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Agrochimie .est une entreprise à' origine familiale de la reg: on lyonnaise qui fabrique et
commercialise une large gamme de produits pour l'agriculture (engrais, produits d'entretien et
.-d?-protection ~$ plf:l.'P.t.e,s), .L;i!Jlh;t;p:q:~ :pos~de ,.pIJlsi~ur,s usines d:!ns le 'vallée. du Rhône, .dont
la plus ancienne est établie à Vénissieux. L'établissement de Vénissieux emploie un effectif de
171personnes, dont 127 ouvriers pour la plupart d'origine étrangère, 36 EfAM issus de la
promotion interne et 8 cadres, responsables des différents services (administration, achats,
production, qualité ... ). Un chef de personnel a été nouvellement nommé, mais il s'agit d'un
jeune diplômé qui ignore très largement la réalité de)a production. L'usine fonctionne en
continu, ce qui exige la mise en place d'une organisation industrielle particulière, et se
caractérise par un taux de syndicalisation de l'ordre de 30%. Trois organisations syndicales y
sont représentées: CGT, CFDT, FO. Le mot d'ordre de la direction de l'entreprise aux
.:&ttcti0fis'l~es-\~st~ 'uneesiné-esrfaite. pour produite,"» ,

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'Les salariés dê.l "usinede V é.nisSi~:ux.(mfpris'1 'hah rude. de. saisir Ies représentants syndic-aux. au
moindre problème, qu'il s'agisse de vitres brisées dans un atelier, ou de problèmes plus sérieux
comme des problèmes de sécurité ou de retards dans la paye~ en raison du peu d'importance que
la direction locale a accordé dans Je passé à leurs demandes. C'est également vers les syndicats
que les salariés se tournent pour connaître les perspectives d'avenir de l'entreprise. Saisis de
multiples demandes, les représentants des salariés ont, de leur côté, pris 1'habitude de négocier
directement avec la direction de l'entreprise dont le siège est à Lyon. Lors des négociations, la
direction de l'entreprise s'en tient à ses obligations légales: sa politique consiste à satisfaire les
revendications syndicales les plus urgentes, en accordant le plus souvent une augmentation de
.salaire.

Err Iévtie:
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2QOO~.ladirectiŒl. de. t'~sin,e
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de ;V!énj,s.si.e:JJ.:~:.·dé.cidede.couper une lign~ téléFnonique
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pour l'étranger laissée à la disposition des salariés: l'entreprise perd de l'argent et juge

nécessaire de "rediùt6 .les frais' ·généraux·, l:es'salacié;"'et les syndic~ts' présërtts' sut le- site' .
réagissent, mais ils doivent affronter la volonté de la direction locale, bien décidée à ne pas
..cëde». Un ceaiii: 6date, il.vad:.urer.33 J'ours .. [lè.s le, !.r.ôÎsième jour du...c.qnf1it; la Qire!;i;ion,Jk
l'entreprise fait savoir au directeur de l'usine que c'est à lui seul qu'il revient de gérer le conflit.
Or la direction de l'usine n'est ni formée ni préparée à gérer ce type de situation, d'autant q'J,e
l'encadrement se range aux côtés des grévistes. Les syndicats se lancent dans une politique de
surenchère sans parvenir à sortir du conflit. Au terme du conflit, les syndicats obtiennent le
paiement des jours de grève, mais ils se heurtent au refus de la direction de l'usine de rétablir la
ligne. La direction de l'entreprise juge qu'il est urgent de construire une politique sociaJe fondée
sur la confiance réciproque.

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