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Livre Oc by Lionblanc Yacine19 1pdf
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La Communauté Algérienne Des Chirurgiens Dentistes
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-Y@CiNE-2008/2009
Sommaire
Cours D’Anatomie Dentaire Page
1 – Ergonomie…………………………………………………………….136
2 - Asepsie / Antisepsie / Stérilisation……………………………………138
3 - La carie des tissus durs. Email, dentine, cément,
Hyperesthésie dentinaire……………………………………………..…...142
4 - Le coiffage dentinaire…………………………….…………………..149
5 - Le coiffage pulpo-dentaire……………………………………………157
6 - Mylolyses et dysplasies……………………………………………….170
7 - La pulpe saine (rappels anatomo-histo-
embryologiques)……………………………………………………...…..175
8 - Classification des pulpopathies……………………………………….182
9 - Etiologie des pulpopathies……………………………………………186
10 - Formes cliniques des pulpites aigues………………………………..188
11 - Formes cliniques des pulpites chroniques…………………………...195
12 - La nécrose pulpaire…………………………………………………..199
13 - Pathologie septale et thérapeutiques…………………………………206
14 - La région apicale (anatomie, histologie, physiologie)……………….210
15 - Etiopathologie des desmodontites……………………………………219
16- Desmodontites formes aigues………………………………………...223
17 - Desmodontites formes chroniques……………………………….......230
18- La pulpotomie………………………………………………………...239
19 - Traumatismes dentaires……………………………………………...244
20- Préparation canalaire…………………………………………………253
I Introduction
Les formes dentaires, étant des formes biologiques, elles ne présentent que des surfaces courbes plus ou
moins accentuées, tous les éléments qui constituent la dent se relient entre eux par des formes de
passage concave, ne présentant pas d'angle vif(=aigu), toutes fois le font creux du sillons inter-cuspidien
fait l'exception à cette règle.
I.A. Denture
Il y a 20 dents
8 : Incisives
4 : Canines
8 : Molaires
Pas de prémolaires :
Il y a 32 dents
4 : Incisives centrales
4 : Incisives latérales
4 : Canines
8 : Prémolaires
12 : Molaires
Les dents sont réparties sur les deux arcades dentaires, on a 16 au maxillaire supérieur et 16 au
maxillaire inférieur.
I.B.a.Émail
I.B.b.Dentine
Constitue la portion majeure de la structure dentaire elle est couverte par l'Émail au
niveau coronaire et par le Cément au niveau radiculaire
Elle occupe la partie centrale de la dent et représente la partie vivante de cette dent
I.B.d. Le parodonte
a : La gencive
b : Os alvéolaire
c : Le ligament alvéolo-dentaire
d : Le cément
Elles résultent de l'intersection de deux sillons, elles se rencontrent sur les faces occlusales, sur
les faces vestibulaires mais jamais sur les faces linguales et proximales.
Elles existent sur toutes les couronnes sans exception deux crêtes moins saillantes et plus petites
à direction vestibulaire et linguale situées près des bords proximaux.
Sur chaque dent il existe une crête marginale mésiale et une distale, elles limitent
latéralement les fossettes principales mésiale et distale et empêchent les sillons dans le sens
mésio-distal de déborder sur les faces proximales.
Les dents voisines se touchent les unes aux autres en un point qu'on appelle point de “contact
inter-dentaire”.
Les incisives et les canines sont caractérisées par un “cingulum” (dépression anatomique située
sur la face palatine des incisives et des canines).
On a remarqué pour la première molaire supérieure, la présence d'un pont d'émail situé sur la
face occlusale et aussi la présence d'un tubercule de carabilli.
2 : Incisives
1 : Canines
2 : Prémolaires
3 : Molaires
I.H.a.Ancienne codification
8 7 6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6 7 8 Dents permanentes
8 7 6 5 4 3 2 1 1 2 3 4 5 6 7 8 Dents permanentes
Exemple :
18 17 16 15 14 13 12 11 21 22 23 24 25 26 27 28
Dents permanentes
55 54 53 52 51 61 62 63 64 65
Dents lactéales
48 47 46 45 44 43 42 41 31 32 33 34 35 36 37 38
Dents permanentes
85 84 83 82 81 71 72 73 74 75
Dents lactéales
Exemple :
En général, la partie qui émerge de la gencive est appelée “couronne”, la partie implantée dans le
maxillaire est appelée “la racine”.
La racine est en forme de cône dont l'extrémité est appelée “Apex”, la zone de jonction couronne-
racine est appelée “le collet de la dent”.
Cette face est en rapport avec les joues et les lèvres et elle est visible.
Cette face est en rapport avec la langue au niveau du maxillaire inférieur et le palais pour le
maxillaire supérieur.
II.C.a.Face mésiale
C'est la face la plus proche du plan médian.
II.C.b.Face distale
ALGDENT –UNIVIRTA Odontologie Conservatrice Page 6
C'est la face la plus distante du plan médian.
III.A.Cuspides
Les couronnes des prémolaires et molaires sont constituées par la réunion des saillies nommées
“cuspides”
Le nombre et la disposition des cuspides varient selon la dent, ils donnent à la couronne de la
dent son caractère propre:
2 : Prémolaires supérieures
3 : Prémolaires inférieures
4 : Molaires supérieures
5 : Molaires inférieures
III.B.a.Sillons principaux
Ce sont ceux qui séparent les cuspides, ils sont profonds et bien marqués.
Ils sont tous situés sur la cuspide et sont beaucoup moins profonds que les sillons
principaux.
I Introduction
Les incisives mandibulairs sont les dents qui s'articulent avec les incisives maxillaires.
Ces dents ont pour fonction principale de couper les aliments d'ou leurs nom est venu du latin incider
: couper .
Dans les ouvrages anciens,elles sonts nommées cunéiforms du latin cuneus : coin,car la couronne vue
par une des faces proximales se presente sous la forme d'un coin .les incisives ne possedent qu'une
seule racine.
II.A.Couronne
II.A.a.Face vestibulaire
Elle présente un aspect trapu, 10mm de hauteur par 9mm de largeur (diamètre
horizontal).
1 La silhouette
Le bord libre est rectiligne, très légèrement oblique de bas en haut dans le sens
mésio-distal (bord mésial plus long que le distal).
Les bords proximaux à peine convergents avec le bord mésial qui est plus long et
moins convexe que le bord distal.
Le bord cervical (forme de demi-cercle) est plus étroit que le bord libre.
L'angle distal formé par la rencontre du bord distal et du bord libre est plus
arrondie et moins aigu.
2 Le modelé
Le tiers cervical présente une bosse et les deux autres tiers sont légèrement convexe et sont
divisés par 2 sillons dans le sens vertical en 3 lobes.
Ces 2 sillons sont très doux, ils sont marqués le plus près du bord libre, et ils s'atténuent
progressivement et se fondent à mi-hauteur de cette face vestibulaire
1 Silhouette
2 Le modelé
II.A.c.Face mésiale
1 Silhouette
Elle s'inscrit dans un triangle à sommé inférieur, son bord cervical à la forme
d'un “V” dont le point est arrondi.
2 Le modelé
Il est très légèrement convexe dans son ensemble avec un méplat près du
bord cervical.
1 Silhouette
2 Le modelé
Elle présente la forme de la couronne avant que celle-ci ne soit user (modifier par l'usure).
Elle présente donc à sa partie inférieure 3 petites cornes.
Comme la couronne, la chambre pulpaire est aplatie dans le sens vestibulaire, elle rétrécit
au collet, le canal radiculaire qui lui fait suite et ... cylindrique puis rétrécit jusqu'au sommet
(Apex).
Elle est constituée dans son ensemble par les même elements que l'incisive centrale, elle est
cependant plus grêle (qui est long et mince) avec des détailles plus accentués
III.A. Couronne
Le bord libre est plus oblique, le bord distal est plus convexe, il se détache
mieux du reste de la couronne.
III.A.b. Le modelé
Tout les détaille sont plus marqués au niveau de la face palatine, le cingulum
descend plus bas et le trou-borgne est plus fréquent.
III.B. La racine
Elle est plus longue que celle de la central, plus effiler et plus mince, sa section est
ovalaire avec 4 faces, elle est aplatie dans le sens mésio-distal
Elle est plus petite que celle de la centrale, le canal radiculaire est étroit et plus aplatie
dans le sens mésio-distal
Pour la couronne, la face vestibulaire est moins verticale parce que le collet est
legèrement rentré du coté palatin pour la racine, elle est à peu près paralèlle avec celle de
la centrale dans les deux sens.
C'est la plus petit de toutes les dents, elle est plus étroite, plus symétrique, elle est aplatie dans le
sens mésio-distal.
IV.A. La couronne
1 Silhouette
Elle s'inscrit dans un trapèze (quadrilatère plan qui possède deux côtés non
consécutifs parallèles) à grande base supérieure, le bord cervical est un
demi-cercle commun pour les incisives supérieures, les bords mésiale et
distal diverge l'un et l'autre mais sont presque rectiligne, ils sont d'égale
largeur (bord libre à peu près horizontal)
2 Modelé
Il y a une bosse au tiers cervical, deux sillons très atténuer séparent la face
vestibulaire en lobes égaux
1 Silhouette
2 Modelé
Elles sont toutes semblables, leur silhouette rappelle celle des incisives
supérieures, leur modelé plus simple presque plat par rapport aux incisives
supérieures
Il est plus symétrique par rapport à celui des incisives supérieures, l'usure lui
imprime une obliquité de bas en haut dans le sens vetibulo-linguale
IV.B. La racine
Elle présente 4 faces sur une coupe horizontale, les faces vestibulaire et linguales présente
une forme très arrondie en demi-cercle, elles sont d'égale hauteur.
• Les faces mésiales et distales sont plates parcourues par un léger sillon vertical plus
accentuer au centre qu'aux extrémités
Elle est plus petite que celle des incisives supérieures, elle présente 3 cornes, le canal
radiculaire qui lui fait suite est aplatie dans le sens mésio-distal.
La face vestibulaire est fortement inclinée du coté linguale, à 1° par rapport à la verticale
dans le sens distal et 3° dans le sens lingual
Les caractères morphologiques sont identiques à tous points de vue, à ceux de l'incisive centrale
inférieure sauf que le bord libre est horizontal et présente un angle distal légèrement arrondi, elle
est plus forte que l'incisive centrale inférieure, la face vestibulaire de la couronne est légèrement
plus inclinée dans le sens linguale que sur l'incisive centrale inférieure
• La racine est verticale dans le sens vestibulo-linguale et un peut incliné dans le sens distal.
VI.A.a.Couronnes aplaties
Les couronnes des incisives sont aplaties légèrement dans le sens vetibulo-linguale
(diamètre mésio-distal est légèrement supérieur)
Les couronnes des incisives inférieures vues par leur face vestibulaires ou
linguales sont plus élancées, elles sont étroites et hautes.
VI.A.c. Série
Les faces linguales des incisives inférieures sont presque unies (tous les détails :
Crêtes marginales, cingulum, ne sont pas délimiter et sont à peine décelable).
La face vestibulaire est plus petite, très élancé, un peut moins haute et beaucoup plus
étroite
VI.B.a.Différence de hauteur
VI.B.b.Angle mésiale
VI.B.e. Lobe
Mêmes sillons même lobes, cependant le lobe est d'un galbe plus accentué
La face linguale présente les mêmes éléments mais plus accentués, le trou
borgne est plus fréquent
VI.C.a.Face vestibulaire
La face vestibulaire est semblable mais un peut plus grande, l'usure donne au
bord libre des incisives centrales une inclinaison inverse
VI.C.b. Face proximales et linguales
Les faces proximales de même que la face linguale sont semblables et un peut
plus grande
I Introduction
• Le mot canine proviens du mot latin canis signifiant chien par similitude aux dents pointues de celui-
ci.
II La canine
La canine supérieure est la plus longue de toutes les dents, elle déborde des dents voisines à la fois par sa
couronne mais aussi par sa racine.
II.A. Couronne
II.A.a.Face vestibulaire
Hauteur : 9.5mm
Elle peut se comparer à un fer de lance, le bord cervical est en demi cercle.
• Les bords proximaux sont plus convergeant que sur les incisives.
• Le Bord libre se présente sous la forme d'unV très ouvert à branche inégale.
• La branche distale est plus longue, ce qui a pour effet de déporter la pointe du
coté mésial.
• Les angles sont très arrondis, le distal plus haut que le mésial et il est aussi
très ouvert.
2 Le modelé
Elle est convexe dans le sens vertical et horizontal, la saillie la plus accentuée est
comme pour les incisives située au tiers cervical.
• Il y a 3 lobes sur la face vestibulaire, beaucoup plus marqués que sur les
incisives, les sillons qui les séparent sont donc plus nets, ils ne sont par contre
parallèles mais divergeant et légèrement courbes
II.A.b.Face palatine
• Constituée des mêmes éléments visibles sur les incisives mais sont cependant plus
accentués
Le bord libre en "V" est la réplique exacte que le bord libre de la face
vestibulaire
Elle présente les mêmes caractères généraux que pour les incisives mais sa position est
plus oblique de bas en haut, elle est plus convexe près du bord libre, au niveau du bord
cervical, cette face présente une légère dépression.
• Le "V" formé par le collet est plus ouvert que celui des incisives.
Elle est moins haute que la précédente et la convexité inférieure ainsi que la dépression
cervicale sont plus marquées.
La pointe de la capside est arrondie sur les dents jeunes, sur les dents plus âgées, elle
est remplacée par une petite surface plate provoquée parfois par l'usure.
II.B. La racine
C'est la plus longue de toutes les racines, sa section est ovalaire comme pour les incisives, sur une
coupe horizontale au niveau du collet, la face vestibulaire(5.2mm)de la racine est plus large que la
face palatine (3.2mm)puisqu'on parle des canines supérieures
• Les faces proximales sont plus plates et plus larges et souvent parcourus par un sillon léger plus
marqué au centre qu'aux extrémités
Plus vaste que celle des incisives, elle présente une grande corne centrale
• Le canal radiculaire est large et droit, c'est le plus large et le plus long de tous les canaux
Dans le sens vestibulo-lingual, la face vestibulaire est à peu près verticale ; par contre, la racine
est fortement inclinée du côté palatin.
• Dans le sens mésio-distal, l'ensemble de la dent, racine et couronne est incliné légèrement du
côté distal
III.A.Couronne
III.A.a.Face vestibulaire
Elle est plus élancée, moins globuleuse d'aspect plus haute et moins large. Son bord libre
est encore plus asymétrique, la portion mésiale est très courte, la distale est plus longue
et plus oblique.
III.B.La racine
Elle est plus courte, un peu plus plate dans le sens mésio-distal mais toujours parcourue par un sillon
plus marqué au centre qu'aux extrémités.
Elle est moins vaste que celle de la canine supérieure, elle se continue par un canal aplati dans le sens
mésio-distal
Remarque !
Bifide
Parfois la canine inférieure peut être bifide (à deux pointes) ; Dans ce cas, on rencontre 2
canaux, l'un vestibulaire et l'autre lingual.
I Généralités
On les appelle prémolaires car elles se situent juste avant les molaires, elles sont au
nombre de 8, 2 par hémi arcade, elles viennent se placer derrière les canines, les
prémolaires sont les dents qui remplace les molaires de lait après leur chute, la forme de
ces dents est plus compliquée que pour les incisives et les canines aussi bien pour la
couronne qu'au niveau radiculaire.
• On règle général les prémolaires supérieurs sont en série descendante alors que les
II.A. Couronne
Légèrement cuboïde
Les faces proximales sont plus larges que les faces vestibulaires et
linguales car les dents sont aplatie dans le sens mésio-distal.
1 Silhouette
Elle est plus large que haute, le bord cervical n'est pas en forme de
V mais un peu...
2 Le modelé
1 La silhouette
• Les bords mésial est distal sont très convexe, presque rectiligne
et converge l'un vers l'autre dans le sens lingual.
2 Le modelé
II.B. La racine
Est toujours biradiculée, elle à une racine vestibulaire plus grande comparant à
une racine palatine, elles sont réunis au moins sur leur tiers inférieurs par un sillon
très profond, qu'on appel “sillon inter-radicualire” qui se prolonge sur la
couronne, et après il disparaît.
• Les racines sont inclinées du coté palatin, un peu moins que pour la canine
supérieure.
IV.A.La couronne
IV.A.b.Linguale
Même silhouette et même modelé mais cette face est de même hauteur
IV.B. Racine
• Sur chaque une des faces proximales de la racine, on a le même sillon profond
qui s'épanouit sur la couronne
Toujours deux cornes pulpaires d'égale valeur, mais qui se termine presque
toujours dans un seul canal très aplati dans le sens mésio-distal.
Son caractère bicuspidé est moins prononcé, sa forme se rapproche de celle de la canine
inférieure
V.A. Couronne
V.A.a.Face vestibulaire
À peu près semblable de celle de la canine inférieure mais elle est plus
petite
Hauteur : 8mm
Ces faces ne sont pas comme pour les prémolaires supérieurs (plus large
que haute)
Ainsi les cuspides sont reliées latéralement par une crête marginale
mésiale et une distale.
V.B. La racine
Aplatie dans le sens mésio-distal, présente les mêmes caractères que la racine de
la canine inférieure, toute fois elle est petite et effilée, pas de sillon au niveau des
faces proximales.
2 cornes pulpaires
• La racine est dirigée un peu obliquement de bas en haut dans le sens lingual.
C'est la plus forte de toutes les prémolaires, sa couronne à une forme cubique qui se
rapproche à celle des molaires, elle présente le plus souvent 3 cuspides et parfois 2.
VI.A. La couronne
• Le bord libre est bien moins pointue que sur les autres
prémolaires.
VI.A.b. Linguale
2 Cas à 3 cuspides
La face vestibulaire (!) est un peu oblique de bas en haut dans le sens
lingual
Dans l'ensemble elle est oblique de haut en bas dans le sens vestibulo-
lingual.
1 Cas à 2 cuspides
2 Cas à 3 cuspides
Il y a 2 sillons
Il y a 2 fossettes :
VI.B. La racine
I Introduction
Elles sont au nombre de 12, 6 au maxillaire et 6 à la mandibule, leurs nom dérive du mot “Meule”
ou leur fonction de meulage.
Elles assurent un rôle primordial dans le broiment des aliments ainsi que le maintient de la .
Ces dents naissent de la différentiation de la , elle ne remplace aucune dent temporaire, on dit
qu'elles sont des dents “monophysères”.
Ces dents portent souvent le nom de leurs date d'éruption, si bien que:
• Et la troixième porte le nom de la “dent de sagesse” à cause l'éruption tardive et douleureuse
(18~25ans, et même plus)
La forme étendue de la face occlusale(ou de surface occlusale) fait d'elles les mieux adaptées à la
fonction précédemment décrite.
Avec les prémolaires, elles constituent le groupe des dents cuspidées encore dite “dents jugales”.
• Les molaires sont en série descendante, la première molaire est toujours plus forte que la
deuxième, elle même plus volumineuse que la troixième.
• Les molaires possèdent 2 ou 3 racines (rarement le cas des dents de sagesse qui possèdent des racines
fusionnées).
II.A.a.Racines
a : Palatine
b : mésio-vestibulaire
c : disto-vestibulaire
• Les racines mandibulaires n'ont quand à elle en générale que 2 racines, une
mésiale et une distale, cette disposition est liée à l'étroitesse du corps
mandibulaire.
- Les crêtes cuspidiennes sont transversales car elles suivent une direction
principale approximativement vestibulo-linguale.
II.A.c. Diamètre
• à l'inverse des dents mandibulaires ou c'est la face vestibulaire qui est plus
inclinée.
III.A.Chronologie
III.B.Mensurations
III.C.Description
C'est la dent la plus stable anatomiquement de toutes les molaires supérieures, elle
représente le modèle des molaires supérieurs.
• Une autre particularité sur la face palatine plus exactement sur la cuspide mésio-
palatine, il s'agit d'un relief plus ou moins developpée appelée rarement “5ème cuspide” et
plus souvent “tubercule de carabilli”(=péricône de stiline).
1 Cuspides
2 Arêtes
Les arêtes distales en ce qui conserne les cuspides vestibulaires sont plus
large que les arêtes mésiales et les somments des cuspides s'en trouvent
légèrement decelées du coté mésiale.
3 Contour cervical
4 Surface
5 Racines
Le collet est applatie sur la face palatine et dessine même une convexité
dans certains cas.
la racine palatine est conique, elle masse en partie les 2 racines vestibulaire
III.C.c.Vue mésiale
La forme générale sur la vue mésiale est en forme d'accent de circonflexe plus
estompé que sur les prémolaires, la cuspide mésio-palatine et le tubercule de
carabilli sont également visible, la cuspide palatine est plus proéminente que la
La crête marginale mésiale rejoint les arêtes cuspidiennes mésiales des cuspides
vestibulaires et palatine.
La surface mésiale est convexe dans son tiers occlusal et le point de contact est
situé à la jonction du 1/3 vestibulaire avec le tiers moyen, le reste de la surface
mésiale est aplati ou légèrement concave, cette concavité vas se prolonger
jusqu'à arriver au tronc radiculaire.
Sur la vue mésiale pour les racines, seules les racines mésio-vestibulaire et
palatine sont visibles
La face occlusale proprement dite est enfermée dans des limites dessinée
par les arêtes cuspidiennes et marginales.
a : Mésio-palatine
b : Mésio-vestibulaire
c : Disto-vestibulaire
d : Disto-palatine
La crête marginale mésiale est toujours plus étendue que la distale, celle ci
est fréquemment sectionnée par 2 sillons accessoires en 2 lobules d'email.
Au fond des fossettes marginales distales naissent les sillons accessoires qui
découpent la crête marginale
IV.A.Chronologie
IV.B.Mensurations moyennes
IV.C.Description
La couronne est plus petite dans toutes ces mensurations que la première.
Les axes radiculaires sont moins divergents que sur la première molaire.
Le canal palatin est plus important, comme il arrive qu'il y est 2 cannaux de la
racine mésio-vestibulaire.
Il faut noter également qu'il n'est pas rare de rencontrer des 2ème molaires
V.A. La couronne
Eruption : 6 à 7ans
1 La silhouette
Le central : moyen
• Le bord mésial est oblique de haut en bas dans le sens distal ; sa portion
cervicale est concave et sa portion supérieur est très légèrement convexe
• Le bord distal est très légèrement moins haut que le bord mésial, il est
oblique dans le sens inverse, son dessin est plus accentué
• Le bord cervical est plus court que le bord libre, il est presque
rectiligne et présente 2 petites convexités à pôle supérieur.
2 Le modelé
On trouve:
les 2/3 presque rectiligne mais très oblique de bas en haut dans le sens
lingual
• 2 sillons verticaux,
Un sillon mésial qui sépare le lobe mésial du lobe central, il est profond et
se termine dans la fossette vestibulaire située à mi-hauteur de la face
vestibulaire
Le sillon distal est logé entre le lobe distal et le lobe central, il est plus
court que le précédent et plus profond ; il se fond progréssivement dans le
modelé de la face vestibulaire
1 La silhouette
Les bords proximaux et le bord cervical ont à peu près le même dessin que la
face vestibulaire
2 Le modelé
La bosse cervicale est nettement plus marquée que sur la face vestibulaire,
il n'y a pas de sillon mais une simple dépression près du bord libre qui marque
la séparation des 2 lobes
En bouche la face lingual est très légèrement oblique de bas en haut dans le
sens lingual
1 La silhouette
Elle est plus large que haute, le bord libre présente la forme d'un “V” très
ouvert
Le bord lingual est très légèrement curviligne avec une direction générale
presque verticale, avec tendance à l'inclinaison dans le même sens que le
bord vestibulaire
2 Le modelé
On retrouve une bosse près du bord libre, et une dépression près du bord
cervical
1 La silhouette
2 Le modelé
1 La silhouette
• Le bord vestibulaire est le plus grand des 4; il est convexe dans son
ensemble et présente une légère dépression correspondant aux 2 sillons de
la face vestibulaires
5 : cuspides
4 : sillons inter-cuspidiens
1 Les cuspides
a : Mésio-linguale
b : Disto-linguale
c : Mésio-vestiulaire
d : Centro-vestibulaire
e : Disto-vestibulaire
2 Les sillons
Remarque
La portion occlusale
V.B. La racine
On a 2:
Une mésiale
Une distale
Elles sont séparées sur la face vestibulaire et la face lingual par un large sillon (sillon inter
radiculaire vestibulaire et un sillon inter radiculaire linguale), il est bien modelé.
Il part entre les racines pour s'épanouir horizontalement de part et d'autre de la ligne
médiane sous la bosse cervicale de la couronne.
Les faces proximales de chacune des racines sont parcourues par 1 sillon vertical(=sillon
radiculaire) plus marqué au centre qu'aux extrémités.
Sur une coupe horizontale, la face vestibulaire et linguale de chaque racine présente une
forme très arrondie en demi-cercle.
C'est la plus robuste des 2, elle déborde de la racine distale de toute part si
elles sont placées l'une sur l'autre.
Parfois la racine distale est très légèrement plus longue que la racine mésiale
Elles est très vaste, présente 5 cornes pulpaires correspondant aux cuspides.
• Les 2 canaux de la racine mésiale naissent au fond de la chambre pulpaire, tout près de
son bord mésiale, par une fente allongée dans le sens vestibulo-linguale.
Son accès est beaucoup plus facile que les canaux de la racine mésiale
• Dans le sens vestibulo-lingual, la face vestibulaire présente une obliquité encore plus
marquée que sur les prémolaires inférieures
• Dans le sens mésio-distal; la couronne est à peu près verticale et les racines sont
légèrement inclinées du coté distal.
Eruption : 12ans
Elle est plus moins volumineuse que la 1ère molaire et ne présente que 4 cuspides
VI.A. La couronne
1 La silhouette
Même forme générale cependant elle est plus petite, le bord libre n'est
festonné qu'en 2 lobes.
2 Le modelé
Semblable, sauf que dans ce cas, il n'y a qu'un seul sillon placé entre les 2
lobes et se termine dans une fossette située à mi-hauteur de la couronne
Différente
1 La silhouette
2 Modelé
4 : cuspides
2 : Sillons inter-cuspidiens
1 : fossette accessoire
1 Les cuspides
a : Mésio-lingual
b : Disto-lingual
c : Mésio-vestibulaire
d : Disto-vestibulaire
2 Les sillons
Elles ont la même forme, elles sont un peu moins grosses et elles ont tendance à se
fusionner
La racine mésiale peut présenter parfois 1 seul canal très aplati dans le sens mésio-distal
• Dans le sens mésio-distal; la couronne s'incline nettement de haut en bas dans le sens
distal
• Dans le sens vestibulo-lingual : l'obliquité dans le sens lingual est encore plus marquée
La forme de cette dent varie enormement, elle peut ressembler à une molaire du haut
bien constituée mais aussi à une dent unicuspidée.
Elle est souvent atteinte de manisme dans ce cas son volume est extrainement réduit
mais sa forme ressemble à un cône très court pour la couronne et un cône allongée pour
2 : vestibulaire
1 : palatine
C'est la cuspide disto-lingual qui disparait, la cuspide linguale est par contre très
saillante, c'est la plus saillantes des cuspides des dents supérieures.
Elles sont fusionnées et leurs présence est uniquement marquée par des sillons.
