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.BIOLOGIE
1- ANALYSES QUANTITATIVES
a) Expérience de déshydratation
- Peser 100g de salade fraîche avec une balance de précision : masse fraîche
Ces analyses quantitatives montrent l’inégale abondance de ces divers constituants de la matière vivante
2 – ANALYSES QUALITATIVES
Des méthodes plus complexes permettent de connaître avec précision la composition chimique de la
matière chimiques du monde vivant.
a) Substances organiques
Les substances organiques se divisent en trois grands groupes : Les glucides, les lipides et les protides.
Les glucides : constitués de trois éléments chimiques principaux C, H et O. Ils comprennent les sucres
(glucose, fructose, lactose….) l’amidon, la cellulose et le glycogène.
- Des réactifs spécifiques sont utilisés pour identifier ces substances dans la matière vivante.
· Réduction de la liqueur de Fehling par le glucose.
Les lipides : constitués également de C, H et O. Ce sont les constituants des corps gras, corps onctueux,
insolubles dans l’eau. Ils laissent une tache translucide indélébile sur le papier.
Un lipide est un ester c’est-à-dire un corps chimique formé par la combinaison d’acide et d’alcool.
Les acides constitutifs sont les acides gras(chaînes hydrogéno-carbonées terminées par une fonction acide
carboxylique). Si la chaîne hydrogéno-carbonée contient une ou plusieurs doubles liaisons, l’acide gras est
insaturé (acide oléique, linoléique et érucique); s’il n’y a pas de doubles liaisons, l’acide gras est saturé
(acide butyrique, stérique, et palmitique)
L’alcool le plus fréquent est le trialcool, le glycérol (CH2OH-CHOH- CH2OH)
Les glycérides sont les lipides les plus communs, estérification du glycérol par une, deux ou trois molécules
d’acides gras
Exemple la trioléine glycérol estérifiée par trois molécules d’acides oléiques représentée par le schéma
suivant
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Certains lipides libèrent, par hydrolyse, non seulement de l’alcool et des acides, mais également d’autres
molécules : ce sont des lipides complexes
Les protides : constitués de quatre éléments chimiques principaux : C, H, O et N. Le soufre S et le
phosphore P sont le plus souvent présents dans les molécules de protide. Ils comprennent des molécules
plus simples : les acides aminés et des molécules plus complexes : les peptides et les protéines.
Deux types de réaction chimique permettent de mettre en évidence les molécules de peptides et
protéines. (1)
Réaction xanthoprotéique utilisant de l’acide nitrique, puis après rinçage à l’eau, de l’ammoniaque
comme réactifs spécifiques (2) et (3) (Coloration jaune serin puis teinte orangée)
Réaction de biuret utilisant le sulfate de cuivre, après rinçage à l’eau, de la soude ou de la potasse (4)
et (5) (teinte violette très intense)
Principaux protides
Différents Constitution de la
Exemples
protides molécule
. Un radical –R variable
- Hémoglobine : 4 molécules de
Molécules formées d’un globine chacune associée à un
enchaînement d’acides hème (molécule contenant de
Hétéroprotéine
aminés portant des fer)
s
groupements non
- glycoprotéine : protéine +
protidiques de nature
glucide
diverse
b) Substances minérales
L’eau : Expérience de mise en évidence de l’eau dans la matière vivante.
Les gouttelettes d'eau sur les paroi du tube montrent
la présence de l'eau dans la matière vivante
Les sels minéraux :
Ajouter un litre d’eau distillée dans les cendres après calcination d’une matière vivante (exemple : salade)
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Porter à l’ébullition pendant une quinzaine de minutes, puis filtrer .Le filtrat obtenu est reparti dans
plusieurs tubes à essai. Des réactifs spécifiques sont ajoutés dans chacun de tubes pour mettre en évidence
les sels minéraux correspondants ;
Le tableau suivant résume les résultats :
Précipité blanc de
Solution de Nitrate d’argent chlorure Chlorures
d’argent qui noircit
à la lumière.
Précipité blanc de
Solution de chlorure de baryum Sulfates
sulfate de baryum
Précipité blanc de
phosphate
ammoniaco-
Réactif ammoniaco-magnésien ou Phosphates PO3-
magnésien
Solution nitromolybdique d’ammonium 4
Ou précipité jaune
serin
Précipité en
aiguilles jaunes de Sels de
Acide picrique à saturation
picrate de potassium
potassium
Précipité blanc
Solution d’oxalate d’ammonium d’oxalate de Sels de calcium :
calcium Ca2+
Effervescence
Solutions d’acide chlorhydrique avec dégagement Carbonates
de CO2
Coloration bleue
ou
Diphénylamine ou
Nitrates
dégagement de
Cuivre et acide sulfurique
dioxyde d'azote,
gaz roux
La flamme prend
Ion sodium Na+
Passage à la flamme une coloration
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jaune orangé.
Pourcenta
Elément
ge
Carbone C
19,37
Hydrogène H
9,31
Oxygène O
62,81
Azote N
5,14
Phosphate P Macroélémen
0,63
ts
Soufre S
0,64
Calcium Ca
1,38
Sodium
0,26
Na
0,22
Potassium K
Magnésium
0,04
Mg
0,0001
Aluminium Al Oligo-
éléments
0,004
Silicium Si
0,005
Fer Fe
L’expérience montre que la quantité d’eau est largement supérieure à la quantité de matière sèche dans
une matière vivante
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Ions
Réactifs Résultats
testés
On observe un
Ion Solution
précipité
calcium d’oxalate
blanc d’oxalate de
Ca2+ d’ammonium
calcium
La flamme prend
Ion Passage à la une coloration
sodium Na+ flamme jaune
orangé.
Il y a dégagement
d'ammoniac,
caractérisé par son
Chauffage en
odeur, son
Ion présence
caractère acide
ammonium d’acide
(pH> 7) et la
chlorhydrique
présence de fumée
blanche chlorure
d’ammonium.
Ion
Picrate de On observe un
potassium
sodium précipité jaune.
K+
Il y a
effervescence et
Ion dégagement de
hydrogéno- Acide dioxyde de
carbonat chlorhydrique carbone (le pH de
e la solution initiale
est compris entre 6
et 9).
Il y a
effervescence et
dégagement de
Ion Acide
dioxyde de carbone
carbonate chlorhydrique
(le pH de la soluti
on est
supérieur à 11).
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Solution de On observe un
Ion
nitrate précipité blanc qui
chlorure
d'argent noircit à la lumière.
Solution
Ion On observe un
de chlorure
sulfate précipité blanc.
de baryum
Il y a dégagement
Ion Cuivre et acide
de dioxyde d'azote,
nitrate sulfurique
gaz roux.
Ion Solution On observe un
phosphate nitromolybdique précipité jaune
PO3-4 d’ammonium serin
Par ses différentes parties,la plante peut être en contact avec des gazs,particules solides ou des éléments
dissous extrêmement variés .Il s'agit donc de savoir si l'on retrouve dans la plante,tous les éléments présents
dans le milieu ambiant ou seulement certains d'entre eux quelle est l'importance et le rôle de ces
éléments,comment sont-ils absorbés et comment sont-ils transportés.
Pour un agriculteur, les bon rendements des cultures impliquent en effet un apport suffisant et équilibré de
ces éléments (sels minéraux).Les déficiences en tel ou tel élément, se traduisent par des modifications
morphologiques et physiologiques souvent spectaculaires (maladies ou carences),au minimum par des
baises de rendement .L'emploi rationnel des fumures et des engrais permet de pallier les carences et
d'améliorer les rendements; Cet emploi rationnel, exige cependant que soit connues les lois de la nutrition
minérale des plantes
C'est dans le sol que se trouvent tous les éléments minéraux nécessaires à la plante. Les plantes enfoncent
leurs racines plus ou moins profondément dans le complexe argilo humique du sol; poils absorbants des
racines constituent les organes de prélèvement des ions minéraux dans la solution du sol ou à partir des
complexes colloïdaux. Une équation très générale résume les mouvements et les échanges d'ions entre le
sol et la plante, selon les conceptions les plus usuelles. equation
Le nombre élevé de points de fixation possible pour un ion minéral, la multiplicité des voies d'échanges, leur
réversibilité absolue, le caractère constamment dynamique de la relation sol-plante, font que l'étude de la
fixation des ionspar les racines est un problème encore mal cerné par la physiologie végétale: on peut
l'aborder à deux niveaux différents:
-On peut considérer la fixation des ions à l'échelle de la plante toute entière en envisageant
Il est essentiel de faire la distinction entre la quantité dans un sol et sa disponibilité dans celui-ci. En effet,
l’eau à une certaine mobilité dans le sol due à la gravité d’une part, et à différentes forces d’autre part :
Des forces osmotiques, qui sont générées par les ions présents dans le sol, retenant l’eau dans le sol.
Cette rétention est d’autant plus faible que le sol est bien irrigué et donc que les ions sont plus dilués. Ces
forces sont donc généralement faibles, voire négligeables.
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Des forces matricielles, qui sont générées par les éléments non solubles du sol, qui exercent sur l’eau des
forces capillaires, ainsi que des forces d’imbibition.
o Des forces capillaires, qui sont générées par la tension superficielle existant entre l’eau et les
interstices laissées libres dans le sol.
o Des forces d’imbibition, ou forces colloïdales, qui sont dues à la propriété des substances
colloïdales à gonfler en présence d’eau. Ce sont des attractions électrostatiques entre les charges négatives
des colloïdes du sol et les charges positives de l’eau. Ces forces sont d’autant plus grandes que le sol est
riche en argile, … Ces forces sont d’autant plus fortes que les particules sont petites.
En fonction de ces forces de rétention, on distingue les différents types d’eau dans le sol.
L’eau de gravitation est une eau disponible qui s’écoule à travers le sol par gravité. Elle est plus ou moins
retenue par les forces osmotiques et par les forces d’imbibition.
L’eau capillaire est une eau disponible sur laquelle s’exercent les forces capillaires.
L’eau hygroscopique est une eau indisponible, étant donné qu’elle rentre dans la constitution même du
sol.
2) Phénomène physique
Le potentiel hydrique d’un sol est l’énergie qu’il faut appliquer au sol pour libérer 1g d’eau. Ce potentiel
est toujours négatif, et est d’autant plus bas que la liaison entre l’eau et le sol est forte. On note que le
mouvement de l’eau va du potentiel le plus haut au potentiel le plus bas (du moins négatif au plus négatif),
et donc de la zone retenant le moins l’eau (la plus hydratée), à la zone retenant le plus l’eau (la moins
hydratée). Quand le sol se dessèche on observe donc une diminution du potentiel hydrique, devenant ainsi
plus négatif. L’eau pure possède un potentiel hydrique de 0, mais dans le sol circule un soluté et pas
uniquement de l’eau pure. Le potentiel hydrique peut être décomposé en potentiel osmotique et potentiel
matriciel.
Le potentiel matriciel d’un sol est l’énergie qu’il faut appliquer au sol pour libérer 1g de soluté. Les forces
osmotiques étant faibles, les deux potentiels ont presque la même valeur.
La succion correspond à une pression qui caractérise l’action attractive exercée par le sol sur l’eau. Afin de
déterminer la succion on mesure la dépression minimale qui permet le départ de l’eau. Le potentiel hydrique
est souvent assimilé à la succion car on observe une proportionnalité entre la valeur absolue du potentiel
hydrique et la succion.
a) L’osmose
L’osmose correspond à la diffusion d’eau à travers une membrane hémiperméable du milieu le moins
concentré (hypotonique) vers le plus concentré (hypertonique).
De cette manière lorsque la cellule se situe dans une solution hypotonique, elle va se gorgée d’eau jusqu’à
rétablir l’équilibre osmotique avec le milieu extracellulaire, on dit que la cellule devient turgescente.
