différentes formes du gaspilla toute en respectant les exigences du client en
termes de qualité, coûts, délais et réactivité. Ce qui conduit à la l’amélioration de l’efficacité
opérationnelle.

42
Il existe 8 types de gaspillages « Muda » : la surproduction, le surstockage, le transport, la non-
qualité, le mouvement, le processus excessif, le temps d’attente et le potentiel humain [11].

Afin de faire face aux gaspillages, nous avons utilisé des outils du lean manufacturing à
savoir,5POURQUI, QQOQCP, SIPOC, AMDEC, CTQ, VOC, ISHIKAWA et le Management
visuel.

II. 4. 2.b SIPOC


Le SIPOC est un outil d'amélioration de processus métiers qui permet d'identifier les parties
prenantes, les exigences, les entrées, les différentes étapes et les sorties du processus. Il offre une
vue d'ensemble synthétique pour aider à comprendre comment les actions d'une organisation
affectent ses clients externes et internes.

Figure II.3 SIPOC

II. 4. 2.b CTQ


CTQ signifie, et représente les attentes mesurables du client sur la qualité du produit ou de la
prestation vendue. En effet, le diagramme CTQ, a pour objectif de décomposer les exigences du
client en fonction des trois critères, qualité, cout, délai Mais, ce dernier représente les spécifications
critiques, c’est-à-dire essentielles définies par le client.
Par contre, elles permettent de définir le niveau précis de qualité exigé pour chaque attribut
déterminant du produit ou du service.

Figure II.4 CTQ

43
II. 5 Définir
II. 5. 1 Outils QQOQCP
Pour mieux comprendre la problématique, nous répondons en détail aux questions suivantes

Donnés d’entrées : un énorme taux de défaillance et de pannes


Qui ? qui est Service de production et maintenance
concernépar le
problème ?
- Diminution de l’efficacité du travail de l’opérateur ;
- Cout énorme dû au changement de pièces et engins
défectueuse ;
Quoi ? c’est quoi - Perte au niveau de rentabilité à cause des arrêts
leproblème ? non-prévus ;
- Diminution de la qualité de produit fini ;

Où ? Le lieu de problème Station de dessalement conventionnel phase 2


?

Quand ? Quand - Durant la période de mon stage


apparaitle problème ?
Comment ? comment
mesurer le problème - L’historique des pannes
afinde trouver des - Analyse des modes de défaillance, de
solutions leurs effets et de leur criticité
?
Pourquoi ? pourquoi - Augmenter la productivité.
ondoit résoudre ces - Réduction du cout de la maintenance
problèmes ? - Optimisation de coût de production
- Fiabiliser l’installation et garantie son bon
fonctionnement
- Résultats de sorties : Amélioration de la productivité, Réduction du coût de la
maintenance, digitalisation de la planification de maintenance (GMAO),
aboutissement d’une politique de gestion de stock de pièces de rechange

Tableau II.2 QQOQCP

44
II. 5. 2 Outils CTQ
Dans le but d'éviter toute ambiguïté concernant les exigences essentielles du service de dessalement
mobile, nous avons déployé l'outil CTQ (Critique pour la Qualité). Cette démarche témoigne de
notre engagement à identifier de manière précise et approfondie les éléments déterminants qui
auront un impact direct sur la performance et la satisfaction liées au fiabilisation de la station de
dessalement conventionnel phase 2
Tableau II.3 CTQ

Besoins des clients (VOC) Facteurs de qualité Exigences de Qualité (CTQ)

Qu'attendent le plus nos Comment pouvons- Comment pouvons-nous mesurer chaque


clients ? nous satisfaire ce facteur de qualité ?
besoin ?

