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AUDIT COMPTABLE ET FINANCIER

Pr. A. F-A. Rahmouni


Semestre 8 - ACG
Année universitaire : 2022/2023

CHAPITRE 4 : LES OUTILS ET


TECHNIQUES DE L’AUDIT
COMPTABLE ET FINANCIER

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Compétence attendue
■ Savoir utiliser les outils et techniques d’audit pour mener une mission
d’audit comptable et financier .

Introduction
■ L’auditeur se doit, pour donner son avis, d’avoir le maximum
d’information concernant la société et les comptes étudiés. Pour cela
il a à sa disposition plusieurs outils et techniques

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Introduction
1) Les outils de vérification du contrôle interne

2) La revue analytique

3) L’observation physique

4) La circularisation

5) Les sondages en audit

6) Le programme de contrôle des comptes

1. Les outils de vérification et de contrôle

3
Objectif

L’objectif des outils de vérification du contrôle interne est de :


1. Identifier les contrôles existants
2. Evaluer leur pertinence et leur permanence
3. Conclure sur les risques d’anomalies significatives

Objectif

Ces outils se divise en deux groupes :


■ Les outils de description et d’analyse
- Interview
- Questionnaires de contrôle interne
- Flow – Chart
- Grille de séparation des tâches
■ Les outils de contrôle
- Test de cheminement
- Tests d’existence
- Tests de permanence

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1.1. L’interview
■ Une interview est un entretien avec
une personne en vue de l’interroger
sur ses actes, ses idées… dans le
cadre d’une mission d’audit bien
définie.

Informations factuelles : communication des données


chiffrées sur un marché, une affaire, une régie…
Éléments d’analyse : expression par l’audité de ses
préoccupations par rapport à des faits constatés.
Éléments de jugement : appréciation d’un fait dans son
environnement, commentaire d’un résultat

1.1. L’interview

■ Généralement, il se décompose en trois phases :

– la préparation : l’auditeur prend rendez-vous, il fait des recherches afin de connaître


son interlocuteur puis il prépare son sujet et ses outils, il élabore un guide d’entretien;

– la conduite de l’entretien : dans un premier temps, il se présente et précise le but de


l’entretien. Il se concentre sur les processus et le contenu (bien écouter, demander des
explications à l’aide d’exemple, etc.). La prise de notes est primordiale, elle permet de
ralentir le flux d’information et de conserver une trace écrite du déroulement de la
séance ainsi que des points essentiels abordés ;

– la formalisation : à la suite de l’entretien, l’auditeur doit formaliser ses notes et exploiter


ce qui peut l’être.
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1.2. Le questionnaire de contrôle interne (QCI)

Le questionnaire est une liste de questions


auxquelles l’audité doit répondre dont
l’objectif est de porter un diagnostic sur le
dispositif de contrôle interne de l’entité ou
de la fonction auditée.

 Identification :
Identifier les dispositifs de Contrôle
Interne existant.

 Evaluation :
De révéler à travers le traitement des
réponses, les forces et faiblesses des
dispositifs de contrôle interne.

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1.2. Le questionnaire de contrôle interne (QCI)

Exemples de questions relatifs aux achats de marchandises


■ Toutes les commandes de marchandises donnent-elles lieu à un bon de
commande approuvé par un responsable habilité ?
■ Toutes les commandes donnent-elles lieu à une réception de marchandise dans
les délais contractuels ?
■ Les réceptions donnent-elles lieu à l’émission d’un bon de réception ?
■ La correspondance entre le bon de commande et le bon de réception est-elle
vérifiée ?
■ La correspondance entre le bon de réception et le mouvement enregistré en
informatique dans l’inventaire comptable permanent est-elle vérifiée ?
■ La correspondance entre le bon de réception et la facture du fournisseur
est-elle vérifiée au moment de l’enregistrement au journal des achats ?
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1.2. Le questionnaire de contrôle interne (QCI)

Exemples de questions relatifs aux achats de marchandises


■ Existe-t-il des bons de commande prénumérotés ?
■ Les commandes font-elles l’objet d’une procédure d’autorisation ?
■ Les contrôles qualitatifs et quantitatifs des livraisons font-ils l’objet d’un visa
matérialisé par une personne indépendante ?
■ Lors de la réception des factures, est-il apposé un cachet « ORIGINAL » sur l’un
des exemplaires reçus et les exemplaires excédentaires sont-ils détruits ?
■ Les paiements se font-ils systématiquement au vu d’une pièce justificative ?
■ Etc.

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1.2. Le questionnaire de contrôle interne (QCI)


■ On distingue les questionnaires fermés, auxquels l’auditeur répond par oui
ou par non (ou par « non applicable »), et les questionnaires ouverts qui
obligent l’auditeur à rédiger une réponse.

– Questionnaire fermé : le bon d’expédition est-il comparé au bon de


commande ?

– Questionnaire ouvert : avec quel(s) documents(s) le bon d’expédition est-il


comparé ?

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1.3. Le flow chart (diagramme de circulation)

Le Flow-chart est la représentation graphique,


à l’aide de symboles normalisés, des
opérations relatives à une procédure et la
circulation des documents.

Le FC permet de :
Représenter la circulation des documents
et les informations entre les différentes
fonctions.

D’indiquer le type de traitement effectué


pour chaque document et information aux
différentes étapes de traitement.

