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Méthodologie du Travail

Universitaire
Thème: Les techniques de
recherche de l’information
Plan du chapitre

Introduction
1- les moteurs de recherche
2- les modalités de la recherche
3- la sélection d’informations
4- applications
La qualité de l’étudiant universitaire
exige (en plus de l’appropriation des
méthodes pour étudier), de justifier
d’un certain nombre d’habilités en
matière de la recherche d’informations
nécessaires au complétement de ses
cours et à la réalisation des devoirs en
la matière (affectations faites par
l’enseignant)
Pour ce faire, l’étudiant :
a. Recourt aux différentes sources
d’informations disponibles
(bibliothèques offrant des livres de
référence, des thèses, des mémoires,
des revues, des articles scientifiques,
de la documentation des
administrations….)
Notons que l’information peut être
tirée des sources exigeant un
déplacement physique du chercheur
ou être disponibles via un moteur de
recherche en ligne

b. Sélectionne l’information en fonction


de ses besoins en vue de la traiter
ultérieurement.
Si nous retenons l’hypothèse de la
recherche en lignes, nous allons nous
concentrer dans ce premier temps sur
les moteurs de recherche, cet outil de
la prospection informationnelle.
1- Les moteurs de recherche
Un moteur de recherche est un logiciel qui
permet de trouver l’information recherchée
en ligne à l’aide de mots ou de phrases clés.

Les moteurs de recherche peuvent générer


des résultats rapidement, malgré la
présence de millions de sites en ligne. Cela
est possible, car les moteurs balaient
l’Internet continuellement et indexent
chaque page trouvée.
Le chercheur peut axer sa prospection
sur :
= Les livres et monographies,
= Les thèses et mémoires,
= Les revues et les articles
scientifiques (dont la production
répond aux normes académiques
fixées par les laboratoires de
recherche abrités par les Universités)
= Les capsules vidéos et les documents sonores,
= Les photos, posters et images…
= Les témoignages et les propos recueillis à la suite
des sondages d’opinions…

Lorsqu’une utilisatrice ou un utilisateur entre un


terme de recherche, le moteur de recherche examine
les titres de page de sites, les contenus et les mots
clés indexés, puis utilise des algorithmes (opérations
étape par étape) pour produire une liste de sites en
plaçant les sites les plus pertinents en tête.
2- Les modalités de la
recherche
Trois modalités de la recherche peuvent être opérées:

a. La recherche simple

Le chercheur introduit un mot (ou ensemble de mots)


dans le champ de recherche et ce, sans application de
critères de sélection d’information.

Toutes les pages disponibles lui seront offertes par


l’algorithme du logiciel === Action de sélection du
document / des documents répondant au besoin du
chercheur
b. La recherche avancée:

Permet d’affiner la recherche en introduisant


des critères de recherche grâce aux requêtes
offertes par les moteurs de recherche.

L’icône recherche avancée (sur Google par


exemple) affiche un formulaire que le
chercheur peut remplir à cet égard:
Exemples de critères :

= Tous les mots suivants,


= uniquement les mots ou expressions exactes
suivantes:
= l’un des mots suivants,
= aucun des mots suivants,
= langues
= régions
= dates de parution (entre …. Et …..)
Le but est de se retrouver avec la base
de données informationnelle
répondant exactement à son besoin et
le gain de temps que permettra
l’élimination des sources « inutiles »
c. La recherche booléenne

La recherche booléenne se définit par


une recherche d'information effectuée à
l'aide d'opérateurs booléens. Ces derniers
sont des mots-clés qui sont utilisés pour
cibler, étendre ou réduire les résultats
d'une recherche sur Internet.
Exemples d’opérateurs booléens:
« AND », « NOT », « OR »
Il en est de même pour:
• ET pour préciser la recherche
• OU pour élargir la recherche
• SAUF pour exclure un terme de
recherche
Une fois que la recherche de
l’information effectuée, il convient au
chercheur de sélectionner les
informations ainsi recueillies.
3- La sélection de
l’information
La base de données informationnelle
recueillie par le chercheur exige de sa
part de procéder par:

a. Le tri:

Opération consistant à dépouiller


l’information en vue de la classer par
catégorie: idées, arguments, exemples.
Le chercheur distinguera aussi entre
les documents écrits (textes, lettres,
rapports, articles, procès verbaux… )
et oraux (documents sonores,
documents visuels, documents
audiovisuels)
b. La lecture

Étape cruciale de la démarche pouvant


se faire de façon linéaire ou
diagonale :

b.1 la méthode linéaire consiste à


examiner attentivement chaque
phrase et chaque paragraphe pour en
comprendre le sens global.

Pour ce faire, l’étudiant procède par :

Une lecture identification du thème du
texte ;

Une lecture explication lui permettant
de comprendre le sens du texte (se faire
assister par un dictionnaire) ;

Une lecture dégagement des mots clés
du texte en vue d’en construire l’idée
générale ;

Une lecture analyse lui permettant de
focaliser sur chaque paragraphe du
texte : construction de l’idée essentielle


== Grâce à cette démarche, l’étudiant
pourra rédiger un résumé du texte lu
(effort de contraction et de
reformulation)

c.2 La méthode diagonale consistant à
survoler les pages d’un livre sans lire tous
les mots, et repérer les passages ou les
pages qui mériteront d’être approfondis.

C’est utile de « scanner » un texte pour
gagner du temps et ne pas parcourir
lentement une page après l’autre pour
trouver les informations s dont le lecteur a
besoin

De ce fait, les passages jugés
« importants » seront lus de
façon linéaire pour en dégager
l’essentiel.


A l’issue de sa lecture, le
chercheur élabore une une fiche
de lecture

Exemple de fiche de lecture


== Auteur : ……

== Intitulé de l’œuvre : …….

== Date de publication : …….


== Idée Générale : …….

== Titre secondaire 1 : ……

idée essentielle (titre 1)


== Titre secondaire 2 : ……

Idée essentielle : ……. et ainsi de suite

d. La prise de notes :

opérée essentiellement lorsque les supports de la
recherche sont de nature orale.


Il s’agit de la transcription écrite du discours oral


Et comme le rythme de l’oral est plus rapide que
celui de l’écrit, le chercheur se verra se constituer
ses propres conventions de la transcription :

Les plus courantes sont :

Les signes ; permettant de remplacer des mots
longs

L’abréviation et les sigles ; utilisés en cas
d’absence de signes

La suppression de mots ; ceux qui ne faussent pas
la compréhension (auxiliaires, articles, prépositions)

Les organisateurs textuels : cas des connecteurs
logiques

La nominalisation : transformation des phrases
nominales en phrase verbale ;

L’emploi du mot générique : un mot permettant de
recouvrir les sens de plusieurs mots.


Pour dégager l’essentiel d’un document sonore, le
chercheur peut combiner entre plusieurs
conventions.


(Voir cours présentiel)

e. une autre méthode de travail : la carte mentale


méthode consistant à mettre au centre d’une feuille de
travail ; le terme clé que le chercheur désire identifier.


Par la suite, ce chercheur creuse dans sa mémoire en
vue de dégager les différents équivalents possibles
d’un tel terme : une sorte de brainstorming

Le but de cette méthode est d’amener le
chercheur à confectionner sa propre définition du
dit terme et à spécifier son champ d’application
en vue d’établir un plan de sa recherche.

Le produit élaboré à cet égard est nommé
associogramme


Exemple : carte mentale du terme
« Communiquer » (Voir cours)

NB : le chercheur peut mettre des photos
à la place des mots associés au terme
central de la recherche. Dans ce cas, il se
retrouvera avec un pictogramme (schéma
contenant des mots clefs et des images ou
icônes dits pictos.


Exemple :

un individu établit la liste des choses qu’il lui convient de faire demain :

= des appels ;

= des formalités et démarches administratives ;

= des lectures ;

= des achats

= des e mails

= des préparatifs

= des divers …


TAF : Établir le pictogramme des activités ainsi listées

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