Attention, grâce à leur paroi pecto-cellulosique, les cellules végétales n’éclatent pas dans une solution
hypotonique (contrairement à la cellule animale).
Les mécanismes d’osmose sont donc déterminés par les pressions dites osmotiques s’exerçant de part et
d’autre de la membrane semi-perméable. La pression osmotique s’exprime par la lettre Π, suit la loi de Van’t
Hoff et s’exprime en J/m3.
b) La succion
La succion est liée à la différence de pression osmotique des vacuoles. La plante ne peut absorber l’eau que
si la succion de ses racines est supérieure à celle du sol, autrement dit si le potentiel hydrique de la plante
est inférieur à celui du sol.
On observe une diminution du potentiel hydrique du sol vers le sommet de la plante. La circulation de l’eau
dans la plante se fait ainsi dans la direction du potentiel hydrique le plus bas.
L’eau est absorbée par les radicelles, qui correspondent aux plus petites racines au niveau desquelles on
peut apercevoir des poils absorbants ; elle doit par la suite atteindre les vaisseaux de xylème, et pour se
faire, elle peut utiliser différentes voies :
Comme dit dans les cours précédent, proche des vaisseaux de xylème (vaisseaux de bois), on observe des
épaississements subéreux en forme de cadre formant les cadres de Caspary qui empêche les transports par
voie apoplasmique en obligeant la voie symplasmique. Cette caractéristique lui permet de jouer son rôle de
filtre.
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Dans les conditions naturelles, la cellule du poil absorbant (ou celle du mycélium des mycorhizes) est
toujours hypertonique par rapport à la solution du sol : elle absorbe donc l’eau passivement par osmose
Une plante, arrosée avec une solution trop concentrée en sels minéraux, se fane et meurt car, non
seulement les cellules des racines n’absorbent plus d’eau, mais elles en perdent ce qui entraîne leur
plasmolyse.
Ce phénomène est dû au fait que la sève brute ascendante circule sous pression dans les vaisseaux du bois.
La montée de la sève s’effectue au prix d’une dépense d’énergie de la part de certaines cellules de la racine:
c’est la poussée racinaire.
Une coupe transversale, effectuée au niveau de la région pilifère d’une jeune racine, montre l’existence de
deux zones concentriques nettement distinctes : écorce ou cortex et cylindre central ou endoderme où se
trouvent les vaisseaux du bois conducteurs de la sève brute.
Des mesures de pression osmotique réalisée sur une racine indiquent l’existence d’une inversion du
gradient de pression osmotique au niveau de l’endoderme. Des poils absorbants à l’endoderme, l’eau circule
de manière passive selon les lois de l’osmose ; à partir de l’endoderme, la progression nécessite une
dépense d’énergie : c’est un transport actif
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- Une plante ou un rameau de plante enfermé dans un sac en plastique donne lieu à un dépôt de
gouttelettes sur la surface interne du sac ; cela ne se produit pas si la plante est effeuillée : la montée d’eau
résulte d’une aspiration au niveau des feuilles, en conséquence, il existe une véritable transpiration foliaire
On utilise un potomètre pour mesurer la quantité d’eau émise par la plante. Le déplacement du niveau du
liquide dans le tube fin concrétise la transpiration de la plante.
La transpiration se fait en grande partie au niveau des stomates des feuilles. Un stomate est formé par
deux cellules stomatiques en forme de haricot laissant une ouverture appelée ostiole
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Une plante est en permanence traversée par un flux hydrique : poussée racinaire et aspiration foliaire
sont les deux forces impliquées dans ce phénomène.
Cette expérience montre bien que la plante verte absorbe du CO2 au niveau des feuilles vertes en présence
de la lumière.
- Cette pénétration du dioxyde de carbone dans la feuille se fait au niveau des stomates par une
diffusion gazeuse entre l’atmosphère et la chambre sous-stomatique. La diffusion se poursuit de cellule à
cellule.
La sève brute gagne principalement la circulation ascendante dans le xylème ; par le phénomène de
photosynthèse, à partir de l’eau, les ions et le CO2 absorbés, les feuilles vertes fabriquent des substances
organiques qui vont former avec l’eau la sève élaborée. La sève élaborée circule dans l’organisme végétal
via un tissu conducteur, le phloème
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Pas de dégagement
Dégagement de gaz par les élodées
de gaz à l'obscurité.
après deux heures d'éclairement.
La même expérience est réalisée en présence d'eau distillée (A), d'eau du robinet (B) et d'une solution
de dihydrogénocarbonate de sodium (C).
A B C
Le dégagement de gaz est plus important en présence de dioxyde de carbone.
Pour caractériser ce gaz, une baguette de bois enflammée puis éteinte (extrémité encore incandescente)
est plongée dans un tube de dégagement.
Conclusion : une plante verte dégage du dioxygène à la lumière. Ce phénomène dépend de l'intensité
lumineuse, de la température et de la présence de dioxyde de carbone.
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L'expérience est
réalisée avec une
feuille normale, une
feuille dont une
partie a été cachée
par du papier noir
ou une feuille
panachée.
Détacher les
feuilles, les
décolorer par de
l'éthanol bouillant
pendant 5 minutes,
les recouvrir
de lugol (réactif
spécifique de
l'amidon) dans une
boite de Pétri et
observer.
.
Les feuilles se colorent en bleu-violet uniquement au niveau des régions vertes soumises à la lumière.
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Conclusion : la synthèse de matière organique (ici amidon) se réalise uniquement dans les régions vertes
des feuilles lorsqu'elles sont éclairées.
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Les feuilles d'élodée sont cultivées à la lumière pendant 12 heures en présence d'hydrogénocarbonate à
1% (source de carbone). Elles sont observées telles quelles (A) ou après coloration par le lugol, réactif
spécifique de l'amidon (B).
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Dans certaines parties de la feuille, des grains bruns apparaissent dans les chloroplastes. La couleur brune
(au lieu du bleu caractéristique de l'amidon) est due aux couleurs parasites (vert du chloroplaste et jaune
du lugol).
Expérience de Hill
La réaction globale de la photosynthèse montre qu'il s'agit d'une réaction d'oxydo-réduction. Est-il possible
de dissocier l'incorporation du CO2 (réduction) de la formation de dioxygène (oxydation) ?
Hill réalise son expérience sur une suspension de chloroplastes éclairée et utilise, en absence de CO2, un
réducteur artificiel : le ferrocyanure de potassium.
Cette expérience peut être réalisée en TP. On utilisera ici le DCPIP (dichloro-phéno-indo-phénol) qui a la
propriété d'être bleu à l'état oxydé et incolore à l'état réduit.Le matériel biologique est une suspension de
chloroplastes préparée à partir, par exemple, de feuilles d'épinard.
Conclusion : la photosynthèse peut donc être séparée en 2 réactions couplées à un système d'oxydo-
réduction.
Les petites molécules organiques sont extraites, séparées sur une chromatographie bidimensionnelle, la
révélation par des réactifs appropriés permet de les reconnaître.
Les chromatographies réalisées sur des chlorelles mises en contact avec le CO2 radioactif pendant des
temps variés sont recouvertes, à l'obscurité, par une plaque photographique (autoradiographie). La plaque
est ensuite révélée. La comparaison avec la chromatographie colorée permet de connaître les substances qui
ont incorporé le carbone radioactif.
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Les résultats montrent que le premier corps formé après seulement 5 secondes est l'acide
phosphoglycérique (APG). L'APG est un corps à 3 carbones, d'où la dénomination de photosynthèse en C3.
Les corps formés ensuite sont des oses phosphorylés. L'un d'entre eux, le ribulose 1-5 bisphosphate (RUBP),
ose à 5 carbones joue un rôle essentiel dans les premières étapes de la photosynthèse. Plus tardivement, du
saccharose, du malate et divers acides aminés sont marqués.
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La DIGESTION
Les aliments consommés par les animaux et par l’Homme sont indispensables au fonctionnement des
différentes cellules de leur organisme. Ces aliments ne peuvent être utilisés tels quels par les cellules ; ils
doivent subir des transformations : c’est la digestion
La digestion est une suite de réactions enzymatiques qui assurent la simplification moléculaire des grosses
molécules alimentaires en plus petites molécules appelées nutriments utilisables par les cellules.
- Réaction à la liqueur de Fehling : réaction + (précipité rouge brique) indique la présence d’un sucre
réducteur ; réaction – (pas de précipité rouge brique) indique l’absence de sucre réducteur
1- Expérience 1
- Introduis un morceau de pain dans la bouche.
- Imprégné par la salive, et écrasé par les dents, le morceau de pain devient une pâte. Il a un goût sucré
Deux tests sont faits : eau iodée et liqueur de Fehling, les résultats sont dans le tableau suivant :
Temps en 1
0 5
minutes 0
Eau iodée + + -
Liqueur de
- - +
Fehling
Interprétation : les deux tests montrent la transformation de l’amidon en sucre réducteur : c’est une
réaction d’hydrolyse.
2- Expérience 2
- Expérience
Toutes les cinq minutes, on effectue un prélèvement dans chacun des deux tubes, et on réalise les tests à
l’eau iodée et à la liqueur de Fehling.
- Résultats
Tube 1
Réactifs / 1
0 3 6 9
0
temps en min
Eau iodée + + + + +
Liqueur de
- - - - -
Fehling
Tube 2
Réactifs/ 1
0 3 6 9
0
Temps (min)
Rouge/viol
Eau iodée + + - -
et
Liqueur de
- - - + +
Fehling
- Interprétation : l’hydrolyse de l’amidonen sucre réducteur est progressive, en passant par la dextrine ;
elle est réalisée par un catalyseur contenu dans la salive fraiche à une température 37°C
3- Expérience 3
Expérience : hydrolyse de l’amidon par l’acide chlorhydrique.
On met dans un ballon de l’empois d’amidon et quelques gouttes d’acide chlorhydrique. Le mélange est
porté à 100°c pendant une heure.
Deux prélèvements sont réalisés toutes les vingt minutes : l’un est soumis, après refroidissement au test de
l’eau iodée ; l’autre au test à la liqueur de Fehling bouillante.
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- Résultats
Temps en
Réactifs utilisés
minutes
2 6
0 40
0 0
Rouge
Eau iodée + + -
violacé
Liqueur de
- - - +
Fehling
Les enzymes sont spécifiques de la réaction qu’elles catalysent et de substrats qu’elles transforment :
- d’après la réaction qu’elles catalysent, ex : hydrolyse pour la décomposition, oxydase, pour l’oxydation,
déshydrogénase pour la déshydrogénation, polymérase pour une polymérisation.
- d’après le substrat qu’elles transforment ex : amylase hydrolyse l’amidon, maltase hydrolyse le maltose…
c- Règles d’activité enzymatique
L’activité d’une enzyme s’apprécie par la vitesse de la réaction enzymatique c’est-à-dire la quantité de
produit formé ou le substrat transformé, par unité de temps
vitesse de la réaction enzymatique = quantité de produit formé ou substrat transformé / unité de temps
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Elle varie selon divers facteurs du milieu qui définissent les conditions de l’activité enzymatique :
- pH : ex amylase salivaire est active seulement en milieu neutre, la pepsine gastrique n’agit qu’en milieu
acide.
Chaque enzyme n’est active que dans de limites de pH bien déterminées ; des pH très élevés ou très bas
dénaturent l’enzyme, or les variations dans la configuration spatiale de l’enzyme entrainent obligatoirement
des modifications de son activité.
- température : L’augmentation de température influence l’activité enzymatique à deux niveaux:
D’une part, elle a un effet positif en accélérant la vitesse de réaction, d’autre part, elle a un effet négatif en
modifiant la structure spatiale de la protéine enzymatique.
Pour la plupart des enzymes, la température optimum a une valeur voisine de celle du milieu cellulaire
37°C et une valeur trop élevée dénature la protéine enzymatique.