Parfois ces racines sont bien séparées et leurs nombre est variable de 3 à 6 racines
• quand celle-ci sont fusionnées, généralement les canaux sont fusionnés en un seul
canal
l'accès très difficile dans la cavité buccale, la finesse des canaux ainsi que la morphologie
atypiques de cette dent rend les soins endodentique extrainement pénible.
VII.D.Situation en bouche
• Dans le sens vestibulo-lingual, elle est inclinée de bas en haut dans le sens palatin, la
face occlusale est encore plus oblique que celle des deux autres molaires supérieures
• Dans le sens mésio-distal, elle est très inclinée de bas en haut dans le sens mésiale
Sa forme est moins inconstante que la dent de sagesse supérieure, elle n'est jamais frappée de
manisme comme la dent de sagesse supérieure
VIII.A. La couronne
• dans ce cas la 5ème cuspide au lieu d'être située sur le bord vestibulaire comme
pour la première molaire inférieure se place sur le bord distale et remplace la crête
• Dans le sens mésio-distal, l'obliquité très marquée de bas en haut dans le sens
mésial
• Au niveau des molaires supérieurs vues par leurs faces occlusales, s'inscrive dans un
paralellographe,
les couronnes des molaires inférieures s'inscrive dans un trapèze à grande base supérieure
• Les couronnes des molaires supérieures ont toujours un diamètre vestibulo-lingual plus
grand que le diamètre mésio-distale
Pour les molaires inférieures, c'est l'inverse : le diamètre mésio-distale est toujours plus
grand que le diamètre vestibulo-lingual
Par contre les cuspides des molaires inférieures sont disposées régulièrement le long des
bords vestibulaire et du bord linguale
Les molaires inférieures n'ont que 2 racines, une mésiale et une distale
I Généralités
Le terme déciduale indique que ces dents préparent la venue des dents permanentes qui leur
Le processus d’exfoliation des dents temporaires se fait entre 7 ans et demi et 12ans.
Les dents temporaires sont au nombre de 20, soit 5 dents par hémi arcade.
Les molaires temporaires seront remplacées par les prémolaires permanentes, les canines et
les incisives temporaires seront remplacées par les canines et incisives permanentes.
• Les dents temporaires sont plus petites que les dents de remplacement d’environ le 1/3,
excepté pour les molaires dont le diamètre mésio-distal est supérieur à celui des prémolaires
qui les remplacent ;
• L’anatomie des dents temporaires est plus marquée que celle des dents permanentes ;
Leur taille atteint à peine les 2/3 de la hauteur d’incisives permanentes, elles sont courtes et
larges .elles font leur éruption entre 6 mois et demi et 8 ans.
III.A.a.Mensurations moyennes
• Diamètre MD : 6mm;
• Diamètre VP : 5mm.
III.A.b.Caractères morphologiques
1 La couronne
1 Face vestibulaire
2 Face palatine
4 Bord libre
Il est rectiligne.
2 La racine
III.B.a.Mensuration moyenne
• Diamètre MD : 5mm;
• Diamètre VP : 4.5mm.
III.C.a.Mensuration moyenne
• Diamètre MD : 4.5;
• Diamètre VL : 4mm.
III.C.b.Caractère morphologique
• La canine supérieure
IV.A.a.Mensuration moyenne
• Diamètre MD : 6mm;
IV.A.b.Caractère morphologique
1 La couronne
2 La racine
IV.A.c.Canine inferieure
1 Mensuration moyenne
• Diamètre MD : 5mm;
• Diamètre VP : 5 mm.
2. Caractères morphologiques
1. Couronne
2. Racine
2. Caractère morphologique
2. Caractère morphologique
1. couronne
2. Racine
I Introduction
Elles font leur éruption entre 1 et 2 ans, les premières molaires précédent toujours les
deuxièmes molaires.
La première molaire temporaire ne possède pas de similitudes marquées avec les dents
permanentes, alors que les 2èmes molaires ressemblent aux permanentes.
Elles sont en série ascendante au maxillaire et à la mandibule, elles sont remplacées par les
prémolaires.
• Diamètre MD : 7mm;
• Diamètre VL : 9mm.
La couronne ne présente que trois cuspides disposées ainsi : deux vestibulaires, une
linguale, l plus forte est la cuspide linguale, la plus petite est vestibulo-distale, cette
cuspide est très réduite à peine atteint-elle la moitié du volume de la cuspide vestibulo-
mésiale.
C’est ainsi que la face mésiale de cette couronne mesure 5.9 mm de haut alors que la
face distale ne mesure que 4mm.
Le caractère d’asymétrie est encore renforcé sur la face vesbulaire par l’énorme saillie
de la bosse cervicale qui se situe juste au dessous de la cuspide vestibulo-mésiale.
III.A.Mensuration moyenne
• Diamètre MD : 10mm;
III.B.a.Couronne
A part un volume un peu réduit et une saillie plus accentuée des bosses
cervicaux et linguaux, la couronne de cette dent montre exactement les
mêmes caractères que la couronne de la dent de six ans.
III.B.b. Racine
IV.A.Mensuration moyenne
• Diamètre MD : 8mm ;
• Diamètre Vl : 7mm.
La couronne de cette dent est très différente de toutes les autres couronnes des dents
temporaires ou permanentes. Vu par sa face vestibulaire, elle présente un aspect
rectangulaire, les bords proximaux ( mésial et dsital) n’étant plus divergeant, comme
sur toutes les autres dents ;mais parallèles, ces bords sont inégaux, le mésial 6mm est
plus haut que le distal 4.8mm.
La bosse cervicale fortement déportée du coté mésial est encore plus saillante que que
sur la première molaire temporaire supérieure a face occlusale est constituée par
quatre cuspides :
Deux vestibulaires et deux linguales, la plus forte des cuspides est la vetibulo-distale et
la disto-linguale.
V.A.mensuration moyenne
• Diamètre MD : 10mm;
• Diamètre VL : 8mm.
V.B.a.couronne
Elles ont disposées comme les racines des molaires permanentes inferieures,
une mésiale et une distale, elles accusent les mêmes caractères spéciaux, elles
sont longues et minces aplatis dans le sens mésio-distal, très divergente, elles
se détachent du corps de la dent juste au dessous de la couronne.
Elles sont parcourues verticalement sur leur face interne par un sillon très
profond. Dans l’espace inter-radiculaire de ces dents se logent follicules.
I. Généralités
L'odontologie conservatrice est une thérapeutique réalisée dans le but de conserver l'organe
dentaire.
Depuis ces 20 dernières années, la dentisterie conservatrice classique s'est développée dans
différentes direction.
• Grâce à l'analyse de la fonction occlusale lors de l'obturation, nous réalisons une thérapie
restauratrice en harmonie avec une gnathologie rationnelle.
• L'odontologie conservatrice nous permet de traiter des dents douloureuses qui autrefois
était sacrifier, la restauration des dents antérieures délabrées est aussi facilité par nos
thérapeutique.
Ces dernière années, les techniques de blanchissement ont permit l'amélioration des
colorations des dents qu'elle que soit iatrogène, chimique ou organique.
1. Émail
1. Composition
2. Structure
2. La dentine
1. Composition
2. Définition de l'odontoblaste
3. Différentes formes de dentine
1. Définition de la dentinogenèse
1. Phase cellulaire
2. Phase extracellulaire
2. Dentine initiale ou dentine primaire
3. Dentine sécrété ou fonctionnelle
4. Dentine d'irritation (= séparation, de défense ou réactionnelle)
3. La pulpe
1. Définition
2. Histologie
1. Zone périphérique
2. Zone centrale
3. Histopathologie
4. Le ciment
I Généralités
L'organe dentaire est une entité à part entière issue de la Papille mésenchymateuse
et assurant par son aspect morpho-fonctionnella fonction masticatrice, occlusale
(relatif à la fermeture de la bouche) dont l'appareil manducateur.
• Les tissus dont il est constitué et dont chacun est doté d'une histopathologie
complexe sont les suivant.
b : La dentine
c : Le ciment
d : L'os alvéolaire
e : La gencive
“L'os alvéolaire et la gencive font partie du tissu de soutien de l'organe dentaire mais qui ne sont
en faite que l'extension de celui-ci. “
II Rappel embryonnaire
Selon la FDI (fédération dentaire internationale) , l'organe dentaire est définit par
la pulpe qu'il contient
III.A.L'organe dentaire
Le tissu qui recouvre la dent (du moins la partie supérieure), c'est le tissu le
plus dure du corps.
III.C.La couronne
III.D.La racine
C'est la partie qui fait suite à la couronne ; non visible, ancré dans l'alvéole,
qui est constitué tout comme la couronne où son centre de dentine mais
cependant recouverte de ciment et non par l'émail.
III.E.La dentine
III.F.L'odontoblaste
Remarque
La Dentine
a : Lésion carieuse
b : Lésion catrogène
c : Traumatisme
III.I.La gencive
C'est la muqueuse qui entoure la dent, elle peut être de différentes natures, à
savoir
a : libre
b : attachée
c : papillaire
IV.A.Émail
IV.A.a.Composition
IV.A.b.Structure
IV.B.La dentine
IV.B.a.Composition
IV.B.b.Définition de l'odontoblaste
1 Définition de la dentinogenèse
1 Phase cellulaire
2 Phase extracellulaire
IV.C.La pulpe
IV.C.a.Définition
IV.C.b.Histologie
1 Zone périphérique
appelée “couche
acellulaire de
2 Zone centrale
IV.C.c.Histopathologie
Nota bene
Etapes de l'inflammation
IV.D.Le ciment
Conclusion
L'organe dentaire
2. La dégénérescence
3. Le cément
I Généralités
L'organe dentaire est une entité composée de multiples tissus dont chacun est doté d'une structure
et d'une physiologie particulière qui leur permet d'assurer leurs propres défenses et par
conséquent la défense de tout l'organe dentaire
II Mécanismes de défenses
II.A. L'émail
La quantité d'eau qu'il contient varie en fonction des méthodes de dissection utilisées
• On peut l'évaluer entre 2 et 4% dont une partie est fixe et l'autre est liée
II.A.b. Structure
L'émail dentaire est formé d'une couche d'égale épaisseur recouvrant l'ensemble de la
dentine couronaire au dessus du collet anatomique de la dent
Il se termine en biseau au niveau gingival alors qu'il présente une épaisseur maximal
au niveau des cuspides.
Nota Bene: :
II.B.a.Dentine et pulpe
1 Définition de la dentine
La dentine est le tissu dure qui forme le coeur de la dent, se développe à partir
de la papille mésenchymateuse et qui quand elle est mature est minéralisée
2 Définition de la pulpe
II.B.b. Dentinogenèse
Remarque
Dentine traumatique
1 La réponse exsudative
2 La réponse proliférative
En effet, l'attrition, les traumatismes, l'abrasion, les caries peuvent être à l'origine du
déclenchement de l'évolution et du vieillissement de l'organe pulpo-dentinaire
1 L'atropine
• Dans les dents âgées ; le canal radiculaire n'apparaît le plus souvent que
sous la forme d'une étroite fente et peut même à l'occasion être complètement
oblitérée
2 La dégénérescence
II.C. Le cément
Structuralement le cément ressemble à l'os car il a une calcification voisine, mais il en diffère du
point de vue fonctionnel, car il n'est ni vascularisé ni innervé, ni intéresser par le drainage
lymphatique
C'est un tissu protecteur qui sert d'encrage pour les fibres de Sharpey
1. Définition classique
2. Définition actuelle
1. Étiologie générale
1. Âge
2. Le sexe
3. L'état de santé
4. Hérédité
5. La forme des dents
6. La race
7. Les hormones
8. Facteurs socio-économiques
9. Facteurs iatrogène
2. Étiologie locale
IV. Pathogénie
V. Conclusion
I Introduction
Les problèmes et la pathogéniété de la carie sont encore méconnus, c'est un fléau qui s'est généralisé au
cours des derniers siècles et qui coûte très chère aux collectivités de chaque pays.
La découverte des causes préoccupe les chercheurs dans le monde entier, et depuis une trentaine
d'année, nombreux sont les chercheurs qui ont orienté leurs travaille sur cette question.
C'est un processus chronique qui se développe d'abord sur la surface des dents en contact avec la
cavité buccale, pour pénétrer par la suite et d'une façon progressive à l'intérieur du tissu dentaire
et dont l'essentiel consiste dans la démolition irrécupérable des tissus dentaires durs.
Il apparaît au niveau de nos connaissance actuelle que la carie passe par un processus possédant une
étiologie variable et multiple dans sa genèse de laquelle entre plusieurs facteurs.
Il faut la présence simultané de certain facteurs pour que la carie puisse de développer
a : La surface dentaire
b : Le substrat alimentaire
c : Les microorganismes
d : Le temps
L'émail dentaire est exposé de plus en plus souvent à l'effet de la déminéralisation, susciter avec les
produits terminaux:
acide de l'hydrate de carbone se décomposant sous l'effet des microorganismes et ce dans la mesure où
la duré du temps qui s'écoule entre les divers attaque cariogène ; devient de plus en plus courte.
III.A.a.Âge
Les jeunes sont plus touchés parce que la maturation de leurs tissus n'est pas encore
effectué,
Il mange trop de sucre, leur hygiène dentaire est insuffisante voir même absente.
Les gens âgés dont le débit salivaire est réduit font des caries plus nombreuses et
plus évolutives et ils redevient souvent consommateur de sucrerie .
III.A.b. Le sexe
Cette fréquence de carie chez la femme peut s'expliquer par des modifications
hormonales de celle-ci en rapport avec la grossesse.
Si cette modification n'est pas combattue par une hygiène buccale rigoureuse de
la gencive, celle-ci se manifestera par des hémorragies gingivales appelées
“gingivorragie” et entraîne également des modifications de l'environnement
salivaire.
On a remarqué que les seuls femmes enceinte à gingivite font plus de carie
pendant cette période qu'elle en font habituellement.
On considère que l'état de santé conditionne le bon état dentaire dans le temps et
inversement.
III.A.d. Hérédité
La cause n'est pourtant pas une maladie héréditaire toutefois il existe des facteurs
renforçant la sensibilité de l'infection.
• Les individus qui ont des crânes allongée appelée “dolichocéphale” qui ont des
os maxillaires étroit, ce qui a pour effet de réduire la place disponible pour loger
toutes les dents, par conséquent, le chevauchement rend l'hygiène bucco-dentaire,
même si elle existe très dure à entretenir, ce qui à pour effet l'apparition de carie
multiple.
• Par contre: pour les individus “brachycéphale” qui sont caractérisé par un
crâne élargie, par des muscles masticatoires bien développée,
III.A.f. La race
Les liens entre la race de l'individu et les risques de caries (d'une façon indirecte)
peuvent être influencée par la taille, le poids et la constitution physique, les
habitudes alimentaires et la capacité générale à la résistance de l'organisme
(capacité).
On considère comme caractéristique essentielles d'une race par rapport à une autre
c'est : les dimensions des dents.
Elles exercent point d'influence directe sur les tissus des dents,
On a émit une hypothèse que les effets hormonaux exercent une influence en ce
qui concerne les rapports entre la gestation et la carie.
Elle peut être par contre attribué au faite que les dents des filles font leurs
éruption plutôt que celles des jeunes garçons.
Le mode d'influence des facteurs soit disant socioculturelles s'avère fort complexe.
La carie ainsi que les parodontopathies apparaissent sous l'effet nocif de la flore des
plaques dont la composition est variée.
Se sont surtout les Cocci- qui sont présent + quelque bacilles puis le nombre de Cocci
diminue parallèlement à la multiplication des filaments.
Les microbes se multiplient dans les milieux à pH faible pour pouvoir constituer plus
tard l'acide lactique qui contribue à la déminéralisation de l'émail.
Des 1960, on a mis en évidence le rôle des streptocoques qui constituent 80% de la
substance organique de la plaque.
• Le rôle joué par les streptocoques sanguin est important dans l'étiologie de la
carie, il adhère aux formations dures et molles dans la cavité buccale en compagnie
du streptocoque salivaires.
Il faut savoir que les streptocoques sanguin associés aux lactobacillus Casei sont
responsable dans la carie des fissures.
- Localement après l'ingestion des aliments dans la cavité buccale et avant que
ceci ne soit absorbée par voie systémique (effet de pré-résorption) ;
• Les fissures et les petits crus des molaires sont dans une endroit où le risque
de carie est élevé, du fait que ces substances ne sont pas capables de se
débarrasser (chasse salivaire associé au dépôt qu'il les recouvres)
Plusieurs chercheurs ont découvert une relation entre la forme des fissures et la
formation des carie.
La plaque est une réalité cariogène qui n'a pas peut être l'exclusivité de cette
pathologie mais qui joue un rôle primordial.
IV Pathogénie
• Des bouches où l'absence totale d'hygiène devrait vouer à des multiples lésions,
mais ce n'est pas le cas.
• Des bouches qui dans le temps vivent des périodes d'immuno-relative (dent
carieuse) {Paragraphe à revoir.
• Dans la même bouche, on trouve des îlots privilégiés alors que d'autre régions sont
atteintes.
Cette théorie s'appuie sur le fait que les ferments protéolytiques des
microorganismes attaqueraient tous d'abord les constituants organiques de l'émail ce
qui enjoindrait par la suite la décalcification qui en seraient secondaire,
La chélation est la réaction qui permet de retirer de certains sels métalliques d'acide
fort le composant métallique.
Pour Chouarte: la carie est une infection pour les dents, le germe progresse dans les
IV.B.a.Théorie tropho-microbienne
Exemple
Cette théorie est basée sur la pathogénie ionique, sur le déséquilibre des échanges
métabolique des systèmes biologiques de l'odonte entre lesquelles il y
communication
On effet les lésions carieuses sont le résultat de la dégradation des tissus dures de la dent par les
bactérie de la plaque.
Cette dernière constitue un écosystème dont le métabolisme est fonction de son accumulation
sur les surfaces dentaire et son environnement biochimique lié aux facteurs salivaires et
alimentaires.
V Conclusion
La nature exacte de l'origine carieuse et son développement chez un individu plus que chez un autre n'est
pas encore attribuée à telle ou telle théorie.
Il semblerait que l'étiologie aussi diverse, soit elles sont encore méconnues que la pathologie actuelle
tendrait à se rapprocher à l'explication la plus logique toute en basant sur les théories précédentes mais
tous reste encore à découvrir.
II. Nomenclature
1. Nomenclature des cavités
2. Nomenclature des parois
1. Définition de l'axe de la dent
3. Nomenclature des bords
4. Nomenclature des angles
III. Classification des cavités de caries
I Introduction
L'étude des différentes parties des cavités ainsi que la classification de ces cavités exige une
nomenclature précise qu'il est indispensable de connaître.
Selon le dictionnaire “Larousse”, le terme nomenclature désigne l'ensemble des termes techniques
d'une discipline selon un classement.
• La carie est la perte de substance qu'elle occasionne, se situe principalement sur la couronne,
Une nomenclature et une classification ont été établie par différents auteurs pour désigner la
désignation et la compréhension des différentes parties de la dent, des cavités de carie et des
cavités d'obturation.
On appelle “cavité simple”, les cavités qui ne concerne qu'une seule face de la dent, on
appelle “cavité complexe ou composée” une cavité qui concerne 2 ou plusieurs faces de la
dent.
En assimilant les cavités à un cube s'il s'agit d'une molaire ou d'une prémolaire.
On parlera de cavité :
a : occlusale
b : mésiale
c : distale
d : vestibulaire
e : linguale
Les mots qui servent à nommer les faces des dents servent également à nommer les parois
des cavités (les parois des cavité prennent le nom des faces qui les sont à la fois proche et parallèle).
C'est une ligne imaginaire longitudinale qui pénètre dans le centre de la couronne et
s'enfonce verticalement à ce niveau.
Dans une cavité simple, située sur une face vestibulaire de la dent, on aura un fond
sensiblement parallèle à cette face et à l'axe de la dent, on parlera donc d'une “paroi
axiale”
a : Occlusale
b : Distale
c : Mésiale
Remarque !
Paroi sub-pulpaire
• Si la cavité développée sur une des faces verticales, la parois axiale se nomme
“Paroi de la chambre pulpaire”.
Toute cavité est délimiter par des bords d'émail, le bord de la cavité est définit comme
étant la ligne qui relie les parois de la cavité aux faces de la dent ou bien 2 parois entre-elle
a : Vestibulaire
b : Linguale
c : Cervicale
d : Mésiale
e : Distale
L'angle externe (=cavo-superficiel)est l'angle formée par la surface externe de la dent avec
la parois de la cavité en un point considéré.
C'est une classification du siège de la cavités de caries, les cavités de carie étant des cavités
naturels résultent de la progression de la lésion carieuse
Ces cavités ont été classées par BLACK en 5 classes suivant le siège de la carie.
III.A.a. Classe I
Elle regroupe toutes les cavités de caries siégeant au niveau des dépressions
anatomiques de toutes les dents
III.A.b.Classe II
Elle intéresse les cavités de caries situées sur les faces proximales des molaires
et des prémolaires.
III.A.c.Classe III
Se sont des cavités de carie située sur les faces proximales des incisives et des
canines sans destruction atteinte de l'angle incisive.
III.A.d.Classe IV
III.A.e.Classe V
IV.A.Classification de Johnson
La classification la plus simple des cavités d'obturation, il a devisé ces cavités en 2 types :
Il ne faut surtout pas confondre cavité de carie (lésion pathologique que l'on constate et
qu'on localise) et cavité d'obturation (préparation que l'on crée) , c'est la transformation
réfléchis de la précédente.
• Pour éviter toute confusion entre carie et restauration, Jean-Claude HESS à proposé
une classification complémentaire à celle de black.
Elle comprend 6 classes : autant de classes que de faces, chaque classe caractérisée par
une Majuscule de “A” à “F”.
IV.B.a. Classe A
IV.B.b. Classe B
Exemple : proximo-occlusale
IV.B.c. Classe C
IV.B.d. Classe D
IV.B.e. Classe E
IV.B.f. Classe F
: α : occlusale
: β : Vestibulaire
: γ : linguale
: δ : Distale
: ε : Mésiale
Exemple
Cavités
Les nomenclatures décrites permettent d'écarter toutes confusion dans l'esprit du praticien de
même les classification des restauration et des caris facilitent le language des differents clinicion.
VI Bibliographie
Plan du document:
I. Introduction
II. Effets de la taille
1. Chaleur et pression
2. Vitesse de rotation
3. Profondeur de la préparation
III. Précautions à prendre
IV. Intérêts de la dentine réactionnelle
V. Extension prophylactique
1. Définition
2. Limites superficielles
1. Sur les faces occlusale
2. Sur les faces proximales
3. Les restaurations cervicales
3. Limites profondes “Odontotomie de Hyatt”
VI. Intérêts des procédés révélateurs de plaques
VII. Résistance des bords de la préparation et de la restauration
1. Les bords de la préparation
1. Résistance des bords de l'émail
2. Résistance des bords de la dentine et du cément
2. Les bords de la restauration
VIII. Résistance des parois
1. Suppression des forces transversales et augmentation des
forces axiales de recouvrement
2. Réduction des forces transversales
1. Diminution des pentes cuspidiennes
2. Diminution de l'effet de point
IX. Conclusion
I Introduction
La préparation d'une dent en vue de sa restauration doit suivre un certain nombre de règles.
La restauration de la dent doit être durable, non seulement, elle ne doit pas être éliminée par les
forces de mastication, mais il convient encore que la dent restaurée conserve son intégrité, les bords et
les parois de la dent ne doit pas se fracturer.
Ainsi pour atteindre ces divers objectives, la préparation doit suivre un certain nombre de règles,
reflétant un certain nombre de concepts dont la seule destination est liée à la bonne santé et à la vie
II Effets de la taille
La taille des tissus dures constituent une blessurede l'ensemble du tissu dentino-pulpaire.
De se fait, il faut savoir la limiter au minimum et équilibrer le souci d'une belle préparation et celui
de l'économie dentaire (on ne taille que ce qui est indispensable) .
En effet la préparation rendu plus facile grâce à l'apparition des turbines à grande vitesse.
Même cette technique n'est pas sans danger pour la survie de l'organe dentino-pulpaire.
Les réactions tissulaires aux instruments sont liées aux facteurs suivantes
a : Température
b : Pression
c : Vibration
d : Profondeur de la cavité
Par conséquent travailler sous refroidissement est nécessaire surtout pour les grandes vitesses.
L'usage de projection d'un mélange vaporisé d'air et d'eau (Spray) est devenu habituel,
cependant le Spray ne donne pas toujours des résultats, en cas d'extrême échauffement, il y a
des phénomènes de pression négatives qui entraîne la destruction de la couche odontoblastique.
Dans l'échauffement, il faut tenir compte de la continuité du fraisage, une action prolongée est
dangereuse pour la pulpe.
• On peut considérer que les réactions provoquées par un instrument tournant à grande vitesse
et sans refroidissement efficace sont 2 fois moins élevée qu'avec des techniques utilisant des
vitesses lentes même avec refroidissement.
• Les vitesses les plus rapides sont entre 4000 et 30000 tours/minutes
Dans les zones dangereuses, son seulement, il faut utiliser le spray mais avoir les mains légère
et éviter les vibrations en utilisant des instruments (contre angle, des pièces à mains) qui sont
stables et n'ont pas de jeu.
Enfin, il faut savoir que la lésion pulpaire est d'autant plus sévère que la cavité est plus proche
de la pulpe.
Mais pour de grandes vitesses, l'emploi des spray de refroidissement n'est pas plus dangereux
que celui des vitesses lentes.
Constituent le fond de la carie à évolution lente mais avec moins de densité après un coiffage
dentinaire, celui d'une ancienne carie à évolution rapide sécatrisée
• À l'intérieur de la masse dentinaire dans les canalicules entraînant à la longue leur fermeture ou leur
disparition.
• À la périphérie de la cavité pulpaire mais ce qui la différencie de la dentine secondaire c'est qu'elle
Toute agression de l'ensemble dentino-pulaire quelque soit sa nature (infections, physique ou chimique)
occasionne au moins une altération de la couche odontoblastique directement ou indirectement à partir
d'une inflammation pulpaire.
Des agressions pathologique provoquent d'avantage la dentine réactionnelle, cette dentine représente
un processus sécatriciel, plus il y a de dentine réactionnelle plus il y a un remaniement pulpaire à la suite
de l'inflammation.
V Extension prophylactique
V.A. Définition
Lorsqu'on reconstitue une dent, un des soucis de l'opération est d'éviter la formation de nouvelle
carie aux abords de la restauration, en particulier aux niveau de ces limites avec le reste de la
dent.
Pour ce faire, il convient d'étendre la préparation à des zones d'immunité relative à la carie.
Dans le cas des reconstructions partielles, il est intéressant de déterminer les limites que l'on
doit donner à l'extension selon le siège de la carie (occlusale, proximale ou cervical)
La plaque s'étend
La plaque se situe sous le bombé cervical de la face vestibulaire entre son sommet et
l'attache gingivale jusqu'à la papille mésiale et distale
C'est l'excavation (creusement) suivit d'obturation immédiate des fessures, dès que la sonde la
plus fine pénètre qu'il y est ou non carie.
Le praticien peut utiliser les “moyens visuels de détection de plaque” pour confirmer ces connaissance,
en particulier les solutions révélatrices colorantes.
• fait brosser les dents par le malade et ensuite examine l'étendue de la zone colorée persistante (là
où la coloration reste) .
• La zone cervicale est très accessible, aussi peut-on réduire énormément l'extension prophylactique
au niveau des reconstructions cervicales.
