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2iE Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement

01 BP : 594 Ouagadougou 01
Tél : (226) 50 31 92 03 / 50 31 92 04 / 50 31 92 18 Fax : (226) 50 31 92 34
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RAPPORT DU PROJET DE FIN DE CYCLE


BACHELOR

THÈME :

Etude de Faisabilité Approvisionnement en eau potable de


la commune de TIEBELE.

Rapport élaboré par : PROFESSEUR PILOTE

MENGUE EDOH AFIYO G.M M. OUEDRAOGO BEGA


KPEKPASSI ZARIFOU FOFANA

1
Rapport du projet de fin d’étude CYCLE BACHELOR : Etude de faisabilité d’AEP de la ville de TIEBELE au BURKINA.

Etudiants : KPEKPASSI & MENGUE

23/05/2008
SOMMAIRE

GENERALITE 3

OBJECTIFS DU PROJET 4

1.DONEES SOCIO ECONOMIQUE 4

2 . DONNEES TECHNIQUE 7

3. SOURCE D’ENERGIE 29

4. MODE D’EXPLOITATION 32

5. ETUDE ECONOMIQUE 34

6. ETUDE ENVIRONNEMENTALE 39

CONCLUSION 42

BIBLIOGRAPHIE 43

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23/05/2008
GENERALITE :
La ville de TIEBELE située au CENTRE-SUD du BURKINA FASO dans la
province de NAHOURI, est alimentée en eau de consommation au travers de forages
équipés de pompes à motricité humaine. Devant l’accroissement de la population, cette
option n’est plus ni économiquement ni techniquement viable. L’alimentation en eau
potable (AEP) est constituée de forages équipés de pompes manuelles et de puits
modernes et traditionnels. Le débit des pompes manuelles est faible et conduit à la
réalisation de nombreux forages dans la ville dont la gestion et la maintenance
connaissent des difficultés.
C’est ainsi qu’il est envisagé la conduite d’un APS (Avant Projet Sommaire) d’AEP
Dans le cadre de projet de fin d’étude, il nous a été confié de faire une étude de faisabilité du
système d’alimentation en eau potable sur pour une échéance de 10 ans tout en faisant sortir le
mode d’exploitation et l’étude économique.

SITUATION GEOGRAPHIQUE DE TIEBELE

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OBJECTIFS DU PROJET :

L’objectif visé est principalement concentré sur les études d’avant projet
sommaire (APS) pour la réalisation d’infrastructures d’adduction d’eau potable
(AEP) de la ville de TIEBELE. En effet, ici, l’objectif de la mise en œuvre d’un
réseau d’AEP est de satisfaire tous les besoins en eau des populations tout en
apportant aussi la demande solvable. Il faudra donc, économiquement, définir les
conditions de viabilité du projet, en particulier en définissant la quantité minimum
d’eau à vendre pour équilibrer le budget, voir pour faire du point d’eau une source
de revenu pour le village. Et surtout, techniquement, les solutions qui devront
faire appel à des technologies simples, susceptibles d’être maîtrisées par les
fontainiers formés au sein du village.
Spécifiquement le but de ce projet est de traiter les volets suivants :
- améliorer les conditions d’AEP
Concevoir et dimensionner une adduction d’eau potable avec ses différentes
composantes (pompes, stockage, bornes fontaines,…) selon les besoins en eau des
populations.
- faire une estimation des coûts

Le projet s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des


populations urbaines au Burkina Faso et devra satisfaire la demande solvable des
populations tout en se préoccupant de la rentabilité des installations.

1 DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES
1.1 ESTIMATION DES BESOINS EN EAU :

¾ Estimation du taux d’accroissement :

Sur le site web de INSD, la courbe d’évolution de la population de 1975 à 2006 nous donne
les valeurs suivantes :

• Population en 1996 : 10 312 609

• Population en 2006 : 13 730 258

En appliquant la formule Pn=P0(1+t)n

Ceci nous donne un taux d’accroissement de la population d’environ 3% sur l’ensemble


du territoire burkinabé.

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¾ Population à l’échéance du projet en 2018 :

Population Taux Échéance du projet Population à l'échéance

en 1996 d'accroissement du projet du projet en 2018

13 305 0,03 10 25494

¾ Besoins en eau journalier :

Estimation des besoins de la population :

N’ayant pas pu faire des enquêtes socio-économiques sur le terrain et n’ayant pas des données
sur la commune de TIEBELE, nous nous sommes basés sur le tableau suivant extrait du
Rapport Technique de l’ONEA,

VILLE POPULATION PRODUCTION (l/j/h)


moyenne Pointe
Sabou 6730 8,6 12,8
koupela 13200 32 39
kongoussi 8766 15,4 20,5
kompienga 4774 18,4 27
goro gorom 5050 15,4 19,4

Pour estimer la consommation journalière moyenne par habitant qui est de


18 l/j/h.

NB : Mais nous avons considérons les directives de l’OMS qui donnent un minimum de
20 litres par jour et par habitant pour nos calculs pour être un peu dans la marge de
sécurité.

Les différentes estimations des besoins de la population sont résumées dans le


tableau ci-dessus suivant qu’on est en Centre Ville ou qu’on soit en branchement privé
ou borne fontaine :

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Année d'Échéance 2018
Effectif Total 25494
Effectif Centre ville 2100
Branchement Borne
BRANCHEMENT Branchement Privé Fontaine
Zone Centre Ville Autre Zone Centre Ville Autre Zone
Repartition de la Population(%) 60 35 40 65
Population
Correspondante(habts) 1260 8188 840 15206
consomation spécifique(l/habts/j) 20 20 20 20

Perte dans le réseaux 1,1 1,1 1,1 1,1


Coefficient de pointe journalier 1,2 1,2 1,2 1,2

consommation annexe 1,05 1,05 1,05 1,05

Demande journalière(m3/j) 34,93 226,97 23,28 421,51

Temps d'utilisation(h) 24 24 8 8

Débit moyen Horaire(m3/h) 1,46 9,46 2,91 52,69

Coefficient de pointe horaire 2 2 2 2

Débit de pointe (l/s) 0,81 5,25 1,62 29,27

Nbre de Borne Fontaine 2 31


Débit de Borne Fontaine (l/s) 0,81 0,94

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D’où l’estimation de la production résumée dans le tableau suivant :

BRANCHEMENT Branchement Privé Borne Fontaine


Demande journalière(m3/j) 261,90 444,80

Débit de pointeHoraire(l/s) 6,06 30,89

Production journalière
706,69
(m3/h)

2. DONNEES TECHNIQUES
2.1. La ressource en eau et pompage

Les eaux souterraines constituants notre principale ressource en eau et que les prospections
laissent entrevoir des débits d’exploitation de 20 à 25 m3/h, le tableau suivant nous donne le
nombre de forages nécessaire pour couvrir la demande de la population.

