Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le syndrome sives.
Mais c’est également une faiblesse musculaire,
pouvant résulter d’une malnutrition ou d’une dé-
de glissement nutrition.
Encore, l’effet iatrogène (secondaire, indésirable)
d’une thérapeutique hypnotique ou neuroleptique
susceptible de précipiter l’apparition patholo-
gique.
Un phénomène d’hypotension orthostatique.
Un état dépressif ;
L’auteur
> Le schéma suivant permet d’élaborer une chro- Par confusion mentale, synonyme d’état confu-
nologie traumatique : sionnel, on entend généralement un état aigu,
TROUBLE 2/GLISSEMENT 3/ALITEMENT DU transitoire et réversible, qui survient brutalement
PATIENT et qui a pour conséquence le résultat d’une insuf-
fisance cérébrale, fréquemment due à des affec-
DES MANIFESTATIONS MULTIPLES tions organiques ou psychologiques.
Au plan comportemental, le patient a l’air absent,
Problèmes trombo-emboliques est retranché de la réalité, a le regard lointain, sa
Ils apparaissent dès le huitième jour d’immobili- gestuelle est lente et maladroite, verbalement il
sation. Ils se caractérisent par l’obstruction d’un bredouille ou exhibe un quasi-mutisme.
vaisseau par un caillot ou un fragment d’organe, Au plan psychique, on observe un engourdisse-
voire des corps microbiens. Il peut aussi s’agir de ment physique, une sorte de torpeur intellectuelle
l’oblitération vasculaire par un caillot formé sur qui génère jusqu’à la suspension de toute activité
place : par exemple, l’oblitération d’une artère motrice ; ses capacités perceptives sont défici-
pulmonaire réalise l’embolie pulmonaire. taires avec notamment une diminution de la capa-
Les escarres cité à reconnaître ses proches ; on remarque une
désorientation temporelle et spatiale associée à
Les escarres se définissent comme une lésion cu-
une incapacité à mémoriser les informations ré-
tanée liée à une compression des tissus mous
centes (amnésie antérograde) en l’absence
entre un plan dur et les saillies osseuses. Les es-
d’amnésie rétrograde (informations anciennes) in-
carres surviennent généralement au niveau des
tégrant une certaine lenteur et des hésitations
proéminences osseuses et leurs principales locali-
pour se souvenir des faits anciens ; on consigne
sations sont le sacrum et les talons. L’escarre fait
également un niveau de trouble de la conscience
suite à une brûlure, à un traumatisme ou apparaît variable au décours de la journée avec des mo-
spontanément aux points d’appui lorsque des ments de confusion ; enfin, on observe la présence
causes locales s’ajoutent à une altération de l’état d’un onirisme, c’est-à-dire, l’apparition d’halluci-
général. nations visuelles, auditives ou cénesthésiques.
Les escarres traduisent l’alitement prolongé d’un
patient lorsqu’il reste allongé longtemps sans pou- Vers une situation de blocages
voir bouger spontanément. Se manifeste une rou- Au-delà du huitième jour, on assiste à :
geur qui devient peu à peu plus marquée, puis qui – une désadaptation cardio-vasculaire, signifiant
fonce pour faire place à une escarre en l’absence l’incapacité du patient à être en mesure de pou-
de tout traitement. Celle-ci est très sensible à l’in- voir s’adapter à un effort quel qu’il soit.
fection et met beaucoup de temps à cicatriser. – Une perte d’environ 10 % du potentiel musculaire
et l’apparition d’un tissu fibro-graisseux qui en-
Troubles hydro-électrolytiques
traînera progressivement un blocage des articu-
et confusion mentale
lations ainsi qu’une rétractation des tendons,
On observe également la présence de troubles hy-
– l’émergence de problèmes sphinctériens asso-
dro-éléctrolytiques, c’est-à-dire des problèmes
ciant rétention/incontinence/constipation,
ayant rapport avec les taux de sodium, calcium,
– l’apparition de troubles psychiques, de phéno-
par exemple. Ces dysfonctionnements aggravent
mènes de régression, puis de douleurs phy-
les escarres par l’introduction d’états confusion-
siques et morales.
nels ; ils peuvent également provoquer des paraly-
sies par une compression des nerfs périphériques, Apparition d’un puérilisme
ou des infections respiratoires, voire une confu- Ordinairement, on assimile « la forme partielle »
sion mentale à même d’évoluer vers un syndrome du syndrome de glissement à l’apparition psycho-
démentiel vrai. comportementale d’un puérilisme, selon lequel