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EN PEDIATRIE
Tome 1
1
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Editions de l'office des publications universitaires du même auteur:
• La brocho-pneumopathie - O.P.U. 1983
• Pneumopathies alvéolo-interstitielles chez l'enfant - O.P.U. 1986
• Pneumopathies d'hinalation chez l'enfant - O.P.U. 1986
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Nadia Y ahi Ait-Mesbah, Professeur chef de service d ' ORL, hôpital de Kouba,
Alger.
Y azid Y azibene, Professeur, Service d ' ORL, hôpital de Kouba, Alger.
Hasnia Zebbiche, Praticien hospitalier, Service de Pédiatrie, hôpital de Montpellier,
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Préface
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CHAPITRE 1
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EN PEDIATRIE
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Prise d'une observation en pédiatrie
croise ...
/
11
- Pathologies : ictère ...
- Crèche, Scolarité.
2 -Alimentation
4 - Antécédents familiaux
Mère: âge actuel, état de santé, antécédents pathologiques,
Père: âge actuel, état de santé, antécédents pathologiques.
Notion de consanguinité,
Fratrie : âge, sexe, état de santé, antécédents pathologiques.
Arbre généalogique (voir figure page 35).
Affections fréquentes retrouvées chez les ascendants et les collatéraux :
diabète, HTA, asthme ...
Notion de tabagisme familial (nombre et qualité des fumeurs, ancienneté,
nombre de cigarettes par jour).
5 - Conditions socio-économiques
- Emploi du père et de la mère,
- Niveau d'instruction des parents.
- Conditions de logement (type, nombre de pièces, aération, ensoleillement ... ).
- Mode de vie de l'enfant:
12
• Familial, ou en collectivité, en nourrice.
• Présence ou non d'animaux domestiques, type, durée
'
A la fm de l'interrogatoire, il convient de faire un résumé de quelques lignes
Il faut bien observer l'enfant, puis l'aborder avec douceur en s' aidant au
besoin de jouets et d 'autres artifices. Pour les enfants très jeunes et difficiles, il est
préférable de commencer par l'auscultation en découvrant le thorax pendant qu'ils
sont encore calmes. En dehors de cette exception, l'examen est pratiqué chez
l'enfant complètement déshabillé. Celui-ci est observé debout, en marche, assis,
puis couché. Lorsque l'enfant est très jeune, l'ordre dans lequel on procède n'est
pas important ; ce qui ne l'est pas, par contre, c'est d'oublier un organe ou un
appareil. Les examens qui nécessitent une instrumentation sont laissés en dernier :
sphère O.R.L. par exemple.
Schématiquement on peut procéder comme suit :
~
Examen pleuro-pulmonaire : observer l'existence d' une cyanose discrète ou d' une
teinte lilas au niveau des extrémités, rechercher un hippocratisme digital, observer
l'ampliation thoracique, rechercher une matité, vérifier la transmission des
vibrations vocales puis du murmure vésiculaire, noter les bruits anormaux. Mesurer
la fréquence respiratoire.
13
Examen lympho-ganglionnaire : intéresse les aires ganglionnaires (rétro-
occipitales, rétro-auriculaires, sous et latéro-maxillaires, sous-axillaires,
inguinales ... ) et la rate. En cas de présence de nombreuses adénopathies, les
indiquer sur un schéma corporel sur le dossier du malade.
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En l'absence de strabisme les reflets d'une source lumùieuse sur
la cornée sont exactement au centre des pupilles.
'
A la fin de l'examen, un résumé relèvera les principaux faits retenus. Dans
certains cas, une orientation diagnostique est envisagée et des examens
complémentaires sont prescrits.
Lorsqu'il s'agit d'un résumé d'observation effectué en fin d' hospitalisation,
l'examen est complété par la transcription des différents examens paracliniques et
leur résultat. Une conclusion générale reprendra à la fin, l'essentiel de l'anamnèse,
de l'examen clinique et des examens paracliniques. Elle est complétée par les
différentes mesures thérapeutiques prises et l'évolution durant l' hospitalisation. La
conduite à tenir envisagée peut également y figurer.
Remarques importantes
Vérifier toujours si l'adresse du malade et de ses parents est notée de façon
exhaustive et sans erreur ainsi que leurs numéros de téléphone.
Compléter les vaccinations lorsque cela est nécessaire.
Reporter sur le carnet de santé de l'enfant le diagnostic, les mesures
thérapeutiques et les conseils donnés : hygiène, diététique ...
Adresser un résumé d ' hospitalisation au médecin traitant.
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A LA GENETIQUE MEDICALE
INTRODUCTION
"
CHAPITRE2
17
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Introduction à la génétique médicale
La génétique étudie l' hérédité, c'est-à-dire la transmission des caractères
normaux et pathologiques de génération en génération.
19
1961 : Le code génétique est découvert par Nirenberg.
1966: Première analyse chromosomique prénatale par Breg et Steel.
1970: Prévention de l'iso-immunisation Rh par Clarke.
1970 : Découverte des bandes chromosomiques par Caspersson.
20
Thérapeutiques spécifiques : thérapie génique.
Classification des maladies génétiques :
Les maladies génétiques sont habituellement classées en trois groupes:
Les chromosomes
On différencie deux types de chromosomes :
- Les autosomes : au nombre de 44 dans l'espèce humaine, groupés par paires de
chromosomes homologues ou allèles.
- Les gonosomes ou chromosomes sexuels (déterminant le sexe), sont au nombre
de deux dans l'espèce humaine. Chez la femme, ils sont identiques : XX dits
homogamétiques. Chez l' homme: XY dits hétérogamétiques.
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Cenlromere
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- L'indice centromérique:
Le centromère est une zone claire contenant un granule. Occupant une place
différente d'un type de chromosome à un autre, il divise chaque chromatide en
deux régions : les bras et le centromère qui représente la zone d'insertion des
chromosomes et des fibres fusoriales. Les bras sont le plus souvent inégaux, parfois
égaux. La position du centromère est définie par le rapport de la longueur du bras
court P sur la somme de la longueur du bras court et du bras long Q. le= PIP+Q
En fonction : a de la position du centromère, on distingue :
Satellrte
'ortarm
Centro 1
: · 1
Stalk
Long arm~
23
Les chromosomes acrocentriques : centromère distal (proche d' une extrémité ou
subtélocentrique).
Les chromosomes télocentriques: centromère terminal ou distal.
Les chromosomes submétacentriques: centromère submédian.
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Bandes chromosomiques
24
Structure chimique des chromosomes: composés d'acides nucléiques
A.D.N. ou Acide désoxyribonucléique
L'acide désoxyribonucléique est une molécule complexe formée par la
succession d' unités élémentaires reliées entres elles : les nucléotides. Ceux-ci
DNA ~
di r.omo fln
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opp,roximolely
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DN A
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Structure du chromosome
25
Propriétés de l 'A.D.N.
C'est la seule molécule qui peut :
Se dupliquer, c'est-à-dire se reproduire de façon identique.
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D.N.A. transcription m R.N.A. traduction proternes
(noyau (cytoplasme)
Mitichondries)
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4 4p-
Délétion interstitielle
- Les inversions : réagencement intrachromosomique par rotation de 180° d'un
segment, elles ne déterminent pas en général de déséquilibre génique.
A A
B.- c
c.- B Une inv.e1·sion paracentrique
D D
E E 46,XY ,inv( 1)(p11 p21)
F F
'
7 de1·(7) cle1·(8) 8
Translocation réciproque
30
- Fréquence des anomalies de nombre :
- Trisomies :
Les trisomies des autosomes les plus fréquentes sont: 47,XX,+21 Trisomie 21 ;
47,XY,+ 18 Trisomie 18 ; 47,XY,+ 13 Trisomie 13.
Les trisomies des gonosomes sont beaucoup plus fréquentes : 47 ,XXX ;
47,XXY; 47,XYY.
- Les tétrasomies et les pentasomies : sont représentées respectivement par des
caryotypes à 48 et 49 chromosomes. Elles ne sont viables que pour les
chromosomes sexuels.
- Les monosomies : différentes selon qu' il s'agit d'autosomes ou de gonosomes,
dans les premiers, elles sont incompatibles avec la vie et provoquent des
avortements précoces du premier trimestre ; dans les seconds, seule la
monosomie 45,X est viable (syndrome de Turner).
- Les polyploïdies : sont dues à des accidents de la fécondation. La plus fréquente
des polyploïdies est la triploïdie caractérisée par la présence de 3 lots haploïdes.
69,XXX ; 69,XYY ; 69,XXY. Elles sont rares éliminées par des avortements
précoces. Les triploïdies sont dues à deux mécanismes la digynie (fécondation
d'un ovule diploïde par un spermatozoïde normal) et la diandrie (fécondation
33
d' un ovule normal avec 2 spermatozoïdes haploïdes normaux appelée dispermie
ou fécondation d'un ovule normal par un spermatozoïde diploïde appelée
diplospermie).
Anomalies monogéniques mendéliennes
Arbre généalogique
Devant une anomalie monogénique mendélienne, il est indispensable de
dessiner un arbre généalogique. L'arbre généalogique permet, en effet, à travers un
interrogatoire systématique de dresser un schéma graphique simple qui reproduit le
mode de transmission d'un phénotype. L'arbre généalogique devra comporter les
apparentés au 1° et au 2° degré, âge et causes de décès, toutes les maladies
présentes dans la famille ainsi que les fausses couches et mort-nés. L'arbre
généalogique permet de suspecter le caractère génétique et de préciser le mode de
transmission.
34
En pratique clinique, les cas observés peuvent êtres plus complexes:
- Si un sujet malade se marie avec un autre malade : le phénotype M//M est parfois
le même que M//m ou parfois plus grave.
- Mutation de novo : aucun parent n 'est atteint mais la mutation a pu se produire
37
- un gain de fonction (fréquent) :
la protéine fonctionne différemment : par exemple, une protéine mutée qui
entraîne la formation d'agrégats qui entraînent la mort des cellules ; on a un gain
d'une nouvelle fonction toxique.
• Evaluation du risque de récurrence pour les enfants à venir (IMG) : dans ce cas
le couple a déjà un enfant malade, les parents ne savaient pas qu'ils étaient
hétérozygotes.
~
38
- Exemples de maladies autosomiques récessives : Phénylcétonurie, Fibrose
kystique du pancréas, Albinisme, Xéroderma pigmentosum, Amyotrophie spinale
infantile ...
Parents
I \ I \ --
,,.--......:.
Gamètes
Enfants
39
Différentes situations observées
1- Cas habituel : la mère est Xm//X et le père est XI/Y ; aucun des parents n'est
malade puisqu' ils ne sont pas homozygotes. La mère produit 50 % de gamètes xm
et 50 % de gamètes X, le père produit 50% de X et 50% de Y. Leurs enfants seront:
Les filles ne sont pas malades puisque hétérozygotes mais la moitié peut
transmettre l'allèle muté. Les garçons sont hémizygotes, 50 % d 'entre eux sont
malades.
r:emme conductrice Homme normal
P<:.rents
XX
D
...____....../ XY
________/. \.....-----..
Garr-ètes
Enfants
D
Fille conductrice : 25 °/o Fils atteint : 25 °,t, Fiiie no·male : 25 'l"o Fils normal : 25 o/o
2- Mariage d ' un homme malade (Xm//Y) ; [M] et d' une femme normale (X/IX),
comme l' homme produit 50 % de gamètes Y et 50 % de xm aucun des garçons
ne sera malade mais toutes les filles seront vectrices.
40
Empreinte génomique
L'empreinte génomique est un phénomène physiologique qui concerne
quelques dizaines de gènes seulement ; et qui conduit, dans des conditions
normales, à l'expression d' une seule des deux copies parentales de chacun de ces
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45
• Une délétion de la même région du ch 15, selon qu'elle est héritée de la mère
ou du père, conduit à 2 phénotypes différents.
• Région du chromosome 15 soumise à empreinte.
• Les gènes impliqués dans le Prader-Willi sont des gènes qui sont actifs
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maternelle.
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Digénisme, Trigénisme
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Deux ou trois gènes sont impliqués dans une maladie génétique. C 'est le cas
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de certaines rétinites pigmentaires qui sont dues à un digénisme. Les patients d'une
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famille atteints sont porteurs de deux mutations, l ' une sur le gène de la périphérine
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et l'autre sur un gène ROM 1. Les autres membres de la famille qui sont porteurs
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d'une seule mutation sont indemnes.
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Le syndrome de Bardet-Biedl (obésité, rétinite pigmentaire et polydactylie)
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est habituellement de transmission autosomique récessive mais il existe quelques
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cas d' oligogénisme (ou digénisme triallélique) : les membres malades d'une
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famille sont porteurs de trois mutations, deux sur les deux allèles d' un gène rd
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(comme dans toute maladie récessive) et une troisième à l'état hétérozygote dans
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Hérédité multifactorielle
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dans certaines familles mais ne montrent pas de profils tranchés des maladies
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cancers) qui sont plus fréquemment observées dans certaines familles que dans
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d'autres.
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M
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L'existence d'une variable << non mesurable >> représentée par << la susceptibilité >>
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de l' individu à la maladie a été suggérée. Plusieurs gènes sont donc à l ' origine de
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cette variable (polygénie) qui s'associe à des facteurs apportés par le milieu. Chaque
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gène ou chaque facteur du milieu va produire un << petit effet >> dont la convergence de
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w
w
l'ensemble fmit par porter la susceptibilité à un seuil critique qui signe l'apparition de
|
la maladie.
Exemples d'hérédité multifactorielle : méningo-myélocélie (anomalie du tube
neural).
46
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Consanguinité
Deux individus sont dit apparentés, s'ils ont au moins un ancêtre commun.
Ces personnes apparentées ont une différence générique moins grande que celle
observée au hasard dans la population générale.
Effets de la consanguinité
La consanguinité favorise l'émergence des affections récessives autosomiques,
en raison de l'augmentation de la proportion relative des homozygotes.
- Exemple:
Dans la phénylcétonurie, la fréquence des hétérozygotes est : 1/50.
Le risque d 'avoir un enfant malade si les parents ne sont pas apparentés est:
1/50 x 1/50 x 1/4 = 1/10 000 (fréquence de la maladie).
En cas de mariage entre cousins germains le risque est :
1/50 X 1/8 X 1/4 = 1/1 600.
Si un hétérozygote épouse sa cousine germaine :
1 X 1/8 X 1/4 = 1/32.
Si le frère sain d'un malade épouse sa cousine germaine:
2/3 X 1/4 X 1/4 = 1/24.
Conseil génétique (CG)
Le conseil génétique a pour but d'évaluer le risque de survenue ou de
<<
récurrence d'une maladie ou d'une malformation dans la descendance d'un couple,
de proposer à celui-ci les différentes solutions de prévention qui s'offrent à lui et de
l'aider dans sa décision. >>
L'originalité du conseil génétique est qu'il s'adresse à un couple, il concerne
une tierce personne (fœtus ou enfant à venir), il n'est pas suivi de la délivrance
d'un traitement, enfm il peut aboutir à une prévention qui repose sur une
interruption de grossesse.
47
Bases du conseil génétique
- Circonstances de demande d 'un CG :
• Après la naissance d'un premier enfant atteint d'une malformation ou d'une
48
Risque empirique en cas d'hétérogénéité génétique
Classification des surdités congénitales (D'après N Fishel-Ghodsian et RE Falk, in:
Principles and Practice of Medical Genetics, 3rd edition, 1996, Churchill Livingstone)
1. Génétiques (35 % )
2. Acquises (35 % )
13. Idiopathiques (30 % )
Risque de surdité chez un enfant si :
D Un pre1nier enfant est sourd et les deux parents entendants: 10 %
D Les deux parents sont sourds et non apparentés : 10 %
D Un seul parent est sourd : 5 o/o
Risque conditionnel
le risque est pondéré par l ' intégration de données généalogiques ou
biologiques (exemple : une femme qui a plusieurs garçons normaux a moins de
risque qu'une femme qui n'a pas eu d'enfant d'être conductrice pour une maladie
liée au chromosome X même si leurs risques a priori sont les mêmes.) Le théorème
de Bayes est utilisé pour le calcul.
Consanguinité et conseil génétique
De façon générale, il y a lieu de sensibiliser les jeunes gens et les familles
d'éviter les mariages consanguins d'autant que des cas de maladies sont connus
dans ces familles. Cependant, il est possible d'émettre un conseil génétique
favorable ou défavorable sur un mariage consanguin, après enquête génétique.
Cette dernière permettra de chiffrer, le risque qu'un tel mariage pourrait avoir sur
la descendance.
Ainsi, le risque d'avoir un enfant handicapé est 2,3 % dans la population
générale, il atteint à 4 -5 % si les parents sont apparentés.
Le risque d'un mariage consanguin dépend du:
- degré de lien de parenté,
- l'existence de maladies héréditaires autosomiques récessives ou multifactorielles
dans la famille.
49
En général, un mariage consanguin est jugé dangereux si : le coefficient de
consanguinité dépasse 1/16 avec coexistence de maladies autosomiques récessives.
Bibliographie
Cavé H., Un peu de génétique médicale, UF de biochimie et de biologie
Bref lexique
Un gène : unité d' information génétique, séquence nucléotidique qui code
pour une ou plusieurs protéines.
Un locus : emplacement du gène sur le chromosome.
Un allèle : version alternative d ' un même gène qui diffère par sa séquence
nucléotidique, ou possède 2 allèles par gène. Ces variations pour un gène donné
sont responsables de la diversité des phénotypes et ne sont pas nécessairement
pathologiques.
Hétérozygote : individu qui porte 2 versions différentes (allèle) d ' un même
gène sur chacun de ses chromosomes homologues.
Hémizygote : individu qui ne possède qu'une seule copie d'un même gène ;
exemple tout à fait physiologique : les individus XY ne présentent qu' une seule
copie des gènes présents sur les chromosomes sexuels. Parfois l'hémizygotie
aboutit à des pathologies.
Hétérozygote composite : individu qui présente 2 allèles mutés d ' un même
gène mais dont les mutations sont différentes.
Homozygote : individu qui possède le même allèle sur chacun de ses 2
chromosomes homologues.
50
Allèle dominant (A) et allèle récessif (a)
- Un individu est porteur du génotype A//a : - s'il présente le phénotype [A] alors
on peut dire que l'allèle A est dominant. Pour que l'individu présente le
phénotype [a] il faut donc qu'il possède le génotype al/a.
51
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CONGENITALE
PATHOLOGIE
CHAPITRE 3
53
"
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54
Maladies métaboliques à révélation aiguë néonatale
- leur présumée << rareté >> fait que le diagnostic n'est évoqué qu'après avoir éliminé
les autres causes de pathologie néonatale (et non simultanément) ;
- la multiplicité des déficits enzymatiques en cause laisse penser qu' une
connaissance approfondie des voies métaboliques est nécessaire au diagnostic ;
- la symptomatologie a priori non spécifique de ces nouveau-nés gravement
malades fait abusivement imputer les décès à une infection néonatale ou autre ;
- enfin l'autopsie n'est jamais suffisamment spécifique pour orienter à elle seule le
diagnostic.
55
énergétique. Pour ce groupe de malades, la prise en charge est essentiellement
représentée par l'organisation des explorations en vue d'un diagnostic et d'un
conseil génétique. Un dernier groupe représenté par les hypoglycémies néonatales
sévères avec hépatomégalie pose avant tout le problème de la prévention de
l' hypoglycémie.
56
c - Caractère apparemment primitif et aggravation inéluctable : le caractère inopiné
et inexpliqué de cette détresse est un excellent critère d'orientation. Les
hypothèses diagnostiques courantes ne tiennent pas chez ces nouveau-nés dont
l'histoire gravidique et néonatale est normale, pour lesquels il n'y a aucune
57
•La notion d'intervalle libre fait souvent défaut:
• L'hypotonie franche, sans notion d' hypertonie relative est d' origine neurologique
et/ou musculaire et peut, dans ce dernier cas, s'accompagner d'une
myocardiopathie ;
58
Tableau 1
Liste des examens de base nécessaires à l'orientation du diagnostic
59
/
60
aminés (CAA) sanguins et urinaires, la recherche d' une acidurie organique
anormale (GC /MS), la mesure de l'oroticurie, la recherche d ' un déficit secondaire
en carnitine.
L' utilisation de ces prélèvements doit être soigneusement planifiée, après avis
61
Tableau II
Orientation du diagnostic
Type V Acidose+
gluconéogenèse
CaN
Insuffisance
hépatocellulaire
hépatomégalie
62
a - Biopsie cutanée : bien qu'il soit préférable de la réaliser du vivant du malade, si
elle n'a pas été prélevée, elle est toujours réalisable en urgence et en post-
mortem immédiat. Elle peut se conserver à température ambiante dans un sérum
physiologique stérile ou mieux dans du milieu culture et être acheminée dans les
65
4- Type IV : détresse neurologique néonatale sans acidose et sans cétose : Il
correspond à deux situations métaboliques différentes selon qu'il existe ou non
une hyperammoniémie.
66
vitamine B6, si possible sous enregistrement EEG, est le meilleur argument
diagnostique. Si elle est importante à reconnaître, cette anomalie est cependant
rare, et les diagnostics les plus fréquemment reconnus dans ce type IVb sont
l'hyperglycinémie sans cétose, les déficits en sulfite oxydase et les anomalies
L'acidémie D-glycérique est une anomalie très rare, dont le tableau clinique
peut être comparable. Il existe d'ailleurs dans certains cas une accumulation de
glycérine en association avec de grandes quantités, d'acide D-glycérique dans les
urines (GC/MS).
• Déficits en sulfite oxydase : isolés ou associés au déficit en xanthine
oxydase, ils se traduisent par une hypotonie, des convulsions et des accès
myocloniques. Une microcéphalie, une dysmorphie, et la constitution parfois
précoce, d ' une luxation cristallinienne peuvent être notées. Lors d ' un déficit
combiné, le déficit en xanthine oxydase est responsable d'une hypo-uricémie
et hypo-uricurie. Le déficit en sulfite oxydase, dans les deux cas, est
responsable d ' une sulfiturie dépistée par le Sulfitest® (Merck). La CCA
plasmatique est particulière par la présence de sulfo-cystéine tandis que la
concentration de cystine est quasi nulle.
69
gras demeurent le plus souvent au-dessus de toute ressource thérapeutique, certains
traitements <<spécifiques >> (par cofacteurs, par exemple) pourront, sous
surveillance programmée, ajouter des éléments à l ' orientation du diagnostic. Il
est clair que la prise en charge de ces investigations est du ressort des unités de
|
à150ml/h.
m
o
c
t.
o
p
c. Hémodialyse et hémofiltration : bien que peu documentées, ces techniques ont
s
g
lo
.b
théoriquement l' intérêt majeur de la rapidité d'épuration.
s
in
c
e
d
e
d. Hydratation et hyper-diurèse : elles sont utiles dans beaucoup de cas. D' une
m
s
e
rd
part, certains métabolites accumulés ont une bonne clairance rénale (AMM),
o
s
e
tr
d'autre part l'utilisation de molécule favorisant l'épuration endogène génère des
e
.l
w
w
métabolites dont l'excrétion rénale doit être favorisée (aciduries organiques
w
|
m
traitées par la carnitine, AIV traitées par la glycine, hyperammoniémies
o
.c
s
s
re
primitives traitées par le benzoate de sodium et/ou par le phénylacétate ... ). Elles
p
rd
o
sont générées par une perfusion de sérum glucosé hyperosmolaire au débit de
.w
s
in
150 à 200 ml/kg/j pendant les 48 premières heures. Par la suite, l'apport
c
e
d
e
m
hydrique sera modulé en fonction de l'efficacité de l'alimentation pour qu'au
s
e
rd
jugé sur les bilans azotés a été estimé à 7-10 g de protéine par jour ; inversement,
m
o
.c
le même degré d'anabolisme représente une épuration endogène qui sera de loin
k
o
o
b
e
La mise en place précoce d ' une nutrition entérale à débit constant avec une
|
s
in
cause.
re
T
e
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m
détoxication des acyl-CoA accumulés aux cours des aciduries organiques a bien
b
e
c
a
400 mg/kg/j, la posologie est réduite à 100 mg/kg/j en per os pour des raisons de
|
tolérance digestive.
•Le rôle de la L-glycine repose sur le même principe, mais pour des raisons
d'affinité cette molécule n 'est efficace que dans les AIV. Administré à la dose de
150 à 250 mg/kg/j, ce traitement a radicalement changé le pronostic des AIV.
71
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•Le benzoate de sodium et le phénylacétate sont deux molécules qui permettent de
court-circuiter le cycle de l'urée. Ces molécules à la dose de 250 à 500 mg/kg/j
sont utilisées dans les hyperammoniémies primitives. Il faut y adjoindre la
pyridoxine (cofacteur des transaminases impliquées dans l'action du phénylacétate)
72
Tableau III
Vitaminothérapie dans les anomalies métaboliques
73
L 'épuration endogène est assurée par l'administration simultanée de L-glycine
et de L-carnitine. Ces deux molécules, dont l'effet se potentialise, permettent la
transformation de l' isovalérylCoA accumulé en isovalérylglycine et
isovalérylcarnitine largement excrétées dans les urines. La mise en place d'une
74
temps durant lequel, le diagnostic définitif peut être connu et le traitement
spécifique débuté.
4. Hypoglycémies métaboliques : cette situation pose peu de problèmes de prise en
charge spécifique. Une fois la correction et le maintien de l' euglycémie assurés,
Conclusion
Il est clair que les progrès techniques d'investigation permettent d'identifier
un nombre croissant de pathologies métaboliques. Leur identification de plus en
plus précoce contribue largement à la compréhension des mécanismes
physiologiques et pathologiques de régulation des grandes voies métaboliques et
permet des progrès rapides dans l'évaluation et le traitement des malades. Dans le
cadre pathogénique des intoxications, la plupart des anomalies ont un bon pronostic
immédiat.
75
Principales maladies héréditaires à révélation néonatale (NN)
Affections Urinaires
Polykystose rénale type infantile Hypoplasie pulmonaire, Atteinte hépatique
Gros reins
S yndrome de Zelweger Hypotonie hépatomégalie
S yndrome de Bartter Polyurie hypokaliémie alcalose
Diabète insipide néphrogénique Déshydratation néonatale
Affection Endocriniennes
77
Dysgénésie primitive de l ' antéhypophyse Hypoglycémie
Dysgénésie tlyroïdienne Hypothyroïdie néonatale
Hypoporathyroïdie précoce Hypocalcémie
Insensibilité a' la parathormone (Pseudo- Hypocalcémie
Maladies Métaboliaues
Glycogénose H ypoglycémie
Intolérance Héréditaire au fructose Diarrhée
Déficit galactose Diarrhée
Galactosémie H ypoglycémie , insuffisance héoatiaue
Leucinose Odeur des urines (siroo d 'érable)
Acidémie isovalerique Odeur des pieds en sueur de la peau et des
•
urines
Thyrosinémie Insuffisance hépatiaue , Tubulopathie
Alcaptonurie Noircissement des urines
Déficit sulfite oxydase Encéphalopathie myocloniaue
Syndrome de lesch-N yhan Troubles neurologiaues précoces
Acidurie orotiaue Anémie mé galoblastiaue
A B-liooorotéinémie familiale Syndrome de malabsorotion acantocytose
Maladie de Hurler Type I Dysmorphie surcharge viscérale dès la
•
naissance
Convulsions pyridoxino-sensibles Convulsions
Affections Cutanées
Epidérmolyse dystrophiaue hyperplasiaue Maladie bulleuse sous-épidermiaue
. ,, . .
Epidérmolyse bulleuse létale (type Herlitz)
Début intra-uterin atteinte muqueuse
•
extensive
Incontinentia oigmenti Lésions cutanées cérébrales, oculaires
Erythrodermie Ichtiosiforme congénitale Infection cutanée, déshydratation
Kératonie malin diffus congénital Décès en quelques heures (fœtus Arlequin)
Onychodysplasie héréditaire (Nail-Patella Anomalies osseuses
syndrome) Syndrome néphrotique
Surdité
Dysplasie ectodermique anydrotique Oedèmes à la naissance , absence de sudation
(risaue d ' hyoerthermie maligne)
Hypoplasie dermique en aire (syndrome du Zones d 'atrophie cutanées dès la naissance
Goltz Gorlin)
Médicaments Administrés à la Mère à Risaue Néonatal
Rifamoicine Syndrome hémorragiaue
Isoniazide Convulsions
Sulfamides Ictère hémolytiaue
Streptomycine Surdité
Tétracycline Anomalies dentaires
Neuroleptiques (Haldol chlorpromarine) et Dépression respiratoire syndrome extra-
anti-parkinsoniens pyramidal, signes atropiniques, Iléus
oralytiaue
Antidépresseurs Détresse respiratoire, Acidose
H yperexcitabilité
78
Rétention urinaire
Iléus oaralytiques
Benzodiazépines Détresse respiratoire, troubles de la
thermorégulation
H ypotonie Axiale
79
Malformations Congénitales
80
•
-
..A'.. •
.
•
..B', • ..
i
~1~~~~l~~~~~---+1~~1~
1 ~~~~----41
0 3 8 /,.~ 38
•&•k•
A Période embryonnaire
B Période f œtale
0-3 Mort embryonnaire possible
3-8 Période de sensibilité maximale aux malformations
8-38 Déficits fonctionnels prédominants
Fig.1- Le pic d'incidence des malformations congénitales couvre la période
embryonnaire puis décroît rapidement au cours de la période fœtale.
Ainsi, il n'existe pas de définition commune des malformations congénitales,
mais il convient de retenir comme malformation congénitale << tout arrêt ou
déviation - de forme et/ou de structure, présent au moment de la naissance qu'elle
qu'en soit la cause >>. Il faut aussi retenir que ces malformations sont irréversibles.
Il faut enfin retenir qu'une malformation présente à la naissance, donc congénitale,
n'est pas forcément héréditaire.
Autres définitions
Déformation : anomalie consécutive à une action mécanique externe agissant sur
un organe ou une structure normalement formée.
Dysplasie : organisation anormale des cellules en tissus (par ex. : osteogenesis
imperfecta). De nombreuses dysplasies sont génétiques (par ex ..
achondroplasie).
Agénésie : absence d'un organe par absence de développement de son ébauche
embryonnaire.
Séquence : une séquence est le résultat d'anomalies multiples résultant d'un seul
facteur causal et une cascade d'évènements secondaires (séquence de
Potter =où l'insuffisance du débit urinaire fœtal entraîne un
oligoamnios), responsable d'une compression fœtale avec pied bot,
faciès écrasé, dislocation des hanches et hypoplasie pulmonaire.