• Par contres, les zones proximales et les fonds des sillons et des fossettes sont peut accessible à la
brosse de même qu'à l'auto nettoyage alimentaire durant la mastication, dans ce cas le praticien aura
tendance de pratiquer des extensions plus systématiquement.
• Bien que très dure, il n'est pas très résistant à la traction bien moins que la
dentine.
Les bords des préparations dans ces tissus sont moins fragiles que ceux de
l'émail.
• Quand le matériau utilisé est très résistant sous-faible épaisseur, les bords de la
restauration peuvent être très fine ou très aigus
L'intensité moyenne des forces masticatoires au niveau des molaires est de 75 Kg/cm² mais à cause des
pentes cuspidiennes, il se produit des forces transversales.
Quand la cavité est obturée, les mêmes forces agissent sur l'obturation, l'action est accrut par la pression
du matériau au niveau des parois.
On peut selon un plan transversal ; réséquer (résection : intervention qui consiste à ôter une
partie ou la totalité d'un organe ou d'un tissu) partiellement ou totalement une parois
affaiblie, ou supprimer la portion occlusale de la couronne sous une certaine hauteur.
Grâce à ces plans transversaux ainsi créés, les forces de mastication sont dirigées vers le centre
de la dent.
On ne peut pas toujours pratiquer le recouvrement qui supprime totalement les forces
trasversales, on peut cependant réduire ces forces en agissant sur 2 facteurs qui favorisent
leurs apparitions qui sont :
a : Le meulages fonctionnaire
IX Conclusion
La pérennité (caractère durable ou continuel) de toute restauration dépend du respect de toutes ces
principes biologique de taille des cavités qui convient de veiller à les appliquer.
3. Trottoir de Black
2. Principes de rétention
1. Rétention dans les cavités simples
1. Application clinique particulière
1. Élargissement du fond à l'aide d'une fraise cone
renversée
2. Création d'une ou plusieurs cavités accessoires ou
puits de rétention
3. Convergeance légère des parois
2. Rétention des cavités composées
I Introduction
Et ce à l'aide d'un matériau d'obturation approprié, ce matériau placé dans la cavité se trouve dans
la cavité buccal sous l'action des forces très importante et de nature divers
La préparation cavitaire ne doit pas se faire d'une manière aléatoire, elle doit obéir aux principes
» Il s'agit
• Des concepts biologique : qui assure la pérennité de l'organe dentaire en évitant les altérations
secondaire de la pulpe et du péri-apex.
Sous la pression des forces de mastication, le matériau qui n'adhère pas à la dentine peut se déplacer
Pour assurer sa fixité (sa stabilité et sa rétention), il faut concevoir des “artifices métalliques
architecturaux” permettant d'obtenir les résultats exemplaire.
Celles-là, élaborées par Black, ces principes visent essentiellement à la préparation des cavités
d'obturation à l'Amalgame ou autre matériau non-adhéreux.
II.A.Stabilité ou sustentation
• Pour une dent en position normale sur l'arcade, la résultante des forces de mastication
se confonde en principe avec l'axe de la dent.
En conclusion :
elle tend à
provoquer un
F2 est défavorable :
glissement de
Figure 5-2 : Fond oblique l'obturation
En conséquence :
En conclusion :
En conclusion :
La création de 3 puits
stabilisateurs répartis assurent
une bonne stabilité de
l'obturation, les puits sont
taillées à l'aide d'une fraise
ronde en dehors des zones
dangereuses pour la pulpe
3 Trottoir de Black
II.B.Principes de rétention
a : Vestibulo-lingual
b : Mésio-distal
c : Axial
Figure 5-7 : 3 directions
Les parois de la préparation doivent par leur direction et leur résistance empêcher le
déplacement de la restauration dans ces 3 directions
• Dans le sens mésio-distal la présence des parois mésiale et distale évite tout
déplacement du matériau dans ce sens
Remarque !
Les paroi mésiale et distale sont elles, parallèle aux faces correspondantes
b : La profondeur de la cavité
L'expériance du “tube en verre” décrite par Maimosse nous permet de conclure
dans les préparations simples et en direction axiale que la rétention est assurée par
une cavité.
Dans les cavités plus large que profonde et afin de préserver l'intergrité
tissulaire, on préconise d'améliorer la rétention par différentes autres
artifices
Figure 5-8
Figure 5-10 :
Si une paroi latérale vient à disparaitre, le bloquage dans les sens transversal n'est
plus possible, on préconise alors le système du “queu d'arronde”
La reconstitution ou restauration d'une dent excavée consiste dans l'adaptation d'un matériau de
remplacement dans la cavité supposée saine ou assainie de telle sorte que malgré l'action de
mastication, la fixité de l'obturation soit assurée.
II Généralités
II.A.Trépanation, ouverture
La carie communique avec l'extérieur par un étroit pertuis, il faut l'élargir pour faciliter
les temps opératoires nécessaires à la reconstitution et ceci :
• à l'aide d'une fine fraise boule en carbure de tangstène montée sur turbine,
II.B.Curetage dentinaire
Il est réalisé à l'aide de fraise boule montée sur contre angle et l'excavateur,
IIIParticularités
La cavité est taillée en respectant les principes généraux de taille de cavité (principes de Black)
III.A.a.Caractéristiques
III.A.b.Taille
Figure 7-1
•Face occlusale
Vue leur anatomie particulière (présence du pont d'émail) et selon que ce pont d'émail
soit atteint ou non par la carie, on aura :
• Soit une grande cavité sur la face occlusale (pont d'émail supprimé)
Figure 7-4 : Deux cas, selon que ce pont d’émail soit atteint ou non par la carie
La cavité à la forme triangulaire ou ovalaire à grande base cervicale car elle tend à
se développer le long du sillon vestibulaire.
- La cavité étant généralement plus profonde que large, les retentions ne sont
pas nécessaire, sinon ; on peut laisser le fond à forme sphéroïdale et adjoindre
seulement dans la dentine réactionnelle une rétention avec fraise cône renversée
ou bien une fraise poire ce qu'on appelle “trottoir de Black partiel”.
En présence d'une cavité Classe I très étendue en surface et que par conséquent
plus large que profonde on a recoure à des tenons dentinaires pour assurer cette
rétention.
• S'il s'agit d'une restauration complexe, le coffrage pourra être assuré soit
• Dans le cas où la cavité serait profonde un trottoir autour du fond sphérique naturel réalisé
à un niveau supérieur est une bonne solution
Toute fois cette cavité doit être plus profonde que large pour que la rétention axiale puisse
être obtenue par la seule préparation.
• Dans le cas d'une cavité étendue en surface, on réalisera un élargissement du fond pour
assurer cette rétention axiale tout en respectant l'intégrité pulpaire.
Pour la rétention mésio-distal, elle est assurée par les parois elles-mêmes taillées
parallèlement aux faces correspondantes pour leurs conserver une bonne épaisseur (légèrement
divergente)
Les parois vestibulaire et linguale épaisses et taillées parallèlement à l'axe de la dent assurent
la rétention.
Une fois le contour général de la cavité réalisée les principes préventifs et prophylactiques sont
vérifiés,
• Supprimer des angles vifs pour obtenir un contour harmonieux, net et continu
• On vérifie le parallélisme des parois vestibulaire et linguale par rapport à l'axe de la dent
V L'obturation
V.A.Généralités
Tous les matériaux sont utilisés pour la restauration occlusale des sillons et fossettes
quelque soit leur étendus
L'aurification :
Exemples :
V.B.a.Classification
• 2 types d'amalgames
• et 3 classes pour chaque type (Les noms des classes sont en chiffres arabes)
1 Classe 1
2 Classe 2
3 Classe 3
Al l i a g e s Formes Ag Sn Cu Zn In
des
particules
Faible teneur en Cu
Irrégulière 63~70 26~28 0~6 0~2
ou
limoille
sphérique
ou les 2
Riche en Cu
Phases dispersées Limoille 63~70 26~28 2~5 0~2
irrégulière
ou
sphérique
Composition Limoille 52~53 17~18 29~30
unique mélangée irrégulière
et sphère
Composition Sphère 40~60 22~30 10~13 0 0~5
unique
V.B.b.Phénomène de prise
a : Dissolution
b : Amalgamation
c : Cristallisation
V.B.c.Manipulation
1 Préparation
Il existe des capsules pré-dosées qu'il est préférable d'utiliser pour ne pas
entrer en contact avec l'“Hg”.
2 Trituration
3 L'essorage
4 Prélèvement du meulage
5 La condensation
6 La sculpture
7 Polissage
V.C.a.Au stade 0
V.C.b.Au stade 1
V.C.c.Au stade 2
Les ponts d'émail peuvent être conservés en réalisant des tunélisations aux
molaires supérieures.
V.C.d.Au stade 3 ou 4
2 Technique Sandwich
3 Technique indirect
VI Conclusion
La cavité de classe I doit être taillée en respectant le plus possible les principes généraux de
taille des cavités (principes mécaniques, biologiques et esthétique)
Seulement, ces principes doivent être réalisés dans tous les cas (perte de substance très
importante ou trop petite)
Ainsi on aura recours à des artifices supplémentaires de stabilité et de rétention (Pinces et des
tenons radiculaires ou matériaux adhésifs)
En effet les matériaux adhésifs nous permettent de ne pas mutiler les dents puisque la
technique de restauration elle-même.
I.A. Définition
Se sont des cavités de carie située sur les faces proximales des incisives et des canines sans
destruction atteinte de l'angle incisive.
I.B.a.Ouverture et trépanation
• Dans le cas où la dent voisine est absente, l'accés est direct, on aura une classe
III.A (cavité simple)
• Dans le cas où la dent voisine est présente, l'accès à la face proximal se fait
suivant les cas par la face vestibulaire ou la face linguale, c'est la classe III.B (cavité
composée)
1 Classe III.B
On fait sauter la crête marginale lorsqu'elle est encore là avec une fine
pointe diamantées cylindrique montée sur turbine à grande vitesse
2 Classe III.C
La cavité ovalaire obtenue après curtage doit être taillée en respectant les
principes généraux de taille de cavité en vue de recevoir et de retenir le
matériau d'obturation.
Il s'agit de 2 cavités réunies par un isthme qui doit être assez large
2 Restauration
Cet un matériau ... donc pour une cavité vestibulo-proximale ou pour une
cavité palato-proximale non vestibulo-palatine
II.A.Définition
• classe III qui s'est développé suffisamment pour miner l'angle incisif à et faciliter sa
fracture
le bord libre des dents antérieurs et trop utilisés pour l'incision des aliments
ainsi la rétention dans la restauration doit être assuré malgré des agressions occlusales
liées au mouvement mandibulaire
• la disjonction proximale
Figure 9-1
II.B.Choix du matériau
les cements sont trop cassant donc ils sont éliminés d'emblée,
• On se trouve donc vers les résine-composites sur le plan mécanique en plus elle sont
esthétiques
Il faut supprimer tous l'émail non soutenu de dentine dure, c'est le biseautage,
Il se fait à l'aide de fraise cylindrique ou conique, flamme fines et diamanté monter sur
turbine
1 ou 2 tenons dentinaires peuvent être utilisé selon les cas pour améliorer de rétention
L'utilisation des pinces devient inutile lorsque on utilise des composites avec système
adhésif dentinaire 4ème, 5, 6 et 7 génération
La destruction par la carie des 2 angles ou lors d'un traumatisme important fragilise
énormément la couronne
• La restauration des 2 angles peut s'avérer dans ce cas provisoire en attendant de réaliser
une couronne céramo-métallique à l'âge adulte
Après la classification de Black, les faces linguales des molaires inférieurs ne sont jamais atteintes,
étant donné qu'elle sont accessible au brossage,
III.B. Préparation
Le problème de la rétention se pose comme-même malgré que la région est peu soumise
aux forces de la mastication,
hors les cavités peu profondes ; où la règle du plus profond que large est possible on a la
plupart du temps recours à d'autres possibilités
• Utilisation de tenon dentinaire dans le cas où la cavité est nettement étendues au-
delà de la zone de projection de la pulpe
Le contour de la cavité est parallèle au collet (forme en aricot) avec des parois
proximales épaisses pour l'extension prophylactique
- Sinon elle sera ettendue aux angles formé entre la face vestibulaire et la face
proximale
• Dans le sens vertical, l'extension vers le sulcus est envisageable si la carie est juxta-
gingival, pour éviter une blessure du parodonte marginal
La taille de la cavité est réalisée à l'aide fraise de cylindrique à vitesse lente maintenu
perpendiculairement à l'axe de la dent
III.C. Restauration
Selon la visibilité de la future obturation lorsque le patient parle, sourit ou rit aux éclats
• soit le silicate qui est contre indiqué pour la restauration avoisinant le sulcus
• Par ailleurs, les verres ironiques trouvent leur indication en particulier à cause de leur
libération de fluor
I Introduction
Pour assurer les soins optimaux aux patients, il est indispensable que le chirurgien dentiste domine
tous les éléments de son environnement, de son travail, et du bon fonctionnement du cabinet
dentaire.
II Définition
L'ergonomie est l'étude des conditions de travail (i.e les rapports entre l'homme et l'outils) dans le
but de simplifier le travail, le facteur essentiel de toute tentative d'ergonomie est l'économie du
mouvement qui s'obtient par l'organisation du travail.
L'ordre géométrique est nécéssaire lorsque plusieurs personnes travaillent dans le cabinet, le
minimum de toute installation devrais comporter:
• Réception
• V.C
• un bureau du praticien
• un laboratoire
IV.A.Le fauteuil
C'est le centre du poste de travail, il doit correspondre à des normes de sécurité du travail,
la commande dégitale et celle du pied pour le praticien et l'assistante sont a prévoir pour des
raisons hygiénique, la rotation du fauteil ...
La mobilité
IV.E.L'éclairage
L'éclairage buccal fonctionnel est un facteur important pour la réalisation d'un travail de
précision, cet éclairage est fourni par le “SCIALYTIQUE”.
Les meubles modernes s'adaptent aux exigences de l'hygiène actup: surfaces lisses, bords
arrondis, tiroir hémétique...
Un meuble spécial ; conçu pour le rangement des plateaux pré-préparés permet de faciliter
le travail.
I Introduction
L'endodontie est un acte chirurgical, le contact directe avec le sang et la salive sont des risques de
contamination, en effet, dès que nous touchons à la pulpe dentaire, nous touchons au milieu
intérieur.
Nous devrons le respecter, et de tout mettre en oeuvre pour le préserver et assurer la périnité de
nos traitements.
II Définitions
II.A.Asepsie
II.B.L'antisepsie
Opération au résultat momentané permettant au niveau des tissus vivants dans la limite de
leur tolérance, d'éliminer ou de tuer les micro-organismes et/ou d'inactiver les virus, en
fonction des objectifs fixés.
II.D.Désinfectant
II.E.Stérilisation
Il s'agit d'une contamination directe, par les mains, les vêtements, le gros matériel,
l'instrumentation manuelle et rotative.
Le contrôle sera délicat, l'auto-inocculation du patient est toujours possible à tous moment
pendant l'acte endodontique.
IV La désinfection
Elle a pour but de détruire les microbes partout où ils se trouvent, locaux, instruments, linge...
VI Antisepsie
• Stérilisation
• Inconvénients
• Inconvenients
I Introduction
La carie est une maladie d'observation très ancienne dont la fréquence n'a cessé de croitre avec le
développement des civilisations et tous particulièrement avec l'augmentation de la consommation de
sucres pour atteindre de nos jours un taux particulièrement éléve.
Elle peut aller de la simple coloration de l'émail jusqu'à une destruction partielle voire même totale
des tissus minéralisés dentaires.
Le milieu buccal subit en permanence des modifications physicochimiques et plus précisément des
variations de pH entraînant des échanges ioniques permanents entre l’email et le milieu buccal.
La dégradation des hydrates de carbone par les microorganismes donne un Milieu acide (par
baisse de pH) et l’email perd alors ses ions minéraux, on a apparition des sites de
démineralisation.
II.B.Phase de réminéralisation
Et lorsque le pH remonte (phosphate PO4 carbonate Ca++) régulé par le pouvoir tampon de la
salive, les ions minéraux se redéposent sur l’email.
Ces deux phases vont se succéder continuellement, mais il arrive parfois que cette remineralisation
ne peut se produire pour plusieurs raisons :
Les phases de demineralisation ne sont alors plus compensées par des phases de reminéralisation on
a donc un début d’une lésion carieuse.
À ce stade cette lésion peut-être réversible, et peut être minéralisée soit spontanément soit grâce
à un traitement prophylactique.
La carie débute préférentiellement dans les zones difficilement accessibles à la chasse salivaire et à
l’hygiène bucco dentaire.
• Les replis morphologiques de l’email: sillons des surfaces occlusales des molaires et des
prémolaires, cingulums des incisives, puits et fossettes.
On a:
3 sites:
• Occlusal,
• Proximal,
• Cervical.
• Petite étendue,
• Étendue moyenne,
• Étendue importante,
• Sur la face occlusale des dents (carie des sillons et des puits)
• Sur la face vestibulaire, palatine, linguale ou le plus souvent Proximale (carie des surfaces lisses)
Quelque soit sa localisation, cette lésion ne se manifeste dans ses premiers stades que par des
modifications de coloration sans aucune perte de substance cliniquement décelable.
La lésion se présente à ses débuts sous forme d’une zone d'émail opaque, blanc
crayeux, mat de taille variable aux contours diffus: “Tache blanche”(=White spot)
Mais dans les deux cas, la lésion se situe juste au dessus et parallèlement à la surface de
l'émail
• Zone translucide
• Zone opaque
• Corps de la lésion
• Zone superficielle
Au niveau des sillons et des puits ; la lésion présente les mêmes couches mais son extension
est guidée par la direction des prismes et donnera une cavité plus large vers la jonction
amélo-dentinaire.
IV.C.Symptomatologie
La carie de l’email est une lésion asymptomatique, elle peut être inaperçue et son dépistage
nécessite:
- la radiographie retrocoronaire
- le sondage
- la radiographie numérique
- la transillumination
IV.D.a.La cavitation
La lésion carieuse de la dentine est toujours secondaire à la cariede l'email. Mais contrairement à la
lésion carieuse de l’émail qui reste relativement bien limitée, la lésion dentinaire diffuse largement
dans le tissu dentinaire en raison de sa structure.
Ces lésions de la dentine sont « extrêmement » polymorphes, elles peuvent être de simples
orifices grisâtres ou noirâtres pouvant passer inaperçues, ou parfois d’importantes cavités
anfractueuses avec des destructions coronaires partielles voire totales.
V.C. Symptomatologie
• localisées à la dent,
Dans ce cas la cavité de carie présente une petite ouverture à travers l’émail alors
qu’elle s’étend en profondeur vers la jonction amélo-dentinaire.
La dentine est déminéralisée, jaunâtre, très molle, la pulpe est très vite exposée
Dans ce cas l’ouverture de la cavité de carie est plus large. En regard de la lésion on
peut voir:
• Une couche de dentine dure plus ou moins épaisse qui protège et isole la pulpe:
dentine Réactionnelle(=Réparatrice, Tertiaire)
On a une cavité largement ouverte avec une surface occlusale abrasée. La dentine
est dure, brun foncé/noirâtre.
VI La carie du cément
La jonction cémento-dentinaire est située en sous gingival. Mais au fur et à mesure du vieillissement
de l’organe dentaire et avec l’apparition des affections parodontales, cette jonction devient supra
gingivale, le cément se trouve ainsi exposé au milieu buccal,et donc susceptible d’être carié.
La lésion carieuse du cément est impossible à détecter en raison de la faible épaisseur du cément,
quand la carie radiculaire est visible, elle atteint déjà la dentine.
Cette lésion apparaît brun-clair, son point de départ est généralement vestibulaire ou proximale.
• Symptomatologie
Ces caries sont peu profondes, mais peuvent entraîner parfois des douleurs exacerbées par le
chaud, le froid, le brossage, les sucres.
Mais dans la plupart des cas ce sont des lésions à évolution lente, elles se transforment en
Très fréquent surtout chez l’adulte entre 30 et 40 ans. Les prémolaires sont les plus touchées
I Introduction et généralités
Dans les lésions carieuses des tissus durs sans symptomatologie pulpaire, la conservation de la vitalité
pulpaire est indiquée.
Elle se fera quelque soit la profondeur de la lésion et même s’il y a une effraction de la pulpe.
La conservation de la vitalité pulpaire se fera par une série de thérapeutiques qu’on appellera
“coiffage”.
Ce sont des thérapeutiques ou plutôt des techniques chirurgicales portant sur l’ensemble pulpo-
dentinaire afin de redonner à la pulpe
Le coiffage dentinaire est une intervention qui consiste à placer sur une plaie vive de la dentine, une
substance capable de permettre une guérison du complexe pulpo-dentinaire accompagnée d’une
cicatrisation et d’une apposition dentinaire.
• Les plaies dentinaires, ou le niveau clinique de la lésion se situe uniquement dans la masse
dentinaire, sans jamais atteindre le parenchyme pulpaire.
• non toxique.
• anti-infectieuse.
• facile a manipuler.
• radioapacité souhaitable.
- Lysosyme en poudre
- Gel de collagène
- Ciments carboxylates.
• Oxyde de zinc-eugénol.
On peut utiliser:
• une faible résistance à l’usure et à la pression (qui peut être améliorée par
l’adjonction de polymétacrylate : c’est l’eugénate renforcé IRM)
• il a un goût désagréable
IV.B.b.L'hydroxyde de calcium
• poudre blanche.
• base+catalyseur (Dycal)
• poudre+liquide
Il possède:
• un pH=11 (alcalin)
• un bon pouvoir isolant thermique supérieur à celui de tous les autres ciments
• Photo polymérisable.
V Protocole opératoire
Le coiffage dentinaire est indiqué sur une dent vivante il y'a donc sensibilité, l’anesthésie est
donc souvent conseillée.
L’anesthésie procure une disparition totale de la sensibilité, mais les risques de mise a nu
accidentelle de la pulpe sont accrus.
• Loco-régionale.
• Para-apicale.
• Intra-ligamentaire.
• Intra-septale
La plais dentinaire béante qui résulte du curetage dentinaire doit être isolée du milieu
buccal, pour éviter toute inoculation septique supplémentaire.
Même les bords de la cavité doivent être exemptes de toute trace de dentine décalcifiée pour
assurer l’étanchéité et la tenue du matériau de coiffage et de l’obturation.
• L’élimination des prismes de l’email non soutenu par la dentine, c’est ce qu’on appelle
l’ouverture de la cavité.
Cette ouverture est réalisée d’emblée en cas de cavité fermée soit au fur et à mesure du
curetage en cas de cavité ouverte jusqu’à l’obtention d’un émail sain.
Une fois le curetage dentinaire terminé, on contrôle la taille de la cavité (Épaisseur des parois
de la cavité d’obturation, extension prophylactique...)
V.C.b.Obturation définitive
L’obturation définitive peut être placée la même séance ou différée à une séance
ultérieure.
VI Processus de cicatrisation
En réalisant ce coiffage dentinaire c’est à dire en recouvrant la dentine cariée, ceci va:
Cette sciérodentine va se déposer dans la lumière des canalicules entraînant leur occlusion
progressive.
VII.A.Le caridex
• clona +H2O
Le mélange à une température de 37° est déposé sur la dentine cariée à l’aide d’un embout
va entraîner en 05 minutes une destruction totale de la dentine cariée
Le système repose sur l'utilisation de fines particules d'alumine expulsées à 1200 KM/H sur
la cavité entrainant la création d'une cavité.
On a:
• Avantages de la technique
• Pas d'échauffement
• Pas de vibration
• Pas de bruit
• Très rapide
I.A. La dentine
C'est le tissu le plus important pas sa masse, elle est parcouru par des centaines de millions
de fins canalicules ou tibuli, ils sont nombreux dans la couronne
Il se produirait une oblitération progressive des tibuli liée au viellissement des odontoblastes
et à leur disparition par oblitération minérale
Les fibres de tomes (ou prolongements odontoblastiques) ont les même trajets que les tubuli,
comme les odontoblastes dont elles émanent, elles ont un rôle dentino-génétique
On distingue plusieurs variétés de dentine, selon les périodes d'activités où elles sont
fermés!!!
Qui est l'une des conséquences des irritations chroniques pathologiques, cette dentine
peut être tubulaire ou amorphe
Provoquées par le foid surtout, le chaud, les aliments sucrés, les acides, à la mastication
Ces douleurs cessent avec l'arrêt des stimulations, quand ces douleurs provoqués ne cessent
II Le coiffage
Le terme de coiffage désigne la mise en place au contact d'une plaie qu'elle soit dentinaire ou
pulpaire, un médicament dentinogénétique destiné à provoquer la cicatrisation et l'élaboration d'une
bannière minéralisée
C'est grâce à ces thérapeutiques dentinogène portant sur l'ensemble pulpo-dentinaire qu'une pulpe
enflamée reprend une structure saine et une vie normale (en particulier la dentinogénèse)
La dentinogénèse à lieu pendant la formation de la dent puis a un rhytme plus ralenti tout au
long de la vie de la dent, la dent se calcifie de plus en plus offrant ou permettant une plus
grande résistance à la destruction carieuse.
Une dépulpation précose arrête l'édification radiculaire, la dent dépulpée est fragile, car la
suppression de l'apport de tous les éléments anti-inflammatoires, anti-infectieux et
immunitaires, fait qu'il n'y a plus de barrière contre l'invasion microbienne.
Quand il existe une inflammation de la pulpe, la minéralisation n'est plus possible, le soucis
thérapeutique est de rendre à la pulpe sa stérilité et une circulation sanguine normale pour
que la dentinogénèse momentanément interropue recommence.
Les études de Stanley portant sur la vitesse de formation de la dentine réparatrice, cette
vitesse est interessante à connaitre dans la mesure où l'on peut savoir combien de temps on
doit laisser le pansement pour obtenir le succès de l'intervention
• Le taux de formation est le plus élevé entre le 27ème jour et le 48ème jour (1 mois à 1
mois et demi)
II.C.a.Qualités biologiques
• pH alcanins le plus voisin de celui des tissus vivant en contact (le pH de la pulpe
saine = 7.4)
II.C.b.Qualités anti-inflamatoires
II.C.c.Qualités physiques
• Pas d'odeur
II.C.d.Qualités techniques
• Facilité d'introduction.
Les deux produits qui sont les plus courrament utilisées sont l'hydroxyde de calcium et les
pâte à oxyde de zinc eugénol
Ca(OH)2: hydroxyde de calcium ou chaux éteinte!!! il est très peu soluble dans l'eau
et les fluides tissulaires et c'est bien ainsi, car la forte alcalinité (pH=11) ne peut
avoir qu'une action limitée.
S'il était très soluble, il se produirait très rapidement une nécrose généralisée de
la pulpe, néamoins une nécrose superficielle à toujours lieu sans inconvénient sur la
guérison.
Ca(OH)2 est le produit qui donne acctuelement les meilleurs résultats dans les
interventions sur pulpe dénudée.
Elle s'adapte bien à la dentine et empêche les fluides et les agents pathogènes de
s'insinuer.
Cette pâte possède certaines qualités biologiques: s'il n'y a pas de solubilité
parfaite dans les humeurs, le pH est voisin de celui de la pulpe, mais il est toujours
un peu inférieur au point de devenir très faiblement acide.
