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En effet, en matière de filiation ou de nom de famille, les États n’ont pas les mêmes
règles de droit, pouvant entraîner un préjudice pour la personne titulaire de droits acquis et, la
concurrence de plusieurs ordres juridiques. Ainsi, pour ne pas faire obstacle au principe de non-
discrimination entre les ressortissants européens et, surtout réduire considérablement les
entraves au droit à la libre circulation, l’usage de la méthode de la reconnaissance est un moyen
fortement utilisé mais qui entraîne de fait, pour le juge, selon le Professeur Mayer 6 de « renoncer
à l’application de sa propre règle de conflit de lois pour en vérifier la validité, au profit de la loi
qui fait surgir la situation ». Le juge devra alors s’appuyer sur des critères de rattachement
suffisants7 entre la situation créée et l’État membre du droit invoqué pour évincer ou non sa
propre loi et abandonner ainsi la mise en œuvre de la règle de conflit du for. À défaut, l’ordre
juridique d’accueil ne pourra faire prévaloir son point de vue. On retient de cette méthode un
1
G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. La personne physique est désignée comme étant un « être
humain, tel qu’il est considéré par le Droit ; la personne humaine prise comme sujet de droit, par opposition à la personne morale (sujet de droit fictif) ».
2
Article 9 du Traité de l’Union Européenne : « Est un citoyen de l'Union Européenne toute personne ayant la nationalité d'un État membre ».
3
G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. L’Union Européenne est définie comme « groupement
des peuples et États d’Europe ayant pour mission d’organiser de façon cohérente et solidaire l’ensemble de leurs relations politiques, économiques, monétaires et
culturelles », en vertu du traité de Maastricht, 7 février 1992. Actuellement 27 États sont partis à l’Union Européenne.
4
G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. La circulation a plusieurs objets tels que les personnes,
les biens, les engins de locomotions et leurs conducteurs, ainsi qu’un système juridique. En l’espèce, pour les personnes, la circulation renvoie à̀ « l’action d’aller
et venir ; faculté de se déplacer, plus ou moins librement, d’un lieu, d’un pays à un autre, parfois dans un espace déterminé ».
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G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. La reconnaissance des jugements renvoie à deux
dimensions : « a/ admission dans un État de tout ou partie des effets d’un acte émanant d’une autorité étrangère ; b/ Spécialement en matière de jugements étrangers,
admission à la suite ou non d’une procédure particulière, des effets de jugements autres que ceux qui entraîneraient des mesures d’exécution ».
6
P. Lagarde, « Introduction au thème de la reconnaissance des situations : rappel des points les plus discutés », La reconnaissance des situations en droit
international privé. Actes du colloque international de La Haye du 18 janvier 2013, Paris : A. Pedone, 2013, pp. 19-25.
7
CA Rabat, 24 octobre 1950, Machet (JDI, 898, obs. B. Goldman, B. Ancel et P. Lagarde ; RCDIP 1952, 85, n. Ph. Francescakis).
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Charlotte TD n°7 : DROIT INTERNATIONAL PRIVÉ Groupe 511
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réel intérêt à renforcer les libertés accordées aux citoyens européens permettant ainsi de
favoriser l’harmonie internationale des solutions, comme la permanence de traitement du statut
personnel des personnes au-delà de leurs déplacements transfrontaliers. Cette faveur joue sur le
terrain substantiel car elle garantit la continuité d’une situation d’une personne physique d’un
État membre à un autre.
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frontières traversées et participe activement à l’objectif des États membres de promouvoir la
liberté de circulation des personne, sauf intérêt supérieur. Afin de faciliter administrativement
cet objectif, le principe de reconnaissance mutuelle entre les États s’avère essentiel.
De nombreux arrêts illustrant cette tendance ont été rendus, notamment en matière de
noms de famille8 et de filiation9. En effet, la circulation du nom est nécessaire pour assurer la
circulation du citoyen au regard de son identification au sein de la société. Pour n’en citer qu’un
en matière de nom, l’arrêt Garcia Alvello10 évoque que « tous les citoyens de l’Union
Européenne, indépendant de la nationalité de leurs parents, peuvent jouir pleinement de leurs
droits ». En l’espèce, un enfant avait la double nationalité belgo-espagnole et s’est vu refusé le
changement de nom par l’État d’accueil (Belgique), au motif que porter un double-nom,
autorisé par le droit espagnol, n’est pas reconnu en Belgique. La Cour de Justice de l’Union
Européenne saisie a ainsi jugé contraire au droit de la libre circulation cette décision belge. Ici,
il n’est pas vraiment fait application de la méthode de reconnaissance car aucune décision de
justice n’a été rendue par la Belgique, contrairement à l’arrêt Grunkin-Paul qui a donné lieu à
une décision rendue par l’État mis en cause dans l’affaire. Ainsi, la Cour de Justice ne
s’intéresse pas à la méthode choisie mais au résultat. Cependant pour qu’il y ait reconnaissance,
il faut justifier d’un lien étroit entre la situation et la loi considérée afin d’empêcher tout risque
de forum shopping11.
