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CONCEPTION ET CALCUL

DES OUVRAGES
HYDRAULIQUES

Dr. Ing Angelbert BIAOU


CCREC
Objectifs
-Collecter et évacuer superficielles et des eaux internes sur
l'emprise de la route
-Rétablir des petits écoulements naturels

Pré-Requis
-Hydrologie des bassins versants
-Hydraulique à surface libre
- Analyse trigonométrie
Bibliographie
-Nguyen VAN TUU, Bernard Lemoine et Jacques POUPLARD, , 1981
Hydraulique Routière, BCEOM, Ministère de la coopération et du développement

Angelbert BIAOU, Cours d’Hydraulique Routière, Polycopié de cours du 2iE, 2010


Contenu du cours
I- Introduction (Définition, Bref rappel de HSL)

II- Collecte et évacuation des eaux superficielles

III- Collecte et évacuation des eaux internes

IV- Rétablissement des écoulements naturels


I- INTRODUCTION
Position du problème
- Route : Ouvrage linéaire sur terrain qui modifie le
relief (remblais déblais) avec perturbation des
écoulements.
- Submersion de la route par les eaux a des
conséquences +/- dommageables:
✓ constitue une gêne voir un obstacle pour la
circulation des véhicules
✓ submersion de la chaussée et des accotements
entraîne la dégradation dues aux érosions
✓Imbibition des sols et des couches de la chaussée
(Infiltration) réduisent la portance
I- INTRODUCTION
Définition
Hydraulique routière encore l'assainissement routier
est l'ensemble des moyens et techniques utilisés pour
- Collecter et évacuer les eaux superficielles
- Collecter et évacuer les eaux internes sur l'emprise de
l'ouvrage routier
- Rétablir les petits écoulements naturels qui devraient
se faire si l'ouvrage routier ne s'était pas implanté.

➔Principe fondamental de l’ingénieur routier :


maintenir la chaussée toujours hors de l’eau et donc est
confrontés à des problème hydrauliques
I- INTRODUCTION
Rappels HSL
✓Notion de charge hydraulique

✓Théorème de Bernoulli
✓Différents types d’écoulement
- Uniforme - Graduellement varié - Brutalement Varié
I- INTRODUCTION
Rappels HSL
✓ EGV (Le plus rencontré dans ce cours) Régime, remous, lignes d’eau
II- COLLECTE ET EVACUATION
DES EAUX SUPERFICIELLES

-Collecter des eaux qui tombent directement sur la chaussée


-Concentration vers les ouvrages appropriés (collecteurs)
-Les évacuer hors de l’ouvrage routier en les redirigeant vers les lieux
d’écoulement naturels
Collecte et évacuation des eaux superficielles
Lors de la pluie, les eaux qui tombent sur la chaussée
peuvent s'accumuler et causer ainsi des glissances, des
projections d'eau sur les autres usagers. Il est donc
important de collecter et d'évacuer assez rapidement
les eaux qui tombent sur la chaussée y compris celles
provenant du reste de l'emprise de la route ou du
terrain naturel avoisinant. Pour assurer cette fonction
de collecte et d'évacuation, un ensemble d'ouvrages
spécifiques, structurés en réseau, est nécessaire. Les
détails sur ces ouvrages ainsi que leur fonctionnement
et dimensionnement seront présenté au chapitre II de
ce document.
1. Fossé de crête de talus à une descente d'eau, 2. D'une descente d'eau à un fossé plat, 3.
D'un bourrelet à une descente d'eau, 4. D'une traversée sous chaussée à une descente d'eau,
5. D'une descente d'eau à un fossé profond.
Étape préliminaire 1
•Une des étapes consiste à estimer, sans aller dans
le détail, le coût sommaire du projet. Il sera facilité
par un relever sur un plan (généralement au 1/5000
en avant projet sommaire et un plan du réseau au
1/1000 ou 1/2000 en phase d'avant projet détaillé)
et sur le profil en long, des sections supposées
homogènes de voie qui seront équipées du même
type de réseau. Le dimensionnement des ouvrages
n'est pas nécessaire ici, sauf si le choix de
l'ouvrage et son dimensionnement peuvent avoir
une influence notable sur les coûts du projet.
Étape préliminaire 2
•Une deuxième étape consiste à identifier les
exutoires susceptibles de recevoir les eaux
collectées et faire une étude sommaire de leurs
capacités à recevoir les débits des eaux qui y seront
évacuées. Puisque la chaussée peut faire l'objet de
pollutions accidentelles, les eaux collectées sont
donc susceptibles d'être polluées suite à cette
éventuelle pollution accidentelle. Il y a donc lieu de
faire une étude de vulnérabilité des exutoires
identifiés, afin d'éviter toute pollution des cours
d'eaux ou rivières environnants ou encore des
aquifères sous-jacentes.
Étape préliminaire 3