II.E.Durées d'application
C'est une thérapeutique particulière à la carie à évolution rapide. Il n'y a plus de dentine dure au
contact de la pulpe, seule persiste de la dentine décalcifiée
La thérapeutique ici est considérée comme un coiffage pulpaire mais indirect, car le produit de
coiffage est déparé de la pulpe par de la dentine décalcifiée ou bien comme un coiffage dentinaire
juxta-pulpaire
Il existe un syndrome dentinaire avec des douleurs provoqués au froid, au chaud, au sucres, l'émail
qui borde la cavité carieuse présente une couleur blanc, laiteux plus que le reste de la dent.
III.A.Définition
C'est une intervention qui consiste à placer sur une opercule de dentine décalcifiée supposée
au contact de la pulpe et volontairement laissé en place une substance capable de
permettre l'apposition dentinaire
III.B.Indications
Le coiffage pulpaire indirect est indiqué dans le cas de la carie à évolution rapide atteignant
la pulpe.
Deux autres moyens cliniques permettant de s'assurer du contact entre le tissu pulpaire et
la dentine décalcifiée
L'émail bordant la cavité de carie présente une opacité et une teinte très
laiteuse plus blanche que le reste de la couronne.
III.B.b.Pression légère
L'existance d'un syndrome douleureux dentinaire n'a lieu que si la carie est exposée à la
mastication.
Bousack, estime que ces états pathologiques aigüe sont encore justiciable du coiffage
pulpaire indirect
III.D.Technique opératoire
III.D.a.Radiographie rétro-alvéolaire
mais elle présente un risque car toute réaction du malade est supprimée,
l'opérateur risque d'éliminer l'opercule de dentine décalcifiée qu'on désire
conserver et mettre à nu une corne pulpaire.
Ainsi en voulant bien faire, on est tenté d'aller plus loin qu'il ne faut donc
lésion d'une corne pulpaire.
III.D.c.Champ opératoire
le praticien agit au ras de la pulpe et peut accidentellement la dénuder donc il
vaut mieux placer la digue pour prévoir ce risque, afin d'éviter la pollution de la
pulpe
III.D.d.Curetage dentinaire
On ne recherche le cri dentinaire qu'à la périphérie de la cavité sur une bande
de 2mm. Au fond de la cavité non, car on laisse un convercle de dentine pelable
III.D.e.Désinfection
Un antiseptique dou, non-irritant H2O2.
III.D.f.Séchage
à l'air tiède
III.D.i.Évolution et pronostie
Cliniquement, les suites opératoires sont nulles, quand elles existent: elles sont
semblables à celles décrites pour le coiffage dentinaire (sensibilité au froid
principalement)
III.E.Conclusion
C'est une intervention simple et fréquente, elle exige toutefois plus de précision du geste et
une application plus rigoureuse des règles de l'aseptie.
IV.A.Principe
Lorsque la pulpe est découverte, il y a destruction de la couche odontoblastique et une
inoculation septique
IV.B.Définition
Le coiffage dentinaire direct est une intervention qui consiste à placer sur la pulpe dénudée
superficiellement, une substance capable de permettre la cicatrisation et la fermeture
dentinaire de la chambre pulpaire.
IV.C.Indications
• Le coiffage pulpaire direct est indiqué dans les dénudations accidentelles au cours des
traitements dentinaires.
• Dans le cas de dénudation qu'engendrent les fractures
• Les dénudations occasionnés par abrasion ou érosions pouraient être aussi des
indications de coiffage, mais dans ces cas il existe des degenerescences profondes du tissu
pulpaire qui incitent davantage à la mamification ou l'extirpation.
Il faut tenir compte du bilan biologique de la pulpe et l'on ne peut plus se contenter de la
notion de mise à nu sans symptomes (qui n'indique rien de précis, puisqu'il peut s'agir d'une
pulpe saine ou enflamée, jeune ou vielle, atrophiée ou dégradée)
La radiographie fournis des renseignements dans ce sens.
La symptomatologie est ainsi très variable, avec ou sans douleurs aigüe, la présence
d'accidents inflammatoires aigue n'est pas une contre-indication
Le niveau clinique de la lésion passe à la fois par les tissus durs, par la pulpe avec un
simple effleurement de celle-ci. il y a plaie pulpaire mais plaie superficielle, la partie de la
pulpe correspondant à la forme de trépanation est arrachée, la couche odontoblastique
ayant disparu, la dentinogénèse est interrompue.
IV.D.Produit de coiffage
Un seul produit: l'hydroxyde de calcium Ca(OH)2
Il exige l'obturation à trois étages (Ca(OH)2 + eugénate à prise rapide + ciment à
l'orthophosphate)
C'est une variable intervention pulpaire -une intervention chirurgicale- la pulpe n'est plus
protégée par une couche de dentine fut elle décalcifiée
Tout geste opératoire malhabile peut entrainer une blessure supplémentaire plus profonde
ou une infection septique contre indiquant la suite de l'intervention et necessitant sa
transformation en pulpotomie ou pulpectomie.
IV.E.b.Anesthésie
Locale ou loco-régionale: elle n'est pas indispensable, deux cas peuvent se
présenter
• La plaie pulpo-dentinaire est nette, c'est le cas de la fracture ou du
traumatisme opératoire, l'anesthésie est inutile la plaie pulpaire est entourée de
dentine décalcifiée.
• Si au niveau de la plus grande superificie, la conduite à tenir est celle d'un
coiffage dentinaire, après curetage partiel de la dentine décalcifiée
Au niveau de la zone pulpaire dénudée, il faut pratiquer un parage de la plaie
pulpaire, l'anesthésie est alors nécessaire.
IV.E.c.Champ opératoire
La pose de la digue est obligatoire, les techniques d'asepsie sont de règles, dès
qu'une pulpe est à nue, il faut poser la digue, mais cet acte opératoire intervient
tardivement puisque souvent la pulpe à eu le temps d'entrer en contact avec le
milieu buccal, infectant, avant d'en être isolé.
Mieux il faut prévoir la dénudation d'une pulpe et la protéger de la salive avant
qu'elle n'ait lieu.
Ainsi, dès que l'on voit une carie présentant une opacité laiteuse de l'émail,
caractéristique d'une pulpe exposée, il vaut mieux placer la digue.
IV.E.d.Curetage dentinaire
Il doit être exécuté la digue en place, rien ne peut justifier une recherche
systématique du cri dentinaire, sauf au bord de la brèche
On pratique un parage de la pulpe à l'aide d'une fraise boule bien plus grosse
que le point de trépanation, on ... la surface dentinaire et on pratique une
section franche de la pulpe on crée ainsi une plaie nette et une cavité pulpaire
permettant une bonne assise de m'hydroxyde de calcium.
IV.E.f.Désinfection
Quand il existe des phénomènes aigue, on assosie au produit de coiffage un
antibiotique et un anti-inflammatoire. On précède le coiffage proprement par un
coiffage médicamenteux, on précède en deux temps:
- 1er: coiffage de la pulpe avec une pâte (anesthésique, anti-biotique,
anti-inflamatoire) sous obturation provisoire, on laisse 48H (disparition des
phénomènes douleureux de l'Inflamation aigue)
- 2ème: Réouverture de la cavité, élimination du pansement et pose du
produit de coiffage définitif.
IV.E.j.Évolution et pronostic
Les suites opératoires sont similaire à celles dans les autres coiffages
Elles sont nulles ou réduites à une petite sensibilité au froi les premiers jours
(pousée inflamatoires aigue ou réaction à l'intervention)
Il convient de surveiller le maintient de la vitalité de la pulpe, elle persiste dans
plus de 80% des cas
En cas d'échec, on assiste à une évolution vers la nécrose qui peut se faire à bas
..., soit avec une crise de pulpite aigue, seule la pulpectomie permet de conserver
la dent.
IV.F.Conclusion
C'est l'intervention dentinogène type dans les fractures, la necessité de fournir une retention
à l'obturation provisoire et à la reconstitution définitive lui font souvent préferer la
pulpotomie ou la pulpectomie
Cette intervention est simple, mais sont exécution demande une rigueur dans l'asepsie et une
extrème minutie opératoire.
V Mécanisme réparateur
VI Remarque
L'eugénate mis en contact de la pulpe permet seulement use survie de celle-ci sans élaboration
dentinaire, car il n'est pas capable d'engendrer cette matrice, par contre il convient quand on le met
• Dans un coiffage juxta-pulpaire, l'eugénate est séparé de le pulpe par le copeau de dentine
déminéralisé, ce copeau joue le rôle de trame tissulaire.
• Dans le coiffage dentinaire, c'est la même chose, et la conservation du fond de dentine affectée
peut être considérée comme la constitution de cette matrice organique qui coiffe les prolongements
odontoblastiques.
On peut déduire de cela que, quelque soit la nature du coiffage, on se trouve toujours dans le même
cas: pour obtenir la réussite d'un coiffage, non seulement il faut s'assurer de la stérilisation de la
pulpe mais il faut avant tout qu'il existe une trame tissulaire servant de matrice, là est la preuve que
les coiffages sont véritablement des thérapeutiques biologiques
Sous cette trame, une barrière donc se constitue, elle est d'abord formée de dentine amorphe que
certains appele ostéodentine, puis plus en profondeur de dentine tubulaire quand la couche des
odontoblastes est reconstituée.
Conserver vivante une pulpe même douleureuse est devenu un acte possible et quotidien,
- Parceque les patients mieux informés de la dentisterie viennent consulter plus tôt qu'avant
- Parcequ'un simple coiffage de la dentine permet au moins 3 fois sur 4 d'obtenir la guérison d'une
pulpite aigue
- Parceque les thérapeutiques dentinogènes sont devenus des interventions simples et rapides
- Parceque les odontologistes ont pris conscience des problèmes biologiques des dents
- Parcequ'ils ne sont plus à l'origine des dents grises particulièrement disgracieuses qu'on leur
reprochait souvent
I Introduction
Les differents constituants de la dent (émail, dentine, cément) peuvent présenter des anomalies de
structure et en particulier l'émail, tant au moment de sa formation que lors de sa maturation.
On distingue deux types d'anomalies de structure de la dent:
• Les dyslpalasies et
• Les mylolyses
II Définitions
II.A.Dysplasie
C'est une malformation ou anomalie du developpement d'un tissu ou d'un organe résultant d'un
touble de l'embryogénèse.
II.B.Mylolyse
C'est une usure de la dent au niveau du collet, elle est essentielement dûe à des phénomènes
de résorption qui interessent le tiers coronaire de la dent.
2 Hypominéralisation
Cette affection est causée par des défaults de minéralisation de la
matrice organique de l'émail.
Les dents sont jaunes ou brunes revêtues d'un émail d'aspect...
L'émail est de mauvaise qualité
À la radiographie, l'émail est moins dense que la dentine.
1 Hypoplasies coronaires
1 Les hypoplasies cupuliformes
Ce sont des petites dépressions punctiformes (0.2 à 2mm
de diamètre) disposées au bord de la dent ; d'aspect
blanc-crayeux à l'éruption, elles se tapissant de couches
brunes ou noiratres avec le temps.
2 Hypoplasies cuspidiennes
Ce sont les premières molaires qui sont souvent atteintes du
feut, la calcification précose du gerne (I.U)
Elle se présentent sous differentes formes
2 Hypoplasie Hutchinienne de la
première molaire
Le diamètre de la première molaire inférieure est rétrécit,
ses cuspides sont formées de globules d'émail qui lui donne
une allure mûriforme ; d'où sa dénomination molaire en mûre
III.A.b.Anomalies de la dentine
• Dentinogénèse imparfaite de type I
C'est une affection qui survient toujours dans les familles affectées par une
ostégénèse imparfaite.
I Introduction
La pulpe dentaire peut se définir comme un tissu conjonctif comblant la cavité centrale de la dent
- D'autre part, elle assure la nutrition et la sensibilité de la dentine par son réseau vasculaire et ses
nerfs
- Enfin, elle est capable d'édifier une nouvelle dentine dans certaines conditions physiologiques ou
pathologiques
L'évolution considérable de nos techniques et de nos thérapeutiques tend de plus en plus vers la
conservation vitale de la pulpe vue son rôle et nous fait considérer toute dépulpation comme une
sorte d'échec.
Nous savons que dans son premier stade, le mesenchyme forme un manchon autour de l'organe de
l'émail en forme de sphère.
Puis dans un deuxième stade, il se localise dans la concavité de la cupule, il devient alors la papille
dentaire.
Cette papille dentaire dans laquelle ... la pulpe au fur et et mesure de l'histodifferentiation
• La pulpe coronaire et
• La pulpe radiculaire
Se trouve dans la chambre pulpaire située donc dans la zone coronaire, elle épouse la forme
de la couronne sous les cuspides de la zone masticatoire, elle s'étendent dans la zone des
cornes pulpaire.
La pulpe dentaire diminue de volume avec l'âge en raison du dépot continu de dentine
secondaire à sa périphérie.
Situé donc dans le canal radiculaire (racine), s'étends donc de la région cervicale de la dent
jusqu'à son apex.
Elle est reliée au tissu péri-apicaux par le foramen apical de configuration variable.
Parfois on peut trouver des foramens accessoires qui constituent également des voies de
propagations entre la pulpe et le ligament parodontal.
La pulpe des dents jeunes, dont le foramen n'est pas completement fermé,
communique avec les tissus péri-apicaux par une large ouverture.
- La composante cellulaire
- Les nerfs
III.C.a.Les cellules
1 Les fibroblastes
Ce sont des cellules de bases, de formes étoilées, ils sont impliqué dans la
synthèse de fibres de collagènes et sont directement liés à l'odontogénèse
dans son ensemble.
2 Les odontoblastes
4 Les fibres
Elle est formée d'un excudat plasmatique qui contient des protéines associés a
des glycoprotéines.
III.C.c.Vaisseaux sanguins
III.C.e.Innervation
La pulpe est richement innervée, les nerfs pénètrent dans la pulpe par le foramen
apical en suivant le trajet des vaisseaux avec lequels ils constituent un véritable
pédicule vasculo-nerveux
Certains pénetrent les tibuli dentinaires, s'entrelacent pour former dans la zone
odontoblastique, le plexus de Rashkow.
Cette production se poursuit tout au long de la vie de la dent à des rhythmes differents et
sous differentes formes.
Sa disposition est très régulière car les odontoblastes sont bien ordonnés et que la
dent en ce moment subit des efforts fonctionnels minimes.
Elle se forme à un rythme plus long que celui de la dentine primaire et de façon
régulière. Elles est encore appelée dentine fonctionnelle.
IV.B.Fonctions de nutrition
La pulpe assure la vitalité de la dentine, en apportant l'oxygène et les elements nutritifs aux
dentinoblastes et leurs prolongements.
L'accomplissement de cette fonction nutritive est rendu possible par le riche réseau
capillaire subdentinoblastique et ses nombreuses projections dans la zone dentinoblastiques
IV.C.Fonction nerveuse
Elle est assurée par les terminaisons nerveuses provenant des nerfs dentaires maxillaires et
mandibulaires qui sont des branches du trijumeau.
La pulpe contient des nerfs moteurs et sensitifs qui permettent le contrôle vasomoteur et la
fonction de défense.
IV.D.Fonction de défense
V Incidences cliniques
• La pulpe possede un réeau capillaire périphérique extrenement riche au niveau de la couche des
odontoblastes.
• On préfère qu'au cours des préparations, les techniques évitent tout dégagement de chaleur,
l'élévation thermique entraine toujours un ralentissement circulatoire au niveau de la pulpe, et l'on
sait que plus une technique est traumatique, plus la formation de dentine secondaire réactionnelle
est importante, anarchique et accompagnés de calcifications divers au niveau des couronnes
• Il faut également éviter avec les instruments rotatifs la zone maximale de vibrations (qui se
situe entre 4000 et 30000 tour/minute) qui est extrêment néfaste pour la circulation.
I Introduction
Les examens histo-pathologiques et bactériologiques pratiqués sur un grand nombre de dents, après
des examens cliniques sérieux, après des contrôles radiographiques et électriques ne permettent pas
ou permettent mal de faire le diagnostic clinique. Ce sera parfois l'échec d'une thérapeutique qui
nous inclinera au redressement d'un diagnostic érroné.
Les auteurs qui ont étudié les aspects histo-pathologiques des lésions pulpaires en ont fait des
classifications séduisantes, elles sont rigoureuses, ce sont malheureusement des comptes rendus
d'autopsies.
En medecine et en chirurgie, les dimensions des organes autorise des biopsies préopératoires ou
même extemporanée qui permet de dicter le geste grâce à la sécurité du diagnostic.
• La présence des lymphocytes et de monocytes signe une pulpite toxique plus qu'infectueuse et
l'incite à proposer une amputation vitale.
Donc nous retienderons que la technique de Prader est du domaine du laboratoire, malheureusement
ses indications se sont pas supperposables aux constatations cliniques.
Selon l'OMS: étant donnée qu'il est absolument impossible de déceler l'état pathologique de la pulpe
lésée avec les seuls moyens cliniques, et que les classifications patho-histologiques usuelles des
pulpopathies doivent être relegués au laboratoire d'histologie.
Il faut utiliser en clinique une classification basée sur les symptomes et sur les buts thérapeutiques.
II Classification histologique
• La pulpe peut dans ses differentes parties être atteinte à des stades inflammatoires differents.
En particulier la pulpe radiculaire est pratiquement toujours en meilleur état que la pulpe camérale,
la carie, lésion coronaire réagit d'abord sur la pulpe coronaire et l'atteinte radiculaire n'est que
secondaire.
Par voie de conséquence, sur une multiradiculée, l'atteinte des divers filets radiculaires n'est pas
toujours au même stade.
• Suivant l'âge du sujet, des états histologiques et des structures differentes s'affrent à des
agressions à peu près identiques.
Bender et Seltzer offrent aux dents qui ont un état pathologique pulpaire ou pulpo-
dentinaire deux catégories de traitements:
III.A.a.La catégorie A
S'adresse aux dents dont on tentera de conserver tout ou une partie de la pulpe
S'adresse aux dents dans lequelles on enlevera toute la pulpe, ou à celle dont on
désinfectera la racine avant d'obturer.
III.B.a.Catégorie I de Baume
III.B.b.Catégorie II de Baume
Pulpes vivantes avec symptomatologie, dont on tentera -surtout chez les jeunes-
de conserver la vitalité par coiffages ou biopulpotomie.
III.B.d.Catégorie IV de Baume
P3 - Pulpe gangrénée
III.C.b.Classification de Palazzi
- Hyperthermie pulpaire
2 Pulpites
II. Pathogénie
I Introduction
Les atteintes pulpaires inflammatoires se manifestent sous des aspects divers, avec quelques
particularites etiologiques.
On peut regrouper les causes des pulpites en trois (03) grandes categories:
• infectieuses
• physiques
• Chimiques
Dans chaque catégorie, on peut distinguer des causes générales et des causes locales.
• les causes générales peuvent agir rarement seules ou plus frequement favoriser l'action des
causes locales diminuant la résistance locale.
• Inversement les causes locales, traumatiques par exemple, en agressant le tissu pulpaire le
rendant, plus apte à fixer sur lui les germes d'une infection générale.
Beaucoup de causes locales sont iatrogènes. Elles engendrent les traumatismes dentaires pulpaires
de tous ordre.
L'inoculation septique de la pulpe est connue, lorsqu'elle provient d'une maladie dentaire.
• Quand il y a effraction de l'émail, (carie, fracture...) une flore microbienne est celle de la
salive. la pénétration des germes se fait par les tibuli dentinaires ou par l'effraction de la chambre
pulpaire.
• Mais dans la carie, l'inflammation de la pulpe débute bien avant l'invasion microbienne ; elle
On dit que l'inflammation précède l'infection et que la pulpite est plus toxique qu'infectieuse.
Lorsqu'il s'agit de pulpites à rétro, la flore microbienne réflète celles des poches parodontales.
D'une façon générale, la flore des pulpites n'est pas spécifique. elle est polymorphe et variée, selon
l'étiologie de l'inoculation septique. Les anaerobies sont plus fréquentes quand la pulpite est fermée,
sans communication directe avec le milieu buccal.
II Pathogénie
La pathogénie des pulpites montre qu'il existe deux grands espèces de pulpites:
Les pulpites ouvertes prennent des allures differentes selon que le conjonctif pulpaire enflammé
évolue vers la prolifération ou la nécrose, ce sont des formes hyperplasiques et ulcéreuses.
Ces pulpites ouvertes peuvent rester que chroniques, parceque l'effet du drainage, possible par la
trépanation de la chambre pulpaire, facilite l'élimination des sérosités de l'œdème inflammatoire et
du pus.
Par contre ces pulpites ouvertes sont toujours totales. L'infection et l'inflammation gagnant la pulpe
vers l'apex.
À l'inverse, les pulpites chroniques fermées (asymptomatologiques) peuvent donner lieu à des
poussées inflammatoires aiguës (par absence de drainage)
• Celles qui sont secondaires à une pulpite chronique (pulpites aiguës secondaires)
La difference entre ces deux variétés ne repose pas sur la symptomatologie (qui est identique), mais
sur le fait que la seonde à un antécedent d'une pulpite chronique.
II. Anatomie-pathologique
1. Examen macroscopique
2. Examen microscopique
1. Couche odontoblastique
2. Inflammation aigüe du parenchyme pulpaire
1. Hyperthermie pulpaire
2. Congestion aigüe
3. Abcès pulpaire
III. Physiologie-pathologique
IV. Symptomatologie
1. Signes physiques
2. Signes fonctionnels
1. Douleurs spontanées
1. L'intensité
2. La durée
3. Localisation
4. Caractère de la douleur
2. Douleurs provoquéss
3. Crise de pulpite typique
V. Formes cliniques
1. L'importance de la Douleur
2. Selon l'âge
3. Selon le tissu d'origine de la pulpite
VI. Formes aiguës des pulpites, selon la classification histologique
1. Pulpite subaiguë
1. Symptomatologie
1. Signes subjectifs
2. Signes objectifs
2. Le diagnostic differentiel
2. Pulpite aiguë
1. Pulpite aiguë séreuse
1. Symptomatologie
2. Tests positives
3. Diagnostic differentiel
2. Pulpite aiguë purulente
1. Symptomatologie
1. Douleurs spontanées
2. Douleurs provoquées
2. Tests
I Introduction, généralités
- Terminologie
II Anatomie-pathologique
II.A.Examen macroscopique
II.B.Examen microscopique
Il permet d'identifier le degrés d'altération du tissu pulpaire, mais après son extirpation.
II.B.a.Couche odontoblastique
Elle est rapidement altérée quand le facteur étiologique est coronaire (carie,
préparation de cavité...) Elle peut être disloquée, directe.
1 Hyperthermie pulpaire
2 Congestion aigüe
3 Abcès pulpaire
Les conséquences de l'inflammation sont variées. Elles reflètent les altérations tissulaires; la
conséquence la plus immédiate est l'arrêt de la dentinogénèse, à la suite de l'altération de la couche
odontoblastique.
IV Symptomatologie
IV.A.Signes physiques
IV.B.Signes fonctionnels
IV.B.a.Douleurs spontanées
1 L'intensité
2 La durée
3 Localisation
4 Caractère de la douleur
Dans le sens où elle est intermittente, par crises, la douleur pulpaire est
discontinue, mais pendant la crise elle est continue, lancinante, parfois
pulsatile.
IV.B.b.Douleurs provoquéss
À la difference des douleurs dentinaires, qui cessent dès que le stimulus à cessé
d'agir dans la pulpite aiguë Les douleurs se poursuivent un certain temps après
l'action causale, au point de déclencher une nouvelle crise douleureuse On peut
noter des douleurs à la pression, du type demodentique, dans le cas où
l'inflammation atteint le niveau péri-apical.
Le début est brusque, quelque fois à l'occasion d'un effort, du décubitus, d'une
maladie infectieuse ou encore de tassement dans la cavité de carie La douleur est
vive, elle est spontannée, mais augmentée par le froid surtout, souvent aussi par
le chaud Elle est souvent localisée, mais peut présenter des irradiations étendues,
qui finissent par masquer le point de départ Toutes les causes de congestion de la
tête (position base, décubitus du sol, chaleur de l'oreille) aggravent la douleur.
Il s'agit plus de l'âge de la dent que celui du patient Les pulpes jeunes ou âgées agissent
differement aux agressions
• Les pulpes jeunes ont une vie cellulaire et une circulation sanguine actives Elles
absorbent facilement les bactéries et produits chimiques (toxiques, anhydride arsénieux,
anesthésique), elles sont fragiles, suppurent et se nécrose facilement. Afin de conserver
vivantes et saines les pulpes saines, il convient d'intervenir précocement. Si on élimine
l'inflammation elles possèdent un pouvoir cicatrisant rigoureux. Leur cicatrisation est aussi
rapide que leur infection
• Chez les sujets âgées, le tissu conjonctif subit une modification fibrillaire, qui joue un
rôle très accessoire dans les réactions inflammatoires.
VI.A.Pulpite subaiguë
VI.A.a.Symptomatologie
1 Signes subjectifs
- Les acides Dans les pulpites, la douleur persiste après l'action du stimulus
2 Signes objectifs
• Tests:
- P A négatif
VI.B.Pulpite aiguë
1 Symptomatologie
3 Diagnostic differentiel
• Pulpite subaiguë
• Sysdrome desmodontique
• Lésion du septum
1 Symptomatologie
1 Douleurs spontanées
2 Douleurs provoquées
2 Tests
• Chaud: positive
• Froid: négatif
• PA et PT positifs
I Introduction
Totalement dans une cavité calcifiée inextensible, dont le volume se réduit avec l'âge, l'organe
pulpo-dentinaire souffre de conditions physiologiques défavorables et ses diverses pathologies
n'évoluent pas de façons conventionnelles.
• Selon l'âge;
II Manifestations inflammatoires
Origine:
Irritation exagérée qui donne une altération de la couche odontoblastique sous forme de lésions
dégénératives irréversibles. Perméabilisations de la membrane des odontoblastes permettant une
libération d'enzymes et de médiateurs chimiques déclenchant le processus inflammatoire proprement
dit. Son évolution peut prendre divers aspects.
Puis généralisation à toute la pulpe aboutissant à une congestion veineuse apicale, modifiant
le drainage pulpaire.
• Migration massive des globules blancs (neutrophiles et éosinophiles) avec une infiltration
tissulaire donc formation d'un granulome;
Evolution: En fonction des conditions locales notamment des possibilités de drainage peuvent
l'aggraver vers une phase abcédante ou chronicité (arrêt de dentinogenèse évidemment)
Mécanisme:
1 Forme ulcéreuse
2 Forme hyperplasique
Dans toutes les formes de pulpites chroniques les calcifications dystrophiques qui
encombrent la lumière endocanalaire.
Evolution:
III.A.Atrophie
Transformation fibreuse.
III.C.Dégénérescence calcique
Accompagne les phénomènes d'atrophie et de fibrose du vieillissement mais accélérer par les
atteintes et les inflammations chroniques de la pulpe.
Remarque:
I Introduction
L'infection du canal radiculaire de la dent, associée à la mortification totale de la pulpe, est un état
pathologique appelé : « nécrose pulpaire »
De ce fait, toute dent qui ne répond pas aux tests cliniques de vitalité pulpaire et n'ayant pas fait
l'objet d'un traitement endodontique est considérée comme dent mortifiée, non vivante.
Deux éventualités peuvent se produire suivant que la mortification de la pulpe est consécutive à un
processus aseptique ou septique :
• dans le 1er cas, on parlera de « nécrobiose » dans la quelle la mortification interviendra sans
présence de germes pathogènes.