81
Syndrome : un syndrome regroupe des anomalies dues à une cause commune,
indépendamment d'une séquence (syndrome de Down est dû à une
trisomie 21).
Démarche diagnostique
82
La prendre en charge
Soit dans le cadre de l ' urgence si l'état du nouveau-né à la naissance le
,. .
necess1te.
Soit ultérieurement par un traitement correctif (orthopédique ou autre).
c , Boue
T ableau I •• M alforma ions ongem a es raves d' apres
Anomalies Fréquences pour Diagnostic Anté-Natal
1000 Naissances
Membres 5 Échographie - Radiographie
Cœur 4 Échographie
Organes Génitaux 3 Échographie
S.N.C. 2 Alpha (foeto-protéine dans L.A.
;
19 1 sur1 544
20 1 sur 1 528
21 1 sur1 507
22 1 sur 1 48 1
23 1 sur1 447
24 1 sur1 404
25 1 sur 1 35 1
26 1 sur 1 286
27 1 sur1 208
28 1 sur 1 119
29 1 sur 1 018
30 1 sur909
31 1 sur796
32 1 sur683
33 1 sur 574
34 1 sur474
35 1 sur384
36 1 sur307
37 1 sur242
38 1 sur189
39 1 sur146
40 l surll2
41 1 sur85
42 1 sur65
43 1 sur49
44 1 sur37
45 1 sur28
84
Principales étiologies
On distingue communément les malformations primaires des secondaires:
Malformations primaires : elles sont dues à un <<défaut intrinsèque (anomalie
génétique) de la structure d'un organe ou d'une partie d'un organe, due à une
85
La trisomie 18 :
est évoquée devant l'association d'un hydramnios, d'une main crispée, d'un
pied bot, d' une malformation cardiaque, d' une hernie du diaphragme, d' une hernie
de l'ombilic.
86
- Le virus de la rubéole : le virus de la rubéole (German Measles) traverse à la
faveur d'une infection maternelle la barrière placentaire et infecte le produit de
conception. Le risque d'infection est très important au cours du premier
trimestre, il diminue par la suite, il est évalué à 50 % au cours du 1er mois, à
25% au cours du 2e mois et à 15 % au cours du 3e mois. Il est autour de 10 % au
87
1b-Agents infectieux non viraux :
- Certains antibiotiques sont connus pour leurs effets tératogènes : les tétracyclines
(coloration des dents) et les dérivés de la streptomycine (lésions du 8e nerf crânien
avec trouble de l'audition). Ils doivent être prescrits avec la plus grande prudence.
88
3- Agents physiques : les radiations ionisantes sont connues pour leurs effets
délétères chez l'embryon et le fœtus. Les effets sont proportionnels aux doses
absorbées. Le système nerveux et les yeux sont atteints de façon privilégiée
entraînant des malformations diverses : retard psychomoteur, une microcéphalie,
89
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90
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PERIODE NEONATALE
CHAPITRE4
"
91
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92
Examen du nouveau-né normal
•
L 'examen systématique de tout nouveau-né avant 8 jours de vie est
93
o Oligoamnios :
• Malformation rénale ;
• RCUI par HTA (risque dnypoplasie pulmonaire, d"anomalies faciales);
94
c - L'aspect général du nouveau-né et son poids
Ils permettent un classement en 3 catégories :
Le nouveau-né eutrophique avec un poids entre 2,500 kg et 4,200 kg.
Les gestes de réanimation qui ont dû être effectués (02, masque, massage
cardiaque) ;
95
2 - Revêtement cutané
Le bébé peut présenter, sans caractère pathologique:
- vernix caseosa, enduit blanchâtre, graisseux ;
- lanugo : duvet sur la face et le tronc (principalement chez le prématuré) ;
|
m
- milium : grains blanchâtres sur la face : rétention de sébum dans les glandes
o
c
t.
o
p
sébacées;
s
g
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- angiome : plan médian, sur nuque, paupières supérieures, racine et ailes du nez,
s
in
c
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front ; rose pâle, appelés << naevus flammus >> qui disparaissent au cours de la
d
e
m
s
première année de vie sauf pour !"angiome de nuque ;
e
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o
s
- tache mongoloïde : ardoisée, de taille variable, au niveau de la région lombo-
e
tr
e
.l
sacrée ; se rencontre dans les ethnies à peau pigmentée ;
w
w
w
- desquamation fme (en cas de postmaturité, desquamation possible en lambeaux);
|
m
o
.c
- pustulose transitoire : vésiculopustules de 1 à 2 mm de diamètre présentes dès la
s
s
re
•
p
naissance.
rd
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s
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3 - La tête, le cou, les extrémités
c
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d
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m
s
- Les yeux: rd
e
o
s
e
tr
- Tête et cou :
p
u
ro
/g
m
o
4 - Extrémités
s
re
T
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5 - Examen cardio-vasculaire
w
|
96
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- palpation des artères périphériques : pouls fémoraux (affaiblis dans la coarctation
de l"aorte), pouls radiaux (hyperpulsatiles dans le canal artériel persistant) ;
- pression artérielle : au doppler ou << au flush >>, aux membres supérieurs et
inférieurs en cas de doute pour une coarctation de l"aorte;
97
- Chez la fille :
•Les petites lèvres et le clitoris sont légèrement hypertrophiés, les grandes lèvres
ne sont pas recouvrantes ;
• Vérifier l"orifice vaginal et la collerette hyménale ;
'
9 - Examen neurologique : A adapter au terme :
- Tonus de base: tonus passif. Il s"apprécie aux membres : flexion des 4 membres,
avec reprise de la posture :
• après extension : hypertonie périphérique ;
• sur le tronc : hypotonie axiale :
- Motilité active : mouvement d"étirement du corps ou de regroupement des
membres en flexion ;
premature.
• Le gros enfant.
La conduite à tenir est bien différente :
Les premiers peuvent sortir de l'hôpital avec leur mère avec quelques conseils
de nursing. Ils seront suivis en PMI.
99
Les petits poids de naissance nécessitent des soins particuliers et une
surveillance plus minutieuse en milieu hospitalier.
Le gros enfant court un risque plus grand pendant les premières heures de sa
vie, car il est soumis à l' hypoglycémie ou aux complications secondaires à son
Source : Parr V., Kerridge DF., Mitchell RG., The value of some external characteristics in
the assessment of gestational age of birth. Develop Med Child Neurol, 1966 ; 8: 657.
100
Tableau II
Critères neurologiques de maturation, selon Claudine Amiel Tisson
Suc king Weak and not really Stronger and Perfect --------> -------------> -->
reflex synchronized with synchronized with
deglutition deglutition
Rooting Long latency Complete and Brisk
Reflex period, response is more rapid Complete ---------> -------------> -->
slow and imperfect Hand to mouth Durable
attraction
established
Grasp Finger grasp is Stronger Stronger Reaction of upper limb is
reflex good and reaction strong enough to lift up
spreads up whole infant from bed
upper limb but not
strong enough to
lift up infant from
bed
Moro Weak, obtained just Complete reflex ------> ---------------> ---->
reflex once and not
elicited every time
Crossed Flexion and Extension but not Still Good response with :
extension extension in a adduction incomplete 1. extension,
random pattern, 2. adduction,
purposeless 3. fanning of the toes
reaction
Automatic Begin tip- toeing Pretty good -A premature who
walking with good Very fast has reached 40
support on sole Tip- toeing weeks walks in a
and a righting toe- heel or tip-
reaction of legs toes.
for a few seconds -A full-term new
born of 40 weeks
walks in a heel-toe
•
progression on
whole sole of foot.
'
Source : Amiel Tisson C., Neurological evaluation of the maturity of newborn infants.
Arch Dis Child, 1968, 43 : 89-92.
102
Tableau ID : Dubowitz/Ballard Exam for Gestational Age
,
'
Sign 1
-1 'I 0 1
1
1 2 3 1
4
1
5
Plantar Heel-toe Heel-toe >50 Faint red Anterior Creases Creases over
Creases mm, no marks transverse over entire sole
40-50 mm :- 1 creases crease only anterior
<40 mm: -2 2/3
Eye & Lids fused, Lids open, Slightly Well-curved Formed Thick
Ear loosely =- 1, pinna t1at, curved pinna, pinna, soft and firm, cartilaoe
I:> '
ear
tightly =-2 stays folded soft with slow but ready with stiff
recoil recoil instant
.
recoil
. . . .
'
104
Réanimation du nouveau-né en salle de travail
106
Environnement: L'équipe doit agir vite et bien:
~
•Eviter de refroidir
Placer le nouveau-né sur une table de réanimation préchauffée.
Sécher et couvrir l'enfant, mettre dans une couveuse préchauffée dès que possible.
•Eviter de contaminer :
Asepsie stricte, port de gants propres, masque et blouse et matériel déjà vérifié.
~
•Eviter de traumatiser :
Agir avec douceur
Règles de la réanimation :
1 / Connaitre l'hémodynamique f œtale : La circulation fœtale est bien particulière ; elle
est formée d'une voie gauche allant du placenta, passant par la veine ombilicale, le
canal d'Arantius, la veine cave inférieure, l'oreillette droite, le foramen ovale, les
cavités gauches ; d'une voie droite qui ramène le sang désaturé par la veine cave
supérieure, le ventricule droit, puis le tronc de l'artère pulmonaire, le canal artériel qui
rejoint l'aorte, puis les artères ombilicales. Dès la naissance, la privation du placenta et
l'expiration vont bouleverser cette circulation.
2 /La réanimation en salle de travail : Préparer un matériel adapté et fonctionnel (table
chauffante, sonde d'aspiration de divers calibres, matériel d'intubation adéquat,
quelques médicaments d'urgence tels que glucose, bicarbonate, calcium, Isuprel,
adrénaline).
3 /L'évaluation de l'état de l'enfant: se fait grâce au score d'Apgar établi à 1 min, 5 min
et 10 min de vie (tableau 1).
~
Tableau 1
Evaluation: Score d'Apgar
NOTE 0 1 2
Pouls, battements
Nuls < 1OO/min, cœur lent > 1OO/min, cœur rapide
cardiaques
Grimace,
/. . ,,
reactlv1te
Nulle Grimaces Vive
(stimulatio ni
aspiration)
107
Score d'Apgar
Score bas à 1 min: ne peut être corrélé à l'avenir de l'enfant;
Score bas à 5 min : traduit les effets de la réanimation, il indique la sévérité du
problème ; peu corrélable au futur neurologique.
108
- Atrésie de l'œsophage : aspiration efficace• mise en place d'un tube endotrachéal ;
radio après injection de quelques cm' d'air.
Anémies aiguës et anasarque foeto-placentaire : particulières aux
incompatibilités fœto-maternelles. La réanimation en salle de travail et surtout la
109
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Fig. 2
110
Assistance circulatoire
Massage cardiaque externe
Indication après 30 secondes de ventilation efficace si : FC < 60/min - FC
entre 60 et 80 sans augmentation du rythme.
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.
..
• •
• •
Médicaments
Adrénaline
- Indications : arrêt cardiaque, bradycardie profonde < 60/min avec ventilation
efficace, hypotension.
En intra-trachéale en première intention puis IV, Dose recommandée : 0.01 à
0.03 mg/kg à répéter toutes les 3-5 minutes.
112
Bicarbonate de sodium
Ce n'est pas un médicament de première ligne en cas de réanimation cardio-
respiratoire.
'
113
AJcorit'lme
lRapilité, •psit, nonm tktmie
--111"«1t~ ltaz
(lJ •âlt ~ ÉA 111!iœîi!)
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115
Prématuré
116
,
Etiologies (tableau 1)
Tableaul
PrinciiWes caœes de prématwité
118
Clinique
~
Problèmes cliniques
Risques cérébraux
La croissance cérébrale du fœtus n'est pas modifiée par la naissance du
prématuré. Elle se poursuit jusqu'à l'âge de 2 ans. Le développement du cerveau est
considérable entre la 28e semaine et la 40e semaine de gestation.
L'hypoxie est toujours grave chez le prématuré. En effet, la membrane
basale du capillaire artériel cérébral est 4 fois moins épaisse à 28 semaines de
gestation qu'à 40 semaines. L'hypercapnie et l'hypoxémie sont de puissants
119
vasodilatateurs de la cellule endothéliale du capillaire artériel soumettant le
prématuré aux risques d'hémorragie plus ou moins grave.
Une énergie considérable est nécessaire pour la croissance et le bon
fonctionnement du cerveau. In utero, les dépenses sont assurées par le glucose.
120
Signes 0 1 2 3 4
Externes
Lanugo dans le Pas de Abondant, Duvet sur le Par places Au moins la
dos lanugo long et fin bas du dos lanugo, par moitié du dos
sur tout le places pas de sans lanugo
121
Risques circulatoire et pulmonaire
Les complications pulmonaires précoces sont dominées par l'insuffisance de
fabrication du surfactant composé surtout de lécithine et de phosphatidylcholine.
Deux voies enzymatiques interviennent dans la synthèse de cette dernière. La 1ère
123
Insuffisance
Atélectasie
de synthèse de
+---
Acidose
Hypoxie
Inhibition
Hypoperfusion
Enzy1natique
pulmonaire
Lésions capillaires
exsudatives
Formation
des membranes hyalines
Risques circulatoire et pulmonaire
125
L'équilibre des apports phospho-calciques est important à considérer, car le
rapport P/Ca sanguin semble jouer un rôle dans le tum over du calcium dans l'organisme.
Les hypocalcémies tardives peuvent être évitées par des apports adéquats en
magnésium 5 mg/kg/j ou des apports suffisants en vitamine D3 (30 à 50 (X)() U) tant que la
|
m
foie immature sont faibles.
o
c
t.
o
p
s
g
Lhémolyse, Y acidose, administration de drogues susceptibles de se -fier fortement à
lo
.b
s
l'albumine (acide salicylé, chloramphénicol, novobiocine ... ) augmente les risques
in
c
e
d
dhyperbilirubinémie indirecte et d'ictère nucléaire.
e
m
s
e
rd
o
Le traitement vise :
s
e
tr
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.l
w
Une alimentation entérale précoce.
w
w
|
m
o
La photothérapie, si la bilirubine totale est supérieure à 80 mg/1 ou moins selon le
.c
s
s
re
poids et/ou la présence d'hématome.
p
rd
o
.w
s
Le maintien d'une albuminémie suffisante (albumine humaine 2 g/kg en 4 à 6
in
c
e
d
heures).
e
m
s
e
rd
o
'
M
extracellulaire et, à terme, 75 % d'eau dont 45 % d'eau extracellulaire. Le prématuré reste très
o
s
re
T
sensible à tout apport hydro-électrolytique inadéquat, pouvant se traduire aussi bien par
e
/L
s
p
une surcharge hydrique (ouverture du canal artériel, insuffisance cardiaque, 0.A.P.) que
u
ro
/g
m
par une déshydratation. L'osmolarité urinaire et le débit urinaire sont de bons moyens de
o
.c
k
surveillance de la fonction rénale selon les apports. Une densité urinaire entre 1 002 et 1
o
o
b
e
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pulmonaire
e
d
e
M
s
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d'une hypoxie sévère. Acidose et hypoxie entraînent une élévation des résistances
T
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vasculaires pulmonaires, avec augmentation des pressions dans les cavités cardiaques
m
o
.c
k
La surveillance régulière du pH est de mise chez les prématurés présentant des troubles
w
w
w
de l'équilibre acido-basique.
|
126
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Les troubles hématopoïétiques
Ils se traduisent par une anémie qui s'installe au cours des deux premiers mois de vie.
Un supplément en fer est nécessaire. La vitamine E doit systématiquement être associée, car
elle compense les effets oxydants du fer. La déficience en acide folique apparaît chez le
127
- Besoins phosphocalciques :
•Ca 1 OO mg/kg/j.
• P 60 mg/kg/j.
Le métabolisme est assez particulier, une supplémentation phosphocalcique est
128
Postmaturité
Etiologie :
- Facteurs maternels :
A
•Age< 20 ans
• Primiparité ou grande nulliparité
•Antécédents de grossesse prolongée
- Facteurs fœtaux: Anencéphalie (manque de sollicitation du pôle<)
Diagnostic positif
Anamnèse:
•DDR
• Courbe de température
• Constatation de la grossesse à son début : diagnostic biologique précoce
1- Avant le travail :
a - Anomalies du contenu utérin: la mesure de la hauteur utérine permet de noter:
• Excès de volume (le plus souvent)
•Diminution par résorption de LA (plus rarement)
b - Examens complémentaires:
/
129
o Coloration méconiale du LA (LAM)
o Diminution de la quantité du LA
o Disparition des flocons de vernix
• ERCF++++
130
Complications
Respiratoires :
• Inhalation méconiale,
131
Schématiquement, les RCIU sont divisés en:
- RCIU harmonieux : lorsque toutes les mensurations du nouveau-né sont touchées
_,.' A• -'
- RCIU disharmonieux : lorsque le per1metre cramen est conserve par rapport au
déficit pondéral.
133
Complications néonatales du RCIU
Asphyxie périnatale : Elle peut survenir sur fond d'hypoxie chronique ou
aiguë récente. Elle a pour conséquence, un aspect teinté voire méconial du liquide
amniotique, une acidose métabolique, des difficultés respiratoires, un Apgar bas à
134
La symptomatologie est généralement peu spécifique : tachypnée,
trémulations, apnée, convulsions voire coma. Les séquelles neurologiques à long
cours peuvent être redoutables.
Les risques de dommage sur le S.N.C. liés à l'hypoglycémie ont conduit à
135
L'association d'un hématocrite élevé et d'une rigidité accrue des hématies
fœtales et d'une concentration élevée d'ions H+ se traduit par une perfusion
tissulaire insuffisante et non appropriée. Le ralentissement du flot sanguin entraîne
une augmentation de la viscosité sanguine, une agrégation des hématies avec
136
Pronostic
Lors de la surveillance des enfants RCIU, on remarque un rattrapage
somatique dans l'ordre: le PC puis le poids et enfm la taille. Néanmoins, le risque
de déficit statural est de 13 % chez les enfants ayant eu un RCIU sévère.
137
Infections néonatales bactériennes (INNB)
138
Les IgG maternelles (lgG, 7 s) passent la barrière placentaire, et les
concentrations plasmatiques chez le nouveau-né dépendent de l'âge gestationnel
(débuté à 28 semaines de gestation). L'immunité de certaines affections peut être
conférée à l'enfant:
139
de déficit de ce dernier (fœtopathie, déficit immunitaire constitutionnel), le
monocyte acquiert très tôt cette fonction.
Mécanisme de l'infection materno-fœtale
Infection anténatale
142
• Infections cervico-vaginales (leucorrhées anormales par leur aspect, leur
abondance, présence de polynucléaires et d'un germe pathogène dans le
prélèvement vaginal : bactéries potentiellement pathogènes, 20 à 30 % des
femmes enceintes en sont porteuses de SGB).
Arguments cliniques :
Vouloir énumérer les signes cliniques d'infection revient à citer la presque totalité des
anomalies que peut présenter un nouveau-né et dont aucune n'est spécifique.
143
L'alerte est donnée par certains signes cliniques mineurs dont les plus précoces
et les plus évocateurs sont les troubles respiratoires, les troubles hémodynamiques
périphériques et les anomalies du comportement.
Instabilité thermique
Lignes cliniques del 'infection néonatale
144
- Signes thermiques :
•Hyperthermie supérieure à 37.8 °C sans cause environnementale peu fréquente,
doit toujours être considérée comme d'origine bactérienne au cours du 1er mois.
• Hypothermie inférieure à 35 °C traduit une infection grave.
Arguments biologiques :
Au terme de l'enquête anamnestique et clinique, deux éventualités se dégagent :
145
- Certitude d'infection localisée : cliniquement apparente et bénigne, l'état général de
l'enfant restant excellent : conjonctivite, omphalite, infection mammaire. Les
examens sont réduits au minimum: F.N.S. prélèvement local.
- Suspicion d'infection viscérale ou générale : certains examens ne fournissent qu'une
,. .
146
• Elle s'élève 12 à 24h après le début de l' infection ce qui, en cas de doute
justifie une évaluation séquentielle sur 2 à 3 dosages.
• La CRP peut rester basse dans les formes graves avec leucopénie et s'élève
modérément et transitoirement lors d'une souffrance fœtale aiguë et après
147
fœtus va synthétiser in utero des ATC de type IgM, alors que la synthèse des ATC
de type IgG est nulle ou négligeable. Ainsi, à la naissance, l'infection a pu toucher
la mère, en épargnant l'enfant. Celui-ci n'a dans son sérum que des anticorps IgG
qui disparaissent avant 6 mois. Si l'infection est à la fois maternelle et fœtale, le
nouveau-né présente des IgM dont les taux diminuent (taux> 20 mg/100 ml ; \ 2 à
c - Autres examens :
• L'acidose métabolique en dehors d' une hypoxie prénatale
•Les troubles de l'hémostase
• L'hypoglycémie
•L' hyperglycémie Eléments d'orientation mais souvent tardifs,
signent la gravité observée dans les infections secondaires.
148
un contexte particulier et un syndrome inflammatoire (la leucopénie et la normalité
de la CRP sont des arguments supplémentaires de gravité).
Nouveau-nés à risque intermédiaire : anamnèse isolée avec positivité de
l 'examen direct du liquide gastrique ou une anomalie biologique isolée
149
- Les infections cutanéo-muqueuses :
• Superficielles : favorisées par une mauvaise hygiène, sont bénignes le plus
souvent, cependant elles permettent la dissémination de bactéries multi-
résistantes ++ : le staphylocoque doré résistant à la pénicilline.
150
a- Infection à Escherichia Coli :
Fréquence : 2ème place après l'IMF à streptocoque B, incidence à 0.6 pour
mille.
Mécanismes de colonisation des nouveau-nés : identiques à ceux du
Clinique:
• Conjonctivite en règle bilatérale mais souvent discrète survenant au cours de
la 2 ème semaine.
• Parfois associée à une rhinite.
• Pneumopathie s'observe entre 15 jours à 15 semaines de vie, elle vient
compléter les signes précédents, elle se manifeste par :
- Une toux sèche coqueluchoïde,
- Une polypnée et une apnée.
Radio : images alvéolo-interstitielles.
Le diagnostic est confrrmé par l'isolement de CT sur les frottis conjonctivaux
ou à la sérologie spécifique (Chlamydia - trachomatis: CT).
g -Tuberculose :
Contamination :
- Hématogène transplacentaire à l 'accouchement,
- Aérienne après la naissance.
Clinique : après intervalle libre jusqu'à 2 semaines
- Signes généraux (décalage thermique, refus de téter),
- Signes respiratoires (toux-polypnée),
- Adénopathies et hépatosplénomégalie.
Radiologie : broncho-pneumopathie, miliaire.
Diagnostic : bacille de Kock (examen direct plus culture) dans le liquide gastrique,
sécrétions trachéales, urines, LCR.
L' IDR à la tuberculine est en règle négative.
h - Tétanos:
Fréquent dans les pays sous-développés.
Mode de contamination : ombilicale lors de la section du cordon ou des
soins post-nataux.
Clinique : incubation 5 à 7 jours
152
H yperexcitabilité,
Difficulté de succion puis trismus et contractures des membres,
Compliquées de spasmes toniques avec apnées.
Traitement
|
m
- L' antibiothérapie curative.
o
c
t.
o
p
A- Traitement symptomatique:
s
g
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Il a un rôle important dans les infections graves
s
in
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1°) Mise en condition en incubateur.
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d
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2°) Monitoring des constantes vitales : T 0 - FC - FR - TA - Sa02 - Diurèse -
s
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Glycémie.
s
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tr
e
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3°) Apport hydro-électrolytique et calorique suffisant.
w
w
|
4°) Oxygénothérapie et ventilation assistée si syndrome de détresse respiratoire.
m
o
.c
s
s
5°) Corriger les troubles hémodynamiques.
re
p
rd
o
6°) Corriger les troubles de l' hémostase.
.w
s
in
c
e
B- L' Antibiothérapie doit être:
d
e
m
s
e
Précoce dès que le diagnostic d'infection bactérienne néonatale est suspecté.
rd
o
s
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diffusion méningée).
w
|
s
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Probabiliste au départ.
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M
'
s
,.
e
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neonataux.
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M
s
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Pas d'orientation :
o
b
e
c
a
153
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---• Dans les infections hospitalières
Existe une orientation : examen direct trachée, urines, LCR, tableau clinique
digestif.
- Staphylocoque : Vancomycine + Aminoside.
154
1 - Nouveau-né symptomatique :
',
Traitement ATB adapté à Arrêt du TRT
Traitement ATB à continuer
la localisation et au germe ATB à 48h -
Durée du traitement à adapter
identifié 72h
155
2 - Nouveau-né asymptomatique :
Chez le nouveau-né asymptomatique : indication d'un traitement est basée
sur les arguments anamnestiques, biologiques et bactériologiques.
Nouveau-né asymptomatique
' r ' r
156
Quels bébés faut-il traiter?
157
Faire bilan + surveillance
3° Cas particuliers :
- Infection Chlamydia trachomatis :
Erytromycine ou Josacine per os même en cas de conjonctivite isolée.
- Gonococcie:
Peni G 50.000 Ul/kg/j pendant 10 jours indispensables.
- Syphilis et tétanos : même schéma que la gonococcie.
-Tuberculose néonatale :
Isoniazide - Rifamicine - Ethalbutol pendant 02 mois,
Puis Isoniazide - Rifamicine pendant 06 mois,
Ensuite !'Isoniazide est poursuivi pendant un an.
Prévention
! .Prévention des infections materno-fœtales. Elle repose sur :
- Le dépistage et le traitement des infections de la femme enceinte et sur
l'antibio-prophylaxie per-natale de la transmission du streptocoque B.
158
c) Antibio-prophtlaxie per-partum:
- 02 grammes d' Amoxicilline en IV/06 dans les 12h précédant l'accouchement
(diminue le risque de transmission et la fréquence des infections à
streptocoque B).
d) Immunoprophylaxie :
• Vaccination antitétanique des femmes enceintes non immunisées.
• Injection de 8 globulines humaines spécifiques en cas d 'accouchement à
domicile.
2.Prévention des infections bactériennes secondaires :
a) Le respect strict des règles d' hygiène et d'asepsie en maternité et en unités
néonatales :
• Lavage des mains +++ avec un antiseptique efficace,
• Utilisation de matériel à usage unique,
• Isolement des nouveau-nés infectés,
• Limitation des effractions cutanées.
b) Le contrôle de !'antibiothérapie et la surveillance de l 'écologie microbienne.
Conclusion :
1) La fréquence des infections materno-fœtales a tendance à diminuer du fait de
la prévention des infections à streptocoque du groupe B alors que celles des
infections nosocomiales augmente en raison de la PEC d'enfants de plus en
plus prématurés.
2) Les signes cliniques et biologiques ne sont pas spécifiques à un germe (c'est
le contexte et la localisation de l ' infection qui orientent le choix initial du
traitement).
3) Il y a des risques à laisser évoluer une infection bactérienne néonatale surtout
chez le prématuré mais !'antibiothérapie abusive n'est pas anodine justifiant
une réévaluation des protocoles et surveillance de l'écologie bactérienne.
4) La prévention et le diagnostic des infections bactériennes néonatales, nécessitent
la collaboration entre obstétriciens, néonatologistes et microbiologistes.
159
Ictères du nouveau-né
Le mot<< bile >> provient du latin << bilis >>, lui-même d' origine celte << bistilis >>
Métabolisme et excrétion
Transportée au niveau des sinusoïdes hépatiques, la bilirubine pénètre dans les
hépatocytes où elle se fixe à des ligandines ou protéine Y et Z (elles-mêmes
déficientes chez le nouveau-né) avant d'être conjuguée dans les microsomes à
l 'acide glucuronique grâce à la glucuronyl-transférase et de ce fait devient
160
hydrosoluble et excrétable. La bilirubine conjuguée, dite indirecte, est sécrétée
dans la bile et dégradée dans l'intestin en stercobiline et urobiline grâce à la
présence de bactéries anaérobies, flore dont le développement est progressif après
la naissance. Mais la bilirubine peut aussi être déconjuguée sous l'effet d'une ~
Myoglob in
Hemolysis Turnover Catalase
Red cells Hernoglobin ----... ,,..---- Hemoprotei ns - - - - 1 P~roxn dase
Cytochromes.
Nit1ric oxide synthase
Herne
. . . - - NADPH
Heine oxygenase - - Oxygen
Metalloporphyrins-.....;•.... C:ytochrome c (P-450) reductase
'---•NADP
'----•
. Water
'---•Fez+
Carbon
Biliverdin .____ ____ .....____ _ ___. rJ)onoxide GC
- - - - - - - ; . _ _ . . cGMP
NAD PH GMP
Biliverdin
reductaise Oxyhemog l·obin
. NADP
Bilirubin ~ Oxygen
Glucurronosyltransferases l Ca rboxyhe moglobi n
Enterohepatic
circulation Oxygen
BDG
BMG Oxyhemoglobin
161
Facteurs de risque d'ictère nucléaire :
• Facteurs maternels : diabète, incompatibilité Rh, incompatibilité ABO,
•Facteurs périnataux : traumatisme (céphalhématome, bosse séro-sanguine),
infection (virale, bactérienne, parasitaire),
162
molaire bilirubine sur albumine fournit une bonne évaluation du risque potentiel de
neurotoxicité de la bilirubine non conjuguée. Pour calculer ce rapport, il faut au
préalable convertir l'albuminémie, dont le résultat est habituellement fourni en g/l,
en µmol/l (facteur de conversion 14,49). Chez le nouveau-né à terme, lorsque le
163
Les autres immunisations dans le système Rh (C,E) sont plus rares avec le
même tableau clinique et biologique.
2. Incompatibilités fœto-maternelles dans le système ABO
C'est une hémolyse due à une réaction des anticorps maternels anti-A et anti-
164
Ce diagnostic doit être évoqué quand on se trouve devant un ictère
hémolytique inexpliqué.