De visualiser ainsi le cheminement


complet des informations depuis leur
origine jusqu’à leur destination finale.

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1.3. Le flow chart (diagramme de circulation)

Le FC permet de :
■ Avoir une idée rapide et globale sur le processus audité.
■ Mettre en évidence les insuffisances que l’auditeur peut avoir dans la
compréhension du processus.
■ Identifier les discontinuités dans les flux des opérations.
■ Apprécier la séparation des tâches mise en évidence par la
représentation graphique.

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1.3. Le flow chart (diagramme de circulation)

Création d’un document : facture, bulletin de paye. pièce


de caisse, etc.

Création d’un document (une liasse) en plusieurs exemplaires.


3 Un chiffre en bas à droite indique le N° de l’exemplaire

Traitement d’une opération. Indiquer une brève description de


l’opération dans le cadre
Contrôle d’une opération : ce symbole n’est utilisé que si la
matérialisation du contrôle est réelle (signature, tampon etc.)

Registre ou fichier manuel: grand-livre, registre des entrées,


livre d’inventaire ...

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1.3. Le flow chart (diagramme de circulation)

Point de départ d’un circuit placé au-dessus du document


initial.

Renvoi à une autre page. A mettre un numéro pour référencer le


2
renvoi

Classement provisoire. Une lettre dans le triangle indique le


type de classement (A : alphabétique - N : numérique - C :
Chronologique
Classement définitif. Une lettre dans le triangle indique le type
de classement (A : alphabétique - N : numérique - C :
Chronologique)

Alternative ou décision. Indiquer à l’intérieur du cadre


l’alternative sous forme de question.

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1.3. Le flow chart (diagramme de circulation)

Traitement à distance et circulation physique d’un document.


Circulation d’informations.

Circulation d’informations (orales, téléphonique)

Sortie du circuit (envoi au client, fournisseur ou destruction)

Disque magnétique (Serveur, disque dur, base de données …)

Traitement informatique d’une opération (Inscrire à l’intérieur


du cadre le type de traitement : saisie, consultation, édition etc.)

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1.4. La grille de séparation des tâches

C’est la photographie à un moment donné


de la répartition des tâches appartenant à
une même fonction, entre différents
responsables.
Objectif :

Vérifier si le système de contrôle interne


permet la sauvegarde des actifs, grâce
à une réparation adéquate des
responsabilités, en mettant en évidence
le cumul de tâches incompatibles.

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1.4. La grille de séparation des tâches

Les 5 fonctions incompatibles


Engager l’entreprise,
Vérifier l’exécution DECISION autoriser une opération.
d’une opération, une Engager l’entité
tâche…
CONTRÔLE PROTECTION
auditer, Les cinq Détenir des
inspecter fonctions valeurs
incompatibles Conserver
physiquement
les biens.
ENREGISTREMENT FINANCES
Comptabiliser Payer ou encaisser

Enregistrer une opération Opérer les paiements /


dans les livres comptables. encaisser des recettes.

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1.4. La grille de séparation des tâches


Exemple de grille d’analyse appliquée aux achats
Services
Opérations Achats Comptabilité Trésorerie
Courrier
M. Ayoub M. Ahmed Mme Nadia M. Zakaria M. Yassine

Arrivée des factures X


Apposition du cachet de contrôle X
Comparaison facture/bon de commande X
Vérifications des calculs et additions X
Indication du bon à payer X
Regroupement des factures X
Comptabilisation des factures X
Préparation de l’avis de paiement X
Préparation des chèques fournisseurs X
Comptabilisation de l’état des règlements X
Classement de l’état des règlements X

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1.4. La grille de séparation des tâches
■ Exemple : Quelles sont les tâches incompatibles, de la fonction acquisition
d’immobilisation, parmi les tâches suivantes ?
1. Celui qui signe le bon de commande autorise l’engagement.
2. Celui qui garde les immobilisations, effectue l’inventaire.
3. Celui qui réceptionne l’acquisition, règle le fournisseur.
4. Celui qui comptabilise le règlement, prépare le titre de paiement.
5. Celui qui comptabilise les immobilisations, calcule les amortissements.
6. Celui qui contrôle les factures avec le bon de commande, effectue des
rapprochements entre le bilan et l’inventaire physique.
7. Celui qui comptabilise les acquisitions d’immobilisation, gère le fichier d’inventaire
physique.
8. Celui qui autorise la dépense, contrôle les engagements.

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1.4. La grille de séparation des tâches


Application à une demande d’achat
■ Le service demandeur établit la demande d’achat et la transmet au Service Achats. Ce dernier
vérifie la rubrique budgétaire avant l’élaboration du bon de commande. Si la dotation est
suffisante, le responsable achat établit le bon de commande en 3 exemplaires, sinon il retourne
la demande d’achat au Service Demandeur.
■ Après établissement du bon de commande, les trois exemplaires sont envoyés au Directeur
Général pour signature. Après signature, le bon de commande est envoyé par le Service Achats
au fournisseur, un exemplaire est envoyé au Service Comptable et le troisième est classé chez
les achats.
■ Lors de la réception, le magasinier reçoit la marchandise, établi un Bon de Réception en deux
exemplaires, garde un exemplaire et envoie l’autre au Service comptable avec les factures
remises par le fournisseurs. Le magasinier renseigne les quantités achetées sur un registre
manuel.
■ Le Service Comptable, reçoit les Bons de Réception avec les factures, contrôle les documents
reçus et comptabilise la facture. A l’échéance, le Service Comptable prépare le chèque et le
remet au Directeur Général pour signature.
■ A la fin du mois, le magasinier établi l’inventaire physique et le remet au Service Comptable
pour rapprochement avec la comptabilité.