II Terminologie
• Anachorèse
Lors d'une bactériémie, des germes passent devant l'orifice canalaire et trouve refuge dans le
tissu pulpaire déjà nécrosé, où ils vont se développer.
III La nécrobiose
III.A.Définition
C'est la mortification totale de la pulpe sans participation de germes, donc elle est aseptique
et stérile, la chambre pulpaire est généralement fermée.
III.B.Étiologie
• Mécaniques,
• physiques ou
• chimiques
III.B.a.L'origine traumatique
III.B.b.l'origine électrique
1 le fraisage intempestif
2 La conduction thermique
L'action nocive sur la pulpe serait due aux impuretés contenues dans le liquide
de certains ciments exemple : arsenic, ou par le liquide lui-même (acide
orthophosphorique) de certains matériaux : silicate, composite.
III.C.Symptomatologie
III.D.Anatomie pathologique
III.E.Évolution
IV La gangrène pulpaire
IV.A.Définition
• partielle ou totale
• Primaire ou secondaire
• Ouverte ou fermée
• Sèche ou humide
La gangrène est dite primaire lorsqu'elle est d'origine infectieuse dont l'aboutissement est la
nécrose obligatoirement septique.
La gangrène est dite secondaire lorsqu'elle résulte de l'inoculation septique d'une nécrobiose
par anachorèse.
Elle est dite ouverte lorsqu'il existe un drainage spontané de la pulpe vers la cavité buccale
d'où une tendance naturelle à la chronicité de l'inflammation péri-apicale qui complique
nécessairement la gangrène.
Cliniquement cette gangrène est fermée mais bactériologiquement elle est ouverte car la
structure canaliculaire de la dentine décalcifiée permet l'imprégnation salivaire de la pulpe.
IV.B.Étiologies
IV.D.Symptomatologie et diagnostic
Remarque
La coloration peut aller d'un léger changement de teinte à une dyschromie très
disgracieuse L'émail perd sa translucidité
Le 3ème signe : c'est l'odeur nauséabonde qui est évidente quand la gangrène est
ouverte, elle n'apparaît dans les gangrènes fermées qu'après trépanation de la
cavité pulpaire mais l'odeur peut ne pas exister dans les formes sèches
IV.E.a.Gangrènes ouvertes
Sa flore est sensiblement la même que la flore buccale puisque la cavité pulpaire
est ouverte sur le milieu buccal et baigne dans la salive. Elle est principalement
aérobie vers la chambre pulpaire, et devient anaérobie facultative dans la
profondeur des canaux.
IV.E.b.Gangrènes fermées
Remarque
IV.F.Biochimie
Les germes par les enzymes qu'ils libèrent vont entraîner la destruction de la pulpe par
phénomène de glycolyse et de protéolyse…
IV.F.b.La protéolyse
IV.G.Anatomie pathologique
On rencontre une masse grisâtre peu humide ou sèche, pas ou peu odorante.
IV.H.Évolution
L'état gangréneux diffuse le plus souvent par le delta apical, déterminant ainsi les
desmodontites, qui peut à son tour donner lieu à d'autres complications.
3. Impératifs mécaniques
4. Impératifs prophylactiques
5. Impératifs esthétiques
I Définition
• De la crête marginale.
• De la face proximale.
• Du point de contact.
• De la papille gingivale.
• Du septum alvéolaire.
III Étiologie
• Un crochet de prothèse.
• Un dérapage d'instrument.
IV Pathogénie
Il s'en suit une inflammation avec un œdème de la papille et destruction des fibres gingivales.
Il y'a une infiltration leucocytaire dans les tissus sous jacents avec des vaisseaux qui se dilatent pour
créer un engorgement vasculaire et un changement de couleur de la papille qui va du rouge au rouge
violet ensuite au bleu profond, et de cette stase résulte une anoxémie tissulaire.
Ensuite il y'a une destruction des fibres desmodontales qui sont remplacées par un tissu de
granulation.
La lamina dura disparaît et il y'a formation d'une fausse poche parodontale grâce à la prolifération du
tissu gingival.
L'attache épithéliale est rompue et migre vers l'apex, l'inflammation se poursuit et atteint l'os (lyse
osseuse verticale puis horizontale) et le desmodonte, ce qui entraînera une mobilité dentaire.
V Diagnostic
• Douleurs spontanées, continues dues au tassement alimentaire, avec une envie de curer
les dents.
V.C. Tests
On force un fil de soie à passer entre deux dents adjacentes, s'il y'a un claquement et que le
fil de soie sort aplati, c'est qu'il y'a un bon point de contact, s'il sort effiloché, mal odorant et
saignant, c'est qu'il existe une pathologie septale.
VI Diagnostic différentiel
S'il y'a coexistence d'abcès papillaires et d'une desmodontite avec mobilité et extrusion de la
dent, on peut penser à une mono-arthrite suppurée.
VII Traitement
- Décongestionner la papille.
VIII.A.Impératifs biologiques
• Être biocompatible.
VIII.B.Impératifs parodontologiques
VIII.C.Impératifs mécaniques
VIII.D.Impératifs prophylactiques
La restauration ne doit pas s'altère dans le temps et cela grâce à une taille de cavité
adaptée et à un matériau étanche.
VIII.E.Impératifs esthétiques
Ils concernent les faces mésiales des 1ères et 2èmes prémolaires supérieures, et les dents
antérieures qui sont une indication des composites.
I Introduction
Le péri-apex comprend:
• Le cément radiculaire,
• l'os alvéolaire.
• La dentine apicale ;
• L'os alvéolaire.
II Le desmodonte
Le desmodonte ou ligament alvéolo-dentaire est un tissu conjonctif dense qui entoure les racines
dentaires et relie la dent dans son alvéole, il est ancré d'une part à la lame cribliforme de l'os
alvéolaire, et d'autre part, au cément qui revêt la totalité de la surface radiculaire de la dent.
C'est un tissu de soutien il occupe un espace dont la largeur moyenne varie entre 0,12mm à 0,35mm.
Il remplit le rôle d'amortisseur hydromécanique, protégeant le tissu osseux des chocs occlusaux
exercés dans les limites physiologiques.
II.A.Structure
Il n'est pas seulement constitué de fibres de collagène, mais comme les autres territoires
conjonctifs, il est aussi composé de cellules, de vaisseaux, de nerfs qui avec les fibres,
baignent dans la substance fondamentale conjonctive.
• Le groupe transeptal ;
• Le groupe horizontal ;
• Le groupe oblique ;
On donne le nom de “fibres de Sharpey” aux portions terminales de ces fibres
• Fibres de collagène :
• Les fibres alvéolo-dentaires : les plus nombreuses qui s'insèrent du cément vers
l'os alvéolaire.
• Fibres horizontales.
• Fibres obliques.
D'autre part, les espaces entre les les fibres desmodontales, les vaisseaux et nerfs
sont remplis d'un tissu conjonctif, lâche, régulier, qui a toutes les fonctions d'un
périoste, fonction de formation, de nutrition, d'insertion et de défense.
1 Cellules de défense
1 Les fibroblastes
2 Les ostéoblastes
3 Les cémentoblastes
• Les fibroclastes;
II.A.e.Vascularisation
Provient des vaisseaux qui traversent la lame criblée ... et par d'autres, issus
des branches artérielles du tronc apical et enfin par ceux émanant de
vaisseaux irriguant la gencive marginale.
2 Les veinules
3 Les lymphocytes
II.A.f.L'innervation
- Il exerce une fonction de défense et une fonction réparatrice par son pouvoir d'apposition.
- Il joue un rôle encore mal défini dans le contrôle dans la mastication (il limite les
mouvements de la dent).
Le desmodonte agit comme un périoste du fait qu'il renferme des cellules formatrices de l'os
et du cément.
Par ses fibroblastes, il est générateur de fibres collagènes d'où l'extraordinaire pouvoir
d'adaptation du ligament alvéolo-dentaire.
Dans l'inflammation, le desmodonte préside à la résorption des tissus calcifiés (os, cément et
même dentine)
L'inflammation met en oeuvre les mêmes processus réactionnels que dans les autres
territoires conjonctifs.
Ces processus sont différents de ceux de la pulpe du fait des différences morphologiques
entre la pulpe et le desmodonte qui est un espace moins clos, en relation avec de nombreux
espaces conjonctifs intra-osseux.
Quand l'inflammation survient, les premières cellules détruites sont les ostéoblastes et les
cémentoblastes.
Dans l'inflammation chronique, les cellules les plus spécialisées sont détruites, les cellules
moins spécialisées prolifèrent de sorte que les effets de l'inflammation chronique soit moins
destructeurs pour le parodonte que les effets de l'inflammation aiguë.
L'origine pulpo-dentaire de l'agression parodontale étant l'étiologie la plus fréquente, nous rappelons
les principales structures adjacentes au desmodonte dont la convergence constitue le site apical ou
région péri-apicale.
La dentine de la région apicale, moins tubulée, et plus régulière dans sa structure que la
dentine coronaire, est plus minéralisée, elle ressemble à la dentine scléreuse.
Moins perméable, elle se laisse peu imprégner par les microorganismes ou les irritants
chimiques.
Le système canalaire se simplifie au niveau apical, le canal principal a une section plus
régulière, ce qui permet lors des thérapeutiques endodontiques, la mise en forme
géométrique de cette portion.
Mais la présence des ramifications en canaux latéraux pose un problème non encore résolu
d'une manière satisfaisante.
Un peu en deçà de l'apex réel de la dent, le cément péri-radiculaire s'invagine dans le canal
tapissant le cône apical.
Son sommet matérialise la jonction cémento-dentinaire frontière entre les tissus pulpaires
et péri-apicaux, elle se situe entre 0.5 et 1.2mm de l'apex (??? cémentaire apical).
L'orifice apical ne siège pas à l'extrémité anatomique (apex RX) de la racine, mais entre 0.46
et 0.78mm de celle-ci, c'est à dire en position latérale (importance thérapeutique)
Le tissu pulpaire apical est légèrement différent du tissu pulpaire coronaire et radiculaire. Il
contient moins de cellules et est plus fibreux, sa structure se rapproche de celle du ligament
péri-radiculaire.
Les fibres collagènes du desmodonte peuvent se prolonger dans le canal radiculaire entre
vaisseaux et nerfs, la relation tissulaire est donc intime, la thérapeutique devra en tenir
compte.
C'est l'os de soutien de la dent, il se développe avec la dent, il croit avec son éruption, il se
résorbe avec la perte de l'organe dentaire.
Les fibres desmodontales y sont ?????? et elle livre passage aux vaisseaux et nerfs
venant des espaces médullaires de l'os spongieux sous-jacent.
Une rupture de cette lamina dura est l'indice d'une résorption ou d'une
déminéralisation.
III.D.Le cément
Couche minéralisée, recouvrant toute la surface radiculaire, est un élément essentiel des
tissus de soutien de la dent.
Le ciment est un tissu protecteur, qui sert d'encrage aux fibres ligamentaires en fibres de
Sharpey.
Le cément est un élément essentiel dans la réparation des tissus radiculaires et péri-
radiculaires après les traitements endodontiques dont l'un des objectifs est de favoriser la
formation de néo-cément cicatriciel.
IV Conclusion
Les agressions que subit la dent peuvent avoir des répercussions sur les tissus de soutiens.
Dans les limites physiologiques, les tissus ont des facultés d'adaptation, le remodelage de l'os
alvéolaire, l'apposition cémentaire en sont des exemples.
I Introduction
Elle peut être septique ou aseptique (provoquée ou seulement compliquée par des éléments
infectieux).
Elle peut avoir plusieurs origines, les causes de l'inflammation du desmodonte sont locales, les
stimuli locaux sont de trois ordres : infectieux, physique et chimique, il peut se produire une
association entre eux.
II Causes infectieuses
• Soit par voie canalaire lors d'une carie ou d'une fracture pénétrante.
II.A.L'infection pulpaire
Peut avoir lieu au cours des traitements radiculaires, en particulier de celui de la gangrène
pulpaire.
Des manœuvres intempestives peuvent être à l'origine des piqûres septiques, de refoulement
de débris infectés, de fausses routes, de fractures d'instruments non stériles au-delà de
l'apex.
Elles sont exclusivement d'ordre mécanique les traumatismes qu'elles occasionnent sont souvent
associés à des infections (contusions, luxations, pénétration de tout corps étranger)
Il convient d'ajouter :
• Dépassement d'instrument
Toute substance utilisée dans ces traitements est susceptible de déterminer une desmodontite si son
application ou sa dose n'est pas respectée, que ce soit l'AS2O3, le formol, le crésol, les
hypochlorites…etc.
Avec les pâtes à canaux l'irritation médicamenteuse se surajoute souvent à l'irritation mécanique.
• Traitements radiculaires :
• Refoulements septiques
• Fausses routes
• Luxations ou fractures
• Contusions, luxations
• Traumatismes occlusaux
• Causes chimiques
VI Pathogénie
Au niveau d'un tissu conjonctif, tous les facteurs étiologiques cités précédemment, sont susceptibles
d'engendrer une inflammation, en l'occurrence une desmodontite.
Selon l'intensité du facteur étiologique, la réaction inflammatoire peut être ou bien paraître aiguë
avec la clinique correspondante, ou bien, si la cause a une faible puissance, passer inaperçue.
I Définition
• Forme secondaire: qui dure tant que sa cause persiste (gangrène pulpaire).
- Élimination du pus vers l'extérieur par une fistule ce qui diminution du caractère aigu et le passage
à la chronicité.
- Diffusion sceptique:
Vers les tissus avoisinants (cellulites, ostéite) Par voie sanguine (septicémie) Par voie lymphatique
(adénite).
• Physiologie pathologique
Dans la desmodontite aiguë, à cause de l'œdème la dent égresse un peu de l'alvéole induisant
une mobilité relative de la dent.
L'œdème provoque des douleurs par compression des fibres nerveuses ce qui entraînera un
arrêt réflexe et spontané de la mastication.
III Symptomatologie
Les symptômes sont essentiellement locaux (physiques et fonctionnels), des signes généraux peuvent
exister.
III.A.Signes physiques
III.B.Signes fonctionnels
III.B.a.Douleurs spontanées
1 Caractère de la douleur
2 Intensité
III.B.b.Douleurs provoquées
1 Elévation de température
2 Les efforts
État prémenstruel.
• L'état général peut être atteint: malade fatigué, teint altéré et yeux cernés.
IV Formes cliniques
• Gangrènes fermées.
Obturation incomplète (espaces vides colonisés par les germes), gangrène fermée.
V.A. Interrogatoire
• Douleurs à la pression.
• Dent couronnée.
• Tassement alimentaire.
• Poche parodontale…etc.
• Radiographie: nécessaire pour la mise en évidence d'un foyer apical chronique réchauffé.
• Légère mobilité.
V.D.Diagnostic différentiel
VI Évolution et pronostic
La desmodontite aiguë primaire disparaît spontanément en quelques jours, si elle est due à un
facteur étiologique unique (accident).
Dans ce cas l'évolution se fera vers la suppuration puis la diffusion du pus vers l'extérieur:
Le plus souvent dans le vestibule, par l'intermédiaire d'une fistule, par 3 voies possibles:
Les dents antrales (prémolaires et molaires supérieures) peuvent évacuer leur pus dans le
sinus maxillaire lorsque l'espace osseux séparant les apex du sinus est mince: sinusite
maxillaire.
I Définition
II Étiologie
Elle est due au passage continu d'éléments divers (infectieux, physiques, chimiques, et
médicamenteux, cf. cours "Étiopathogénie des desmodontites") du canal radiculaire vers le
desmodonte avec une faible intensité.
III.A.a.Définition
- Possibilité d'hypercémentose.
III.A.c.Symptomatologie
- Presque inexistante.
III.A.e.Évolution et pronostic
III.B.a.Le granulome
1 Définition
Dans la région inter radiculaire des molaires, il est au confluent d'un canal
accessoire anormal.
2 Anatomie pathologique
3 Bactériologie
4 Histopathologie
1 Le granulome simple
2 L'épithélio-granulome
5 Symptomatologie
1 Examen clinique
• Signes subjectifs:
• Inspection:
• Palpation:
• Percussion axiale:
- Son plus net que celui obtenu sur les dents voisines.
• Percussion transversale:
Perception par l'index placé dans le vestibule d'un "choc de retour" par
la pulpe, et ce signe n'est possible que si le granulome est sous
muqueux (impossible au niveau des molaires).
2 Examen radiologique
Lorsque le granulome est ancien, il peut être entouré d'une zone radio
opaque de sclérose osseuse.
4 Diagnostic différentiel
Se fait avec:
• Le kyste.
• L'ostéite raréfiante.
• L'énostose.
6 Évolution et pronostic
7 Indications thérapeutiques
1 Définition et étiologie
2 Aspect macroscopique
C'est une cavité centrale variant du volume d'un petit pois à celui d'un œuf
de poule.
3 Histopathologie et bactériologie
4 Symptomatologie
• Phase d'extériorisation:
5 Examen radiologique
6 Évolution
III.C.a.Définition de la fistule
• Dans une cavité naturelle de la face (plancher des fosses nasales, de l'orbite,
du sinus) on parle d'emphysème.
III.C.c.Symptomatologie
III.C.d.Radiographie
I Définition
La pulpotomie est une intervention qui consiste à pratiquer, à un niveau choisi,la section de la pulpe,
à éliminer la partie amputée et à placer au contact du moignon pulpaire radiculaire restant, une
substance capable de permettre une obturation calcique naturelle du canal, dentinaire ou
cémentaire selon le cas.
A part les cas où l'intervention est pratiquée sur une monoradiculée immature, la pulpotomie est le
plus souvent réalisée sur des multiradiculées pour deux raisons:
Ces dents présentent une limite réelle entre la chambre pulpaire et les canaux: le plancher pulpaire
avec les orifices des canaux; :
• Les monoradiculées ont une morphologie canalaire rectiligne qui autorise une exécution facile de
II Indications
• Pénétration accidentelle d'une fraise ou d'un excavateur dans la pulpe avec dilacération
tissulaire importante et inoculation septique massive ;
• Perte de substance entraînant une mise à nue de la pulpe avec impossibilité technique de
faire un coiffage (ex: traumatisme dentaire ---> fracture coronaire avec exposition pulpaire).
Pour un motif prothétique dans la préparation des moignons coronaires, cela évite la
dévitalisation et les risques qu'elle comporte (ces indications sont restées plus théoriques que
réelles).
III Principes
• La limite de l'amputation est non seulement anatomique, mais aussi opératoire et technique,
pour permettre la tenue du produit de coiffage du moignon radiculaire.
V Technique
La pulpotomie est pratiquée en une seule séance quand elle est faite sous anesthésie, et elle est
précédée par une séance de mise en place de l'escharotique quand elle est pratiquée après
escarrification.
La pulpotomie est un acte de chirurgie pulpaire, et la radiographie est nécessaire avant toute
pulpotomie, de façon à bien posséder les références anatomiques à partir desquelles on
pratiquera l'amputation.
V.B. Anesthésie
V.D.Curetage dentinaire
S'il est nécessaire, il doit être total, il convient de chercher le cri dentinaire qui est pratiqué à
l'excavateur à sec.
V.F.a.Sur monoradiculées
On utilise une fraise boule de diamètre supérieur à celui du canal (n°8 ), l'action
sécante portée sur la pulpe et la dentine pour créer un moignon pulpaire net
entouré d'un épaulement, pratiquer l'hémostase après nettoyage à la curette puis
lavage au sérum physiologique ou eau oxygénée.
V.F.b.Sur pluriradiculées
Eliminer la pulpe camérale avec une fine fraise boule (n° 7, 8 ou 9). Après, éviction
de la pulpe hachée à l'aide d'un excavateur à tige longue.
Avec une fraise plus petite, on prépare une cavité profonde de 2 ou 3mm à l'orifice
de chaque canal.
Sous anesthésie, il existe une véritable hémorragie, laver la chambre pulpaire puis
compression à l'eau oxygénée.
Après escarrification, il existe un suintement que l'on absorbe avec une boulette de coton.
Après escarrification: pâte formolée type Robin ou Trio qui servir d'obturation provisoire
quand elle durcit.
VI Evolution et pronostic
VI.A.Pulpotomie dentinogène
VI.A.a.Contrôle clinique
VI.A.b.Contrôle radiologique
C'est le seul test vrai du succès, on note une apposition minérale: barrière radio
opaque entre l'hydroxyde de calcium et la pulpe (fermeture de la plaie pulpaire),
si la racine est immature, elle évolue vers la fermeture apicale.
VI.B.Pulpotomie cémentogène
VI.B.a.Contrôle clinique
VI.B.b.Contrôle radiologique
VI.B.c.Contrôle histologique
3. La classification de Vaneck
1. La classification globale
2. La classification détaillée
3. Mécanisme d'action des traumatismes dentaires
4. Examen clinique du traumatisme dentaire
1. Anamnèse
2. Examen clinique
1. Examen des dents
2. Tests de vitalité
3. Examen radiographique
5. Formes cliniques
1. Fêlures de l'émail
2. Fractures coronaires
1. Fractures amélaires
2. Fractures amélo-dentinaires sans exposition
pulpaire
3. Fractures amélo-dentinaires avec exposition
pulpaire
3. Fractures corono-radiculaires
4. Fractures radiculaires
III. Traumatismes des tissus de soutien de la dent
1. Classification
2. Examen clinique
1. Contusion
2. Subluxation
3. Luxation en ingression
4. Luxation en égression
5. Luxation latérale
6. Luxation complète (expulsion de la dent)
IV. Traumatismes des tissus gingivaux
V. Conclusion
I Introduction
Les traumatismes dentaires sont du à des chocs directs et indirects sur l'étage inférieur de la face.
Ils sont plus ou moins fréquents, surtout chez l'enfant entre 5 et 11 ans.
Le traumatisme peut concerner une ou plusieurs dents de façon isolée ou les dents avec l'os
alvéolaire et les tissus mous.
II.A.Etiologie
Les traumatismes peuvent être provoqués par plusieurs facteurs, qui sont:
• - les rixes,
• - les chutes,
II.B.Classifications
• 1- Fêlures énamélaires
• 6- Fractures radiculaires
1 La classification globale
2 La classification détaillée
Parmi les traumatismes directs, on peut citer; la chute de l'enfant avec des chocs contre le sol
ou encore ceux dus à un objet en mouvement, qui heurte les dents.
Les traumatismes indirects surviennent par exemple à la suite d'un choc de la mandibule
contre un objet dur, l'impact se transmet de l'arcade inférieure avec comme résultat final une
fracture au niveau des incisives.
II.D.a.Anamnèse
• Douleur spontanée,
II.D.b.Examen clinique
Contrôle de la mobilité,
Lors des fractures radiculaires, la dent est d'autant plus mobile, que la
fracture est plus coronaire.
2 Tests de vitalité
• Le chlorure d'éthyle,
• La glace,
NB
Il faut répéter les tests de vitalité après un certain délai, ils sont
souvent positifs.
• Les radiographies intra-buccales: sont les plus importantes, elles peuvent être
rétroalvéolaires ou concerner le plan occlusal.
II.E.Formes cliniques
II.E.a.Fêlures de l'émail
- - pas de douleurs,
II.E.b.Fractures coronaires
1 Fractures amélaires
Il s'agit souvent d'un angle mésial ou distal d'une incisive n'intéressant que
l'émail.
- Pas de douleurs,
II.E.c.Fractures corono-radiculaires
- Saignement,
II.E.d.Fractures radiculaires
La fracture radiculaire est le plus souvent observée sur une dent mature après un
choc horizontal.
Ces fractures peuvent être associées à des traumatismes alvéolaires à des fractures
coronaires et/ou à une atteinte des tissus mous.
Il est nécessaire de revoir le malade une semaine plus tard et de reprendre le test
de vitalité pulpaire.
- De la sévérité du traumatisme,
• au tiers coronaire,
• au tiers moyen,
• au tiers apical.
Si le trait de fracture est situé au tiers coronaire, la mobilité est importante, s'il est
situé au tiers apical, la dent présente peu ou pas de mobilité.
III.A.Classification
Les traumatismes des tissus parodontaux peuvent être classés comme suit:
• Contusion dentaire,
• Subluxation,
• Luxation en ingression
• Luxation en égression,
• Luxation latérale,
III.B.a.Contusion
III.B.b.Subluxation
La dent est mobile, sans déplacement; les tissus parodontaux ne présentent pas
de lésions parodontales. Il peut y avoir une douleur à la percussion. Il faut
toujours contrôler l'occlusion.
III.B.c.Luxation en ingression
III.B.d.Luxation en égression
III.B.e.Luxation latérale
Lors d'une expulsion, la dent entière est complètement dissociée de ses tissus de
soutien.
Il en existe 3 types:
Il faut toujours vérifier l'état des parties molles dans le cadre de l'anamnèse et de l'examen clinique.
V Conclusion
I Introduction
L'objectif ultime de cette étape est l'élimination de tous le tissu pulpaire ainsi que les irritants de
tous ordres : bactéries, toxines, cela est réalisé à la fois mécaniquement à l'aide d'instruments
endodontiques et chimiquement par l'action de digestion de l'hypochlorite de sodium utilisé et
renouvelé de façon permanente tout au long du traitement.
« c'est une étape essentielle mais aussi délicate, le principale obstacle rencontré à l'origine de bien
des échecs reste et restera l'anatomie endodontique. L'opérateur doit être conscient de sa variété et
de sa complexité ».
La préparation canalaire est la phase la plus importante du traitement endodontique: son objectif
principal consiste en l'élargissement du canal, et l'élimination aussi complète que possible du
contenue organique du système canalaire, pour permettre et faciliter son obturation.
IV Principes thérapeutiques
• La mise en relation de la cavité d'accès avec le canal de façon que les instruments g~it le long
des parois ;
• Respect des structures anatomiques apicales, en établissant avec précision les limites apicales ;
• Irrigation à l'aide d'un antiseptique dilué pour évité la formation de bouchon organique ;
• Respect des' structures biologiques favorisant les mécanismes de réparation des tissus du
parodonte apical ;
V Objectifs thérapeutiques
V.A.a.Conicité
V.A.b.Le Calque
Le canal nettoyé et mis en forme doit se calquer mais en plus large sur son anatomie
originelle.
Maintenir la courbure apicale, qui ne doit pas être ni déplacé, ni déchiré, ni perdu
lors des manoeuvres instrumentales pendant le nettoyage et la mise en forme.
V.A.d.Diamètre du foramen
La préparation canalaire doit permettre l'élimination de tout le tissu pulpaire vivant, nécrosé
ou potentiellement nécrosé, c'est la condition essentiel de tout traitement endodentique.
En effet, il ne doit subsister à la fin de cette étape des débris organiques pouvant servir de
substrat une prolifération bactérienne.
Le respect du périapex doit rester permanent au cours de la préparation afin de ne pas créer
d'iritation toxique c'est à dire éviter propulser des débris nécrotiques au delà du foramen.
Les manoeuvres instrumentales seront effectuée avec le souci constant de favoriser l'action de
retrait au dépend de l'action de poussée grâce à une instrumentation apicale passive.
VI Instrumentation
VI.A.Description
VI.A.a.Le manche
Le manche comporte souvent des rugosités, des striations pour une meilleure
préhension.
