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mai 2019

Cher(e) ami(e),

en attendant l’arrivée durable des beaux jours, cette newsletter se fait l’echo des dernières news et actualités du
mois écoulé. Elle est, comme toujours à lire et partager sans modération...

La newsletter de la CGL, c’est la lecture qu’il te faut tous les mois !!! :-)

Sommaire
Edito P. 1
Formation Acteurs-Habitants P. 2
Lutte contre l’habitat indigne P. 5
Location : la discrimination des seniors P. 6
Consommation : Engie et ENI mis en cause P. 7
Revenir à un urbanisme démocratique P. 8
Faciliter la vente de HLM aux particuliers P. 10

P. 1
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ACTEURS - HABITANTS
Développer le pouvoir d’agir des habitants
sur leur cadre de vie
Une formation à destination des habitants
des quartiers en politique de la ville

Objectifs des 5 jours de formation


• Procurer aux stagiaires une connaissance de la réglementation et des procédures en matière de
participation des habitants
• Leur permettre de bien se positionner dans le dialogue avec les institutions
• Leur apporter des outils et des méthodes pour développer leur pouvoir d’agir sur leur cadre de vie

L’équipe des formateurs


Groupement pluridisciplinaire d’experts sur les différentes thématiques de la formation (participation,
pouvoir d’agir des habitants, renouvellement urbain, gestion urbaine, etc.) avec pour chacun une
expérience de travail avec des habitants

Principes pédagogiques
• Alternance des apports de connaissances et des exercices pratiques
• Présentation et analyse d’expériences réussies de développement du pouvoir d’agir
• Ateliers de travail sur des situations concrètes apportées par les participants

Public
Les habitants impliqués dans leurs quartiers en politique de la ville, via des associations, amicales de
locataires, régies de quartier, centres sociaux, conseils citoyens...

Modalités
Les coûts pédagogiques, les frais de déplacements, d’hébergement et de restauration sont pris en
charge par l’École du Renouvellement Urbain (financements ANRU, USH, CGET). L’inscription vaut
pour les cinq jours de formation indissociables

Informations pratiques
• Lieu de la formation
École du Renouvellement Urbain
45, Avenue Victor Hugo - Bâtiment 270
93 300 Aubervilliers
P. 2
AU PROGRAMME
JOUR 1
Cadrage général sur la participation et le pouvoir d’agir des habitants
• Habitat et politique de la ville
• Participation et pouvoir d’agir des habitants
• Atelier “projet”

JOUR 2
Clés d’analyse et projets d’amélioration du cadre de vie
• Le diagnostic en marchant : méthode d’analyse d’un cadre de vie
• Exploitation du diagnostic en marchant
• Les différentes démarches d’amélioration du cadre de vie portées par les Institutions

JOUR 3
Pratiques, méthodes et outils pour la participation
des habitants et l’exercice de leur pouvoir d’agir
• La participation des habitants dans les projets d’amélioration de leur cadre de vie portés
par les Institutions
• Suite du travail en groupe
• Panorama d’expériences et de pratiques sur la participation et le pouvoir d’agir des habitants

JOUR 4
Ateliers de travail sur le portage et le développement de projets avec et pour les habitants
• Mise en place des ateliers
• Ateliers de travail (1er temps)
• Ateliers de travail (2ème temps)
• Ateliers de travail (3ème temps)

JOUR 5
Points clés et clôture de la formation
• Retour sur les points clés de la formation
• Évaluation de la formation
• Table ronde de clôture de la formation avec la participation des représentants des institutions qui
financent la formation (Union Sociale pour l’Habitat, Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine,
Commissariat Général à l’Egalité des Territoires)

P. 3
BULLETIN D’INSCRIPTION
À RETOURNER COMPLÉTÉ À LA CGL : info@lacgl.fr
NOUS LE FERONS SUIVRE À L’ORGANISME FORMATEUR

BULLETIN D'INSCRIPTION
Formation Acteurs-Habitants
2019
8, 9, 10, 11 et 12
juillet
À retourner dûment complété et signé soit par courrier à:
École du Renouvellement Urbain 45, Avenue Victor Hugo - Bâtiment 270
93534 Aubervilliers cedex
soit par mail à cchartrain@eru.email

À l’attention de Camille CHARTRAIN joignable au: 06 40 49 73 61

Nom et Prénom: ..............................