Débits d'un forage (m3/h) 20

Temps de pompage par jour (h/j) 12

Nombre de forage 3

Production totale par jour (m3/h/j) 720

NB : Un forage de plus en secours doit être prévu également

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2.2. Proposition d’une coupe de forage

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2.3. Choix de groupe électropompe immergés

• Dimensionnement du réseau d’adduction

Par soucis d’alimenter le réservoir en dédit constant et de créer un endroit de traitement par
chlore des eaux, nous refoulons nos eaux de forages F1, F2 et F3 dans la bâche d’abord d’oû
se fait l’introduction du chlore. Puis de la bâche nous alimentons le réservoir.

Longueur (m) Débit (l/s) Dth (mm) DN (mm) ep (mm) Dint (mm) J (m)

F1 - bache 440 5,56 141,69 180,00 10,70 169,30 0,14

F2 - bache 600 5,56 141,69 180,00 10,70 169,30 0,19

F3 - bache 100 5,56 141,69 180,00 10,70 169,30 0,03

Bache – R 40 13,33 189,70 225,00 13,4 211,60 0,02

• Dimensionnement de la Bâche

CAPACITE UTILE m3

Adduction de jour,durant les périodes de consommation 144,00

Adduction avec pompage solaire 360,00

BACHE CARREE
Hauteur
Géométrique
Coté (m) Hauteur Utile (m) Révanche (m) (m)
Adduction de
jour,durant les
périodes de
consommation 10,00 1,44 0,3 1,74
Adduction avec
pompage solaire 10,00 3,60 0,4 4,00

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• Calcul de Hauteur manométrique de chaque pompe

Profondeur Forage
Hauteur Niveau Niveau
bâche Statique Dynamique J (m) Hmt
F1 - bache 1,75 30 40 0,14 41,89
F2 - bache 1,75 30 40 0,19 41,94
F3 - bache 1,75 30 40 0,03 41,78
Bache – R 20 0,03 20,03

• Pompes correspondantes

Le choix des pompes immergées a été fait sur le logiciel Grundfos WinCAPS

Nous obtenons la pompe SP 30-5 pour l’équipement des forages F1 et F2 car ayant presque la
même Hmt

Mais pour l’équipement du forage F2 , nous obtenons aussi la pompe SP 30-5

TYPE Puissance Rendement


TYPE MOTEUR (Kw) en (%) Cosφ
POMPE 1 SP 30-5 MS4000 5,5 76 0,85
POMPE 2 SP 30-5 MS4000 5,5 76 0,85
POMPE 3 SP 30-5 MS4000 5,5 76 0,85
DNP 50-
POMPE 4 160/146 5,5 81 0,88

• Caractéristique des pompes P1 et P2 : SP 30-5

SP 30-5
Pompes immergées multicellulaires pour l'arrosage, l'irrigation, l'adduction d'eau. Nombreuses applications
industrielles, surpression, transfert...

La pompe est entièrement en Acier inoxydable DIN W.-Nr. 1.4301 DIN W.-Nr..

Moteur 3-phasé avec écran anti-sable, paliers lubrifiés par liquide et diaphragme de compensation.

Liquide:
Liquide pompé: Eau potable
T° max. liquide à 0,15 m/sec: 40 °C

Technique:
Vitesse pour donnée pompe: 2900 rpm
Débit nominal: 30 m³/h
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Débit calculé: 24.3 m³/h
Pression nominale: 38 m
Pression fournie par la pompe: 44.3 m
Garniture mécanique pour moteur: HM/CER
Tolérance de courbe: ISO 9906 Annex A
Matériaux:
Pompe: Acier inoxydable
1.4301 DIN W.-Nr.
304 AISI
Roue mobile: Acier inoxydable
1.4301 DIN W.-Nr.
304 AISI
Moteur: Acier inoxydable
1.4301 DIN W.-Nr.
304 AISI

Installation:
Pression système: 100 bar
Pression d'entrée min.: -0.6 bar
Pression d'air minimum: -3.1 bar
Refoulement pompe: Rp 3
Diamètre moteur: 4 inch

Donnée électrique:
Type moteur: MS4000
Puissance nominale - P2: 5.5 kW
Fréquence d'alimentation: 50 Hz
Tension nominale: 3 x 380-400-415 V
Méthode de démarrage: direct
Courant nominal: 13,0-13,0-13,4 A
Cos phi - facteur de puissance: 0,85-0,81-0,76
Vitesse nominale: 2850-2860-2870 rpm
Indice de protection (IEC 34-5): IP58
Classe d'isolement (IEC 85): F
Capteur de température intégré: oui

Autres:
Poids net: 38 kg
Poids brut: 39 kg
Colisage: 0.04 m³

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• Courbe Débit-Hauteur des pompes P1 et P2: SP 30-5

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• Caractéristique de la pompe P 3 : SP 30-5

SP 30-5
Pompes immergées multicellulaires pour l'arrosage, l'irrigation, l'adduction d'eau. Nombreuses applications
industrielles, surpression, transfert...

La pompe est entièrement en Acier inoxydable DIN W.-Nr. 1.4301 DIN W.-Nr..

Moteur 3-phasé avec écran anti-sable, paliers lubrifiés par liquide et diaphragme de compensation.

Liquide:
Liquide pompé: Eau potable
T° max. liquide à 0,15 m/sec: 40 °C

Technique:
Vitesse pour donnée pompe: 2900 rpm
Débit nominal: 30 m³/h
Débit calculé: 24.5 m³/h
Pression nominale: 38 m
Pression fournie par la pompe: 44.1 m
Garniture mécanique pour moteur: HM/CER
Tolérance de courbe: ISO 9906 Annex A

Matériaux:
Pompe: Acier inoxydable
1.4301 DIN W.-Nr.
304 AISI
Roue mobile: Acier inoxydable
1.4301 DIN W.-Nr.
304 AISI
Moteur: Acier inoxydable
1.4301 DIN W.-Nr.
304 AISI

Installation:
Pression système: 100 bar
Pression d'entrée min.: -0.6 bar
Pression d'air minimum: -3.1 bar
Refoulement pompe: Rp 3
Diamètre moteur: 4 inch

Donnée électrique:
Type moteur: MS4000

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Puissance nominale - P2: 5.5 kW
Fréquence d'alimentation: 50 Hz
Tension nominale: 3 x 380-400-415 V
Méthode de démarrage: direct
Courant nominal: 13,0-13,0-13,4 A
Cos phi - facteur de puissance: 0,85-0,81-0,76
Vitesse nominale: 2850-2860-2870 rpm
Indice de protection (IEC 34-5): IP58
Classe d'isolement (IEC 85): F
Capteur de température intégré: oui

Autres:
Poids net: 38 kg
Poids brut: 39 kg
Colisage: 0.04 m³

• Courbe Débit-Hauteur de la pompe P 3 : SP 30-5

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• Courbe de fonctionnement des POMPES P1-P2 et P3 et les
CONDUITES

Courbe de FONCTIONNEMENT

70

60

50

40 Pompe SP 30-5
Conduite FORAGE 1-BACHE
H (m)

Conduite FORGAGE 2 - BACHE


30 Conduite FORAGE 3 - BACHE

20

10

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Débit (m3/h)