8
CJCE 2 oct. 2003, aff. C-148/02, Garcia Avello, D. 2004. 1476, note M. Audit ; Rev. crit. DIP 2004. 184, note P. Lagarde ; RTD eur. 2004. 559, note A. Iliopoulou
/ CJCE 14 oct. 2008, aff. C-353/06, Grunkin et Paul, Rev. crit. DIP 2009. 80, note P. Lagarde / CJUE 22 déc. 2010, aff. C-208/09, Sayn Wittgenstein, Clunet 2011,
p. 639, obs. J. Heymann, RTD eur. 2011. 571, obs. E. Pataut / CJUE 12 mai 2011, aff. C-391/09, Runevic Wardin, RTD eur. 2011. 571, obs. E. Pataut / CJUE 2
juin 2016, aff. C-438/14, Bogendorff von Wolffersdorff / CJUE 8 juin 2017, Freitag, aff. C-541/15, Rev. crit. DIP 2017. 549, note H. Fulchiron.
9
CJUE 14 déc. 2021, aff. C-490/20, Pancharevo, D. 2022. 331, note L. d'Avout et R. Legendre (relatif au droit à la libre circulation de l’enfant).
10
Voir supra, n°8
11
Ou « law Shopping » - G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. Le forum shopping est la
« possibilité qu’offre à un demandeur la diversité des règles de compétence internationale de saisir les tribunaux du pays appelé à rendre la décision la plus favorable
à ses intérêts ».
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B. Un instrument essentiel à la sauvegarde des droits fondamentaux des personnes
physiques
12
CEDH, 28 juin 2007, Wagner c. Luxembourg n° 76240/01 / CEDH, 3 mai 2011, Negrepontis et Giannisis c. Grèce, n° 56759/08 (filiation issue d’une adoption)
/ CEDH, 26 juin 2014, Menneson et Labassée c. France, n° 65192/11 et n° 65941/11
13
Voir intra, n°12
14
Voir supra, n°12
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reconnaissance des droits acquis 15 par les enfants du fait de la GPA, mais n’a pas reconnu la
GPA en elle-même, c'est-à-dire qu’elle a reconnu un rapport juridique déjà existant au for de la
reconnaissance, mais pas la GPA, seulement son résultat. L’évolution des traditions juridiques
françaises comme l’ouverture au mariage homosexuel et la reconnaissance des effets d’une
GPA ne cesse de poser de nouvelles problématiques. Récemment, après une demande d’avis
posée à la CEDH concernant la transcription sur les registres français de l'état civil des actes de
naissance étrangers d'enfants issus de gestation pour autrui désignant un homme comme père
et un autre comme « parent », la Cour de cassation a jugé16 suite à un avis rendu par la CEDH
que « le refus de transcrire sur les registres d'état civil la filiation envers le parent d'intention
mentionnée dans l'acte de naissance étranger, au prétexte que cette filiation n'est pas consacrée
par une adoption était une atteinte au respect de la vie privée et familiale de l’enfant et
constituait une discrimination envers eux ». Ainsi, les évolutions jurisprudentielles portent leurs
fruits, et la méthode de la reconnaissance est un atout considérable à la consécration de ces
évolutions.
15
E. Pataut, « Le renouveau de la théorie des droits acquis », TCFDIP, 18e année, 2006-2008, 2009, pp. 71-114.
16
Cass. Civ. 1ère, 20 déc. 2019, n°18-11.815
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A. Une limitation par ses conditions d’usage notamment celle de l’exception
d’ordre public
Pour que la méthode de la reconnaissance puisse être appliquée, elle doit respecter
quatre conditions essentielles17 : La première est la condition de proximité, un lien de
rattachement entre la situation créée et l’État de reconnaissance ; la seconde que la situation
soit cristallisée c'est-à-dire que l’ordre juridique étranger a confirmé son point de vue sur la
situation en cause en dehors d’une décision de justice ; la troisième que l’État étranger doit être
légitime à exposer son point de vue sur la situation pour éviter tout risque de fraude à la loi 18 ;
et enfin la quatrième consiste à ce que l’ordre public19 ne soit pas contrarié, c'est-à-dire qu’un
État ne peut reconnaître une situation inacceptable du point de vue de son ordre juridique. En
matière de conflit de lois et de justice étrangère, des listes 20 relevant les exigences de l’ordre
public ont été dressées, il serait bénéfique qu’une liste soit également créée dans le cadre de la
reconnaissance des situations.