S. Sepsis
Environ 25 à 30 % des sepsis néonataux s'accompagnent d' ictère qui peut être
165
II - Ictères par défaut de conjugaison ou d'excrétion : les hyperbilirubinémies
libres non hémolytiques
1. Hypothyroïdie
L ' hypothyroïdie congénitale peut s'accompagner d ' une hyperbilirubinémie
166
3. Obstacle à la circulation entéro-hépatique de la bilirubine
Ce sont les obstructions intestinales notamment la sténose hypertrophique du
pylore. L'ictère disparaît rapidement après intervention. D'autres causes peuvent
être retrouvées : intestin court, hypo-péristaltisme, iléus paralytique et iléus
167
-425 •1 • 1 Cooc\iœ.à imr 1 1
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1. Photothérapie
Le principe repose sur l ' interaction entre la lumière bleue et la bilirubine sous-
cutanée qui cause un changement photochimique, ce qui produit des isomères de
bilirubine excrétables dans la bile et dans les urines sans besoin d'être conjuguée.
Le spectre de la lumière est compris entre 400 et 520 nanomètres, l 'appareil
doit être à 40 cm de la peau et le maximum de la surface corporelle doit être
exposé. Enfin, l 'efficacité dépend également de la durée d 'exposition.
Les principaux effets secondaires sont : rash cutané, déshydratation,
hyperthermie, lésions rétiniennes et syndrome du << bébé bronzé >>. De ce fait, la
photothérapie est contre-indiquée en cas d'ictère cholestatique lorsque la bilirubine
conjuguée > 20 % de la bilirubine totale.
Il s'utilise soit en mode << photothérapie continue >> sur au moins 24 h surtout
chez le prématuré ou en mode << photothérapie intensive >> avec des cycles de
quelques heures.
Pour ce qui est de son indication, l'académie américaine de pédiatrie a
proposé en 2004 un guideline prenant en compte le taux de bilirubine totale, l'âge
de vie et les facteurs de risque déjà cités. La photothérapie est indiquée lorsqu'on
se situe au dessus de la courbe correspondant à son âge (fig. 3).
168
4) Reconnaître l'ictère bien que ce soit difficile si peau foncée.
5) Interpréter les chiffres de bilirubine selon l'heure de vie et non pas le jour.
6) Ne pas considérer un prématuré comme un nouveau-né à terme. Il est plus
. ' grave.
expose.... a' un ictere
172
Le diagnostic doit être posé rapidement car l'intervention salvatrice ou
intervention de KASAI (hépato-porto-entérostomie) doit se faire avant le 45ème jour
de vie pour avoir des chances de réussite. La transplantation hépatique reste le
dernier recours.
174
III- Ictères à bilirubine mixte hépatites et hépatopathies
1) Hépatites :
Hépatite bactérienne :
175
Hépatites virales :
}.;;> Hépatite à cytomégalovirus :
Le virus est transmis soit par voie transplacentaire, lors de la délivrance ou en
post-natal (salive ou lait maternel). Seuls 5 à 10 % sont symptomatiques. Le
176
2) Hépatopathies
}.;;> Galactosémie :
Il s'agit d ' une maladie à transmission autosomique récessive. Il existe plus de
150 mutations intéressant les enzymes : galactose-1-phosphate uridyl-transférase,
177
• L'atteinte rénale est une tubulopathie avec acidose métabolique, hyperchlorémie,
hypokaliémie, hypophosphorémie, hypermagnésémie. Dans les urines, on
retrouve : hyperaminoacidurie, protéinurie, augmentation de l'excrétion urinaire
de bicarbonates et de phosphates.
178
Détresses respiratoires néonatales
179
Indice de Silverman
' 2
PARAMETRES 0 1
Battement des ailes du
Absent Discret Marqué
nez
|
m
o
Absent Discret Marqué
c
t.
o
p
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g
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Balancement thoraco- Synchrone(inflation Thorax immobile Rétraction
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s
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abdominal du à l'inspiration Thoracique
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thorax etde et inflation à l'inspiration
s
e
rd
l'abdomen à de l'abdomen et inflation
o
s
e
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l'inspiration) de l'abdomen
.l
w
w
w
|
m
Geignement expiratoire Audible au Audible à
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.c
s
s
(grunting) stéthoscope l'oreille
re
Absent
p
rd
o
.w
s
in
c
e
d
e
m
s
L'indice de Silverman permet d'apprécier la gravité d'une détresse respiratoire et rd
e
o
s
- détresse modérée : 3 à 5,
c
e
d
e
l'acidose, l'hypercapnie:
/L
s
p
u
ro
/g
convulsions.
e
rD
o
s
re
Signes cutanés: purpura (possible C.I.V.D.), ictère (le risque d'ictère nucléaire est
T
e
/L
m
Diagnostic différentiel
La détresse respiratoire doit être distinguée de la respiration périodique du
nouveau-né prématuré et des autres causes de cyanose.
180
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Enquête étiologique
(Parallèlement et/ou après la mise en route du traitement symptomatique).
L'anamnèse est essentielle :
Etude des gaz du sang : indispensable (permet d'évaluer la gravité des troubles
de l'hématose et d'apprécier l'efficacité thérapeutique).
Selon le contexte clinique: bilan d' hémostase, bilirubinémie, ionogramme sanguin
et urinaire, ponction lombaire.
181
- Autres examens si nécessaire : électrocardiogramme, échographie, radiographies
particulières, électroencéphalogramme... Pa02 ; PaC02 ; pH ; base excès.
,
Etiologies des détresses respiratoires néonatales
Anomalie des voies aériennes supérieures :
182
Causes malformatives (chirurgie, Causes non malformatives
le plus souvent) (traitement médical)
C.A.T. : canule de
Mayo buccale-
Sténose
Trachéomalacie
Tumeur:
(lymphangiome,goitre.).
183
Téléthorax : 4 stade.5 selon la gravité (du fin granité diffus au thorax entièrement opaque).
Biologie : hypoxie, acidose, hypercapnie intenses.
~
184
- Infection pulmonaire :
Fréquente, grave, favorisée par la prématurité et un poids de naissance faible.
Contamination anténatale transplacentaire, pernatale, postnatale.
Peut compliquer une dét:re.5se respiratoire préexistante (maladie des membranes hyalines...).
186
Pathologk médiastinme et cardio-vasculaire
• Atrésie de l'œsophage.
• Fistule œsotrachéale sans atrésie.
• Origine œsophagienne du tronc souche droit.
187
- Maladies métaboliques :
Troubles du métabolisme des acides aminés (leucinoses ...). Troubles du métabolisme
des glucides.
- Cas particulier : toute distension abdominale gêne la mécanique ventilatoire
188
- Alcalinisation : nécessaire dès que le pH sanguin est inférieur à 7 ,20 malgré une ventilation
correcte et avec un base - Excès négatif. Du sérum bicarbonaté à 42 % est injecté très
lentement selon la formule suivante :
Quantité (en mEq) à injecter: base Excès x poids (kg) x 0,3
189
Asphyxie et Détresse cérébrale du nouveau-né
Eviter la détresse cérébrale lorsque cela est possible, c'est déjà prévenir l'atteinte
Affections du cerveau
Le cerveau du fœtus ou du nouveau-né peut être affecté par de nombreux
désordres pouvant survenir à la période pré, per ou postnatale.
Période prénatale :
Anomalies chromosomiques, souffrance fœtale ;
Chronique : mère diabétique ou toxémique ;
Malformations congénitales ;
190
Infections materno-fœtales : toxoplasmose, rubéole, inclusions cytomégaliques,
herpès, septicémie bactérienne ...
Syndrome neuro-cutané ;
Prises médicamenteuses par la mère narcotiques, barbituriques,
191
- Mesure de l'équilibre acido-basique du sangfœtal couplée à l'ERCF: Elle se fait
par micro-prélèvement au niveau du scalp fœtal, en même temps que la mesure
du pH maternel (pour éliminer une acidose maternelle transitoire) : si pH < 7, 20,
il existe un état d'acidose.
192
'
Apartir de ces signes, des classifications de gravité ont été proposées, celle de
Sarnat est la plus utilisée :
Stade I II III
- Paramètres de l'hypoxie:
•Acidose métabolique: pH< 7 et/ou BE> -12 ou< -20 meq/l, mesurés au niveau
de l 'artère ombilicale dans l' heure qui suit la naissance ;
• Mesure des lactates dans le sang et le LCR : si augmentés, ils témoignenet de la
glycolyse anaérobie> 300 mg/ml ;
• Hypoxanthine, pyruvates.
193
Les états convulsifs attirent souvent l'attention :
Les convulsions du nouveau-né ou du prématuré diffèrent cliniquement de
celles de l'enfant.
Cette différence est due en grande partie à l'immaturité du système nerveux central,
194
nouveau-né> 9h de vie ou des surcharges en éléments paroxystiques (pointes,
rythme rapide, ondes lentes localisées) sont des éléments de mauvais pronostic.
- Les potentiels évoqués : ils permettent lorsqu'ils sont effectués précocement de
distinguer un tracé plat d' une surcharge médicamenteuse, par la suite, ils
premature.
- Neuro-imagerie : le scanner et l ' IRM donnent de meilleurs résultats que
l'échographie couplée au doppler, surtout à partir de la fin de la première
semaine avec la résoption de l ' œdème cérébral, cependant, il n'existe pas de
corrélations entre les manifestations cliniques observées et les lésions
. /
anatonnques presentes.
Diagnostic différentiel
ll est simple de confirmer un trouble du métabolisme
- L'hypoglycémie du nouveau-né de mère diabétique ou du petit poids de naissance ;
- Une hypocalcémie précoce : traduction d'un trouble du métabolisme phospho-
calcique chez la mère, d'une prématurité ou d'une hypotrophie ;
- Ne pas sous-estimer l'hypomagnésémie, car calcium et magnésium interviennent
activement dans les phénomènes de dépolarisation des membranes ;
- L'hypo ou l'hypernatrémie.
Les infections du système nerveux central : méningite ou méningo-encéphalite
devant un tableau de septicémie bactérienne ou virale.
L'hypoxie périnatale reste actuellement l'une des premières causes de détresse
cérébrale néonatale, malgré l'amélioration des techniques de réanimation en salle
de travail.
Conséquence d'un accouchement dystocique ou d'un accident anoxique
postnatal tel qu'un collapsus, une cardiopathie congénitale ou une détresse
respiratoire grave, la détresse cérébrale se traduit par des crises convulsives
195
apparaissant dans un délai variable de quelques heures à deux jours après la
•
naissance.
L'hypoxie n'est incriminée dans la genèse des lésions cérébrales que si l'on
possède des arguments sûrs (déroulement de l'accouchement, des conditions,
196
,. ,..
s'accompagnent d'une acidose, une hyperlactacidémie, cetonerme,
hyperammoniémie ou hypoglycémie.
Le diagnostic difficile est confirmé par la chromatographie des acides aminés
dans le sang, les urines ou le LCR.
197
- Agents hyperosmolaires :
• Les corticoïdes sont abandonnés.
•Mannitol à éviter ; risque d' hémorragie cérébrale, à utiliser si HIC avec mesure
de la pression intracrânienne possible, dose : 0,5-1 mg/kg/6 h en IV lente.
Traitement préventif:
Le lourd bilan de la prise en charge des détresses respiratoires montre
qu ' il faut accorder à la prévention une place capitale :
- Dépistage des SFA par la surveillance de toutes les grossesses et
/
198
,
Evolution
La surveillance repose sur des examens cliniques répétés durant toute la
phase aiguë, si possible par la même personne.
L 'examen neurologique à Jl-J7 et J29 est primordial pour l 'appréciation de
199
L 'examen neurologique n'est jamais normal à J7, on note une aggravation des
troubles neurologiques, l'installation des signes neurovégétatifs pouvant entraîner
le décès (dans la moitié ou plus des cas).
En cas de survie (> 72 h), amélioration de la conscience.
200
Cardiopathies congénitales à révélation néonatale
201
varie selon le type de cardiopathie : moins de 10 % pour la plupart, mais elle peut
atteindre des proportions plus importantes pour certaines cardiopathies (Tableau II)
Autosomfque dominant
Noo:nan (SV"P, CMHO ) 1.2q22-qter lll!C
Autosomique recessif
Elllis-van Creve ~d (Orcillete unique, C IA) 4p16 nie
X-linke.d
Hétérotaxie (CAV, TGV, AP. RVP'A, RVSA) ZllC3
Très souvent les malformations cardiaques sont isolées (73 .5 % ), mais il n 'est
pas inhabituel qu'elles soient associées à d'autres malformations organiques
surtout en présence d' un syndrome.
Classification
La diversité des malformations cardiaques est étendue à cause des nombreuses
combinaisons possibles qui peuvent affecter les différentes structures et segments
du cœur (oreillettes, ventricules, cloisons, gros vaisseaux, veines, valves).
Plusieurs classifications existent mais aucune n'est complète pour satisfaire les
différents spécialistes au même moment. Les CCNN peuvent être classées de
202
différentes façons selon l'approche choisie : classification pathogénique
(mécanismes pathogéniques), classification anatomique (analyse segmentaire et
séquentielle), classification clinique (physiologique).
Sur le plan pratique la classification physiologique reste la plus adaptée en raison
Cardiopathie congénitale
'
, ,
Cardiopathie structurelle '
cardiopathie non structurelle
r ,
' '
-Ducto-dépendante Non-ductodépendante
.
Cardiomyopathie
-- Circulation systémique -
•
-- Arythmie
-
203
Cardiopathies ducto-dépendantes
Tétralogie de Fallot
Défauts septaux (shunt gauche-droit)
Atrésie de la tricuspide et sténose puln1onaire
Retour vei11eux pulmonaire prut iel
Ebstein et CIA
Obstruction valvulaire
Retour veineux pulmonaire anormal total
Insuffisance valvulaire
Retour veineux systémique ano1n1al
Anomalies des coronaires
Cardiopathie con1plexe et sté11ose puln1011aire
|
m
4) Diagnostic.
o
c
t.
o
p
Le diagnostic d'une malformation cardiaque congénitale peut être fait avant
s
g
lo
.b
l'apparition des symptômes (en cas de présence d'autres malformations, présence
s
in
c
e
d'anomalies chromosomiques) ou en cas de présence des signes d'appel suivants:
d
e
m
s
e
• Souffle cardiaque,
rd
o
s
e
•Cyanose,
tr
e
.l
w
w
• Réduction de la perfusion systémique,
w
|
m
• Tachypnée/détresse respiratoire.
o
.c
s
s
re
p
C 'est ainsi que l 'examen clinique pour diagnostiquer une cardiopathie doit se
rd
o
.w
concentrer sur :
s
in
c
e
d
• la coloration à la recherche d'une cyanose,
e
m
s
e
rd
Souffle:
s
e
rD
o
s
re
sachant qu'à peine 2 % sont innocents, la découverte d'un souffle est souvent le
p
u
ro
/g
Rien n'est plus difficile que d 'ausculter un bébé qui pleure, respire vite et fort,
o
b
e
c
a
cardiopathie, bien que l'absence de souffle n'exclut pas une maladie cardiaque
c
e
d
e
vasculaires pulmonaires).
w
w
|
205
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maladies cardiaques (Tableau IV). La majeure partie des souffles pathologiques
doit être audible au cours du premier mois de la vie (à l'exception des CIA).
Tableau IV : Différences entre souffie pathologique et fonctionnel
Souffole pathologique Souffle fonctionnel
sténosie pulmonaire
CIA
Canal arteriel
Coarctation aortique
2 '
1
,
1
lnsuffisa.nce mitrale
CIV ~--~ Cardiomyopathie hypertrophique
Insuffisance tricuspide Stenose aortique
Sténose sous-aortique 4·
Cardiomyopathie hypertrophique
3
f '11 '
206
Réduction de la petfusion systémique
La palpation des pouls doit toujours faire partie de l'examen physique, cette
partie de l'examen vu sa difficulté nécessite de la gentillesse, de la persévérance et
de la patience car ne pas percevoir un pouls peut être un signal d'alarme.
• • • • • •
Fig .3. - Mofii:fications des pouls selon dtfférentes pathologies. a) coarctation aortique, interruption de
l'arche aortique. b) collapsus, SVAO. c).fuite diastolique. d) FAV cérébrales.
Attention, il est à rappeler que la présence du pouls aux niveaux des membres
inférieurs n'exclut pas une coarctation aortique ou une obstruction systémique tant
que le canal artériel reste ouvert.
207
Mesure de la pression artérielle
Comme pour les pouls, la prise de la PA doit intéresser les quatre membres,
normalement la pression des membres inférieurs est légèrement plus élevée que
celle des membres supérieurs. Si par contre il y a une différence (gradient de
pression) de plus de 15 % entre la pression artérielle systolique (pas la diastolique
ou la moyenne) des membres supérieurs par rapport aux membres inférieurs, il faut
suspecter la présence d'une coarctation de l'aorte (fig. 4).
PAS
PAS
Fig. 4.- Gradient de pression entre la pression artérielle systolique (PAS) des membres
supérieurs et inférieurs en cas de coarctation
208
En effet en cas de cardiopathie avec shunt-gauche droit quel que soit le niveau
de la communication (sauf CIA) le shunt est déterminé par deux facteurs : la
dimension de la communication et la différence des résistances entre le secteur
pulmonaire et systémique. Si le défaut septal est large, c'est le rapport des
RVPIRVS
• Ir
<1 =1 >1
•
( QplQs > 1 )
•=
( Qp/Qs 1 )
•
( Qp/Qs < 1 )
Dsffa il la n-ce
•
Normale
•
Cyanose
210
Œdème puJm.onalr--e
0
+
"' 1> te 1e.di:is1oJique
Maladie vasculaire
pu hnonair"'C
Surcharge de volune
(pré: karge)
211
• présence de souffle ou bruits cardiaques anormaux, sachant qu'en cas
d'insuffisance grave, le souffle peut disparaître et ne devenir perceptible
qu'après la reprise d'une fonction normale,
• signes spécifiques selon la cause, par exemple absence ou diminution des pouls
212
Cardiopathies à révélation néonatale :
diagnostic et traitement
213
La radiographie de thorax montre typiquement une silhouette en œuf, et des
poumons normalement perfusés. La mise en place d'un cathéter veineux ombilical
est très gênante pour les cardiologues pédiatres dans cette situation car la voie
ombilicale est la voie préférentielle pour la manœuvre de Rashkind. La structure
214
3. Cyanose plus souffie
215
6. Insuffisance cardiaque plus diminution des pouls fémoraux et huméraux
plus souffie
216
10. Troubles du rythme cardiaque
1. Tachycardie :
a. Tachycardies à complexes fins
Lorsque les ondes p' sont mal vues sur l'ECG ou bien que la liaison P'-QRS est
de type 1/1, il faut recourir aux manœuvres vagales pour créer un bloc auriculo-
ventriculaire transitoire. Les principales manœuvres vagales utilisables sont:
L'application sur le visage d'une vessie de glace,
La compression des globes oculaires,
La mise en place d'une sonde gastrique,
Le réflexe de valsalva.
La plus efficace est l'injection d'adénosine triphosphate (striadyne) en
intraveineux flash (lmg/kg voire 2mg/kg). Cette injection doit toujours être faite
après avoir vidé l'estomac et en ayant préparé une seringue d'atropine pour inverser
l'effet, en cas de bradycardie sévère prolongée. La striadyne est contre-indiquée en
cas de bloc auriculo-ventriculaire préexistant ou d'intoxication digitalique,
d'asthme. Deux éventualités peuvent se présenter :
217
x L'épreuve dégage une activité auriculaire analysable
t
* Flotter:
* Fibrillation
t
auriculaire exceptionnelle chez l'enfant Tachycardie hissienne
QRS> P : elles sont dues à un foyer ectopique hissien. Le diagnostic repose sur
l'observation d'une dissociation auriculo-ventriculaire. Le traitement est long et
repose sur l'amiodarone ou la flécainide. La guérison est possible en plusieurs
,.
annees.
b. Tachycardies à complexes larges
Il peut s'agir d'une tachycardie ventriculaire avec un bloc de branche
préexistant ou tachycardie conduite de façon antérograde par voie accessoire. Il est
fondamental de distinguer les deux diagnostics car le traitement et le pronostic sont
totalement différents. Le diagnostic est facile quand l'ECG montre une tachycardie
régulière, à QRS large avec dissociation auriculo-ventriculaire, s'accompagnant
de complexes de fusions et de capture.
218
* TV monomorphes tous les ventriculogrammes sont identiques.
Elles doivent être distinguées des rythmes idio-ventriculaires idiopathiques dont
la fréquence est< 150/min chez Nné et NRS et< 120/min chez l'enfant.
Elles sont observées entre 6 - 18 mois. Leur traitement repose sur l'amiodarone.
2. Bradycardies
Dès l'âge de la marche, les spasmes du sanglot sont plus aisément identifiables:
bradycardie brutale avec blocage respiratoire et cyanose.
219
- BAY 3ème degré avec dissociation complète entre les ondes P et QRS
d'échappement.
220
Orientation diagnostique en cas d'insuffisance cardiaque
,
Eléments d'orientation Dgc à évoquer Signes spécifiques
Vascularisation Transposition des gros Indice cardiothoracique
•
pulmonaire normale ou vaisseaux Nle
élevée Retour veineux pulmonaire Sténose veines
anormal total bloqué pulmonaires + petit cœur
Vascularisation Atrésie pulmonaire + CIV Cœur en sabot
pulmonaire diminuée T étralogie de Fallot Souffle systolique
Indice cardio-thoracique Agénésie des valves Double souffle
normal pulmonaires + CIV
Atrésie tricuspidienne AQRS (-30°) + SVG*
Vascularisation Atrésie pulmonaire à septum SVG*
pulmonaire diminuée interventriculaire intact
Groscœur Sténose pulmonaire à SIV Souffle
•
intact
Insuffisance tricuspidienne Souffle systolique
xyphoïdien
Très !!ros cœur Anomalies d'Ebstein Petit QRS, BBD
221
Cyanose du nouveau-né et du nourisson
11 11
t t
Hb = 13.5 g/dl q Sa02 = 78 °/o
222
Comme le montre l'exemple de la fig. 9, si on considère qu'à partir de 3 g/dl
d'Hb désoxygénée dans le sang, il se produit une cyanose, pour un nouveau-né
avec une Hb de 17 .5 g/dl, la cyanose sera cliniquement évidente avec une Sa02 de
83 % (3 g Hb désoxygénée représente 17 % de 17.5 g d'où Sa02 de 100 % -17 % =
• Sa02 des membres supérieurs plus élevée que celle des membres inférieurs,
reflète la présence d'un canal artériel ouvert qui shunte de droite à gauche en
cas d' hypertension artérielle pulmonaire, coarctation aortique ou d' interruption
de l'arche aortique.
• Sa02 des membres supérieurs est plus basse que celle des membres inférieurs,
situation rare appelée aussi cyanose différentielle réverse, présente en cas de
TGV avec hypertension artérielle pulmonaire ou TGV et coarctation aortique
ou interruption de l'arche aortique, retour veineux pulmonaire anormal total
supra-cardiaque.
223
Causes de la cyanose
Du point de vue physiopathologique un nouveau-né avec une cardiopathie
congénitale est cyanotique pour 2 raisons :
225
100 -----------------------------------------------------------
95.8 · ---------------------------------
"'
0 26.8 40 80 120
Pa02 {mmHg)
consequent systennque.
226
Pa02 (mml-ig) < ICO
Il
En cas ,j-e tEst negati' (Pa02 < 100 mmHg). il est t""ès pr<::bebre que nous so1Tms de·.·ant ur-e cc:rdiop.a:hie congénitale
(-::iu shunt intra-p.urmo1aire en :as de fistue artério-veineuse) sur:.out si la ~ao2 pré canal-et égae oL infâieure -~ 13
post canal {B et C) par co n1r-e si Fa P302 pré eaiâ reste ptus éC .:.vée q..1e le post canal (A) il pait s'a!jr .j'Lne
patio:o gie purmaie ire grave a•;ec iy:iertensiai ar:é riel ~·ulmona ire ;fauJo négatif). Si ls test est pos tif (PaO~ > 150
mrr Hg). une p.;ithotoi;ie du parenchyme ( B) OL de~ vaisseaux: pJlmon.aire (A) peu: -t§tre retenue
Certainement ce test est utile, mais il présente certaines limites, il peut y avoir
de faux positifs ou négatifs (surtout si on considère la Sa02). Ainsi certaines
cardiopathies cyanogènes peuvent montrer une amélioration de la cyanose (faux
positif), dans ce cas 1' 02 agit comme un modulateur des RVP, en les faisant baisser
il augmente le débit pulmonaire. Comme il peut y avoir des faux négatifs en cas de
pathologie respiratoire sévère où la cyanose persiste ou se modifie peu avec une
Fi02 de 100 %.
Mais c'est en regroupant différents paramètres qu'on peut arriver à les
distinguer correctement (Tableau V) .
.__~~C_y_a_n_o_s_e~re_s_p_i_ra_t_o_i_re~~~I ~I~~-C~y_a_n_o_s_e_c_e_r_d_ia_q~u_e~~~I
• Hypercapr1ie • Nonnocapnie
Le R VPAT est la cardiopathie typique qui peut passer pour une pathologie
pulmonaire (tableau clinique et radiologique), seule l' échocardiographie permet de
rétablir le diagnostic.
227
Conduite à tenir devant un nouveau-né de mère diabétique
Rappels physiologiques
Régulation du métabolisme glucùlique chez lefœtus et le nouveau né:
- Le glucose maternel passe la barrière placentaire.
- Les corps cétoniques passent la barrière placentaire.
- L'insuline, le glucose et la STH maternels ne passent pas cette barrière.
- Le fœtus établit sa propre sécrétion d'insuline à partir de la 11 ème semaine ;
l'insuline fœtal régule la glycémie fœtale, et joue le rôle d' une <<hormone de
croissance >> surtout après la 30ème SA.
Régulation du métabolisme glucùlique chez EMD:
L'hyperglycémie maternelle -7 hyperglycémie fœtale -7 hyperinsulinisme
fœtal + hyperplasie des ilots de Langerhans. Ceci induit :
•Augmentation synthèse du glycogène;
~
Physiopathologie
1- Différents types de diabète maternel :
- DID (diabète insulinodépendant= type I), c'est le plus fréquent.
- DNID (diabète non insulinodépendant = type II) rare chez la jeune femme.
- Diabète gestationnel : intolérance au glucose déclenchée ou rendue apparente par
la grossesse (situation diabétogène) ; diagnostiqué par:
• glycémie à jeun;
• HGPO (hyperglycémie provoquée par la voie orale);
228
2 - Retentissement du diabète sur la grossesse : dépend de la sévérité du
diabète:
- Classification de WHITE modifiée:
229
- 2ènu! trimestre : risque de mort in utero par acidocétose maternelle
1
- 3èn e trimestre :
Augmentation de l'anabolisme fœtal (insuline fœtale - hormone de
croissance) ; ce qui induit :
230
Détresse respiratoire :
• MMH : maladie des membranes hyalines : l'insuline retarde la maturation du
poumon fœtal (contrairement à l'action du cortisol). Le risque est plus élevé
chez le prématuré. La MMH est la principale cause de décès.
|
m
•Autres :
o
c
t.
o
• Inhalation méconiale (le méconium désorganise le surfactant).
p
s
g
lo
• Asphyxie périnéale.
.b
s
in
c
• Malformations cardio-vasculaires.
e
d
e
m
s
e
Autres:
rd
o
s
e
tr
e
• Traumatisme obstétrical.
.l
w
w
w
• Infections : infection néonatale fréquente chez EMD (par retard de l'activité
|
m
o
immunitaire).
.c
s
s
re
p
rd
o
.w
Pathologie cardiaque : Elle est révélée par : tachypnée, tachycardie, cyanose ou
s
in
c
e
tableau d'insuffisance cardiaque. Elle est due soit à une malformation cardiaque
d
e
m
s
(CIV, PCA ... ) ; ou une atteinte directement liée au diabète <<cardiomyopathie e
rd
o
s
hypertrophique : CMH >>. Cette CMH est de bon pronostic, elle régresse en
e
tr
e
.l
w
Conduite pratique
c
e
d
e
M
s
1. Accueil du malade:
e
rD
o
s
re
~
k
• Signes de prématurité.
/L
m
o
.c
***
b
gestationnel).
w
w
|
Traitement spécifique
1. Hypoglycémie :
• Nouveau-né asymptomatique : lg/kg/ de SG 10 % en intraveineux pendant 2-4
minutes, puis perfusion continue 6 mg/kg/min.
o Une fois la glycémie stabilisée à 0,45mg/l : diminuer progressivement la
perfusion, et augmenter l'apport oral.
•Nouveau-né symptomatique: pas de SG 10 % en IVD ; perfusion de SGlO %,
qui ne doit jamais être arrêté brutalement (effet rebond).
o Si pas de réponse, persistance ou prolongation plus de 48h, il faut
rechercher d'autres anomalies (infections***).
• Traitement préventif : pour certains auteurs
o Injecter en IM 0,3 mg/kg de glucagon (< 1 mg) pour mobiliser les réserves
o Alimentation entérale par gavage continu (lait maternel ou artificiel
enrichi en dextrines maltose).
2. Hypocalcémie :
• Injection IVL << 0,5 cc /kg >> de gluconate de Ca++.
• Puis perfusion 1000 mg/m2 /24 h pendant 48 h (ration majorée en Ca++).
• Relais per os Y2 -1 càc de sirop de calcium.
• Si hypomagnésémie associée : 5 à 20 mg/kg/j de sulfate de magnésium.
232
5. Détresse respiratoire :
• MMH : oxygénothérapie, ventilation mécanique, instillation trachéale de
surfactant exogène.
• Tachypnée transitoire : oxygène sous enceinte de Hood, +/- ventilation et
6. Problème cardiaque :
•CMH:
o Pas de digoxine ou autre agents inotropes.
o Restriction hydrique.
o Diurétique: 1 à 2 mg /kg/j.
o ~ bloquant : leur usage reste discuté.
•Insuffisance cardiaque:
o Digitalique.
o Diurétiques.
o inhibiteurs del' enzyme de conversion.
o chirurgie (certaines malformations).
Pronostic
•Immédiat : mortalité périnatale a diminué de 20 %, il y a 30 ans à 3 %
cependant ces résultats nécessitent une excellente prise en charge du diabète
maternel et du nouveau-né.
•A' long terme:
o Le devenir neuropsychologique des EMD s'est beaucoup amélioré avec la
diminution des séquelles cérébrales.
o Le risque de survenue d'un diabète à long terme est faible::::::: 2 %.
o Une obésité (présente déjà à la naissance) pourrait survenir à long terme
chez ces enfants.
Conclusion
Le pronostic du nouveau-né de mère diabétique s'est beaucoup amélioré grâce
aux progrès de l 'obstétrique, de la néonatalogie et de l'endocrinologie avec
participation active de la mère diabétique.
