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Contexte
Enfin, l'éthique de l'amélioration humaine nécessite une réflexion prospective sur les
conséquences à long terme de ces avancées. Comment les choix actuels en matière d'amélioration
pourraient-ils façonner le futur de l'humanité, et quelles responsabilités éthiques découleront de
ces évolutions ? Ainsi, l'éthique de l'amélioration humaine se positionne comme une boussole
nécessaire, guidant la recherche scientifique et technologique dans une direction qui respecte les
valeurs fondamentales de la société et préserve la dignité humaine.
Ma recherche individuelle
Tout d’abord, j’ai recherché la définition de l’amélioration humaine. Cela se réfère au processus
où les capacités physiques et mentales sont augmentées d’une manière plus fort que les capacités
considérées comme normales ou naturelles. Pour cela, on utilise des diverses technologies,
interventions médicales ou d’autres pratiques. Sur notre compte rendu, on a décidé qu’on allait se
focaliser sur le thème du sport, alors, on se concentre sur le thème de l’amélioration physique,
comme l’endurance, la vitesse, la résistance, etc., mais aussi sur l’amélioration cognitive, comme
sur l’attention et l’intelligence. Puis, j’ai commencé à rechercher des questionnements pertinents
sur ce thème, en anglais, français et en portugais, le dernier pour avoir une meilleure
compréhension des textes.
Références utilisées
J’ai effectué des recherches pour utiliser dans le mémoire. Voici les principales références :
En cherchant des articles j’ai trouvé un article appelé « Human enhancement : les principaux
enjeux éthiques », de Bernard Baertschi (https://www.cairn.info/revue-d-ethique-et-de-theologie-
morale-2015-4-page-9.htm) , ou il cite le transhumanisme, donc que l’enhancement s’agit de
changer notre nature.
L’auteur dit qu’aujourd’hui les humains disposent des moyens plus prometteurs, comme des
substances médicamenteuses agissant sur le cerveau et il questionne s’il y a un problème éthique
à s’améliorer ainsi. Il explore en détail les différentes méthodes visant à maximiser les aptitudes
humaines, allant de l'altération génétique à l'emploi de technologies telles que les implants
cérébraux. L'auteur examine les questions morales entourant l'équité, mettant en évidence les
dangers d'aggraver les disparités sociales entre ceux qui bénéficient de certaines améliorations et
ceux qui n'y ont pas accès. Il souligne les défis liés à la définition de la "normalité" et à la
préservation de l'intégrité de l'expérience humaine à l'ère de progrès technologiques rapides.
Baertschi explore également les conséquences sur la responsabilité individuelle, se questionnant
sur la manière d'attribuer la responsabilité morale dans un monde où les capacités humaines sont
altérées. Les implications éthiques concernant la vie privée, la sécurité et la manipulation sont
également abordées.
Le texte de Bernard Baertschi propose une exploration approfondie des questions éthiques liées
à l'amélioration humaine, établissant ainsi une assise robuste pour les débats éthiques dans ce
domaine émergent et complexe.
Je pense que ceci est un très bon article que je vais utiliser beaucoup dans notre rapport. Je dois
m’approfondir un peu plus dans cet article.
Je pense que je vais tellement utiliser cet article parce que pour moi c’est plus facile de le
comprendre, parce que c’est en portugais et les idées d’autres auteurs sont déjà fusionnées dans
ce texte.
Fritz Allhoff, Patrick Lin, James Moor, and John Weckert, 2010
Cet article je l’ai trouvé très intéressant, parce qu’il fusionne des opinions de divers d’auteurs sur
le thème de l’amélioration humaine, ses impacts et si ces technologies devraient être réglementées
ou restreintes. D’un côté il y a des auteurs qui pensent que la réglementation pourrait porter
atteinte à nos droits de vouloir améliorer nos propres corps, esprits et nos vies, comme Naam,
2005 ; Bailey, 2005. De l’autre côté nous avons les spécialistes qui défendent l’idée de nous
protéger des effets imprévus sur la société de la création d’une nouvelle classe de personnes
améliorées. Ces personnes améliorées pourraient déjouer et surpasser aux personnes « normales »
ou non améliorées pour, par exemple, les emplois, dans les écoles, lors de compétitions sportives,
etc., entre autres raisons. De ce côté, on a Fukuyama, 2003. D’autres auteurs cherchent un juste
milieu entre la réglementation et la liberté individuelle.
Je n’ai pas encore tout lu ce texte, mais il me semble très utile pour le mémoire, parce qu’on a les
deux côtés, la dualité d’opinions sur le thème de la réglementation ou de la libération de
l’amélioration humaine, avec des références des auteurs très renommés.
L’éthique transhumaniste
Après ça, j’ai pensé que je devrais rechercher un peu sur le transhumanisme, parce qu’il est la
base de notre recherche. Alors, j’ai cherché sur beaucoup de sites internet et j’ai trouvé ce site :
https://iatranshumanisme.com/ethique-transhumaniste/ , dont j’ai lu le texte et je l’ai trouvé très
intéressant et de grande valeur pour notre présentation.
Le texte explore le transhumanisme en tant que mouvement qui promeut l'utilisation volontaire
de la technologie pour améliorer les capacités humaines et prolonger la santé. Il souligne l'origine
ancienne de l'idée d'amélioration humaine, remontant à l'humanisme de la Renaissance. Le
transhumanisme est présenté comme une alternative aux systèmes éthiques conservateurs qui
s'opposent au changement de la nature humaine. L'auteur examine les fondements éthiques du
transhumanisme, en mettant en lumière des aspects tels que le génie génétique des lignées
germinales et les questions liées aux inégalités et à la marchandisation de la vie humaine.
L'essai propose une vision évolutive de l'humanité, soutenant que les limites actuelles de la vie
humaine, de la capacité intellectuelle, de la fonction corporelle et des sensibilités pourraient être
dépassées par l'application de la technologie. Le transhumanisme vise à surmonter ces limitations
en favorisant des améliorations radicales telles que l'extension de la durée de vie, l'augmentation
des capacités intellectuelles et la modification des modalités sensorielles. L'auteur souligne que
le transhumanisme ne se limite pas à la médecine et à la technologie, mais englobe également des
aspects économiques, sociaux, institutionnels et culturels. Il insiste sur l'importance d'adopter une
approche proactive de la politique technologique plutôt que de réagir de manière conservatrice.
Cependant, il reconnaît également les risques potentiels, notamment l'utilisation abusive de la
technologie et l'élargissement des inégalités sociales.
En conclusion, le transhumanisme est présenté comme une vision éthique qui vise à dépasser les
limitations humaines en utilisant la science et la technologie de manière responsable, tout en
reconnaissant les défis et les dangers associés à cette quête d'amélioration radicale.
Conclusion
L'évolution des possibilités d'amélioration humaine offre des perspectives fascinantes, mais
engendre également des inquiétudes quant à l'équité sociale et à la redéfinition de la "normalité".
Les débats entre les bioconservateurs, défenseurs de la préservation de la nature humaine, et les
technoprogressistes, partisans de l'utilisation progressive de la technologie pour améliorer
l'homme, mettent en évidence des visions divergentes de l'avenir de l'humanité. En fin de compte,
ces questions éthiques soulignent l'impératif d'un dialogue approfondi sur la nature de l'humain,
de la technologie et de la société au XXIe siècle. Il devient essentiel de trouver un équilibre entre
l'éthique, l'innovation et l'équité dans un paysage en constante évolution, où les frontières entre le
naturel et l'artificiel, l'éthique et la performance, deviennent de plus en plus floues.