- quantité de substrat
En faisant varier expérimentalement la quantité de substrat mise en présence d’une quantité constante
d’enzyme et en mesurant chaque fois la vitesse de la réaction, on constate qu’à partir d’une certaine
quantité de substrat, l’activité enzymatique n’est plus modifiée : la vitesse maximale est atteinte.
L’existence de vitesse maximale s’explique par le fait que les enzymes agissent en constituant un
complexe enzyme-substrat : la vitesse maximale est atteinte lorsque toutes les molécules d’enzymes sont
combinées à des molécules de substrat : on dit alors que ‘enzyme est saturée
Chaque enzyme est caractérisée par une vitesse maximale qui lui est propre : ceci s’explique de la façon
suivante : une molécule d’enzyme se lie à une molécule de substrat un certain nombre de fois par unité de
temps. Le complexe enzyme –substrat se dissocie dès que la réaction a eu lieu, libérant ainsi l’enzyme pour
une nouvelle fixation sur une autre molécule de substrat. Ainsi toute réaction enzymatique peut s’écrire de
la manière suivante :
E + S E-S P + E
L’activité d’une enzyme dépend du temps pendant lequel sa molécule reste liée à une molécule de
substrat : plus la dissociation du complexe E-S se fait rapidement, plus vite la molécule d’enzyme devient
disponible pour fixer une nouvelle molécule de substrat et plus la vitesse de la réaction est donc élevée.
Chaque molécule d’enzyme possède une zone appelée site actifdont la configuration spatiale est très
particulière. Ce site actif a deux fonctions :
- Assurer le complexe enzyme-substrat, en plaçant le site de fixation et le substrat dans une situation
géométrique très précise
- Réaliser la catalyse elle-même ; c’est à ce niveau que certaines liaisons sont détruites et d’autres établies.
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- Au niveau de la bouche :
Action mécanique : broyage et brassage des aliments assurés respectivement par les dents et la langue
Les bols alimentaires ainsi obtenus sont acheminés par contraction de muscle de l’œsophage vers
l’estomac
- Au niveau du duodénum,
Action mécanique : Progression dechymevers l’intestin grêle par contraction de la paroi duodénale
Action mécanique : progression des nutrimentstout le long de l’intestin grêle par contraction de la paroi
intestinale
Le produit obtenu est un liquide appelé chyle intestinale contenant des nutriments absorbables par les
cellules
2- Transformation chimique des aliments :action des enzymes des sucs digestifs
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2- Mécanisme d’absorption
Les nutriments ayant traversé la paroi intestinale passent ensuite dans le sang : c’est le
phénomène d’absorption qui peut être passive (par simple diffusion)) mais le plus souvent active(c'est-à-dire
nécessite une dépense énergétique de la part de cellules de l’épithélium intestinal).
3- Voies d’absorption
Après avoir franchi l’épithélium intestinal, les substances absorbées empruntent
empruntent deux voies.
- L’eau, les sels minéraux, les oses et les acides aminés passent directement dans les vaisseaux sanguins ; ils
gagnent le foie où certains d’entre eux peuvent être temporairement mis en réserve.
Les substances absorbées au niveau de l’intestin se trouvent en définitive dans le sang et sont distri
distribuées à
toutes les cellules de l’organisme où elles sont utilisées.
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Les voies cataboliques aboutissent, après oxydation complète, à des produits terminaux communs (CO2et
H2O) et conduisent à la synthèse d'ATP.
RESPIRATION CELLULAIRE
La respiration cellulaire est une dégradation complète du glucose en présence d'oxygène, permettant une libération totale de son énergie.
Au cours de la deuxième étape, le glucose, servant cette fois d'aliment, est "brûlé" en présence
d'oxygène dans les cellules de animaux et des plantes.
La respiration libère ainsi l'énergie mise en réserve dans le glucose (lors de la photosynthèse). La plus
grande partie de cette énergie est tranféréé dans une molécule énergétique utilisable par toutes les cellules
: l'ATP.
Et les déchets de la respiration sont le dioxyde de carbone et l'eau, qui sont justement les matières
premières de la photosynthèse dans les chloroplastes (= circuit fermé).
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Fermentation
Les deux modes de vie de la levure de bière
- Dans un milieu oxygéné, la levure de bière respire c'est-à-dire, elle oxyde complètement le glucose en eau et en dioxyde de carbone avec libération d’une
importante quantité d’énergie selon la réaction :
- En absence d’oxygène dans le milieu, elle fermente le glucose en produisant de l’éthanol et de dioxyde de carbone avec libération d’une faible quantité
d’énergie selon la réaction :
Respiration et fermeture sont des réactions de dégradation des métabolites (ex : glucose) au niveau de cellules vivantes avec libération d’énergie dont une
grande partie est dissipée en chaleur.
Les fermentations diffèrent de la respiration essentiellement par le fait que la dégradation des métabolites est incomplète : en effet, au cours des fermentations,
les déchets organiques sont encore riches en énergie (éthanol). Ainsi à masse égale de métabolite la cellule libère beaucoup plus d’énergie par la respiration que
par la fermentation.
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Types de fermentation
-bacilles lactiques
Micro-organisme Clostrodium
Levure de bière -bactéries acétifiantes
responsable butyricum
-streptocoques
Fermentation alcoolique
La fermentation alcoolique est principalement utilisée par diverses espèces de levures pour faire de
l'énergie. Si elles ont de l'oxygène à leur disposition, elles oxydent les sucres par respiration cellulaire, et
trouvent ainsi l'énergie nécessaire à la vie. Les sucres sont alors complètement oxydés par une longue chaîne
de réactions enzymatiques (glycolyse - décarboxylation du pyruvate - cycle de Krebs - chaîne respiratoire) en
dioxyde de carbone et en eau, en consommant de l'oxygène. S'il n'y a pas d'oxygène disponible, les levures
ont dans la fermentation alcoolique une autre possibilité de fourniture d'énergie. Mais elles peuvent ainsi —
par comparaison avec la respiration cellulaire — récupérer substantiellement moins d'énergie du glucose,
sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) : par oxydation complète, une molécule de glucose fournit 36
molécules d'ATP5, mais par fermentation alcoolique seulement 2 molécules d'ATP. Ces deux molécules sont
obtenues dans la glycolyse, la première étape de la chaîne de réactions aussi bien pour la respiration
cellulaire que pour la fermentation. Les deux étapes supplémentaires de la fermentation, et donc la
production d'éthanol servent non pas à faire de l'énergie, mais à la régénération du cofacteur NAD+ utilisé
par les enzymes de la glycolyse. Comme le NAD+ est disponible en quantité limitée, il est transformé par les
enzymes de fermentation de l'état réduit NADH en état oxydé NAD+ par réduction de l'acétaldéhyde en
éthanol.
Les levures sont donc des aérobies facultatifs. Quand l'oxygène est disponible, le glucose est métabolisé
par voie aérobie. En l'absence d'air, les levures doivent par contre faire la fermentation alcoolique. Comme
celle-ci produit bien moins d'énergie que la respiration aérobie, le besoin en glucose augmente
considérablement. Ce phénomène est nommé effet Pasteur. En raison de la production d'énergie limitée, les
levures se multiplient en l'absence d'air bien moins vite qu'en sa présence. En plus, l'éthanol fabriqué joue le
rôle de poison cellulaire.
On a aussi observé la production d'éthanol par des levures, malgré la présence de suffisamment d'oxygène.
Ceci se produit quand elles vivent dans un milieu sursucré, et que les enzymes de la respiration cellulaire
sont surchargées. Les levures consomment constamment le sucre, et le transforment par fermentation à
côté de la respiration. Il s'agit ici de l'Effet Crabtree6.
Outre les levures, beaucoup de bactéries pratiquent la fermentation alcoolique7. C'est ainsi que Sarcina
ventriculi utilise la même voie enzymatique que la levure, tandis que Zymomonas mobilis emprunte une
autre voie. De même, on a pu démontrer dans certaines plantes de faibles productions d'éthanol sous
l'action du manque d'oxygène8.
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L’ASSIMILATION
(Conditions d’assimilation, montrer l’inter conversion entre nutriments)
L’assimilation: phénomène biologique permettant
- le renouvellement biologique permanent à partir des nutriments absorbés (synthèse de nouvelle matière
chez le jeune être vivant en cours de croissance mais aussi renouvellement permanent de cellules et
d’organe chez l’adulte) et
- la mise en réservedes nutriments sous diverses formes et pour une durée variable selon la nature de
réserve
1- Renouvellement biologique
Un organisme assimile les nutriments lorsqu’il les utilise pour construire sa propre matière. Ceci est vrai
aussi bien chez le jeune en croissance que chez l’adulte où malgré une apparente stabilité, cellules et
molécules se renouvellent constamment
a) Renouvellement des cellules et des molécules
- De très nombreuses cellules de l’organisme se renouvellent en permanence :
Les cellules sanguines : globules rouges et globules blancs ont une durée de vie limitée (120 jours environ).
Il s’en forme continuellement dans la moelle osseuse
Les cellules de l’épiderme de la peau se renouvellent : les couches basales prolifèrent par division
cellulaires repoussant en permanence les couches supérieures qui sont finalement éliminées par
desquamation des cellules mortes les plus externes.
Dans très nombreux organes (intestin, foie…), des cellules sont périodiquement remplacées.
D’autres cellules en revanche ne sont jamais renouvelées ; c’est le cas des cellules nerveuses et cellules
cardiaques.
- A l’intérieur des cellules, la plupart des molécules sont également le siège d’un perpétuel renouvellement.
De nombreuses observations et expériences permettent de mettre en évidence la destruction et la
reconstitution permanente des molécules à l’intérieur des cellules.
Prenons l’exemple de protéine : Un homme adulte, en bonne santé, perd chaque jour de l’azote dans l’urée
et l’urine ; cet azote provient de la dégradation de molécules protidiques ; sa perte est normalement
compensée par l’apport de protéine alimentaire. L’utilisation d’isotopes radioactifs permet de suivre le
devenir des molécules.
b) Construction de la matière : une synthèse de molécules spécifiques
Certaines molécules organiques comme glucides et lipides sont les mêmes chez tous les individus d’une
même espèce. Par contre, les protéines sont des molécules extrêmement variées qui caractérisent chaque
être vivant : deux individus de même espèce ont en commun un certain nombre de protéines identiques
mais en possèdent d’autres qui leur sont propres : la spécificité de celle-ci contribue à faire l’unicité de
chaque être vivant.
Ainsi, un bœuf, en consommant des protéines végétales, fabrique des protéines bovines ; de même, un
homme, en mangeant de la viande de bœuf, synthétise des protéines humaines
A partir des mêmes acides aminés, chaque être vivant d’une espèce fabrique de protéine spécifique dans
laquelle l’ordre de succession ou séquence d’acides aminés constitutifs est imposé par l’information
génétique de sa propre cellule, véritable plan de fabrication de protéine.
2- Mise en réserve
Dans l’organisme vivant, les besoins énergétiques et les phénomènes de synthèse sont permanents. Or,
l’arrivée de nutriments au niveau des cellules est intermittente :
- La prise alimentaire des animaux est discontinue
- la photosynthèse chez les végétaux chlorophylliens ne s’effectue que durant la journée et les belles
saisons
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En fait, les organismes animaux et végétaux possèdent des lieux de stockage leur permettant de mettre en
réserve des nutriments mobilisables en cas de besoin.
a) Mise en réserve chez les animaux
Il existe d’une part une mise en réserve de molécules glucidiques et lipidiques après apport massif de
nutriments, d’autre part, la remise en circulation de ces réserves chaque fois que l’organisme a besoin pour
assurer ses différentes fonctions.