La troisième étape va consister à identifier les


bassins versants naturels qui sont susceptible de
diriger leurs eaux sur l'ouvrage routier à construire.
Ces bassins versants doivent également être reportés
sur le plan.
Réseaux d’évacuation
✓Les définir à partir des sessions homogènes en fonction :
-De la présence de déblai (susceptible de recevoir des
débits important de la part du BV)
-De la présence de remblai élevé
- des devers
-De l’existence d’un terre-plein central

✓Caractériser les chaussées et les talus par leurs largeurs,


leurs pentes et leurs coefficients de ruissellement,
caractériser les réseaux par leurs origines et leurs
extrémités.
Réseaux d’évacuation
✓caractériser les emplacements des liaisons transversales
imposées par le tracé

✓caractériser les points hauts et bas, la pente du projet


ainsi que les changements de pente, la pente du terrain
naturel aux voisinages de l'ouvrage.
Réseaux d’évacuation
Les réseaux de pieds de talus de déblai : C'est un réseau
longitudinal constitué
• de fossés peu profonds appelés fossés plats exemple des
cunettes aux formes douces pour améliorer la sécurité
• de caniveaux profonds, chargés de récupérer les eaux
issues de la chaussée, du talus et de l'accotement et du
BV.
• Des regards et avaloirs associés sont des ouvrages de
concentration qui assurent la transmission des eaux
recueillies par les ouvrages de collecte (cités ci-dessus,
mais également les bordures et les bourrelets, voir ci-
dessous) vers les dispositifs d'évacuation situés hors de
la plateforme.
Réseaux d’évacuation
Les réseaux de pieds de talus de déblai (suite)
• Si les eaux de ruissellement sont collectées à différents
niveaux sur le talus en crête ou sur les risbermes, il
faudra prévoir des ouvrages de raccordements tels que
les raccordements de descente d'eau à cunette ou
encore de descente d'eau à collecteur.

• Les eaux récupérées par ce réseau sont rejetées dans un


collecteur généralement revêtu.
Réseaux d’évacuation
Les réseaux de pieds de talus de déblai (suite)

réseau en pied de talus de remblai

raccordement descente d'eau-collecteur


Réseaux d’évacuation
Les réseaux de crête de talus de déblai
Pour éviter l’érosion du talus d'un tel type d'ouvrage
qui dépend, de
✓ de la pluviosité
✓ de la cohésion de la roche dans laquelle la route a
été taillée ou des roches qui bordent cette route,
✓ du type d'aménagement,
✓de l'étendue de la route
✓des pentes du talus.
pour ses entretiens.
Réseaux d’évacuation
Les réseaux de crête de talus de déblai (suite)
En fonction de l'importance économique de la route, ces talus sont

✓souvent revêtus, dans le cas où ils ne sont pas assez cohésif


✓engazonnés s'ils le sont assez ou s'ils sont bien stabilisés

le rôle de l'assainissement d'un tel type d'ouvrage se limite à un rôle


de prévention et d'entretien contre l'érosion (lente, mais certaine)
des talus pour maintenir pendant longtemps leur stabilité, mais
aussi contre l'infiltration dans le talus. Ce réseau dit réseau de crête
de talus en déblai, est un réseau longitudinal constitués de façon
générale de fossés profond placé à 1 ou 2 m de la crête du talus
avec un espace nécessaire pour ses entretiens. Les tranchées
drainantes sont aussi adaptables
Réseaux d’évacuation
Les réseaux d’assainissement d’un talus de remblai

• Lorsqu'une route est en remblai, l'une des choses les


plus redoutées est l'érosion du talus due aux eaux
qui vont ruisseler. Le risques d'érosion est d'autant
plus élevé que le talus est haut ou que sa pente est
forte.
• Ce risque est également fonction de l'intensité locale
des pluies, mais aussi de la cohésion du sol et de la
présence ou non de la végétation.
Réseaux d’évacuation
Les réseaux d’assainissement d’un talus de remblai