Le point de fonctionnement pour ces trois pompes : Q = 27,5 m3/h avec Hmt = 42 m

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• Courbe de fonctionnement de la POMPE P4 et la CONDUITE

courbe de fonctionnement ponpe Conduite - DNP 50-160

35

30

25

20
POMPE P4 DNP 50 - 160
H (m)

CONDUITE BACHE-RESERVOIRE
15

10

0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70
Débit (m3/h)

Le point de fonctionnement pour cette pompe : Q = 72,5 m3/h avec Hmt = 18 m

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2.4. Le réseau de distribution

¾ Schéma du réseau

¾ Coordonnées des nœuds relevées sur la carte

Coordonnées des nœuds

Nœud X Y ZTN
R 20100 29600 308.5
2 20100 29700 305.5
3 19600 29900 305
4 19275 30025 308
5 19075 30175 308
6 18800 30100 308.5
7 19975 30375 297.5
8 19725 30375 298.5
9 19500 30475 300
10 19475 30500 300
11 19200 30600 300.5
12 19075 30600 301
13 19700 30800 293.5
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14 20000 30200 299
15 20800 29700 303
16 20400 29900 302
17 20400 30300 297
18 20400 30400 294
19 20700 30100 299
20 20700 30580 291
21 21000 30175 296.2
22 20925 30800 287.5
23 21150 30200 296.2
24 20200 29700 305

¾ Estimation des différents débits


Soit
Lt : longueur totale du réseau
Lc : longueur du réseau au Centre Ville
Qt : débit branchement privé en dehors du centre ville
Qcv : débit branchement privé au centre ville
Li : longueur tronçon

Qr : débit de route

9 pour le tronçon 2 – 14 on a : Qr = Qcv*Li / Lc

9 pour le tronçon 3 – 8 , 14 – 17 , 16 – 17 et 24 – 16 on a : Qr = Qcv*Li / Lc + Qt*Li / Lt

9 pour les autres tronçons on a : Qr = Qt*Li / Lt

Qp : débit ponctuel

Qaval : débit aval

Tronçons Qr(l/s) Qp(l/s) Qaval(l/s)


2 3 0,43 1,89 18,40
3 8 0,40 0,81 0,81
3 4 0,21 3,78 15,09
4 9 0,33 0,94 0,94
4 5 0,11 3,78 9,93
5 11 0,24 0,94 0,94
5 6 0,24 4,72 4,72
14 7 0,20 0,94 4,87
7 13 0,47 0,94 0,94
7 10 0,23 0,00 2,28
10 25 0,16 0,94 0,94
10 12 0,23 0,94 0,94
17 18 0,11 0,94 0,94
16 19 0,18 0,94 4,72

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19 20 0,32 0,94 0,94
19 21 0,20 0,00 2,32
21 22 0,34 0,94 0,94
21 23 0,09 0,94 0,94
24 15 0,32 4,72 4,72
2 24 0,06 11,73 11,73
24 16 0,18 6,51 6,51
16 17 0,27 0,52 0,52
17 14 0,39 0,52 0,52
2 14 0,33 5,99 5,99

¾ Débit de dimensionnement et Diamètres des conduites

Qf : débit fictif de dimensionnement

9 Réseau maillé : Qf = 0.5*Qr + Qaval

9 Réseau ramifié : Qf = 0.55*Qr + Qaval

Tous les résultats des calculs ont été résumés dans le tableau suivant

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Tronçons L(m) Qf(l/s) Dth(mm) DN(mm) e(mm) Dint(mm) J(m) Σ J(m) CTN(m) Pmin en x Zmin imposé Pmax pour Zmin V(m/s)
2 3 520,00 18,64 162,37 200,00 11,90 176,20 1,49 1,73 305,5 10 317,23 10,00 0,8
3 8 480,00 1,03 38,17 75,00 4,50 66,00 0,79 2,53 298,5 10 311,03 16,21 0,3
3 4 400,00 15,20 146,66 180,00 10,70 158,60 1,34 3,07 308 10 321,07 6,16 0,8
4 9 620,00 1,12 39,89 75,00 4,50 66,00 1,22 4,29 300 10 314,29 12,94 0,3
4 5 210,00 9,99 118,88 160,00 9,50 141,00 0,57 3,64 308 10 321,64 5,59 0,6
5 11 460,00 1,08 39,05 75,00 4,50 66,00 0,83 4,47 300,5 10 314,97 12,26 0,3
5 6 460,00 4,85 82,87 110,00 6,60 96,80 2,18 5,83 308,5 10 324,33 2,91 0,7
14 7 240,00 4,98 83,95 110,00 6,60 96,80 1,20 8,63 297,5 10 316,13 10,00 0,7
7 13 880,00 1,20 41,20 75,00 4,50 66,00 1,97 10,60 293,5 10 314,10 12,03 0,4
7 10 440,00 2,41 58,43 75,00 4,50 66,00 3,98 12,61 300 10 322,61 3,52 0,7
10 25 310,00 1,03 38,25 75,00 4,50 66,00 0,52 13,13 295,5 10 318,63 7,50 0,3
10 12 440,00 1,07 38,95 75,00 4,50 66,00 0,79 13,40 301 10 324,40 1,73 0,3
17 18 200,00 1,00 37,66 75,00 4,50 66,00 0,31 7,74 294 10 311,74 10,00 0,3
16 19 340,00 4,82 82,59 110,00 6,60 96,80 1,59 4,04 299 10 313,04 10,00 0,7
19 20 600,00 1,12 39,78 75,00 4,50 66,00 1,17 5,21 291 10 306,21 16,83 0,3
19 21 380,00 2,43 58,60 75,00 4,50 66,00 3,48 7,52 296,2 10 313,72 9,32 0,7
21 22 640,00 1,13 39,99 75,00 4,50 66,00 1,27 8,79 287,5 10 306,29 16,75 0,3
21 23 170 0,99 37,49 75,00 4,50 66,00 0,26 7,52 296,2 10 313,72 9,32 0,3
24 15 600 4,90 83,22 110,00 6,60 96,80 2,90 3,48 303,00 10 316,48 10,00 0,7
2 24 120 13,84 139,94 200,00 11,90 176,20 0,34 0,58 305,00 10 315,58 10,00 0,6
24 16 220 8,68 110,81 140,00 8,30 123,40 1,63 2,45 302 10 314,45 10,00 0,7
16 17 330 2,74 62,27 90,00 5,40 79,20 2,59 5,04 297,00 10 312,04 10,00 0,6
17 14 470 1,36 43,82 75,00 4,50 66,00 2,39 7,43 299,00 10 316,43 10,00 0,4
2 14 400 4,08 75,93 90,00 5,40 79,20 6,94 7,18 299,00 10 316,18 10,00 0,8
R 2 130 36,95 228,63 280,00 16,60 246,80 0,24 0,24 308,5 10 318,74 0,8

CTN DU RESERVOIR 308,5


LA HAUTEUR DU RESERVOIR 15,90

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¾ Schéma des nœuds du réseau

¾ Conditions defourniture et de pose des canalisations

Pour ce faire, nous nous sommes servis du fascicule 71 d’avril 2003 du Ministère
français chargé de l’équipement.
En effet, le présent document s’applique aux conduites d’adduction et de distribution d’eaux
brutes et d’eaux d’alimentation des réseaux publics ou à usage agricole ou industriel ; on peut
également s’y référer pour les conduites des réseaux privés, susceptibles d’être incorporés aux
réseaux publics. Le présent fascicule est applicable aux fournitures et pose de conduites d’eau,
robinetterie, branchements et accessoires. Les prescriptions contenues dans la
« Spécification technique relative aux conduites d’adduction et de distribution d’eau »
s’appliquent, ainsi que toutes les normes qu’elle cite, aux marchés que vise le présent
fascicule du CCTG-Travaux.