Les grossesses des femmes diabétiques doivent être programmées et conçues
en euglycémie (normo glycémie, hémoglobine glyquée normale) avec surveillance
obstétricale, et diabétologique pendant toute la grossesse.
La qualité des résultats susceptibles d'être obtenue exige une prise en charge
rigoureuse pluridisciplinaire dans des structures adaptées.
233
Conduite à tenir devant un
nouveau-né de mère toxicomane
234
• usage de tabac,
• association d'autres drogues,
•malnutrition,
• stress,
235
Syndrome de sevrage du nouveau-né : apparaît après un intervalle libre (de
quelques heures à 10 jours) ; irritabilité, hyper-extensibilité, mouvements
,.
anormaux, et apnees.
236
Conduite à tenir devant un nouveau-né
présentant une ambiguïté sexuelle
Lorsqu' un nouveau-né présente des organes génitaux externes anormaux, le
Bourrelets génitaux
Les bourrelets génitaux peuvent prendre des aspects différents. Ils peuvent
être striés transversalement, d'aspect scrotal, ou au contraire lisses évoquant plutôt
des grandes lèvres. L' une et l'autre apparence peuvent être combinées sur le même
sujet de façon totalement asymétrique. Les bourrelets génitaux peuvent contenir
une gonade. La présence d' une gonade de type testiculaire palpable dans l' un des
237
Génitographie
La génitographie est un examen fondamental dans l'étude des ambiguïtés
sexuelles. Elle réclame aussi un opérateur habitué pour sa réalisation. L ' injection
rétrograde de produit de contraste, à l'aide de deux sondes ou d'une canule, permet
Endoscopie
Elle précise les données de la génitographie, en particulier la hauteur
d' implantation de la cavité müllérienne lorsqu'elle existe. Quand la génitographie
n'a pas mis en évidence de cavité postérieure, l'endoscopie permet de confirmer ou
d'infirmer ce fait.
239
Anomalie de la différem::iatïon sexuelle 46,X.Y
001golllllde !Plllpa'ble
tcilogr!lpim pa..,ienne :
vagii, u1éruS ?
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Anomalies de sécrêtïolil
Syndromes palymalformalifs : Dysgéoésies testiculaires
Qll ôe $$ris.lb il ~-é .à Ill testostérçne
· v•r • mÎllt8 4!;i, XJ4~,xv
• Srrfllii.Ll!lrii-Opiz • lil'lomàli&s âirotnosotniques 9, 10
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• dys~asie c:ampomélique ( SOX9)
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dosalJe de le:sloslBrone ...
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lesloslé:rone testostéron.e lilasse testostérone élevée i!Bstostérone normale
et préç-1,1rsa11r.s b M- ~ pr~u~!lrs ~v-48 et ùi-rT b!l$Si!J Q\I bMs~. IJt DHT normal&
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Insensi bilités
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~nomalia ano~li'1!
du récéptèu r deStAR
de LH
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phénotype féminin
élevée
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C'llu~ mçi.lçi rr1t;1 I ~{;! : DEFl.CIT EN 21-HYDROX:YlASE
- prii:;;e d'~ndrog~flf;l:.J déficit en 313·hydroxystéroïdl! dé.shyriugénaise
~ tumeur ov~rienrHi!'
- tumeur surrénaJienne
240
6. Quel sexe choisir ?
Le choix du sexe est dépendant de l'anatomie lésionnelle, du diagnostic
étiologique et des meilleures possibilités d'évolution pour l'enfant. Dans un PHM
avec un déficit grave en récepteurs androgéniques, il sera sans doute préférable de
242
Urgences chirurgicales du nouveau-né
243
Clinique
Hydramnios maternel+++;
Troubles respiratoires, hypersialorrhée, fausses routes, encombrement bronchique.
245
2- Occlusions néonatales
Les occlusions néonatales ont en commun une expression clinique voisine, et
une préparation à l'acte chirurgical identique. Elles varient par leur cause, leur
traitement chirurgical et leur pronostic.
246
Histoire familiale : Rx : dilatation dans anses sans niveau (cliché debout),
aspect granité dû aux bulles d'aire prises dans la masse méconiale, calibres
variables des anses dilatées.
Complications : perforation, volvulus de l ' anse contenant le bouchon méconial.
247
- Les péritonites méconiales sont des péritonites chimiques aseptiques résultant de
la perforation de l ' intestin entre le 5e mois de la vie fœtale et le moment où
apparaît la flore intestinale, quelques heures après la naissance.
Ces péritonites méconiales réalisent deux aspects :
248
6 - Hernies congénitales des coupoles
Définition : c'est le passage permanent des viscères intra-abdominaux dans la
cavité thoracique à travers un orifice de siège habituellement postéro-
latéral et correspondant à la persistance du canal pleura-péritonéal de
249
8 - Myéloméningocèle
Résulte d'un défaut de développement de la moelle, de ses enveloppes et du
canal rachidien.
9 - Urgences relatives
Pas de menace immédiate pour le pronostic vital.
Tératome sacro-coccygien : tumeur de la région caudale de la colonne vertébrale,
plus ou moins volumineuse, contenant des tissus d'origine ectodermique,
endodermique et mésodermique. Peut se développer en direction pelvienne et
rétro-péritonéale, pré-sacrée ou postérieurement (80 % ). La dégénérescence
maligne est fréquente et justifie la précocité du traitement chirurgical
consistant en une extirpation.
Les pieds bots varus équins congénitaux et les malformations luxantes de la
hanche doivent être considérées comme des urgences thérapeutiques, en
raison de la difficulté du traitement due au retard diagnostique et
thérapeutique.
En conclusion
Mise en condition et transfert du malade vers le centre chirurgical spécialisé.
Dès les troubles constatés et diagnostic d' urgence chirurgical suspecté, on doit
procéder aux gestes suivants :
a - En salle de travail :
- permettre les fonctions vitales, respiratoire surtout ;
- sonde gastrique ;
250
- désobstruction ;
- Oxygénation ;
- Intubation trachéale et ventilation artificielle avec pression d' insufflation
inférieure à 20 cm d'eau. Ne jamais ventiler au masque ;
251
Dépistage néonatal
de la malformation luxante de la hanche (MLH)
Les 10 facteurs de la << hanche à haut risque >> sont les suivants :
- Antécédents familiaux ;
- Région d 'endémie (Nord Constantinois);
- Pprésentation du siège ;
- Oligohydramnios ;
- Primiparité-gémellité ;
- Gros poids de naissance ;
- Fille ;
- Pieds talus - genu recurvatum - Torticolis ;
- Troubles du tonus ;
- Toute malformation décelable.
252
Ce qu'il faut savoir
La technique du dépistage
Le dépistage repose sur le trépied : facteurs de risque ; recherche du ressaut ;
recherche des signes associés.
253
3 repères osseux :
• l'aile iliaque horizontale,
• le toit osseux du cotyle dans sa plus grande profondeur,
• l'os pubien.
255
Les complications du traitement :
Ostéonécrose ;
Inégalité de longueur ;
Déformation de la tête fémorale.
256
Paralysie obstétricale du plexus brachial
CS
C6
Troncs pr:IJnsires
C7
es·
Dl
mé.dJan
257
classification actuelle des lésions traumatiques des nerfs périphériques selon
Sunderland permet de distinguer une simple élongation des gaines nerveuses
(neurapraxie) dont la récupération est rapide et complète d' une solution de
continuité totale du nerf (neurotmésis) sans aucune chance de récupération.
259
Traitement
La rééducation a pour objectif de préserver les mobilités articulaires afin de
permettre la réalisation des mouvements lorsque les muscles récupèrent.
Pendant les 3 premières semaines de vie, toute mobilisation du membre
|
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vêtement. Il s'agit de rééducation essentiellement faite par les parents sur
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apprentissage par le rééducateur (rotation externe passive coude au corps,
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mobilisation passive du coude, mobilisation en pronosupination passive).
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Les attelles, très difficiles à réaliser chez le petit enfant, sont en fait à
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proscrire car elles peuvent être source de lésions tégumentaires, de
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malpositions, voire d' enraidissement articulaire en position vicieuse.
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Le traitement chirurgical de la paralysie obstétricale du plexus brachial :
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L'indication opératoire est établie essentiellement par l'examen clinique. Dans
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les formes complètes avec une atteinte paralytique de la main, l'indication
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opératoire peut être posée dès la naissance lorsque s'ajoutent à la paralysie
c
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brachiale, la paralysie du nerf phrénique et le signe de Claude Bernard-Borner. La
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date opératoire est uniquement fonction des risques liés à l'anesthésie. Elle est
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Dans les formes C5-C6-C7, le muscle sentinelle est le biceps. Si celui-ci n'a
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pas récupéré une force permettant la main-bouche contre pesanteur, l ' indication
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opératoire est formelle à l'âge de trois mois. Certains auteurs attendent jusqu'à six
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mois.
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racine, celle-ci ne peut être utilisée car elle est arrachée de la moelle, et dans ce cas
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lésion est située en aval. Elle peut alors être utilisée théoriquement pour une greffe.
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sain (en tout ou en partie) sur un nerf avulsé ou rompu (tel un branchement
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électrique). Le nerf sain apporte l' influx nerveux permettant de réanimer des
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260
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rotateurs externes de l 'épaule avec des séquelles qui sont accessibles à une
chirurgie secondaire.
Dans les atteintes totales (CS-Dl), les résultats doivent être jugés au vu de la
pauvreté de la récupération avant l ' intervention où, très souvent, la paralysie était
261
Réanimation de la flexion du coude
Le muscle grand dorsal peut être utilisé en transfert bipolaire dans la mesure
où il est correctement innervé. Le muscle petit pectoral peut aussi être transféré
lorsqu'il existe un biceps présent mais faible.
262
Déformations congénitales du pied
263
S ' il existe des attitudes vicieuses, tester leur degré de réductibilité.
Rechercher et apprécier la mobilité active en utilisant une excitation cutanée
le long du bord externe du pied et de la jambe à l'aide d'une brosse à dent.
La radiographie du pied du nouveau-né est d' interprétation difficile et n'est
264
Le traitement doit débuter dès la naissance et se faire sous la conduite d' un
spécialiste qui surveillera l'évolution du pied traité par un kinésithérapeute qualifié.
Le traitement comprendra les trois volets déjà cités, l'immobilisation assurée
par un bandage d' élastoplaste au début, puis une attelle type Denis Brown, qui
265
IV - Le pied convexe congénital
Appelé également pied en piolet à cause de la forme du pied : l'avant-pied est
en talus, et l'arrière-pied pointe en haut et en arrière.
Cette déformation grave est due à une luxation astragalo-scophoïdienne ;
266
La peau du nouveau-né
Histologie
La peau est composée de trois couches : l'épiderme en surface, le derme (tissu
conjonctif de soutien où sont implantés poils, glandes sudoripares et glandes
sébacées) et l' hypoderme en profondeur (tissu adipeux). C'est l'organe le plus
lourd et le plus étendu du corps humain (2). Sa structure histologique est adaptée à
ses différentes fonctions : de protection contre les agressions extérieures, la
fonction barrière et d'échanges entre les milieux extérieur et intérieur, de
thermorégulation, la fonction sensorielle (le toucher) et la fonction métabolique
(synthèse de la vitamine D et métabolisme lipidique) (2).
267
et macrophages : rôle immunitaire), fonction de réparation (cicatrisation), fonction
sensorielle (présence de fibres nerveuses et de récepteurs sensoriels), il contient
enfin les poils, les glandes sébacées et sudoripares.
Le derme est séparé de l'épiderme par une membrane basale qui permet
Fonction Barrière
La fonction barrière de l'épiderme permet de s'opposer à la perte
transépidermique en eau, au passage percutané de produits potentiellement toxiques
. ,. .
et aux traumatismes mecamques externes.
En effet, cette fonction est directement liée à la capacité d' une molécule à
traverser le stratum cornéum. La fonction barrière cutanée est un processus
complexe sous contrôle d' une multitude de gènes dont le FLG, gène de la
filaggrine qui représente une molécule clef de cette fonction (5).
Toute modification morphologique, biochimique et traumatique (utilisation
d'adhésifs) va altérer la fonction barrière.
269
Chez le nouveau-né prématuré, la perte transépidermique en eau est
augmentée et a pour conséquences deux pathologies majeures : l'hypothermie et
la déshydratation intracellulaire hypernatrémique (4 ). Pour diminuer la perte en
eau, des applications de corps gras sur la peau sont recommandées.
Propriétés mécaniques
Il s'agit de l'extensibilité, de l'élasticité, de la dureté, de la compressibilité, de
la capacité de friction et d'adhésion et de la tension cutanée au repos. Ces
propriétés dépendent de la qualité et de la quantité de fibres élastiques, de fibres de
collagène, d'eau et de macromolécules contenues dans le derme. Ainsi, la peau du
nouveau-né étant moins riche en collagène, la déformation cutanée survient suite à
de faibles contraintes, par contre, en raison d'une plus grande viscosité et d'une
richesse en protéo-glycans, la peau du nouveau-né présente une tension au repos
plus faible (3).
Fonction sudorale
Des mesures (par évapométrie) ont montré que les nouveau-nés à terme
avaient une immaturité fonctionnelle de la sécrétion sudorale qui se normalise
progressivement au cours de la première année. Chez le prématuré cette immaturité
est plus prononcée.
Vascularisation cutanée
La maturation du tonus vasoconstricteur se poursuit après la naissance. En
effet, il a été observé que la vasodilatation chez les prématurés était inférieure à
celle notée chez les nouveau-nés à terme, elle-même inférieure à celle des
nouveau-nés à terme âgés de 3 semaines (3).
Fonction sébacée
Des études ont montré que l'excrétion sébacée était très élevée au cours de la
première semaine de vie, comparable à celle de l'adulte. Cette excrétion va se
normaliser rapidement au cours des premiers mois.
Flore cutanée
Si la peau est stérile in utero, elle sera colonisée transitoirement par les
germes des voies génitales maternelles puis dans les heures qui suivent par
staphylococcus epidermidis et en une semaine la densité bactérienne est
pratiquement normale avec cependant quelques différences avec celle de l'adulte.
270
Chez le prématuré, d'autres espèces de staphylocoques coagulase-négative et des
bacilles Gram négatif peuvent être observées. Ces germes volontiers multi-
résistants représentent des risques d' infections sévères à partir des cathéters utilisés
en soins intensifs.
271
Conclusion
Le degré de maturité de la peau du nouveau-né est directement lié à son âge
gestationnel. Alors qu'une différence notable est constatée chez le prématuré, la
structure de la peau du nouveau-né à terme est proche de celle de l'adulte. Il faut
Références
(1) Bodak N. , Bodemer C. , De Prost Y. : Cosmétologie du nourrisson, EMC (Editions
Scientifiques et Médicales Elsevier SAS , Paris), Cosmétologie et Dermatologie esthétique,
50-220-F-10, 2002, 6 p.
(2) P. Dubus, B. Verger : Histologie cutanée, EMC (Editions Scientifiques et Médicales Elsevier
SAS, Paris), Cosmétologie et De1matologie esthétique, 50-010-A-10, 2000, 9 p.
(4) Barba.rot S. et Stalder J.F. : Dermatologie néonatale, EMC (Editions Scientifiques et Médicales
Elsevier SAS, Paris), Dermatologie 98-860-A-10, 2003, 18 p.
(5) V. Audigier, A. Shisha, D. Jullien: Génétique des altérations de la batTier cutanée dans la de1matite
atopique, Ann. De1matol. Venereol. , 2008, 135 : 34-37.
272
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STATURO-PONDERALE
ET MATURATION
CROISSANCE
"
CHAPITRES
273
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274
Croissance
La croissance est l'augmentation des masses et des volumes de l'organisme.
S'il est clair depuis longtemps que la croissance nécessite un apport de matière et
Etapes de croissance :
1/ L'étape cellulaire passe par quatre phases :
• Une phase d'hyperplasie (augmentation du nombre de cellules).
• Une phase d' hypertrophie cellulaire.
275
• Une phase de croissance (maturation).
• Une phase de différenciation cellulaire.
21 L'étape del' organe : formation d'unités fonctionnelles (néphrons, alvéoles ... ) et
'
organogenese.
276
Phases de croissance :
-Période intra-utérine :
• Période embryonnaire : du 14ème jour des règles à la 12ème semaine : elle
277
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Echelle de la croissance de l'homme
Croissance segmentaire :
- La croissance des membres atteint son maximum 6 à 9 mois avant celle du tronc.
278
Mensurations:
1- Périmètre crânien (PC) :
Le phénomène le plus important durant la première année de la vie est
l 'expansion du PC, témoin de la prodigieuse croissance de l 'encéphale. En une
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Evolution de la taille
279
Quelques repères sont utiles à retenir:
Chez le nouveau-né à terme, la taille est environ 50 cm. Elle progresse
d'environ 25 cm la lère année, 12 cm la 2ème année, de 3 ans à la puberté, la prise de
taille est d'environs 6 cm/an.
Il existe une asymétrie de maturation entre le côté gauche et droit, elle est plus
lente chez le garçon.
Le principe d'évaluation de l 'âge osseux repose sur la chronologie
d'apparition des noyaux d' ossification épiphysaires et de la disparition des
cartilages de conjugaison par rapport à des données de référence. La méthode
employée est surtout celle de Greulich et Pyle.
Avant un an (du fait de l'absence d' ossification des épiphyses des doigts, c 'est
la méthode de Lefevre et Cauffman (effectuée sur l'hémisquelette) qui est utilisée.
En fin de croissance, c'est le test de Risser qui est utilisé (fusion totale des
noyaux d' ossification des crêtes iliaques marquant la fm de la maturation osseuse).
Maturation pubertaire :
C'est la période de transition entre l'enfance et l'état adulte, elle s'exprime sur
le plan clinique par le développement des caractères sexuels secondaires et par une
accélération de la vitesse de croissance staturale. Elle conduit à l'acquisition de la
fonction de reproduction.
Les stades de développement pubertaire sont cotés de 1 à 5 selon la
classification de Tanner :
Chez la fille : développement de la pilosité pubienne et des seins, apparition des
. ' .
prenneres menstruations :
• Stade 1 : infantile (Pl, SI) : absence de pilosité pubienne et absence de
développement des seins.
281
• Stade 2:
o Début du développement des seins, boutons mammaires, parfois unilatéral
au début (S2);
o Début de la pilosité pubienne (P2) plus tardivement axillaire.
282
Dentition
~
défmitive : Eruption
• • •
- inc1s1ves latérales MS 10-12 mois 10-11 ans 8-9 ans 7-8 ans.
- max inf.
•
- camnes 3-4 mois 12-15 ans 10-12 ans 9-11 ans
'
1 eres prémolaires 4-7 mois 12-13 ans 8-9 ans 8-9 ans
'
2emes prémolaires 18-24 mois 12-14 ans 10-12 ans 11-13 ans
- 1ere molaires 24-30 mois 9-10 ans 6-7 ans 6-7 ans
(dents de 6 ans)
'
- 2emes molaires Naissance 14-18 ans 12-13 ans 12-13 ans
(dents de 12 ans) 30-36 mois
3emes molaires
Max sup.
(dents de sagesse) 7-9 ans 18-25 ans 17-25 ans 17-25 ans
283
,
Evaluation longitudinale de la croissance
La détermination du poids, de la taille et du PC chez l'enfant à un instant
déterminé ainsi que l'appréciation de la maturation de ses organes ne donne que peu de
renseignements sur l'état de l'enfant en raison des variations individuelles importantes,
Croissance f œtale
La vitesse de croissance pendant la vie embryonnaire n'est pas très
importante, l'accélération ultérieure est essentiellement due à la multiplication
cellulaire. Le pic de croissance pondérale a lieu entre la trente-deuxième semaine et
la trente-quatrième semaine.
Les facteurs de croissance fœtale sont complexes interdépendants (génétiques,
nutritionnels, hormonaux).
Le gain pondéral pendant la grossesse est de 11 kg environ, les gains sont
infimes au cours des premières semaines et deviennent significatifs à partir de 12ème
semaine. La prise de poids se poursuit jusqu'au terme de manière linéaire à raison
de 350-400 g/semaine. Au cours du 2ème trimestre c'est surtout la composante
maternelle (tissus adipeux, utérus) qui est importante ; au cours du 3ème trimestre,
c'est surtout celle liée au fœtus qui grossit (fœtus, liquide amniotique, placenta).
L 'étude des facteurs de croissance fœtale indique le rôle important de la
circulation ombilicale, du transport transplacentaire, du glucose, de la production
d' insuline fœtale, et l ' hormone lactogène placentaire.
Les hormones hypophysaires (GH) et thyroïdiennes ne semblent pas jouer de rôle.
La croissance peut être suivie par échographie.
Le poids de naissance peut varier avec l'altitude (diminue au-dessus de 4000 m).
Expression des résultats
L'étude des paramètres de la croissance repose sur la comparaison à des normes
établies. Cette notion de norme n'est pas évidente d'où la nécessité d'établir des
courbes avec pour chaque paramètre des écarts tolérés défmissant un intervalle de
dispersion (où se retrouvent la plupart des individus) dit intervalle de classe.
284
Deux méthodes sont utilisées :
li les courbes exprimées en écarts types ou déviations standards (valables pour les
paramètres à distribution gaussienne tels que l'âge pour la taille) : Ces courbes
en cloche et symétriques ont un axe (moyenne ou médiane) à partir duquel on
21 courbes exprimées en percentiles : plus fiables car pouvant être utilisées pour
tous les paramètres de répartition gaussienne ou non pour un périmètre
donné. Si on classe par ordre croissant 1OO enfants de même âge, de même
sexe, de même ethnie, on peut évaluer la médiane au 50ème percentile autour
de laquelle 50% des enfants se répartissent au-dessus de la médiane et 50 %
en dessous de cette médiane. On peut ensuite faire des sous-groupes et
déterminer le pourcentage de répartition autour de la médiane, 50ème
percentile, des courbes avec des couloirs délimités par les lignes du
3ème/1oème125ème15oème/90ème/97ème percentiles sont établies et les valeurs de
la normale se situent entre P3 et P97. Une correspondance peut être établie
entre les déviations standards :
• Le P50 correspond à la moyenne.
•Le P2, 5 correspond à - 2 DS.
•Le P97, 5 correspond à+ 2 DS.
Aspects pathologiques
/
285
2) Maladies osseuses les plus fréquemment diagnostiquées comme retard statural
• Dyschondrostose.
• Dysplasie métaphysaire.
•Dysplasie spondylométaphysaire.
|
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Facteurs de croissance
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• Facteurs génétiques : les facteurs génétiques interviennent sur le niveau de
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taille et sur l'âge de démarrage pubertaire.
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La taille cible est la taille que devrait avoir l'enfant si n'intervenaient que les
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facteurs génétiques. Elle est calculée selon la formule :
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Taille cible (cm) = taille père (cm) + taille mère (cm) _/+ 13]12 selon le sexe
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• Facteurs endocriniens : (voir tableau).
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Autres facteurs :
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• Nutritionnel et métabolique.
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•Hydrocéphalie.
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• Phacomatoses.
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- Hyperœstrogénie exogène.
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- Hyperœstrogénie endogène :
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• Tumeur surrénalienne.
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• Tumeur ovarienne.
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286
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Principales causes du R.S.
• Diarrhée chronique (maladie cœliaque).
• Insuffisance myroidienne.
• Insuffisance hypophysaire.
Examen clinique:
• Taille, PC, âge pubertaire, rapport poids/taille2 : P/T2.
A
Recherche étiologique :
1/ étape 1 :
o Radio : main+ poignet (gauche), face: radio selle turcique (profil).
o IGFl, ionogramme, créatinine, VS, T4 T3, anticorps antigliadine.
~
Evolution :
• vitesse de croissance augmentée dans les premiers mois pour les deux formes.
• Puis rattrapage si insuffisance pondérale isolée.
•Taille, poids et PC restent bas pour le RCIU.
288
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DIETETIQUE DU NOUVEAU-NE
"
ET DU NOURRISSON
CHAPITRE6
289
"
"
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290
Alimentation du nourrisson
5 - Echange hydro-électrolytique:
293
,
2 - Energie : l'organisme est dépendant en ce qui concerne le métabolisme
énergétique de l 'énergie contenue dans les aliments ingérés. Il est soumis, par
ailleurs aux lois de thermodynamique. Les besoins en énergie correspondent à la
consommation énergétique liée au métabolisme de base et aux dépenses dues : à la
2- Protéines :
Les protéines dans l'alimentation sont indispensables, elles apportent les
acides aminés essentiels mais aussi l'azote qui sera utilisé dans la synthèse des
acides aminés non essentiels et d'autres composés azotés.
Le bilan azoté réel est la différence calculée entre les apports et les sorties
d'azote dans les urines, les fèces, la sueur et les différentes humeurs.
Les protéines ont un rôle plastique et de défense de l'organisme. Les besoins
sont estimés chez le :
• Prématuré : 3. 5 g/kg/j.
• Nourrisson de 0-4 mois : 2. 4 g/kg/j.
• 5-9 mois : 1. 8 g/kg/j.
• 10-12 mois: 1. 44g/kg/j.
• 13-24 mois: 1. 27g/kg/j.
6,25 g de protéines apportent un gramme d'azote.
La qualité nutritionnelle des protéines alimentaires est fonction de :
- Leur digestibilité ;
- Leur composition en acides aminés indispensables ;
- La répartition des acides aminés au sein des protéines ;
- Leur valeur biologique : UPN = N (azote) retenu/N ingéré X 100.
L 'alimentation doit obligatoirement fournir les acides aminées essentiels :
(lsoleucine, leucine, la valine, lysine, cystine, phényle alanine, histidine).
294
Toutes les protéines n'ont pas la même valeur d ' utilisation, les protéines d 'origine
animale sont mieux utilisées que la plupart des protéines végétales.
UPN
3- Besoins en glucides :
Les glucides ont un rôle essentiellement énergétique accessoirement ils jouent
un rôle de réserve au niveau du foie sous forme de glycogène. Les glucides sont
apportés par les sucres et les farineux.
Le lactose est le sucre majoritaire du lait maternel (glucose+ galactose).
Le galactose rentre dans la composition des structures cérébrales.
Les besoins en glucides sont estimés entre 10 et 12 g/kg/j.
4- Besoins en lipides :
Ils ont un rôle essentiellement énergétique (1 g = 9 cal). Ils ont également un
rôle de réserve. Ils ont un rôle plastique pour le système nerveux central. Ils
véhiculent les vitamines liposolubles (vitamine A, B, E, K). Ils procurent un état de
satiété agréable.
Les besoins en lipides sont estimés entre 3 et 4 g/kg/j. L'apport des graisses
doit comporter impérativement une certaine quantité en acides gras insaturés que
l 'organisme ne peut synthétiser.
Les acides gras essentiels (acide linoléique et acide linolénique) jouent un rôle
dans la maturation cérébrale. L'acide linoléique, plus indispensable doit représenter
au moins 4 à 5 % de la ration calorique globale (il ne doit jamais être inférieur à 1 %
car il y a risque de voir apparaître un syndrome carentiel).
La carence en acides gras essentiels peut se manifester par un retard de
croissance, des troubles cutanés, une successibilité aux infections et des troubles de
la maturation cérébrale.
5- Besoins en sels minéraux :
Les besoins moyens en sodium (Na) sont estimés à : 2 meq/kg/j. Les apports
habituellement recommandès sont de 2 meq/kg/j en moyenne.
295
En cas de malnutrition, la reprise de l' anabolisme tissulaire provoque un flux
intracellulaire de potassium et les besoins peuvent alors être de l'ordre de 3 à 4 meq/kg/j.
Le calcium est apporté au cours du dernier trimestre de la grossesse. Les
besoins en calcium dépendent de :
296
L'iode : l' iode est indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes. Les
besoins sont estimés entre 70-140 microgrammes/j.
7- Besoins en vitamines
La plupart des vitamines sont apportées en quantité suffisante dans
297
b. Propriétés anti-infectieuse et anti-allergique
• Anti-allergique : le lait maternel apporte des protéines spécifiques de l'espèce
humaine et n'induit donc pas d'allergie.
• Facteurs de protection : le lait maternel est efficace dans la prévention des
2- Inconvénients :
a. La parfaite disponibilité de la mère : exigée par l'allaitement maternel est
l'une des raisons de l'arrêt prématuré de l'allaitement, cependant la possibilité
de prolonger le congé de maternité et une bonne information sur les avantages de
l'allaitement maternel pourraient prolonger l'allaitement le plus longtemps
possible.
b. La sécrétion lactée insuffisante : est due à une erreur technique ou à une
mauvaise préparation psychologique de la mère qu'il suffit de corriger.
c. L'ictère au lait maternel : il est lié à la présence dans le lait maternel d' un
inhibiteur de la glycuronyl-transférase hépatique, il contre-indique rarement la
poursuite de l'allaitement maternel.
298
d. La diarrhée prandiale du nourrisson : c'est une diarrhée faite de selles
nombreuses prandiales, semi-liquides, acides, verdissant à l'air, irritant le siège.
Elle doit être respectée.
e. La pathologie mammaire secondaire : à l'allaitement, distension douloureuse
des seins, crevasses voire abcès, ces derniers doivent être prévenus par la
3- Contre-indications :
Les contres-indications absolues sont rares, elles sont presque toujours en
rapport avec l'état de la maman, lorsque celle-ci présente une maladie pouvant
mettre en jeu la vie de son enfant ou la sienne : insuffisance rénale ou hépatique,
importante altération de l'état général, maladies infectieuses et/ou contagieuses
(tuberculose, syphilis). La plupart des médicaments administrés à la mère ont un
passage dans le lait maternel, certains d'entre eux, potentiellement dangereux, pour
l'enfant contre-indiquent formellement l'allaitement maternel (anti-vitamine K,
salicylés, barbituriques).
Chez le nourrisson, les contres-indications se limitent aux maladies
métaboliques qui interdisent toute forme d'alimentation lactée (galactosémie,
phénylcétonurie, intolérance au fructose).
4- Conduite pratique :
La mise au sein doit être très précoce. Elle doit intervenir avant la 3ème heure
après la naissance, afm de faire bénéficier le nouveau-né du colostrum de sa
maman. Il faut absolument bannir toute période de jeûne autrefois préconisée.
L'allaitement précoce favorise en outre la montée laiteuse.
L'allaitement maternel est adapté à la pratique d'un régime libre. La durée de
la tétée est de 15 à 20 min. C'est le nourrisson lui-même qui fixe l'heure, la durée
et la quantité.