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1.5. Tests de cheminement

Le test de cheminement consiste pour


l’auditeur à suivre une opération à travers
les systèmes d’information de l’entité depuis
son point d’origine jusqu’à sa présentation
dans les comptes. Objectif :

Ce type de test est utilisé pour


confirmer notre compréhension et
analyse faite à l’aide des questionnaires
et flow chart

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1.6. Tests d’existence

Tests d’existence ou de conformité ont pour


objet de s’assurer de l’existence effective
des dispositifs de contrôle interne tels que
décrits par l’audité.
L’auditeur doit valider le déroulement d’une opération témoin en
suivant le processus de son début à sa fin.

La vérification est faite sur la base :


 La collecte d’un exemplaire des supports matériels utilisés par
l’entité auditée (formulaires, documents…).
 L’observation physique et la validation de la réalité de leur
contenu.
 La consultation directe des dossiers, fichiers informatiques,
journaux comptables etc.
 De la confirmation verbale ou écrites des opérations auprès
des différentes personnes exécutant les opérations.
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1.6. Tests de permanence

Les tests de permanence sont effectués pour :


 Vérifier le fonctionnement régulier des
points forts du système de contrôle interne.
 Identifier et quantifier les cas de non
fonctionnement ou de dysfonctionnement

Ils consistent, à travers la vérification d’un


échantillon déterminé, à constater l’application
effective et permanente des points forts du
système de contrôle interne.

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Synthèse de l’évaluation

Exemple de synthèse d’évaluation des risques


Cycle Points forts Points faibles

Points faibles Risques Evaluation du Impacts


risque

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Synthèse de l’évaluation

Exemple de synthèse d’évaluation des risques


Evaluation du Examen Tests et
Cycle Assertion
CI analytique procédures
Vente/ Clt Exhaustivité Faible / Elevé Assurance ou non
Réalité

Achat/ Frs
Immobilisation
Stock
Trésorerie
….

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2. La revue analytique

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2.1. Définition

■ La revue analytique permet à l’auditeur de


vérifier la cohérence et la vraisemblance
des chiffres fournis par l’audité.

La comparaison : la comparaison des données


absolues ou relatives de la période par rapport au
budget, année antérieure, les données du secteur,
les données des concurrents …

La revue de vraisemblance : c’est l’examen


des soldes dont la position est anormale ou les
mouvements sont anormaux.

Les Ratios : utilisation de ratios pour l’analyse


des évolutions dans le temps et l’espace.
.
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2.2. Exemple

Exemple : Revue analytique – Comparaison.

Chiffre d’affaires
Montant comptabilisé 2021 Montant comptabilisé 2020
25.000.000 50.000.000 -100%

Loyers
Montant comptabilisé 2021 Montant comptabilisé 2020
760.000 500.000 +34%

Fournitures de bureau acquises


Montant comptabilisé 2021 Budget 2021
2.500.000 950.000 +163%

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2.2. Exemple

Exemple : Revue analytique – Vraisemblance.

 Compte fournisseur débiteurs


 Solde créditeur de la caisse
 Mouvement dans un compte bancaire clôturé
…

Exemple : Revue analytique – Ratios.

Ratio calculé Norme, pratique,


concurrence …
Marge brute 5% 30%
Maintenance / Véhicule 8.500 MAD 2.500 MAD
Délai moyen de 180 Jours 30 Jours
paiement des clients

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2.2. Exemple

Exemple : Revue analytique – Vraisemblance.

 Compte fournisseur débiteurs


 Solde créditeur de la caisse
 Mouvement dans un compte bancaire clôturé
…

Exemple : Revue analytique – Ratios.

Ratio calculé Norme, pratique,


concurrence …
Marge brute 5% 30%
Maintenance / Véhicule 8.500 MAD 2.500 MAD
Délai moyen de 180 Jours 30 Jours
paiement des clients

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2.3. Application : Cas Cosmos

L’entreprise COSMOS, créée en 1995, est une entreprise SARL familiale dont le
Capital est constitué par les membres de la famille ENNOUHI. Elle fabrique des
produits cosmétiques à base des huiles essentielles naturelles. Elle commercialise
ses produits à des centres de beauté et à des hôtels de Casablanca. Ses clients
payent généralement au comptant. Elle s’approvisionne de fournisseurs locaux et
étrangers.
Données :
Le compte de produits et charges de 2021
Le bilan au 31.12.21

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2.3. Application : Cas Cosmos