Opération  Facile à configurer


UN GMAO
(système informatique (formation/documentation)
intégré qui permet la  Contrôle numérique
gestion des équipements, de  Faible qualification de l'opérateur
la maintenance et des
opérations au sein d'une  Temps moyen entre défaillances
organisation .) (MTBF)
Maintenance
 Coût de maintenance
 Temps d'arrêt

Temps de réponse  Disponibilité des pièces de rechange

II. 5. 3 Outils SIPOC


Afin de cartographier les principales étapes du processus et identifier les fournisseurs, les entrées,
les activités, les sorties et les clients associés. Dont l’objective c’est comprendre le flux global du
processus et les relations entre les différentes parties prenantes.

45
Tableau II.4 SIPOC

II. 5. 3 La carte du projet


La charte du projet est une fiche qui nous permet de définir convenablement le périmètre de notre
projet. Son objectif est de donner le plus de détails possibles, sur le projet : ses buts, ses limites,
ses livrables, son organisation et la marche à suivre pour sa mise en œuvre. Aussi, la charte de
projet.

46
Tableau II.5 La carte du projet

II. 6 Conclusion

Après avoir complété la phase de définition, où le contexte global de notre projet de fin d'année a
été établi, et après avoir présenté le contenu exhaustif du cahier des charges, en définissant
clairement la problématique, les exigences du service, ainsi qu'en énonçant les objectifs du projet,
les contraintes à prendre en compte, et la méthodologie à suivre, nous procéderons à la cartographie
du flux.

47
Dans le prochain chapitre, nous aborderons une analyse détaillée de la situation actuelle. Cette
étude se concentrera principalement sur l'analyse des divers facteurs qui ont un impact sur la
productivité et l'efficacité.

CHAPITRE

3 Chapitre III : Analyse de


l’existant

48
III. 1 Introduction
À la suite de la première phase de « définition » qui a déjà permis de mieux cerner le problème au
niveau des processus utilisant une approche combinée de QQOQCP, CTQ, SIPOC, il est
maintenant nécessaire de se pencher sur la quantification et l’analyse de ces problèmes. La
deuxième phase va permettre de recueillir des informations sur le processus afin de mieux
comprendre l’origine du problème et il est nécessaire d’analyser ces données et de les transformer
en graphiques visuels afin de clarifier les relations entre les différents éléments du processus et
repérer la ou les sources du problème. Ce troisième chapitre sera dédié à l’analyse de l’état actuel.
La première partie est consacrée à la phase de mesure, qui consiste à collecter les données
nécessaires à l’évaluation de l’état actuel de la performance en établissant la grille AMDEC afin
d’identifier la source des problèmes qui diminuent le rendement. La deuxième partie est réservée
à la phase d’analyse des données à travers le diagnostic des problèmes engendrant un taux de pertes
élevé.

III. 2 Mesurer
Il s’agit de la deuxième phase de la démarche DMAIC, dont l'objectif principal est la collecte de
données pour obtenir des réalisations fiables sur lesquelles nous allons nous baser dans la phase
d'analyse

III. 2. 1 La grille d’AMDEC


L'Analyse des Modes de Défaillance, de leurs Effets et de leur Criticité (AMDEC) constitue un

49
pilier fondamental au sein de la démarche de Maintenance Productive Totale (TPM). Cette
méthodologie joue un rôle crucial dans l'évaluation globale de la performance, de la fiabilité et de
la robustesse d'un moyen de production, d'une cellule de production voire même d'une chaîne de
production complète. En se basant sur une approche méthodique, l'AMDEC permet d'identifier,
d'analyser et d'évaluer de manière approfondie les différents modes potentiels de défaillance, tout
en examinant les répercussions de ces défaillances sur le processus. Cette analyse précise de la
criticité des défaillances offre un aperçu des vulnérabilités inhérentes au processus de production.
En suivant les lignes directrices établies par des normes telles que la norme AFNOR NF E60-182,
l'AMDEC devient un catalyseur pour les initiatives d'amélioration continue au sein de la TPM.

Elle permet d'identifier avec précision les axes d'amélioration, de prévenir les problèmes potentiels
et de renforcer la qualité, la fiabilité et l'efficacité opérationnelle, dans le but ultime de favoriser
une maintenance proactive et de maximiser la disponibilité des équipements.