Date de Naissance: . / ... /

N° de tél: ..................................

Email: ......................................

Adresse postale personnelle : ..................................

.................................................................

Nom et adresse de la structure: ................................

Nom de votre quartier: .........................................

Signature:
Lutte contre
l’habitat indigne
Malgrès des réhabilitations ponctuelles,
on estime à environ 600.000 le nombre de logements
menaçant la santé et la sécurité de leurs occupants.
L’Etat qui estime plutôt leur nombre à 420 000
a mandaté les préfets pour procéder à un audit national sur ce sujet.

Les résultats ne sauraient se faire attendre.

Humidité, chauffage, intoxication, structures vétustes… “L’état de ces logements menace la santé et la sécurité des per-
sonnes qui y vivent“ souligne les associations. “L’habitat indigne n’est pas cantonné au quartier de Noailles à Marseille (des
immeubles s’y sont effondrés en novembre 2018), ou aux hôtels meublés qui brûlent à Paris. Il concerne aussi les villes
moyennes, les zones périurbaines et les campagnes”.

Trois types de populations sont concernées. Les personnes âgées, qui touchent une retraite très faible ou le minimum
vieillesse, qui parfois vivent seules. “Ensuite les ménages plus jeunes, qui ont voulu devenir propriétaires car ils y voyaient
une sécurité. Mais ils ont acheté une maison en mauvais état et n’ont pas les moyens de faire des travaux. Ils se retrouvent
souvent à vivre dans une seule pièce avec leurs enfants”. Enfin les copropriétaires pauvres ; pour des raisons de revenus ou
d’origines, ces derniers sont exclus du parc locatif privé. Ils ne peuvent, à la suite de l’accession à la propriété, subvenir
aux charges de copropriété et aux travaux d’entretien.

Les moyens de l’Anah renforcés…


La question reste récurrente car “les logements se dégradent dans le temps et quand vous rénovez un taudis, deux
autres se créent”. Même si certaines collectivités ont décidé de faire face au problème, certaines continuent
de l’ignorer. Un grand plan contre l’habitat indigne au niveau national s’impose pour inverser cette tendance
inexorable.
L’Agence nationale de l’habitat (Anah), établissement public placé sous la tutelle de plusieurs ministères, qui a
pour but de rénover le parc de logements privés par des aides financières aux travaux a permis la mise en chantier
de 12 197 logements indignes ou très dégradés par l’attribution, en 2018, de 126,2 millions d’euros. Ses moyens
devraient encore être renforcés.

Un plan pour les copropriétés dégradées


Le ministre chargé du Logement, Julien Denormandie, a demandé aux préfets un audit sur l’habitat indigne afin de
fixer des objectifs chiffrés départementaux annuels en la matière. Ils devraient rendre leur copie à la fin du mois.
Un rapport du député LREM Guillaume Vuilletet est également attendu dans les prochains jours. À la fin de l’année
dernière, le gouvernement avait promis 3 milliard d’euros sur dix ans pour rénover ou démolir les copropriétés
dégradées. Pour rappel, la Loi Elan, adoptée en septembre, comportait déjà un volet relatif à ces taudis…

“Depuis deux ans, un nombre important de mesures a été mis en place, résume-t-on au ministère de la Cohésion des ter-
ritoires, des mesures incitatives et des aides financières directes pour le grand public et des mesures coercitives et pénales
à l’encontre des propriétaires indélicats et des marchands de sommeil”.

Ces derniers peuvent désormais se voir confisquer leurs biens.

P. 5
Location :
les seniors discriminés
Les seniors font l’objet d’une réelle discrimination à la location, comme le constate la Haute autorité de lutte
contre les discriminations (Halde), en raison de l’article 15 de la loi Mermaz, selon lequel “le bailleur ne peut s’oppo-
ser au renouvellement du contrat en donnant congé (...) à tout locataire âgé de plus de soixante-cinq ans.”

En instituant une limite d’âge, la loi induit, de fait, une différenciation entre les locataires : qui est la conséquence parado-
xalement perverse de cette loi qui visait à les protéger. Cette prise de conscience est récente, même si cette pratique “est
massive”, et “connue de tous”, comme le précise la Halde.