Les réserves glucidiques sont des polymères du glucose : glycogène stocké principalement dans le foie et le
muscle. Seul ce dernier est capable de libérer du glucose dans le sang lorsque la glycémie s’abaisse en
dessous de la valeur normale (1gramme par litre)
Les réserves lipidiques sont constituées par des triglycérides stockés dans le tissu adipeux. Selon le besoin
de l’organisme, les cellule adipocytes synthétisent des triglycérides à partir des acides gras alimentaires ou
libèrent des acides gras dans le sang en hydrolysant les triglycérides stockés.
Les acides aminés ne sont pas mis en réserve : il existe un véritable pool d’acides aminés libres dans
l’organisme, caractérisé par un équilibre entre apports (acides aminés d’origine alimentaire ou résultant de
l’hydrolyse des protéines tissulaires) et pertes (acides aminés oxydés au cours de la respiration cellulaire ou
utilisés pour la synthèse de nouvelles protéines)
b) Mise en réserve chez les végétaux
Les substances non utilisées immédiatement pour les dépenses de maintenance du végétal peuvent être
mise en réserve dans des organes spécialisés souvent liés à la reproduction de l’espèce :
- Graines dans le cas de reproduction sexuée
- Tubercules, bulbes, rhizomes … dans le cas de reproduction végétative
Les réserves sont des réserves énergétiques essentiellement de nature glucidiques (amidon) et rarement
lipidique (certaines graines)
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La combustion des aliments par la cellule consomme de l’oxygène et libère de la chaleur qui sera
convertie en une autre forme d’énergie (chimique, électrique, mécanique). Le métabolisme de la matière
concerne les transformations de la matière par l’organisme, le métabolisme énergétique concerne le bilan
de l’énergie de ces transformations.
Couverte par l’apport énergétique alimentaire, la dépense énergétique peut être évaluée à partir de
la mesure de l’énergie dégagée par la combustion des aliments dans l’organisme. Elle dépend de plusieurs
facteurs (âge, sexe, poids, type d'activité, température extérieure), et se compose d'une dépense de fond
(métabolisme basal) et d'une dépense de fonctionnement.
La dépense énergétique doit couvrir l'énergie consommée par le métabolisme basal plus celle liée à
l'activité du sujet.
Le métabolisme basal varie en fonction du sexe et de l'âge. Il est en moyenne de 6 700 kJ par jour pour
un homme de 70 kg, et de 5 250 kJ par jour pour une femme de 55 kg. Il est indiqué dans le tableau 1,
ainsi que les quantités d'énergie fournies par l'oxydation des lipides, des glucides et des
protéines.
Le métabolisme basal correspond à la dépense d'énergie minimale et incompressible de l'organisme,
nécessaire aux fonctions vitales
Les variations importantes entre le bébé et les adultes sont dues aux différences de surface corporelle. Plus
le sujet est petit, plus son métabolisme de base sera élevé car la perte de chaleur par unité de masse
dépend de la surface corporelle: un bébé présente une surface corporelle importante par rapport à sa
masse.
Le métabolisme basal représente en outre près des deux tiers des dépenses énergétiques quotidiennes
(figure 1).
Définitions
La couche ou strate géologique correspond à un ensemble sédimentaire plus ou moins homogène
compris entre deux surfaces approximativement parallèles. Ces surfaces correspondent à des discontinuités,
de rapides variations pétrographiques (faciès) permettant de définir un ensemble des terrains voisins.
Dans le cas d'une roche plus dure, on utilise également banc (ex. un banc calcaire correspondant à un
calcaire récifal, généralement dur).
Un lit est une couche de faible épaisseur. Les termes de niveau, assisse, horizon sont également utilisés.
Sur la carte géologique ou géomorphologique, on nomme couche, les ensembles sédimentaires représentés
sous un même figuré (voir légende et notice et de la carte). La couche - l'affleurement - est imprimée dans
une même couleur (conventionnelle et généralement identique sur les cartes voisines) et désignée par la
même notation1.
Par extension, la « strate géologique » correspond à chacune des couches de matériaux qui constituent
un terrain, spécialement sédimentaire mais pas seulement.
On parle de la puissance d'une strate : c'est la plus petite dimension de celle-ci (supposée plane). Si la
couche est horizontale, elle est égale à l'épaisseur.
Le sommet d'une strate est appelé toit et la base est appelé mur.
L'espace éventuel ou la limite entre deux strates superposées est appelé interstrate.
Indicateurs géologiques
L'épaisseur, la forme et la nature des strates empilées les unes au-dessus des autres sont des indices de
l'action des forces de la nature (compression, contraction, enfoncement, affleurement, etc.).
Certaines couches homogènes peuvent représenter des centaines de milliers de kilomètres carrés de la
surface de la Terre.
Visuellement, on peut souvent distinguer des couches par des couleurs, textures et grains différents,
notamment au niveau des flancs de falaises, des ruptures de chemins et autre tranchées, des carrières, etc.
L'épaisseur des couches varie fortement, de quelques millimètres à un kilomètre ou plus. Elle est un indice
du temps géologique qui a été nécessaire à l'accumulation d'un matériau.
Chacune d'entre elles se distingue par un mode spécifique de dépôt (du dépôt sédimentaire,
éventuellement déformé par les plissements, à la coulée de lave).
Les géologues étudient les couches de roches et les catégorisent selon leurs composantes.
Chaque couche ainsi distinguée est généralement rapprochée d'une formation géologique caractéristique,
dite stratotype de référence, qui porte le nom d'une ville, d'une rivière, d'une montagne ou encore d'une
région où la formation a été exposée pour la première fois et reste visible.
L'étude géophysique et chimique de ces couches, ainsi que des fossiles qu'elles renferment éventuellement
permettent de les dater et de proposer des hypothèses d'histoire du paysage.
Les formations sont souvent classées en groupes, eux-mêmes parfois regroupés en séries.
La strate est l'unité de base de la stratigraphie.
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FOSSILE STRATIGRAPHIQUE
Un fossile stratigraphique est un fossile caractéristique, un marqueur géologique, présent en grand
nombre dans une couche géologique, ayant vécu pendant une période relativement courte et permettant de
dater avec précision une couche géologique.
Ces fossiles stratigraphiques seront alors considérés comme des marqueurs géologiques fiables constituant
des indices précieux pour l'étude géologique de roches.La présence de cet indice paléontologique ou
archéologique peut servir à dater avec une certaine précision l'unité stratigraphique dans laquelle il se
trouve parce qu'il est spécifique ou unique à une période particulière de l'histoire géologique, préhistorique,
ou indicateurs d'un certain paléoenvironnement.
Les ammonites sont des fossiles stratigraphiques du Jurassique. Ici, quelques exemples avec Phylloceratina
ammonites. A, B, C = Phylloceras (Jurassic moyen) C, D = Ptychophylloceras (Jurassic supérieur) E, F =
Calliphylloceras (Jurassic inférieur) G = Juraphyllites
En général, les taxons ou modes culturels du passé qui ont donné naissance aux fossiles guides ont eu une
durée très courte à l'échelle géologique - ou historique -, ce qui signifie que leur présence est limitée à des
coordonnées chronologiques - ou culturelles -, dans le cas des cultures préhistoriques, très limité. Autrement
dit, si un fossile stratigraphique apparaît dans une strate, et cette strate peut être datée assez précisément.
Cependant, en biostratigraphie, des biozones sont utilisées, des unités stratigraphiques qui dans certains cas
offrent une meilleure résolution temporelle que celle fournie par un seul taxon.
En biochronologie, la raison de cette utilité est due au fait que l'évolution est irréversible, entraînant un
changement de ligne phylogénétique dans le temps sans qu'il soit possible de reculer. En d'autres termes,
l'enregistrement fossile ne peut pas être répété, il ne revient pas en arrière. De plus, le critère d'apparition
et de disparition de certaines espèces permet d'établir des divisions stratigraphiques relativement fiables
(biozones). Le concept de biozone est préféré dans les études biostratigraphiques Celui du fossile
stratigraphique, par conséquent, dans certains cas (biozones d'extension coïncidente) peut fournir une
résolution temporelle supérieure à celle d'un taxon unique et permettre d'établir des divisions corrélatives
de l'enregistrement stratigraphique.
Les conditions idéales pour qu'un fossile soit un bon indicateur chronostratigraphique sont, tout d'abord,
qu'il appartient à une lignée en évolution rapide, de sorte qu'ils n'apparaissent que dans une gamme
minimale de strates. Deuxièmement, ils ont une dispersion géographique suffisamment large pour que des
corrélations puissent être établies entre des gisements éloignés. Enfin, ce ne sont pas des espèces rares,
difficiles à trouver, et qu'elles sont abondantes dans tout type de gisement.
Des études taxonomiques sont obligatoires pour déterminer l'occurrence de transport post-mortem ou
fossile re-sédimenté ou retraité, pour éviter les interprétations erronées des archives fossiles (fossiles
d'organismes qui vivaient dans différents paléoenvironnements ou âges pour former
des sédiments résultant dans la roche qui les inclut).
Des exemples de fossiles caractéristiques sont les brachiopodes du paléozoïque dont l'évolution permet
d'établir les biozones du Dévonien inférieur; un rôle similaire est joué par les graptolites du Silurien
supérieur; et également des mammifères (tels que les équidés ou les petits mammifères) du cénozoïque.
Fossiles de la préhistoire:
Dans l'investigation des techno-complexes culturels archéologiques, certains outils en pierre ont souvent
été utilisés pour caractériser certaines époques ou certaines cultures préhistoriques. Le concept est inspiré
de celui de la paléontologie, mais son application est beaucoup plus problématique, fondamentalement,
parce que les processus évolutifs des cultures humaines ne sont pas assez bien connus et, en particulier,
parce qu'il n'est pas possible d'appliquer l'idée que l'évolution La culture est irréversible.
Ainsi, bien que certains types lithiques puissent être caractéristiques de certaines cultures, il est très difficile,
voire impossible, de s'assurer que ces mêmes types n'apparaissent pas dans d'autres cultures avec lesquelles
ils n'ont aucun lien.
Un cas paradigmatique est le biface (un outil de pierre taillée caractéristique des périodes anciennes de la
Préhistoire), qui est considéré comme caractéristique d'une culture du paléolithique inférieur de l'Ancien
Monde, mais qui peut apparaître à des stades très ultérieurs et très loin de la planète. Quelque chose de
semblable se produit lorsqu'il s'agit de techniques spécifiques, qu'elles soient lithiques ou métallurgiques,
car, dans la plupart des cas, l'être humain est capable d'inventer ou de découvrir indépendamment les
mêmes instruments sans contacts culturels (par exemple, arc et flèches, métaux, etc.).
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Informations fournies:
Les informations fournies par les fossiles stratigraphiques sont:
L'âge d'une strate. Si la roche contient des restes fossiles d'archéocytes, qui ne vivaient que pendant
le cambrien inférieur, cette strate doit s'être formée pendant cette période.
climat de la région pendant la période de sa formation. Si un corail donné ne vivait que dans
une mer chaude, propre et peu profonde, les sédiments à l'origine de la roche contenant ses restes fossiles
doivent avoir été déposés exposés à ce climat.
Ils servent également à déduire les relations temporelles entre les strates rocheuses situées dans des
endroits éloignés. Si deux strates éloignées contiennent des fossiles appartenant aux mêmes taxons, ils se
seraient probablement formés au même âge.
Les fossiles stratigraphiques qui fournissent des informations plus précises sur l'âge des roches sont ceux des
espèces qui, au cours de leur vie, ont eu une large distribution et se sont éteintes en peu de temps.
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Les séismes sont des catastrophes naturelles aussi meurtrières qu'imprévisibles. En attendant de
pouvoir prévoir un jour de manière fiable les séismes, il faut absolument prévenir leurs effets. La
construction de bâtiments capables de résister aux secousses, suivant des normes parasismiques,
est la seule manière de protéger de façon efficace les populations vivant dans les zones
dangereuses. évaluer le risque sismique, c'est donc avant tout reconnaître, étudier et évaluer le
potentiel sismique des structures qui produisent les séismes : les failles actives.