Figure III. 1 Grille AMDEC

III. 2. 1.a La grille d’AMDEC POMPE HP


Avant de commencer l’étude AMDEC, nous avons besoin du découpage de la pompe HP afin
d’identifier tous les sous ensemble de la pompe.
Le plan de coupe de la pompe HP est inclus parmi les annexes, voir annexe 1.

50
Annexe 1 : Le plan de coupe de la pompe HP
Les sous-ensembles de la pompe HP sont :
 Roues
 Moteur
 Conduites d’aspiration et de refoulement
 Corps de la pompe
 Plot d’accouplement
 Arbre
 Paliers lisses
 Crépine d’aspiration
 Garniture mécanique
Le résultat AMDEC illustré dans l’annexe 2 est le fruit de travail de toute l’équipe qui avait les
compétences nécessaires pour noter les coefficients de calcul de criticité.

51
52
Annexe 2 : AMDEC pompe HP
Dans un premier temps l’AMDEC nous a permis de découvrir tous les modes de défaillance
possibles, leurs causes, leurs conséquences et leurs méthodes de détection et d’identifier les sous-
ensembles critiques de la pompe HP comme le montre l’histogramme de la figure III. 2 :

53
Figure III. 2 Grille AMDEC Pompe HP

Puisque la criticité est le produit de 3 facteurs, si on veut diminuer la criticité d’un élément, il faut
diminuer la valeur des 3 facteurs ; chose qui nous mène à penser à plusieurs solutions ;

 Réduire la fréquence par la maintenance préventive.


 Réduire la gravité par une bonne préparation avant l’intervention à traverses
gammes et la préparation des ressources.
 Réduire la non-détectabilité par la planification des contrôles avec les moyens
de mesures adéquats (analyse des huiles, analyse vibratoire…) ;
La pompe HP est d’une très grande importance, vue le rôle qu’elle est chargée de faire, et cela nous
l’avons remarqué dans la nécessité d’avoir une pompe secours

Cette pompe ne doit pas s’arrêter de fonctionner sous aucun prétexte car il exige l’arrêt de
production ;

Pour les éléments qui tombent fréquemment en panne, nous avons remarqué que les pièces d’usure
occupent la tête de la liste vient ensuite les roues, l’accouplement, et le graissage des paliers lisses.

Les inspections, nettoyage préventif et lavages périodiques peuvent paraitre fastidieux à première
vue, mais en réalité, l’habitude d’avoir un arrêt hebdomadaire pour une maintenance de routine
permet la répartition des travaux d’entretien sur un programme de quelques semaines de telle sorte

54
que l’arrêt effectif ne dépasse pas 4 heures par semaine.

III. 2. 1.a La grille d’AMDEC POMPE BOOSTER/FEEDING


Avant de commencer l’étude AMDEC, nous avons besoin du découpage de la pompe FEEDING
ET BOOSTER afin d’identifier tous les sous ensemble de la pompe.
Les sous-ensembles de la pompe FEEDING ou BOOSTER sont pareil :

 La jupe
 La roue
 Corps de la pompe
 Paliers lisses
 Paliers à roulements
 Tresses d’étanchéité
 Conduites de refoulement et d’aspiration
 Arbre
Le résultat AMDEC illustré dans l’annexe 3 est le fruit de travail de toute l’équipe qui avait les
compétences nécessaires pour noter les coefficients de calcul de criticité.

55
Annexe 3 : AMDEC BOOSTER/FEEDING
L’histogramme suivant montre les points de criticité des pompes BOOSTER/FEEDING ; nous
avons fixé le seuil de criticité à 12, et le résultat est représenté dans la figure III.3.

56
Figure III.3 Grille d'AMDEC BOOSTER/FEEDING

D’après les résultats d’analyse AMDEC concernant les pompes BOOSTER/FEEDING ont une
valeur de criticité qui dépasse largement le seuil que nous avons fixé ; Afin de réduire la criticité
globale de ce système, nous devons impérativement remédier aux problèmes de ses éléments qui
sont principalement les pièces d’usure, les paliers et la roue.

