Vous êtes sur la page 1sur 3

9 – LE

DÉVELOPPEMENT
1848 : révolutions en Europe

I. L’affirmation des langues nationales


1. Langues et nations
Ernest Renan, Qu’est-ce que la nation, 1882
parle d’une adhésion volontaire à la nation => chaque individu fait un choix (droit du sol -> naître dans le pays => devenir français)
ambiguïté : 1 nation indivisible (contradiction avec le choix et le droit du sol)
rôle de l’État dans l’affirmation de la nation => construire avec la langue française

L’Abbé Grégoire, Rapport Grégoire, 1794


réflexion sur la diffusion du français et du patois => Comment peut-on faire connaître les décisions de l’A.N. + une adhésion ?
diffuser en français ou traduire en différentes langues présentent dans l’espace nationale => Mais coûte cher + écarts de sens avec la traduction
son rapport => diffusion du français nécessaire

Allemagne : revendication nationale précède la nation


se définissent par le folk (peuple) -> communauté de langues et de culture
langue fixé par Luther (traduction de la bible) => fixe l’allemand grammaticalement -> standardisation de la langue (processus de normalisation)
peu de prestige => langue paysanne
fin fu XVIIIème : émergence d’une littérature allemande (mouvement autour des œuvre de Goethe) -> célébration des émotions
écrits de Kant, Hegel (période 1780-1880) -> diffusé par les universités allemandes (grande quantité)

philologue -> science de la langue allemande (rechercher les racines de la langue)


pays se pense existant par l’existence de la langue (langue fonde la nation)
Où s’arrête les terres où l’on parle l’allemand ?
après 1945 : transferts/mouvements de populations => allemand (question de l’identification par la langue)
limites des territoires allemands => courant politique du pangermanisme (unité de tous les allemands)
tendance va pousser les philologues à donner un statut à l’allemand => comme le grec ou le latin
s’interroge sur les communautés de langues => émergence de la langue indo-européenne (tableau de langues => correspondance entre anglais,
allemand, italien…)
diffusion des langues indo-européens => opte pour la langue la plus efficace socialement, économiquement, politiquement (efficacité technique)
nationalité allemande => droit du sang (transmission de la langue par la famille/sang)
dimension politique très forte => courant germanisme => émergence d’un nationalisme ou d’un racisme

France : rôle des académies => fixation de la langue par l’État (contrôle par des organismes)
linguistiques + débat renaît après 1870
nationalité française => droit du sol (transmission par l’éducation)
limites en 1900 : langues française encore secondaire (pratiques linguistiques différentes sur le territoire national)
lutte contre les langues régionales sous la IIème République -> homogénéisation des langues autour de l’Abbé Grégoire

Italie : langue historique -> capital historique (latin puis italien)


XVIIème siècle : écrits/œuvre littéraire avec Dante mais statut linguistique précaire (italiens différents en fonction des régions)
absence de langue standard => crise
Manzoni => propose d’utiliser un dialecte italien : le florentin
1865 : organisation par l’État d’un pèlerinage national à Dante (1er rite qui va mobiliser tout le pays) => florentin parlé par une minorité
banditisme (mafias) développé contre le phénomène de diffusion du florentin
1808 : moitié des instituteurs maîtrise le florentin (travail autour de la Société Dante-Alighieri -> association financée par l’État pour diffuser le bon
parler en Italie)
BUT : penser à la patrie
utilisation du théâtre + de l’opéra (Rossini) -> diffusion des partitions de musique en florentin (Italie du Sud -> organisation d’opéra gratuit pour les
populations dans les villages)
acculturation de l’Italie => outil d’unification italienne
culte -> inhumation de Verdi en 1901 à Milan => emblème de l’unité italienne grâce ) ses opéras

2. Langue du peuple, langue des élites


Norvège : norvégien => langue secondaire (méprisé)
danois -> langue des élites

revendication -> langues paysannes deviennent des langues bureaucratique (Ibsen)

finois => majorité de la population le parle (langues sans littérature au XVIIIème)


courant du romantisme européen => finomantisme (porté par Elias Lönnrot -> 1835 : Kalevala - 1er livre finois)
succès de librairie => diffusion (devient la langue officielle en 1863)
date de la fête nationale finlandaise => date de parution du livre

3. Langues à ressusciter
Pologne :
1778-1815 : 3 partages de la Pologne donc polonais n’est pas langue administrative
= vecteur du courant nationalitaire (résistance à l’occupant) -> ciment national
mobilisation de la langue => dvpment d’écrits (romantisme exacerbé)
valorisation du polonais => résistance à l’occupant (modernisation de la langue => du romantisme au naturalisme)
Hongrie :
1866 – 1918 -> Empire Austro-Hongrois
administration => latin + français pour les débats
hongrois => secondaire
1870-1930 : combat pour la révolution de la langue (projet politique) -> création de mots technique de la révolution industrielle
1830 : noblesse hongroise (affirme son pouvoir) -> adoption du hongrois
dvpment des troupes de théâtre ambulante -> diffusion de la fierté linguistique