Déterminer la cause de ce nouveau type de discrimination à l’encontre des personnes âgées n’a pas été évident
pour l’institution : trois ans ont été nécessaires. En effet, il lui a fallu plus d’une dizaine de plaintes pour identifier
le facteur en cause. Au départ, ce sont les revenus des locataires qui semblaient discriminants. Or, parmi les plai-
gnants, se trouvaient des locataires potentiels aux revenus “conséquents, voire très conséquents” comme l’indique
la Halde. Ensuite, les plaintes provenaient de personnes d’origine étrangère, autre facteur discriminant répandu.
Ce sont les propos très nets sur cette question des propriétaires et des agents immobiliers eux-mêmes qui ont
permis à la Halde de prendre la mesure de ce phénomène tabou. Car certains propriétaires ont refusé la location à
des personnes proches “de la zone critique” : soit 65 ans, quand des agences immobilières négligent les candidatures
locatives de ces mêmes personnes, et vont même jusqu’à les exclure du renouvellement du bail.

Ces pratiques illégales résultent selon la Halde “d’une méconnaissance de la loi Mermaz”, et en l’occurrence, de
l’article 15 concernant les conditions de non expulsion. Celui-ci précise “les conditions d’âge et de ressources, tant
pour le locataire que pour le propriétaire, venant nuancer ce principe de non expulsion. Ainsi pour le locataire, ses res-
sources doivent être « inférieures à une fois et demie le montant annuel du salaire minimum de croissance. Idem pour le
propriétaire, s’il a plus de 60 ans et que ses ressources sont inférieures à une fois et demie le SMIC, il peut récupérer son
logement” rappelle la Halde.

Pour éviter cette discrimination, la Halde invite les seniors à s’informer, et à en parler autour d’eux. Elle rappelle le
principe de solidarité nationale en faveur des personnes âgées. Si le problème persiste, elle appelle les intéressés
à la saisir, et à punir les hors-la-loi lorsque les preuves sont suffisantes.

Plus généralement, la campagne d’information qu’elle consacre à la discrimination à la location la conduira à


émettre des conseils généraux, qui serviront aux éventuelles victimes.

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P. 6
Consommation :
Engie et ENI mis en cause
par le médiateur de l’énergie
Dans son dernier bilan annuel, le médiateur de l’énergie dénonce les mauvaises pratiques commerciales d’Engie
(ex-GDF Suez) et de la filiale française du groupe italien ENI. Le démarchage à domicile est notamment mis en
question ; il est à l’origine de nombreux abus.

Le médiateur de l’énergie souligne les dérives des pratiques commerciales de l’opérateur historique et de son concur-
rent. Leurs agents commerciaux font peuve de comportements critiquables envers ceux qui leur ouvrent leur porte :
arguments trompeurs, chiffres éronnés, attitude agressive, ventes forcées… Un tableau accablant qui a conduit le
médiateur, Jean Gaubert, à demander l’arrêt du démarchage à domicile afin de vendre des abonnements de gaz
et d’électricité.

Interrogés, ENI et Engie annoncent vouloir répondre point par point à ces accusations. ENI avance que le démarchage
auprès des particuliers répond à un choix stratégique. Il permettrait de faire preuve de pédagogie auprès du public -
“ils sont encore 50% à ne pas savoir que le marché de l’énergie est ouvert”. L’opérateur précise que dans 99% des cas, le
contact se passe bien et les consommateurs sont satisfaits du service proposé. “Nous sommes conscients qu’un cas
pour 1000, c’est toujours trop. Cependant, chaque cas est analysé attentivement et le contrat résilié systématiquement en
faveur du client”, avance encore le fournisseur alternatif.

Contrats très encadrés ?


Engie insiste sur le fait que la mission de démarchage de ses sociétés sous-traitantes sont soigneusement encadrées :
“Les contrats ratifiés entre eux et nous sont très encadrés et les règles extrêmement strictes. Les personnels de ces sociétés
se voient dispensés une formation qui les renseigne parfaitement sur nos produits. Nous les assurons de la nécessité abso-
lue d’une présentation claire et transparente auprès des prospects. Engie précise encore qu’après chaque visite qui donne
lieu à un contrat de fourniture, l’entreprise rappelle la personne en question pour vérifier que l’ensemble des éléments sont
parfaitement identifiés.”

