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Modalités du contrôle
Écrit
Durée : 2H00
Objectifs évalués :
Intitulé du module : Sciences économiques, sociales et gestion
C1.1 - Mobiliser les outils permettant de se situer dans la réalité économique et sociale
1ère partie
Document 1
1. Distinguer troc et SEL.
2. Dégager les principaux avantages d’un SEL.
Document 2
6. Présenter le document 2.
7. Expliquer le principe du crédit bancaire et de la création monétaire.
2e partie
Vous rédigerez une introduction de 10 lignes minimum avec :
- Une phrase d’accroche
- La définition des mots clés
- Une problématique
- L’annonce du plan
Ensuite, vous écrirez les titres des parties du développement avec les idées
principales sous forme de tirets.
A partir du cours, vous discuterez des moyens de créer de la monnaie et des limites à
cette création.
Les annexes pourront vous permettre d'approfondir votre réflexion.
Document 1 Le système d’échange local
Pour les biens, c’est au couple offreur-demandeur de se mettre d’accord sur le « prix » de
l’objet. Mais, dans ce marché aux règles peu communes, pas de compte en banque, pas
d’agios à régler, ni d’intérêts à encaisser : la monnaie virtuelle est seulement un indicateur
pour modérer les éventuels « profiteurs » et encourager les âmes généreuses à consommer
à leur tour…
Cette forme d’entraide, analogue à celle qui se fait naturellement dans les villages, permet
de briser l’anonymat des grandes villes. Elle est aussi une alternative à l’économie de
marché, une tentative de se passer d’argent, au point que certains artisans y voient une
concurrence déloyale. Ainsi, en 1998, une adhérente du SEL de l’Ariège avait été
condamnée par le tribunal correctionnel de Foix à 300€ d’amende pour avoir bénéficié d’un
travail clandestin : elle avait fait réparer son toit par deux membres de l’association,
également condamnées. Cependant, devant la cour d’appel de Toulouse, ces trois
personnes ont été acquittées : le principe des SEL était, dès lors, légitimé.
Les crédits immobiliers ont enregistré une hausse de 8,7% contre 13% en 2009, reflétant,
outre un ajustement à la baisse après une période de forte expansion, la nette décélération
du rythme de progression des prêts accordés aux promoteurs immobiliers, celui des crédits à
l’habitat restant quasiment inchangé d’une année à l’autre. La même évolution a concerné
les crédits à l’équipement, leur augmentation annuelle ayant ralenti à 16,9% au lieu de
26,2% un an auparavant.
Pour leur part, les crédits à la consommation, qui avaient marqué des augmentations
importantes durant les quatre dernières années, ne se sont accrus que de 8,1% contre
19,1% l’année précédente. En revanche, les facilités de trésorerie, accordées en grande
partie aux entreprises, ont progressé de 5,9% en 2010, après une quasi-stabilité en 2009.
Source : BANK AL-MAGHRIB – rapport – Exercice 2010
Annexe 1
Théorie monétariste
Friedman, prix Nobel 1976 et père de cette théorie cherche à prolonger la théorie
quantitative de la monnaie et à réfuter la théorie keynésienne. Ainsi, il soutient qu'à
court terme, une augmentation de la masse monétaire se répercute sur le niveau général
des prix mais également sur le volume de production car il n'y a pas plein emploi des
facteurs de production. En revanche, à long terme, la théorie quantitative est à nouveau
vérifiée. Les fluctuations cycliques seraient sinon provoquées, du moins aggravées par
les politiques monétaires erratiques. C'est pourquoi il propose une règle monétaire, à
savoir que la masse monétaire doit varier à un taux constant, égal au taux de croissance
à long terme de la production nationale. (Friedman)
Problèmes Economiques, La documentation française, 2003
Annexe 2
7,9% de croissance de la masse monétaire et de grandes rigidités de notre économie
Mais cette monnaie se répartit dans toute la zone euro. Et on observe que les taux
d’inflation ne sont pas les mêmes dans les douze pays. C’est donc aussi qu’il existe des
facteurs nationaux. On peut penser aux déficits budgétaires, qui sont excessifs en
France. On peut penser au dérapage des revenus et en particulier aux hausses
excessives du SMIC. Mais ce sont surtout les facteurs structurels qui sont en cause.
L’économie française est caractérisée par de grandes rigidités, à commencer par les 35
heures, ou encore par les rigidités du marché du travail ou du secteur public. Cela signifie
que l’offre ne peut pas augmenter aussi rapidement que chez nos voisins : nous n’avons
d’ailleurs que 0,2% de croissance en 2003. Résultat : avec un même accroissement de la
masse monétaire, l’inflation est chez nous plus forte parce que les rigidités
administratives et fiscales empêchent l’offre de progresser plus vite. Voilà ce qui, en
dehors du dérapage de la BCE, auquel il faut mettre fin, devrait inquiéter notre premier
ministre.
La première chose, c'est que je voudrais que vous rejetiez complètement une idée
sans doute enfouie au fond de votre esprit lorsque vous allez voir un banquier en disant
"j'ai besoin d'un prêt", ou "j'ai besoin d'un découvert" . Cette idée, c'est celle de penser
que pour qu'un banquier puisse vous proposer un crédit, il FAUT qu'un épargnant soit
passé avant vous à la banque pour y déposer des économies correspondantes au prêt
que vous allez demander, et que, quasiment, c'est l'épargne d'un autre que le banquier
va vous prêter, en prenant sa commission au passage (l'intérêt).... c'est FAUX, ce n'est
pas ainsi que ça se passe.
Il y a une phrase que connaissent bien les économistes (pas tous, hélas), mais
qu'oublient très souvent les banquiers (le feraient-ils exprès ?), et qui est "Ce ne sont
pas les dépôts qui permettent les crédits, mais ce sont les crédits qui permettent les
dépôts".