L'allaitement maternel seul est suffisant pour couvrir les besoins du
nourrisson jusqu'à l'âge de 5 à 6 mois.
L'allaitement maternel devra durer le plus longtemps possible. Un minimum
de 4 à 6 semaines selon la littérature, (trois mois, à notre avis) est exigé pour des
raisons immunologiques. Les tétées peuvent être poursuivies aussi longtemps que
la mère le désire. Un allaitement qui va jusqu'à deux ans voire deux ans et demi
doit être respecté.
Le sevrage devra être progressif, étalé sur deux semaines au minimum. C'est
généralement au pédiatre de conseiller une mère qui allaite, sur le régime qu'elle
doit suivre. Ce régime comporte un apport suffisant en calcium sous forme de
produits laitiers, en protides, des fruits en quantité modérée pour éviter la diarrhée
chez l'enfant, un apport hydrique suffisant environ 1,5 l/j en évitant les boissons
299
excitantes (café, thé), éviter les choux-fleurs, les asperges, le céleri, l' ail, l' oignon
et les navets susceptibles de modifier le goût du lait.
B. Allaitement artificiel
1. Le lait de vache : c 'est le seul substitut naturel du lait maternel mais il n'est pas
• Composition :
Il est trop riche en protéines : 35 g/l, la caséine du lait de vache coagule dans
l 'estomac et forme des grumeaux, elle est pauvre en acides aminés essentiels
(comme la lysine).
Il est moins riche en glucide (50g/l: 47 g/l de lactose).
Il est moins riche en acides gras essentiels (l'acide linoléique : 1 à 2 % ).
Il est pauvre en fer, en vitamine C, Vitamine D et Vitamine E.
300
- Les laits du premier âge : utilisés entre 0 et 4 mois. Ils se préparent à la
concentration de 13 % :
./Leur composition : le taux de protides est réduit à un niveau proche de celui
rencontré dans le lait maternel, le rapport protéine du lactosérum/caséine est
ramené à 60/40, le sucrage exclusif est fait au lactose, la teneur en acide
2. Intérêt : elle permet la diminution des apports hydriques tout en préservant les
./ Les légumes sont introduits en premier : tous les légumes peuvent être
utilisés à condition d 'être cuits et mixés afin de broyer la cellulose capable
d'irriter le colon immature du nourrisson. L'introduction des légumes apporte
essentiellement les polysaccharides, les fibres végétales, les vitamines et les
sels minéraux. Leur introduction se fera en diluant les légumes dans le lait,
d'abord en faible quantité (1 cuillère à soupe dans un des biberons), puis en
. ,,, . .
quantite progressivement croissante .
./ Les fruits : sont introduits 15 jours plus tard de la même façon, tous les fruits
peuvent être utilisés à condition d'être cuits et mixés (compotes) ou
homogénéisés (petit pot), certains fruits bien mûrs et pelés peuvent être
consommés crus et écrasés : abricots, pêches, poires, pommes, voire bananes.
L'idéal est de profiter de l'introduction des fruits pour essayer l'alimentation à
la cuillère, en cas de refus, on pourra comme pour les légumes diluer les fruits
finement mixés ou homogénéisés dans un biberon de lait, en commençant par
de faibles quantités ( 1 à 2 cuillères à soupe). Les fruits apportent essentiellement
des glucides (saccharose, fructose), des fibres (pectine, hémicellulose) et des
vitamines.
302
./ La diversification est achevée : une quinzaine de jours plus tard par
l'introduction des aliments riches en protéines (viandes, poissons, œufs et
abats).
• Pour les viandes : il est préférable de débuter par les viandes maigres -
bœuf, veau, agneau, cheval, poulet) et de retarder l ' introduction des viandes
303
Le fromage frais (type petit suisse) est introduit dès l'âge de 4 mois révolu, le
gruyère râpé dès l'âge de 4 mois, la crème de gruyère après 8 mois, le camembert
à 6 mois, le yaourt est utilisé comme dessert lacté dès le début de la diversification.
Les laits de suite doivent être préférés au lait de vache pur afin d 'éviter une
vl'Les farines: l' introduction des farines : elle ne doit pas se faire avant 3 mois et
il est préférable de la différer au 5ème mois, c'est-à-dire en même temps que
l'âge de la diversification. Les farines premier âge doivent être utilisées jusqu'à
l 'âge de 6 mois afin de respecter l ' immaturité de l 'amylase pancréatique.
Il faut débuter par de faibles quantités (3-6 g), puis augmenter progressivement.
Les farines avec gluten ne sont données qu'à partir de 6 mois (pour diminuer le
risque d' intolérance transitoire au gluten). Il existe plusieurs types de farines
selon :
- Leurs origines : farines de céréales (blé, maïs, riz), farines de féculent
(pomme de terre), farine de légumineux (lentilles, pois chiches, haricots).
- Leurs présentations : lactée ou non lactée, simple (céréales uniquement),
enrichie ou non (légumes, fruits) avec ou sans gluten.
- Leurs modes de préparation : les farines à cuire, la cuisson permet la
transformation de l 'amidon en dextrine (crème de riz, crème de maïs) et les
farines instantanées (labnamine, végélose).
- Leur teneur en protides : les farines hyperprotidiques (teneur en protides
supérieure à 15 %), elles se préparent avec de l'eau (exemple : la végélose),
les farines hypoprotidiques (teneur en protides est inférieure à 10% ), elles se
préparent avec du lait (exemple : crème de riz, crème de maïs), les farines
avec teneur en protides intermédiaire entre 10 et 15 %, elles se préparent
avec un mélange moitié eau, moitié lait (exemple : labnamine).
Farine hyper- Farine avec un taux Farine avec taux de protides <10 o/o
protidique de protides 10-15 % (crème de riz, crème de maïs)
(végélose) (labnamine)
Bouillie lé2ère 3-5 %
Bouillie semi- 15 % 10 % 7%
, •
eprusse
Bouillie éuaisse 20 % 15 % 10 %
304
- La préparation des farines :
• Instantanée : ajouter la farine au liquide chaud (eau ou lait) sans cuisson.
• Farines à cuire : porter à ébullition la quantité d'eau correspondante à la ration,
diluer à froid la farine dans une quantité correspondante à l'eau d'évaporation qui
305
Les besoins en vitamine C sont de 35 mg/100 kilocalories/jour, les laits infantiles
actuels sont enrichis en vitamine C, ils couvrent parfaitement ces besoins, le lait
maternel est suffisamment riche en vitamine C. La consommation de jus de fruits
par le nourrisson n'a donc aucune justification d'ordre nutritionnel.
306
L'alimentation en pratique
(i) La reconstitution d ' un biberon se fait toujours comme suit : 1 mesurette pour
30 ml d 'eau, ce qui donne un volume total de 33ml.
307
Vers 5-6 mois les préparations de suite ou lait de suite ou <<lait 2 >> et non
le lait de vache, prennent le relais des préparations pour nourrisson. Ces << laits >>
répondent aussi aux exigences de la réglementation européenne.
308
Alimentations d'un bébé vers 6-8 mois
Si l'enfant consomme 500 à 750 ml de lait de suite, celui-ci assure à cet âge
la couverture des besoins en fer, en vitamine E, partiellement en vitamine D et en
acides gras linoléique et â linolénique tout en modérant les apports de protéines.
309
Les quantités de viande, poisson ou œuf et laitages sont contrôlées.
Exemple de menu vers 8-12 mois
Petit déjeuner:
- 1 biberon 210 ml d'eau + 7 mesurettes de lait 2+ 1 à 2 cuillères à soupe de
Déjeuner:
|
m
o
- Une cuillère à soupe de crudités avec l'huile de colza ou d'olive,
c
t.
o
p
s
Légumes + une cuillère à café d' huile de colza/olive ou de beurre,
g
lo
.b
s
30 à 40 g de viande, poisson (2 à 3 fois/semaine) ou 1 œuf,
in
c
e
d
Un laitage nature peu sucré ou 20 à 25 g de fromage,
e
m
s
e
Un fruit frais bien mûr ou en compote,
rd
o
s
e
Boisson : de l'eau à volonté.
tr
e
.l
w
w
w
Goûter:
|
m
o
.c
- 210 ml d'eau+ 7 mesurettes de lait de croissance+ une compote ou un fruit.
s
s
re
- Ou un laitage et une tartine de pain beurré.
p
rd
o
.w
s
in
Dîner:
c
e
d
e
m
s
- 4 à 5 cuillères à soupe de féculents cuits : riz, pâtes, semoule, pomme de terre en rd
e
o
s
311
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INFECTIEUSE
PATHOLOGIE
CHAPITRE 7
313
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314
Sécrétion de deux exotoxines thermolabiles :
• Tétanolysine: hémolytique, cardiotoxique, nécrosante.
• Tétanospasmine : cheminement axonal centripète
- Atteinte de la corne antérieure de la moelle.
Formes cliniques
Tétanos céphalique : la porte d'entrée est faciale :
•Tétanos ophtalmoplégique de Worms avec atteinte des 3e-4e-6e-paires crâniennes.
• Tétanos céphalique de rose, avec paralysie faciale du côté de la plaie.
Tétanos localisé des membres.
Tétanos néonatal: (en moyenne 12jours après la naissance).
- C 'est une forme généralisée.
- Se traduit initialement par une difficulté à la succion, puis contracture généralisée.
- Secondaire à une inoculation du cordon ombilical sectionné avec un instrument
souillé, ligature par fibres végétales portant des spores, parfois à une plaie de
circoncision, percée des oreilles, dermatose cutanée.
Diagnostic positif
Tout trismus est un tétanos jusqu'à preuve du contraire.
- En effet, le diagnostic du tétanos est avant tout clinique : association d'un statut
vaccinal défectueux, effraction cutanée ou muqueuse, trismus et faciès
,. . .
caracter1st1que.
- Le tableau clinique devient en général évident en 24 à 48 heures.
- La recherche de Clostridium tetani est négative dans 75 % des cas car les
prélèvements sont effectués tardivement et Clostridium tetani est supplanté par
d'autres bactéries.
De plus, C. tetani peut être isolé de la plaie d'un patient n'ayant pas le tétanos.
- L'examen du liquide céphalorachidien est normal.
- Le diagnostic sérologique n'est pas réalisable car le tétanos ne provoque pas de
,,, . . .
reponse immun1tarre.
317
Diagnostic différentiel
- Trismus de cause locale : pathologie dentaire ou de l'amygdale, traumatisme
maxillaire, arthrite temporomandibulaire.
- Trismus neurologiques : pathologie du tronc cérébral, consommation de
Traitement
Les patients doivent être hospitalisés en réanimation quelle que soit la gravité
de leur état.
But:
~
Traitement spécifique :
Traitement de la porte d'entrée : nettoyage, désinfection et parage chirurgical.
Antibiothérapie générale: elle vise à inhiber le développement de C. tetani.
On utilise le plus souvent la pénicilline G, aminoside, macrolide ...
Sérothérapie :
- Elle a pour but de neutraliser la toxine circulante et la toxine libre au niveau de la
plaie et de diminuer la mortalité.
- Les immunoglobulines antitétaniques spécifiques d'origine humaine représentent
la sérothérapie idéale.
- Elles sont administrées à la dose de 500 à 1 000 UI par voie intramusculaire.
- Il est préférable d'administrer la sérothérapie avant de manipuler la plaie.
Vaccin antitétanique:
- Une dose est systématiquement injectée. Elle permet de réactiver la réponse
immunitaire spécifique.
Traitement symptomatique :
La réanimation respiratoire : intubation ou trachéotomie avec assistance
respiratoire.
- Les substances décontracturantes : myorelaxant à forte dose comme les
benzodiazépines (diazépam, hypnovel) ou le phénobarbital.
318
- L 'alimentation par sonde nasogastrique et réhydratation.
- Les traitements ~- et -adrénergiques dans les formes sévères s'accompagnant de
manifestations dysautonomiques comme des variations rapides et importantes de
la fréquence cardiaque ou de la pression artérielle.
vaccine
Dernière dose NON NON 1 Rappel OUI
entre 5 et 10 ans
Dernière dose de 1 Rappel NON 1 Rappel OUI
plus de 10 ans
•
Vaccination 1 dose puis NON 1 dose puis OUI
incomplète compléter selon compléter selon
le calendrier le calendrier
Sujet non IDEM OUI IDEM OUI
. /
vaccine,
• •
vaccination
• •
incertaine
CIRCULAIRE N°01/MSP/DP DU 18 JANVIER 1997
319
Rubéole
Virologie:
Le virus de la rubéole est un myxovirus.
L'effet cytopathogène inconstant et irrégulier de ce virus a rendu difficile son
identification.
Le virus de la rubéole possède une hémagglutinine associée à un épitope de la
protéine El de l'enveloppe virale capable d'agglutiner des globules rouges
humains.
Il est fragile et facilement inactivé par la trypsine, la chaleur, les rayons
ultraviolets, les antiseptiques et les détergents.
320
Clinique
Type de description : forme commune de la 2e enfance
Incubation: dure 16-18 jours, asymptomatique, la contagiosité est optimale.
321
Complications :
Complications neurologiques :
- Méningites: lymphocytaire, bénigne.
- Encéphalites : exceptionnelles, généralement bénignes.
323
Prévention
Vaccination
Objectif : Prévention de la rubéole congénitale.
324
Rougeole
325
Les anticorps dirigés contre l' hémagglutinine assurent la protection contre la
maladie.
Le virus rougeoleux est rapidement inactivé par la lumière solaire, la chaleur
ou des pH extrêmes.
326
Clinique
Type de description : forme habituelle << Rougeole typique >>
- Période d'incubation : d'une durée habituelle de 12 jours, variant de 7 à 18 jours.
327
,
Evolution:
Dans les cas favorables :
La température chute entre le 2ème et le 5ème jour.
Le catarrhe oculo-nasal s'estompe dès le 3ème jour de même que le signe de Koplik.
328
- Leuco-encéphalite sclérosante subaiguë de Van Bogaert (PESS) : très rare, c'est
une maladie dégénérative lente du système nerveux central apparaissant après un
intervalle libre de 7 à 9 ans. Ses premiers symptômes se développent de façon
insidieuse : troubles de la personnalité et du comportement d'abord, puis des
Formes cliniques
- Formes totalement asymptomatiques.
- Formes atténuées ou frustes : fièvre parfois absente, catarrhe et éruption faibles
ou absentes, signe de Koplik souvent absent.
- Formes malignes : devenues plus rares, leur évolution est précocement défavorable,
parfois avant même la sortie de l'éruption (rougeoles dites rentrées).
En quelques heures apparaît un tableau de haute gravité : hyperthermie à 41 °
avec chute de la tension artérielle, détresse respiratoire, convulsions, troubles de la
conscience avec prostration, troubles digestifs et manifestations hémorragiques
,.
cutaneo-muqueuses.
L'évolution est alors le plus souvent rapidement défavorable.
- Rougeole atypique : ne peut survenir actuellement que chez des adultes.
Brutalité du début avec fièvre élevée, myalgies, toux, inconstance du signe de
Koplik, caractère volontiers pétéchial ou purpurique de l'éruption parfois
urticarienne et prurigineuse avec œdème des extrémités, en sont les particularités.
Diagnostic positif
Sur le plan clinique : le diagnostic clinique de la rougeole peut être posé aisément
dans les régions où la maladie continue de sévir à l'état endémique lorsque les
329
patients présentent une infection respiratoire fébrile pendant 2 à 4 jours, suivie du
signe de Koplik et d'un exanthème caractéristique.
Sur le plan para-clinique :
Leuconeutropénie à l' hémogramme.
330
- Désinfection rhinopharyngée par du sérum physiologique.
- Traitement de la fièvre (antipyrétiques).
~
- Eviction scolaire jusqu'à guérison clinique (l'enfant cesse d'être contagieux après
le 4ème jour de l'éruption).
vaccines augmente.
331
Prophylaxie après un contact morbilleux
L'administration de gammaglobulines standard IM ou IV est réservée aux:
- enfants de 6 à 11 mois non vaccinés.
- sujets immunodéprimés.
332
Exanthème subit
333
La maladie n'est pas toujours aussi symptomatique. Le tableau clinique peut
se résumer à une fièvre sans éruption ou bien à une éruption sans fièvre. Elle est
même parfois totalement asymptomatique.
Complications :
334
Mononucléose infectieuse
Transmission
L'agent causal est le virus Epstein Barr, qui appartient à la famille des Herpès
•
virus.
Il se transmet essentiellement par la salive, d'où le nom donné à la maladie :
<< maladie du baiser >>. Elle peut aussi se transmettre, exceptionnellement, par
transfusion sanguine.
En général, la contamination se produit dans l 'enfance ou au moment de
l'adolescence, par échanges de bisous, par les postillons et par les jouets qui
passent de bouche en bouche.
Des études ont montré qu'on peut retrouver des anticorps contre le virus
d'Epstein-Barr, chez environ la moitié des enfants de 4 à 5 ans. Ces enfants ont
donc été bien infectés mais sans symptômes remarquables et sont immunisés.
Or, avec le développement général de l'hygiène dans les pays développés, le
taux de jeunes enfants infectés et immunisés a tendance à diminuer, en revanche le
taux de primo-infection va en augmentant chez les adolescents et les jeunes adultes
(10-25 ans), avec des conséquences différentes (symptômes plus marqués que ceux
del' enfant)
Dans le monde, on estime que 80 % des adultes sont porteurs du virus EB V et
20 à 30 % sont excréteurs asymptomatiques du virus.
Physiopathologie
Après pénétration dans l ' organisme, le virus se lie aux cellules épithéliales
oro-pharyngées et parotidiennes, où il se multiple.
Lors de leur passage dans les tissus épithéliolymphoïdes de l'oropharynx, les
lymphocytes B se lient au virus EB, ils sont ainsi stimulés et produisent des
anticorps : spécifiques (viral capsid antibody VCA, Epstein Barr nuclear antibody
EBNA) et non spécifiques (anti PNN, anti-plaquettes, anti-hématies).
La diffusion du virus dans l' organisme se fait sous forme d ' ADN viral
intégré dans les lymphocytes B par voie sanguine ou lymphatique ainsi le virus
atteint tous les organes lymphoïdes du corps.
335
L' immunité cellulaire contrôle la prolifération des lymphocytes B infectés par
les lymphocytes T cytotoxiques spécifiques CD8+ qui vont subir une transformation
immunoblastique, expliquant :
- Les signes cliniques de la MNI : hypertrophie des organes lymphoïdes (ganglion,
Diagnostic positif
A - Signes cliniques :
*Phase d'incubation : relativement longue, 4 à 6 semaines.
*Phase d'invasion : dure 3 à 5 jours, associe fièvre (38-39°), mal de gorge,
céphalée, asthénie et myalgies.
*Phase d'état:
- Fièvre : signe majeur, souvent 38 ° à 39 °C.
- Asthénie importante et parfois invalidante, anorexie, myalgies, céphalée.
- Pharyngite ou angine souvent bilatérale : pseudomembraneuse le plus souvent,
parfois érythémato-pultacée ou érythémateuse.
L 'aspect purpurique du voile du palais est considéré comme évocateur de la
MNI.
On peut retrouver aussi un œdème de la luette.
- Polyadénopathies cervicales (90 % des cas): bilatérales, symétriques, volumineuses,
fermes, mobiles, sensibles à la palpation, sans tendance à la suppuration, le plus
souvent cervicales antérieures et postérieures, mais pouvant siéger dans d'autres
territoires ganglionnaires.
- Splénomégalie palpable (70 % des cas).
- Hépatomégalie discrète ou modérée (10 à 15 % ).
- Exanthème, fréquent chez le jeune enfant, morbiliforme ou scarlatiniforme, en
dehors de toute prise d 'antibiotiques, avec possibilité de réaction
maculopapuleuse parfois impressionnante au cours d ' une antibiothérapie
(ampicilline).
336
B- Signes biologiques
*Numération formule sanguine et frottis sanguin : il existe une hyperleucocytose
modérée avec hyperlymphocytose. Plus de 50 % des leucocytes sont représentés
par des cellules mononucléées (lymphocytes et monocytes). Plus de 10 % des
337
,
Evolution
Le plus souvent bénigne vers la guérison sans séquelles en 2 à 3 semaines,
cependant l'asthénie parfois invalidante, peut persister pendant plusieurs semaines.
La convalescence est longue et pénible.
|
* Hépatiques
m
: Hépatite cytolytique, à forme mésenchymateuse et à évolution
o
c
t.
o
favorable.
p
s
g
lo
.b
s
*Neurologiques : à type de méningite lymphocytaire, de méningo-encéphalite, de
in
c
e
d
syndrome de Guillain-Barré.
e
m
s
e
rd
* Viscérale : à type de pneumopathie, de péricardite, de myocardite.
o
s
e
tr
e
.l
w
*Hématologiques: purpura thrombopénique, anémie hémolytique auto-immune.
w
w
|
m
* Rupture de la rate : c'est la complication la plus grave. La réaction immunitaire
o
.c
s
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très intense caractéristique de la mononucléose entraîne une forte augmentation
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du nombre de leucocytes en circulation. Ces globules blancs sont recyclés, en fin
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de vie, au niveau de la rate. Cette dernière va être particulièrement sollicitée,
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engorgée et tendue ce qui va accroître le risque de rupture. Il est donc impératif, rd
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à titre de précaution, de suspendre toute pratique d'un sport de contact pendant
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Traitement
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La mononucléose infectieuse est une maladie bénigne, mais elle est suivie
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la Prédnisone (5 à 10 jours).
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mis à part l'aspirine (déconseillée dans le cas d'infections virales pour les enfants de
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moins de 16 ans car elle peut provoquer le syndrome de Reye, affection rare mais
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souvent mortelle). Pour contrôler la fièvre, qui peut dépasser les 39°, et soulager les
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(ampicilline), car ceux-ci peuvent provoquer une éruption cutanée et augmenter les
symptômes de la maladie.
,. . .
Lors de formes compliquées avec hépatite ou anerme rmportante, une
corticothérapie peut être proposée pendant 10 jours.
338
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La maladie dure, en général, de deux à quatre semaines, mais la fatigue
générale (asthénie), les adénopathies peuvent persister parfois durant des mois.
Pendant la convalescence, les efforts physiques sont à éviter, car il y a un
risque de rupture de la rate mais un séjour prolongé à la mer ou à la montagne est
339
Oreillons
Virologie
- Paramyxovirus parotidis (virus à ARN de la famille des Paramyxoviridae).
- Protection vaccinale efficace.
-Tropisme:
• Glandulaire (orchite, parotidite, pancréatite).
•Neurologique (méninges, encéphale).
Pathogénie :
Transmis par la salive : le virus atteint d 'abord les cellules épithéliales du
tractus respiratoire ; puis diffuse par voie sanguine pour atteindre de multiples
organes avec un double tropisme, glandulaire et neuro-méningé. Il s'élimine par
voie salivaire et urinaire. La réplication virale parotidienne (l'atteinte la plus
fréquente) aboutit à un œdème interstitiel avec infiltration inflammatoire
(lymphocytes et macrophages).
Clinique
Incubation : 18 à 21 jours, asymptomatique dans 30 % des cas.
Phase d'invasion : fièvre modérée, malaise général, céphalées. (Signes généraux
peu marqués chez l'enfant, plus intenses chez l'adolescent et l'adulte jeune.)
• parotidite ourlienne (70 % des localisations) :
- Tuméfaction parotidienne unilatérale puis bilatérale et symétrique (déformation
piriforme du visage).
340
- Consistance ferme et élastique.
- Douloureuse : douleur accentuée par la pression aux points de Rillet et Barthez
(rétro; sous-angulo ou temporo-maxillaire).
- Comblement du sillon rétro-maxillaire, lobe de l ' oreille refoulé en haut et
Pancréatite : exceptionnelle.
Douleurs intenses de type solaire, vomissements, diarrhée.
Hyperamylasémie (non spécifique), hyperglycémie et glycosurie transitoire.
341
•Autres :
* Atteinte rénale : glomérulonéphrite.
* Atteinte cardiaque : myocardiopathie avec anomalies de l' ECG (allongement du
PR, troubles de la repolarisation, bloc de branche droit, extrasystoles
Diagnostic différentiel
Le diagnostic ne se discute qu'en cas d'atteinte isolée d' une des cibles du virus.
• Parotidite isolée : sa bilatéralité éloigne en général les hypothèses de :
- Adénopathie intra-parotidienne.
- Tumeur de la parotide.
- Lithiase parotidienne surinfectée.
Son caractère aigu et transitoire écarte :
- La parotidose du B.B.S.
- Autres maladies chroniques (Mikulicz-Heerfordt).
- Les atteintes toxiques (plomb, mercure, AINS).
- Les parotidites infectieuses virales transitoires qui ne s'inscrivent pas dans un
contexte épidémique (coxsackie, chorioméningite lymphocytaire).
• Pancréatite isolée
- Elle se présente comme une urgence abdominale. Son caractère fébrile fait
davantage discuter : une cholécystite, appendicite ectopique, péritonite,
pyélonéphrite, pancréatite aigüe hémorragique, lithiase biliaire surinfectée.
342
- L 'exploration en imagerie et l' hyperamylasémie : ciblent rapidement la discussion
sur le pancréas, et le tableau biologique sur une origine virale.
•L'orchite isolée Elle fait discuter chez l'adolescent:
343
Méningite:
- Repos.
- Antalgiques.
-± AINS.
344
Scarlatine
345
L'hémogramme montre une franche leucopolynucléose, le bilan inflammatoire
(VS-CRP) est franchement positif.
Phase post-éruptive:
Desquamation cutanée entre le lOème et le 30ème jour, débute dans la région
346
°C, durant plus de 5 jours et ne répondant pas aux antibiotiques ni aux antipyrétiques,
une conjonctivite, un énanthème pharyngé, l'exanthème, adénopathies cervicales
aiguës, supérieures à 1,5 cm.
La scarlatine staphylococcique :
Prévention
Tout individu qui a contracté la scarlatine devient contagieux dès l'apparition
des premiers symptômes et se prolonge jusqu'à disparition des squames (10 jours à
3 semaines) d'où l'intérêt del' éviction scolaire chez l'enfant.
La durée d'éviction est réduite à 48 heures après la mise en place de
!'antibiothérapie.
Un traitement pour la famille et les sujets contacts peut être envisagé pendant 5
à 7 jours.
Actuellement, il n'existe pas de vaccin contre la scarlatine.
347
Septicémies
348
Physiopathologie
La réponse de l'organisme à une agression pathogène se déroule en plusieurs
phases:
- Reconnaissance de l'agent pathogène par l ' hôte.
349
Choc septique : sepsis sévère avec hypotension malgré un remplissage vasculaire
adéquat et/ou la nécessité d"utilisation de drogues vaso-actives associée à une
hypo-perfusion et/ou dysfonction d'au moins un organe.
/
Examen clinique
Doit être minutieux à la recherche :
• Du foyer infectieux primitif= porte d'entrée afin de la traiter d'une part, et de
prévoir rapidement la bactérie en cause.
• D'éventuelles localisations secondaires = ''métastases'' septiques ou dissémination
par contiguïté pour guider l' antibiothérapie.
• Complications redoutables type :
Défaillance cardio-vasculaire : marbrures tachycardie, bradycardie, hypotension.
Défaillance respiratoire : signe de lutte, tirage, ou bradypnèe so2 < 90% ;
Pa02 < 60 mm Hg ou PaC02 > 50 mm Hg.
Défaillance neurologique : agitation, confusion, troubles du comportement,
prostration, coma.
Défaillance rénale oligurie ou anurie: créatininémie augmentée.
3
Défaillance hématologique : leucocytes < 1 OOO/mm , hématocrite < 20 %,
3
plaquettes< 20 OOO/mm .
Défaillance hépatique : encéphalopathie hépatique : bilirubinémie > 30 µmol/l, Tp
< 50 % ou facteur v < 40 %, hypoprotidémie, hypoalbuminémie.
Diagnostic biologique
Un bilan le plus complet possible devrait être fait pour apprécier le
retentissement général :
NFS, bilan rénal, glycémie, calcémie,
Fonction hépatique: TP, albumine, protide totaux, bilirubine,
Facteur de coagulation, fibrinogène,
CRP, pro-calcitonine (pet) : non spécifique, ayant plus de valeur d'orientation si
élévation franche intérêt pour le suivi évolutif,
ECBU, ponction lombaire.
Les hémocultures :
• Trois hémocultures au moins, lors des frissons ou des pic fébriles.
• Désinfection large et prolongée de la peau, ponction d'une veine non perfusée.
• Prévenir le laboratoire en cas de suspicion d 'endocardite ou de brucellose
(cultures à conserver plus longtemps).
350
Résultats:
- Une ou plusieurs hémoculture(s) positive(s) à un seul micro-organisme pathogène :
infection certaine mono-microbienne.
- Une ou plusieurs hémoculture(s) positive(s) à des micro-organismes différents et
Traitement
Toute bactériémie avec sepsis est une urgence thérapeutique dont le but est
d'atténuer le risque d'évolution vers le choc septique.
Tout choc septique/syndrome de défaillance multiviscérale multiple impose
des mesures spécifiques:
• Transfert en unité de réanimation.
• Surveillance continue des différentes fonctions vitales.
• Surveillance de la diurèse horaire avec recueil/quantification horaire (sondage).
• Prise en charge des défaillances :
- Cardiovasculaires: remplissage puis amines vasopressives, inotropes.
- Rénales: remplissage puis amines vasopressives, épuration extra-rénale.
- Respiratoires : assistance respiratoire.
- Métaboliques: correction des défaillances cardio-vasculaires, rénales et respiratoires.
- Neurologiques : au minimum libération des voies aériennes, intubation si score
de Glasgow< 8.
- Hépatiques : nécessité d'apport de facteurs sous forme de plasma frais congelé.
- Hématologiques : transfusion de produits sanguins labiles.
351
Antibiothérapie
Le choix des antibiotiques doit considérer l'âge de l'enfant, l'historique, les
comorbidités, la clinique, la coloration de Gram et les profils de résistance locaux
puis adaptée en fonction de l'agent pathogène isolé et !' antibiogramme.
352
En cas de persistance de la fièvre :
• Répéter les hémocultures.
•Vérification de la porte d 'entrée, recherche de nouvelles localisations
secondaires.
353
Fièvres typho-paratyphiques
354
Transmission. La transmission du germe est:
- Rarement directe à partir d'un malade ou d'un porteur asymptomatique ou bien
par les déjections venant souiller les objets.