VI.A.b.La tige
C'est l'ébauche du fil métallique à partir du quel est fabriqué la partie travaillante
de l'instrument, fixé dans le manche, de section : triangulaire, carré, ou ronde, la
variation de la longueurs de la tige donne à l'instrument sa longueur : 21-25-29-
31mm de longueur totale.
VI.A.c.La lame
Les instruments de base sont en nombre de trois, il permettent à eux seuls la conduite de la
préparation (manuelle).
VI.B.a.Broche
Utilisée en rotation d'1/4 de tours dans le sens horaire puis retrait, dans la partie
rectiligne du canal.
Elle ne diffère de la broche que par son nombre de spires plus important, la lime
torsadé à partir d'une ébauche triangulaire ou carrée est un instrument de choix
de cathétérisme, son profil indique son emploi en rotation-traction.
Instrument usiné à partir d'une ébauche de section ronde, le profil ainsi obtenue
par usinage donne un aspect d'empilement hélicoïdale, avec un angle externe vif,
permettant le raclage des,parois endocanalaire, présence de point faible à la
jonction de chaque cône, utilisé en traction pure, en appui pariétal ; instrument
MIME : micro méga élargissement, utilisé en alternance avec les MMC au cours du
cathétérisme (existent dans les numéro : 8, 10, 15).
VI.C.a.Le raclage
VI.C.b.Le limage
On introduit l'instrument vers l'apex, puis on le retire en frottant contre une paroi
dentinaire avec ou sans mouvement de rotation.
C'est une méthode qui consiste à faire agir l'instrument en le retirant d'abord
contre la paroi vestibulaire du canal ( par exemple ) puis, après l'avoir réintroduit,
à le retirer en tournant au tour de la préparation, jusqu'à ce que toute les parois
dentinaires soient aplanies.
Les travaux de Kuttler permettent d'établir quelques précisions sur l'anatomie descriptive des canaux
dans leur partie terminale.
Le canal se rétrécit avec l'âge, dans sa portion dentinaire, en raison d'apposition cimentaire
continue, ce dernier s'élargit, la préparation doit se terminer dans la dentine et constituer un cône
d'arrêt destiné à recevoir l'obturation.
Pour Laurichesse cette limite se situe en fonction des cas à une distance variable de l'apex
radiologique.
VIII.A.Diagnostic
Une radiographie préliminaire sera nécessaire dans certain cas, pour la pose du diagnostic,
et l'analyse de cette radio, permet d'éviter de nombreux accidents de préparation
canalaire, en précisant le nombre de canaux, leurs formes, leurs trajectoire, et leurs
longueur, ainsi que l'établissement des limites apicales.
Un meilleur accès ;
Confort du patient.
La cavité d'accès est la première phase de la préparation canalaire, elle consiste à réaliser
une voie d'accès intracoronaire de forme, de dimension et de position bien déterminé qui
doit permettre un passage direct des instruments vers l'orifice des canaux en direction
apicale.
Selon P. Machtou :
L'irrigation est une méthode de désinfection endocanalaire qui permet une thérapeutique
rapide et efficace à l'aide d'un hypochlorite alcalin, l'utilisation d'un irriguant antiseptique
apporte une aide précieuse au nettoyage instrumental du canal radiculaire.
Elle doit commencer avec la cavité d'accès, et ne s'arrêter que la préparation canalaire
terminée.
L'irriguant doit être renouvelé après chaque passage instrumental (à raison de 02cc), ce
qui va favoriser l'élimination progressive des débris organiques ou minéralisés détachés
par les instruments et la réduction de la population bactérienne d'un système canalaire
infecté, grâce à son pouvoir antiseptique.
Les liquides d'irrigation doivent être disposés doucement dans le canal, et jamais poussés
avec force dans les tissus périapicaux, c'est au instrument canalaire qu'il convient de les
repartir dans les recoins du canal.
Physique :
Chimique :
• Antiseptique.
• Ne pas être toxique ou du moins le moins toxique possible pour les tissus périapicaux.
Plusieurs produits sont disponible, le plus utilisé: L'hypochlorite de sodium NaOC1 2.5% :
La soude entraîne :
Cette étape la plus délicate à mener est peut être celle qui demande le plus d'expérience
à l'opérateur.
Radiographie préopératoire ;
Précourber l'instrument ;
• Technique manuelle
La limite apicale ayant été choisie, il faudra s'y tenir tout au long du traitement
endodontique.
VIII.F.a.Méthodes empiriques
Basée sur le sens tactile de l'opérateur et sur son expérience ou encore sur la
sensation douloureuse du patient lorsqu'on dépasse la limite apicale.
VIII.F.b.Méthodes radiographiques
Irradiation du patient
Perte de temps
Elle ne sera envisagée que dans le cas de canaux larges et rectilignes pour
une biopulpectomie
1 Eviction manuelle
1 Au tire-nerf
1 L'élargissement
2 L'ampliation
3 La préparation en flamme
Quand le dernier cône en papier est ressortie du canal propre (sans trace de
la solution d'irrigation, ou de sang) les manoeuvres de l'obturation canalaire
peuvent être entreprises.
IX.A.Techniques classique
IX.A.a.Méthode de Stepback
• Lime K 08
• Lime K 10
• Lime K 15 - Broche 15
Cette opération est réalisée par l'utilisation en série de broches qu'il faut
éviter d'amener à la LT , mais qui seront utilisée de plus en plus loin de
l'apex au fur et mesure que leur calibre augmente.
Là la broche à une action d'alésage qui est différent du rôle passif qu'elle
jouait dans l'élargissement initial de la région apicale.
Cette méthode fait alterner les limes type K et les limes type H.
Une récapitulation par la lime K initial sépare chaque couple K+H, elle est
accompagnée d'irrigation abondante.
L'instrument travail d'abord par sa partie coronaire, puis médiane, puis apicale, il
effectue le curetage des parois par rotation dans le sens des aiguilles d'une
montre à raison d'1/8 de tour, il est retiré pour 1/8 de rotation en sens inverse il
est finalement utilisé en limage longitudinal et en appliquant l'instrument sur
toutes les parois canalaires.
• Unifile ou hélifile 15 ;
• Irrigation ;
L'une des dernières évolutions concernant les instruments endodontiques est représentée par
l'utilisation du nickel-titane.
De nombreuses études ont montré une plus grande flexibilité en torsion et en courbure, ainsi
Cette technique se base sur une préparation dans le sens corono-apical avec des
instruments de diamètre de plus en plus gros et d'une conicité plus importante ce
qui a pour but d'éliminer également les interférences coronaires afin de faciliter
la préparation du 1/3 apical.
IX.B.c.Recommandation
1 Le mouvement de va et vient
Bannir tout passage en force, notamment dans les canaux étroits et/ou
calcifiés.
IX.B.d.Techniques
• Profile.
• Héro 6.4.2
• Pro taper
• Quantec 2000
Conçus par Ben Johnson et commercialisés par Dentsply — Maillefer, ont été
présentés pour la première fois en France lors du congrès de l'association
dentaire française en 1994.
1 Groupes
1 Principe d'utilisation
2 La séquence instrumentale
• La préparation apicale.
• Et l'évasement final.
2 Détermination de la L.T
2 Détermination de la L.T
Remarque:
2 Le protaper
2 Séquences Protaper
X Conclusion
Sans minimiser l'importance de l'obturation canalaire, le succès de tout traitement endodontique est
directement lié à la capacité de l'opérateur à débarrasser complètement l'endodonte de son contenu.
Réussir une préparation canalaire est synonyme d'une longévité du traitement endodontique, qui
permet de sauvegarder l'organe dentaire
I Introduction
Pour faire face aux problèmes des relations entre enfant et praticien, ce dernier doit être habité par
une double préoccupation.
Il faut dégager le caractère de l'enfant et savoir quel thérapeutique il conviendra de lui appliquer, en
fonction de son âge, de son comportement, tout ceci sera nécessaire pour faire passer entre le
praticien et l'enfant ce courant qui rendra notre travail possible, efficace et agréable.
Il faut toujours avoir présent à l'esprit que l'enfant est déjà plus ou moins informé, sinon motivé, par
ses proches, de la nature des soins dentaires et qu'il possède, à sa façon, une idée particulière de ces
soins, de celui qui les effectue et de la douleur qui peut en résulter.
On estime ainsi souvent qu'il est nécessaire de capter la confiance de l'enfant en allant nous même à
sa rencontre.
Cette rencontre est possible à la condition que nous observions un certain nombre de principes:
Il nous faut d'abord aller nous mêmes à la rencontre de l'enfant, en faisant tout, pour minimiser son
angoisse et sa peur.
Il faudra alors éliminer du cadre de nos soins, de nos gestes, de nos paroles, tout l'aspect étranger,
Il faut toujours se rappeler que des accessoires, qui objectivement, ne foutent pas mal (pompe à
salive, rouleaux de coton salivaire...) peuvent déclancher des réactions de peur.
Il faudra donc familiariser notre patient avec notre installation, nos instruments, avec nous mêmes
Par notre autorité et notre amitié, nous devons susciter la confiance, cela nous permettra de
l'encourager, de stimuler son amour propre et de l'emmener à surmonter lui même son angoisse.
L'enfant est sur le fauteuil, il ne s'oppose pas à nos soins, mais nous savons que l'anxiété n'est pas
surmontée et qu'elle reste prête à se manifester.
Il faut donc "apprivoiser" l'enfant, par notre attitude, nos paroles, nos gestes, notre façon de
pratiquer les soins.
On doit accorder à la reconsultation, un rôle primordial et décisif pour une mise en confiance, dans
l'action thérapeutique qui lui succède.
Pour cette raison, beaucoup d'enfants ont intérêt, à être traitée en groupe restreint.
• Capter l'attention ;
Le silence est toujours impressionnant, notre bonjour amical a pu rompre la glace, mais le
silence ne doit pas s'installer,
La conversation doit nous permettre d'apaiser les craintes de l'enfant, de détourner son
attention, de mieux le connaître et de créer des liens entre lui et nous.
Si nous employons un vocabulaire trop évalué, en particulier des termes techniques, l'enfant
s'inquiétera de ce qu'il ne comprendra pas.
Mais il faut pas non plus faire le contraire et le traiter comme un bébé.
Il faut éviter les mots comme, mal, douleur, peine, peur et même des expressions comme
celle-ci: "je vais enlever cette dent sale, pourrie".
C'est désagréable à entendre, on peut dire: "elle ne sert plus à rien, elle gêne, je vais faire
l'extraction et elle sera remplacée par une autre, plus jolie"
III.B.Capter l'attention
Parlons lui de ce qui l'intéresse, les petits aiment les animaux, les jouets, les friandises.
Quand il grandissent, il préfères qu'on leur parle de distraction: sports, voitures, jeux...
La pensée de l'enfant peut être aussi occupée par la promesse d'une récompense, certains
praticiens remettent à leurs patients, dès le début de la séance, une enveloppe brillante et
colorée dont on ne sait ce qu'elle contient. Ils l’appellent "l'enveloppe magique".
Ce seul mot intrigue l'enfant pendant les soins, il la garde en mail et il est pressé d'en
dévoiler le secret.
Ainsi, un petit enfant est incapable de distinguer un instrument qui peut faire mal d'un
autre.
Se faire donc rapporter ce qui peut effrayer à autre chose qui ne fait pas peur, faire des
comparaisons avec le mode familier.
L'anesthésie comme quelques chose qui ressemble à une piqûre de moustique qui fera dormir
la dent.
On peu faire toucher à l'enfant tous ces instruments qui l'impressionnent, le miroir, la pompe
à salive, un rouleau de coton, le faire jouer avec la seringue à eau et à air.
Nous dédramatiserons la fameuse roulette, en donnant un petit coup de fraise sur l'angle,
puis nous proposerons à l'enfant de lui faire la même chose, rares sont ceux qui refusent, et
comme cela fout évidemment pas mal, la plus part, rassurés, ouvrent la bouche.
Après 8ans, on peut leur donner des explications sur ce que nous faisons, le déroulement du
traitement, et le rôle de chaque outil, il faudra aussi minimiser nos actes (on fera une petite
piqûre, un petit traitement)
Il ne faudra jamais commencer par une extraction, acte le plus redouté des patients.
Au petit enfant, ou à l'enfant anxieux qui vient nous voir pour la première fois, nous dirons
que nous voulons regarder et compter ses dents, et nous le ferons d'abord sans miroir, au
besoin sans le faire asseoir sur le fauteuil.
Après on pourra parler de nettoyer la dent avec une "brosse qui tourne".
Nous éviterons toute douleur que l'enfant, normalement ne pourra supporter, le soin en est
variable selon les individus et la patience a des limites chez l'enfant.
Il faut être bref et efficace, s'il y a un "ratage" lors d'une séance, lui laisser le temps
d'oublier, et contrairement à la règle générale, éloigner le rendez-vous suivant.
Elles tendent trop souvent à faire indiquer l'anesthésie générale comme dernier recours.
Cependant, l'échec peut être partagé et il peut aussi bien venir du praticien qui met son insuccès sur
le compte de l'enfant.
Renoncer à l'action si l'on discerne une incapacité personnelle à aboutir et transmettre l'enfant à un
autre praticien qui réussira peut être sur d'autres bases...
La dent temporaire a une durée de vie déterminée dans le temps, son évolution est soumise aux
phénomènes de résorption et sa finalité est d'être remplacée par une dent permanente.
Épithéliale et mésenchymateux, agissant par induction réciproque et assurant par leur propre
transformation la morphogenèse de l'organe dentaire et la minéralisation de la trame sécrétée
par ses tissus qui ont acquis un haut degré de différenciation.
L'influence inductrice d'organe nerveux des cellules issues de la crête neurale céphalique est
indispensable pour déclencher un début de différentiation parmi les cellules
mésenchymateuses qui sont à l'origine des odontoblastes, ce début de différentiation se
traduit par une condensation cellulaire (future papille dentaire)
L'édification radiculaire est une seconde phase de la morphogenèse dentaire qui met en
présence les deux tissus fondamentaux, la réunion des deux couches adamantines, interne et
externe s'enfonce dans le mésenchyme et constitue la gaine épithéliale de Hertwing au
contact de laquelle vont se différencier les odontoblastes formateurs de la dentine
radiculaire.
Après destruction de la gaine épithéliale dont les résidus constituent les débris épithéliaux de
Mallassez, la dentine radiculaire induit à son tour une formation pseudo-osseuse, le cément,
dont les cémentoblastes semblent prendre leur origine dans le mésoblaste condensé qui forme
le sac dentaire.
Le ligament alvéolaire s'édifie avec la racine et l'os alvéolaire et les fibres ligamentaires
s'orientent obliquement avec l'éruption de la dent.
Chaque dent temporaire à une durée de vie déterminée dans le temps, elle passe par les
stades suivants:
• Éruption: qui, pour l'ensemble des dents temporaires se situe entre l'âge de 6 mois à 3ans,
Edification
complète
Dent Éruption Résorptions Remplacement
des
racines
Canine de
18 à 24 mois 3ans 8ans 11ans
lait
Première
12 à 18 mois 3ans 6ans 10ans
molaire
Deuxième
24 à 30 mois 4ans 7ans 11ans
molaire
La durée de fonction de la dent temporaire est répartie sur plus ou moins 3ans.
À partir de l'émergence dans la cavité buccale jusqu'à l'exfoliation, la dent temporaire poursuit
différentes étapes, différents processus biologiques vont marquer cette évolution au cours de
laquelle, on distingue trois périodes ou états qui sont définis par rapport à l'aspect anatomique de la
racine, mais qui sont aussi marqués par d'autres caractéristiques:
• État de maturation (M): de l'émergence de la dent sur l'arcade à la fin de l'édification radiculaire.
Durant ces trois périodes définis par rapport aux modifications radiculaires, d'autres paramètres se
modifient (anatomie coronaire, attrition, physiologie pulpaire, remaniements parodontaux)
Un an est nécessaire pour que la dent temporaire ayant fait son éruption forme complètement sa
racine.
Cliniquement, 3ans plus ou moins 6 mois s'écoulent entre la formation radiculaire complète et la
résorption.
III.A.a.Caractères morphologiques
III.A.b.Caractères physiologiques
Les dents temporaires en formation sont heureusement peu atteintes par la carie
mais peuvent être le siège de traumatisme.
Stade I:
Racine en formation,
Vascularisation importante,
Potentiel cellulaire,
III.B.a.Caractères morphologiques
Les prismes d'émail au collet sont dirigés vers la face triturante au lieu de
rayonner vers la sertissure gingivale.
L'abrasion d'émail est plus rapide que celle des dents permanente.
• _________________________ vascularisation.
• Pathologie:
• Réparation: possible.
2 Structures péridentaires
III.B.b.Caractères physiologiques
On sait que plusieurs facteurs tant locaux que généraux participent à ce processus et qu'il
est indispensable pour l'expliquer de considérer comme zones concernées, la dent
temporaire et ses structures parodontales.
La présence de la dent permanente, les zones alvéolaires adjacentes aux deux structures qui
subiront des remaniements continuels.
Les modifications de ces zones sont très significatives dans le processus de résorption, sous
les actions conjuguées des forces éruptives de la dent permanente et des forces
masticatoires exercées sur la denture temporaire, on observe une modification du tissu
conjonctif interposé entre les deux organes dentaires en un tissu de granulation typique
fortement hyperhémié de type inflammatoire.
• Occlusion traumatique
• Carie,
• Inflammation:
• Pulpaire,
• Parodontale,
• Thérapeutiques.
• Hérédité.
• Facteurs généraux:
• Grands syndromes,
• Hormones,
• Vitamines.
• Facteurs locaux
• Dysharmonie dento-faciale,
• Malpositions,
• Agénésies.
• Thérapeutiques:
IV.A.Incisives
Débute à la jonction du tiers médian et du tiers apical de la face linguale, elle progresse en
biseau en direction apicale.
Dans les stades plus avancés la résorption progresse sur les autres faces en direction
cervicales.
IV.B.Molaires
Débute à mi-hauteur des faces internes et souvent plus importantes sur les racines distales,
deux sites de remaniements:
• Le 1/3 médian sur le versant interne de la racine laisse temporairement la zone apicale
intacte, les remaniements progressent sur la face interne de la racine en direction apicale
pendant la période de rhizalyse initiale.
La rhizalyse (dans les périodes initiale et avancée) est une succession de la phase active de
résorption et de phase de réparation.
Mais la phase destructive est suivie de réparation _______ ____ ______ __ _______
___________ transitoire limitée spatialement.
L'épaisseur des tissus durs de la dent temporaire est réduite, la pulpe est donc
proportionnellement plus volumineuse, les cornes pulpaires plus longues, plus effilées sont
peu éloignées de la surface amélaire, les implications pulpaires aux différentes agressions
(carieuse ou traumatique) sont donc beaucoup plus fréquentes et rapides qu'en denture
permanente.
La mise en forme canalaire est particulièrement délicate du fait de la courbure accentuée des
racines et de leur finesse dans la zone ___________ ____ ____ _____ différentes positions qui
évoluent en fonction de la résorption radiculaire.
Le tissu pulpaire des dents temporaires est de même nature que celui des dents permanentes
avec les caractéristiques d'un tissu conjonctif jeune, très fortement vascularisées, richesse
enzymatique et forte activité odontoblastique, les caractéristiques expliquent la fréquence
des réactions hyperplasiques du parenchyme pulpaire.
Les sites de prédilection de la carie en denture lactéale comme en denture permanente, sont les
puits et les fissures, les faces proximales et le tiers cervical des surfaces lisses de la dent.
En denture temporaire, les puits et fissures sont cependant moins profonde et plus ouverts qu'en
denture permanente et sont donc moins susceptibles à la carie.
Les dents les plus fréquemment atteintes sont représentés par les molaires ainsi que les incisives
maxillaires alors que les canines et les dents mandibulaires à l'éruption des molaires sont très
ALGDENT –UNIVIRTA Odontologie Conservatrice Page 290
souvent indemnes de caries.
Avant 5ans, la localisation la plus fréquente est la face occlusale des molaires, les molaires
mandibulaires sont plus atteintes que les molaires maxillaires et la deuxième molaire est plus
susceptible que la première.
Pendant cette période, il n'y a pas encore de contact proximaux et les surfaces proximales des
molaires ne sont pas en générale cariés.
Cependant, la face distale de la deuxième molaire temporaire devient plus susceptible à la carie à
partir de l'éruption de la première molaire permanente.
• La carie évolutive,
• La carie arrêtée,
Comme facteurs favorisant, l'endormissement de l'enfant (le biberon contact), du lait sucré,
l'eau sucrée ou bien du jus de fruit.
Se caractérise:
Par l'apparition de tâches brunâtres sur la face vestibulaire des incisives maxillaires qui vont
s'étendre en profondeur au en détruisant progressivement les couronnes de lait.
Ces lésions atteignent l'ensemble des dents temporaires (à l'exception des incisives
mandibulaires), au fur et à mesure de leur éruption et s'observent surtout chez les enfants
en provenance du bassin méditerranéen.
VI.C.a.Syndrome du septum
Qu'est une complication des caries évolutives touchant les faces proximales des
molaires temporaires, l'effet effondrement des crêtes marginales, consécutif au
processus carieux permet l'accumulation d'aliments au niveau de cette zone, ce
qui provoquerait une irritation de la papille inter-dentaire et par conséquent
provoque des douleurs vives et localisées après les repas.
VI.C.b.Pathologie de la furcation
VI.C.c.La pulpite
Cette nécrose, le plus souvent indolore fait suite à l'atteinte pulpaire, sur les
dents pluriradiculées, elle peut intéresser la totalité ou une partie de la pulpe
radiculaire et être aussi responsable d'une pathologie mixte associant signes de
nécrose et signes d'inflammation pulpaire.
Une forme aiguë et une forme chronique sont décrites, la forme aigue s'observe
plus fréquemment au niveau de la dent temporaire au stade II, et les signes
cliniques sont les même que ceux que l'on observe au cours des desmodontites et
des cellulites de la dent permanente (altération de l'état général, douleurs vives
et spontanées, dent mobile sensible à la moindre pression, adénopathies...)
La forme chronique est plus fréquente lorsque les dents temporaires sont au stade
R, très souvent l'examen ne révèle que la présence de lésions carieuses et seul
l'examen radiologique permet de diagnostiquer l'atteinte osseuse.
Les pathologies pulpaires peuvent être, -si elles ne sont pas traitées-, à l'origine de péri-
coronarité, d'hypoplasies, de dyschromies voir d'un arrêt de développement de la dent de
remplacement.
Ces pathologies peuvent aussi être à l'origine d'un kyste folliculaire avec pour conséquence le
refoulement et le déplacement du germe de la dent permanente.
VII Conclusion
Dans l'ensemble des pulpopathies et de leurs conséquences, l'étude de la pathologie des dents de lait
laisse apercevoir des particularités intéressant leur diagnostic qui ne seront pas sans influencer
directement le stade thérapeutique.
I Introduction
Celles du secteur antérieur sont, de surcroît, exposées aux traumatismes dus aux chutes et heurts
fréquente dans les premières années de la vie.
Les thérapeutiques dentino-pulpaires, qui constituent l'un des aspects majeurs des soins dentaires
chez l'enfant, permettent de les conserver sur l'arcade, jusqu'à leur remplacement par les dents
définitives sous-jacentes:
Les dents temporaires constituent les meilleurs mainteneurs d'espace, en plus du rôle primordial
qu'elles jouent dans l'apprentissage du langage et la phonation, tout en assurant la mastication dans
une période capitale de la croissance.
• La pulpotomie
II.A.But de la thérapeutique
II.B.Indications
Lésions carieuses sans symptomatologie d'atteinte pulpaire aux stades I et II: technique de
choix.
II.C.Contre-indications
II.D.Matériel-matériau utilisé
• L'hydroxyde de calcium
• L'oxyde de zinc-Eugènol
II.E.Méthode
III.A.Principe
III.B.Indications
III.C.Contre-indications
III.D.Matériel
III.E.Méthode
III.F.Pronostic
Les échecs nombreux de cette technique se traduisent par des résorptions internes,
péridentaires et interadiculaires.
Ce traitement, peut donner des résultats satisfaisants lorsqu'il répond à une sélection
rigoureuse, mais il reste encore très controversé.
IV La pulpotomie
IV.A.Définition
IV.B.Indications
IV.C.Contre-indications
• Résorption interne
IV.D.Matériau utilisé
L'eugénate, matériau stable, est cliniquement bien toléré, avec l'emploi extemporané d'un
antiseptique: le para-mono-chloro(ou CPC)-phénol-camphre.
• Radiographie rétro-alvéolaire
• Élimination du parenchyme pulpaire à l'aide d'une fraise boule montée sur contre-angle
(section franche des filets radiculaires)
• L'hémostase est réalisée par compression avec une boulette de coton stérile pendant 2 à
3mn.
• Puis application d'une boulette de coton imprégnée de MCPC au contact des filets
radiculaires pendant une minute.
IV.F.Pronostic
I La pulpectomie
I.A. Définition
C'est l'éviction aussi complète que possible, du parenchyme pulpaire, suivie d'une obturation
du système endodontique.
I.B. Indications
• Radiographie préopératoire
• Anesthésie
La mise en forme du canal n'est pas recherchée, le but est le retrait du tissu organique
_______
• Radiographie de contrôle
La méthodologie est la même que précédemment, sauf que l'anesthésie n'est pas nécessaire, en cas
de nécrose totale.
L'obturation canalaire n'intervient qu'après disparition des signes cliniques (abcès, fistules...)
En cas de cellulite, et si la dent est conservable, une antibiothérapie est prescrite pendant dix jours.
Si les symptômes cliniques persistent, les dents temporaires au stade III sont extraites.
Parfois, la rétention de la dent temporaire peut nécessiter son extraction pour permettre l'éruption
de la dent permanente sous jacente.
Pronostic favorable dans environ 80% des cas, le reste se traduit souvent par des complications
infectieuses.
IV Conclusion
Les pathologies bucco-dentaires d'un enfant expriment une spécificité très différente de celle d'un
adulte.
Elles connaissent des expressions diverses en fonction de l'âge, et sont dominées par la notion
d'évolution de la croissance.
Elle justifient des thérapeutiques interceptives et préventives simples à conduire, afin d'éviter
l'installation de pathologies beaucoup plus complexes.
I Définition
Une dent permanente est dite immature tant que la jonction cémento-dentinaire n'est pas en place.
II Introduction
Le respect des dents permanente est un impératif que seuls des nécessités orthodontiques viennent
parfois transgresser.
Sinon, tout doit être mis en oeuvre pour conserver ces dents en place, et à plus forte raison, quand
elles sont jeunes et immatures.
Toute pathologie (carie, traumatisme) de la dent immature nous oblige à reconsidérer nos
thérapeutiques conservatrices en fonction du stade de formation radiculaire et apicale.
Nos interventions vont donc porter sur des structures en évolution et notre but premier sera de
permettre aux formations dentaires et alvéolaires de parachever leur édification.
Et donc, pour ce faire, nous allons rappeler les particularités de ces dents.
• Rappels
• La lame dentaire
• Prolongements:
Leur ensemble forme ce que l'on appelle la lame dentaire de remplacement, cette dernière
apparaît au stade de 8 à 9cm (3ème~4ème mois) sous forme d'une prolifération à bords
ondulés, car sa croissance ne s'effectue nettement qu'au niveau et au-dessus de chaque germe
temporaire.
Il apparaît donc, non pas un rideau continu comme l'était la première lame dentaire mais une
série de 10 longuettes reliées par des zones de moindre prolifération, durant le 4ème mois.