Le rappel d’un nouveau client est aussi la règle pour ENI. “Dans le cadre d’un litige, nous “dérémunérons” le partenaire à
3 mois, insiste encore le fournisseur alternatif. Nous sommes quasiment les seuls à le faire, afin de sensibiliser les conseillers
à l’importance d’informer le client correctement et de protéger le consommateur.” ENI ajoute que le conseiller n’a en effet
pas d’intérêt à forcer une vente pour la voir anullée par la suite et être “dérémunéré” sur celle-ci, voire être licencié et
poursuivi pénalement pour les litiges les plus graves. L’opérateur assure avoir observé une baisse de 30% des litiges en
2016 par rapport à 2015 (200 contre 308), “ce qui est très positif et représente seulement 1 cas pour 1000 sur l’ensemble de
nos acquisitions annuelles“…

P. 7
”Il faut revenir à
un urbanisme démocratique “
Patrick Bouchain :
Lauréat du Grand Prix de
l’urbanisme 2019.

L’architecte, habitué à se jouer des normes, insiste


sur l’initiative qui doit être, selon lui, laissée aux citoyens.
A 74 ans, il emprunte depuis plus de trente des chemins vertueux dans l’aménagement et la construction, faits de
transformation de friches, de réemploi des matériaux, de la construction en bois et de la participation active des futurs
occupants. Il sait se faire tour à tour scénographe, architecte, paysagiste, enseignant, maître d’ouvrage et promoteur…

On lui doit des lieux comme le Théâtre Zingaro à Aubervilliers, des friches ressuscitées comme la Belle-de-Mai à Mar-
seille, la métamorphose d’usines comme le Lieu unique à Nantes… Pionnier de l’urbanisme temporaire, initiateur
du “permis de faire” inscrit aujourd’hui dans la loi pour autoriser les innovations, il repense les normes rigides et les
logiques du marché pour mettre l’impossible en oeuvre avec son éternel enthousiasme.

L’urbanisme est-il démocratique ?


Non, il est technocratique ! Il faut revenir à une meilleure définition de la commande, à un urbanisme dé-
mocratique. On ne peut pas dire le peuple veut ceci ou cela, nous le consultons en tant qu’élus et nous confions
à des entreprises privées la réalisation de ce que nous avons entendu. On le voit dans la revendication des
“gilets jaunes” : il y a une envie d’action de la part des gens. L’urbanisme démocratique, c’est celui qui permet à des
individus ou des collectifs d’agir. Construire, c’est positif ! Ça permet de réunir tout le monde.

Le problème, c’est l’absence de confiance. Il faut que quelqu’un qui porte une revendication ou un projet d’intérêt géné-
ral puisse recevoir la délégation de le mettre en œuvre. On le fait pour les entreprises, avec les partenariats public-privé,
les délégations de service public. Pourquoi pas pour des citoyens ? (…)

Comment appliquer ce principe au logement social ?


Il faut “dénormer” le logement social, laisser de la place à l’inachevé, donner aux habitants un peu de liberté pour qu’ils
puissent s’approprier leur logement. A Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), une opération de rénovation urbaine était
arrêtée : l’argent n’arrivait pas. C’était invivable. Il était prévu de démolir les logements – pour 40 000 euros chacun
– et d’en reconstruire de nouveaux, pour 100 000 euros. J’ai proposé au maire d’utiliser l’argent de la démolition
pour réhabiliter les logements avec leurs habitants. Il pensait que c’était impossible.

On a pris soixante maisons sociales qui devaient être démolies. Au lieu de faire un projet de soixante maisons, on
a fait soixante projets d’une maison. J’ai chargé une jeune architecte d’aller s’installer dans un de ces logements
pour mener un vrai travail anthropologique auprès des habitants, les connaître, comprendre leur vie, les aider à
définir leur projet. Elle est restée trois ans ! On a fait un chantier totalement ouvert au public, en site occupé, avec
des travaux coordonnés par les gens eux-mêmes.” (…)

“la preuve par sept” :


un tour de France de l’expérimentation
Dans cette France coupée en deux, bien avant les “gilets jaunes” et le grand débat, j’ai eu envie d’aller travailler sur
l’expérimentation, là où on dit que c’est impossible de le faire.
P. 8
Partout où il y a un maire volontaire : ils sont les seuls élus qui peuvent encore parler à leur population. La loi est
faite pour vivre ensemble, il ne faut pas y déroger. Mais il faut la mettre à l’épreuve de la vie et créer une jurispru-
dence. Dans la loi, le législateur prévoit toujours une lacune, un vide qui permet l’interprétation. J’ai eu envie de
travailler sur la lacune.