- Le plus souvent, la contamination se fait par voie indirecte : par l ' intermédiaire
Anatomo-pathologie
Au plan anatomo-pathologique, les lésions intéressent essentiellement les
ganglions mésentériques atteints en premier, et les formations lymphoïdes (plaques
de Peyer et follicules clos) de l'iléon, surtout dans sa partie terminale.
Physiopathologie
Après leur ingestion, les germes franchissent la muqueuse intestinale, puis
sont captés par les ganglions mésentériques où ils vont se multiplier et déterminer
une adénolymphite mésentérique. Ce premier stade correspond à la période
d' incubation.
'
A partir de ces ganglions, quelques bacilles sont déversés, par l ' intermédiaire
du canal thoracique, dans la grande circulation. La typhoïde est donc d'abord une
septicémie d 'origine lymphatique, d'où une dissémination sanguine progressive
rendant compte de la faible concentration des bacilles dans le sang. Cet état
septicémique explique, outre la positivité de l'hémoculture, la fièvre, la
splénomégalie, les taches rosées et certaines localisations suppurées précoces ou
tardives.
'
A la fm de leur cycle, les salmonelles retournent dans l'intestin par
l ' intermédiaire de la bile et sont éliminées dans les selles.
Mais la plupart des bacilles typhiques sont détruits dans les ganglions, libérant
ainsi leur endotoxine qui va agir sur le système nerveux végétal. C'est donc cette
endotoxine microbienne qui joue un rôle essentiel dans la détermination des signes
cliniques et des complications expliquant le tuphos, le dérèglement thermique, les
signes abdominaux et le collapsus cardio-vasculaire.
Diagnostic
~
355
o Troubles digestifs : nausées, anorexie, souvent constipation.
o Parfois des épistaxis, inconstantes mais très évocatrices.
o La température s'élève progressivement par oscillations ascendantes de un
degré du matin au soir, avec rémission de un demi-degré du soir au matin,
L'ascension des taux des deux agglutinines dans deux examens pratiqués à
quelques jours d' intervalle, a une valeur diagnostique formelle.
• Sérodiagnostic Vi : est utile pour le dépistage des malades restés porteurs de
germes.
Formes cliniques
Formes atypiques :
- Début atypique : le début de la maladie n'est pas toujours progressif, il est parfois
brutal :
• Souvent, tableau d'allure grippale : fièvre, céphalées, myalgies, angine
érythémateuse.
• Parfois, signes méningés conduisant à la pratique d' une ponction lombaire.
- Phase d'état atypique : tous les symptômes sont inconstants.
357
•Le tuphos et l 'obnubilation marquée manquent souvent.
•La diarrhée est inconstante, parfois remplacée par la constipation.
• La température n'est pas toujours en plateau.
• La dissociation du pouls et de la température, la splénomégalie et les taches
358
Les rechutes surviennent 10 à 15 jours après l 'arrêt du traitement. Le début est
brutal, marqué par une élévation thermique à 39°-40 °C, et reprise de l'ensemble
des signes cliniques initiaux. Les hémocultures sont presque toujours positives et
l'évolution sous antibiothérapie est favorable. Parmi les facteurs responsables, il
Complications :
Les unes, d'origine microbienne, liées à la prolifération des bacilles
typhiques, sont devenues rares ; les autres, d'origine toxinique, s'observent encore
avec une fréquence non négligeable.
Complications cardio-vasculaires :
- Collapsus : il est la conséquence directe du rôle de l'endotoxine typhique sur le
système neurovégétatif. C'est une complication redoutée, pouvant s'observer
spontanément dans les formes graves ou être déclenchée par une antibiothérapie
mal conduite.
359
- Myocardites typhiques : peuvent être latentes et dépistées par des E.C.G
systématiques (trouble de la repolarisation ou de l'excitabilité) ou s'exprimer
cliniquement par un tableau de défaillance cardiaque avec tachycardie,
chute tensionnelle, assourdissement des bruits de cœur, bruit de galop, gros cœur
Diagnostic différentiel
Le diagnostic clinique de fièvre typha-paratyphique soulève d'inégales difficultés:
Au cours du zer septénaire, devant un début inhabituel par sa brutalité ou par
l' atypie des symptômes cliniques et dans les formes pauci-symptomatiques, la
discussion fait envisager les nombreuses étiologies d' un état infectieux fébrile sans
signes de localisation, telles que la tuberculose aiguë, forme typhoïde des
septicémies à pyogènes, brucellose, kala-azar, hémopathie maligne, paludisme.
Dans toutes ces éventualités, les examens complémentaires, bactériologiques et
sérologiques, s'avèrent indispensables.
A' la période d'état, le diagnostic apparaît aisé et sera rapidement confirmé par le
laboratoire.
Traitement
Traitement curatif:
- Armes thérapeutiques :
• Mesures hygiéno-diététiques :
o Isolement du malade.
o Repos au lit.
360
oRégime d 'abord purement liquide puis semi-liquide, ou perfusion.
o Correction des troubles hydro-électriques, d'une éventuelle anémie.
o Bains tièdes (éviter les antipyrétiques).
361
o Cotrimoxazole (sulfaméthoxazole-triméthoprime):
Bonne concentration sanguine, lymphatique et biliaire.
Pas de toxicité hématologique, pas de lyse bactérienne.
Posologie: 30 à 50 mg/kg/j de sulfaméthoxazole, 6à10 mg/Kg/j de triméthoprime.
- Indications thérapeutiques :
• Forme communes :
o Repos au lit.
o Mesures hygiéno-diététiques.
o Chloramphénicol à dose progressive pendant 3 semaines.
o Surveillance : pouls et TA, abdomen, selles, F.N.S, coproculture pour lever
l'isolement.
• Formes graves :
o Hémisuccinate de chloramphénicol à dose très progressive dans la tubulure
de la perfusion.
o Corticoïdes à forte dose.
o Alimentation et maintien de l'équilibre hydro-électrolytique par voie
parentérale.
o Nursing.
362
Complications :
Hémorragies digestives : transfusion sanguine.
Perforations intestinales :
- Sthénique : intervention chirurgicale.
|
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Syndrome abdominal pseudo-perforatif : arrêt temporaire de l'antibiotique,
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puis reprise à dose très progressive, suppression de l'alimentation par voie orale,
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sonde rectale qui diminuera le ballonnement, aspiration duodénale, correction d' un
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éventuel collapsus associé.
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Collapsus cardio-vasculaire : remplissage vasculaire (sang, plasma), arrêt du
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chloramphénicol, perfusion de noradrénaline et de corTissone.
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Défaillance cardiaque : (myocardite) : digitaliques.
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Encéphalite : traitement symptomatique : Prédnisone : 20-40 mg/kg/j
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pendant 3 j et alimentation parentérale.
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Traitement prophylactique
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- Déclaration obligatoire.
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malade.
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sérodiagnostic Vi.
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- Lutter contre la pollution de l'eau et des aliments grâce aux mesures d' hygiène
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générale.
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d'intervalle, une injection de rappel est effectuée un an après, puis tous les 5 ans.
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364
Choléra
365
* Réservoir : le réservoir est strictement humain : malade, porteur sain,
convalescent et cadavre.
* Transmission. La transmission peut être :
- Facteurs favorisants :
• Climat chaud et humide.
•Mauvaises conditions d'hygiène : canalisations défectueuses.
•Sujets ayant subit une gastrectomie ou une vagotomie.
Physiopathologie
7
La contamination se fait par l'ingestion massive de germes 10 dans un
aliment mais surtout dans de l'eau. Arrivés dans l'estomac, les germes sont
normalement détruits par l'acidité gastrique, mais en cas de repas riche en
protéines, d' hypochloridrie ou d'apport massif de germes, les vibrions arrivent au
niveau de l'intestin grêle où le pH est alcalin. Là ils se multiplient et s'accolent à la
muqueuse grélique sans la léser ou la pénétrer (diarrhée sans glaire, pus ou sang).
Les germes libèrent une exotoxine qui pénètre dans l' entérocyte et stimule
l'adényl-cyclase entraînant une augmentation de la sécrétion de l'eau et des
électrolytes dans la lumière intestinale. Il en résulte une diarrhée afécale riche en
chlore, en potassium, en sodium et en bicarbonates.
Diagnostic positif
A-Anamnèse:
- Notion de contage ou d'épidémie.
- Ingestion d'aliments ou d'eau souillée.
- Séjour en zones d'endémie.
B- Clinique :
- L'incubation : dure de 1 à 5jours.
- Le début : est brutal marqué par des douleurs épigastriques vives, une asthénie
importante avec angoisse ; suivies immédiatement d' une diarrhée profuse.
- La phase d'état: est rapidement atteinte, en 6 à 12 heures, caractérisée par:
• Diarrhée profuse : signe essentiel, afécale, aqueuse, émise sans effort, ni
épreintes, ni ténesmes, d'odeur fade, de couleur blanchâtre avec aspect eau de riz.
• Vomissements alimentaires, puis bilieux qui aggravent la diarrhée.
• Soif intense.
• Douleurs abdominales, myalgies et crampes musculaires.
•L'examen clinique retrouve l'aspect général typique d' une grande déshydratation :
malade prostré, faciès émacié, globes oculaires enfoncés avec un pli cutané
366
marqué et durable et oligurie. Parfois, signes de choc hypovolémique : pouls
filant, TA imprenable, TRC allongé.
C- Biologie :
367
- Diagnostic sérologique : la recherche des anticorps vibriocides permet de faire
un diagnostic rétrospectif du choléra dans les cas où la souche n'a pas pu être
isolée. L 'étude des anticorps vibriocides sériques a aussi un intérêt dans l'étude
épidémiologique du choléra pour révéler qu'il y a eu contact avec les vibrions
368
- Par voie orale : indiquée en cas déshydratation modérée, et en relais à la voie
intraveineuse.
On donne du soluté de réhydratation par voie orale (SRO). La quantité de
soluté est adaptée à l'âge et au poids du malade: 75 ml/kg jusqu'à 200 ml/kg dans
Prévention
Isoler et traiter le malade, désinfecter ses vêtements et sa literie.
Déclaration obligatoire de la maladie.
Chimioprophylaxie de l'entourage du malade : cyclines ou furazolidone, après
coproculture.
Approvisionnement en eau potable.
~
369
Hépatites virales
Le terme << hépatite virale >> désigne tout processus inflammatoire du foie dû
370
,
Epidémiologie :
Hépatite A : est la cause la plus fréquente d'hépatite aiguë(> 50 % des cas).
L'hépatite A sévit sporadiquement dans le monde sous la forme d'épidémies,
souvent de façon cyclique. On estime à 1,4 million par an le nombre de cas
- Zones à taux élevé d'infection : dans les pays en développement aux conditions
sanitaires médiocres, la plupart des enfants (90 %) sont infectés avant l'âge de
10 ans. Les patients sont souvent asymptomatiques et sont en général immunisés.
Les taux de morbidité y sont faibles et les flambées rares.
- Zones à taux intermédiaire d' infection (comme l ' Algérie) ; avec une morbidité
plus élevée, de grandes flambées peuvent se déclarer.
- Zones à faible taux d'infection : dans les pays développés les taux d'infection sont faibles.
Modes de transmission:
- L'être humain est le seul réservoir.
- La transmission du HAV est principalement féco-orale.
- Le risque de transmission parentérale est très faible.
- La transmission materno-fœtale n'a jamais été décrite.
- L' infection induit une immunité à vie.
Hépatite B : est l ' un des principaux problèmes de santé publique dans le monde :
> 2 milliards de personnes dans le monde.
L'Afrique du Nord est l'une des régions à prévalence intermédiaire.
La morbidité et la mortalité liées au risque d'évolution vers une cirrhose avec le
risque de complications létales (insuffisance hépatique grave ou carcinome
hépatocellulaire).
Modes de transmission:
- L'homme est le seul réservoir du VHB.
- Transmission parentérale: contacts avec du sang ou des dérivés du sang lors
d'actes médicaux (transfusion sanguine, chirurgie, hémodialyse, acupuncture,
soins dentaires, etc.).
- Transmission sexuelle.
- Transmission verticale materno-fœtale (passage trans-placentaire ou lors de la
délivrance).
- Transmission horizontale : contacts dans la famille ou dans une collectivité
(allaitement, passage transcutané du virus par des égratignures, partage d' objets
de toilette ou par lésions cutanées.).
371
Hépatite C: 3 % de la population mondiale ont une infection chronique par le VHC.
Les formes sporadiques (sans source de contamination connue) sont
également fréquentes.
Modes de transmission:
Bien que le VHC ne soit pas très contagieux, il est transmis largement,
essentiellement par voie parentérale : sang ou par du matériel souillé par du sang
. ,.
contamme.
- La transmission verticale materno-foetale est notée.
- Le risque d' une transmission par l 'allaitement maternel est favorisé par des
ulcérations du téton.
Hépatite delta: le bassin méditerranéen est une zone de forte endémie.
- Mode de transmission : identique à celui du virus del' HVB.
Hépatite E
- Zones d'endémie : Extrême-Orient, Afrique, Amérique du Sud, très rare en Europe.
- La transmission se fait par voie féco-orale comme pour le virus de l' hépatite A.
Diagnostic
Clinique
Incubation : Variable selon le virus en cause.
TDD : La Forme ictérique commune : rare
- Période pré-ictérique : dure 4 à 10 jours.
• Les troubles digestifs : très marqués, anorexie, nausée, vomissements, douleurs
épigastriques ou de l ' hypocondre droit.
• Syndrome pseudo-grippal : anorexie, myalgies, fièvre pouvant atteindre 39 ou
40 °C ou fébricule, urticaire + arthralgie + céphalée = triade de Caroli.
•Altération de l 'état général: asthénie; anorexie; amaigrissement.
'
•A l'examen, le foie peut être sensible à la palpation.
- Période ictérique :
•L'ictère s' installe progressivement avec selles décolorées, urines foncées et
oligurie.
• Le prurit est inconstant.
•Les signes de la période pré-ictérique persistent pendant 1 ou 2 semaines, puis
s'atténuent progressivement.
'
•A l'examen on peut trouver une hépatomégalie et/ou splénomégalie.
•Le risque d ' insuffisance hépatocellulaire grave est faible, les signes en seront
systématiquement recherchés lors del' examen de l'enfant.
372
- Période de régression :
•L' ictère décroît progressivement (2 à 6 semaines).
• L'appétit revient petit à petit et le patient retrouve son poids de base.
•L'asthénie disparaît peu à peu, généralement avec l'ictère.
Formes cliniques
A-Formes selon le virus en cause:
Hépatite A
Clinique:
- Chez le jeune enfant, l'infection à HAY reste en général asymptomatique et
bénigne.
- L' incubation est courte, de l ' ordre de 2 à 4 semaines.
- Les patients sont très contagieux pendant les 2-3 semaines précédant l'apparition
des symptômes et la semaine qui suit.
Paraclinique : présence d 'anticorps anti-YHA de type IgM, persistent
quelques mois puis disparaissent vers la 1Oème semaine pour faire place aux IgG
anti-YHA qui persistent longtemps.
/
Evolution :
- L'hépatite A évolue presque toujours vers la guérison, sauf en cas de forme
fulminante (lcas pour 10 000).
- La convalescence peut être longue (fatigue, nausées et perte d'appétit.)
- Le HAY ne donne jamais d ' infection chronique.
373
Hépatite B
Hépatite aiguë B : l'incubation est longue, de 6 semaines à 4 mois.
- Clinique: Le plus souvent asymptomatique (80 à 90 % des cas).
•La phase prodromale (15 à 20 % des cas): association de poly-arthralgies et de
- Evolution : la guérison survient dans plus de 90 % des cas, elle est affirmée par la
présence de l'anticorps anti-HB détectable habituellement 2 à 8 semaines après
l'antigène HBs et souvent après la guérison clinique. De plus, après disparition de
l'antigène HBs, les IgM anti-HBc diminuent pour faire place aux IgG anti-HBc
qui peuvent persister toute la vie et qui sont considérées comme une cicatrice
sérologique d'une hépatite B ancienne.
Hépatite chronique B : l' infection chronique est définie par un antigène HBs positif
persistant plus de 6 mois, en règle générale asymptomatique. Il existe deux formes
d' hépatite chronique B :
• La forme dite << sauvage >> : avec Ag HBe.
•La forme dite<< mutante>> : hépatite chronique active: Ag HBe négatif: taux
faible de rémission spontanée durable et évolution sévère (cirrhose et de CHC).
Hépatite C
L'incubation: 4 à 6 semaines; généralement asymptomatique (90 %).
Clinique:
- Elle passe souvent inaperçue ou est confondue avec une autre pathologie et le
diagnostic est rétrospectif ou tardif, de plus, les transaminases peuvent être
normales.
- Manifestations extra-hépatiques : (cryglobulinémie mixte, vascularite, syndrome
de Gougerot-Sjogren, glomérulonéphrite membrano-proliférative, dysthyroïdie,
lichen plan).
Evolution :
Evolution :
- L'hépatite virale aiguë Dévolue vers la chronicité dans environ 5 % des cas lors
de co-infection contre 80 % des cas lors de surinfection.
- La mortalité des formes aiguës (2 à 20 % ) est liée aux hépatites fulminantes.
- En cas d'évolution chronique, l'histoire naturelle est particulièrement sévère avec
une évolution rapide vers la cirrhose.
375
/
Evolution :
- Pas de p assage vers la chronicité.
- Risque d'hépatite fulminante (5 %).
B- Formes symptomatiques :
Formes cholestatiques
- La cholestase est intense : ictère foncé, prurit, élévation importante des
phosphatases alcalines.
/
377
Formes à Rechute : les signes cliniques et les anomalies biochimiques réapparaissent.
Ces formes à rechute peuvent évoluer vers une guérison complète.
Traitement
Mesures générales à la phase aiguë :
Traitement de l'HIC
~
378
* Coagulopathie :
- Hémorragies sévères : transfusion.
- Vitamine K : aucun effet.
* Traitement des Injections :
•Transplantation hépatique:
Cirrhose sévère sans signe patent de réplication virale dans la cirrhose post-
hépatitique B.
Vaccin vivant atténué : sûr, efficace et bien toléré, il confère une protection
de longue durée, mais aucun n'est homologué pour les enfants de < 1 an. Ce vaccin
ne figure pas dans le PEY Algérien.
Hépatite B
• Application des mesures d'hygiène générale.
• Sécurité transfusionnelle :
- Exclusion des donneurs de sang appartenant au groupe exposé.
- Dépistage biologique systématique sur chaque don du sang de l'antigène HBs et
des anticorps anti-HBc.
- Inactivation virale des produits sanguins stables (albumine, fractions coagulantes,
immunoglobulines et code biologique).
• Immunisation passive : les immunoglobulines spécifiques ou anti-HBs réalisent
une protection, soit avant l'exposition au risque, soit dans les 24 h qui suivent le
contact infectant.
Indications :
- Nouveau-né de mère antigène HBs positif et dans ce cas l'injection doit être
pratiquée immédiatement après la naissance et doit être accompagnée de la mise
en route d'une vaccination.
- Patient transplanté hépatique pour éviter la réinfection du greffon.
Posologie:
- IgG anti-HBs (5 ml pour l'adulte, 0,3 ml/kg pour le nouveau-né).
• Vaccination
- Ce vaccin est introduit dans le calendrier national, il est donné à la naissance, à 1
mois et à 5 mois (la première dose doit être administrée le plus tôt possible après
la naissance : c'est-à-dire dans les 24 heures).
380
- Posologie: enfant 10 µg, nouveau-né 5 µg.
- Le vaccin est injecté par voie intramusculaire dans le deltoïde sauf chez le jeune
enfant jusqu'à 2 ans où l'on utilise la région quadricipitale haute.
- La protection dure au moins 20 ans et devrait se maintenir toute la vie.
Hépatite E
- Les mesures d'hygiène universelles décrites pour l'hépatite A s'appliquent pour
l'hépatite E.
- Actuellement, il n'existe pas de vaccin.
381
Rage
La rage est une zoonose virale d' inoculation, dont les agents étiologiques
382
Les cycles épizootiques : en fonction de réservoirs.
- Rage sylvatique (rage sauvage des carnassiers) : d'évolution lente et sournoise.
- La rage domestique (citadine ou des rues) chien, et plus rarement le chat.
- La rage des chiroptères (chauve-souris).
383
~
384
Le pronostic : la rage déclarée est fatale.
Le traitement
Moyen et modalités du traitement antirabique:
385
**Protocoles par voie intra-dermique :
- Protocole dit d'Oxford (OMS : 1996) : la dose pour chaque injection intra-
dermique est : 0, lml.
• à jO : 08 injections en 08 sites différents ; 02 deltoïdes, les régions sus-scapulaires,
386
Brucellose
Transmission
L'homme s' infecte à partir des animaux ou des substances d'origine animale.
Les substances infectantes sont représentées par les produits de l'avortement ou de
la mise bas et les sécrétions génitales, mais aussi par le lait et les laitages.
- Cette contamination peut se faire de manière indirecte à la suite d'ingestion de
laitages.
• Lait consommé cru : le germe est éliminé pendant plusieurs mois dans le lait
des animaux infectés.
•Fromage frais : les brucelles persistent dans les fromages de chèvres (dix
jours), de vache (3 mois).
•Très rarement, la contamination a lieu à l'occasion d'ingestion de viande peu
cuite ou de salaisons contaminées.
Ces faits expliqueraient l 'atteinte de citadins n'ayant aucune activité les
exposant a' ces germes.
- Elle peut se faire de façon directe, ce qui confère à l'affection son caractère de
maladie professionnelle. Elle concerne alors les bergers, les chevriers, vachers,
vétérinaires, employés d'abattoirs et laboratoires. L'inoculation cutanée est plus
387
fréquente, à la suite d' une excoriation. L' infestation conjonctivale est
exceptionnelle.
* Agent pathogène :
|
ou de bœuf.
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Il existe 3 espèces :
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- Brucella melitensis : sévit au niveau du pourtour méditerranéen.
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- Brucella abortus bovis : sévit surtout en Europe.
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- Brucella abortus suis : sévit au Danemark, en Belgique et en Grande-Bretagne.
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Physiopathologie
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L ' infection brucellienne comprend 4 phases :
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- Pénétration et migration locorégionale : le germe après avoir pénétré dans
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l'organisme, diffuse par voie lymphatique et rejoint le premier relais
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macrophages.
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testiculaire ... ). Ce foyer infectieux constitue alors toute la maladie. Une virulence
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différentes :
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• Guérison : c'est le plus souvent le cas, le sujet demeure porteur de germe dans
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l ' intimité des tissus ; il se crée un état d 'équilibre harmonieux entre Brucella
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|
388
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• Brucellose chronique : c'est l'évolution la plus rare. Elle est due à une
hyperergie tissulaire à l'égard du germe (l.D.R. à la mélitine fortement
positive).
Diagnostic
exposee.
389
- Cliniques : triade, hépatosplénomégalie, adénopathies.
- Biologiques : F.N.S. : anémie, leuconeutropénie.
~
B-Biologie :
Le diagnostic de certitude de la brucellose demeure fondé sur l ' isolement en
culture des Brucella. La sérologie n'est utile que lorsque cette culture est négative
ou non réalisée.
- Isolement du germe en culture : l'isolement des Brucella en culture demeure la
technique de référence pour établir un diagnostic certain de brucellose. Cet
isolement est par ailleurs nécessaire pour réaliser un antibiogramme. Toute
suspicion de brucellose doit être signalée au laboratoire réalisant la mise culture
des prélèvements biologiques, du fait du risque élevé de contamination du
personnel technique.
Les Brucella sont le plus souvent isolées à partir du sang, par hémoculture,
plus rarement à partir d'autres prélèvements en fonction du contexte clinique.
Le délai d'obtention du germe est variable, 5 à 14 jours en moyenne.
Cependant, il n'est pas exceptionnel qu' il soit plus long ; il faut alors attendre 3
semaines à lmois pour conclure à la négativité de l'hémoculture.
La sensibilité des hémocultures est supérieure à 90 % en phase aiguë de la
maladie, mais intérieure à 50 % en phase subaiguë ou chronique, ou si une
antibiothérapie a été administrée avant prélèvement.
- Mise en évidence des anticorps (sérologie) : la technique d'agglutination en tube
ou séroagglutination de Wright (SAW) est la première technique sérologique
décrite, et demeure la référence préconisée par l'OMS. Cependant, de faux
négatifs sont observés par phénomène de zone en excès d' anticorps, ou du fait de
la présence d'anticorps bloquants.
Les autres techniques sérologiques développées incluent :
•La technique d 'agglutination sur lame ou épreuve de l'antigène tamponné
(EAT) (test au Rose Bengale),
• La réaction de fixation du complément (RFCp ),
•La technique d' immunofluorescence indirecte (IFI),
• Les tests Elisa.
La détection des anticorps spécifiques se fait en moyenne deux à trois
semaines après infection par Brucella.
390
Des titres en anticorps spécifiques > 80 en SAW ou > 160 en IgG-IFI sont
habituellement considérés comme seuils.
La limite essentielle au diagnostic sérologique de la brucellose est représentée
par la fréquence des réactions croisées entre Bruce/la et d'autres espèces
391
argument formel pour apporter la preuve d' une guérison définitive. Le meilleur
critère est l'épreuve du temps et l'absence de toute reprise évolutive à long terme.
Formes cliniques
A - Formes symptomatiques:
B - Formes évolutives :
- Brucelloses localisées : Elles sont caractérisées par les localisations viscérales.
Elles peuvent survenir à l'occasion d' un syndrome septicémique, rarement au
début, parfois en cours d'évolution, et réalisent des complications, souvent après
guérison apparente, constituant alors un mode de rechute. Elles peuvent être en
apparence primitive, la phase septicémique fruste ou latente étant passée
inaperçue. Les localisations viscérales sont nombreuses et variées, mais les plus
fréquentes sont les localisations ostéo-articulaires et neuro-méningées.
• Formes ostéo-articulaires sont les plus fréquentes.
- La spondylite ou spondylodiscite : c'est la plus fréquente. Elle concerne le plus
souvent la colonne lombaire, parfois cervicale. Sur le plan clinique, elle se traduit
par des douleurs locales, vives, spontanées ou provoquées, avec contracture
segmentaire du rachis ; rarement, des signes de compression médullaire.
L'examen radiologique, en retard sur la clinique de 3 à 4 semaines, met en
évidence:
0
Un pincement de l'interligne constant.
0
Une érosion marginale du corps de la vertèbre.
0
Des signes de reconstruction osseuse (ostéophytose).
- La sacro-iléite : très évocatrice de mélitococcie. Sur le plan clinique, elle se
traduit par une douleur locale à irradiation sciatique à la pression locale et par des
douleurs au niveau de l'interligne sacra-iliaque aux manœuvres d'écartement ou
de rapprochement des ailes iliaques. La radiologie, en retard sur la clinique de 3 à
4 semaines, d' interprétation difficile, met en évidence un flou de l ' interligne
articulaire avec condensation périphérique.
392
- Les autres localisations sont plus rares ; pseudo-coxalgie méditerranéenne ·
'
hydarthrose du genou; synovites et ostéites.
•Formes neuroméningées: plus rares mais très graves.
393
- Formes focalisées de brucellose : 11 est actuellement fondé sur l 'administration
des mêmes associations d'antibiotiques que pour la brucellose non focalisée,
avec cependant une durée de traitement de deux à trois mois minimum à plus de
• •
six mois.
Prophylaxie
La meilleure prophylaxie collective de la brucellose humaine correspond au
contrôle de l'infection chez les animaux d'élevage, principalement bovins, ovins et
caprins. Ce contrôle est à la fois médical (vaccination) et sanitaire (dépistage et
abattage des animaux infectés).
La prophylaxie vaccinale repose sur l'utilisation de vaccins vivants atténués :
B. abo rtus souche S 19 ou souche RB51 pour la vaccination des bovins, B.
melitensis souche Revl pour la vaccination des ovins et caprins.
La prophylaxie de la brucellose humaine correspond également au contrôle
des infections d'origine alimentaire, et notamment à la pasteurisation du lait. Il
existe également des mesures spécifiques de protection chez les personnes
exposées professionnellement.
394
Leptospirose
395
Diagnostic positif
A - Clinique :
*Incubation : silencieuse dure entre 5 à 14 jours (2 à 30 jours).
396
*Examens spécifiques : bactériologiques
•Isolement de la bactérie:
Prélèvement : sang et LCR les 5 premiers jours.
urines à partir du 12ème jour.
398
chez l'enfant.
Toxoplasmose
La toxoplasmose est une parasitose commune à l ' homme et à divers espèces
animales, causée par un protozoaire: Toxoplasma gondii.
Toxoplasmose acquise
Forme asymptomatique : elle est très fréquente (> 80 % ), y compris chez la
femme enceinte non immunisée pour laquelle le suivi sérologique systématique
permet le plus souvent de détecter la primo-infection sans aucun argument clinique
d'orientation.
Toxoplasmose congénitale
Les manifestations cliniques sont d'autant plus graves que la contamination
fœtale a été précoce.
Le diagnostic peut être confirmé in utero par échographie. La contamination
fœtale précoce peut aboutir à la mort in utero, à l'accouchement prématuré ou, à
terme, d'un enfant présentant un tableau de toxoplasmose polyviscérale
nécroticohémorragique mortelle.
La contamination fœtale au deuxième trimestre peut être à l'origine d'atteintes
néonatales neuro-oculaires, avec comitialité, méningo-encéphalite, hydrocéphalie
401
ou plus rarement microcéphalie, troubles du tonus et choriorétinite, pouvant être
associées à une microphtalmie rarement, à une cataracte.
L'évolution de ces formes est souvent péjorative avec un retard psychomoteur
et des séquelles graves.
Biologie
Les éléments biologiques d'orientation :
La thrombopénie, l'augmentation des éosinophiles sanguins, certaines
enzymes hépatiques (gammaglutamyl-transférase, lacticodéshydrogénase) ainsi que
la détection de taux élevés de l'INFy et du tumor necrosis factor (TNF)
Diagnostic direct
•Mise en évidence du parasite ou de ses molécules sur des fragments de biopsie
de tissus.
• Par inoculation à l 'animal et culture cellulaire.
•Le développement de l'immunologie et de la biologie moléculaire permettent
depuis un diagnostic rapide et fiable par la détection de l' ADN du parasite par
PCR.
Diagnostic indirect
L'infection par toxoplasma gondii provoque une réaction humorale très riche
avec des anticorps persistants durant toute la vie de l'individu.
les techniques les plus utilisées sont l'immunofluorescence indirecte (IFI), les
techniques immuno-enzymatiques dont l' ELISA et l 'agglutination sensibilisée.