CPC 2019 2020 2021
PRODUITS D'EXPLOITATION
ventes de marchandises (en l'etat) 540 000,00 120 000,00 230 000,00
ventes de biens et services produits 6 300 000,00 6 400 000,00 6 800 000,00
CHIFFRE D'AFFAIRES 6 840 000,00 6 520 000,00 7 030 000,00
variation de stocks de produits 7 000,00 9 500,00
TOTAL I 6 840 000,00 6 527 000,00 7 039 500,00
CHARGES D'EXPLOITATION
achats revendus de marchandises 500 000,00 110 000,00 43 000,00
achats consommés de matières et fournitures 3 490 000,00 3 530 000,00 3 690 000,00
autres charges externes 232 000,00 290 000,00 790 000,00
impôts et taxes 50 600,00 54 000,00
charges de personnel 1 230 000,00 1 291 500,00 1 317 330,00
dotation d'exploitation 150 500,00 166 700,00 150 000,00
TOTAL II 5 653 100,00 5 442 200,00 5 990 330,00
A - RESULTAT D'EXPLOITATION (I-II) 1 186 900,00 1 084 800,00 1 049 170,00
PRODUITS FINANCIERS 1 200,00 1 900,00 2 500,00
CHARGES FINANCIERES 8 500,00 15 000,00 12 000,00
B - RESULTAT FINANCIER (IV-V) -7 300,00 -13 100,00 -9 500,00
C - RESULTAT COURANT (A+B) 1 179 600,00 1 071 700,00 1 039 670,00
D - RESULTAT NON COURANT (VIII-IX) 305,00 1 230,00 11 300,00
E - RESULTAT AVANT IMPOTS (C+D) 1 179 905,00 1 072 930,00 1 050 970,00
IMPOTS SUR LES RESULTATS (F) 253 780,00 239 200,00 265 320,00
G - RESULTAT NET (E-F) 926 125,00 833 730,00 785 650,00

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2.3. Application : Cas Cosmos

ACTIF 2019 2020 2021


IMMOBILISATIONS EN NON VALEUR 150 000 124 000 18 000
IMMOBILISATION INCORPORELLES 700 0 0
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 804 000 688 000 572 000
IMMOBILISATIONS FINANCIERES 530 000 536 500 522 200
TOTAL I 1 484 700 1 348 500 1 112 200
STOCKS Produits finis 13 000 20 000 50 000
Clients et comptes rattachés 1 540 400 1 650 730 1 285 200
Etat 250 450 378 950 300 200
comptes d'associés 14 000 14 000 14 000
Autres 0 0 0
TOTAL II 1 817 850 2 063 680 1 649 400
banques TG et CCP 675 535 2 078 875 1 980 705
caisses régies d'avances et accrédites 30 000 21 600 390 000
TOTAL III 705 535 2 100 475 2 370 705
TOTAL GENERAL I+II+III 4 008 085 5 512 655 5 132 305

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2.3. Application : Cas Cosmos

PASSIF 2 008 2 009 2010


capital social ou personnel 1 000 000 1 000 000 1 000 000
réserve légale 90 000 90 000 90 000
report à nouveau 346 900 1 161 725 1 285 455
résultat net de l'exercice 926 125 833 730 797 050
CAPITAUX PROPRES (A) 2 363 025 3 085 455 3 172 505
emprunts obligataires
autres dettes de financement 1 500 000 1 500 000
DETTES DE FINANCEMENT (C) 0 1 500 000 1 500 000
TOTAL I 2 363 025 4 585 455 4 672 505
fournisseurs et comptes rattachés 1 165 060 350 000 25 000
Etat 349 000 418 300 430 500
Autres dettes du passif circulant 131 000 158 900 12 000
TOTAL II 1 645 060 927 200 467 500
TOTAL GENERAL 4 008 085 5 512 655 5 140 005

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38

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2.3. Application : Cas Cosmos

Eléments de correction.

 La marge brute sur vente de marchandises en l'état a augmenté en 2010 pour


atteindre 81% alors qu'elle représente 7 à 8% en moyenne.
 Les autres charges externes ont connu une augmentation exceptionnelle en 2010 soit
une variation de 172% par rapport à 2009.
 Absence d’impôt et taxes en 2010
 Charges financières disproportionnée par rapport à l’emprunt à long terme.
 La variation de stock ressortant du CPC est de 9.500 DH alors que le stock initial - le
stock final fait ressortir une variation de 30.000 DH
 Ecart de 7.700 DH entre Actif et Passif de l’exercice 2010.

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2.3. Application : Cas Cosmos

Eléments de correction.

 Ecart de 11.400 DH entre le résultat sur le CPC de 2010 et le passif.


 Le niveau de la caisse au 31/12/2010 est anormalement élevé.

 Le délai de paiement client est de 58 jours alors que les clients paiement
généralement au comptant
 Le compte fournisseur est anormalement bas en 2010.
 Les autres dettes sont anormalement bas en 2010.
 Un compte courant est débiteur (infraction à la loi sur les sociétés).
 La société a distribué les réserves des bénéfices sans doter la réserves légale de 5%
dans la limite de 10% du capital.

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40

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3. L’observation physique

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2.1. Définition

■ L’observation physique est un outil


permettant de s’assurer de la réalité d’un
élément ou d’un fait par la constatation
matérielle de son existence.
Stocks,

Immobilisations,

Valeurs (chèques, espèces, effets…)

Déroulement d’une opération (Réception de la


marchandise, pointage du personnel…).