Failles normales :
Failles inverses :
Failles décrochantes :
Ces trois grands types de faille se rencontrent souvent dans la nature. Parfois,
mouvements décrochants et verticaux se combinent et les failles sont mixtes. On parle par
exemple de faille décrochante-normale (combinaison 3a et 1a) ou de faille inverse-
décrochante (combinaison 2a et 3a) suivant la prépondérance d'une des composantes du
mouvement.
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Les séismes
On peut donc a priori espérer repérer les failles dangereuses en étudiant la répartition des séismes
destructeurs. Les catalogues de sismicité instrumentale donnent une image exhaustive de la
sismicité depuis les années 50, depuis que le réseau sismologique mondial, le WWSSN
(Worldwide Standardized Seismograph Network) permet de localiser et de répertorier tout séisme
important. La carte générale de répartition de la sismicité a ainsi été établie et définit les grandes
provinces sismiques du globe. On reconnaît des zones très sismiques constituées par les frontières
de plaques (fosses de subductions soulignées par des tremblements de terre profonds, dorsales et
limites de plaques décrochantes soulignées par des tremblements de terre superficiels), des zones
assez sismiques comme les cha”nes de montagnes et les rifts intra-continentaux, et des zones
intra-plaques peu sismiques.
Les failles normales ont souvent une longue histoire sismique et cumulent les glissements de
plusieurs centaines de séismes, fabriquant ainsi un relief caractéristique. La répétition des
tremblements de terre finit par créer un dénivelé topographique important (figure 4b,c). Le
compartiment que la faille fait monter est soumis à l'érosion alors que le compartiment qu'elle fait
descendre piège les matériaux enlevés au relief naissant. Le front montagneux créé par la faille
normale est incisé par les rivières qui découpent des facettes triangulaires sur sa façade. Les
facettes triangulaires peuvent atteindre plusieurs centaines de mètres de hauteur et représentent
ainsi le déplacement cumulé pendant plusieurs centaines de milliers d'années.
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L'identification des failles actives nécessite une analyse morphologique axée sur la recherche de
critères attestant de l'activité tectonique. La recherche de cette signature se fait sur le terrain,
mais également grâce à l'observation des failles par les satellites. Les images prises à partir des
satellites LANDSAT et SPOT sont devenues dans les dernières années l'outil de travail
indispensable à toute évaluation du risque sismique. Une bonne connaissance du réseau
de failles actives permet ainsi d'identifier les failles et de documenter leur histoire. Elle devrait
aider à l'établissement de normes parasismiques efficaces pour protéger les constructions, et par
conséquence les populations vivant dans ces zones sismiques.
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Lorsqu'elle est soumise à des contraintes, la croûte terrestre se déforme. On peut définir simplement
la contrainte comme étant une force appliquée à une certaine unité de volume. Tout solide possède une
force qui lui est propre pour résister à la contrainte. Lorsque la contrainte dépasse la résistance du matériel,
l'objet est déformé et il s'ensuit un changement dans la forme et/ou le volume. Il existe des cas où la
déformation n'est cependant pas perceptible à l'oeil nu mais détectée seulement par des appareils sensibles,
et c'est le cas de la déformation du matériel solide lors d'un tremblement de terre avant qu'il y ait bris.
Les contraintes peuvent déformer tout aussi bien un volume de pâte à modeler que tout un segment de la
croûte terrestre. La déformation peut être permanente ou non. Le bris d'un vase qu'on échappe par terre est
permanent, alors que la déformation d'une balle de tennis due à l'impact sur la raquette est éphémère. On
reconnaît trois principaux types de déformations qui affectent la croûte terrestre: élastique, plastique et
cassante (un quatrième type n'est pas discuté ici, la déformation visqueuse qui s'applique aux liquides). Le
schéma qui suit montre la relation générale entre contrainte et déformation.
La première réponse d'un matériau à la contrainte est la déformation élastique. Quand la contrainte est
relachée, le matériau reprend sa forme et son volume initial, comme la bande élastique que l'on étire ou la
balle de tennis frappée par la raquette. L'énergie emmagasinée par le matériau durant la déformation est
dissipée lorsque la contrainte est relachée; cette énergie est transformée, par exemple, en mouvement dans
le cas de la balle de tennis. Sur le schéma, la relation contrainte-déformation est linéaire dans le cas de la
déformation élastique. A un point donné durant la déformation élastique, la relation contrainte-déformation
devient non linéaire: le matériau a atteint sa limite d'élasticité. Si la contrainte dépasse cette limite, le
matériau est déformé de façon permanente; il en résulte une déformation plastique (l'écrasement d'une
balle de pâte à modeler par exemple) ou une déformation cassante (le verre qui se brise). Dans le cas de la
déformation plastique, toute l'énergie est utilisée pour déformer le matériau. Avec une augmentation de la
contrainte, le matériau atteint un second seuil, son point de rupture, et il casse; c'est la déformation
cassante. Lorsqu'un matériau est soumis à des taux de contraintes très rapides, la déformation plastique est
minime ou même inexistante.
Trois paramètres importants doivent être considérés lorsqu'on applique les concepts de contrainte-
déformation aux matériaux de la croûte terrestre: la température, la pression et le
temps. Température et pression augmentent avec la profondeur dans la croûte terrestre et modifient le
comportement des matériaux. D'une manière très générale, on aura la relation suivante:
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La ligne rouge délimite deux champs: le champ de la déformation cassante (qu'on dit aussi fragile) et celui
de la déformation plastique (qu'on dit aussi ductile). La ligne fléchée bleue symbolise une augmentation
progressive des conditions de température et de pression à mesure que l'on s'enfonce dans la croûte
terrestre. Cette relation nous indique que, de manière générale, les roches de surface seront déformées de
façon cassante, alors que les roches en profondeur le seront de façon plastique. C'est dire que pour un type
de roche donné, celui-ci peut se retrouver sous un état fragile ou ductile, selon la profondeur à laquelle il se
trouve dans la croûte terrestre.
Le temps est aussi un facteur très important lorsqu'on discute de déformation. Si on étire brusquement
(temps court) un cylindre de pâte à modeler, il casse; si on y va plutôt lentement (temps long), il se déforme
de façon plastique. En ce qui concerne la déformation des roches, le facteur temps, qui se mesure ici en
millions d'années, se doit d'être considéré. Il est difficile d'imaginer qu'on puisse plier des couches de grès
par exemple, ... à moins qu'on y mette le temps géologique.
Un autre paramètre à ne pas négliger est la composition de la roche. Certaines roches sont cassantes de
nature (comme les calcaires, les grès, les granites), d'autres plutôt plastiques (comme les roches argileuses).
Les roches sédimentaires sont à l'origine disposées en couches à peu près horizontales puisqu'elles
proviennent de la transformation de sédiments qui se sont déposés à l'horizontale. Mais on les retrouve
souvent inclinées, déformées, affectées par des plis et des failles, particulièrement dans les chaînes de
montagnes. Les contraintes responsables de la déformation des roches de la croûte terrestre ont des
sources multiples. Les déformations résultent le plus souvent des mouvements des plaques lithosphériques
qui se traduisent par des contraintes qui modifient la forme des roches, leur volume et, dans certains cas,
leur composition chimique et minéralogique.
Il y a fondamentalement deux types de contraintes qui déforment les roches: les contraintes de
compression et celles de tension. Dans la compression, les forces convergent; elles peuvent être coaxiales
ou non. La déformation d'un jeu de carte sous contraintes de compression illustre la différence. Dans le cas
d'une contrainte de compression coaxiale, les cartes vont s'arquer, comme illustré ici:
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
Si les contraintes ne sont pas coaxiales, il va se développer du cisaillement; le jeu de carte se déforme par
le glissement des cartes les unes sur les autres:
Dans la tension, les contraintes divergent et ont pour effet d'étirer le matériel.
Les schémas qui suivent illustrent la déformation des couches de roches sous des régimes de contraintes
en compression et en tension. Prenons comme volume de départ, un empilement de couches de roches non
déformées à l'horizontal.
Les plis constituent la manifestation d'un comportement plastique (ductile) des roches sous l'effet de
contraintes de compression.
Pour décrire les plis, on utilise les termes d'anticlinal quand le pli se ferme vers le haut et de synclinal
lorsqu'il se ferme vers le bas. Les plis sont dits droits lorsque le plan axial est vertical. A l'autre extrême (non
illustré ici), il y a les plis couchés, lorsque le plan axial est horizontal. Entre les deux, il y a les plis déjetés et
les plis déversés. Les plis droits résultent de contraintes de compression coaxiales, les plis déjetés et
déversés de contraintes qui ne sont pas coaxiales.
Par convention, on nomme toit le compartiment qui se situe au-dessus du plan de faille, et mur celui qui
est au-dessous. Le rejet est le déplacement net des deux compartiments. Les contraintes de compression
produisent des failles inverses (plan de faille abrupte) ou de chevauchement (plan de faille près de
l'horizontale). Dans ces deux cas, le toit monte par rapport au mur. Les contraintes de tension produisent
des failles normales et listriques; le toit descend par rapport au mur. Les failles de décrochement (ou de
coulissage) constituent un cas particulier; elles se produisent par le déplacement de deux compartiments
l'un par rapport à l'autre dans un plan horizontal. On les retrouve en régimes compressifs ou extensifs.
Une application très importante de tout cela, c'est qu'en étudiant la géométrie des terrains déformés, le
géologue est en mesure de définir la nature des contraintes qui ont produit une géométrie donnée et d'en
déduire l'histoire de la dynamique d'une région.
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
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Carte de sismicité mondiale, pour des magnitudes supérieures à 5, les épicentres étant indiqués par des
points rouges. On remarque la concentration des foyers aux limites de plaques, le long de ceintures étroites,
ainsi que la distribution répartie sur une vaste zone au nord de l’Inde. Frontières des plaques : Résumé
Expansion Volcanisme
Ecartement des fonds basaltique
Dorsale Formation de nouvelles c
ou divergence océaniques ou intense mais Séismes superficiels
médio
zone discrète nombreux
océanique
d’accrétion
Volcanisme
Entre plaque
andésitique
océanique plus Séismes superficiels
explosif avec
dense et intermédiaires et
fosses
Affronteme plaque profonds Resserrement de plaque o
océaniques
nt subduction continentale
profondes
ou
convergenc
e Collision : Séismes superficiels
Entre deux
terme ultime Peu ou pas de résultant de fortes
plaques
de la volcanisme compressions
continentales Formation de hautes chaîn
subduction horizontales
Les plaques sont mobiles les unes par rapport aux autres et leurs mouvements
transforment la surface du globe.
À raison de quelques centimètres par an, les plaques s’écartent et se forment dans l’axe des
dorsales.
Elles se rapprochent et s’enfouissent au niveau des fosses océaniques.
La collision des continents engendre des déformations et aboutit à la formation de chaînes
de montagnes.
Ceci est confirmé par le fait qu’il existe une activité volcanique de type effusif dans l’axe des
dorsales : on y observe, en effet, des émissions de lave fluide basaltique qui, en se
refroidissant au contact de l’eau, prennent la forme de coussins de lave appelés (en anglais)
« pillow-lavas ».
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Ainsi, on peut en conclure que la dorsale atlantique est une zone d’écartement de
plaques (Africaine & Amérique du Sud par exemple) et de création de lithosphère (donc de
plaque tectonique) :
- dans l’axe de la dorsale, le magma fluide remonte, créant finalement de la nouvelle
lithosphère.
- les roches nouvelles qui arrivent dans l’axe de la dorsale vont alors pousser les plus
anciennes, déjà en place, ce qui agrandit petit à petit le plancher de l’océan.
Remarque
On peut comparer le fonctionnement d’une dorsale à un tapis-roulant puisque les nouvelles
roches vont pousser les anciennes et non pas se superposer. Ainsi, un océan s’agrandit alors
que 2 continents vont s’éloigner.