402
de choix en raison de sa spécificité, de sa sensibilité et de la précocité de la réponse
détectée au cours de la séroconversion.
Les ISAgA (immuno-sorbent agglutination assay) sont des techniques
inverses utilisant une suspension parasitaire pour la détection d'lgM, d'lgA ou
Toxoplasmose materno-fœtale
•Primo-infection maternelle: au cours de la grossesse, le suivi systématique des
femmes séronégatives permet de dépister une séroconversion. La primo-
infection maternelle se confirme par l'apparition initiale des IgM est suivie
tardivement des IgG.
•Toxoplasmose congénitale : le dépistage prénatal de l'atteinte congénitale doit
être systématique, par la réalisation d'explorations échographiques et
biologiques.
La ponction amniotique est habituellement réalisée à partir de la 18ème
semaine d'aménorrhée.
La PCR est désormais le moyen diagnostique de la toxoplasmose congénitale
sur le liquide de ponction amniotique. En effet, l'existence d'un délai entre
l'infection maternelle et la contamination fœtale, la présence de rares toxoplasmes
chez le fœtus, explique l'existence de ponctions négatives non confirmées par le
bilan néonatal.
'
A la naissance, le diagnostic de toxoplasmose congénitale associe les
arguments cliniques, neuroradiologiques, ophtalmologiques et la recherche du
parasite, avec la détection d'une synthèse d'anticorps dans différents prélèvements
sériques (cordon), locaux (liquides amniotique et rachidien) et tissulaires
(placenta).
La présence néonatale d'lgM, d'lgE et d'lgA impose une confrrmation à partir
du cinquième jour. l'hyperéosinophilie sanguine et l'hyperprotéinorachie peuvent
être des signes d'orientation.
L'évolution de la charge immunitaire constitue un argument diagnostique plus
tardif et étudie le rapport des IgG spécifiques à la masse totale des IgG. Le suivi
sérologique pédiatrique apprécie simultanément la disparition des IgG maternelles,
passivement transmises au fœtus, et la synthèse d'IgG spécifiques en cas de
toxoplasmose congénitale.
Le suivi pédiatrique d'une toxoplasmose congénitale doit comprendre des
bilans neuro-ophtalmologiques à la recherche d'une choriorétinite tardive. Le
prélèvement de l'humeur aqueuse peut permettre la détection d'une synthèse locale
d'anticorps (lgG, IgM, IgA, IgE) ou la mise en évidence moléculaire du parasite.
403
Traitement
La spiramycine (Rovamycine®) : elle est active sur les formes végétatives et
inactives sur les formes kystiques, son administration précoce aux femmes
enceintes atteintes de toxoplasmose, permet de réduire de 50 % à 60 % le risque
404
complications tardives. L'intérêt d'un traitement continu pendant les 6 premiers
mois de la vie a été montré et justifie le choix de tels protocoles à la place des
classiques cures discontinues.
Les reprises évolutives de choriorétinite peuvent, en effet, être tardives (âge
405
Hydatidose (kyste-hydatique)
406
L ' homme hôte accidentel n ' héberge que la forme larvaire, contaminé par
voie digestive : caresse de chien ou jeu sur sol infesté, consommation d'eau ou
végétaux souillés (crudités ... ).
L 'évolution larvaire chez l ' homme est comparable à celle observée chez le
407
La rupture intra-bronchique du KH se traduit par la vomique qui correspond à
un rejet brutal par la bouche, après un effort de toux, d'une quantité abondante de
liquide clair<< eau de roche >>.
Les complications sont rares mais graves : ouverture dans les voies biliaires,
infection, compression des voies biliaires extra-hépatiques.
Autres localisations (rares) : osseuse, cérébrale, rénale, splénique, oculaire,
cardiaque.
Diagnostic radiologique
La radiographie du thorax : le kyste hydatique pulmonaire réalise une opacité
pulmonaire solitaire ronde (boulet de canon).
D'autres images classiques sont suggestives du diagnostic lorsqu' elles sont
observées:
image en double arc de nénuphar, le signe du croissant, le niveau hydro-
aérique, une pneumopathie ronde traduisant un kyste surinfecté.
La localisation bilatérale n'est pas exceptionnelle, elle réalise un lâcher de
ballons.
Le kyste hydatique du foie : peut donner des signes indirects en modifiant
l'allure de la coupole diaphragmatique droite : aspect en brioche ou en couché de
soleil.
~
409
L 'hyperéosinophilie : est un signe inconstant et variable, le plus souvent elle est
modérée.
La sérologie hydatique : elle est devenue indispensable pour le diagnostic de
l ' hydatidose ainsi que pour la surveillance post-opératoire et pour dépister
Lutter contre l'infestation humaine : éviter tout contact avec les chiens inconnus.
Le contact chien-enfant doit être au moins limité s'il est impossible à éviter. La
nécessité d'appliquer les mesures d'hygiène les plus élémentaires principalement
celles des mains :
- Laver soigneusement les aliments consommés crus ou cuits.
- Contrôler les viandes dans les abattoirs et lutter contre l'abattage clandestin.
410
Kala-Azar (Leishmaniose viscérale) infantile
411
Clinique
Forme habituelle de l'enfant (1-3 ans) :
- Phase d'incubation (6 semaines-6 mois) : La piqûre du phlébotome se fait sur
une zone cutanée découverte et donne, dans certains cas, un chancre
413
Formes cliniques
Formes symptomatiques :
- L'incubation est très variable, et on peut observer des formes à incubation très
courte (40 heures), ou à l'inverse des formes à incubation très longue ( 10, voire
415
anticorps antinucléaires, anticorps anti-muscle lisse, cryoglobulines : autres
responsables de la positivité du test de Coombs.
Une élévation des transaminases a aussi été observée.
Diagnostic immunologique :
|
* L'immunofluorescence
m
indirecte (/FI) : c'est la méthode la plus couramment
o
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utilisée en Algérie. Elle utilise un antigène préparé à partir de culture de formes
p
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promastigotes de Leishmania infantum. Les sérums sont testés à différentes
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dilutions, du 1/50 au 1/12800. Le seuil de positivité retenu par l'I.P.A est de
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1/80. Après guérison, les taux se négativent généralement au cours de deux
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premiers mois, mais ils peuvent rester positifs pendant un an. Il existe cependant
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des faux positifs : tuberculose, paludisme de primoinvasion, trypanosomiase,
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infection à cytomégalovirus ou maladies auto-immunes.
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La technique ELISA (enzyme-linked-immunosorbent-assay) : cette technique
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utilise des antigènes parasitaires solubles fixés sur des tubes ou des plaques en
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polystyrène. Le seuil de positivité est de 0,50 de densité optique.
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* L'électrosynérèse (ES) : c'est une technique d'immunoprécipitation, utilisant les rd
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modalités de migration sur membranes d'acétate de cellulose. L'antigène
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inférieure.
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417
- Posologie recommandée par l' OMS : 20 mg/kg/j en 2 injections/jour en IM
profonde. Le produit est administré à doses progressives.
- Le Glucantime agit en modifiant les voies métaboliques glycolytiques du parasite.
- Toxicité: Les effets secondaires se distinguent en deux catégories :
418
Indications thérapeutiques
- Traitement de première intention :
L'OMS recommande pour la prise en charge de la leishmaniose viscérale
zoonotique chez les sujets immunocompétents les antimoniés pentavalents
Prophylaxie
Prophylaxie individuelle et collective :
Des mesures prophylactiques individuelles destinées à éviter la piqûre du
phlébotome sont préconisées : moustiquaires imprégnées pour l' homme et colliers
insecticides pour le chien.
Les stratégies d'intervention collective sont limitées et les programmes-pilotes
ont rarement pu dépasser le stade expérimental.
Vaccination
Plusieurs types de vaccins ont été préparés et testés dans divers modèles
animaux sans aucun succès jusqu'à présent.
419
Paludisme
420
Cycle du parasite : les parasites ont un cycle asexué chez l'homme et un cycle
sexué chez l'anophèle femelle. Au cours de la piqûre, un moustique infecté injecte
les formes infestantes : des sporozoïtes qui gagnent rapidement le foie (cycle exo-
érythrocytaires) se transforment en schizontes.
Diagnostic Clinique
Sujet habitant en zone d'endémie ou notion de séjour en zone d'endémie
Incubation : correspond à la durée de la phase hépatocytaire (7 à 12 jours pour P.
falciparum) et est totalement asymptomatique.
Invasion : est marquée par l'apparition d'une fièvre brutale, continue, souvent
accompagnée d' un malaise général avec myalgies, céphalées, et parfois troubles
digestifs (anorexie, douleurs abdominales, nausées, vomissements et même parfois
diarrhée). On parle << d'embarras gastrique fébrile >>. L 'examen clinique est, à ce
stade, souvent normal.
Ultérieurement on peut avoir une hépatomégalie et une splénomégalie, les
urines sont rares, foncées et peuvent contenir des protéines.
Au début de l'épisode, aucun argument épidémiologique, clinique ou
biologique, ne permet de faire un pronostic et de savoir si un patient évoluera ou
non vers un tableau grave.
- Accès palustre à fièvre périodique: la triade classique de l'accès palustre:
<<frissons, chaleur, sueurs>> survenant tous les 2 ou 3 jours. En pratique elle
n'est observée de manière typique que dans les infestations à P. vivax, P.
ovale et P. malariae. L'accès débute classiquement le soir et dure une
dizaine d'heures, associant successivement :
422
• Stade de frissons : malade agité de frissons violents se blottit sous ses draps
alors que sa température atteint 39 °C. La rate augmente de volume, la tension
artérielle diminue. Cette phase dure environ une heure.
• Stade de chaleur : la température peut dépasser 40 °C, la peau est sèche et
Biologie:
NFS: anémie hémolytique, thrombopénie.
Le diagnostic de certitude : c'est un diagnostic d'urgence qui repose sur la mise en
évidence des formes érythrocytaires de Plasmodium sur un prélèvement de sang
périphérique.
- Le frottis sanguin par prélèvement d'une goutte de sang au doigt, son étalement
permet la mise en évidence des parasites dans les érythrocytes (examen rapide).
- La goutte épaisse est faite sur lame également par prélèvement d'une goutte de
sang au doigt. C'est une technique plus sensible mais dont le délai de réponse est
de 12 à 24h. Elle est systématiquement associée au frottis.
Tests de diagnostic rapide immun chromatographiques : le principe de ces tests
est la détection de protéines spécifiques de Plasmodium (antigènes ou enzymes), en
chromatographie sur un support solide. Certains de ces tests permettent maintenant
d'affirmer un diagnostic positif (présence de Plasmodium) et d'orienter le
diagnostic d'espèce : P. falciparum et/ou autre espèce. Ces tests rapides, très
simples, largement répandus dans les pays à endémicité palustre.
423
La biologie moléculaire : sa sensibilité est excellente et elle permet un diagnostic
d'espèce. Mais le temps de réalisation et le coût ne permettent pas, à l'heure
actuelle, del' envisager en diagnostic de routine.
Place de la sérologie : la sérologie n'est d'aucun apport pour le diagnostic de
Formes cliniques
Formes selon l'âge :
Paludisme congénital : on distingue le paludisme congénital-infection du paludisme
congénital-maladie :
•Paludisme congénital-infection : est défmi par la présence asymptomatique de
plasmodies dans le sang du cordon ou, plus rarement, dans le sang périphérique
du nouveau-né secondaire à une parasitémie maternelle.
•Paludisme congénital-maladie: associe chez un nouveau-né une parasitémie et
des signes cliniques et biologiques non spécifiques d'infection, qui apparaissent
après un délai d'incubation de 5 à 28 jours de vie (rarement jusqu'à 60 jours) :
fièvre constante, anémie, ictère, parfois splénomégalie et/ou hépatomégalie.
Paludisme du nourrisson : à cet âge, les symptômes digestifs, inappétence,
vomissements, diarrhée liquidienne sont classiquement plus fréquents que chez
l'enfant plus grands.
Paludisme viscéral évolutif: ce tableau s'observe en pays d'endémie, surtout chez
les enfants de 2 à 5 ans vivant en milieu rural et soumis à un paludisme instable.
Mais il peut aussi se voir chez l'enfant voyageur, en cas de chimio prophylaxie
absente ou inadaptée. La plupart des cas sont dus à P. falciparum.
Cliniquement, asthénie, anorexie et fièvre, on note une splénomégalie sensible
,. .
et une anenne.
Sur le plan biologique, l'anémie est souvent profonde (hémoglobine [Hb] <
80 g/l) et associée à une pancytopénie par hypersplénisme.
Les parasitémies sont faibles ou nulles. Sous traitement, l'état général
s'améliore rapidement, mais l'anémie et la splénomégalie régressent plus lentement.
Formes particulières:
424
est définie par la survenue d'une fièvre et d'une hémoglobinurie
macroscopique survenant lors du traitement. Elle résulte d'une hémolyse intra-
vasculaire de mécanisme mal connu. Le pronostic est sévère (30 % de décès).
La néphrite quartane est une néphropathie glomérulaire rare mais sévère,
425
- Acidose : elle est définit par un taux plasmatique de bicarbonates inférieur à 15
mmol/l ou un excès de base supérieur à 10. Elle peut s'accompagner ou non d'une
acidémie (pH capillaire ou artériel < 7,25). Elle est liée à une hyperlactatémie
(taux > 5 mmol/l), qui constitue aussi un indicateur de paludisme grave.
Traitement
Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme réduisent l'intensité de la
maladie et la mortalité. Ils contribuent aussi à réduire la transmission du paludisme.
Il faut transférer en réanimation tout enfant présentant des critères de gravité
en particulier une prostration, une dysfonction d'organe : convulsion, trouble de
conscience, dyspnée, trouble cardiorespiratoire ou une hypoglycémie.
Antipaludéens:
Mèfloquine (Loriam) cp 250 mg 25 mg/kg
Atovaquone-proguanil cp 62.5 mg/25 mg : 20 mg/8 mg/kg/j pendant 3 jours
Atemether-lumefantrine (Malarone*) cp 120/20mg
Halofantrine (Halfan*)
Quinine (Quinimax*) orale 8mg/kg/jour 3fois par jour
Artémisinine (Artemisinin-based Combination Treatment) (ACT) un traitement
basé sur l'utilisation de l'artémisinine administrée en association avec une autre
molécule, SP (sulfadoxine pyriméthamine), amodiaquine ou méfloquine pour
augmenter son effet.
Mais le problème majeur c'est la résistance croissante aux antipaludiques.
Paludisme grave de l'enfant
Prise en charge en réanimation.
Traitement de référence : quinine en perfusion intraveineuse.
Surveillance spécifique.
Contrôle de la glycémie, de la fonction rénale et hépatique.
Surveillance quotidienne de la parasitémie jusqu'a négativation.
Contrôle quotidien de la quininémie pendant 72 h.
Contrôle de la quininémie pendant toute la durée du traitement.
426
Prophylaxie
Prophylaxie anti-vectorielle : les mesures de protection anti-vectorielle ont fait la
preuve de leur efficacité chez l'enfant et l'adulte permettant de réduire la
transmission du paludisme au niveau communautaire.
427
Bilharziose
428
N
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-... . .
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.... .....,
• . . ,... d
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-=--=:::::::.--
• 'tJ )
Agent causal
Les schistosomes sont des vers plats d'environ 6 à 20 mm, cinq espèces sont
pathogènes pour l' homme : Schistosoma intercalatum (s.i), Schistosoma
haematobium (s.h), Schistosoma j aponicum (s.j ), Schistosoma mansoni (s.m),
schistosoma mekongy.
Les vers adultes restent dans les vaisseaux. Les femelles pondent des œufs
qui traversent les parois vasculaires et vont se localiser dans différents organes. Ces
œufs s'entourent d'une réaction inflammatoire formant un granulome bilharzien.
La multiplication des granulomes, responsable de la pathogénie de la maladie,
entraîne une sclérose puis une calcification, en particulier au niveau de la vessie.
Les œufs émis tombent dans l'eau douce où ils éclosent, libérant un embryon
ou miracidium. Celui-ci pénètre dans le mollusque correspondant à son espèce et
s'y multiplie pour former des milliers de furcocercaires. Ces derniers nagent dans
l'eau pour rechercher l'hôte définitif (homme ou parfois animal) et traversent ses
téguments, et deviennent des schistosomules. Par la circulation, les schistosomules
rejoignent les veines intra-hépatiques, où ils se transforment en vers adultes. Après
fécondation, les femelles migrent vers les veines de leur territoire d'élection
(intestinal ou urinaire selon l'espèce) et pondent leurs œufs.
Clinique
Les symptômes évoluent en plusieurs phases :
L 'incubation, phase initiale, est identique pour toutes les espèces ; elle
correspond à la pénétration transcutanée des furcocercaires, provoquant des
maculo-papules localisées. En quelques semaines, la migration des schistosomules
provoque un syndrome infectieux ou toxémique avec une fièvre atteignant parfois
40 °C, des sueurs, des céphalées et parfois des réactions cutanées de type
429
A - La bilharziose uro-génitale : Bilharziose à Schistosoma haematobium
•
La manifestation la plus commune et constante est l'hématurie qui est
d'origine vésicale.
Il s'agit d' une hématurie terminale souvent discrète, capricieuse et
C- La bilharziose à Schistosomajaponicum
C'est la plus grave. Les manifestations cliniques sont voisines de celle de S.
mansoni, mais l 'évolution cirrhogène est constante et rapide ; les manifestations
pulmonaires sont très fréquentes ; des localisations ectopiques sont classiques
(encéphale).
Complications :
La bilharziose urinaire envahit le système génito-urinaire et y provoque des
lésions diverses : obstruction urétérale, lésions vésicales, granulations, puis nodules
et formations pseudo tumorales (bilharziomes), polypes.
Les atteintes génitales sont fréquentes : vagin, col, utérus, lésions vulvaires
(fillettes pré pubères) ou vaginales (jeunes femmes). Les conséquences sont
importantes : un retard pubertaire, une stérilité. Chez l'homme, l'atteinte génitale
peut se manifester par une hémospermie.
431
Les bilharzioses intestinales, sans traitement, évoluent vers une fibrose portale
par bloc présinusoïdal responsable d'une hypertension portale. Cette dernière peut
être à l'origine de complications cardio-pulmonaires (hypertension pulmonaire,
aspects de miliaires ou d'infiltrats).
432
Il n'y a pas de résistance connue au Praziquantel. La surveillance de
l'efficacité thérapeutique est réalisée par la disparition de l'hyperéosinophilie et la
négativité des selles et des urines en 3 à 6 mois.
La sérologie de la bilharziose met 12 à 18 mois à se négativer. Le traitement
Prophylaxie
La prophylaxie individuelle consiste à éviter les bains en eau douce (rivières,
marigots), mais cela est un peu illusoire dans le contexte local.
La prophylaxie collective est basée sur l'éducation sanitaire dès l'école pour
expliquer le mode d'infestation, les dangers de la maladie et l'intérêt de la
construction et de l'utilisation des latrines.
La destruction des mollusques par l'épandage de produits chimiques dans les
cours d'eau est difficile car ces produits sont chers, nécessitent la répétition des
opérations, sont souvent toxiques pour les poissons et donc assez peu appréciés les
populations.
Les essais de vaccination encore au stade expérimental, paraissent
prometteurs.
433
Infection HIV-Sida chez l'enfant
Mode de contamination
1 - Transfusion et produits sanguins :
La contamination par le sang apparue au début de l'infection a pratiquement
disparu avec la mise en place du contrôle systématique des dons de sang. De
même, l'utilisation par les hémophiles de fractions anti hémophiliques non
infectantes (chauffage ; neutralisation chimique) a annule le risque de transmission
par ce biais. Malheureusement une forte proportion d'enfants hémophiles
contaminés antérieurement risque de développer une forme symptomatique de
l'infection. Le même problème s'est observé chez les enfants hémodialysés,
contaminés part une stérilisation insuffisante des appareils de dialyse.
2 - La transmission materno-fœtale :
L ' infection de l'enfant est maintenant presque exclusivement d' origine
materno-fœtale. Cette dernière représente presque le seul mode d'infection par le
VIH chez l'enfant.
L ' infection par le VIH a été démontrée dans les cellules trophoblastiques et
les cellules d'HOFFBAUER (macrophages). Un passage transplacentaire précoce
a pu être démontré par la mise en évidence du virus chez le fœtus de moins de 15
semaines. Une contamination en fin de grossesse est possible. Le rôle de
l'accouchement comme autre mode de contamination parait vraisemblable en
raison de la présence du virus dans les glaires cervicales.
3 - Lait maternel:
Le VIH a été isolé dans le colostrum et dans le lait de femme. La transmission
du virus par le lait maternel est bien établie.
4 - La contamination horizontale demeure exceptionnelle :
La transmission peut cependant être facilitée par des lésions de la peau du
nouveau-né au contact avec les lochies ou le sang de la maman séropositive.
434
5 - Adolescence et abus sexuels :
Le rôle joué par les violences sexuelles chez les enfants et les adolescentes
dans la transmission du VIH est difficile à évaluer. Environ 2 % des enfants
séropositifs semblent avoir été infectés à la suite d'abus sexuels selon ' Bellevue
Symptomatologie clinique
Phase de début :
Elle correspond à la période durant laquelle les effets toxiques du virus
semblent apparemment être contrôlés par le système immunitaire et par
l ' organisme.
La symptomatologie clinique est variable. Elle peut débuter assez précocement
avant l'âge de 6 mois, sous forme d'une fièvre inexpliquée, parfois prolongée ; une
réaction cutanée, une polyadénopathie avec ou sans hépatosplénomégalie. Ces
symptômes resteront stables ou même disparaîtront pour faire place à un longue
période asymptomatique.
Phase symptomatique :
Chez le grand enfant le tableau clinique ressemble à celui de l'adulte, la
durée moyenne de latence est longue, environ 9 ans.
Les manifestations cliniques de l'infection par le virus de l'immunodéficience
humaine chez le nourrisson présentent des aspects liés au défaut de maturation du
système immunitaire expliquant les différences symptomatiques et évolutives avec
celles des enfants plus grands.
Les anticorps maternels protecteurs transmis passivement à l 'enfant ne sont
pas relayés au 6 ème mois par l ' immunité humorale fonctionnelle expliquant la
survenue d'infections récidivantes virales ou bactériennes bien avant que
n'apparaissent les infections opportunistes.
'
A la naissance, l'examen clinique est le plus souvent normal. L 'analyse
séparée des signes observés chez l'enfant en fonction des facteurs de risque
identifiés chez la mère montre que la toxicomanie maternelle est à l' origine des
anomalies constatées et elle est indépendante de l'infection à VIH.
Les enfants nés de mères contaminées par voie hétérosexuelle ont des
mensurations et un taux de malformations identiques à ceux de la population
normale.
Le temps de latence entre l'infection et le début des symptômes est plus court
chez l 'enfant infecté par transmission materno-fœtale que par contamination post-
transfusionnelle. Il est plus court chez l'enfant que chez l'adulte.
435
Entre 6 et 18 mois, peut apparaître un certain nombre d' anomalies :
polyadénopathies, hépatosplénomégalie, candidose cutanée ou muqueuse, retard
staturo-pondéral, diarrhée, fièvre, parotidite.
A) Les pathologies infectieuses
4 - La cryptosporidie :
Les cryptosporidies sont des protozoaires (organismes unicellulaires) qui
provoquent des troubles digestifs en particulier des diarrhées aiguës. L'enfant se
contamine par contact direct avec une personne ou animal porteur ou encore par
l'eau ou de la nourriture souillée.
Les cryptosporidies peuvent être présentes dans les voies biliaires et de
manière exceptionnelle dans le pancréas ou le poumon. Le diagnostic de
436
cryptosporidie repose sur l'examen des selles ou sur l'examen au microscope
électronique d'une biopsie duodénale.
Aucun traitement n'est efficace en dehors du traitement symptomatique
(réhydratation, avec respect del' équilibre électrolytique) en milieu hospitalier.
437
mais se complètent plus souvent par une dysplasie bucco-faciale, une perte des
acquisitions psychomotrices, une encéphalopathie sévère.
4 - Atteinte hématologique:
La thrombocytopénie est fréquente chez l'enfant par mécanisme auto-immun
438
2 - Réponse Immunitaire spécifique:
c) Test de production d'anticorps in vitro:
Le principe de ces tests est la mise en évidence d'anticorps anti-VIH produits
par les lymphocytes B circulants de l'enfant par la méthode d' Elisa et par le
439
Sensibilité des tests diagnostiques chez l'enfant né de mère séropositive ( % )
440
2) Surveillance des enfants contaminés
La surveillance clinique se fait au minimum au même rythme que pour les
enfants non contaminés et également à la demande, selon l'état clinique de l'enfant
et la préoccupation de la mère.
441
- L' intégration de l ' ADN proviral au génome de la cellule hôte grâce à
l' endonucléase virale.
3 - Les autres étapes:
B) Médicaments Anti-VIH
Les traitements antirétroviraux actuellement les plus utilisés sont les
inhibiteurs de la reverse transcriptase (blocage de la transcriptase inverse).
Les analogues nucléosidiques : trois molécules sont étudiées : zidovudine
(AZT, Rétrovir) Didanosine (ddi, Videx), Zalcitabine (ddc).
1 - Traitement de l'infection à vœ des enfants contaminés par voie materno-fœtale
: dès la contamination del' enfant confrrmée par la présence du VIH, il convient de
débuter une thérapeutique antivirale.
La seule molécule dont les données pharmaceutiques, la tolérance et les effets
secondaires sont bien connus est la Zidovudine (AZT). Les formes galéniques sous
lesquelles le médicament se présente sont des gélules à 250 mg et à 100 mg
réservées aux adultes et un sirop dosé à 10 mg/ml. La posologie chez l'enfant est
de 5 mg/kg toutes les 6 heures: soit 20 mg/Kg/jour.
La surveillance du traitement nécessite une FNS tous les 15 jours puis tous les
mois (à chaque consultation) ensuite tous les trois mois.
Une neutropénie inférieure à 1 000 polynucléaires nécessite un arrêt temporaire
de 5 à 8 jours du traitement.
2- Les essais thérapeutiques :
La thérapeutique antirétrovirale est encore à ses débuts. En dehors de la
Zidovudine et le didanosine qui ont prouvé leur efficacité, les autres molécules ont
des effets secondaires importants.
La monothérapie seule chez l 'enfant a ses limites à long terme.
442
• Quelques références expérimentales
- Essai ANRS 056 Penta 4 (1998) = intérêt d 'ajouter du 3Tc à la AZT/ddi ou
AZT/ddc ont donné des résultats satisfaisants et avec des toxicités moins
importantes que l ' on craignait.
|
Association de 3 molécules AZT et 3TC avec Nelfmavir ou AZT et abacavir
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avec Nelfinavir
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3Tc et Abacavir avec Nelfinavir.
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Associations contenant l ' Abacavir ont été bien tolérées et ont conduit à une
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meilleure réduction de la charge virale, l'utilisation du Nelfinavir n'a montré
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aucune toxicité particulière.
e
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C) Prévention de la transmission de la mère à l'enfant
|
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1) phase 1:
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A ce stade la prévention devrait porter sur l'identification des femmes
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séropositives en âge d'avoir des enfants et s'assigner comme objectif de les
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empêcher de devenir enceintes ou de donner naissance un enfant infecté. rd
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2) phase 2:
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Les femmes traitées reçoivent 100 mg d' AZT par voie orale 5 fois par jour
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pendant leur grossesse, puis 2 mg/kg d' AZT pendant le travail. Le traitement du
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nouveau-né comporte 2 mg/kg d ' AZT toutes les 6 heures pendant 6 semaines. Le
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3) phase 3:
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443
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pays développés l'allaitement maternel est proscrit du fait du risque potentiel de
contamination.
E) Prophylaxie des infections opportunistes
Au traitement antiviral, il convient d'associer d'emblée une prophylaxie
F) Vaccination
Les vaccinations antipoliomyélite, antidiphtérique, antitétanique et
anticoquelucheuse sont sans danger et doivent être pratiquées normalement.
La vaccination antirougeoleuse est controversée : il s'agit d' un vaccin vivant
qui peut entraîner des complications graves chez un enfant Immunodéprimé pourtant
la description de cas de rougeole sévères chez des enfants atteints d' infection à VIH
représente un argument en faveur de la vaccination anti rougeoleuse dans les
délais habituels (entre 9 et 18 mois) chez les enfants peu immunodéprimés
(asymptomatiques).
444
Il existe au cours de l' infection par VIH une contre-indication de vacciner par
le BCG en raison du risque de survenue tardive lors du déficit Immunitaire (après
18 mois) d' une BCGite localisée ou diffuse.
L ' importance des risques de tuberculose et de rougeole graves dans les pays
Références bibliographiques
Paediatric European network for treatment of aids . Lancet 2002; 359 (9308) :733-40.
Paediatric European network for treatment of aids. the RENT A 1 trial. arch Dis Child
2001. 84 (3) : 230-6.
J, Boulestreix, CHRU Limoges (le pédiatre n° 121, 1990) Stephane Blanche et Serge
Kouzan (laboratoires wellcome), 1995.
Paediatric European network for treatment of aids. the PENTA 4 trial. AIDS 1998 ; 12
( 14) : F 151-60.
Marteen T emmerman, Peter Piot institut of tropical medecine 2000 Antwerp, Belgique
Annales Nesle, 1993.
Robin A. Henderon, Jose M Saavedrta, Robert H. Yolken et Jay A. perman. JOHNS
Hopkins hospitl derpatement of pediatrics. Baltimore. M D 21205, U S A, Annales Nesle,
1993.