Eléments immatériels (ambiance au travail,


qualité des relations sociales, accueil des
citoyens…)
42

42

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2.1. Définition

OBSERVATION PHYSIQUE

Existence Exhaustivité

Propriété Evaluation

- L’observation doit être effectuée par l’auditeur lui-même. À l’exception de


certains éléments qui sont difficilement «observables», exemple : les travaux en
cours.
- Les techniques de dénombrement sont variées : par pesée, en volume, en
surface…
- L’observation physique peut parfois exiger des moyens humains importants,
notamment pour les sites éloignés.
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43

2.2. Remarque importante

- C'est la seule procédure d’audit qui ne peut faire l'objet d'un "rattrapage" en cas de raté.

S'il fallait recommencer l'inventaire physique, cela entraînerait :

- des coûts supplémentaires


- des difficultés matérielles

La prise d'inventaire nécessite donc :

- une préparation adéquate


- une exécution appropriée
- une réactivité immédiate en cas de problèmes.

44

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2.3. Inventaire de stock

Avant

Des procédures écrites Pas de procédure écrite


existent
Mise en place des Prise de connaissance
Evaluation des procédures procédures par des procédures orales
l’entreprise (cas rare et inadéquat)

Pendant

Contrôle de l'application Test de Contrôle de cut-off


des procédures comptage

Après

Contrôle des quantités Contrôle de cut-off Contrôle de valorisation


finales valorisées

Opinion Lettre de
recommandations

45

45

4. La circularisation

46

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4.1. Définition

■ La confirmation directe consiste à demander


à un tiers ayant des liens d'affaires avec
l'entreprise de confirmer directement à
l'auditeur des informations concernant
l'existence d'opération, de solde, ou
tout autre renseignement.

Confirmation ouverte
Confirmation fermée

47

47

4.2. Objectifs

Contrôle des comptes

■ RÉALITÉ d'un actif, d'un passif, d'une opération

■ PROPRIÉTÉ

■ ENREGISTREMENT sur la bonne période

■ EXACTITUDE d'un solde, d'une opération

■ EXISTENCE d'opérations non encore traduites dans les comptes

48

48

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4.3. Eléments à confirmer

■ Actifs immobilisés
 Terrains et constructions
 Matériel et outillage
 Avances et acomptes
 Immobilisations financières
■ Actifs circulants
 Stocks et en-cours
 Créances clients et autres
 Disponibilités
 Valeurs mobilières
■ Dettes
 Dettes financières
 Dettes fournisseurs et autres
■ Engagements et passifs éventuels
 Assurances
 Avocats, contentieux
 Greffe du Tribunal de Commerce
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49

4.4. Démarche

Non
Accord de la direction
(sur le principe)

Oui

Choix de la date

Choix des éléments à confirmer

Non Oui Préparation des


Incidences du refus Accord de demandes
sur la certification la direction

Envoi des
demandes

Relance
Non Réponse
exploitable

Oui
Contrôles de
Dépouillement et
substitution
traitement des réponses

Synthèse et conclusion
50

50

25
4.5. Types de demande

■ Demande de confirmation fermée


– indiquent la nature et le montant des informations, opérations ou soldes sur lesquels porte la confirmation
(soldes clients + EAR + avances par exemple)

– sur créances clients et autres débiteurs

■ Demande de confirmation ouverte


– ne précisent que la nature de l'information recherchée et non son montant ou sa valeur
– adressées aux tiers tels que :

■ banques (effets de commerce non échus, lignes de crédit ouvertes et utilisées, conditions bancaires,
signatures autorisées, engagements reçus.

• avocats
• greffe du Tribunal de Commerce
• cas particuliers : fournisseurs, clients, personnels, etc.

51

51

5. Les sondages

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5.1. Définition

■ Les sondages statistiques permettent d’obtenir les preuves d’un


dysfonctionnement concernant une population composée de plusieurs
milliers d’individus (la population «mère») en observant les faits sur un
sous-ensemble réduit de cette population (l’échantillon).

■ Dans le cadre d’une mission d’audit (contrainte de temps), ils rendent


ces contrôles réalisables alors qu’un contrôle exhaustif serait
inenvisageable car trop consommateur de temps

53

53

5.1. Définition

■ En ne contrôlant qu’un échantillon (quelques pourcents de la population


«mère»), les résultats d’un sondage statistique sont entachés de deux
incertitudes :

 un niveau de confiance (90%, 95%, 99%), c’est-à-dire le degré de


certitude avec lequel l’auditeur annonce le résultat ;

 un intervalle de confiance, c’est-à-dire la fourchette plus ou moins


large dans laquelle se situe le résultat réel qui ne pourrait être connu
qu’à travers un contrôle exhaustif.

54

54

27
5.2. Méthode

■ Quatre étapes :
1. Préparation: définition de la population (taille N), de ses éléments
constitutifs ou individus, du caractère à estimer et du niveau de
confiance souhaité (noté P). Le choix du niveau de confiance est lié à
l’importance du phénomène étudié (95% niveau de confiance standard,
99% si on souhaite exprimer une quasi-certitude).
2. Échantillonnage : il s’agit de prélever n individus (taille de l’échantillon)
Parmi N. La détermination de la taille n de l’échantillon est soit liée au
temps que l’auditeur peut consacrer à son sondage, soit calculée par
des formules mathématiques.
55

55

5.2. Méthode

2. Échantillonnage : Pour le tirage (prélèvement des n individus), on procède


soit par tirage aléatoire (n numéros à désigner sur une plage de 1 à N),
soit par tirage systématique: on sélectionne les n individus suivant un
pas (pas=N/n) en balayant toute la population. Cependant, ce dernier
principe de tirage n’est possible que si la population est rangée suivant
un mode de classement indépendant du caractère étudié.