Étant donné que tous les océans communiquent entre eux, la mer envahit le plancher
océanique au fur et à mesure qu’il se crée.
Conclusion
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Un logiciel de sismologie permet d’afficher les foyers des séismes entre ces deux plaques
lithosphériques (voir doc. 3).
D’après le doc. 4, on peut constater que les foyers sismiques ne sont pas répartis au
hasard au niveau de la fosse océanique. En effet, ils sont disposés sur un (même) plan
incliné (direction NO-SE) : ce plan commence donc au niveau de la fosse océanique et se
poursuit sous la chaîne de montagnes.
Ces séismes se trouvent au contact des deux plaques tectoniques qui subissent donc
un mouvement de rapprochement : la plaque de Nazca d’origine océanique passe sous la
plaque sud-américaine d’origine continentale et plonge dans l’asthénosphère.
De la lithosphère océanique disparaît donc au niveau de cette fosse (doc. 5).
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Conclusion
Au niveau d’une fosse océanique, de la lithosphère océanique disparaît, ce qui modifie le
« visage de la Terre » : un océan se ferme et disparaît.
Les fosses océaniques sont associées au mouvement de rapprochement appelé
aussi mouvement de convergence.
Enfin, au niveau d’une fosse océanique, une plaque lithosphérique d’origine océanique
passe sous une plaque d’origine continentale et plonge dans l’asthénosphère : ce
phénomène s’appelle la subduction.
3. Le rapprochement des continents
a. Exemple de la formation de l'Himalaya
L’Himalaya est une chaîne de montagnes située à la limite de deux plaques tectoniques qui
sont la plaque indienne et la plaque eurasiatique.
Il y a 70 millions d’années (Ma), l’Inde et l’Asie étaient séparées par l’océan Téthys. La
lithosphère océanique correspondant à cet océan a disparu car la plaque indienne s’est
rapprochée de la plaque eurasiatique au cours du temps.
Lorsque ces 2 plaques se sont « touchées », elles sont entrées en collision : elles se sont, par
conséquent, « écrasées » l’un contre l’autre et ont formé une chaîne de montagnes,
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l’Himalaya.
Ces montagnes grandissent encore actuellement : ces régions sont géologiquement actives
(séismes enregistrés par exemple), témoignant des mouvements de ces plaques.
Remarque
Lorsque deux continents se rencontrent, il n’y a pas de subduction car leurs densités sont
identiques, il n’y en a pas un qui peut passer sous l’autre. Ils vont donc s’affronter.
b. Des traces témoignant de la collision des continents
Dans les chaînes de montagnes comme l’Himalaya, on peut observer des déformations
cassantes, les failles, et des déformations souples, les plis. Ces déformations témoignent de
forces de compression dues à la collision de deux lithosphères continentales (ici, l’inde et
l’Eurasie).
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On peut également observer des traces témoignant de la présence passée d’un océan dans
les roches des montagnes : fossiles marins (animaux ou végétaux), basaltes en coussins,
ophiolites…
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Conclusion
Lorsque deux lithosphères continentales s’affrontent dans les zones de rapprochement de
plaques, les masses continentales se déforment et entraînent la formation d’une chaîne de
montagnes : il y a COLLISION entre ces 2 masses.
Au niveau des terrains, on peut observer des traces dues aux fortes pressions qui s’exercent
sur les terrains lors de cette collision (failles, plis).
L'essentiel
► Les plaques tectoniques se forment et s’écartent au niveau des dorsales
océaniques alors qu’elles se rapprochent et disparaissent au niveau des fosses océaniques.
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► Ces mouvements de plaques se font sur des millions d’années. Ainsi, dans les zones de
divergence (ou écartement) des océans se créent alors qu’ils se ferment et disparaissent
dans les zones de convergence (rapprochement).
Remarque
Étant donné que le « volume » de la Terre reste le même au cours des temps géologiques,
c’est la répartition des continents et des océans qui changent. Si de la lithosphère océanique
est créée en un point du globe, alors cela implique qu’en un autre lieu, de la lithosphère
océanique disparaît…
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La subduction
Objectif
L’étude des séismes au niveau des fosses océaniques a permis d’observer des séismes très
profonds qui se répartissaient suivant un plan incliné. Ces observations ont permis de mettre
en évidence les zones de subduction.
Quelles sont leurs caractéristiques ?
Guam)
- l’existence d’un prisme d’accrétion (ex : la Barbade), il s’agit d’un ensemble sédimentaire
provenant de la couverture sédimentaire de la croûte océanique qui est subductée ;
- des plis et des failles inverses ;
- la possibilité d’un bassin arrière-arc, en arrière de la zone de subduction qui traduit en fait
un mouvement d’extension (mer du Japon).
c. Les différents types de subduction
On distingue deux types de subduction :
2. Le moteur de la subduction
La subduction constitue l’un des principaux moteurs de la tectonique des plaques. Le
moteur de cette subduction est lié à la différence de densité.
Une plaque va être subductée lorsque son poids est trop important. La densité d’une plaque
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L'essentiel
Les zones de subduction ont une activité sismique et volcanique intense, elles sont
qualifiées de marges actives.
Les séismes délimitent les frontières de plaque et permettent de visualiser la subduction
suivant le plan de Wadati-Bénioff. Le volcanisme caractéristique de subduction est explosif.
1. LES SEDIMENTS
Ensemble d'éléments déposés par l'eau, le vent, la glace qui proviennent de l'usure des
continents, c'est à dire de la destruction de roches ou d'être vivants. La destruction se fait par
des mécanismes physiques produisant la fragmentation des matériaux et des réactions
chimiques donnant des solutions de lessivage (altération chimique). Les éléments solides sont
déplacés sous l'effet de la gravité, souvent par l'intermédiaire d'un fluide transporteur (eau,
glace), et sous l'effet des variations de pression atmosphérique qui produisent les vents. Les
éléments en solution sont transportés par l'eau.
une partie des produits de destruction peut s'accumuler momentanément sur place, sans être
transportée, et constitue alors une couche d'altération ou éluvion.
les débris, dans leur majeure partie, sont déplacés puis déposés, généralement dans l'eau,
pour former un sédiment détritique (alluvions au sens large). Les éléments en solution qui
précipitent, sous avec intervention des êtres vivants, forment un sédiment d'origine chimique ou
biochimique.
sédiments carbonatés: la précipitation de carbonates dans les pores est un phénomène rapide
et peut se produire en plusieurs phases successives: la roche présente plusieurs générations de
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ciments. Des dissolutions locales sont possibles. L'exemple des bouteilles de Coca-Cola
cimentées dans les sables calcaires des îles Bahamas a fait le tour du monde géologique.
sédiments siliceux: c'est d'abord la compaction qui intervient et diminue les espaces vides
entre les éléments et corrélativement augmente les zones de contact. Les solutions interstitielles
dissolvent certains constituants (silice, carbonates...) et se concentrent. Elles déposent de
nouveaux minéraux entre les grains (ciments argileux, siliceux, carbonaté...) oubien sur les grains
qui augmentent de taille: ce nourissage est souvent de même nature chimique que le grain et de
même orientation cristalline. Sous l'effet de l'acroissement de la température et de la pression
en profondeur, certains minéraux se transforment. Ils recristallisent d'abord suivant un réseau
plus régulier: c'est le cas de l'agradation des minéraux argileux. A plus grande profondeur, les
espèces cristallines sont modifiées: c'est le niveau de l'anchizone, début du métamorphisme.
L'enfouissement se traduit généralement par une diminution de la porosité, par rapprochement
des grains et colmatage des pores par le ciment: ces modifications de porosité prennent une
grande importance dans la recherche des réservoirs potentiels en hydrocarbures.
sédiments argileux: les minéraux argileux recristallisent, le sédiment perd sa plasticité et
devient compact; s'il reste lité, c'est une shale.
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Figure 1-5: Principaux éléments chimiques dans les roches magmatiques et dans les roches
sédimentaires
On remarque dans ce tableau synthétique que la teneur des éléments chimiques dans les
roches sédimentaires est généralement voisine ou inférieure à celle des roches magmatiques,
sauf pour le CO2, l'eau et le Fe2O3 qui représentent l'apport de l'atmosphère et de la biosphère.
Figure 1-6: Composition des principaux groupes de roches sédimentaires. La zone inférieure
blanche correspond à des compositions rares ou inconnues.
4. MILIEUX DE DEPOT
Les éléments destinés à former un sédiment sont d'abord généralement transportés à l'état
solide ou en solution. Ils se déposent ou précipitent ensuite dans un milieu de sédimentation. Un
milieu de sédimentation est une unité géomorphologique de taille et de forme déterminée où
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Les roches sédimentaires sont de composition chimique et minéralogique variée; elles sont
souvent faites de mélanges. Leur origine est souvent multiple. Il est ainsi difficile de proposer
une classification satisfaisante .
* les roches chimiques issues de la précipitation des corps dissous dans l'eau: sel gemme,
potasse, tufs calcaires, silex...
Dans cette classification, les roches faites d'un mélange de constituants chimiques pourront
être rangées dans plusieurs catégories: par exemple, les marnes (argile + calcaire), les brèches
polygéniques (éléments de divers types pétrographiques), le loess (dépôt éolien formé de
quartz, d'argile et de calcaire)...
a)Principaux agents
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Exemple: comment faire la distinction entre dunes éoliennes, produites par le vent en milieu
aérien, et les dunes hydrauliques, formées par un courant d'eau en milieu aquatique? On
étudiera les caractères du sable formant l'accumulation dunaire ancienne, à savoir:
* l'état de surface des grains de quartz: les grains transportés par le vent montrent des traces de
choc de haute énergie; leur surface prend un aspect dépoli; * l'orientation des plans de litage: la
variance est plus grande pour un dépôt éolien;
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* l'inclinaison des litages est plus forte dans un dépôt en milieu aérien (force de frottement plus
grande entre les grains);
* le rapport hauteur/longueur d'onde des rides de courant sur la dune qui sont plus serrées dans
le cas du vent,
* le type de fossiles et de traces biologiques observées.
Néanmoins aucun de ces caractères n'a une valeur définitive; les transformations
diagénétiques faisant passer le sédiment à l'état de roche modifient les caractères d'origine: la
corrosion chimique altèrent la surface des grains, la compaction change la forme des structures
sédimentaires, les restes biologiques peuvent avoir été remaniés...Dans bien des cas le doute
demeure quant à la nature exact du milieu de dépôt d'un sable ancien.
La profondeur de l'eau est accompagnée des variations de l'énergie du milieu, de son potentiel
redox (oxygénation), de la composition minéralogique du dépôt (néoformation de certains
minéraux, teneur en carbonates...), de son contenu biologique, lui-même fonction de la lumière,
l'oxygénation et la salinité. Dans un milieu ancien on ne pourra estimer la profondeur du dépôt
que d'une façon indirecte, à partir des caractères physiques, chimiques et biologiques des
sédiments.
a) estimation de l'énergie
La texture et les structures sédimentaires sont des indicateurs d'énergie et non de profondeur
s.s.
* énergie faible: accumulation sous forme de corps sédimentaires réguliers; sédiments fins
laminés.
Les exceptions sont nombreuses: des courants rapides peuvent déposer des sables en lamines
régulières sur un fond plat (lamines de haut régime d'écoulement); les courants de turbidité de
haute énergie déposent des corps sédimentaires étendus et réguliers.
L'état de conservation des fossiles donne une indication sur l'hydrodynamisme du milieu de
dépôt. Des fossiles fragiles délicatement conservés (fins tests de foraminifères, articles de
crinoïdes en connexion...) témoignent d'une énergie trés faible. En revanche, des coquilles
cassées et classées sont caractéristiques d'un milieu agité. Leur orientation indique
l'intervention d'un courant tracteur. Les traces de locomotion laissées sur le fond par un
organisme correspondent à un milieu calme; l'absence de traces d'activité biologiques indique
souvent un milieu agité: les organismes non fixés ne peuvent pas s'installergénéralement, les
traces biologiques sont remplacées par des traces mécaniques produites par le courant.