• ➔ prévoir réseau de crête de talus de remblai + un


réseau également longitudinal, pour empêcher le
ruissèlement direct sur le talus ➔ diriger vers des
emplacements aménagés en conséquence, c'est-à-
dire les descentes d'eau placées en moyenne tous
les 40 m. Pour le cas de la plupart des pays du sahel
caractérisés par les averses de fortes intensités ce
réseau devient nécessaire dès que les talus
dépassent 2 m et pour les pluies moins intenses il
faudra attendre que les talus dépassent 4 m.
Réseaux d’évacuation
Les réseaux d’assainissement d’un talus de remblai
• Le réseau de crête de talus de remblai est constitué
de bourrelets en enrobé ou de bordures posés à
plat, placés à la limite de la partie imperméabilisée
de la chaussée ou de la bande d'arrêt d'urgence.

Il faudra bien sûr les collecter et les canaliser vers les exutoires ou vers un ouvrage de
traversée
Réseaux d’évacuation
Les réseaux de terre-plein central

terre-plein central non revêtu

terre-plein central non revêtu


Les données
✓La pluviométrie de la zone de projet est de loin la plus
importante donnée
✓évaporation de la zone si disponible, mais comme surfaces faibles
on peut la négliger si non accessible.
✓topographiques sont essentielles et devraient permettre
d'identifier les potentiels exutoires.
✓Les contraintes liées au rejet des eaux hors de la plate-forme
devraient être évaluées (pollution accidentelle probable des
chaussées).
✓La courbe intensité-durée-fréquence (IDF). Elle permet d'estimer
le débit issu de la plate-forme afin à comparer au débits
admissibles des exutoires identifiés ou pour dimensionner des
bassins ecréteurs de crue ou des bassins d'infiltration (dans le cas
où les débits admissibles des exutoires identifiés sont faibles,
comparativement aux débits issus des plateformes).
Les données
L'estimation du débit provenant de la plate forme se fait à partir des
données pluviométriques, par la formule dite formule rationnelle :
𝟏
𝑸= 𝑪𝒊𝑨 avec , Q en 𝒎𝟑 /𝒔, A en 𝒌𝒎𝟐 , 𝒊 en 𝒎𝒎/𝒉
𝟑.𝟔
𝟏
𝑸= 𝑪𝒊𝑨 avec , Q en 𝒎𝟑 /𝒔, A en 𝒉𝒂, 𝒊 en 𝒎𝒎/𝒉
𝟑𝟔𝟎
𝟏
𝑸= 𝑪𝒊𝑨 avec , Q en 𝒍/𝒔, A en 𝒎𝟐 , 𝒊 en 𝒎𝒎/𝒉
𝟑𝟔𝟎𝟎
i l'intensité de l'averse de durée te=tc appelé temps d'équilibre . De
façon générale, pour simplifier les calculs, on prend pour la période
de retour (fréquence) choisie, un temps d'équilibre de 15 mn.
Cependant pour un réseau court, en tout cas inférieur à 200 m ou
lorsque l'ouvrage est revêtu, on prend un temps d'équilibre de 10
mn.
C est le coefficient moyen de ruissellement de la plate-forme,
dépendant de son imperméabilisation : Il prend la valeur 0.7 pour le
calcul du réseau latéral et 0.9 pour le calcul du réseau de terre-
plein central
Dimensionnement des ouvrages
Contraintes hydrauliques

La connaissance du débit induit le choix (revêtu ou non) de l’ouvrage


s’il est superficiel.
La pente également a une importance dans ce choix
Ouvrage revêtu nécessaire lorsque

✓Pentes inférieures à 1%,


✓pentes telle que l'érosion de l'ouvrage (pente critique de l’ordre de
3.5% )
✓zones où l'on désire éviter les infiltrations (protection des nappes)
Dimensionnement des ouvrages
Contraintes hydrauliques
En dehors des conditions ci-dessus, il est recommandé d'engazonner
l'ouvrage, ce qui aura pour conséquence de diminuer le débit (par
augmentation de la rugosité) et donc d'augmenter le temps de
parcourt. Dans tous les cas, il faut privilégier les conditions de
sécurité des usagers et les conditions d'entretien et d'exploitation.
Contraintes de vitesse pour éviter l’érosion
Nature Vitesse maximum
en m/s
Sables fins argileux ou limons argileux 0.75
Limons ou argiles sableux (sable <50%) 0.90
Argiles compactes 1.10
Mélanges de graviers, sables et limons 1.50
Graviers, cailloux moyens 1.80
Zone rocheuses ou béton (conseil) 3.5
Dimensionnement des ouvrages