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Article 12 : Prescriptions communes aux tuyaux et raccords :

Les conduites satisfont à toutes les conditions ou sujétions normales d’emploi, notamment
en ce qui concerne l’action, combinée ou non, de la pression intérieure, des charges
extérieures, des surcharges roulantes et de la réaction du sol et des supports.
Les conduites résistent notamment aux pressions de calcul.
Les conditions spéciales auxquelles les conduites sont soumises sont précisées dans le
C.C.T.P., notamment pour les tuyaux de gros diamètres, les terrains hétérogènes, les hauteurs
de remblais exceptionnellement importantes ou faibles, les surcharges dynamiques, etc.
TERRASSEMENTS et POSE DES CANALISATIONS :

Alors que toutes les démarches administratives auront été satisfaites auprès des services
concernés et que l'implantation, piquetage et accord sur les matériaux auront été donnés par la
société fermière ou la CCPG – Département Eau et Assainissement, les travaux d'exécution
des tranchées devront se dérouler de la manière suivante :
Exécution des travaux :

La profondeur des tranchées du niveau du sol au niveau de la génératrice supérieure


extérieure des canalisations sera, conformément à l'article 47 du CCTG, de 1 mètre.
Les matériaux constituant le revêtement et la fondation seront triés.
Le fond des tranchées est dressé soigneusement ou corrigé à l'aide de terre fine damée de
façon à ce qu'il n'y ait ni ondulation ni irrégularités et que les canalisations reposent sur le sol
sur toute leur longueur. Des niches seront aménagées pour la confection des joints si la nature
de ceux-ci l'exige.
Si le fond de fouille était noyé, les canalisations ne pourront pas être posées avant épuisement
total de l'eau.

Pose des tuyaux :

Les tuyaux doivent être posés en files bien alignées et bien nivelées ; la pente doit être
constante entre les points de changement de pente prévus. Une légère pente est indispensable
en terrain horizontal.
Les tuyaux ne devront pas être posés sur des tasseaux, sauf si la conduite suit un tracé
aérien ; ils seront calés uniquement à l'aide de terre meuble ou de sable ou de gravette 8/10.
Le remblaiement se fera au moyen de terre épierrée et damée par petites couches jusqu'à une
hauteur de 0.20 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau.
Les changements de direction ne peuvent être réalisés qu'au moyen de coudes ou pièces
spéciales à l'exclusion de tout autre procédé.
Dans le cas particulier des conduites en polyéthylène, l'Entrepreneur devra tenir compte de la
dilatation linéaire très élevée pour ces matériaux et éviter de procéder au raccordement des
tronçons de conduite à des températures élevées.
Les pièces de raccord doivent être butées par des massifs de béton capables de résister aux
efforts qui s'exercent sur les coudes et toutes les pièces ou appareils qui subissent des efforts
tendant à les déboîter.
Dans tous les cas, les tuyaux devront être transportés, déchargés, stockés et posés
conformément aux directives du fabricant.

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Pose des tuyaux :

Les tuyaux doivent être posés en files bien alignées et bien nivelées ; la pente doit être
constante entre les points de changement de pente prévus. Une légère pente est indispensable
en terrain horizontal.
Les tuyaux ne devront pas être posés sur des tasseaux, sauf si la conduite suit un tracé aérien ;
ils seront calés uniquement à l'aide de terre meuble ou de sable ou de gravette
8/10.
Le remblaiement se fera au moyen de terre épierrée et damée par petites couches jusqu'à une
hauteur de 0.20 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau.
Les changements de direction ne peuvent être réalisés qu'au moyen de coudes ou pièces
spéciales à l'exclusion de tout autre procédé.
Dans le cas particulier des conduites en polyéthylène, l'Entrepreneur devra tenir compte
de la dilatation linéaire très élevée pour ces matériaux et éviter de procéder au raccordement
des tronçons de conduite à des températures élevées.
Les pièces de raccord doivent être butées par des massifs de béton capables de résister aux
efforts qui s'exercent sur les coudes et toutes les pièces ou appareils qui subissent des efforts
tendant à les déboîter.
Dans tous les cas, les tuyaux devront être transportés, déchargés, stockés et posés
conformément aux directives du fabricant.

CANALISATIONS :

Les spécifications des matériaux à utiliser pour les canalisations d'eau potable sous pression
sont les suivantes :
Tuyaux en fonte ductile 2 GS (ou similaire) à joint automatique flexible avec revêtement
intérieur centrifugé à base de ciment. Les raccords à utiliser avec ces tuyaux seront du type
EXPRESS 2 GS ou autre type agréé.
L'ensemble de ces tuyaux devra correspondre aux normes établit par le CCTG -
Fascicule 71, soit NFA 32-101, NFA32-201 et EN 545.
Tuyaux en PEHD. L'ensemble de ces tuyaux seront essentiellement utilisés pour les
branchements devront répondre à la qualité NF T 54.063 pour les polyéthylènes dit haute
densité. Diamètres extérieurs 25, 32, 40. Ils devront obligatoirement présenter des bandes
bleues dans le linéaire du tuyau.
sur toutes canalisations, un grillage avertisseur de couleur conventionnelle sera déroulé
dans le sens longitudinal, à une hauteur de 0.10 m au-dessus de la génératrice supérieure de la
canalisation.
D'une manière générale ces canalisations devront avoir été éprouvées afin de répondre à
un besoin au minimum de 16 bars de pression.