La nature des fossiles peut être également un bon indicateur du milieu où les organismes ont
vécu, et donc de celui où leurs restes se sont déposés s'il n'y a pas eu transport latéral. La
présence d'algues est liée à la photosynthèse, donc à la lumière de la zone photique, quelques
dizaines de mètres de profondeur au maximum. Les coraux, contenant pour la plupart des
algues symbiotiques, ne se développent généralement que dans la zone photique. Certaines
espèces de foraminifères benthiques actuels ne se rencontrent qu'à des profondeurs
déterminées: on peut généraliser les conclusions aux espèces voisines fossiles.
Le problème principal rest néanmoins de savoir si les restes trouvés correspondent à des
organismes ayant vécu sur place. Les courants de turbidité peuvent disperser les coquilles de la
plate-forme littorale dans les plaines bathyales océaniques. En l'absence de restes organiques,
les traces d'activité peuvent se montrer trés utiles. Des traces sont laissées par des organismes
vivant à faible profondeur (plage, plate-forme littorale), d'autres à des profondeur plus grandes
(bassin océanique). Des assemblages de traces caractéristiques ont pu être corrélées avec la
profondeur.
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Figure 2-2 : Répartition des traces d'activité en milieu marin selon SEILACHER. Dans la zone
tidale, les organismes fouisseurs creusent des terriers en U (comme celui de l'annelide actuel du
genre Arenicola) et se nourissent de suspension. Sur la plate-forme, on trouve les terriers
également en U mais d'animaux se nourissant de la matière organique du sédiment. Plus
profondément, les terriers des animaux fouisseurs sont plus complexes .
c) Liaison profondeur-anoxie
Le teneur en oxygène de l'eau diminue généralement avec la profondeur si le corps d'eau n'est
pas intensément brassé.
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Figure 2-3: Teneur en gaz dissous dans la Mer Noire. La teneur en O2 décroit avec la
profondeur; elle est nulle au-delà de 200 m; sa diminution à la surface est due au métabolisme
du plancton. Le sulfure d'hydrogène et le méthane sont produit par la décomposition bactérienne
de la matière organique des sédiments du fond.
Les zones profondes et calmes sont pauvres en oxygène (anoxie). Cependant, une agitation,
même temporaire, de l'eau apporte de l'oxygène de la surface: c'est le cas des tempêtes, des
courants profonds, des courants de turbidité. Certains corps ne peuvent se former ou
s'accumuler qu'en milieu anoxique: la matière organique est fermentée par les micro-
organismes et produit des sulfures et du méthane.
Le carbonate de calcium est dissous en profondeur; il n'y a plus de carbonate dans les mers
actuelles au delà de 5400 m de profondeur. Les tests calcaires de foraminifères issus du plancton
sont dissous et ne laissent plus de trace dans le sédiment. La profondeur de compensation des
carbonates (Carbonate Compensation Depth ou CCD) varie selon les mers actuelles, à plus forte
raison pour les mers anciennes. Néanmoins on peut toujours affirmer qu'un sédiment carbonaté
ne s'est pas formé à grande profondeur: c'est le cas de la craie constituée de test calcaires de
micro-organismes planctoniques.
e) Structures de glissement
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Un sédiment qui glisse sur une pente se déforme est acquiert des structures particulières, les
structures de glissement, dont les slumps sont les plus représentatifs. Ces structures sont
préservées ensuite dans la roche. On estime qu'une pente minimale de 1°30 est nécessaire pour
permettre un glissement. La présence de slumps dans une couche permettra d'estimer
grossièrement la pente ancienne (paléopente) et indirectement la profondeur minimale d'un
bassin d'accumulation.
Les fentes de dessication, les traces de gouttes de pluie, les traces de locomotion de vertébrés
terrestres (comme les traces de pas de dinosaures, au Secondaire, et celle d'australopithèques
au Quaternaire), témoignent d'une mise à l'air du sédiment meuble. Les traces d'activité algaire,
ou stromatolites, sont assez caractéristiques des zones intertidales. De nombreuses formes
d'érosion ne se produisent qu'en milieu aérien (fragmentation des roches par variations de
température, galets éolisés par exemple). Les altérations donnant naissance aux sols et aux
croûtes calcaires ne peuvent se produire qu'en milieu continental.
Son action est multiple. Elle agit d'abord sur la solubilité de nombreux corps. En général, les
minéraux sont plus solubles à chaud, néanmoins, c'est l'inverse pour le CO2 et les carbonates:
les carbonates précipitent quand la température s'élève. La température conditionne également
l'état physique de l'eau: glace , liquide transporteur, vapeur accompagnée de la précipitation des
corps en solution (évaporites). D'une façon générale, elle agit sur la vitesse des réactions
chimiques: son rôle est particulièrement important dans les phénomènes d'altérations.
Plusieurs méthodes permettent d'évaluer les températures règnant dans les milieux anciens
(paléotempérature). La composition de la faune et de la flore donne de bonnes indications pour
les périodes récentes: des restes d'hippopothames dans un dépôt quaternaire indiquent un
climat chaud, ceux de rennes, un climat froid. Il faut que le sédiment contienne des restes
fossiles, que les espèces identifiées soient identiques ou voisines des espèces actuelles, et
qu'elles aient des exigences écologiques définies. La couleur du sédiment peut apporter
quelques renseignements sur les dépôts continentaux: les dépôts sont plutôt rouges en climat
tropical (fer à l'état ferrique), ils sont plutôt gris en climat froid où les réactions d'oxydation sont
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plus lentes. Certains minéraux ne se forment que dans des conditions de température
particulière: le sulfate de calcium précipite à l'état de gypse pour une température inférieure à
25°C, à l'état d'anhydrite pour une température supérieure.
Une méthode précise mais plus délicate à mettre en oeuvre est celle des isotopes de l'oxygène.
Au cours de l’évaporation d’un corps d’eau, le départ de l'isotope léger est favorisé par rapport à
l’isotope lourd. Le rapport 18O/16O sert donc de (paléo)thermomètre. On dose ainsi les
carbonates marins, en particulier ceux des coquilles mais aussi les dépôts continentaux. On a pu
mettre ainsi en évidence de grandes fluctuations climatiques au cours des temps géologiques.
Figure 2-4: Variation isotopique de l'oxygène contenu dans les tests d'un foraminifère
planctonique dans une carotte de sédiment du Pacifique équatorial. La teneur en isotope 18 est
exprimé par rapport à un standard international, le PDB .
* Eh > 0 : milieux oxydants en contact avec l'air: milieux aériens, milieux aquatiques superficiels
ou agités
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* Eh < 0 : milieux réducteurs, à l'abri de l'air: milieux aquatiques calmes, eaux stratifiées, sols
hydromorphes.
Le potentiel d'oxydo-réduction régnant dans le milieu de dépôt agit sur l'intensité de l'activité
biologique, sur l'état d'oxydation de certains éléments (fer, manganèse...), sur l'évolution de la
matière organique. L'Eh agit sur la nature des espèces vivantes et sur l'abondance des individus.
En milieu réducteur, pauvre en oxygène (anoxique), la faune est rare, les espèces sont adaptées
aux conditions défavorables, les bactéries réductrices contribuent à l'abaissement de l'Eh. Les
minéraux à base de fer sont des oxydes ferriques (Fe+++) en milieu oxydant, des oxydes,
carbonates et sulfures à fer ferreux (Fe++) en milieu réducteur. La couleur du sédiment varie du
rouge ou jaune (oxydant) au vert-gris (réducteur). Les restes organiques disparaissent par
oxydation pour un Eh>0; ils sont conservés, s'accumulent et sont réduits en hydrocarbures et
carbone en Eh négatif: le sédiment est noir.
Un milieu de sédimentation est généralement proche de la neutralité: son pH est compris entre
6 et 8. Il existe des milieux particulièrement acides comme les tourbières (pH voisin de 5) ou
basiques comme les lacs sodiques du grand Rift africain (pH > 9). Certains minéraux comme la
calcite et la silice, sont sensibles au pH qui agit sur leur solubilité.
* la calcite précipite en totalité pour pH > 8; elle est dissoute aux pH inférieurs
Figure 2-5: solubilité de la silice amorphe et de la calcite dans l'eau de mer à 20°C.
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On voit que ces deux minéraux ne sont généralement pas simultanément en équilibre avec leur
environnement chimique dans un même sédiment; s'ils coéxistent, l'un a toujours tendance à se
substituer à l'autre. Dans les grès à ciment calcaire, les grains de quartz sont trés souvent
corrodés par le ciment calcitique. La nature du sulfure de fer dépend également du pH. La
marcasite se forme préférentiellement en pH acide (c'est le cas des marais houillers); la pyrite se
forme en milieu basique comme dans l'eau de mer (pH voisin de 8). Parmi les minéraux argileux,
la kaolinite est plutôt formée en milieu acide, à l'inverse des smectites. Le pH agit conjointement
avec l'Eh dans un milieu. Des champs de stabilité caractérisent les conditions de formation des
minéraux.
c) Salinité
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La salinité d'un milieu marin est évaluée en g/l de sels dissous (surtout NaCl) ou en % d'ion
chlorure (chlorinité). La salinité de l'eau de mer est d'environ 35 g/l, sa chlorinité de 19,4 pour
mille. La salinité des milieux aquatiques varie de 0 g/l à plus de 100 g/l. On parle d'eau douce,
d'eau saumâtre, d'eau de mer, d'eau sursalée (hypersaline). Les sels précipitent à saturation.
Certains caractères faciologiques permettent de connaître la salinité d'un milieu ancien
(paléosalinité). La faune est un bon critère: des espèces vivent en eau douce, d'autres en eau de
mer; certaines supportent des variations de salinité (espèces euryhalines), d'autres non. Les
populations animales des milieux sursalés sont pauvres en espèces mais nombreuses en
individus souvent de petite taille. La présence d'évaporites (gypse, halite...) indiquent une
sursalure; la précipitation des sels de potassium est la preuve d'une évaporation complète de la
masse d'eau. Ces évaporites se trouvent en bancs continus ou dispersées en cristaux dans le
sédiment (cristaux de sel). Les cristaux de sels peuvent être par la suite dissous et laisser une
cavité cubique qui est remplie par un sédiment fin: ce moulage est une pseudomorphose de
cristal de sel.
La teneur en bore des argiles constitue un bon indicateur de paléosalinité. En effet, la teneur
en bore de l'eau est fonction de sa salinité. Le bore se fixe dans les feuillets argileux, surtout
ceux des illites qui enregistrent donc la salinité de leur milieu de dépôt. Des illites contenant
moins de 50 ppm de bore ont été déposées en eau douce. Des teneurs voisines de 300 ppm
indiquent un milieu salé de type marin. Des teneurs supérieures sont celles de sédiments de
milieux sursalés.
Les êtres vivants dépendent étroitement des autres paramètres: énergie du milieu,
température, salinité, Eh-pH, teneur en oxygène. Ils dépendent également les uns des autres
(équilibre d'une population avec son milieu, notion de chaîne alimentaire, nourriture disponible,
surpopulation...). Ils agissent en retour sur les paramètres physico-chimiques directement et
indirectement:
sur l'énergie du milieu: par exemple, les organismes marins fixés diminuent par leur présence
l'hydrodynamisme ambiant (cas des récifs, des herbiers) et favorisent le dépôt des sédiments; ils
créent un micro-milieu protégé (lagon d'un atoll par exemple).
sur l'Eh et le pH: la surproduction de matières organiques par dans un milieu aquatique
entraîne son eutrophisation; la teneur en oxygène de l'eau diminue(anoxie), la matière
organique s'accumule au fond et subit l'action des bactéries réductrices (production de
méthane, de sulfures).
a) milieux aériens
* sols
* piedmonts:
* milieux glaciaires
* dépôts éoliens
b) milieux aquatiques:
* lacs
* marécages
sédiments détritiques rythmés mis en place en bas du talus par les courants de turbidité
détritiques fins venant du talus auxquels s'ajoutent les particules fines tombant de la surface:
débris planctoniques, poussières volcaniques...dépôt de boues pélagiques ou hémi-pélagiques.