3. Observation : on réalise le contrôle des n individus. Par rapport aux


valeurs observées réelles : x1, x2…, xn, on en calcule la moyenne et la
dispersion

56

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5.2. Méthode

4. Extrapolation : les deux paramètres calculés précédemment (moyenne et


dispersion sur l’échantillon) nous permettent, par extrapolation
mathématique, de formuler un résultat sur la population «mère» suivant la
phrase consacrée:

«Il y a P chances sur 100 (niveau de confiance) que la vraie valeur du


caractère étudié sur la population totale soit comprise entre (valeur mini) et
(valeur maxi) (intervalle de confiance).»

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57

5.3. Quand utilise-t-on le sondage

■ L’auditeur utilise cette technique pour apprécier :


 soit une problématique à caractère discontinu : en général deux réponses
(Oui/Non); par exemple, la facture est valide ou pas, le dossier est complet ou
pas, la procédure est respectée ou pas… Il s’agit des sondages d’estimation
de proportions ;
 soit une problématique à caractère continu : le phénomène étudié peut
prendre une infinité de valeurs ; par exemple, une valeur totale de stocks à
une date donnée, un montant de facturation sur une période définie, un
montant global du poste «clients» à une date donnée… Il s’agit des sondages
d’estimation de valeurs.

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5.3. Quand utilise-t-on le sondage

■ Exemples :
 Facturation : analyse du circuit des ventes, vérification des procédures, recherche des
erreurs sur factures, vérifications des additions du journal de vente, des reports.
 Trésorerie : examen des pièces justificatives, vérification du caractère normal des
dépenses, vérification de l’imputation comptable, contrôle de la procédure de
paiement fournisseur et d’encaissement des règlements (visa, délais).
 Personnel : contrôle de la paie, vérification des imputations comptables, respect de la
législation du travail et du droit social.
 Divers : contrôle des circuits d’informations et des procédures types de l’entreprise
contrôlée.
.

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59

5.3. Quand utilise-t-on le sondage

■ Exemples :
 Immobilisations : contrôle du nombre des machines, valeur des immobilisations,
procédure d’engagement des investissements, titres de participation.
 Stocks : valeur du stock, rotation des stocks, procédure d’entrée et de sortie.
 Clients : pourcentage de soldes erronés, valeur réelle des créances, rotation,
demandes de confirmation de soldes, clients douteux.
 Fournisseurs : rapprochement comptes fournisseurs avec les demandes d’achat,
justification des soldes, contrôle des appels d’offres.
 Créances et dettes : prêts, emprunts, effets escomptés.
 Achats : imputations, achats exonérés, TVA, pointages avec pièces justificatives,
recherche de chevauchement.
 Ventes : imputation, TVA facturée, ventes exonérées, pointages avec pièces
justificatives, recherche de chevauchements.

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60

30
6. Le programme de contrôle des comptes

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CLIENTS / VENTES
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

NATURE DES CONTROLES Fait / Non Réf NA


fait FT
CONTROLES STANDARDS

1 REVUE ANALYTIQUE (Détaillée)

Calculer et analyser la variation du poste clients et comptes rattachés, la variation des postes de produits et leurs poids relatifs,
l’évolution du ration de crédit client, le taux de provision…

2 TESTS DE BOUCLAGE

2.1 Rapprocher le compte collectif clients (grand livre et balance générale) de la comptabilité auxiliaire (grand livre et balance
auxiliaire) et de la rubrique créances clients et comptes rattachés du bilan.

2.2 Rapprocher le compte clients douteux et provisions pour dépréciation des créances
2.3 Rapprocher le compte effets à recevoir de l’état détaillé.
2.4 S’assurer de la non compensation des soldes clients.
2.5 Passer en revue la balance client et les comptes de produits. Identifier les éléments ou écritures anormaux ou inhabituels.

3 CONTROLE DES COMPTES CLIENTS

3.1 Procéder à la circularisation d’un échantillon de clients et exploiter les réponses ou, en cas de non réponse ou de réponse
inexploitable, contrôle alternatif.
3.2 Vérifier la justification des comptes clients créditeurs.
3.3 S’assurer par sondage de l’encaissement des effets échus à la date des contrôles.

62

62

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CLIENTS / VENTES
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

NATURE DES CONTROLES Fait / Non Réf NA


fait FT
4 EVALUATION DES PROVISIONS

4.1 S’assurer que les méthodes de dépréciation sont identiques à celles de l’exercice précédent et que les dossiers contentieux sont tenus de façon à justifier le bien fondé des
provisions (Risque fiscal).

4.2 Recenser les créances douteuses ou litigieuses à partir de la balance âgée et des éventuels impayés ou annulation de la période subséquente.

5 SEPARATION DES EXERCICES

5.1 Contrôler le respect de la séparation des exercices en rapprochant sur chaque période les factures comptabilisées des dates des bons de livraisons.

5.2 vérifier que les postes factures à établir et avoirs à émettre sont justifiés.