APPAREILS DE ROBINETTERIE ET ACCESSOIRES :

L'ensemble de ces pièces sera en fonte de type GS et obligatoirement correspondre aux


différentes normes du CCTG Fascicule 71 reprenant une différenciation personnalisée par
pièce :
Les robinets vannes seront obligatoirement à vannes à opercule caoutchouc série 16 bars,

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Pour toutes utilisations pouvant générer des pressions au-delà de 16 bars, les robinets
vannes seront équipés d'une vanne à opercule métallique.
Il est rappelé que le sens de fermeture de ces vannes sera ANTIHORAIRE.
Les ventouses seront d'un diamètre établit par rapport au diamètre de la canalisation et ne
seront posés qu'après avis de la Société Fermière.
En ce qui concerne les vidanges, elles seront d'un diamètre proportionnel à la canalisation et
devront être obligatoirement raccordées sur un réseau d'eaux pluviales ou rejetées dans le
milieu naturel, mais en aucun cas être raccordées au réseau d'eaux usées. Ce raccordement au
réseau d'eaux pluviales devra se faire conformément au règlement sanitaire en vigueur.
Exemple de dimensionnement des vidanges :
Fonte DN60, vidange Pehd 40
Fonte DN 100, vidange Pehd 63
10 / 29
Au delà de DN 150, vidange DN 100 mini

APPAREILS DE REGULARISATION :

Ces appareils devront avoir été dimensionnés en fonction des canalisations existantes et
devront avoir obtenu l'agrément du Maître d'Ouvrage et de la Société Fermière responsable du
réseau. Le schéma de montage ainsi que le dimensionnement des regards seront soumis à
l'approbation de la CCPG ou de la Société Fermière.

REGARDS :

Le diamètre minimal de ces regards devra être de 1000 mm. Il sera demandé qu'une
hauteur minimale de 30 cm soit respectée entre le niveau du fond de regard et
l'appareillage installé.
Le fond du regard devra être rempli de matériaux drainant dans les cas d'implantation, dans
terrains argileux ou autres, si le raccordement du regard au réseau d’eaux pluviales est
possible : le réaliser.
Chaque aménagement sera contrôlé par le Département Eau et Assainissement ou par ses
représentants.
La qualité des tampons de fermeture des regards est conditionnée par la définition des lieux
d'installations et doit correspondre aux subdivisions énumérées ci-dessous :

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GROUPE 3 GROUPE 4 GROUPE 5 GROUPE 6
C250 MIN D400 MINI E600 MINI F900

Dans la zone Voies de Charges élevées Charges très


des caniveaux circulation des Cours d'usines élevées
Trottoirs routes Docks Aéroports
Zones piétonnes Rues piétonnes Aéroports
Aires de Accotements
stationnement stabilisés
et Aires de
Parkings pour stationnement
voitures tous véhicules

Prescriptions générales pour les regards abritant des appareils de robinetterie :

Fond de regard en béton


Distance minimale de 30 cm entre le fond du regard bétonné et le fil d’eau de la
canalisation
Le regard sera adapté au diamètre de la canalisation.
Exemple : regard 1200 x 1200 pour DN 150

BRANCHEMENTS PARTICULIERS :
Le branchement est constitué :
D’un collier de prise en charge, en fonte ductile, revêtu d'une peinture epoxy.
D’un robinet de prise en charge bronze à boisseau sphérique équipé d'un raccord intégré
pour canalisation PEHD, préciser les essais (16 bars ou 25 bars).
D’un tabernacle béton.
D'un tube allonge fonte ou PVC télescopique.
D’une bouche à clé réglable à vis (type PAVA).
Le tampon de cette bouche sera à empreinte hexagonale pour les branchements particuliers.

REGARDS COMPTEURS :

Ces regards compteurs devront être obligatoirement implantés en limite de propriété,


côté domaine privé et rester accessibles en tout temps et toutes heures et quelque soit le
type d'aménagement (public ou privé).
Le diamètre minimal pour les regards compteurs devra être de 1000 pour un compteur.
Tout regard autre que le dispositif DN 1000 devra être soumis, avant leur emploi, à
l'acceptation de la CCPG ou de ses représentants .

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Il est demandé pour les branchements particuliers, depuis la colonne principale jusqu'au
compteur, de mettre en place les tuyaux PEHD (normes NFT 54.063) sous gaine de couleur
bleu conforme aux normes NFC 68.71. Cette gaine aura un diamètre minimal de
90 mm. Les pénétrations de cette gaine dans les ouvrages, devra être visible dans le regard
compteur.
Le diamètre minimal extérieur pour les tuyaux PEHD de branchements particuliers ne pourra
être inférieur à 25 mm.
De plus, un grillage avertisseur détectable devra être déroulé sur tout le remblai longitudinal
de la tranchée, à une hauteur de 0.40 m au-dessus de la génératrice supérieure du tuyau.
Toute canalisation devra avoir une hauteur de couverture de matériaux de 1.00 mètre.
CONTROLES ET ESSAIS
Essais sur canalisation :

Avant toute mise en service définitive du réseau, des essais de pression devront avoir été
réalisés sur la canalisation principale y compris les branchements ouverts et bouchonnés
aux extrémités.
Comme définit dans le CCTG - Fascicule 71, il est précisé que la pression d'essai devra être
de 1 fois ½ la pression de service avec un minimum de 15 bars pendant 30 minutes.
Avant toute remise des ouvrages à la Collectivité ou mise en service des branchements, un
essai de pression de 15 bars pendant 30 minutes sera réalisé.
L'essai sera fait sur la colonne principale, branchements compris.
Les représentants de la CCPG et de la Société Fermière en charge d'exploitation seront
informés des dates et heures, 3 jours ouvrables à l'avance.

EPREUVE HYDRAULIQUED’UNE CANALISATION D’EAU POTABLE :

L’épreuve hydraulique est obligatoire (article 63 du fascicule 71 CCTP) pour la réception des
canalisations neuves, lors des travaux sur le réseau d’eau potable.
Nous vous rappelons que le raccordement au réseau et la pose des compteurs
s’effectueront après réception des pièces nécessaires à l’établissement du certificat de
conformité de la CCPG : les plans de récolement et les résultats de l’analyse
bactériologique.

MODE OPERATOIRE :

1. Obstruer les extrémités du tronçon à essayer avec des plaques percées équipées de
robinets.
2. Mettre en place des systèmes de butées latérales et en extrémité de la conduite.
3. A partir du point bas, mettre progressivement en eau la conduite pour purger l’air des
points hauts.
4. Le remplissage de la canalisation exige l’évacuation complète de l’air :
• Vérifier le fonctionnement des ventouses s’il en existe sur le tronçon
• Ouvrir les robinets-vannes placés à la base de ces équipements
• Utiliser les robinets-vannes de vidange pour s ‘assurer de l’arrivée d’eau.
5. Mettre progressivement la canalisation sous pression en s’assurant de
la compatibilité de chaque élément.
6. La pression est appliquée pendant une durée de 30 mn sans que la diminution de
pression soit supérieure à 0,2 bars.
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7. Valider l’épreuve par le fermier ou un membre de la CCPG (prévenir
24h avant).
8. Le procès verbal d’épreuve hydraulique est à fournir à la CCPG et au fermier.

NETTOYAGE ET DESINFECTION DES CONDUITES :

L’ensemble des opérations est à la charge du Maître d’ouvrage.


