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Flous Jérémy EM31 CA4 Judo

Partie individuelle du dossier. Sujet : Liaison au sol / seconde / O Goshi

- 1) Comment observer la technique ?


La méthodologie de l’observation d’une technique se décline en 4 phases :
- Le placement de l’enseignant → Importance du meilleur positionnement possible pour avoir accès à la
cible. Pour cette technique, il conviendrait d’un endroit depuis lequel nous puissions voir la prise à la hanche,
celle au bras, puis le mouvement de bascule. Il serait donc optimal d’être placé face au côté torse de Tori et
d’Uke.
- La cible → Ce que je regarde précisément, qu’est-ce qui m’intéresse dans l’exécution du mouvement,
quelle partie du corps je regarde ? Pour la technique O Goshi, il serait selon moi intéressant de cibler la prise
qu’entreprend Tori sur l’arrière de la hanche de Uke, ainsi que la prise que Tori utilise sur le bras de Uke
(même côté que la prise de hanche) et enfin le moment de bascule (Tori utilise sa hanche comme levier pour
déséquilibrer Uke et l’amener au sol.)
- Moment précis d’observation → Le moment où Tori déclenche la technique et la met en œuvre. Ici nous
sommes intéressés dès lors que Tori s’accroche à l’arrière de la hanche de Uke jusqu’au moment où Uke est
en train de chuter.
- La durée → Ici nous parlons de la durée du ciblage. En clair, cette phase commence lorsque Tori attrape
l’arrière de la hanche de Uke et se termine lorsque Tori termine la tentative d’immobilisation d’Uke.

- 2) Quels sont les savoirs méthodologiques prioritaires nécessaires à l’efficacité à partir de la position
kyoshi ?
Selon moi, les savoirs méthodologiques sont associables aux prérequis nécessaires à l’entrée dans le
dispositif et à ses critères de réalisation. L’élève doit donc connaître les critères de réalisation pour en théorie
être capable d’utiliser la technique O Goshi depuis la position kyoshi. Ces savoirs méthodologiques
prioritaires nécessaires à l’efficacité pour cette technique sont donc pour moi ; savoir comment reconnaître
l’opportunité de mettre en pratique O Goshi. Savoir où s’accrocher sur Uke et comment. Savoir où, quand et
comment déplacer ses appuis (en position kyoshi toujours). Savoir comment et quand créer un levier de
hanche. Savoir comment, où et pourquoi tirer Uke dans un direction x.

- 3) Comment délivrer les consignes relatives à la dimension méthodologique liée à la tactique ?


Comme écrit ci dessus les consignes relatives à la dimension méthodologiques peuvent être définies sous la
forme de critères de réalisation, puisqu’ils sont les étapes méthodologiques à connaître au préalable, pour
pouvoir appliquer leurs procédés lors de la phase motrice. Délivrer les consignes peut donc s’appliquer dans
ce cadre sous la forme de critères de réalisations. Les critères de réalisations peuvent donc être donnés aux
élèves, pour faciliter la compréhension méthodologique liée à la tactique et plu-tard la mettre en pratique. La
dimension méthodologique liée à la tactique peut se partager en 3 dimensions :
- Le placement → Ici on parle donc du placement de Tori, l’enseignant peut donner des critères de
réalisation à Tori pour qu’il sache comment se placer pour mettre en pratique la technique d’O Goshi.
- Le déséquilibre → L’enseignant donne donc les critères de réalisations à Tori qui lui permettent de savoir,
quand déséquilibrer (reconnaître l’opportunité), et comment (étapes à suivre pour entraîner une perte
d’appuis d’Uke.
- l’Exécution → L’enseignant décline donc les critères de réalisation (étapes à suivre) qui permettent de
mettre en pratique la technique d’O Goshi au regard des CR du placement de Tori, et du déséquilibre qu’il va
chercher à provoquer chez Uke pour l’amener au sol puisqu’il y a liaison.

- 4) Comment faire le lien avec la dimension méthodologique en badminton au moment la


délivrance des consignes ?
Selon moi il faut tout d’abord rappeler à l’élève que le judo est une discipline du CA4 au même titre
que d’autres APSA comme le badminton, et expliquer pourquoi elles sont dans le même CA pour
créer du lien dans les pensées de l’élève entre différentes APSA du même CA. Maintenant,
expliquer qu’il y a un lien avec le badminton car pour gagner, il faut déséquilibrer l’adversaire et
viser les espaces libres. Soit, comme au judo, la méthodologie (ce qu’il y a à faire « sur le papier »
pour gagner), est presque semblable, puisque ici nous devons déséquilibrer Uke pour l’emmener
dans une position où il ne prend pas appuis (espace libre). Nous pouvons expliquer ceci, en faisant
participer les élèves et en leur demandant même d’expliquer ce lien (émergence des connaissances).

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