Ces longuettes par leurs extrémités, donnant naissance aux bourgeons des canines et des
incisives, ceux des prémolaires sont plus tardifs.
La lame dentaire se termine à chacune de ces extrémités distales par un bord libre, à
l'endroit où est apparu le bourgeon de la 2ème molaire-temporaire (11ème semaine:
5cm).
Les dents qui se développeront au-delà en direction distale sont les 3 molaires
permanentes, en effet d'une prolifération issue du bord libre de la lame distale qui
progressera en direction distale, cette expansion va d'abord donner naissance au
voisinage de la deuxième molaire temporaire au bourgeon de la première molaire
permanente (3ème~4ème mois: 9cm) continuant sa migration en direction distale, la
formation épithéliale du bord libre formera le bourgeon de la deuxième molaire
temporaire (après la naissance: 9 mois)
• Remarques
• Ces trois molaires permanentes singularisent par rapport aux autres dents qui
correspondent à deux générations: dent temporaire et dent permanente.
• Deuxième dentition: Ip + Cp + PM
IV Particularités anatomiques
IV.A.La couronne
Du point de vue anatomique, la dent permanente immature présente une couronne dont la
morphologie mouvementée est marquée par ses cuspides prononcées, des sillons profonds ou
fractueux??? avec parfois même des puits creusés dans l'émail (zones de moindre résistance)
La dentine présente une structure fragile peu minéralisée (la dentine secondaire se déposant
progressivement au cours de la vie: épaisseur plus importante au même temps qu'une
hypercalcification renforce la résistance de la dent à la carie)
Les tubulies dentinaires sont largement ouverts (favorise la progression de la carie dans ces
structures peu minéralisées) d'où une apparition précoce de caries chez l'enfant à un âge où
l'hygiène est souvent insuffisante et l'alimentation riche en sucres: évolution rapide.
IV.B. La racine
Elle est d'apparence frêle plus ou moins courte selon son degré d'évolution avec les parois
dentinaires minces et peu conséquent, très fragiles.
La cavité pulpaire (chambre pulpaire et canaux radiculaires) est importante dans son
Une dent permanente immature jeune présente un canal très large évasé dans le sens où
l'extrémité apicale et plus large que l'extrémité cervicale (à l'inverse d'une dent mature)
Enfin, elle présente un apex largement ouvert béant qu'on appelle "entonnoir apical".
• Stade 9: la racine est presque achevée (l'apex est ouvert, de forme cylindrique)
En se referont à l'âge moyen d'éruption et aux stades de Nolla, on peut tirer les conclusions
suivantes:
• Les dents font leur éruption sur l'arcade après que la racine ne soit atteint les 2/3 de sa longueur
(stade 8)
• Lorsque la dent a atteint a peu près sa longueur définitive (stade 9), il faudra environ 3ans pour
que la jonction cémento-dentinaire se mette en place (stade 10)
• La maturation des dents est plus rapidement réalisée chez les filles que chez les garçon (environ
un an d'écart)
V Particularités physiologiques
La dent immature se caractérise essentiellement par une région apicale non encore formée,
cette zone très vascularisée et à intense activité cellulaire participe directement à l'éruption
du tiers apical.
Dès que la couronne est complètement formée, débute la formation de la racine par
prolifération épithéliale dans les tissus conjonctifs sous-jacents, prolifération qui constitue la
gaine de Hertwig, les cellules de l'épithélium adamantin interne gardent un pouvoir inducteur
envers le tissu conjonctif de voisinage qui continue à se différencier en odontoblastes pour
élaborer la dentine radiculaire.
Les odontoblastes vont ainsi former de la dentine primaire jusqu'à l'obtention de la longueur
radiculaire normale.
Dès que la racine a atteint sa longueur normal définitive, la gaine de Hertwig se désintègre,
mettant ainsi la dentine a nue en contact direct avec le tissu conjonctif environnant, sur
induction sur celui-ci va entraîner la formation de cémentoblastes, ceux-ci élaborent le
dément primaire puis le cément secondaire ou ostéocément qui recouvre l'ensemble de la
racine et contribue ainsi à la formation de l'apex.
Même lorsque la racine a atteint sa longueur définitive, cet apex reste béant pour une période
de 3 à 4ans durant laquelle l'entonnoir apical sera comblé par du tissu conjonctif qu'il sera
primordial de respecter.
Ce n'est qu'on terme de cette période que la maturation apicale sera atteinte avec la mise en
place de la jonction cémento-dentinaire.
Conjointement à la maturation dentaire bien sur, les structures entourant l'apex vont
s'organiser:
Le développement et la structure de la dent considérée comme un élément isolé ont enfin des
rapports fonctionnels avec les tissus qui les environnent.
Depuis la formation du germe jusqu'à la mise en place de la dent sur l'arcade (et même après
Suite de mouvement modifie constamment les relations de la dent avec son environnement.
C'est l'ensemble des déplacements qu'exécute la dent depuis la formation du germe qu'on
appelle "l'éruption"
Durant la plus grande partie de son développement, la dent se trouve en situation intra-
osseuse, la couronne dentaire fait son apparition dans la cavité buccale pendant que la racine
s'accroît (2/3) et que l'os alvéolaire qui supporte la dent (l'alvéole se forme) atteint ses
dimensions fonctionnelles.
C'est seulement lorsque la racine est pratiquement terminé que la couronne occupe sa place
normale sur l'arcade.
Remarque
Les dents permanentes se développent à proximité des racines des dents temporaires
(sauf les molaires permanentes) et doivent accomplir un trajet compliqué pour se
mettre en place sur l'arcade.
I Introduction
La dent de 6 ans est la première molaire permanente à apparaître. Elle pousse derrière la 2ème
molaire temporaire.
Son éruption passe souvent inaperçue car elle est souvent confondue avec une dent temporaire.
Du fait de sa localisation, elle est le siège de caries fréquentes et doit faire l'objet d'une attention
particulière lors du brossage.
C'est la dent clé de l'occlusion, dent stratégique dans la cavité buccale, considérée comme le
carrefour de tous les dangers pour certains.
Sur le plan anatomique dans son ensemble, la morphologie générale de la première molaire
permanente est une transposition de celle de la deuxième molaire temporaire.
Les 2 racines sont le plus souvent incurvé distalement, elles sont rarement fusionnées, elles
sont aplaties.
• La racine distale est un peu plus longue et comporte un canal et souvent deux canaux.
• La racine mésiale comporte 2 canaux, elle se dédouble parfois par une simple dépression
radiculaire, parfois on trouve même 2 racines bien distincts l'une mésiovestibulaire plus
longue que la mésiolinguale.
Les mensurations de cette molaire sont souvent variables avec les caractères raciaux, la
longueur des racines va de 1là 15mm.
Les racines se décompose en 2 racines vestibulaires (mésiale, distale), et une racine palatine
plus importante, leur inclinaison est distale, elles sont rarement fusionnées, leur allure
générale est conique.
En plus de son importance physiologique, la première dent permanente ou dent de bans occupe la
position de dent symbole en odontostomatologie, par sa chronologie, son rôle et sa pathologie.
C'est la première dent permanente chez l'enfant, elle joue un rôle très important dans la
mastication, c'est une dent pilier de l'arcade dentaire.
Les problèmes embryologiques qu'elle soulève ne sont pas encore résolus et donnent lieu à
des interprétations qui ne font que compliquer leur compréhension au temps à admettre de
Là encore, les variations individuelles interviennent, la couronne est achevée sur le plan
morphologique externe vers 3 à 4ans et l'édification radiculaire demande 3 à 4ans après
l'éruption pour qu'elle soit complète.
Selon la classification de Nolla, la dent de bans fait son éruption au stade 8 (forme en
tromblon, parois radiculaires divergente) et c'est 2 à 3ans plus tard que la dent atteint sa
longueur définitive avec formation de la JCD (stade 10).
IV La pathologie carieuse
Le diagnostic d'une lésion carieuse sur les dents permanentes immatures revêt un caractère
d'urgence.
Il faut à tout pris et le plus rapidement possible arrêter l'évolution de la carie et sauvegarder la
vitalité pulpaire (afin de permettre une édification radiculaire physiologique et favorisée l'évolution
harmonieuse des arcades).
Le praticien devra expliqué au parents et au enfants les facteurs favorisants de la carie précoce, en
présence de la plaque bactérienne, le brossage défectueux, l'alimentation riche en produit adhèrent
et sucré.
IV.A.L'immaturité amélaire
Cette vulnérabilité précoce des premières molaires permanentes est due en premier lieu à
l'immaturité de l'émail, qui n'a pas encore subi sa maturation post-éruptive, c'est à dire qui
n'a pas bénéficié, en surface entre autre de la précipitation de phosphate de calcium et
fluoro-phosphate de calcium.
Devant cet émail immature, avec une surface poreuse, la plaque y adhère fortement.
La maturation de l'émail s'effectue au cours des années qui suivent son éruption.
IV.B.L'anatomie occlusale
Elle présente de nombreuses anfractuosités, puits et fissures, qui sont des facteurs
anatomiques de rétention de la plaque.
IV.C.L'immaturité dentinaire
La dentine sur dent immature présente des tubuli largement ouvert ; ce qui favorise la
prolifération rapide de la carie une fois la jonction amélo-dentinaire soit franchit.
IV.D.L'immaturité pulpaire
Elle se caractérise par une innervation immature, qui contribue à rendre moins sensible la
dent permanente jeune aux différentes stimulations externe.
L'absence de la constriction apicale fait que les voies nerveuses ne sont pas comprimées lors
de l'inflammation et contribue à ce qu'il n y ait pas des douleurs.
IV.D.b.Carie de surface
Cette arme clinique à été décrite sous plusieurs vocables : White spot ou tache
blanche, leucome précarieux.
Les sites préférentiels sont les faces vestibulaires des incisives et canines et
• Au début elle se présente comme une tache blanche dans laquelle la sonde
accroche, (élément différentiel dans le diagnostic différentiel des opacités de
l'émail qui se minéralise).
Elle succède à une carie évolutif survenant au point de contact de la dent de bans
avec la deuxième molaire temporaire, la chute ou la perte de dent temporaire
permettra une meilleure hygiène de la région et la lésion carieuse se transforme
en lésion arrêtée.
V Thérapeutique conservatrice
La prévention stricto sensu ou prévention primaire est l'ensemble des mesures mises en œuvre
pour empêcher une maladie de s'installer.
Quand la prévention individuelle s'adresse à l'enfant, elle est le fait d'un partenariat entre
trois volontés: celle des parents, celle de l'enfant, et celle de l'odontologiste.
Tous les aliments qui contiennent des hydrates de carbone sont potentiellement
cariogènes.
Cela signifie que la majorité des aliments et des besoins que nous prenons est
cariogène.
Les supprimer de notre alimentation est impossible, mais on peut modifier certains
aliments afin de rendre non cariogènes.
Le fluor est un minéral présent dans la nature et est considéré comme un élément
nutritif essentiel à la formation des os et de dents saines, tout comme le calcium.
Le fluorure peut être absorbé de deux façons, soit de façon topique ou systémique:
Les sealants sont des composites placés en général, dans les sillons des première
molaires définitives (évoluant vers 6ans), éventuellement des deuxièmes molaires
définitives (évoluant vers 12 ans) àfin de les protéger, évitant l'installation du
processus carieux ainsi.
Les plans de traitement modernes intègrent le contrôle de la maladie carieuse, pour prévenir
de figures lésions, retarder les obturations initiales, et limiter la taille des cavités lorsque la
perte de substance rend nécessaire la mise en place d'une restauration.
Ces petites cavités s'obturent par injection d'un matériau fluide (verres ionomères
hybrides ou composites fluides).
Les cavités conservatrices ont toutes pour objectifs de préserver les tissus
minéralisés, et en particulier les crêtes marginales et l'aire de contact
interproximal.
Lorsque la restauration est nécessaire, les traitements peu invasifs sont néanmoins
préférées pour préserver les tissus dentaires, en profitant des avantages que
peuvent offrir les matériaux de restauration adhésifs bioactifs (puisque l'exigence
esthétique n'est pas le critère principal).
VI Conclusion
L'odontologie pédiatrique actuelle est tout à fait armée pour offrir à nos enfants des bouches
pratiquement exemptes de lésion carieuse avec une denture harmonieusement implantée.
À charge pour les parents d'inculquer de saints principes d'hygiène et de ne pas attendre la survenue
d'un problème pour consulter.
I Introduction
Dent sur l'arcade mais elle n'a pas terminé son évolution radiculaire.
La racine a le plus souvent un canal large, à parois parallèles voir divergentes en direction corono-
• Un endodonte large;
Physiologiquement, la pulpe et le parodonte immature possèdent des cellules jeunes à fort potentiel
de différenciation, de défense et de réparation.
IV Apexogenèse
IV.A.Définition
IV.B.Matériaux utilisés
C'est une poudre blanche très fine, sans odeur, peu soluble dans l'eau, résulte de
la réaction suivante:
ALGDENT –UNIVIRTA Odontologie Conservatrice Page 318
CaO + H2O > Ca(OH)2
1 Propriétés
• Résorbable ;
• Action antiseptique ;
• Action anti-inflammatoire ;
2 Préparation
• Préparation magistrale:
• Préparation extemporanée:
• Préparation commerciale:
1 Composition
2 Propriétés
• pH=10.2;
• Bonne étanchéité;
• Faible cytotoxicité;
• Pouvoir dentinogène;
• Pouvoir antibactérien;
• Biocompatible.
3 Préparations
Deux types d'intervention sont possibles: le coiffage pulpaire et la pulpotomie, le choix est
fonction du bilan biologique et du diagnostic posé.
• Définition
1 Définition
2 Indications
3 Contre-indications
• D'ordre local:
4 Protocole opératoire
• Radiographie préopératoire ;
• Hémostase si nécessaire ;
• Restauration provisoire ;
IV.C.c.Pulpotomie
1 Définition
2 Indication
• Radiographie préopératoire;
• Reconstruction provisoire;
IV.D.Classification de Nolla
Les différentes étapes morphologiques du développement ont été décrites par Nolla en 1960.
• Stade 10: l'extrémité apicale de la racine est achevée (la jonction cémento-dentinaire en
place);
La durée nécessaire pour obtenir une fermeture apicale complète dépend du stade de
développement de la dent au moment du traitement.
V Apexification
V.A. Définition
C'est une thérapeutique effectuée sur dents permanentes immatures dont la pulpe est
apparemment nécrosé, son objectif est d'induire la fermeture apicale par la formation d'une
barrière minéralisée.
• Radiographie préliminaire;
• Parage canalaire sous l'image excessive des parois sans irrigation constante d'hypochlorite
de sodium à 2.5%;
Contrôle radiographique immédiat, à 1 et 3 semaines puis toutes les semaines durant les trois
premiers mois ouis tous les 2 à 3 mois.
Si l'obturation est faite au Ca(OH)2, ils mettent en évidence les modifications de l'obturation
• Obturation définitive:
• Ecouvillonnage:
Faire rentrer et sortir avec mèche monté sur sonde ecourissoire et ne pas laisse pas à
demeure.
Ce type de réponse est lié au stade d'évolution de la dent immature qui au moment du
traitement ne correspond pas à l'âge du patient.
Très rare, ce type de réponse peut se rencontrer lorsque le stade d'évolution de la dent
immature correspond à l'âge dentaire du patient au début du traitement et lorsque quelques
restes pulpaires sont encore en place.
I Introduction
Depuis des décénnie, de nombreux agents thérapeutiques ont été proposé pour répondre aux
objectifs endodontiques (parages canalaires, contrôles de l'infection et maitrise de la douleur)
II Solutions d'irrigation
Propriétés
II.B.Agents oxydants
Peroxyde d'exygène: eau oxygéné de formule chimique H2O2, représente l'agent oxydant le
plus utilisé en endodontie.
Propriétés
• Action solvante: les propriétés solvantes sont quasiment nulles mais il a une bonne action
hémostatique.
• Action antiseptique, son action est brève et rapidement neutralisé par les débris
organiques.
• Toxicité: en cas de son utilisation, il est recommandé de terminer les préparations par
rinçage au ClONa.
II.C.Chlérateurs
Sont des acides faibles qui réagissent avec la partie minérale des parois dentinaire.
• Acide citrique
• RC-PREP
• Savizol
II.D.Solutions annexes
• Solution de LABARRAQUE
Elles semblent moins efficaces que l'hypochlorite de sodium. Elle se caractérisent par
l'absence totale de toxicité.
II.E.Mercryl Laurylé
II.E.a.Composition
Mercurolentol, sulfate de laryl et de Na, excipiant qualité suffisante pour (q. sp ????)
II.E.b.Indications
Les médicaments placés dans la chambre pulpaire exercent leur activité anti-bactérienne par
contact direct avec les micro-organismes et/ou par émission de vapeur et de substances volatiles.
Leur rôle est de s'opposer à une éventuelle contamination entre les séances et/ou compléter la
désinfection canalaire.
Bien ques très efficaces dans les infections canalaires, les antiseptiques présentent une
agressivité tissulaire importante et une perte d'activité en présence de débris tissulaires
qui risque de causer des dommages sévères aux tissus péri-apicaux, et qui peuvent entraver
la guérison.
III.A.b.Les aldéhydes
1 Le formol
2 Le glutaraldehyde
III.A.c.Les halogénés
2 Les chloramines
Les amines chlorés sont solubles, mais irritants et moins toxiques que les
3 L'iode
III.B.Les antibiotiques
Certaines spécialités sont utilisés en endodontie, ces antibiotiques sont parfois associés à
des anti-inflammatoires.
Ils sont introduits dans le système canalaire dans le but de réduire rapidement les
manifestations aiguës mais leur utilisation peut être à l'origine des manifestations
allergiques de sensibilité et de résistance.
L'emploi de ces médicaments intra-canalaire reste relativement rare, actuellement nous les
utilisons dans les cannaux radiculaires.
III.C.Les corticostéroïdes
Parmi les médicament intra-canalaire temporaires, il occupe aujourd'hui encore une place
de choix, il peut être utilisé sous forme de préparation magistrale ou commerciale.
III.E.Les M.T.A
Parmi les nouveaux produits présentés en endodontie, mis sur le marché sous le nom de
“PRO-ROOT-MTA”.
Nous avons ce qu'on appele le MTA, il a été utilisé la première fois comme matériaux
d'obturation.
Propriétés:
Remarque
Cher
C'est une intervention qui consiste dans l'ablation de la pulpe camérale et radiculaire suivie de
l'obturation de la cavité pulpaire, pour supprimer sa vacuité et permettre la cicatrisation du
desmodonte, puis la fermeture cémentaire de l'orifice canalaire apical.
• L'obturation canalaire, qui suit et peut correspondre sous un certain angle à une “suture”.
III Indications
• Pulpites totales, quelles que soient leur origine, y compris les échecs des
thérapeutiques dentinogènes.
• La perte de substance subie par la dent est importante. La restauration exige une
rétention canalaire, c'est à dire un ancrage radiculaire.
Les coiffages sont indiqués sur des pulpes jeunes (Catégorie II de Baume)
Les pulpectomies aussi, ont besoin de canaux facilement pénétrables pour être bien réussies.
Les dents figées peuvent devenir une contre indication. La pulpectomie surtout dans sa
La généralisation de la pulpectomie chez le jeune parce que les canaux sont larges, n'est pas
admise.
IV Ablation de la pulpe
L'arrachement de la pulpe avec un tire nerf est une méthode grossière et barbare.
Dans les cas favorables, la pulpe est extirpée en une seule fois, mais sans savoir si elle l'est ou non
dans les canaux latéraux.
Cette élimination en bloc de la pulpe exige un canal volumineux où tire nerf et autres instruments
puissent passer facilement jusqu'à l'apex.
Ceci est possible sur les monoradiculéea, mais pour les autres dents, il faut agrandir au préalable la
lumière du canal.
L'élargissement à l'aide de limes et de broches, précède l'ablation de la pulpe dans un canal plus
étroit.
En même temps que l'on régularise les parois canalaires, on déchire le tissu pu1paire, on parle de
“débridement”.
Du point de vue de la section de la pulpe, la lime et la broche ont un avantage sur le tire nerf, bien
que la coupe ne soit pas franche non plus.
Dans tous les cas, l'absence d'une section franche de la pulpe apicale, occasionne à elle seule, une
desmodontite passagère, qui peut être aggravée par des fautes opératoires.
Les instruments ultrasoniques ont permis d'améliorer 1es traitements endodontiques, débridements,
irrigation et autres, sont des actes qui ont évolués grâce à l'amélioration de la technologie.
• Du foramen apical
Le foramen apical est rarement unique, mais présente souvent la forme d'un delta.
En rappel, pour dénommer l'extrémité radiculaire d'une dent, il existe plusieurs synonymes.
On parle de:
• Jonction cémentodentinaire
• construction appical
• Apex physiologique
• Apex anatomique
• Dôme apical.
• Vertex anatomique
La construction apicale est la zone la plus rétrécie du canal. Sa situation est toujours
proche du foramen.
L'intervention doit être limitée par la butée apicale naturelle (rétrécissement du foramen)
ou artificielle, due à la préparation.
Il est impossible d'extirper la pulpe contenue dans tous les canaux secondaires et de les
remplir.
Avec la technique d'arrachage au tire nerf, on ne sait pas ce qu'on enlève ; la section à la
broche est préférable.
• Après l'extirpation de la pulpe, les canaux secondaires peuvent être vides ou pleins et
l'opérateur l'ignore.
La matière obturatrice viendra coiffer son extrémité interne et l'on se trouve dans un cas
d'une pulpotomie des canaux secondaires.
La mise en forme à sec peut conduire au tassement dans la zone apicale des débris dentinaires, qui
empêcheraient le scellement correct du foramen.
Lors d'une pulpectomie, la préparation canalaire vise à régulariser les parois canalaires (la dentine
radiculaire n'est pas infectée) et à éliminer le contenu canalaire.
Les manoeuvres instrumentales génèrent des copeaux dentinaires, qui en s'ajoutant aux débris
pulpaires et aux solutions d'irrigation forment une couche de bone(???) dentinaire, adhérente aux
parois canalaires.
Avant l'obturation canalaire, afin d'éliminer l'enduit pariétal pour avoir des parois propres qui
garantissent la mouillabilité et l'adaptation des matériaux d'obturation sur les parois canalaires.
L'irrigation consiste en une première solution d'EDTA à 17% pendant 2 min (2 ml par canal) suivie
d'hypochlorite de sodium à 2.25% (pendant 2 min et 2 ml par canal).
La réalisation d'une cavité d'accès à 4 parois a son importance: elle constitue un réservoir pour la
solution d'irrigation et permet ainsi son renouvellement et sa pénétration.
Pendant toute la durée du traitement, l'irrigation est in situ et les instruments le font pénétrer
dans le système canalaire.
• retrait
L'obturation canalaire a le mérite de supprimer l'espace mort et l'infection, de coiffer les portions
tissulaires persistantes et le desmodonte.
L'obturation canalaire ne doit pas déborder à l'apex, elle doit se tenir légèrement en deçà au
contact de l'invagination desmodontale (J.C.D).
Afin d'obturer les canaux secondaires, il faut réaliser une obturation sous pression, ce que ne fait pas
le bourre pâte de Lentulo.
Le meilleur matériau d'obturation canalaire est un polymère résineux avec les mêmes propriétés
thermoplastiques que la gutta percha, mais qui est collé dans le canal mis en forme, à l'aide d'un
adhésif automordançant:
Le Real Seal.
Il est utilisable avec les mêmes techniques de condensation que la gutta percha.
L'irritation due, à la section de la pulpe, au contact de la pâte et ses composantes chimiques, est à
l'origine d'une inflammation, puis d'une petite escarre desmodontale, qui joue le même rôle de trame
inductrice, que l'escarre de la pulpe dans le coiffage pulpaire.
La clé du succès d'une pulpectomie réside dans le maintien en bonne santé du desmodonte. Il faut
rester en deçà de l'apex.
2. Il persiste entre la pâte et le desmodonte un peu de tissu. Le cément cicatriciel se constitue sous
ce tissu.
La cémentogénèse n'a pas lieu autour de ce corps étranger, tant qu'il constitue une irritation pour le
• La distance est grande entre eux, un espace mort est créé et l'infection s'installe.
• La distance est courte, l'espace peut être comblé par capillarité, par des fluides provenant du
desmodonte.
• La cicatrisation et la minéralisation ne peuvent avoir lieu, que dans un milieu stérile légèrement
basique.
C'est une étape de la pulpectomie que l'on peut éviter à condition de travailler aseptiquement, car il
n'y a pas infection pulpaire radiculaire dans le cas des pulpites.
Aux stades de pulpite purulente, les germes sont dans les canaux radiculaires, mais pas encore dans
la dentine radiculaire.
Quand la désinfection est nécessaire, on la pratique de la même manière que pour la gangrène.
X Protocole operatoire
appelée également:
• Pulpectomie immédiate.
• Biopulpectomie
X.A.a.Radiographie préliminaire
X.A.b.Anesthésie
X.A.e.Ouverture
X.A.f.Exèrèse
X.A.g.Hémostase
On utilise une lime n°10 ou 15. On prend une radiographie avec la lime en place, afin
de déterminer la longueur de travail L.T.
• À l'aide de tire nerf, si le canal est large, on fait pénétrer le tire nerf, au 2/3,
puis avec une torsion d'1/4 de tour, on retire l'instrument et le paquet vasculo-
nerveux.
La L.T. doit être reportée sur chaque instrument, qui pénétre dans le canal.
X.A.k.Séchage et hémostase
X.A.l.Obturation canalaire
1 Méthode classique
Le Lentulo doit tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, a faible
vitesse.
Afin d'avoir une obturation homogène, nous pourrons utiliser des cônes de
gutta: on parle d'une obturation mixte.
2 Obturation tridimentionnelle
X.A.o.Obturation étanche
appelée également
• Pulpectomie médiate
• Nécropulpectomie
X.B.c.Pose de l'escarrotique
1 Mode d'action
2 Indications
de nos jours, les indications de 1'As203 ne révèlent plus que des contre
indications formelles de l'anesthésie, à savoir hémophilie, allergie,
lipothymies.
4 Technique opératoire
Cette tête doit être disposée sur la corne pulpaire dénudée si possible.
• à la gencive
• au desmodonte
• à l'os
X.B.j.Extirpation
Les filets radiculaires escarrifiés, peuvent être extirpés à l'aide de tire nerf.
X.B.k.Séchage
Séchage des canaux à l'aide de pointes ou de mèches de coton montées sur sondes à
canaux.
X.B.l.Obturation canalaire
XI Evolution et pronostic
Habituellement, la pulpectomie n'est suivie d'aucune symptomatologie. Le malade doit être revu
entre 4 et 7 jours.
• une desmodontite subaiguë, qui résulte d'une accumulation d'irritations dues à des
dépassements:
• Ces inflammations postopératoires sont peu douloureuses ne durent que quelques jours.
XII Conclusion
Il ne faut pratiquer une pulpectomie que lorsque l'on est contraint et forcé.
I Introduction
La chirurgie endodontique est l'ensemble des procédés chirurgicaux qui ont pour objectif de pallier à
l'inefficacité ou l'impossibilité des traitements endodontiques.
Ce phénomène s'explique par l'amélioration des instruments et matériaux, une connaissance accrue
de l'anatomie canalaire, l'amélioration des techniques d'intervention, ainsi qu'une meilleure
compréhension des sciences médicales de base.