7 AUTRES CONTROLES

7.1 Pour les produits faisant l’objet de contrat, s’assurer de la cohérence des enregistrements avec les contrats.

7.2 Contrôler l’évaluation des créances en monnaie étrangère, au cours de clôture et de la correcte comptabilisation des écarts de conversion.

7.3 Relever les montants des opérations relevant des conventions réglementées

7.4 Relever les opérations entrant dans le champ d’application des engagements hors bilan

AUTRES CONTROLES SPECIFIQUES


(à développer en fonction des spécificités du plan de mission et des points faibles décelés)

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63

FOURNISSEURS / ACHATS ET CHARGES EXTERNES


PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

Fait / Non fait Réf


NATURE DES CONTROLES FT NA

CONTROLES STANDARDS

1 REVUE ANALYTIQUE
1.1. Comparer avec l’exercice précédent :
- le solde du poste « Fournisseurs et comptes rattachés »,
- le solde des « Fournisseurs débiteurs »,
- le ratio de « Crédit fournisseurs »,
- les achats de Frais généraux »,
- le solde du compte « Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats ».

1.2. Obtenir des explications sur les variations constatées.

2. TESTS DE BOUCLAGE
2.1. Rapprocher la rubrique « Fournisseurs et comptes rattachés » (bilan), le compte collectif « Fournisseurs » (Grand livre et balance générale) et la comptabilité auxiliaire (Grand
livre et balance auxiliaire), en mouvements et en soldes.

2.2. Rapprocher le compte « Effets à payer » de l’état détaillé (par échéance et par fournisseurs/banques de domiciliation).

2.3. S’assurer de la non compensation au bilan des soldes créditeurs et débiteurs.

2.4. Passer en revue la balance fournisseurs. Identifier les éléments anormaux ou incohérents (libellés, soldes...).

2.5. Passer en revue les comptes de charges. Identifier les écritures provenant de journaux inhabituels pour le service de ces comptes.

2.6. Pour les achats de marge (négoce), s’assurer que :


Stock initial + Achats - Sorties = Stock Final

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FOURNISSEURS / ACHATS ET CHARGES EXTERNES
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

Fait / Non Réf


NATURE DES CONTROLES fait FT NA

3 JUSTIFICATION DES COMPTES FOURNISSEURS

3.1. Circulariser les fournisseurs et rapprocher les réponses obtenues avec les comptes fournisseurs de la société (sinon justifier le caractère non applicable de cette
technique).

3.2. Pour les dettes fournisseurs non validées par les circularisations, procéder à une revue sur pièces de leur réalité.
3.3. A partir de la balance auxiliaire et du compte « Avoirs à recevoir », relever les montants débiteurs anciens importants et apprécier le risque de non recouvrement.

3.4. Contrôler les effets à payer : ancienneté, pièces justificatives, dénouement, ...

4 CONTROLES VALORISATIONS

4.1. A partir des journaux d’achats de fin d’exercice et de début de l’exercice suivant, apprécier le respect de la séparation des exercices en liaison avec l’examen des
postes « Factures à recevoir », et « Charges constatées d’avance » ; et retenir ceux d’un montant supérieur à MAD.......................

4.2. Exploiter les éléments relevés lors de la participation à l’inventaire physique.

4.3 A partir des bons de réception et des bons de retour non rapprochés des factures fournisseurs, s’assurer par sondage qu’ils font l’objet de provisions pour factures
non parvenues ou d’avoirs à recevoir et qu’ils sont valorisés aux prix convenus lors de la commande.

4.4. Vérifier également que les frais accessoires correspondants ont bien été provisionnés.

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65

FOURNISSEURS / ACHATS ET CHARGES EXTERNES


PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

Fait / Non Réf


NATURE DES CONTROLES fait FT NA
5. EXACTITUDE ET VALORISATION DES ACHATS
5.1. Retenir les transactions importantes inscrites dans les comptes de charges, et examiner les pièces justificatives correspondantes ; examiner notamment les
postes suivants :
- honoraires,
- assurances,
- loyers,
- crédits bails,
- redevances.
Recenser les nouveaux contrats et avenants et mettre à jour le dossier permanent.

6. ACHATS EN DEVISES

6.1. Vérifier la conversion des dettes en monnaie étrangère au cours de clôture.

7. DIVERS
7.1. Relever les charges et les provisions pour factures non parvenues qui ne sont pas admises en déduction du résultat fiscal. Les exploiter à la rubrique
« Contrôle des impôts et taxes ».

8. CONVENTIONS REGLEMENTEES
8.1. Relever les montants des opérations déjà qualifiées de conventions réglementées.

8.2. Relever les opérations susceptibles d’entrer dans le cadre des conventions réglementées. Les exploiter à la rubrique « Contrôle des conventions
réglementées ».
AUTRES CONTROLES SPECIFIQUES
(à développer en fonction des spécificités du plan de mission et des points faibles décelés).

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IMMOBILISATIONS CORPORELLES
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

NATURE DES CONTROLES Fait / Non Réf NA


fait FT
CONTROLES STANDARDS

1 REVUE ANALYTIQUE
1.1 Par rapport aux périodes antérieures, expliquer l’évolution :
- des immobilisations brutes,
- des immobilisations en cours,
- des amortissements économiques et dérogatoires.

2 TEST DE BOUCLAGE
2.1 Vérifier que les soldes à nouveau sont conformes à ceux du bilan de clôture de l’exercice précédent.