Après avoir été éprouvées, les conduites neuves ou remaniées sont lavées intérieurement au
moyen de chasse d'eau ou autres procédés adéquats.
Ces lavages sont répétés, si nécessaire, afin que la turbidité de l'eau soit inférieure au
maximum admis par les normes et règlements en vigueur pour la qualité des eaux destinées à
la consommation humaine.
Lorsque le réseau désinfecté a été convenablement rincé, des prélèvements de contrôle sont
faits par les Sociétés Fermières et les analyses par le laboratoire agréé. Si les résultats sont
défavorables, l'opération est renouvelée dans les mêmes conditions.
Un procès verbal sera obligatoirement établi reprenant la conformité des tests des mises en
pression ainsi que le compte-rendu de la désinfection des réseaux par analyse de laboratoires.

2.5. Le réservoir de stockage

• Cote minimale du réservoir

Le réservoir à été implanter à la côte 323.40m. Il est positionné de manière à distribuer


gravitairement de l’eau aux habitants avec des pressions raisonnables.

• Capacité utile du réservoir

La capacité utile du réservoir est évaluée dans deux cas suivant

CAPACITE UTILE m3

Adduction de jour,durant les périodes


de consommation (20% Vj) 141,34

Adduction avec pompage solaire


(50% Vj) 353,35

• Réserve Incendie

Hypothèse : Toutes les pompes peuvent être démarrer après une heure d’incendie.

Dans ce cas la réserve incendie est Vinc = 60 m3

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• Capacité Totale du réservoir

Vt = Cu + Vinc

CAPACITE TOTLE DU RESERVOIR (m3)


Adduction de jour,durant les périodes de
consommation 200

Adduction avec pompage solaire 415

• Dimension du réservoir

RESERVOIR CIRCULAIRE
Hauteur
Géométrique
Diamètre (m) Hauteur Utile (m) Révanche (m) (m)
Adduction de
jour,durant les
périodes de
consommation 10,00 2,55 0,25 2,80
Adduction avec
pompage solaire 10,00 5,29 0,21 5,50

• Choix et justification du materiau constitutif du


réservoir

Nous conseillerons un réservoir métallique pour des raisons suivantes

9 Du coté construction : un réservoir métallique est très praticable dans la mise en


œuvre par rapport à un réservoir en béton dont la réalisation parfaite n’est pas tout à
fait évidente.

9 Du coté esthétique : le réservoir métallique est plus attrayant par rapport au réservoir
en béton qui présente quelques contrastes du point de vue visuel.

9 Du point de vue étanchéité : réservoir métallique semble être plus étanche qu’un
réservoir en béton surtout si ce dernier est mal réalisé

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• Schéma du Réservoir

Réservoir

2,80m
323,40 m

Distribution ¯ 280 PN10

Vidange et trop plein ¯200


Refoulement ¯225 PN10

3 SOURCE D’ENERGIE
CONCEPTION DE L’INSTALLATION

- Château d’eau

Le système idéal pour le château d’eau est celui qui permet de commander le démarrage
des pompes quand l’eau est au niveau bas et d’arrêter le pompage quand le niveau haut serait
atteint. Pour cela il est prévu un interrupteur de contrôle de niveau sur la paroi du château qui
sera réglé de telle sorte que la fonction assignée au château soit remplie.
L’interrupteur de contrôle de niveau est un système mécanique composé d’un poids et d’un
contre poids dont l’un immergé dans l’eau et actionné suivant la pression hydraulique qui
s’exerce sur lui. Ce qui met l’interrupteur en position ouverte ou fermée

-Fonctionnement des unités

Le fonctionnement des unités se résume comme suit :


-Mise en marche des pompes par un interrupteur.
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-arrêt de la pompe de captage en cas défaut thermique
-Arrêt de la pompe de refoulement.
-Arrêt automatique de la pompe de refoulement lorsque le niveau haut du château
est atteint.
-Mise en marche automatique des pompes lorsque le niveau bas du château est atteint.
-Signalisation de la pompe en défaut par un voyant orange (défaut thermique).

- Voyants

H1 : marche pompe de captage


H2 : marche pompe de refoulement
H3 : défaut thermique pompe de captage
H4 : niveau haut du château
H5 : voyant général (mise en commande de l’ensemble du système)

CHOIX DE LA SOURCE D’ENERGIE

D’apres les TDR, il n y a pas de réseau électrique dans la zone. Alors nous nous
interesserons à l’énergie solaire oû l’énergie thermique

• Justification du choix :

9 Energie solaire

Le débit journalier pour le pompage solaire est de 677m3/j alors qu’on a besoin de 706.7m3/J
et les hauteurs manométriques totales sont des facteurs limitants pour l’utilisation du pompage
solaire.
De plus le pompage solaire autorise un temps de pompage maximum de 7 h/j ce qui limite
la production journalière.
Par ailleurs, bien que l’énergie solaire soit gratuite, les charges d’entretien et de maintenance
des pompes solaires sont relativement importantes. Le pompage photovoltaïque est une
solution avec un coût d’investissement actuellement très élevé car le coût des batteries et du
régulateur de charge –décharge entraîne un coût au Wc installé très élevé. Une nécessité de
prévoir le changement de batteries tous les 5 à 7 ans.

9 Energie thermique

Nous recommandons l’utilisation d’un groupe électrogène entraîné par un moteur thermique
pour la fourniture localisée d’électricité.
Le moteur sera préférentiellement de type Diesel pour les raisons suivantes :
- Coût d’exploitation plus faible que les moteurs à essence
- Rendement supérieur
- Utilisation d’un carburant moins cher (gasoil ou fuel oil).
- Moins d’émission de CO2 donc moins de gaz à effet de serre

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Par ses effets néfastes sur les voies respiratoires et leur action cancérigène, elles constituent
un risque réel pour la santé humaine .Mais vue l’emplacement du groupe électrogène , le
moteur à diesel ne constituera pas une menace pour la santé des habitants .

Estimation de la puissance à installer

Il est donc nécessaire de multiplier la puissance absorbée par 2 pour éviter de casser au démarrage
le moteur diesel

SGE =2x 2.725.10-3 x Q x Hmt / (Rpom x Rmot x Cosφ)


SGE, la puissance du groupe électrogène en kVA
Rpom: Rendement pompe
Rmot: Rendement moteur
Cosφ : Facteur de puissance
3
Q : Débit en eau (m /h) ;
Hmt : Hauteur manométrique totale (m)

Q (m3/h) Hmt Rpom Rmot Cosφ SGE (KVA)


(m)
POMPE 1 20 42 0.76 0.81 0.85 8.75
POMPE 2 20 42 0.76 0.81 0.85 8.75
POMPE 3 20 42 0.76 0.81 0.85 8.75
POMPE 4 58.89 20 0.75 0.81 0.88 12.01
TOTAL 38.25

Rq : Nous estimons la consommation des autres composantes tels que les lampes, pompes
doseuses, climatiseurs et autres susceptibles d’être alimentés par le Groupe électrogène à
15% de celle des pompes.
Ce qui donne :1.15×38.25= 44