III. 3 Identifications et analyse des causes potentielles


L’objectif de cette phase est d’analyser les données collectées lors de la phase précédente, afin
d’identifier les dysfonctionnements et leurs causes racines en utilisant l’outils d’analyse comme
Ishikawa et QQOQCP. Nous avons commencé par le QQOQCP afin de mieux incarner le problème
par la suite en va passer vers Ishikawa dans le but d’identifié les catégories de cause d’apparition
du problème.

III. 2. 1 Identification de problème du pompe HP


Pour la pompe HP, nous avons constaté que les pièces d’usure que ce soit des roues ou de la
garniture mécanique ont une criticité remarquable, mais en particulier, un problème au niveau des
paliers lisses est d’une criticité très importante et peut engendrer des dégâts considérables vu le
rôle qu’occupent ces derniers.
Nous avons focalisé notre travail sur l’étude des causes de défaillances des paliers lisses vu que les
causes de défaillances des pièces d’usure sont presque connues d’office.
Les défaillances que subissent les paliers antifriction sont invariablement le résultat d’une
surchauffe ; afin de mieux incarner le problème une analyse QQOQCP s’impose.

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QUI ? Paliers lisses

Ecaillage ou usure accentuée


QOUI ?
Coussinets de palier avant et arrière
Où ?
Augmentation de température, surchauffe
QUAND ?
Augmentation de température est causée par des frottements ou une
COMMENT ? mauvaise lubrification

POURQOUI ? Mauvaise gestion des 5 M

III. 2. 2 Application d’Ishikawa à l'analyse du pompe HP


Après clarification du problème, nous avons identifié les catégories de cause d’apparition du
problème et nous avons entamé une approche remue-méninges sur les causes de chaque catégorie.

Figure III.4 Diagramme d’Ishikawa pompe HP

III. 2. 3 Identification de problème de la pompe BOOSTER/FEED


Pour les pompes BOOSTER/FEEDING, l’étude AMDEC a montré que plusieurs problèmes
interagissent ensemble pour donner cause à la défaillance de la pompe, l’endommagement des
roulements contribue avec un grand pourcentage à la destruction des éléments de la pompe, vu le
rôle que jouent les paliers à roulement à guider et supporter le rotor ;
Les principales fonctions des paliers à roulements sont de supporter et de centrer les arbres de
machines, de diminuer la friction absorbée, et de transmettre les charges à différentes vitesses et
températures de fonctionnement. Il y a avantage à les utiliser, car ils ont un coefficient de friction
plus bas au démarrage d'un équipement. Ils sont compacts, extrêmement précis, ils s'usent moins

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vite que les coussinets et sont faciles à remplacer en vertu de leurs dimensions normalisées et des
équipements disponibles.
Nous avons commencé par la méthode QQOQCP pour mieux incarner le problème ;

QUI ? Paliers à roulement

QOUI ? Endommagement et usure accentuée

Où ? Partie roulements

QUAND ? Corrosion, vibration intense

COMMENT ? Charge très importante causée par des vibrations, corrosion ou un


mauvais alignement
POURQOUI ?
Mauvaise gestion des 5 M

III. 2. 2 Application d’Ishikawa à l'analyse de la pompe BOOSTER /FEEDING


Après avoir incarné le problème, il s’avère nécessaire de connaître toutes les causes de défaillance
afin de mieux rédiger les actions correctives à mener.
Nous avons remarqué un mode de défaillance qui cause la destruction complète des roulements par
la fatigue, ou, dans la plupart du temps, par des forces très importantes : corrosion, usure, etc.
Par ailleurs, le mauvais alignement des arbres peut engendrer une augmentation de charge de 20%
sur le roulement pouvant ainsi diminuer sa durée de vie théorique de 50%.
Nous avons traduit tout cela dans un diagramme ISHIKAWA, afin de visualiser toutes les causes
de défaillance par catégorie.