2.2 Obtenir le tableau des variations des immobilisations, le tableau des provisions et des amortissements, et les fichiers des immobilisations et amortissements. Les
rapprocher de la comptabilité.

3 MOUVEMENTS DE L’EXERCICE
3.1 Rapprocher les mouvements figurant dans les comptes et les pièces justificatives (factures, actes, documents internes) pour les mouvements supérieurs à MAD.........
Vérifier les natures, dates, montants, imputations. Mettre à jour le dossier permanent en cas d’acquisition immobilière.

3.2 Visiter périodiquement les lieux, questionner les personnes compétentes (chef d’entreprise et maîtrise) pour détecter :
- les productions d’immobilisations,
- les immobilisations non utilisées et non mises au rebut d’une importance significative et non comptabilisées.

3.3 Vérifier que le formalisme exigé pour les livraisons à soi-même est respecté.

3.4 Vérifier que les cessions ont été correctement enregistrées, ainsi que le calcul des plus ou moins values fiscales.

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IMMOBILISATIONS CORPORELLES
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

NATURE DES CONTROLES Fait / Non fait Réf NA


FT
4 AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS POUR DEPRECIATION
4.1 Vérifier que les taux d’amortissement sont conformes aux méthodes habituelles de l’entreprise et aux usages, et que les dotations sont correctement
calculées et comptabilisées.

4.2 S’assurer que les provisions nécessaires ont bien été comptabilisées.

4.3 Analyser les travaux d’entretien et réparation pour apprécier les dépenses immobilisables.

5 SITUATION EN FIN D’EXERCICE


5.1 Pour les immobilisations ayant une valeur significative, et selon leur nature :
- contrôler l’existence physique,
- contrôler l’existence du titre de propriété ou d’un document probant (acte, carte grise, relevé de titres...),
- contrôler l’existence sur le fichier comptable.

5.2 Apprécier le montant des charges à repartir, et notamment certains frais d’acquisition ; et la permanence des méthodes d’amortissement de ces frais et leur
traitement fiscal (études, frais d’actes...).

6 CONVENTIONS REGLEMENTEES

6.1 Relever les montants déjà qualifiés de conventions réglementées.

6.2 Relever les opérations susceptibles d’entrer dans le cadre des conventions réglementées.

AUTRES CONTROLES SPECIFIQUES


(à développer en fonction des spécificités du plan de mission et des points faibles décelés)

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TRESORERIE
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

Fait / Non Réf


NATURE DES CONTROLES fait FT NA
CONTROLES STANDARDS

1 REVUE ANALYTIQUE
1.1. Par rapport aux périodes antérieures :
- vérifier la cohérence de l’évolution des postes du bilan ayant trait au cycle trésorerie,
- vérifier la cohérence de l’évolution des charges financières avec celles des soldes bilantiels créditeurs,
- vérifier la cohérence de l’évolution des produits financiers avec celle des soldes bilantiels débiteurs.

2 TESTS DE BOUCLAGE
2.1. S’assurer de la non-compensation des soldes bancaires débiteurs et créditeurs.

2.2. Vérifier que les comptes de virement (5115) sont soldés à la clôture de l’exercice.

2.3. Rapprocher l’inventaire des valeurs mobilières de placement à la date de clôture de l’exercice avec le relevé envoyé par la banque ou l’organisme financier gérant le
compte de titres de l’entreprise.

2.4. Identifier et justifier les écritures manuelles de clôture (OD) ou provenant de journaux inhabituels pour le service des comptes de trésorerie.

3 BANQUES ET CHEQUES POSTAUX


3.1. Circulariser les banques et les organismes financiers.

3.2. Contrôler la cohérence arithmétique des états de rapprochement de fin d’exercice, examiner la nature et l’ancienneté des instances, contrôler le dénouement de celles-
ci.
3.3. S’assurer que les opérations non comptabilisées d’après l’état de rapprochement bancaire ne constituent pas des charges ou produits de l’exercice.

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TRESORERIE
PROGRAMME DE CONTRÔLE DES COMPTES

Fait / Non fait Réf


NATURE DES CONTROLES FT NA

4. CHEQUES A ENCAISSER

4.1. Rapprocher les comptes chèques à encaisser de l’état détaillé.

4.2. Apprécier l’ancienneté des chèques figurant sur ce document.


4.3. Rechercher, au début de la période suivante :
- les chèques impayés,
- l’encaissement des chèques en portefeuille.

5 CAISSE

5.1. Obtenir le PV de caisse à la clôture, et vérifier que le montant indiqué sur le PV correspond au solde comptable. Justifier les sommes éventuelles en
rapprochement.

5.2. Procéder à l’inventaire physique des caisses à une date la plus proche possible de la date de clôture. Rapprocher l’inventaire physique et la comptabilité.

6 VALEURS MOBILIERES DE PLACEMENT

6.1. Vérifier que les mouvements de titres intervenus au cours de l’exercice sont justifiés.
6.2. S’assurer que l’évaluation des titres, retenue à la clôture de l’exercice, a été régulièrement établie, que les provisions nécessaires sont comptabilisés et que la
plus-value latente soit, éventuellement, réintégrée fiscalement (section E).
6.3. Vérifier qu’il a bien été tenu compte de l’ensemble des revenus correspondant à l’exercice.

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