SGE (KVA) = 44

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Choix du Groupe électrogène

Dans le catalogue que propose SDMO , nous avons choisi le groupe électrogène Diesel
triphasé , refroidissement à l’air suivant :

Type Caractéristiques Caractéristiques Moteur alternateur


de groupe400/230V/50HZ
Groupe
JS 45 KVA Type Cyl Alésage Coure Cyl LS 432S*45
K Cosρ=0.8
45 4045 nb mm mm L
DF
120 4L 106
127 4.5

4 MODE D’EXPLOITATION

I- LES PRINCIPAUX MODES DE GESTION ENVISAGEABLES :

1)* AFFERMAGE :
L’Etat/ Commune a financé les équipements. Ceux-ci sont confiés à une entreprise (le
Fermier) qui les fait fonctionner avec son personnel, mais l’Etat/ Commune en reste
propriétaire.
Les abonnés paient :
D’une part, le « prix - fermier » qui est la rémunération de l’entreprise fermière pour le
service qu’elle rend,
D’autre part, une surtaxe destinée à l’Etat pour lui permettre de payer les annuités des
emprunts contractés relatifs aux équipements.
C’est l’entreprise qui restitue périodiquement à l’Etat/ Commune le produit de surtaxe.
La durée de contrat d’affermage est normalement de 12 ans car l’entreprise a peu
d’équipements à amortir.
Dans l'affermage, les ouvrages nécessaires ne sont pas construits par le fermier mais mis à sa
disposition par la collectivité ou l'état. Le fermier ne se voit donc confier que la seule
exploitation du service.

2)* CONCESSION :
L’entreprise a financé les équipements et les fait fonctionner avec son personnel. Elle se
rémunère directement auprès des abonnés.
La durée de contrat de concession est supérieure à la durée de l’affermage compte tenu de la
nécessité pour l’entreprise d’amortir ses investissements.
Dès la réalisation des installations par l’entreprise, l’Etat/ Commune en devient propriétaire.

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3)* GERANCE :
L’Etat a financé les équipements et les a confiés à une entreprise qui les fait fonctionner avec
son personnel.
Les abonnés paient leurs factures soit au gérant qui verse la totalité à l’Etat, soit directement à
l'Etat. En contrepartie, l’Etat rémunère le gérant.

4)* REGIE :
L’Etat/ Commune a financé les équipements et les fait fonctionner avec son personnel. Il se
rémunère directement auprès des usagers.
La régie peut prendre plusieurs formes :
– Service de l’Etat,
– Autonomie financière,
– Etablissement public ou
– Société d’Etat.

II-COMPARAISON DES DIFFERENTS MODES :

MODES DE GESTION AVANTAGES INCONVENEINTS

AFFERMAGE -L’Etat reste propriétaire de -Les abonnés subissent trop de


son investissement. taxes.

CONCESSION -permet à un Etat qui n’a - l’entreprise peut fixer des prix
pas de gros moyens de trop élevés pour les populations
qui n’ont pas toutes le pouvoir
d’achat.
GERANCE -L’Etat se décharge de toute
autre forme de gestion de
ses ouvrages.
REGIE L’état reste propriétaire et
recoit des taxes

CHOIX DU MODE DE GESTION :

Nous, dans le cadre de notre étude optons pour une gestion de type Gérance, car selon
nous elle englobe mieux l’état d’esprit que nous souhaitons.
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5 ETUDE ECONOMIQUE

• ESTIMATION DES COUTS D’INVESTISSEMENT

1) Adduction d’eau potable :

NB : Les prix proposées ci dessous ont été tiré du bordereau de prix unitaire 1999 de l’ONEA
des PVC correspondant. On s’est fixé des prix approximatifs pour les équipements ne se
trouvant pas dans le bordereau de prix.

.Nature des conduites de distributions: PEHD DIN 8074-75 / ISO 4427 (10 bars)
.Conduites de captage et de refoulement : PEHD DIN 8074-75 / ISO 4427 (10 bars)

Désignation Unité Nombre Longueur Prix Prix total


N° Totale (m) unitaire
I CONDUITE
PEHD PN10 ml 1 130 14185 1 844 050
1 DN280
PEHD PN10 ml 1 45 12844 577 980
2 DN225
PEHD PN10 ml 2 640 8231 5 267 840
3 DN200
PEHD PN10 ml 4 1540 7300 11 242 000
4 DN180
PEHD PN10 ml 1 210 6222 1 306 620
5 DN160
PEHD PN10 ml 1 220 5500 1 210 000
6 DN140
PEHD PN10 ml 4 1640 2998 4 916 720
7 DN110
PEHD PN10 ml 2 730 1999 1 459 270
8 DN90
PEHD PN10 ml 12 5610 1444 8 100 840
9 DN75
Trop plein ml 1 20 1175 23 500
10 DN200
Vidange DN200 ml 1 20 1175 23 500
11
SOUS TOTAL I 35 972 320

II RACCORDEMENTS
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Coude90° DN U
75 PEHD
1 1 30831 30831
Coude 120° U
2 DN75 PEHD 1 38800 38800
Té(Ø200,200,90) U
3 1 168000 168000
Té U
(Ø200,200,280)
4 1 191700 191700
Té (Ø90,90,75) U
5 1 38381 38381
Té (Ø75,75,75) U
6 2 15843 31686
Té(Ø U
7 180,180,75) 2 150000 300000
Té(Ø U
9 110,110,75) 2 52000 104000
Té(Ø U
12 180,180,180) 1 160200 160200
Té(Ø U
200,200,75) 1 164300 164300
14 Vanne DN75 U 15 40000 600000
15 Vanne DN90 U 6 70000 420000
Vanne DN110 U
16 6 10000 60000
Vanne DN140 U
17 2 120000 240000
Vanne DN160 U
18 2 135000 270000
Vanne DN180 U
19 9 150000 1350000
Vanne DN200 U
20 6 170000 1020000
Vanne DN280 U
21 1 202000 202000
22 BE DN75 U 15 30000 450000
23 BE DN90 U 6 70000 420000
24 BE DN110 U 6 90000 540000
25 BE DN140 U 2 115000 230000
26 BE DN160 U 2 134000 268000

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27 BE DN180 U 7 166000 1162000
28 BE DN200 U 5 180000 900000
29 BE DN280 U 1 200000 200000
Cône BB U
30 180x160 2 200000 400000
Cône BB 90x75 U
31 1 75000 75000
Cône BB U
32 180x110 1 180000 180000
Cône BB U
33 140x110 1 150000 150000
Cône BB U
34 200x180 1 250000 250000
Cône BB 110x75 U
35 2 100000 200000
Cône BB 110x90 U
36 1 120000 120000
SOUS TOTAL II 10934898

III EQUIPEMENTS
1 Pompe S30-5 U 3 4000000 12000000
Cosφ=0.85
2 Pompe DNP 50- U 1 4000000 4000000
160/146,
Cosφ=0.87