Principe fondamental
Rejeter chaque fois que cela est possible les eaux hors de la plate-
forme afin de diminuer le débit à transiter dans les ouvrages, et donc
leur coût (la traversée des zones sensibles à la pollution des eaux
peut conduire localement à des dispositions différentes).
Utiliser au maximum les ouvrages superficiels dont les coûts
d'investissement et d'entretien sont plus faibles que ceux des
ouvrages enterrés.
Dimensionnement des ouvrages
Démarche de dimensionnement
1- Calculer le débit capable

Nature Valeur de K
Ouvrage en terre 33
Ouvrage taillé dans un sol rocheux 25
Ouvrage en béton 67

S’assurer que ce débit capable reste inférieur au débits maximum,


calculé avec la vitesse maximum admissible pour la nature de
matériau utilisé pour construire l’ouvrage
Sinon, modifier la section de l’ouvrage ou carrément changer de
type d’ouvrage
Dimensionnement des ouvrages
Démarche de dimensionnement
2- L’intensité est évaluée à l’aide de la courbe Intensité durée
Fréquence de la zone étudiée :
a- Fixer période de retour
b-calculer le temps de concentration Tc (ou temps d’équilibre)

Formule empirique de KIRPICH


Tc minutes, L (m) distance entre l'exutoire et le point le plus éloigné
du bassin considéré, H en m :dénivelée entre les deux points

Formule de RICHARDS

Tc heures, k coefficient dépendant du produit CR,


L longueur du chemin hydraulique en km , p la pente du bassin
De façon empirique, on prend
Dimensionnement des ouvrages
Démarche de dimensionnement

Est l’intensité moyenne en mm/h correspondant au temps Tc

Lorsque 0<CR<55, on a

Lorsque 0<CR<55, on a

La formule de RICHARDS peut exagérer les résultats dans certains


cas, mais elle présente l’avantage d’autoriser l’automatisation des
calculs. Celle de KIRPICH peut servir de point de départ des calculs

c-calculer l’intensité de la pluie, pour la période de retour fixée


Dimensionnement des ouvrages
Démarche de dimensionnement
3- Calculer le débit ruisselé pour une averse d’intensité i pour une
fréquence donnée, par la formule rationnelle donnée ci-dessus

4- Calculer le débit ruisselé pour une averse d’intensité i pour une


fréquence donnée, par la formule rationnelle donnée ci-dessus,
pour différentes longueur. Celle pour laquelle le débit ruisselée
correspond au débit capable ci-dessus est la longueur de notre
ouvrage
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage de collecte Fossés plats
-pieds de talus de déblai
-Intensité de précipitation faible
Cunettes
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage de collecte Fossés plats
-pieds de talus de déblai
-Intensité de précipitation faible
Fossés trapézoïdaux

Les conditions d'application, permettant d'assurer la sécurité des


usagers sont : m1>4 et m2>4 ou encore m1>6 et m2>3
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage de collecte Fossés plats
-pieds de talus de déblai
-Intensité de précipitation faible
Fossés triangulaires

Les conditions d'application, permettant d'assurer la sécurité des


usagers sont : m1>6 et m2>4 ou encore m1>4 et m2>6
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage de collecte Fossés profonds
-pieds de remblai
-Intensité de précipitation relativement élevée
Fossés trapézoïdaux

Lorsque les fossés sont réalisés en terre, le coefficient de rugosité


obéit à
alors que pour les fossés revêtus, il obéit à
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage de collecte Fossés profonds
-pieds de remblai
-Intensité de précipitation relativement élevée
Fossés rectangulaires

Pour ce type de fossés, le coefficient de rugosité varie


Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage de collecte Bordures bourrelet
-Crète de talus de remblai, terre plein central
-Intensité de précipitation relativement élevée
Bourrelet ou bordures

Ce sont des ouvrages, situés en bordure de la chaussée ou


de l'accotement, qui permettent de protéger les talus contre
le ravinement en guidant l'eau vers les avaloirs. Ils sont utilisés
en crête de talus de remblai et éventuellement sur terre-plein
central, lorsqu'il est revêtu.
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage d’évacuation Descente d’eau