On a pris sept échelles de territoire, du village au département d’outre-mer en passant par la métropole régionale.
Par exemple, un maire d’un petit village peut-il construire deux logements sociaux, ce qui n’intéressera aucun office
HLM ? Ce logement social peut-il héberger un berger avec ses moutons ? Aujourd’hui, on pousse tout le monde à être
autœntrepreneur mais on n’a pas le droit de travailler dans un HLM... A Mayotte, on travaille sur l’autoconstruction, à
Orléans sur la dépollution de terres...

L’urbanisme produit-il beaucoup de déchets ?


Plus qu’avant l’aménagement du territoire et les logiques de marché, par le zonage du sol, le découpage des
lots par les promoteurs, produisent des délaissés. L’aménagement contemporain, c’est 25 % de gâché. Autant
d’espaces désaffectés et dépréciés qu’il faut apprendre à considérer pour se les réapproprier. Par ailleurs, la désin-
dustrialisation a laissé beaucoup de friches, mais avec les zones commerciales des entrées de ville ou les tours de
bureaux, on a intérêt à se préparer...

Que feriez-vous à Notre-Dame de Paris ?


A Notre-Dame, je créerais un grand lieu de culte ouvert sur le parvis et j’organiserais la reconstruction sur le temps long,
avec une charpente en bois, mais pas telle qu’elle était : on peut en faire un grand chantier-école pour apprendre à
construire en consommant moins de bois, en utilisant des petits bois pauvres, et non pas des grands chênes – une tech-
nique inventée au XVIe siècle par l’architecte Philibert Delorme. Ensuite, je rouvrirais la Sainte-Chapelle située non loin :
c’est là qu’est le cœur du roi, et le tribunal de grande instance qui occupait les alentours est parti. Enfin, je déplacerais
toutes les activités de Notre-Dame pour quinze ans à la basilique Saint-Denis : le voilà le Grand Paris !

Propos recueillis par Grégoire Allix


Source - Le Monde

P. 9
Le gouvernement prend
une ordonnance pour faciliter
la vente de HLM aux particuliers
Aujourd’hui, 8 000 opérations de vente de logements sociaux ont lieu. Pour hâter et augmenter les ventes de HLM, le
gouvernement a pris une ordonnance pour “faciliter la vente des logements de l’ensemble des bailleurs sociaux, en favorisant
la mixité sociale”.

A terme, l’Etat souhaite ainsi atteindre 40 000 ventes annuelles. Cela permettrait de financer le secteur HLM, contraint par
le gouvernement de réaliser des économies conséquentes, car substantiellement mis à contribution depuis la réduction
du montant des APL.

Cette nouvelle disposition légale vient compléter des dispositifs déjà mis en place par l’exécutif depuis le début du quin-
quennat, tels que la priorité accordée aux locataires occupants en cas de vente, ou la création spécifique d’organismes
dédiés à la seule vente des logements sociaux aux particuliers.

En outre, pour faciliter la transition du nouvel acquéreur vers le statut de propriétaire, la nouvelle ordonnance sera appli-
cable au 1er janvier 2020. Le propriétaire acquéreur bénéficiera d’une période de transition de dix ans maximum pendant
laquelle : “il pourra se familiariser avec le régime juridique de la copropriété, sans être soumis à certaines de ses contraintes,
notamment financières”. Selon le texte donc, les nouveaux acquéreurs échapperont à leurs obligations financières si l’or-
ganisme de gestion HLM choisit de s’y référer.

Cela signifie que pendant ces dix ans, l’organisme HLM sera le seul “à assumer la charge financière des gros travaux de l’im-
meuble”, et que le propriétaire ”ne devra pas se soumettre aux règles de décision de la copropriété”.

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P. 10
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