445
Liste des maladies à déclaration obligatoire
Arrêté du 30 déc. 2013
, ' ,
CATEGORIE 1: MALADIE A DECLARATION OBLIGATOIRE SOUS
SURVEILLANCE NATIONALE
• Bilharziose
•Botulisme
•Brucellose
•Charbon
•Coqueluche
•Diphtérie
• Dysenterie amibienne et bacillaire
• Fièvre typhoïde et paratyphoïde
•Hépatite virale A
•Hépatite virale B
•Hépatite virale C
•Infection à VIH/SIDA symptomatique et asymptomatique
•Kyste hydatique
• Légionellose
• Leishmaniose cutanée
• Leishmaniose viscérale
•Lèpre
• Leptospirose
• Méningites à méningocoque
• Méningites à pneumocoque
•Méningites à haemophilus influenzae
•Autres méningites (à préciser)
•Paludisme
• Paralysie flasque aiguë
•Peste
•Rage
•Rickettsioses (fièvre boutonneuse méditerranéenne)
•Rougeole
•Rubéole
446
•Syphilis
• Tétanos néonatal
• Tétanos non néonatal
•Taxi-infection alimentaire collective
, ' ,
CATEGORIE 2: MALADIE A DECLARATION OBLIGATOIRE SOUS
SURVEILLANCE INTER NATIONALE
• Chikungunya
•Choléra
•Dengue
• Fièvre hémorragique
• Fièvre de la Vallée du Rift
• Fièvre de West Nile
•Grippe humaine causée par un nouveau sous-type
• Poliomyélite due à un poliovirus sauvage
• Syndrome respiratoire aigu (SARS)
•Variole
447
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448
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IMMUNODEFICIENCE
CHAPITRE 8
449
"
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450
L ' intégrité du système immunitaire est essentielle pour la défense contre les
organismes infectieux et leurs produits toxiques, et ainsi pour la survie des individus.
L'altération d' un ou plusieurs éléments du système immunitaire peut conduire à des
complications sérieuses et souvent fatales. Les approches immunologiques et
452
congénital chez l'enfant ont, depuis 50 ans, contribué de manière très significative à
une meilleure compréhension du système immunitaire (Vaillard). Ces maladies
génétiques ne conduisent pas seulement à différents degrés d'immunodéficience
mais également à une augmentation de la susceptibilité aux maladies auto-immunes
et à certains cancers (1).
456
d ' infection certaine (Haemophilus) témoignent d ' une aptitude del' organisme à
mettre en place une réponse immunitaire spécifique.
• Formule et numération sanguine
Les chiffres absolus des lymphocytes B sont des éléments diagnostiques
457
Les lymphocytes B sont présents en nombre variable, mais ils ne parviennent pas
à devenir des plasmocytes, avec différents déficits fonctionnels.
• L'HGEV et le déficit en IgA peuvent exister dans la même famille avec parfois
un passage d'une forme à l'autre chez le même patient. Ces deux affections sont
• Etiologie hétérogène.
- Facteurs exogènes : chimiothérapie, phénytoïne.
• Présentation :
- Décours souvent bénin (sauf si déficit associé IgG2).
- Infections ORL fréquentes, plus rarement bronchectasies, diarrhée chronique
(giardiases).
- Phénomènes allergiques (lgE accrues) et autoimmunitaires (LED, PR, JCA,
Biermer, maladie cœliaque).
459
Le déficit sélectif en IgA est un déficit sévère ou total en immunoglobulines
de la classe des IgA dans le sérum sanguin et les sécrétions. Si nos muqueuses
étaient étalées, elles pourraient couvrir une surface équivalente à une fois et demie
celle d'un court de tennis ; cela souligne toute l'importance des IgA dans notre
460
production de cellules immunitaires. La persistance et la répétition des infections
chez des patients de SCID mènent rapidement à l'affaiblissement de croissance et la
malnutrition.
Les bébés atteints d ' un DICS peuvent contracter des infections virales
462
peuvent être affectés. Le déficit en Jak3 représente moins de 10 % de l'ensemble
des cas de déficit immunitaire combiné sévère.
- Déficience de la chaîne alpha du récepteur IL-7 : cette forme de DICS est due à
des mutations dans un gène du chromosome 5. Les bébés présentant ce type de
463
Le syndrome de Wiskott-Aldrich est provoqué par des mutations dans le gène
qui code une protéine qu'on a appelée WASP (protéine du syndrome de Wiskott-
Aldrich). Le gène de la WASP est situé sur le bras court du chromosome X. La
plupart des mutations sont << uniques>>. Cela signifie que presque chaque famille
465
Sur le plan thérapeutique, en dehors des traitements symptomatiques et
spécifiques de chaque infection déclarée, on peut avoir recours aux injections
d'immunoglobulines.
D1CS-Classification
Absence de lymphocytes T
NK - NK + NK- NK+
D'après Pr Y. BERTRAND
466
fœtale) et discuté dans certaines maladies auto-immunes. Cette réponse va mobiliser un
grand nombre de cellules, des cellules qui appartiennent classiquement au système
immunitaire : macrophages, cellules dendritiques, mastocytes, polynucléaires, cellules
NK, mais aussi des cellules résidentes, cellules épithéliales, fibroblastes, cellules
467
Cellule souche
Agranulocytose
·~·
.~ PNN Ü Monocyte
••
Granulomatose Déficit en molécule
septique chronique d'adhésion
0
Cellule
T naïve 0
Migration
--. transendothéttal
ICAM-1
CD34
HEV 0
0
Chémokine
468
Prise en charge générale des patients présentant des déficits immunitaires
• Mesures générales d'hygiène.
• Eliminer allergènes si atopie.
• Kinésithérapie respiratoire.
469
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470
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PEDIATRIE PREVENTIVE
CHAPITRE9
~
471
~
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472
Carnet de Santé
|
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- <<il est établi avant la naissance de l 'enfant à l ' occasion d'examens prénatals ; au
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moment de l'accouchement, s' il a lieu en milieu assisté, ou lors de la première
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présentation de l'enfant dans une structure de santé >>,
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- <<il est délivré (gratuitement) par les unités de soins de premiers secours
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(maternités, centres de protection maternelle et infantile, centres de santé,
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polycliniques, organismes de sécurité sociale ... ).
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C 'est un document individuel. Il constitue un véritable dossier médical qui
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retrace la surveillance régulière de l 'état de santé, du développement et des
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mesures préventives accomplies par l'enfant.
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Le carnet de santé est obligatoire pour tout enfant âgé de zéro à six ans (arrêté
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du ministre de la santé n° 092 du 13 juillet 1985). e
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Comme tout document médical, le carnet de santé est couvert par le secret
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vaccinations.
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l'enfant et des gestes simples de prévention, vise à protéger ceux-ci d'un ensemble
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473
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Durant la première enfance, le carnet de santé consacre l'essentiel de la
surveillance à la courbe de la croissance. Les incidents pathologiques que l'enfant
,. . ,.
presentera seront consignes.
'
A tout moment de la vie de l 'enfant, le carnet de santé peut être consulté
475
observations : mesure de la TA, du poids, de la hauteur utérine (HU), des BCF,
apprécier de la présentation et faire un examen de TV. Une conclusion indiquant
les recommandations et observations conclue cette ultime visite.
Compte-rendu de l'accouchement. Il doit préciser:
476
L 'examen clinique devra se faire appareil après appareil notamment : appareil
pleuro-pulmonaire, appareil cardio-vasculaire, examen neurologique qui doit
rechercher les réflexes archaïques (moro, succion ... ), le tonus axial, la réaction aux
sons.
Vaccinations de l'enfant
Vaccinations obligatoires suivant le calendrier vaccinal : BCG, VPO, HBV,
DTCoq, Hib, et Anti-rougeoleux.
Les pages 18 et 19 comprennent le tableau vaccinal et un tableau relatif à leur
,. .
execut1on.
Face à chaque vaccination, à la naissance, au 1er mois, à 3 mois, à 4 mois, à 5
mois, à 9 mois, à 18 mois à 6 ans, entre 6-13 ans, entre 16-18 ans et tous les 10 ans
après 18 ans : sont indiqués la technique de vaccination, le numéro de lot du vaccin
utilisé, la signature et le cachet du médecin.
- Une note rappelle en bas de page qu'un << enfant vacciné est un enfant protégé. >>
- Les autres vaccinations susceptibles d'être effectuées doivent également être
mentionnées sur le carnet de santé (p. 20), exemple : pneumocoque, rubéole,
oreillons ... pour chaque vaccination, le nom et la signature del' opérateur doivent
être mentionnées après avoir indiqué le nom du vaccin, la date et le n° de lot.
Toute sérothérapie utilisée doit également être mentionnée en indiquant la
nature du sérum, le n ° du lot utilisé, la date de son emploi, le nom et la signature du
médecin qui a pratiqué l'acte.
477
Le nourrisson
Une partie est consacrée au nourrisson à travers les examens cliniques
périodiques auxquels il sera soumis, le suivi de son développement psychomoteur,
la prévention du rachitisme et la continuation des vaccinations. Le carnet de santé
478
La dentition del' enfant doit également être l ' un des soucis du pédiatre:
- Les dents de lait : entre 6-12 mois, le nourrisson a 8 incisives ; entre 12-18 mois,
il a ses quatre première molaires ; entre 18-24 mois, il a 4 canines ; entre 24-30
mois, il acquiert ses deuxièmes molaires : 4.
479
Annexes
Pour faciliter l'étude de la croissance, le carnet de santé, contient (pp. 50-52) :
- une courbe poids/âge des garçons 0-5 ans.
- une courbe taille/âge pour garçons 0-5 ans.
Conseils
Le carnet de santé consacre un dernier chapitre aux conseils destinés aux mamans:
- Prévention de la diarrhée : (p. 54) il conseille de donner à boire de l'eau
contenant des sels de réhydratation orale (un litre d'eau bouillie et refroidie pour
un sachet de sels, par voie orale), donnez à boire souvent : une cuillère à café
toutes les minutes;
• continuez le sein ;
• donnez si possible soupe de carottes ou eau de riz;
• si la diarrhée persiste, consultez le médecin traitant.
481
Vaccinations en pédiatrie
Le vaccin est un dérivé non pathogène d'un germe ou un virus qui, introduit
Buts de la vaccination
Le vaccin introduit dans l' organisme y provoque un << mini-maladie >>
inapparente ou bénigne, qui protégera contre la survenue éventuelle de la vraie
maladie
Le but de la vaccination est de protéger l' individu non seulement contre le
risque de maladie, mais si possible également contre l ' infection afin d 'assurer la
protection de la collectivité contre le risque de contamination : c'est ce qu'on
appelle l ' immunité de groupe.
L'un des effets de l'immunité de groupe est d' obtenir l'éradication d'une
maladie contagieuse.
La proportion de sujets immunisés ou << couverture vaccinale >> d'une
population nécessaire pour obtenir cet effet d'immunité de groupe ou << herd
immunity >>, est en moyenne de 80 % de la population.
,
Etat immunitaire
L ' immunitérepose sur 2 grands systèmes de défense:
- Immunité non spécifique, repose:
• Sur les barrières naturelles : peau, muqueuses ...
• Le processus de phagocytose.
•Les réactions inflammatoires.
- Immunité spécifique: immunité humorale et immunité cellulaire.
482
Procédès d'immunisation
Deux procédès d'immunisation existent:
1 - Sérums ou gammaglobulines : introduction dans un organisme d'anticorps
préalablement formés par un organisme créant une immunité passive de durée
483
Les lymphocytes provenant des cellules souches de la moelle osseuse se
différencient en lymphocytes T et lymphocytes B.
- Les lymphocytes T : sont responsables de l'immunité cellulaire et agissent par
contact cellulaire direct. On distingue les lymphocytes T Helpers : CD4 et les
484
Nature des vaccins
1 - Rappel historique :
,,
1796 : Edouard Jenner : Immunisation antivariolique
1 siècle après : Pasteur, Vaccination antirabique
485
• Des rappels seront ensuite nécessaires pour maintenir les taux d'AC à un niveau
efficace (tous les 5 ans, puis tous les 10 ans).
4 - Vaccins par génie génétique : utilisant comme antigène un fragment protéique
immunisant d'une paroi du germe et dont le génome est isolé puis cultivé (nouveaux
Stratégie vaccinale
Caractéristiques d'un bon vaccin : un bon vaccin doit être fortement antigénique,
c'est-à-dire capable d'exercer une bonne stimulation du système de formation
d'anticorps.
- La qualité antigénique des vaccins varie dans une très large mesure selon qu'ils
sont constitués de germes ou des virus vivants ou tués.
- Les germes ou virus présents dans les vaccins vivants se multiplient dans
l'organisme et ont de ce fait une action antigénique plus puissante et plus durable
que les mêmes germes ou virus tués.
- Il faut donc une proportion beaucoup plus élevée de germes ou de virus dans les
vaccins tués que dans les vaccins vivants et cette proportion influence
directement la valeur antigénique du vaccin.
Inversement, les vaccins faits d'éléments vivants sont plus sensibles aux
conditions extérieures, particulièrement : température et lumière, d'où la nécessitée
d'un maintien en glacière (4 °C) et à l'abri de la lumière.
"'
Age de la vaccination. On tiendra compte:
De l'aptitude du nourrisson à ] 'immunisation : les données immunologiques
récentes montrent que l'enfant est apte à s'immuniser tôt ; on sait que l'enfant est
capable d'acquérir dès la naissance une immunité cellulaire (d'où la possibilité de
vacciner par le BCG) et de fabriquer des AC dès la première semaine. D'un autre
côté la mère, par voie transplancentaire et d'une façon moindre par le lait, transmet
ses propres anticorps, ce qui peut gêner les vaccinations à immunité humorale. La
protection dure en moyenne 6 mois pour la rougeole, 3 mois pour la polio, 3
semaines pour le tétanos. Aucune protection n'est transmise contre la coqueluche
et la tuberculose.
486
En ce qui concerne, la Rougeole : le nourrisson n'est plus protégé après le
6ème mois, mais entre le 6ème et le 9ème mois la vaccination n'est pas efficace du
fait de l'existence d'un taux d'AC maternel encore élevé,
Modalités pratiques
Importance de la chaîne du froid:
Série d'actions, qui garantit la conservation efficace des vaccins depuis leur
fabrication jusqu'à leurs utilisations : seul un vaccin actif peut protéger.
De multiples facteurs interviennent dans la dénaturation du vaccin : la chaleur,
la congélation pour certains, la lumière. Les vaccins doivent être transportés et
stockés entre +4° et : + 8 °C.
Disposition particulière dans le réfrigérateur :
• Partie haute : polio oral, anti-rougeoleux.
• Milieu : BCG, DTC, DT, antitétanique, solvants.
• Bas : bouteilles d'eau (pour maintenir une température constante).
Ne pas placer de vaccins, ni de solvants dans la porte car la température y est
plus élevée que dans le compartiment central.
Utiliser des glacières (boîtes isothermes) : lors des déplacements.
Modes d'administration :
- Par voie orale : antipoliomyélitique (2 gouttes dans la bouche).
- Par voie intradermique: BCG.
- voie sous-cutanée ou intramusculaire : DTCoq, anti-rougeoleux.
487
En fait, la seule estimation objective est l'évaluation de l'impact
épidémiologique des vaccinations sur le chiffre des maladies infectieuses
considérées et le nombre de décès par ces maladies.
488
Accidents de l 'Enfant
Dans de nombreux pays, la mortalité infantile due aux accidents est plus
Importance du problème
Les accidents de la vie courante incluent (statistiques françaises) :
1- les accidents proprement domestiques : se produisant à la maison ou dans ses
abords immédiats, jardins, cour, garage et autres dépendances : 6,1 accidents
pour 100 personnes.
2 - les accidents de sport et de vacances : 4 accidents pour 1OO personnes.
3 - les accidents scolaires : ils comprennent les accidents survenant lors du trajet,
durant les heures d'éducation physique et dans les locaux scolaires de la crèche
à la fin de l'enseignement secondaire: 1,2 accident pour 100 personnes.
4 - les autres accidents : ceux qui se produisant dans un magasin, sur un trottoir, à
proximité du domicile etc. : 4,4 accidents pour 1OO personnes.
489
ans sur les sièges avant des véhicules et 2.798 infractions à cause du non-respect du
. ,.
passage p1eton.
Données épidémiologiques
Les données épidémiologiques actuelles reposent sur des études partielles et
490
Ces données montrent que 67 enfants sont victimes d'accidents quotidiennement,
ce qui permet de dire qu'un enfant sur 33 est en péril d'accident. Ces accidents
surviennent surtout entre 2 et 6 ans, touchent plus le garçon que la fille et sont
essentiellement ménagers.
Les brûlures :
Elles représentent un accident sur 7 observés chez l'enfant (3 650 cas déclarés en
1981). Elles se produisent dans 97 % des cas à domicile (ébouillantement 80 %, feux
de cuisine allumés 13 %, métal chauffé ou incandescent 6 % ... ). Elles imposent une
longue hospitalisation (45 jours en moyenne) et laissent de lourdes séquelles (mains
25 % des cas).
491
Dans 8 cas sur 10, il s'agit d' une brûlure du 2ème degré.
Dans une étude plus récente effectuée par le Clinique des brûlés d'Alger
Centre au premier semestre 2009, 2 765 personnes ont été reçues dans le cadre de
l ' urgence, dont 756 garçons et 605 filles. Dans 94 % des cas, il s'agit d'accidents
Les intoxications :
Elles sont d'origine domestique dans 99 % des cas et atteignent dans les 2/3
'
des cas des enfants de 1 à 3 ans. A Alger, on enregistre environ 4 intoxications par
•
JOUr.
La gravité de l' intoxication dépend bien évidemment de la nature du produit,
de la quantité ingérée ou inhalée et surtout de la durée écoulée entre l'accident et le
début du traitement.
Les intoxications collectives ne sont pas rares et sont dues au gaz de ville ou à
la consommation de plantes toxiques (champignons, chardon à glu ... ).
,
Etiopathogénie :
L'analyse des différents types d'accidents montre que deux facteurs sont
déterminants dans leur survenue: âge de l 'enfant et son environnement.
Durant toute l'enfance, l'être humain est caractérisé par une évolution
constante. Son développement somatique, psychique, moteur, affectif, ... se fait
progressivement. L 'élaboration de son jugement sera l'aboutissement de son
épanouissement. La connaissance des différentes étapes de son développement est
donc indispensable pour bien saisir les facteurs de risque, spécifiques à chaque
,.
etape.
Schématiquement, on peut dire que jusqu'à l'âge de 2 ans, le nourrisson fait
son apprentissage élémentaire ; il ne connaît pas le danger ou ne sait pas
l'apprécier. La seule prévention possible à cet âge est dévolue à l'entourage sous
492
forme d' une surveillance permanente. Ceci est d 'autant plus important à souligner
que la législation de certains pays occidentaux assimile les accidents survenus
avant un an à des sévices exercés par l'entourage, et donc passibles de poursuites
judiciaires. De deux à cinq ou six ans, l'enfant acquiert une autonomie motrice et le
493
- Le lieu de survenue de l'accident : Selon EHLASS c'est dans la cour de
récréation qu'a lieu plus d'un accident sur deux (54 % ). Le nombre d'accidents
survenant dans cet espace baisse au collège. Les accidents à l' intérieur de l 'école
ne représentent que 14 % des accidents. Ils sont plus fréquents en maternelle
qu'au collège.
Prophylaxie
La prophylaxie comporte plusieurs niveaux d' intervention.
Les causes étant identifiées, il nous appartient d'agir sur les facteurs de risque
afin d'en minimiser les effets. La première étape de ce travail consiste à mieux
cerner sociologiquement ces facteurs en fonction des régions, puis d 'élaborer un
programme national de lutte contre les accidents. Ce dernier peut comporter trois
axes:
Former et sensibiliser à tous les niveaux : école, milieu professionnel, pouvoirs
publics pour acquérir des réflexes d'auto-protection, pour mieux construire, pour
multiplier les aires de jeux, pour mieux contrôler, mieux surveiller les appareils
,.
menagers ...
Créer des centres d'information téléphonique : pour enregistrer les alertes, donner
les premiers conseils, déclencher les secours ...
494
Enseigner les premiers gestes de secours.
- Traumatismes corporels:
•Ne pas abandonner un enfant seul.
• Surveiller l'environnement del' enfant, le protéger par des garde-fous.
- Brûlures:
~
- Accidents O.R.L. :
•Ne pas laisser à la portée des enfants : légumes ou fruits secs.
• N'offrir aux enfants que les jouets adaptés à leur âge.
- Intoxications :
• Ne pas laisser les médicaments à la portée des enfants.
~
Conclusion
La prévention des accidents courants s'appuie sur une connaissance réelle des
phénomènes mettant en cause la sécurité du milieu familial et éducatif, il s'agit :
- d' une part de ce qui relève de la sécurité des bâtiments et de la conformité des
matériels et des équipements.
- et d'autre part de ce qui relève des situations incertaines, voire dangereuses et qui
ont leur origine dans le comportement des individus en contradiction avec le
jeune âge des enfants.
Par ailleurs, les types d'activités sportives doivent être adaptées à la
morphologie des jeunes filles et surveillées.
Références
Pour une école plus sûre, les documents d' information de l'assemblée
nationale ; n° 2923 -2001.
La violence en milieu scolaire, Ed. Que sais-je ?
Bournissa W., Les accidents scolaires aux urgences pédiatriques du CHU de
Toulouse, Mémoire DIU d'urgences pédiatriques, Université Paul Sabatier,
Toulouse, 2003-2004.
495
Mortalité infantile en Algérie
14 millions 36,92
< 5 ans: 4,25 M
Tableau I
Le Taux de mortalité infantile
Le TMI en Algérie évalué par l' Office national des statistiques (ONS), atteint
82 p.1000. En 1960, il était estimé à 170 p.1000.
496
Selon l'âge, on distingue un taux de mortalité infantile à 5 ans (TMM5) et un
second à un an (TMMl). Habituellement, lorsque le chiffre n'est pas cité, c'est le
premier qui est désigné, c'est-à-dire le TMM5.
TMMS:
TMMl:
La mortalité néonatale était de 33 pour 1000 naissances vivantes.
• Elle représente 70 % de la mortalité des enfants de moins de 1 an,
•avec 80 % de décès survenant la première semaine après la naissance
Ces données montrent que si le TMM5 peut être considéré comme correct, le
TMMl reste préoccupant avec des chiffres élevés de mortalité néonatale qui se
répercutent sur la mortalité des enfants de moins de un an.
497
a un TMM5 plus de cinq fois inférieur à de celui d 'Algérie, alors que le PNB par
habitant y est presque de moitié inférieur.
Principales causes de mortalité infantile
Les décès au cours de la période néonatale représentent à eux seuls le tiers des
|
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malformations congénitales, infections néonatales, détresse respiratoire, incompatibilité
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t.
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sanguine fœto-matemelle, détresse cérébrale ... Les deux premières étiologies sont
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responsables, à elles seules, de la moitié des décès enregistrés pendant cette période.
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Chez le nourrisson et le petit enfant (âge allant d ' un mois à 5 ans), deux
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affections provoquent 60 à 70 % de décès : les infections respiratoires aiguës et la
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diarrhée. Les autres causes sont représentées par les autres maladies infectieuses,
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les accidents et les affections diverses.
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Morbûlité générale :
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Le nombre d'enfants (moins de 5 ans) hospitalisés, toutes causes confondues,
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pour la période 2002-2011 a atteint plus de deux millions : 2 092 596, soit une
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moyenne annuelle de 209 260 enfants de moins 5 ans, ce qui représente environ
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La première cause de morbidité est représentée par les IRA : 492 910 enfants
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ont été hospitalisés pour IRA en 10 ans (2002-2011) soit en moyenne 49 291 par
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an. Les IRA représentent 1/20e des enfants hospitalisés de moins de 5 ans en
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Algérie. (Fig. 1)
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Elle est suivie par la diarrhée qui représente la deuxième cause de morbidité
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est de 12,21 %.
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498
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Morbidité des IRA 2002-2011
Région/Année
C,entre
40000
Est
- Ouest
30000 Sud Est
Sud - Ouest
Nationale
20000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Fig.1
Morlalité hospitalière
Les enfants décédès à l' hôpital durant la période de 2002 à 2011 ont atteints le
nombre de 102 957 enfants âgés de moins de 5 ans, soit en moyenne 10 296 enfants
de moins 5 ans décèdent par an. Le taux de mortalité hospitalière toutes causes
confondues est de 5,08 %. Ce dernier pourcentage comprend : 2,16 % d'enfants
décédès d' IRA, 1,81 % d'enfants décédès de diarrhée et 1,11 % décédès d'autres
causes.
La première cause de mortalité hospitalière chez l 'enfant de moins de 5 ans
est représentée par les IRA avec 10 683 enfants décédès par IRA en 10 ans (2002-
2011) soit en moyenne 1 068 décès par an ou 3 décès par jour. (fig. 2)
La diarrhée est au deuxième rang des causes de mortalité chez l 'enfant de moins
de 5 ans avec un taux de létalité moyen pour la période 2002-2011 de 1,81 %.
499
Mortalité 1RA 2002-2011
- région/ann ée
1500
- Centre
- Est
- ............
1000
~
-
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-
ouest
sud est
- s ud-ouest
- Nationale
500
~ - --............_ :?"! ::
0 . • . • '
. • •
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Fig. 2
500
Le meilleur exemple de l 'efficacité de cette action est illustré par la vaccination
anti-rougeoleuse qui a permis l'éradication de cette infection dans les pays où elle a
été appliquée. Cette vaccination, qui est devenue obligatoire depuis novembre 1985,
a fait l'objet d'une campagne nationale de vaccination de masse et de campagnes de
501
Risques médicamenteux en pédiatrie
502
T a bleau 1 •• M'd' . tœ t a 1e : exemp1es d' eftes
e 1cament s: Pharmaco1oe:1e t t,erat oe:enes
'
Médicaments Effets tératogènes
Thalidomide Anomalies des membres
Anomalies viscérales
Méthotrexate Hydrocéphalie
Environnement et alimentation
- Tragédie de Minamata (Japon, 1965) due à la consommation de poissons pollués
(contenant une concentration élevée en dérivés mercuriels) par la population
d'une petite île japonaise. Les principales anomalies observées chez les nouveau-
nés intéressent le système nerveux central et les yeux.
504
- Catastrophe de Sévéso (Italie, 1976) ; une fuite accidentelle de dioxine a été
responsable de milliers de préjudices corporels et congénitaux, notamment fente
palatine et Spina-bifida.
- Drogues sociales, la consommation de tabac augmente le risque d'avortement, la
507
Notions de pharmacocinétique
Un médicament administré par voie entérale ou parentérale subit certaines
modifications et traverse certaines phases : absorption, liaison aux protéines,
métabolisme, élimination.
- De l'état du patient : âge, état digestif, moment des repas. L' ampicilline est
absorbée à un niveau correct lors de son administration loin des repas. En effet,
il peut y avoir une véritable compétition avec les aliments.
508
Tableau III: Médicaments déplaçant in vitro la bilirubine de l'albumine
sur une colonne de Séphadex G25 par ordre d'efficacité (D'après Stern)
510
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CONSTANTES BIOLOGIQUES
DU NOUVEAU-NE"
CHAPITRE 10
511
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512
Constantes Biologiques du nouveau-né
Constantes hémoglobiniques
Hb totale g/l Hb fœtale % HbA2 %
Nouveau-né à terme 19,5 65 3
J1 19 65 3
J7 18,3 52 3
J14 16,5 66 3
enfant 14-16 2 2-3
Fer sérique
J1 nouveau-né à terme : 190 ± 80 mcg/ %.
Après: 147,9 mcg/ %.
Ferritine
J1 nouveau-né à terme : 160 ± 65 mcg/l.
Après : 23 8 ± 90 mcg/l.
Sidérophyline (transferrine).
J1 nouveau-né 495 p mol/l.
'
A terme.
Numération et formule sanguine
GB/mm3 PN% L% M% E%
J1 18 000 (9-30) 61 31 5,8 2,2
J7 12 000 (5-2 1) 45 41 9,1 4,1
J14 11 000 (5-20) 40 48 8,8 3,1
513
Plaquettes sanguines Fibrinogène
103 / mm5 J1 7,5(4,5-12)mc mol/l
J1 259 ± 67 2,5 (1,52-4,10) g/l
J7 269 ± 46 J7 3, 17 (2,49-4,20) g/l
514
Calcium mg/I Magnésium mg/I
78 (68 - 94) 1,58 - 21,8
76 - 100 16,7 - 22,8
Phosphore mg/I 50 - 70
Gazométrie
pH : 7,30 - 7,40.
pC02 : 30 - 40 mm Hg.
p02 : 60 - 80 mm Hg.
Bicarbonate : 18 - 20 mm Hg.
Déficit base : 6 m mol/l.
•Eléments
GR < 9 (0 - 1 070).
GB < 3 (0- 70.
Lymphocytes < 2 (0- 20).
• Protéines : 0,63 g/l (0,32 - 2,240).
• Glucose : 2,83 m mol/l (1,76 - 4,29).
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516
0,04 - 0,07 m mol/kg/j.
2,5 - 3,3 m mol/kg/j.
450 - 600 m Osm/l.
30 - 60 ml/j.
•
•
•
•
•
•
Osmo larité :
Création
Volume
Urines
Urée
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PHARMACOLOGIE
DU NOUVEAU-NE
"
CHAPITRE 11
517
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518
Pharmacologie du nouveau-né
ANTIBIOTIQUES
519
A DI
fb"IOfIQues (SUI"te )
DCI Voie Prématuré Nouveau-nè à terme
et nom de spécialité(*) D ' adm. }7 }7
p NP p NP
520
A n fb"
I IOf IQues (SUI"te )
DCI Voie Prématuré Nouveau-nè à
et nom de spécialité( *) d'adm. J7 terme
J7
p p
521
Anticonvulsivants
Phénobarbital (Gradénal *).
Dose initiale : 20 mg/kg IV lente ( 5 mn minimum).
Dose d'entretien (éventuelle): 3mg/kg IV lente, 36 heures après.
522
'
TABLE DES MATIERES
DU TOME PREMIER
CHAPITRES
CROISSANCE STATURO-PONDÉRALE
ET MATURATION (C. Khiari)
1. Croissan.ce. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 275
523
CHAPITRE6
DIÉTÉTIQUE DU NOUVEAU-NÉ ET DU NOURISSON (D. Boukria).
CHAPITRES
,,
IMMUNODEFIENCE (M. Oumouna, K. Benachour)
1. Les Déficits Immunitaires Primitifs (DIP) ............................................. . 451
CHAPITRE9
PÉDIATRIE PRÉVENTIVE (M. Khiati) :
1. Carnet de santé ........................................................................... . 473
2. Vaccinations en pédiatrie (M. Argaz) ................................................ . 482
3. Accidents de 1'Enfant .................................................................... . 489
4. Mortalité infantile en Algérie ........................................................... . 496
5 . Risques me/d•icamenteux en pe/d•iatr1e. .................................................. .
502
CHAPITRE 10
CONSTANTES BIOLOGIQUES DU NOUVEAU-NÉ (M. Khiati)
1. Constantes Biologiques du nouveau-né ............................................... . 513
CHAPITRE 11
PHARMACOLOGIE DU NOUVEAU-NÉ (M. Khiati)
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