Cependant, malgré ces améliorations, le clinicien doit faire face à des problèmes qui ne peuvent être
traités par les méthodes non chirurgicales, et pour cela le recours aux techniques chirurgicales reste
une nécessité pour résoudre ces problèmes (faute de quoi, l'extraction est la seule solution)
Ainsi, la chirurgie endodontique, doit être considérée comme une extension rationnelle de la
thérapeutique endodontique et non comme une technique endodontique radicale.
• Les amputations radicales et les hémisections assurant dans bien de cas, la conservation de
l'organe dentaire
II.A.La douleur
Les douleurs peuvent être intenses avec peu ou pas de tuméfaction et persistants même après
traitement analgésique chez certains patients présentant un abcès aigu.
Pour ces cas, l'indication d'un drainage s'impose, après trépanation de l'os.
II.B.Complications anatomiques
• Canaux calcifiés
• Présence de prothèse à tenon radiculaire sur une racine atteinte d'une lésion péri-apicale.
• Affectant une racine dentaire sur l'espace interadiculaire des molaires supérieures et
inférieures.
III.A.Contre-indications générales
• Diabète incontrôlé.
III.B.Contre-indications locales
Dans certains cas, la prise d'ATB préopératoire est indiquée (cardiopathe à risque minime,
diabétiques contrôlés...)
IV.A.Principes de l'intervention
Bon tracé pour les traitements des racines courtes, bon accès pour les
traitements latéraux de la racine, facile à repositionner, mais les attaches
gingivales sont perturbés et les sutures sont difficiles car entre les dents,
l'hygiène également difficile.
IV.A.b.L'ostéotomie
Cependant, dans la plus part des cas, l'os vestibulaire est pratiquement
totalement intact et l'exposition de la racine doit être obtenue en éliminant l'os
qui la recouvre (localisation selon les repères anatomiques, radiographiques,
longueur moyenne...)
1 Définition
2 L'intervention
La cavité osseuse vidée est remplie par un caillot sanguin et, au cours des
semaines suivantes, la formation osseuse se produit.
• Intervention
IV.B.c.L'obturation à rétro
En présence d'un abcès aiguë (pendant le drainage cortical ne se fait pas ou canal
obturé en pâte ou tenon), l'évolution de l'inflammation péri-apicale se limite à la
densité osseuse corticale, et dans ces cas, il faut établir une voie d'évacuation
pour les fluides emprisonnés dans l'os (pus, sang, ligament inflammatoires...)
Une première incision est réalisée d'abord de la muqueuse, puis l'os est trépané à
l'aide d'une fraise puis élargissement de l'ouverture.
V Conclusion
La combinaison des connaissance et d'un jugement clinique sûr peut apporter (améliorer) la qualité
des soins apportés aux patients en incorporant l'endodontie chirurgicale au plan de traitement.
Actuellement, elle est officiellement reconnue en tant que spécialité à part entière de l'art dentaire.
Il faut reconnaître l'importance de ces techniques dans le traitement conservateur.
2. La deuxième phase
2. Dent immature
1. Traitement
1. La première phase
I Rappels:
La dent est formée de la couronne et de la racine, la couronne est formée de l'émail, de la dentine et de la
pulpe camérale. La racine est formée de dentine, cément et pulpe radiculaire Le parodonte, élément de
soutient de la dent comprend le cément, le desmodonte, l'os alvéolaire et la fibro-muqueuse gingivale.
I.A. L'émail
Recouvre la dentine coronaire au dessus du collet anatomique plus épais au niveau des cuspides
(2.5mm), plus mince au niveau du collet.
I.B. La dentine
Zone de rôle capitale dans la dentinogénèse En communication avec le périodonte par le foramen
apical, largement ouvert quand la dent est jeune et de plus en plus rétréci en fonction de l'âge Par
ce foramen pénètre les vaisseaux et nerfs pulpaires
I.D. Le cément
Entoure la dentine radiculaire. On fait jouer au cément un rôle compensateur dans le cas de
résorption osseuse L'épaisseur du cément augmente avec l'âge.
I.E. Le desmodonte
III.A.Traumatisme direct
Quand la dent elle même reçoit le choc (cause: la chaise, le sol, le volant, la table) Cela concerne
les dents antérieures et notamment les incisives supérieures
III.B.Traumatisme indirect
Résultat du choc violent de l'arcade mandibulaire contre l'arcade maxillaire, suite à un coup à la
partie inférieure du menton, ce type de traumatisme est à l'origine des fractures coronaires ou
corono-radiculaires
IV Classification détaillée
Chaque classe de VANEK présente, plusieurs divisions établies selon le critère clinique surtout
1- fêlure coronaire (amélaire) fracture incomplète de l'émail sans perte de substance 2- Fracture
coronaire simple: fracture de l'émail ou émail/dentine, sans exposition pulpaire 3- Fracture
coronaire compliquée: fracture avec exposition de la pulpe 4- Fracture corono-radiculaire simple:
fracture de l'émail, dentine et cément sans exposition pulpaire 5- Fracture corono-radiculaire
compliquée avec expositions pulpaires 6- Fracture radiculaire: fracture de la dentine, cément et
pulpe.
- Ebranlement: lésions des tissus de soutien sans mobilité anormale, mais avec une douleur à la
percussion. - Subluxation: mobilité normale sans déplacement. - Luxation avec intrusion: c'est le
déplacement de la dent dans l'os alvéolaire, s'associant ou non de la fracture de l'alvéole. -
Luxation avec extrusion: Déplacement partiel de la dent hors de son alvéole - Luxation latérale:
associée le plus souvent à une fracture de l'alvéole - Avulsion
- Communication de l'alvéole - Fracture d'une paroi de l'alvéole - Fracture des procès alvéolaires
IV.D.Lésions de la gencive
On procède avec attention - À l'anamnèse, - À l'examen clinique, - aux tests de vitalité - À l'examen
radiographiques
V.A. Anamnèse
- Nom prénom du patient - Age (dent mature ou immature) - Le temps écouté entre l'heure de
l'accident et la consultation (très important pour la réimplantation des dents avulsées ou luxées, de
Extra-oral, intra-oral, examen des dents, examen radiographique. - Palpation des téguments faciaux
- Recherche des lésions de la muqueuse buccale, et gingivales et la nature de ces lésions (sutures) -
Contrôle des déplacements dentaires - Contrôle de l'occlusion - Contrôle de la mobilité - Palpation
des procès alvéolaires - Réactions de la dent à la percussion - Lèvres tuméfiées (peuvent contenir
un corps étranger ex: fragment de couronne)
Fondamentale, se fait au chlorure d'éthyle, l'interprétation des testes de vitalité pratiqués juste
après le traumatisme est compliqué car souvent le test de vitalité est négatif en raison de la
sidération pulpaire qui accompagne toujours un traumatisme. Il faut donc répéter les tests de
vitalité après un certain délai, car ils sont souvent positifs après une quinzaine de jours.
Toutes les dents ayant subi un traumatisme doivent être radiographiés, pour déterminer le stade
d'évolution de la dent et mettre en évidence d'éventuel lésions radiculaires ou parodontales - Radio
rétro-alvéolaires: indiquées dans le cas de traumatisme dento-alvéolaire (plusieurs incidences) -
Radio extra-orale (panoramique): elle donne: - L'état général de la denture - L'état de l'os basal et
alvéolaire - L'état, la présence de corps étranger - L'état des expulsions dentaires
VI.A.Traumatismes coronaires
1 Fêlures
Elles sont fréquentes ce sont des solutions de continuité des tissus de la dent.
Elles sont plus ou moins profondes, pouvant intéresser l'émail seul ou émail et
dentine
1 Le diagnostic
3 Traitement
4 Pronostic
2 Fractures de l'émail
Bien que la perte de substance soit peu étendue, ces traumatismes ne doivent pas
être minimisées, car ils peuvent être associées à un traumatisme des tissus de
soutien
1 Signes cliniques
2 Traitement
3 Pronostic
1 Diagnostic
Perte de substance plus ou moins étendue, elles peuvent être associés à une
atteinte du ligament parodontal (subluxaxtion ou extension)
2 Signes cliniques
3 Radiographie rétro-alvélolaire
4 Traitement
1 Dents matures
2 Dents immatures
• Technique d'apexo-génèse
Une dent permanente est dite immature tant qu'elle n'a pas atteint le stade
10 de Nolla. C'est à dire aussi longtemps que la jonction cémento-dentinaire
apicale n'est pas en place. Lorsque la pulpe d'une telle dent est lésée, il
n'est pas possible de réaliser immédiatement un traitement endodontique
conventionnel, la béance apicale de la racine en empêche l'obturation
correcte Sous le nom d'apexogénèse sont groupés 3 types d'interventions. -
Le coiffage pulpaire direct - La pulpectomie partielle - La pulpectomie
cervicale Chacun de ces traitements vise les mêmes buts: - Inciter la pulpe
à édifier un pont calcifié qui l'isolera à nouveaux, naturellement du milieu
extérieur. - Permettre à la pulpe, ni infectée ni enflammé, de poursuivre
l'élaboration de la racine jusqu'à la mise ne place de la jonction cémento-
dentaire.
1 Indications
2 Techniques opératoires
4 Pronostic
2 Pulpotomie partielle
1 Indications
2 Technique opératoire
3 Pronostic
3 Pulpectomie cervicale
1 Technique opératoire
2 Suivi post-opératoire
3 Technique d'apexification
1 Examen clinique
2 Examen radiographique
3 Technique opératoire
• Traitement
VI.B.c.Fractures radiculaires
1 Diagnostic
C'est des fractures de types fermées, la dent est très peu douloureuses, pas
d'hémorragie. Faible mobilité du fragment corono-radiculaire. On observe
parfois une consolidation de la fracture La nécrose pulpaire est rare.
2 Traitements
Les deux fragments sont isolés par un pont osseux visible à la radio, mais
aussi par le ligament périodontal qui entoure les extrémités fracturées. La
dent est stable cliniquement et le test de vitalité est positif. Ce type de
guérison s'observe quand le traumatisme survient alors que la croissance du
procès alvéolaire n'est pas terminée. Le fragment coronaire continue son
éruption alors que la partie apicale reste dans le maxillaire.
VI.C.Concussion et subluxation
VI.C.a.Concussion
1 Diagnostic
2 Traitement
3 Pronostic
Excellent
VI.C.b.Subluxation
Le choc est plus fort que dans la concussion Certaines fibres desmodontales peuvent
alors être rompues. Il existe un oedème et une hémorragie dans le ligament parodontal.
1 Diagnostic
2 La radiographie
1 Traitement
2 Pronostic
Bon
VI.C.c.Extrusion
1 Diagnostic
2 Radiographie
3 Le traitement
4 Pronostic
VI.C.d.Luxation latérale
1 Diagnostic
3 Le traitement
4 Contrôle
Une semaine, un mois, tous les 3 mois pendant une année Le patient est suivi sur
une période de 5ans.
5 Pronostic
VI.C.e.Intrusion
1 Diagnostic
2 Diagnostic
1 Dents immatures
2 Dents matures
VI.C.f.Expulsion
1 Diagnostic
2 Traitement
1 Dent mature
1 La première phase
2 La deuxième phase
2 Dent immature
1 Traitement
1 La première phase
2 La deuxième phase
2 Contrôle
3 Pronostic
Ils sont plus nombreux que les traumatismes en denture permanentes Du fait de la proximité de la racine
des dents temporaires avec le germe sous-jacent, les séquelles de ces traumatismes sur les dents
permanentes peuvent être importants Ces traumatismes surviennent la première année (apprentissage de
la marche) entre 3 et 4ans (moment où l'enfant acquiert une certaine indépendance de mouvement) Les
ALGDENT –UNIVIRTA Odontologie Conservatrice Page 372
déplacements dentaires (subluxation, luxation) sont plus fréquents que les fractures coronaires, ceci est dû
- À la plasticité de l'os alvéolaire et la relative faiblesse du ligament parodontal - La structure radiculaire
plus courte Les séquelles avec le germe sous-jacent peuvent être - Directes: dues au traumatisme lui-même
- Indirectes: dues aux complications du traumatisme Le maintien de l'espace est primordial, la perte d'une
ou de plusieurs incisives avant l'éruption des canines temporaires entraîne un raccourcissement du
sagement antérieur Problème phonétique, esthétique (psychologique) Le traitement doit tenir compte du
stade d'évolution de la dent temporaire. On a 3 périodes dans l'évolution des dents temporaires: - Stade I:
Édification - Stade II: Stabilité - Stade III: Régression ou résorption Pour les incisives centrales: - Stade I: de
6 à 18 mois, - Stade II: de 18mois à 4 ans, - Stade III: de 4ans à 7ans.
Le contact mère/enfant est essentiel et rassure le jeune patient (donc la présence d'une personne
accompagnée est souhaitable)
VII.A.a.Examen clinique
VII.A.b.Examen radiographique
VII.A.c.Traitements
Le praticien doit poser de façon précise l'intérêt du maintien sur l'arcade de la ou des
dents traumatisés
VII.B.Fractures
VII.B.a.Fractures coronaires
1 Fracture de l'émail
4 Anesthésie
VII.B.b.Fractures corono-radiculaires
L'extraction s'impose
VII.B.c.Fractures radiculaires
Les dents présentant des fractures radiculaires sans déplacement peuvent être
conservés, mais il faut surveiller la résorption du fragment apical qui s'effectue le
plus souvent de manière accélérée Dans le cas de déplacement sévère du fragment
coronaire, il est préférable de l'extraire, car une nécrose pulpaire de ce fragment
peut entraîner une infection. Il est souhaitable de ne pas extraire le fragment apical,
les manoeuvres d'extraction peuvent léser le germe sous-jacent, la résorption
physiologique doit être surveillée tous les 6 mois.
VII.C.Concussion et subluxation
VII.D.Extrusion
Une dent extrusée peut être soit - Remplacée doucement dans son alvéole (plus contention) Ne
pas forcer pour ne pas léser le germe sous-jacent Prescrire des antibiotiques plus anti-
inflammatoires pendant 8 jours - Extraire: dans le cas où elle crée des interférences occlusasles
• Traitement
Si l'apex est forcé vers le germe successionel, l'extraction s'impose (Ne pas utiliser
l’élévateur, ne pas la luxer pour ne pas créer de dommage au germe de la dent
permanente) Après extraction, les lames osseuses palatines et vestibulaires sont replacés
par pression digitale, puis suturer. Si la dent est conservée, prescription d'antibiotique et
anti-inflammatoire pendant 8 jours. Dans le cas où l'apex est déplacé eu position
vestibulaire et surtout dans le cas de dents immatures (stade I), où la rééruption naturelle
VII.F.Expulsion
La réimplantation est contre indiquée car risque pour le germe de la dent permanente. - Les
gestes thérapeutiques peuvent forcer la dent dans le follicule - Le caillot peut être forcé dans
l'alvéole, entraînant un phénomène infectieux. - Risque de nécrose pulpaire, résorption
inflammatoire ou ankylose peuvent créer plus de dommages au germe sous-jacent.
I Introduction
Les reconstitutions complexes chez l'adulte c'est-à-dire en denture permanente sont courantes.
Elles sont réalisées sur les dents vivantes et dépulpées et utilisent le tenon dentinaire, le tenon
radiculaire, ou la combinaison des deux.
Pour la reconstitution complexe des dents vivantes postérieures, on utilisera comme moyen
de rétention extrinsèque le tenon dentinaire associé ou non, en fonction de l'étendue de la
cavité à un élément de rétentions intrinsèques.
• anesthésie locale,
• préparation de la cavité,
Elimination de l'email non soutenu et des parois affaiblies pour supprimer tout risque
de fracture
• Le nombre de tenons:
• Leur emplacement:
Ils doivent se situer dans la zone dentinaire à 0,5 mm de la jonction email dentine, en
prenant soins de:
• de choisir leur longueur (le tenon doit être recouvert de deux mm de matériau)
• de les placer parallèlement à la paroi radiculaire pour éviter toute perforation (voir
schéma)
• à basse vitesse
Exercer une légère pression associée à une basse vitesse de rotation ce qui va
permettre au tenon de se fixer et de se sectionner automatiquement.
L'amalgame est foulé dans la cavité en utilisant des fouloirs fins, afin de le
pousser dans tous les coins de la cavité, et obtenir ainsi une meilleure
étanchéité.
• versants cuspidiens
Sculpture et polissage
• Diminue la corrosion
2 Restauration au composite
Vérifier l'occlusion,
• On choisira:
• Le nombre de tenons:
• Leur emplacement:
• Leur longueur:
• Leur orientation
Il doit être placé parallèlement, à la paroi radiculaire pour éviter toute perforation.
• Le protocole de leur mise en place est le même que pour les dents postérieures
On utilisera soit:
Vérifier l'occlusion,
Vérifier l'occlusion,
• les fêlures
• et des nouveaux systèmes adhésifs M&R3, M&R2, SAM2, SAM1 qui ont connu
ces dernières années une véritable révolution (hybridation et le total etch) et qui
permettent un très bon collage à l'email et à la dentine et par conséquent
assurent une très bonne étanchéité interfaciale
Actuellement, la reconstitution des cavités complexes sur les dents antérieures vivantes se
fait au composite photopolymérisable, sans ancrage dentinaire (collage amélioré par les
nouveaux adhésifs) ni de rétention intrinsèque et se fera:
• À l'aide d'un strip lisse, par stratification c'est-à-dire par couches successives de composite
de teintes différentes,
Le composite a également été utilisé dans la reconstitution des cavités complexes sur les
dents postérieures vivantes, en méthode directe et sans ancrage dentinaire malgré sa
contraction à la polymérisation.
Mais, aujourd'hui avec l'apparition des ciments verres ionomères et des composites de
laboratoire, d'autres techniques ont été introduites pour pallier à ce défaut (c'est-à-dire la
rétraction à la polymérisation) on peut citer:
la méthode indirecte
la technique sandwich
L'INLAY : est une pièce prothétique destinée à restaurer une perte de substance ne
nécessitent pas de recouvrement de cuspide.
L'ONLAY : est une pièce prothétique destinée à restaurer une perte de substance
avec un recouvrement d'une ou plusieurs cuspides.
• L'inlay ou l'onlay est réalisé sur modèle, est sera envoyé en clinique où il est
• Essayé et ajusté,
• Fini et poli.
Dans cette technique, une couche de ciment verres ionomères est appliquée au
niveau de la paroi pulpaire pour les cavités de classe I, et au niveau de la paroi axio
pulpaire pour les cavités de classe II,
• pulpo-axiale
• et cervicale
2 Sandwich ouvert
Pour la reconstitution complexe des dents dépulpées postérieures, on utilisera comme moyen
de rétentions extrinsèques: le tenon radiculaire.
Utiliser le tenon radiculaire le plus rigide pour une meilleure répartition des
contraintes dans tout le volume radiculaire.
sa longueur coronaire doit être au moins de 2mm c'est-à-dire que le tenon doit
être recouvert d'une épaisseur suffisante de matériau pour une meilleure
répartition des contraintes
Le scellement du tenon:
• Polycarboxylate de zinc
• Oxyphosphate de zinc
Dans le cas d'un tenon vissé, effectuer un vissage d'un quart de tour (jamais plus
d'un quart de tour car il y à un risque de fracture)
Verres alumino-
Silicates Ciments verres ionomères
siliciques
La mise en place d'une bague de cuivre, est précédée par un ajustage de cette
bague et qui se fera comme suit:
• choisir une bague de cuivre dont le diamètre est légèrement inférieur à celui
de la dent à reconstituer, pour que les frottements sur les faces, vestibulaire,
linguale ou palatine aident à sa tenue,
• les bords au niveau cervical sont bouterollés pour bien sertir la dent au niveau
du collet.
• elle est coincée par deux coins inter dentaires au niveau des embrasures,
• manuellement
• Après rinçage et séchage, l'adhésif est appliqué sur les parois du logement
canalaire et photopolymérisé,
Scellement du tenon
• silanage du tenon
Finitions et polissage.
Plan du document:
I. En denture temporaire
1. Au niveau des dents antérieures
2. Au niveau des dents postérieures
1. La coiffe préformée pédodont1que (CPP)
2. Protocole opératoire de la mise en place d'une coiffe
préformée pédodontique
II. En denture permanente
1. Au niveau des dents antérieures
2. Au niveau des dents postérieures
I En denture temporaire
Chez le jeune patient, en denture temporaire on peut rencontrer des délabrements coronaires
importants dans le cas de polycarie, du syndrome du biberon et des traumatismes dentaires, ces
cavités sont également appelées “CAVITES COMPLEXES”.
Il y a quelques années de cela, ces dents de laits délabrées même en période labile étaient extraites.
De nos jours ces dents sont conservées et leur reconstitution et grandement facilitée grâce aux
nouveaux matériaux:
• Les compomères
Des reconstitutions rapides et faciles ,des cavités complexes sur les dents temporaires
antérieures (moitié de la hauteur coronaire absente dans le cas de traumatisme dentaire) sont
réalisées au composite, en utilisant des moules transparents préfabriqués “STRIP CROWN”
Le protocole opératoire est le même qu'avec les moules transparents utilisés sur les dents
antérieures chez l'adulte.
• CVI
• CVIMAR
• Compomères
• amalgame d'argent
Elle est complétée surtout dans le cas de pertes de substance importantes par la mise en
place d'une COIFFE PEDODONTIQUE PREFORMÉE (CPP)
les faces mésiales et distales sont meulées pour supprimer les bombés proximaux, à
l'aide d'une fraise turbine diamantée
L'espace compris entre les deux dents est mesurée au pied à coulisse.
La coiffe pédodontique est placée sur la dent préparée, sa mise en place doit se
faire avec une force légère (effet bouton pression),
La coiffe est trop longue, il faut la découper, ses limites doivent être en juxta
gingival
Vérifier l'occlusion
II En denture permanente
Si les dents sont matures, qu'elles soient vivantes ou dépulpées, on utilisera les mêmes
techniques de reconstitution complexe pour les dents antérieures appliquées chez l'adulte.
• comportement mécanique
en harmonie avec la dentine,
• libération de fluorures.
• résistance à l'usure en
harmonie avec celle le l'émail,
• résistance à la fracture,
Restauration du tiers occlusal
• durabilité du poli,
au composite
• grand choix de teintes,
En effet grâce à ces matériaux, certains bioactifs (cvi), d'autres aux propriétés mécaniques
et esthétiques améliorées (composite et tenon en fibre) mais également à ces techniques
(semi directe et indirecte) nos reconstitutions sont anatomiques, esthétiques et surtout
fiables.
I Introduction
Comme tous les personnels de santé, le Chirurgien Dentaire et l'assistante sont exposés à de
nombreux risques qui engendrent des maladies professionnelles.
Une maladie professionnelle est une maladie imputable à l'exposition à un agent nocif au cours de
l'exercice habituelle de la profession.
Les germes susceptibles d'être transmis par les patients peuvent être séparés en
trois groupes :
• Le second groupe comporte des germes pathogènes, mais fréquents, comme les
bactéries pyogènes (Staphylocoques aureus, Streptocoques pyogènes), les virus
respiratoires, les virus des maladies de l'enfance, ainsi que les Candida Albicans.
• Contamination par voie parentérale peut être directe par contact entre le sang
ou la salive infectée et une coupure même minime au niveau des mains du
praticien.
La transmission peut être indirecte par le biais d'un instrument ou d'une aiguille
souillée par le sang ou la salive.
II.B.a.Tuberculose pulmonaire
II.B.b.Grippe
Le Chirurgien Dentiste et son personnel font partie des groupes exposés, pour
lesquels la vaccination est recommandée.
Le type I est plus fréquent dans les éruptions labiales et le type II, dans les
éruptions génitales.
Le Chirurgien Dentiste est exposé à de fréquents contacts avec les Herpes virus.
II.B.d.Hépatites virales
Les hépatites virales peuvent être provoquées par le virus de l'hépatite A (HAv), de
l'hépatite B (HBv), de l'hépatite C (HCv) (non A non B).
Tous ces virus peuvent donner les meures symptômes cliniques, mais les hépatites
dues aux HAv ont une évolution favorable.
Ce virus étant transmissible par voie orofécale, il ne fait pas partie des risques
professionnels.
1 Hépatite B
• La transmission sexuelle.
2 Hépatite C
3 Contamination
Mais la prévention (les groupes a risque repose sur le vaccin inactivé, qui est
efficace a 94%, après 3 injections à un mois d'intervalle, suivies d'un rappel un
an après, puis tous les 5 ans.
Ce fléau a pour origine le virus VIH 1, responsable de la majorité des cas dans le
monde et plus rarement le VIH 2, surtout présent en Afrique de l'Ouest.
Ils sont faibles ou nuls, si les règles fondamentales d'hygiène sont respectées.
De nombreuses études ont montré que dans un grand nombre de cas, les patients
n'ont pas jugé utile d'informer le Chirurgien Dentiste de leur séropositivité.
Le VIH est présent dans le sang des malades infectés, mais aussi sécrétés dans les
fluides corporels comme le sperme, la salive, le lait et les larmes.
• La voie sexuelle
• Et la voie parentérale.
Pour chaque patient, il faut établir une anamnèse discrète portant sur les facteurs
• Rayons UV à partir de 5000 J/m3, cette dose est plus supérieure à celle
employée pour stériliser les instruments, le HIV est résistant aux radiations et il faut
mettre une solution désinfectante dans la cuve à UV.
II.C.Mesures prophylactiques
II.C.a.Hygiène et stérilisation
Un cabinet dentaire doit être conçu et entretenu comme un bloc chirurgical avec
nettoyage (détergent) et désinfection (eau de Javel) biquotidiens des sols et des
surfaces.
Il faut préférer les savons liquides, les robinets à pédale et les serviettes en papier
Le praticien doit désormais prendre l'habitude de porter des gants stériles, qu'il
changera après chaque malade, et l'assistante celle de ne manipuler les instruments
souillés qu'avec de gants.
Dans le cas de patient suspecté, les instruments à usage unique seront utilisés.
II.C.b.Précautions opératoires
Les aiguilles de seringues, d'anesthésie, et des fils de suture ainsi que les bistouris
seront systématiquement replacés dans leur conditionnement d'origine après usage.
II.C.c.Vaccins
Les conditions de travail des Chirurgiens Dentistes engendrent des problèmes vertébraux bien
particuliers.
De tels problèmes peuvent être évités par des mesures prophylactiques précises qui devraient être
mises en œuvre dés le début des études dentaires.
• Migraine cervicale,
• Névralgie occipitale,
• Il faut autant que possible travailler assis et prévenir la fatigue des membres inférieurs et du
• Il faut limiter autant que possible la rotation et l'inclinaison latérale de la colonne vertébrale. On
se penchera le moins possible vers l'avant,
• Il est nécessaire de surveiller et d'entretenir notre colonne vertébrale par l'activité sportive.
Les nuisances sonores sont engendrées par le matériel utilisé à savoir, aspiration chirurgicale, vibreur
à amalgame et à plâtre, compresseur, détartreur a ultrasons et turbine à air.
La manipulation de nombreux produits peut entraîner des états pathologiques qu'il est important de
connaître car une prévention efficace doit être entreprise.
• L'hydrargyrisme est l'un des 7 métaux connu et susceptible d'entraîner une intoxication,
• Choix du savon,
• Position de l'opératoire doit se situer dans un angle compris entre 90 et 135° par rapport au
faisceau primaire,
Yacine.:::LiOnBlAnC :::.
Fin.