Le long des marges actives, un prisme sédimentaire souligne la position de la subduction.
Ils sont situés aux limites du domaine marin et du domaine continental et présentent des
caractères mixtes.
Les minéraux constituant des roches ne sont stables que dans des domaines définis de température (T) et de pression (P).
Lors d'un cycle orogénique, les roches sont entraînées pour des raisons tectoniques vers la profondeur : il y a transformation
des minéraux par réaction entre eux. De nouveaux assemblages apparaissent, typiques des conditions P-T rencontrées
durant ce parcours : c'est le métamorphisme qui peut se définir comme l'ensensemble des modifications intervenant à
l'état solide dans la composition minérale et dans la structure d'une roche soumise à des conditions de température et de
pression différentes de celles où elle s'est formée.
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Dans ce dernier cas, les fluides jouent un grand rôle : apport d'eau et départ de dioxyde de carbone. c'est souvent le cas
dans le cadre de conditions de P et T peu élevées. Dans le métamorphisme prograde, l'eau est chassée des assemblages
minéralogiques et des fuides minéralisés sont ainsi extraits des roches.
♦ Le temps : c'est
'est un facteur important car il faut que les conditions physico-chimiques
physico chimiques soient modifiées durablement pour
que les transformations minéralogiques et structurales aient le temps de se produire.
La plupart des minéraux sont métastables, c'est à dire qu'ils se mantiennent sans modifications sensibles en dehors de leur
domaine de formation : c'est cette propriété qui permet d'observer à l'affleurement des paragenèses (*) d'origine profonde.
Les réactions de formation des minéraux sont réversibles mais les réactions
réactions rétrogrades ne se produisent pas ou à des
vitesses extrêmement faibles. La vitesse d'exhumation est donc un facteur essentiel de conservation des assemblages
métamorphiques.
(*) Paragenèse : association de minéraux qui sont, ensemble, stables dans certaines
certaines conditions pression
pression-température et
qui caractérise le chimisme général de la roche.
La diagenèse pour les basses températures : ensemble des processus transformant un dépôt sédimentaire en roche
sédimentaire (compaction, dissolution, lithification)
L'anatexie pour les hautes températures : ensemble des processus par lesquels les roches mé
métamorphiques subissent
une fusion partielle.
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1) Le métamorphisme hydrothermal
Ce type de métamorphisme se caractérise par des transformation d'une roche originelle par apport d'éléments chimiques
lié à la circulation de fluides. Il concerne essentiellement la lithosphère océanique. En effet, dès sa mise en place au nive
niveau
de la dorsale, la croûte subit de profondes transformations par un hydrothermalisme
hydrothermalisme de haute température qui bouleverse
les associations monérales initiales par hydratation et échanges d'ions en réponse à la circulation active de l'eau de mer
dans ces roches très fracturées. Les phénomènes essentiels sont le passage danns le faciès amphibolites puis schistes verst
des gabbros et la serpentinisation des roches mantelliques jusqu'à des profondeurs importantes (probablement plusieurs
kilomètres).
2) Le métamorphisme de contact
la nature du pluton
Le granite de Flamanville
anville (granite à amphiboles) est intrusif dans un
série sédimentaire plissée constituée de schistes et de calcaires daté
du Dévonien-Silurien.
Silurien. Au contact du granite, sur environ 150 à 20
mètres, les roches sédimentaires sont affectées de modification
texturales et minéralogiques : elles forment une auréole d
métamorphisme.
L'apparition de minéraux nouveaux traduit les modifications des conditions physiques régnant au voisinage de l'intrusion. Dan
Dans ce cas
c'est principalement la chaleur dissipée par le corps magmatique en cours de refroidissement qui est responsable des modi
modifications :
s'agit d'un thermométamorphisme.
Comme on l'a vu, ce type de métamorphisme peut engendrer des transformations chimiques mais les transformations structurale
sont limitées.
Un exemple de métamorphisme régional : le massif de l'Arize (Ariège - Carte de Saint Girons 1/50.000). Cet ensemble
appartient à la zone structurale nord-pyrénéenne. Il est principalement constitué d'une série d'âge paléozoïque.
- Légendes - En allant du nord vers
le sud :
- la série (Silurien à
Carb : Carbonifère Carbonifère) correspond
/ Dév : Dévonien à des roches
Sil : Silurien sédimentaires peu ou pas
/ Ord : Ordovicien transformées.
Camb : Cambrien
- dans les roches datées
du Silurien contenant de
1 : isograde nombreux fossiles
d'apparition de la (Trilobites,
séricite (+), de la Brachiopodes...)
chlorite (+) et de la commencent à
muscovite (+) apparaître des minéraux
2 : isograde nouveaux (séricite,
d'apparition de la chlorite, muscovite) : les
biotite (+) roches sont
3 : isograde métamorphisées.
d'apparition de
- Dans un complexe
l'andalousite (+)
schisto-gréseux avec
4 : isograde de
intercalations de bancs
disparition de la
calcaires d'âge cambro-
muscovite (-), de
ordovicien, les minéraux
l'andalousite (-),
cités ci-dessus sont
4 : isograde
toujours présents mais
d'apparition de la
Fig.5 - Source : Pomerol - "Eléménts de géologie" les fossiles ont disparu.
sillimanite (+), des
Un peu plus au sud de
feldspaths potassiques
cette zone, la structure
(+) et microcline (+)
des roches change de
façon importante : elles
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
- Au-delà, de nombreux
changements
minéralogiques s'opèrent
(voir disposition des
isograde). Les feldspaths
qui n'étaient que
microscopiques dans les
roches précédents se
développent et
deviennent visibles à
l'oeil nu : les roches sont
alors appelées des gneiss.
Par rapport à l'exemple précédent, on peut donc noter des différences importantes : l'étendue de la zone métamorphique,
l'architecture anisotrope des micaschistes et des gneiss, le passage progressif vers un phénomène de fusion.
Fig.6
Elles sont caractérisées par l'apparition d'un
nouveau minéral de composition identique (même
formule chimique) mais de structure cristalline
différente.
Disthène - Sillimanite
Andalousite
Source : UniCiel
Sans fluide
ex : Dolomite + Quartz + Eau ----------> Talc + Calcite ex : Albite + Glaucophane ----------> Grenat +
+ Diox. de Carbone Jadéite + Eau
Les minéraux néoformés constituent de nouvelles associations minéralogiques appelées paragenèse. Il s'agit donc d'une
association de minéraux issus d'un même processus géologiques et stables simultanément dans une même gamme de
conditions physico-chimiques (Pression et Température).
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
IV - l'intensite du metamorphisme
2) La zonéographie métamorphique
Chaque faciès métamorphique est donc défini par une gamme de P et de T° et par la présence de minéraux index
(minéraux ayant un champ de stabilité (P,T) restreint.
Faciès T P
Minéraux index
métamorphiques (°C) (Kbar)
50
Zéolite <4 Zéolite
- 200
10
Préhnite +
Préhnite - Pumpellyite 0- <5
Pumpellyite
300
20
Cornéenne 0- <2
1000
30 Chlorite +
Schistes verts 0- 2-8 Epidote +
500 Actinote
10 4- Glaucophane +
Schistes bleus
0- 14 Epidote
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
500
50
2- Hornblende +
Amphibolites 0-
10 Anorthite
750
30
Pyrope (grenat)
Eclogite 0- 8<
+ Omphacite
1000
65 2- Hypersthène +
Granulite
0< 14 Cordiérite
90
Sanidinites <1 Sanidine
0>
4 : Roche magmatique (basique) mise en place et refroidissant à la base d'une croûte continentale en extension ou sous un arc insulaire. Un nouvel
évènement orogénique
ue est nécessaire pour ramener les roches 3 et 4 à la surface.
Les portions en trait plein de ces trajets sont les seules susceptibles d'être préservées par les paragenèses des roches. En conséquence, les portions
préservées des trajets 3 et 4 permettent difficilement de faire la distinction entre les deux.
1) A l'échelle de l'échantillon, le métamorphisme peut se traduire par une disparition de la structure originelle et
l'apparition de nouvelles structures. A ce titre, il existe différents types de déformations structurales liées au
métamorphisme.
La schistosité (s1)
Dans une région affectée par un métamorphisme régionale, la stratification planaire initiale (notée S0) est rarement préservée. O
assiste à une ré-orientation des grains suivant des plans parallèles (notés S1), perpendiculaires à la direction de compression de
contraintes tectoniques. Cette réorientation est d'autant plus forte que les grains sont fins.
Cela donne lieu à un feuilletage plus ou moins serré selon lequel la roche peut se débiter en lames plus ou moins épaisses e
régulières.
La schistosité se développe lorsque la déformation a dépassé un certain seuil et les plans de schistosité sont alors aprallèles au pla
d'aplatissement.
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
Source : http://davidsandra.pagesperso-orange.fr
Pour aller plus loin... "Plans d'aplatissement, plans de schistosité et plans de cisaillement" (PlaneTerre)
Vi -CLASSIFICATION
CLASSIFICATION ET NOMENCLATURE DES ROCHES
METAMORPHIQUES
Contrairement à ce que l'on constate pour les roches magmatiques et sédimentaires, il n'existe pas de classification de
référence pour les roches métamorphiques. En effet, le classement est beaucoup plus complexe car il faudrait pouvoir tenir
compte : de la roche originelle, du type de métamorphisme,
métamorphisme, des compositions minéralogiques et chimiques et des facteurs
du métamorphiques (dynamiques et/ou thermiques).
Afin de pouvoir malgré tout donner un nom à une roche métamorphique, la classification est basée sur la prise en compte
concomitante du faciès
aciès prétrographique, du faciès métamorphique et de la séquence métamorphique.
Hornblend
Quartz, Mica,
Minéraux Feldspath e verte, Grenat,
Grenats, minéraux Quartz
dominants s, Quartz Feldspaths Omphacite
Feldspaths argileux
Ca
Henintsoa Solotiana SVT 1ere D
Moyen à Fin à
Grain Fin Moyen à grossier Moy
grossier moyen
vert
Couleur Claire Claire Sombre Sombre Claire
sombre
Type de
Régional Région
métamorphisme
- Migmatite -
- Gneiss -
Leucosome : partie granitoïdique
Lits clairs : quartz et feldspaths
Mélanosome : partie gneissique
Lits sombres : micas, amphiboles
Aspect : folié
Aspect : folié
Min.
argileux
Micaschist
Micas Schiste, e
Argilo-
Argile Al2O3
pélitique Silicates Cornéen Gneiss
d'alumine ne
Granulite
Cordiérite
- Grenats
Phyllites
Grès Granite SiO2 - Quartzite
Quartzo- Grenats Quartzit
Al2O3
feldspathique NaO2 e
Grauwacke Rhyolite Gneiss
- K2O Quartz -
Feldspaths
Calcite -
Dolomite
Calcschist
e
Calcaire CaO - Epidote - Marbre
Carbonatée Grenats Ca
MgO Marbre
Dolomie Cipolin
Diopside -
Cipolin
Feldspaths
Ca
Schiste
Eclogite
Schistosité + Schistosité +
Schistosité Schistosité Foliation Foliation
Foliation Foliation
VII - LE RETROMETAMORPHISME
Le rétrométamorphisme correspond à la transformation d'une roche métamorphique (par un métamorphisme ultérieur)
dans un faciès minéral plus faible que celui de la roche de départ. (ex : une amphibolite donne une chlorite).