Dans un objectif de protection du principe d’égalité entre les ressortissants des États
membre, La Cour de justice de l’Union Européenne retient dans son arrêt Sayn-Wittgenstein21
que « l’abolition des privilèges et l’interdiction de porter des titres de noblesse ou de recréer
l’apparence d’une origine nobiliaire peut justifier le refus de reconnaissance en tant
qu’expression du principe d’égalité, qui est « à interpréter comme se rapportant à un motif
d’ordre public » », il s’agit de lutter ici contre « l’usurpation de titres aristocratiques 22 » et que
de plus, il n’est pas fait état d’une atteinte injustifiée à la libre circulation et de séjour de la
requérante. Cette limite présente ainsi une restriction importante à la réalisation de « l’objectif
préalablement retenu de l’unité du statut personnel et familial, puisqu’en matière de statut
personnel et familial, presque toutes les raisons qu’a un État pour intervenir se rapporteront à
un motif d’ordre public23 ». Pour autant, un contrôle de proportionnalité est mis en œuvre et
c’est ce qu’affirme la Cour dans l’arrêt susmentionné : « l’appréciation du caractère
17
P. Lagarde, « Introduction au thème de la reconnaissance des situations : rappel des points les plus discutés », La reconnaissance des situations en droit
international privé. Actes du colloque international de La Haye du 18 janvier 2013, Paris : A. Pedone, 2013, pp. 19-25.
18
Voir supra, n°11
19
G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. L’ordre public au sens du droit international privé est
« l’ensemble des principes écrits ou non, qui sont, au moment où l’on résonne, considérés, dans un ordre juridique, comme fondamentaux et qui, pour cette raison,
imposent d’écarter l’effet dans cet ordre juridique, non seulement de la volonté privée, mais aussi des lois étrangères et des actes des autorités étrangères (en quoi
il est dit parfois ordre public d’éviction) ».
20
Comme le font les conventions de la Haye sur le mariage
21
CJUE 22 déc. 2010, aff. C-208/09, Sayn Wittgenstein, Clunet 2011, p. 639, obs. J. Heymann, RTD eur. 2011. 571, obs. E. Pataut et dans le même sens: CJUE 2
juin 2016, Bogendorff von Wolffersdorff, aff. C-438/14
22
E. Pataut, RTD eur.2016. 648, spéc. 651
23
Rass-Masson, Lukas. « L’ordre public, limite confirmée à la reconnaissance du nom acquis dans un autre État membre de l’Union européenne. Cour de justice
de l’Union européenne, 2 juin 2016, Aff. C-438/14 », RCDIP, vol. 2, no. 2, 2017, pp. 278-289.
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proportionné d’une pratique telle que celle en cause au principal requiert une analyse et une
mise en balance de divers éléments de droit et de fait propres à l’État membre concerné que la
juridiction de renvoi est mieux à même que la Cour d’effectuer », même s’ils ne pourront servir
de justification, leur considération est primordiale, comme le critère de « localisation objective
de la situation » de l’intéressé. Ces critères se rapportent finalement à la condition de liens de
rattachement.
Toutefois, la volonté de reconnaitre un statut tiré d’un droit acquis se confronte à une
autre barrière que le juge : celle d’un risque de conflit avec un autre statut reconnu ou créé dans
l’État d’accueil.
Dans certains cas, il peut y avoir un risque « d’inconciliabilité des reconnaissances »24.