59
Figure III.3 Diagramme d’Ishikawa pompe booster/feeding

III. 4 Récapitulation des résultats d’études


Nous avons prévu des actions correctives pour les équipements que nous avons jugés critiques
par notre étude AMDEC et que nous n’avons pas inclus dans l’étude des causes de défaillance
ISHIKAWA.
L’usure des bagues et des joints toriques et statiques est parmi les principaux modes de
défaillance constatés, il faut donc :

 Remplacer les bagues d’usure périodiquement selon la fréquence mentionnée dans le


tableau AMDEC ;
 Contrôler systématique ;
 Vérifier l’état vibratoire de l’impulseur qui peut diminuer la durée de vie des bagues ;
Concernant les paliers lisses ou à roulements, toutes les causes détectées influencent sur l’effet
avec des degrés différents ; le tableau III. 1 explique le degré d’impact de la cause sur l’effet.

Tableau III. 1 Impact relatif de chaque cause sur l'effet

Note Impact sur l’effet

0 Sans effet

1 Négligeable

3 Notable

6 Majeur

9 Très élevé

60
Les causes qui auront un impact sur l’effet de 6 ou de 9 seront retenues pour développer leurs
causes racines à l’aide de la méthode 5 POURQUOI ;
Nous avons fait appel au même groupe de travail pour noter les causes et identifier celles qui sont
les plus critiques, cela a donné le résultat exprimé dans le tableau III.2 pour les paliers lisses de la
pompe HP, et le tableau III.3 pour les paliers à roulements des pompes BOOSTER/FEEDING.

Tableau III.2 Classification des causes de défaillance des paliers lisses de la pompe HP

5M Causes Impact sur


l'effet
Variation de la température du milieu 3
Milieu

Contamination 6

Milieu fortement acidulé 3


Mauvais montage des éléments 3
d'œuvre
Main

Sous lubrification 9
Lubrification excessive 6
Matériel Méthode Matière

Viscosité d'huile 6

Absence des gammes d'intervention 3


Contrôle périodique non respecté 6

Déséquilibre des éléments rotatifs 9


Flexion de l'arbre 3

Nous avons remarqué que quelques éléments se répètent au niveau des deux types de paliers mais,
il ne faut pas oublier que l’environnement de travail de chaque pompe et complétement différent.

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Tableau III.3 Classification des causes de défaillance des paliers à roulements des pompes BOOSTER/FEEDING

5M Causes Impact sur


l'effet
Milieu Surcharge thermique 3

Lubrification inadéquate 3
d'œuvre
Main

Mauvais alignement 6
Manipulation incorrecte 3
Matière

Desserrage des éléments de fixation 6

Mauvais contrôle de durée de vie des roulements 6


Méthode

Dommage pendant le transport ou l'entreposage 1

Contrôle de vibration 1
Vibration 9
Matériel

Charge excessive 6

Donc comme mentionné avant, nous avons retenu les causes qui ont un impact sur effet de 6 et de
9 afin de développer leurs causes racines à l’aide de la méthode 5POURQUOI, c’est sans doute
l’outil le plus simple mais il est d’une efficacité élevée.
La méthode 5POURQUOI permet l’identification des causes racines d’un problème donné en
posant plusieurs fois la question « pourquoi ». On retire une à une les couches de symptômes qui
mènent aux causes racines.
Nous avons appliqué la méthode sur les causes que nous avons trouvées à travers la méthode
ISHIKAWA afin de mettre en évidence les causes racines et décider les mesures à entreprendre.
L’Annexe 4 illustre la première étude 5POURQUOI et met au clair les actions à entreprendre pour
le problème des paliers à roulements des pompes BOOSTER/FEEDING. Ainsi qu’il met en
évidence les actions à mener pour résoudre le problème de l’usure des paliers lisses de la pompes
HP.