3 Pompe doseuse U 2 858 422 1716844

0
5 Robinet Vanne U 1 506252 506252
DN 280

6 Clapet papillon à U 421875 843750


bascule 200
2
Crépine DN225 U 5000 10000
2
Ventouse simple U 421 875 843750
DN200
2
Tranchée ml 1 000 1100 1100000

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Borne fontaine 2 900000 1800000
(0,81l/s)

Borne fontaine U 900 000 27900000


(0,94l/s)
31
SOUS TOTAL III 50720596

IV EQUIPEMENTS DECOMMANDE
Disjoncteurs Ens

NS100
Courbe D
C6ON
Courbe C
C60N
Courbe D
C60N
Courbe D
NS100
Courbe D
C60N
Courbe C
NS100
Courbe D
contacteurs
auxiliaires

temporisé
Sectionnaire
tri
Voyant
lumineux
interrupteurs
Relais
thermiques
Boutons
Poussoir test
Coffret 500000

SOUS TOTAL IV 500000

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V EQUIPEMENT ELECTRIQUE

Groupe 60KVA/3P+N/ 1 2730000


Electrogène 400V
A diesel

SOUS TOTAL V 2730000

MONTANT TOTAL HORS TVA 100 857 814

COUT ETUDE,INSTALLATION,MAINTENANCE (40%DU MONTANT) 40343126

TVA (18%) 18154407

MONTANT TOTAL 159355346

LES CHARGES D’EXPLOITATION

ƒ Personnel et surveillance contrôle de qualité

On l’estime à 0.1% du coût d’investissement soit 1 593 55 FCFA

ƒ Energie

La charge à ce niveau concerne la consommation de carburant :le gasoil et l’huile du


moteur . Le prix d’achat du carburant par mois est estimé à 3 000 000 FCFA

ƒ Produit chimique

Le prix des produits chimiques est évalué à 10% de l’AEP soit 15 935 535 FCFA

LES DOTATIONS AUX RENOUVELLEMENTS

Le prix annuel de ce volet est évalué à 1% de l’investissement total soit 1 593 553 FCFA

LES CHARGES DE MAITENANCE

Les charges de maintenance sont évaluées à 0.5% ce qui donne 796 777 FCFA

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PRIX DE REVIENT DU m3 D’EAU DISTRIBUEE

C’est la somme des prix de carburant, des produits chimiques et du salaire du personnel

(15 935 535 + 3 000 000) x 1.18 1 593 55


+ = 750 109
30 30

Prix m3 est égal à 750 109 / 707 = 1060 fcfa/m3

PRIX DE VENTE DU M 3 D’EAU DISTRIBUEE

On prendra un prix de vente à 1100FCFA

6 ETUDES D’IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

I) SOURCES D’IMPACTS

II) RECEPTEURS D’IMPACTS

– 1. Valeur des composantes environnementales touchées par le projet


– 2. Impacts sur les différentes composantes

III) ANALYSE ET SOLUTION

I) SOURCES D’IMPACTS

La présente partie porte sur la synthèse des répercussions potentielles sur l’environnement
du projet d’amélioration des conditions de vie de la population de la ville de TIEBELE

Les sources d’impact se définissent comme l’ensemble des activités prévues lors des
périodes de travaux, de repli de chantier, d’exploitation et d’entretien courant/périodique des
installations.

En période de travaux, ces sources d’impact sont :

– L’installation du chantier

– Le mouvement des terres (fouilles)

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– L’exécution des ouvrages de stockage et de traitement

– L’exécution des bornes fontaines

– L’installation électrique

– La réalisation éventuelle de latrines

– La présence de la main d’œuvre

– Le repli du matériel

En période d’exploitation et d’entretien, les activités sources d’impact sont liées à :

– La présence du groupe électrogène

– La présence du château d’eau

– La présence des ouvrages de drainage

– Les travaux d’entretien périodique des ouvrages

.II) RECEPTEURS D’IMPACTS :

Les composantes du milieu ou récepteurs d’impacts susceptibles d’être affectées par le projet
correspondent pour la plupart aux éléments sensibles de la zone d’étude pouvant être modifiés
de façon significative par les activités liées au projet :

– Les milieux physiques et biologiques : Sols, habitats fauniques, eaux…

– Les milieux humains : activités économiques, santé publique, emploi, conditions


de vie,…

La méthode retenue dans le cadre de notre étude est d’évaluer l’importance de l’impact
anticipé en s’inspirant des méthodes proposées par Hydro – Québec.

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1. Valeur des composantes environnementales touchées par le projet :

Composante du milieu Valorisation proposée


Air Moyenne
Eaux souterraines Forte
Sols Forte
Végétation Faible
Faune Faible
Santé Forte
Emploi Forte
Commerce Moyenne
Conditions de vie Moyenne à forte

2. Impacts sur les différentes composantes :

Impacts positifs Impacts négatifs

Amélioration des conditions de Bruit


vie
Amélioration de la santé des Pollution de l’air
populations
Création d’emplois Diminution du niveau de la nappe
phréatique
Urbanisation de Beguedo

III) ANALYSE ET SOLUTION :

Hormis le bruit dû au fonctionnement du groupe électrogène, les autres impacts négatifs sont
temporaires ; la dernière étant étroitement lié au débit d’exploitation des ouvrages et au temps
de fonctionnement déjà pris en compte dans les dimensionnements.

Il va s’en dire que le projet d’amélioration des conditions de vie de la population de


TIEBELE est, intrinsèquement, à valeur positive.

Du fait qu’il soit possible d’établir des mesures d’atténuation des impacts négatifs (car
minimisation des conséquences négatives du projet sur l’environnement), il semble plus
logique de valider ce projet comme étant réalisable du point de vue environnemental.

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Pour le bruit nous préconisons comme mesure d’atténuation la réalisation d’un locale
hermétique dans lequel sera installé le groupe électrogène et un mode de fixation au sol
permettant d’éviter de fortes vibrations.

CONCLUSION

La réalisation de ce système d’alimentation en eau potable contribuera d’une part à


soulager la souffrance de la population en matière de l’approvisionnement en eau potable et
d’autre part contribuera à l’amélioration de la santé publique et ainsi la relance de l’économie.
Mais le prix du m3 d’eau distribué reste la principale contrainte pour la faisabilité du
projet car avant de se lancer dans la réalisation du projet, nous devons nous assurer par une
étude socio-économique approfondie si la population bénéficiaire est disposée à acheter l’eau
au prix du m3 induit par le coût du projet. Ce prix serait beaucoup plus étudié en détail lors de
la phase de l’Avant Projet Détaillé du Projet.

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BIBLIOGRAPHIE

-Polycopié du cours : Distribution –adduction traitement, assainissement, eau pluviales,


les latrines) de M. Béga Ouedraogo.
- Mémento du Gestionnaire de l’Alimentation en Eau et de l’assainissement.
- Cours de pompe de M. Alain Kenouche
-Beaucoup de pages web
-Rapport technique de l’ONEA
-Recensement général de la population
-Site de INSD

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