Elles servent à évacuer:


- Les eaux de ruissellement provenant de la chaussée et de l'accote-
ment vers les pieds de talus de remblai
Les eaux récupérées depuis les fosses de crête des talus de déblai
vers les avaloirs ou caniveaux situés en bordure de plate-forme
Elles doivent canaliser les eaux pouvant s'écouler sur les talus pour
éviter tout ravinement.
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage d’évacuation Descente d’eau

Lorsqu'elles sont superficielles, elles peuvent être en


- Talus tuile en béton de dimensions standards : petits modèles 30 à
50 l/s et grands modèles de 200 à 250 l/s.
- Des demi-tuyaux en amiante-ciment, en béton, ou métalliques
emboîtés les uns dans les autres et ancrés dans les talus de plaques
ou de plots en béton
- Des ouvrages coulés sur place pour des débits plus importants
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage d’évacuation Descente d’eau
Elles peuvent être enterrées auquel cas on peut utiliser les tubes en pvc
noyés dans les talus.
Le tableau suivant permet de guider le choix entre les deux types de
descente d'eau.

Descente Descente enterrée


superficielle
Avantages relatifs ✓ Dégradation et érosion sont ✓ Non apparent
apparentes. ✓ Facilite l'entretien du talus
✓ Entretien plus facile ✓ Moins lourdes
Inconvénients ✓ Nécessite une butée de pieds ✓ Etanchéisation nécessaire et
✓ Peuvent gêner l'entretien des donc exigeante
relatifs talus si mal encastrées ✓ Problème d'obturation
✓ Son plus fragile et manutention
difficile
Différents types d'ouvrages superficiels
Ouvrage d’évacuation Tête de buses Collecteurs

Tête de buses
Elles permettent de protéger l'extrémité d'une buse contre
l'obstruction des terres provenant de l'érosion ou de l'affouillement
éventuels des talus. Elles sont constituées d'un radier et de murs
retenant les terres.
Collecteurs
Ils permettent d'évacuer les eaux hors du site. Ils sont constitués de
fossés profonds, soit en terre, soit en béton. Ils peuvent être
longitudinaux ou transversaux (traversée sous chaussée).
Différents types d'ouvrages superficiels
Autres ouvrages
Tranchées drainantes

Tranchée remplie de matériau granulaire anticapillaire


Qui s’oppose aux migrations d’eau dues à une différence
de succion entre le sol sous l’accotement ou le TPC et celui sous
la chaussée. Ce n’est pas une tranchée drainante, mais il est
préférable de lui adjoindre un drain destiné à évacuer l’eau libre
qui potentiellement pourrait s’y infiltrer
Tranchées drainantes
Destinées à protéger la chaussée et son support des
infiltrations latérales et à évacuer une partie de l’eau qui
pénètre dans ou sous la chaussée
DRAINAGE INTERNE DES CHAUSSÉES ET DE LEURS ABORDS
Fonction attendues des ouvrages du drainage

✓Les rôles que joueront les ouvrages de drainage sont


principalement
✓d'éliminer ou de réduire les effets de l'eau accumulée dans la
chaussée et le terrain naturel, support de cette chaussée,
✓de rabattre les nappes proches de l'ouvrage routier,
✓d'intercepter les remontées capillaires,
✓de stopper les diffusions latérales depuis le terrain naturel ou les
accotements,
✓de capter et de collecter les eaux infiltrées dans les terres pleins
et aménagements annexes
Avantages d'un ouvrage routier bien drainé
peuvent se résumer en ces quelques points
✓Stabilisation des abords immédiats de la route, en particulier
la tenue des talus, l'amélioration des butées et protection de la
chaussée contre les effets de glissement, la réduction des coûts
de construction d'ouvrage de protection des talus tels que les
murs de soutènement ;
✓amélioration des caractéristiques mécaniques des sols,
supports des chaussées, dans le cas de remontée périodique de
la nappe;
✓conservation des portances des couches d'assise des
chaussées proprement dites, en particulier en période humide
✓meilleure tenue des ouvrages dans le temps, surtout lorsque
les assises sont non traitées et que les perméabilités des couches
sont différentes
Avantages d'un ouvrage routier bien drainé
Protection contre les effets de bord
infiltrations dans les bandes d'arrêt d'urgence