62
Annexe 4 : 5POURQUOI

III. 5 Conclusion
Après avoir formé une idée sur les actions que nous devons faire afin d’éviter tous les problèmes

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rencontrés dans la station conventionnel phase2, les paliers lisses et à roulements sont des
éléments très importants et l’étude que nous avons menée est capable d’assurer un bon
fonctionnement des paliers, de l’arbre et du rotor, vu que les paliers assurent le guidage et le
maintien de l’ensemble (arbre, rotor),
Comme conclusion de cette étude il s’est avéré que les causes racines de toute défaillance des
paliers sont reliées au problème de vibration, chose qui perturbe le bon fonctionnement des
éléments rotatifs,
Parmi les causes aussi, nous avons jugé le non-respect de la périodicité de changement des pièces
d’usure est très critique et nécessite une attention particulière, et aussi la détérioration rapide des
joints statiques et toriques, des roulements et des pièces d’usure, chose que nous avons classée
comme étant une conséquence d’une mauvaise lubrification ou d’un mauvais montage ou un
problème d’alignement,
Alors au niveau de chapitre suivant nous allons se baser sur ces constats que nous avons obtenus
de nos études AMDEC, ISHIKAWA et 5POURQUOI, pour crée notre application de gmao
contient notre plan de maintenance préventive ainsi que l’historique des pannes et des
interventions, tableaux de bord et gestions de personnel et engins tout en proposant des
améliorations et des recommandations qui pourraient être utiles pendant la phase construction ou
commissionning.

64
CHAPITRE

4 Chapitre IV : Mise en place


Des actions et contrôle

IV.1 introduction
L’étape « Améliorer et contrôler » consiste en effet à trouver des solutions en mesure de régler les

65
problèmes définis et maintenir le bon fonctionnement grâce aux trois premières étapes de la
méthode DMAIC. Alors pour être efficace dans sa mission d'assurer l'entretien et l'amélioration
des équipements de production, la fonction maintenance doit se doter des outils fiables afin de gérer
le flux d'informations qui gravite autour de ses activités quotidiennes. On parle donc de la gestion
assistée par ordinateur, qui joue un rôle important pour automatiser un processus qui consiste à
remplacer une méthode de travail traditionnelle par un ou plusieurs programmes de traitement des
données. Ce chapitre sera consacré à la réalisation d’une application de gestion de la maintenance.

IV.2 Notion sur VBA EXCEL


IV.2.1 Définition
Le langage VBA, ou Visual Basic for Applications pour être précis, est le langage de
programmation commun à toutes les applications de la suite bureautique Microsoft Office
(aujourd’hui renommée Microsoft 365) : Word, Excel, Powerpoint ou encore Outlook. Ce langage
simple permet de créer des programmes informatiques plus ou moins complexes afin d’automatiser
des actions répétitives ou d’effectuer un nombre important d’opérations lors de l’exécution d’une
seule commande. Sous leur forme la plus accessible, ces petits programmes sont appelés « macros
», ou encore « macro-commandes ». Il s’agit de suites d’instructions mémorisées par l’enregistreur
VBA ou programmées par l’utilisateur. Ces instructions peuvent par la suite s’exécuter à l’aide
d’une commande unique, par l’intermédiaire du clavier ou de la souris [12].
Une macro est une séquence d’instructions écrites en langage VBA qui sont stockées dans un
module. Lorsque nous appelons une macro, en appuyant sur un bouton ou par une combinaison de
touches, les instructions stockées dans celle-ci sont déclenchées. Avec les
macros, nous pouvons non seulement rationaliser les tâches que nous effectuons fréquemment,
mais il est également possible d’étendre les fonctionnalités d’Excel, en créant de nouvelles
fonctions pour résoudre des calculs que nous ne pouvons pas effectuer avec les fonctions standard
du programme [12].

IV.2.2 Programmation sous Excel via VBA


La programmation sous VBA Excel nous fournit un logiciel sur mesure à l’aide des fonctions
personnaliser permet de construire ce qui nous manque au niveau Excel et des macros sert à

66
optimiser le temps par l’automatisation des taches récurrentes. Les macros Excel offrent une
multitude d’avantage et nous permettent une utilisation experte d’Excel :
Gain du temps puisque VBA Excel prend en charge les tâches répétitives
Flexibilité puisqu’avec les macros Excel, notre analyse peut tout programmer selon nos
attentes
Echange rapide avec tous les autres outils MS Office (Access, Word, Powerpoint,
Outlook et même internet)
Simplicité de prise en main [12].