1880 : émergence de langues artificielles


exemple du Volapük (par Johann-Martin Schleyer) -> langue internationale qui facile le contact et le commerce => MAIS surtout qui est neutre
1887 : création de l’Esperanto par Zamenhof
langue de coopération internationale (éviter la concurrence ds langues nationales + penser le recul du français)
=> alimentation des courant trans-nationaux
U.E. => défense des langues territoriales (langues artificielles n’ont aucun poids…)

II. Élites du savoir et formation à la nation


1. Forger des mythes nationaux : Ossian
erreur => créateur de réalité
Écosse => MacFerson obtenir une bourse pour parcourir les Highlands
1860 -> Ossian -> résultat de collecte des mythes qui s’éteignent
Ossian -> raconte les combats de son père contre les différents occupants
BUT : donner au gaélique + traditions -> un mythe du style britannique (exemple d’Homère -> L’Illiade et l’Odyssée)
avoir dans le nord-ouest européen => quelque chose pour contre balancer le poids des mythe de la Grèce antique
peuple libre => loin de la tyrannie de la monarchie
1830 : théorie est fausse…

2. Identité nationale et identité régionale : le Barzaz Breiz


langues dominée (régionales) => bâtir des identités régionales
courant créer par Lavil Marquez => avant d’être français -> breton par le sang (marqué par l’influence allemande)
parcourir la Bretagne pour récupérer les mythes, les chansons, les traditions bretonnes => caractéristiques françaises dominatrice
invente la Bretagne des druides, cerpes (Astérix), forêts de Brocéliandre

militants bretons => 1940-1941 (collabore avec les allemands -> fuite vers l’Irlande après 1944)
mouvement indépendantiste en pâtit après 1945
dvment du folklore à la bretonne

3. Inventer des monuments nationaux : la cathédrale de Cologne


édification des statuts en mémoire des grands hommes -> type de personnages que l’on représente
destruction des bâtiments pendant la Révolution Française -> destruction des vitraux (vandalisme) -> iconoclaste
glorification de l’ancien => marque du génie français (mise en tourisme)
lieu de mémoire => Cathédrale de Reims (lieu des sacre des rois de France -> réinvente un lien imaginaire entre la France de Clovis et la France
actuelle)
exemple de la cathédrale de Cologne
1810-1820 : travaux inachevés depuis le Moyen-Âge
1814 : campagne de levée de fonds (intellectuels dont Goethe) auprès des Allemands (1ère manifestation trans-religieuse pour l’achèvement de cette
église)
glorification de l’unité/tradition allemande -> société corporative
lieu de mémoire => projet/héritage commun
1842 : association pour l’achèvement de la cathédrale (découverte d’un plan définitif datant du XIVème siècle) => mouvement nationalitaire

III. Le pouvoir étatique diffuse l’idée nationale


1. Une politique de l’allégorie nationale
politique publique => diffusion des allégorie nationale
invention de Marianne (après 1830 : célébrée)
après 1870 => floraison de Marianne comme emblème dans les mairies
Allemagne : même modèle que la France
Italie : va être + compliqué
Italia => repris au moment de l’unité italienne mais concurrencée par les villes italiennes ont tous une femme comme emblème

2. Une politique de la mémoire Leipzig


Allemagne :
monument de Leipzig => de la victoire allemande
célébration de la victoire de 1813 => défaite de Bonaparte
coalition qui bat Bonaparte => détourné pour en faire la victoire de l’Allemagne et des allemands (cérémonie nationale => célébration de l’unité
allemande)

Italie :
ville de Rome (24 octobre 1870) -> dernier lieu conquis au Pape pour devenir l’emblème/la capitale de l’Italie unifiée (bataille de Portapia)

Victtoriano (monument à Victor Emmanuel II -> statue équestre) => célébration de l’Italie monarchique
allégories des villes italiennes (Venise, Naples..), haut-relief (peuple unis en faveur de l’unité), autel (de la PATRIE)
rituel national => défilés militaires
scandale financier => calcaire venant des Alpes (blanche) -> pas le calcaire traditionnel italien + présence de corruption

Ettore Ferrari, Mazzini à Rome -> statue d’un républicain (1918 -> installé sur un monument à 3 étages => franc-maçon)

Espagne :
Goya, le 1er mai 1808, 1815 -> résistance espagnole à la monarchie française

3. Les hymnes nationaux


invention des hymnes nationaux ->
France : Marseillais (Révolution Française => arme de la IIIème République)
Angleterre : God Save The Queen/King (hymne dynastique)
élément qui va parler au individus => patrie

Vous aimerez peut-être aussi