Ce serait l’hypothèse d’un cas où une situation n’est pas reconnue car elle est inconciliable avec
une autre situation déjà créée dans l’État membre de reconnaissance ou précédemment reconnue
dans ce même État. En vertu de l’article 33 du règlement Bruxelles I25, les décisions rendues
dans un État membre de l’Union Européenne sont reconnues dans les autres États membres,
sans qu’il soit nécessaire de recourir à aucune procédure, sauf exceptions prévues à l’article 34,
3°, ce dernier indiquant qu’une décision ne peut être reconnue si elle est inconciliable avec une
décision rendue entre les mêmes parties dans l’État membre requis. En ce sens, la Cour de
cassation est venue rappeler 26 sous le visa de cet article que l’inconciliabilité doit être retenue
lorsque les décisions en cause entraînent des conséquences juridiques qui s’excluent
mutuellement. En l’espèce, il s’agissait de reconnaître en France une décision rendue par la
Hight court of Justice de Londres27 qui avait jugé nul un contrat de prêt, contrairement au
jugement du Tribunal de Grande Instance de Nice qui a reconnu la validité dudit contrat. Dans
ce cadre, il y a un risque de forum shopping puisque l’on cherche l’autorité avec laquelle on
obtiendra le droit interdit dans un autre pays.
24
Michel Farge, Dalloz action Droit de la famille, chapitre 512 – détermination du droit applicable, 2023-2024.
25
Règlement (CE) CE n°44/2001 du 22 décembre 2000 concernant la matière civile et commerciale (Bruxelles I)
26
Cour de cassation, civile, Chambre civile 1, 16 septembre 2020, n°18-20.023.
27
Le Royaume-Uni était membre de l’Union Européenne lors du litige soit avant le Brexit le 1er fev.2020. La décision de la Cour d’appel attaquée date du 18 mars
2018.
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de solidarité en France ou ont enregistré, célébré valablement ou valablement transcrit un
mariage28. Un problème se pose cependant en matière successorale concernant les partenariats
enregistrés 29. En effet, « certains États connaissent une forme de partenariat qui produit tous les
effets d’un mariage (en Allemagne) tandis que d’autres ne connaissent qu’un partenariat dont
l’objet n’est que d’organiser les rapports patrimoniaux de la vie commune au sein du couple
(en France), certains y voient aussi un pacte de famille entre collatéraux (Belgique) »30. Pour
pallier ce problème, un règlement31 portant sur les partenariats enregistrés a été créé en 2016
posant le principe de reconnaissance des pactes. En revanche, la France ne reconnaitra pas la
vocation successorale d’un partenaire allemand dont le conjoint est décédé même si le pacte a
été enregistré en Allemagne. En effet, le règlement donne compétence à l’État saisi en cas de
décès d’un des partenaires de « statuer sur les effets patrimoniaux du partenariat enregistré en
relation avec ladite affaire de succession 32». Or, le Pacte Civil de Solidarité33 (PACS) prévoit
des règles successorales n’administrant pas la qualité d’héritier au partenaire34.
28
Michel Farge, Dalloz action Droit de la famille, chapitre 512 – détermination du droit applicable, 2023-2024.
29
G. Cornu, Vocabulaire juridique. Association Henri Capitant, Paris : PUF, coll. Quadrige, 14e éd. 2020. Le partenariat enregistré est « en droit de la famille, la
convention, enregistrée auprès d’une autorité publique et soumis à un statut légal, conclue entre deux personnes pour organiser leur vie commune ».
30
Legrand, V. (2020). Fiche 1. Les composantes identitaires de la personne. Dans : V. Legrand, Droit international privé (pp. 8-20). Paris : Ellipses.
31
Règlement (UE) 2016/1104 du Conseil du 24 juin 2016 mettant en œuvre une coopération renforcée dans le domaine de la compétence, de la loi applicable, de
la reconnaissance et de l'exécution des décisions en matière d'effets patrimoniaux des partenariats enregistrés
32
Règlement (UE) 2016/1104 du Conseil, Chapitre II, Article 4 : compétence en cas de décès d’un des partenaires.
33
Ministère de la Justice, Le PACS, 2 décembre 2019, Le PACS (pacte civil de solidarité) est défini comme étant « un contrat conclu entre deux personnes majeures,
de sexes différents ou de même sexe, pour organiser leur vie commune. Avant de pouvoir conclure le PACS, les partenaires doivent remplir certaines conditions
et rédiger une convention de PACS, qui peut être modifiée par la suite. Depuis le 1er novembre 2017, l’enregistrement d’un PACS s’effectue en mairie ou devant
un notaire. La fin d’un PACS peut s’opérer de différentes manières ». Son entrée en vigueur date du 15 novembre 1999.
34
Jessurun d'Oliveira Hans Ulrich. Le partenariat enregistré et le droit international privé. In : Droit international privé : travaux du Comité français de droit
international privé, 15e année, 2000-2002. 2004. pp. 86
35
E. Pataut, « Le renouveau de la théorie des droits acquis », TCFDIP, 18e année, 2006-2008, 2009, pp. 71-114.