IV.3 Généralité sur GMAO


La GMAO est un progiciel intégré de management de la maintenance organisé autour d'une base
de données unique. Elle permet de programmer et de suivre, sous les aspects techniques, budgétaire
et organisationnel, toutes les activités du service maintenance et les objets de ces activités (services,
lignes d'atelier, machines, équipements, sous-ensembles, pièces, etc.) à partir de terminaux
disséminés dans les bureaux techniques, les ateliers, les magasins et les bureaux
d'approvisionnement. Une GMAO efficace est une assistance informatique à une organisation
opérante du service de maintenance. Ainsi, la mise en place d’une solution GMAO requis deux
volets principaux :
Une gestion de la maintenance : la compétence de l’utilisateur à construire une organisation
efficace et performante.
Une assistance informatique : qui présente la capacité du fournisseur de la solution à traduire le
besoin de l’entreprise en une solution informatique performante et ergonomique.
Dès lors que la structure d’un service maintenance fait preuve de son efficacité et de son
organisation, une solution GMAO se révèle nécessaire voire indispensable. Sa capacité de mise en
mémoire, ses possibilités de traitement de l’information, ses interfaces et sa réactivité présentent
alors les points forts d’une organisation informatisée.
Nombreux sont les facteurs qui rendent l’exploitation d’une GMAO incontournable, parmi eux :

La potentialité d’amélioration et d’optimisation : la GMAO est un vecteur de changement qui


aide à définir les points d’amélioration au sein du service, en termes de méthodes, procédures et
équipements.

67
La traçabilité des procédures et des actions : la recherche d’un bon d’intervention, d’un rapport
ou d’une demande d’achat dans une archive en papier peut prendre une semaine sans réussir à
trouver le fichier [13].
Le besoin de suivi des coûts et de contrôle économique.

IV.4 Présentation de l’application


Nous avons proposé de mettre en place une application VBA EXCEL qui gère le service
maintenance.
Les objectifs de l’application sont :
 Meilleure gestion et réduction des coûts de maintenance.
 Amélioration des rendements de production et des performances de l’équipe maintenance.
 Amélioration de la fiabilité et de la disponibilité des équipements.
 Suivi complet de l’historique des travaux de maintenance.
 Gestion de la planification des interventions.
 Traçabilité des équipements, engins et personnels.
 Management visuel.
IV.4. 1 Fenêtre de l’utilisateur
Pour établir une connexion tout utilisateur doit obligatoirement s’identifier par son nom
d’utilisateur et le mot de passe. D’après cette identification si l’utilisateur est un responsable de
maintenance il aura accès à tous les fichiers, alors que s’il s’agit d’un opérateur il aura accès
seulement au tableau de bord.

IV.4. 2 conclusion
En conclusion de notre analyse, nous avons constaté que la principale cause sous-jacente de toute
défaillance des paliers est liée aux vibrations, perturbant ainsi le bon fonctionnement des éléments
rotatifs. Parmi les autres facteurs contributifs, le non-respect des intervalles de remplacement des
pièces d'usure revêt une importance critique, nécessitant une vigilance particulière. De plus, la
détérioration rapide des joints statiques et toriques, des roulements et des pièces d'usure est
généralement attribuée à une mauvaise lubrification, un montage inadéquat ou des problèmes
d'alignement.

68
Dans le prochain chapitre, nous nous appuierons sur les constatations de nos analyses AMDEC,
ISHIKAWA et 5POURQUOI pour développer notre application de GMAO. Cette application
comprendra notre plan de maintenance préventive, l'historique des pannes et des interventions, des
tableaux de bord de gestion du personnel et des équipements, tout en proposant des améliorations
et des recommandations pertinentes pour la phase de construction ou de commissioning.

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