- Tranchées drainantes latérales sous les bords extrêmes des


couches de forme ou de fondation

- tranchées drainantes latérales au pied de talus de déblai

massif drainante fossé peu profond jouant le même rôle

- Les tranchées drainantes dans l'axe d'un terre-plein central Page37


- Les tranchées drainantes associées à un collecteur
- Les tranchées drainantes sous les plates-formes larges
RÉTABLISSEMENT DES ÉCOULEMENTS NATURELS

Les dalots
✓ Eléments à section rectangulaire simple ou multiple qui ne nécessitent
pas de remblai,
✓ ils peuvent constituer directement une plate forme pour les
charges roulantes à condition de prendre en compte leur poids lors
de la construction de ces dalots.
✓ Ils n’admettent pas une grande épaisseur de remblai (cette épaisseur ne
dépasse guère les 2 m), sauf les cas d’aménagement spéciaux.
✓ On distingue les dalots simples (constitués de piédroits verticaux
fondés sur semelles ou radier en général et sur lesquels reposent une
dalle en béton), les dalots cadres (dans lesquels la dalle, les piédroits
et le radier constituent une structure rigide en béton armé formant
donc un cadre) et enfin les dalots portiques (analogues aux dalots
cadres, mais sans radier, les piédroits verticaux sont fondés sur semelles)
Les dalots sont généralement adoptés
pour les débits élevés (dépassant les 10 m3/h).
RÉTABLISSEMENT DES ÉCOULEMENTS NATURELS

✓ Les buses sont des ouvrages utilisées exclusivement dans des sections
où l'on dispose d'épaisseur suffisante de remblai, avec un minimum de
remblai au dessus d'elles égale à 0.80 m.
✓ En béton ou métallique avec sections circulaire, ellipsoïdale, en arche
✓ Si en béton, nécessite une fondation rigide et intéressant quand d< 1.20 m
✓ les buses sont généralement des éléments préfabriqués,
✓ Peuvent être à entrée simple ou multiple dans le cas des débits fort,
✓ Pour des raisons de maintenance (nettoyage ou curage), et pour éviter
leur obstruction plus ou moins rapide partiellement ou totalement
par les dépôts ou le charriage des sédiments, il est conseillé d’adopter
toujours des diamètres supérieurs ou égaux à 0.80 m
Conclusion
Le choix des buses très rapidement justifié dès lors que l’on dispose
d’une épaisseur de remblai de remblai relativement forte.
Caractéristiques du BV Contraintes diverses

Choix de la
Pluviométrie fréquence

Choix du type d'ouvrage


Débit de projet

Implantation et profil en long de l'ouvrage

Choix d'une ouverture

Régime à l'aval
Régime hydraulique dans l'ouvrage
de l'ouvrage

Calcul de la hauteur d'au amont correspondante

Hauteur d'eau Comparaison


amont admissible des hauteurs

Calcul des vitesses

Protections éventuelles
Condition de fonctionnement
Dimensionnement en sortie noyée

-Calculer la vitesse correspondante afin de


s’assurer qu’elle respecte les conditions limites
Dimensionnement en sortie libre

- Calcul de la pente critique dans l’ouvrage à comparer à la pente adoptée Objectif éviter
un ressaut hydraulique dans l’ouvrage.

- Vérifier si ressaut hydraulique possible à la sortie de l’ouvrage, en calculer les éléments


caractéristique pour une protection adaptée de la sortie de l’ouvrage

- Vérifier les conditions de vitesse.


• Abaques de détermination de la hauteur amont en sortie libre
•Sortie libre : buses métalliques circulaires

A- Avec mur de tête et mur en aile, B- Avec mur de tête, C- tête saillant hors remblai
• Abaques de détermination de la hauteur amont en sortie libre
•Sortie libre : buses circulaires en béton
• Abaques de détermination de la hauteur amont en sortie libre
•Grandes buses circulaires métalliques (D> 2 m) à entrée chanfreinée

Lire a, b, c, d du bas vers le haut et de droite vers la gauche

Type b/D a/D c/D d/D


d’entrée
A 0.042 0.063 0.042 0.083

B 0.083 0.125 0.042 0.125


• Abaques de détermination de la hauteur amont en sortie libre
• Buses arches
• Abaques de détermination de la hauteur amont en sortie libre
• Dalot rectangulaires

A- Avec mur de tête, B- Avec mur de tête et sans mur en aile, C- tête saillant ou coupée en sifflet suivant la pente du talus
Calcul des paramètres hydrauliques

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